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sujet; Falling into darkness { Elijah |
| Elijah Noah Reed feat Danny Schwarz • crédit ALLES
| INSURGENTS • Prédéfini
• nom complet ; Elijah Noah Reed • surnom(s) ; Il en a beaucoup trop pour pouvoir tous les compter. Mais le plus gênant reste Lily. • naissance ; Le 20 juillet 1980 à Londres. • ascendance ; La famille Reed est une famille de sang-mêlés depuis des générations. • camp ; Insurgés (groupe des audacieux) • métier ; Il n'en a pas. Il n'a même pas eu le temps de finir ses études. • réputation ; On dit de lui qu’il n’a pas de cœur et serait prêt à tuer quiconque se met en travers de son chemin. On dit qu’il est muet, ne fait confiance à personne ou presque et ira rarement vers les gens (en tout cas pas de lui-même). On se demande même comment cet ancien serpentard a pu finir chez les insurgés. On dira aussi ; si on apprend à le connaître qu’il ferait n’importe quoi pour ceux qu’il aime. • état civil ; Est-ce qu'un simple baiser peut définir une relation? Il est en couple sans vraiment l'être alors. • rang social ; Insurgé. Et pas des plus célèbres. • particularité(s) ; Elijah fait parti de la majorité des sorciers; ceux qui ne possèdent aucune particularité. Et très franchement, il ne s'en plaindra pas. • patronus ; Un lynx. Pourquoi? Il ne sait pas vraiment. Parce qu'il est indépendant peut être. • épouvantard ; Une immense étendue d'eau à perte de vue. • risèd ; Voir Emrys à ses côtés. • animaux ; Un rat qu'il a nommé Edie et qui reste en permanence avec lui, bien souvent dans la poche de sa chemise. • baguette ; Elle mesure 25 cm et est en bois d'aubépine; plutôt rigide. Elle contient un ventricule de cœur de dragon. • miroir à double sens; C'est un cercle aux reflets jaunes. |
The stars have faded away ► Elijah ne parle pas beaucoup, mes ses pensées tourbillonnent sans cesse, son esprit ne se donne pas une minute de répit. Et bien souvent il pense à la situation dans laquelle se trouve le monde magique. Tout comme ses parents il est allé à serpentard et pourtant il ne partage pas les mêmes idées que la plupart des étudiants de cette maison. Venant d’une famille de sang-mêlé, et ayant côtoyé suffisamment de sang-pur à ses yeux il ne comprend aucunement comment ces gens peuvent se penser supérieur aux autres. Ils n’ont absolument rien de spécial, ni capacités magiques ni force. Ils sont juste incroyablement arrogants. Et pourtant, parfois il se dit que sa vie serait bien différente s’il n’avait pas choisi de combattre les hommes de voldemort. Il pourrait vivre plus simplement ; sans avoir à se cacher. Mais ce ne serait qu’une façade, illusion d’une vie sereine où en réalité ne règne que la peur. Il ne regrette que rarement son choix, surtout lorsqu’il apprend que de nouveaux sorciers sont vendus comme esclaves. Cette simple pensée le rend furieux et fait bouillonner son sang. Il ne comprend pas que l’on puisse faire ça à d’autres êtres humains ; qu’on les traque tels des animaux pour leur faire subir des choses qu’il ne peut sans doute pas s’imaginer. Il ne comprend pas non plus pourquoi les gens ne se révoltent pas plus. Il serait pourtant si simple de renverser le règne de voldemort. Qu’est-ce qu’une poignée de mangemort peut faire contre un peuple tout entier ? Mais les gens ne semblent pas penser de la même façon que lui. ► Infos en vrac : Elijah n’a jamais été un grand bavard, mais depuis le jour de la bataille il s’est plongé dans un mutisme qu’il brise occasionnellement seulement. – Il lui arrive encore de se demander pourquoi il a choisi de se rebeller ; il aurait très bien pu suivre voldemort et sa vie serait bien plus simple. La seule réponse qu’il trouve est « ça ne semblait pas juste ». – Il est fidèle en amitié et est prêt à tout pour ceux auxquels il tient. – Il caresse toujours son rat Edie lorsqu’il est nerveux - On dit qu’il lance des regards assassins et n’aime personne. C’est faux, il est juste très méfiant. - On dit beaucoup de choses sur lui en fait, mais la plupart sont fausses ou exagérées. Oui il n’hésite pas à tuer pour défendre sa vie, mais non ce n’est pas un monstre sanguinaire. – même s’il refusait de l’avouer la divination le passionnait à l’école. C’était l’un des rares cours où il était vraiment doué. - Il adore regarder des séries télé moldues, ça le fascine car les moldus ont tellement d’imagination. Mais depuis la bataille il n’a pas vraiment eu le temps d’en regarder- Il adore les Fizwizbiz et n’en a malheureusement pas mangé depuis longtemps – il ne résiste pas à la vue d’un chiot ou d’un chaton, mais ça c’est un secret qu’il garde bien - Il n’a honnêtement aucune idée du métier qu’il aurait pu exercer s’il avait pu finir ses études. – Le fait de ne plus pouvoir communiquer avec ses parents l’attriste, mais eux ont décidé de se plier aux lois de voldemort et ne comprennent pas son choix. – Nothing compares to you • pseudo & âge ; Koya; 23 ans • comment as-tu trouvé le forum ? dans les partenaires d'un forum où je joue • ton avis, tes suggestions ; Rien à redire *-* • connexion ; 4/7 en moyenne • quelque chose à ajouter ? Pas pour le moment~
Dernière édition par Elijah Reed le Ven 6 Mar 2015 - 11:06, édité 9 fois |
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| Here comes the hurricane Chaque vie a ses secrets
It always starts with a fear Enfant Elijah adorait les surprises. Elles étaient toujours agréables, le faisaient sourire et parfois même le rendaient heureux. Puis un jour tout bascula. A présent il les voit comme un mauvais présage, une catastrophe. Et il a sans doute raison ; depuis quelques années, elles ne font que faire naître la peur et la colère. C’est à l’âge de sept ans que son opinion changea du tout au tout. Un bien jeune âge pour perdre cette fringance qu’ont les enfants à l’idée de recevoir un cadeau. « C’est vrai ? On y va vraiment ? A la plage ? Comme les moldus ? » Les yeux du petit Elijah pétillaient d’excitation à l’idée que pour la première fois de sa vie, en cette matinée d’été, il pourrait aller à la plage. Les moldus semblaient adorer s’y rendre ; en tout cas c’est ce qu’il voyait à la télévision. Et il était curieux, voulait savoir pourquoi et comprendre. Son père Barney fronça les sourcils légèrement. Son fils bien que très jeune, ne cessait de l’étonner, et pas forcément de la meilleure des façons. Son intérêt grandissant pour les moldus l’inquiétait ; mais sa femme trouvait toujours le moyen de calmer ses angoisses. Il est jeune, évidemment qu’il est curieux. Ne le serais-tu pas à sa place ? Cela prouve au moins qu’il est intelligent. C’est ce qu’elle lui disait bien souvent, mais à cet instant ; elle n’eu pas le temps de le tempérer. « Il n’y a pas que les moldus qui vont au bord de la mer Elijah, nous le pouvons aussi. » Un air penaud tirait les traits du visage du jeune garçon, puis il acquiesça rapidement. Il oubliait régulièrement que son père n’appréciait pas forcément son enthousiasme un peu trop poussé pour le monde non magique ; alors qu’eux même avaient eu plusieurs ancêtres moldus dans leur famille. C’est ainsi qu’en quelques secondes, grâce à la poudre de cheminette, ils se retrouvèrent sur une plage ; non sans avoir préparé quelques affaires avant, bien entendu. Plusieurs heures défilèrent durant lesquelles il joua avec son père, se reposa ou simplement apprécia la sensation des petits grains de sable sur sa peau tandis que les vagues venaient lui chatouiller les pieds. Intrépide ; il se permit même d’aller se baigner tandis que ses parents restaient allongés un peu plus loin. Lourde erreur. Sans s’en rendre compte, il était allé bien trop loin . Après quelques minutes à barboter, il se retourna, mais ne vit pas ses parents. Songeant qu’il était temps de retourner sur la terre ferme il se rendit compte alors qu’il n’avait plus pied, et la panique le saisit soudainement. Il sentit les battements de son cœur s’accélérer tandis qu’il nageait aussi vite qu’il pouvait pour un garçon de 7 ans n’ayant jamais apprit à bien le faire. Il les appela, aussi fort qu’il le pouvait mais ses parents ne semblaient pas l’entendre. « Au secours.. » Ses cris semblaient vint tandis qu’il commençait à fatiguer, l’eau toujours au niveau de son menton tandis qu’il se débattait. Mauvaise réaction vous diront les gens, se débattre dans l’eau est inutile, mais comment un enfant pourrait-il le savoir. Il avale une gorgée d’eau salée qui le fait tousser et il a peur, peur que ce soit ses derniers instants. Il entend les battements de son cœur résonner jusqu’à ses oreilles et il bouge plus lentement, fatigué. C’est alors qu’un miracle se produisit. Lentement, le niveau de l’eau baissa, ou bien est-ce lui qui s’éleva ? Il ne saurait que dire, mais il flottait, lentement mais sûrement en direction du rivage. « Elijah ! Mon dieu Elijah ! Pourquoi as-tu fais ça ? » Sa mère paniquée le prit dans ses bras. Elle pleurait, de peur et de soulagement sans doute tandis qu’elle le serrait fort contre elle. A bout de souffle le petit garçon respirait fort et cligna des yeux, portant son regard vers son père. « Qu’est-ce qui c’est passé papa ? Je… je me noyais. » Son père lui sourit tendrement. « Ça mon fils, c’était de la magie. »********** « Mais pourquoi ? Vous ne m’aimez plus ? Je ne suis pas assez bien ? » Il lança un regard meurtri à sa mère, évitant soigneusement tout contact avec son père. Il ne comprenait pas. Cela semblait tellement surréaliste. Il avait à peine un peu plus de huit ans, alors bien sûr il ne pouvait pas réagir en adulte. Sa mère tenta de le rassurer, elle s’avança et le prit dans ses bras alors qu’il fixait cet inconnu avec colère. « Bien sûr que non mon chéri. Nous t’aimons et nous sommes fiers de toi. Mais il est de notre devoir d’aider Emrys. Si tu te retrouvais seul, ne voudrais tu pas que quelqu’un vienne t’aider aussi ? » Il soupira et baissa la tête, marmonnant que oui. Bien sûr qu’il serait effrayé. Mais cela ne le rassurait pas pour autant ; bien au contraire. Un sourire éclaira le visage de sa mère et elle lui dit d’emmener le plus jeune dans sa chambre. Allez jouer. Cette phrase semblait être la favorite des adultes, il l’avait remarqué. Combien de fois avait-il entendu ces mots lorsque ses parents avaient besoin d’intimité ? Il ne comptait plus. « Garde ça en mémoire Emrys, ce sont MES parents. » Avait-il alors annoncé au garçon de façon purement égoïste et puérile alors qu’ils passaient le seuil de sa chambre. Phrase à laquelle le plus jeune ne sembla même pas porter d’importance. Durant près de 9 ans Elijah n’avait vécut qu’avec ses parents et personne d’autre. Il savait ce qu’était le partage bien sûr, allant dans des écoles moldues c’est l’une des premières règles que l’on apprend. Mais chez lui, il n’avait jamais eu à l’appliquer. Ses jouets lui appartenaient, ses parents s’occupaient de lui seulement. Il n’avait connu que ça, et le seul prix à payer pour tant de chance était un sentiment de solitude qui l’enveloppait parfois. Alors accueillir un autre garçon, devoir partager tout ce qu’il avait… il lui fallu beaucoup de temps pour comprendre qu’il s’agissait là d’un cadeau plus que d’une punition. Aujourd’hui il en a honte, mais il ne s’était pas montré très tendre avec Emrys les premiers mois. Il avait tracé une frontière dans la chambre pour départager leurs côtés respectifs, il lui cachait ses affaires dans la maison et affirmait ne pas en être la cause, mentant effrontément. Mais c’est comme si chacune de ses actions n’affectait en rien le plus jeune. Comme s’il était bien trop mature pour s’offusquer de tels comportements. Et c’était sans doute le cas. Petit à petit Elijah comprit que le garçon n’était pas une menace, que ses parents ne l’aimeraient pas moins et ne l’abandonneraient certainement pas. Alors la frontière finie par disparaître, les regards de méfiance se changèrent en sourires et à l’école lorsque certains élèves se moquaient d’Emrys à cause de sa timidité, il allait les confronter discrètement, pour que le plus jeune ne sache pas qu’il prenait sa défense. Au fil des années, le garçon était devenu un véritable ami pour lui, et ils s’entendaient parfaitement bien. Alors quand du repartir, encore une fois Elijah fut bouleversé. Il était déjà à poudlard lorsqu’il apprit que le plus jeune dut quitter leur maison, mais cela ne rendit pas ce fait moins douloureux. Sa mère, toujours réconfortante lui dit alors de patienter. A poudlard, ils pourraient se voir autant qu’ils le voudraient. Ou presque, songea-t-il en relevant la tête de la lettre qu’elle lui avait écrite. Il se trouvait dans la grande salle, à la table des serpentard. Et bien qu’il n’ait aucun don de voyance, Elijah savait. Celui qu’il considérait alors comme son frère n’irait jamais dans la même maison de que lui... Emrys n’avait pas l’âme d’un serpentard. And this fear keeps growing Ce jour devait arriver. Il le savait ; ils le savaient tous. Chaque étudiant de poudlard pouvait le pressentir avec une anxiété palpable ; mais comme lors de chaque catastrophe, c’est arrivé bien trop vite. Elijah lui-même garde très peu de souvenirs de cette bataille. Bataille qui avait été vaine puisque Voldemort n’avait pas daigné se montrer ; faible et lâche qu’il est. Il se souvient parfaitement des cris, des corps qui tombent sous le coup de certains sorts ; l’effervescence ambiante. Elijah n’avait pas énormément d’amis au sein de sa maison à poudlard, après cette nuit, il en eut encore moins. Beaucoup d’élèves, qu’ils viennent de la maison serpentard ou non se demandaient ce qu’il pouvait bien penser de la situation actuelle du pays et jusqu’à cette nuit, il avait toujours été évasif ; voir muet à ce propos. Pour la bonne et simple raison qu’il n’en pensait rien, ne voulait pas y réfléchir ; comme si cela pouvait effacer leur condition de vie actuelle. Lâche ? Peut être bien ; Elijah était tourmenté entre les idéologies de sa maison d’accueil et sa conscience qui lui criait que tout cela était mal. Ce n’est que lorsqu’il vit un quatrième année de serdaigle mourir sous ses yeux qu’une force presque surprenante s’empara de lui. Le regard assombris par la colère, il aperçu la lance d'une armure qui trônait fièrement, encore intacte malgré le chaos qui régnait et jeta un sort pour la lancer droit vers la poitrine du mangemort qui succomba en quelques secondes. Piètre vengeance pour le garçon dont l’âme s’était déjà envolée. Elijah lui, ignora alors ce qui l’entourait tandis qu’il se penchait sur le corps de l’adolescent pour lui fermer les yeux, des larmes menaçant de s’échapper des siens. Cela aurait pu être Emrys, là allongé sur le sol froid et humide à l’extérieur des portes. Et cette idée lui tordait les entrailles. « Lui là ! Tuez le ! » Réalisant qu’un mangemort l’avait probablement vu ; il se leva et se mit à courir aussi vite qu’il le put. Il devait fuir à tout prix s’il tenait à la vie. Mais avant cela, il devait retrouver Emrys ; celui qui durant son enfance était un frère pour lui, et qui en grandissant devenait bien plus à ses yeux. Il devait s’assurer de sa sécurité, et c’est tout ce qui importait. La peur d’être tué et la colère faisaient bouillir son sang ; l’adrénaline coulait aussi dans ses veines tandis qu’il évitait habilement certains sorts lancés dans sa direction. Les secondes ressemblaient à des minutes, les minutes à des heures et pourtant tout se passait si vite qu’il en avait le tournis. C’est alors qu’il le vit à quelques mètres de lui et Elijah ne put retenir un soupir de soulagement. « Emrys ! » Le jeune homme semblait tout aussi perdu que lui, qui ne l’aurait pas été… Et ce qui arriva ensuite lui coupa le souffle. Le plus jeune ne dit pas à un mot et l’embrassa ; faisant alors battre son cœur plus vite qu’il ne l’avait jamais fait. Ce simple contact chaste mais doux de ses lèvres contre les siennes permis de lever un voile qu’inconsciemment il refusait d’écarter. Il l’aimait. Il aimait Emrys bien plus qu’il ne se l’était encore jamais avoué ; mais le moment était terriblement mal choisi pour se confesser. « Tu dois te cacher. Cache toi et attend que tout soit terminé, je t’en prie. » Il n’arrivait pas à en dire plus ; ne pouvait pas lui dire que pour lui ; c’était trop tard. Il avait signé son arrêt de mort en tuant ce mangemort et pourtant, il ne le regrettait pas. N’attendant aucune réponse de la part du plus jeune il se remit à courir pour échapper à ses poursuiveurs, espérant que le serdaigle l’écouterait et se mettrait en sûreté. ********** « Et bien… qui l’aurait cru. Un serpentard dans nos rangs. Un serpentard qui n’hésite pas à tuer un mangemort en plus. » Il sourit amèrement à l’homme qui devait avoir une dizaine d’années de plus que lui. Il lui devait la vie, il le savait ; mais le sorcier avait un air suffisant qui l’insupportait. S’il n’était pas si fatigué et s’il ne lui était pas aussi reconnaissant, il l’aurait fait taire de force avec un sort. Alors qu’il fuyait poudlard ; Elijah était tombé sur lui ; et l’homme, en un coup de baguette, s’était débarrassé des mangemorts qui le pourchassaient toujours en faisant s’abattre un arbre sur eux. Il lui avait alors demandé qui il était, et ce qu’il faisait ; et Elijah répondit en quelques phrases. Il avait vu un mangemort abattre un adolescent devant ses yeux et la colère l’avait aveuglé. Il l'avait tué avant d’être poursuivit. Il lui dit ensuite son nom, et de quelle année ainsi que de quelle maison il faisait parti à Pourdlard. Rien de plus. « Dans tous les cas, tu ne peux plus y retourner, tu en a conscience ? » Lui demanda-t-il ; ce à quoi il répondit par un simple hochement de tête. Il n’était pas idiot. Bien sûr qu’il ne retournerait pas sur ses pas même si l’envie était tellement forte qu’elle lui nouait l’estomac. Ils restèrent cachés ensemble quelques jours avant que l’homme ne l’emmène à Londres. Voyant qu’il n’était pas bien bavard, l’homme se permit de parler pour deux, au grand dam de l’adolescent qui perdait patience. « Où va-t-on ? » Lui demanda-t-il enfin, lui coupant ainsi la parole. L’homme ne s’offusqua pas pour autant et sourit. « Tiens, tu parles à nouveau… nous allons voir des amis. Ils te garderont en sécurité. »C’est ainsi qu’Elijah fut hébergé et caché durant des semaines voir des mois avant de rejoindre finalement ceux qu'on appelle de nos jours les insurgés. Until it changes into fire Le regard d’Elijah se perdit dans le vide tandis qu’il écoutait l’un de ses camarades raconter comment s’est déroulé l’assaut. Un échec. Il n’y a pas d’autres mots pour qualifier cette tentative de libération. Quelques étudiants libérés seulement alors que leurs rangs comptaient trois morts. Instinctivement, le brun se mordit la lèvre inférieure tandis qu’il jouait nerveusement avec ses doigts. Il se retenait de pauser des questions tandis qu’elles fusaient dans son esprit. Il préféra alors ignorer le reste de la conversation et s’isola hors de la maison qui leur servait d’abris pour un temps, allant s’asseoir sur le perron. Il songea à ses amis restés à poudlard, se demanda s’ils étaient tous enfermés dans les cachots de l’école ou s’ils s’étaient pliés aux règles du Lord. Il se demanda aussi s’ils étaient tout simplement encore en vie ; et le doute, le fait de ne rien savoir le rongea de l’intérieur. ‘Faites qu’ils aillent bien. Tous.’ Prière silencieuse bien naïve venant de sa part ; mais il ne savait pas quoi faire d’autre. Ne pouvait rien faire d’autre. Du moins jusqu’à ce que l’un d’entre eux ait une nouvelle idée. « Ils vont les transférer à Azkaban. C’est le moment d’agir. » Cette fois Elijah était de la partie. Il n’en pouvait plus de rester assis sans rien faire si ce n’est se cacher et s’entraîner à combattre. Cette fois il voulait être utile. Alors il se joint au groupe qui s’attaqua au convoi. A cette époque l’ancien serpentard n’avait pas encore la même vision de leurs combats. Il n’aurait pas hésité à tuer quiconque portait la marque de voldemort sur sa peau. Il tenta d’ailleurs d’assassiner l’un d’entre eux en lui lançant un sort incendio mais l’homme en réchappa très rapidement. La faible lueur d’espoir qui perçait dans ses yeux disparu bien vite lorsqu’il ne vit aucun visage familier parmi les prisonniers qu’ils aidèrent à s’échapper. Il avait espéré l’espace d’une journée qu’Emrys et ses quelques amis encore présents dans l’école se trouvaient dans ce convoi. Il avait espéré qu’ils réussiraient à leur éviter d’aller à Azaban. Mais au lieu de cela, tout ce qu’il récolta n’était que quelques questions de plus tandis qu’il essayait de se persuader qu’ils étaient encore à Poudlard. Obéissant aux ordres qu’on leur donnait mais en vie. Et c’était ce qui comptait avant tout, même si pour ce prix, il ne pouvait pas les voir. ********** - Citation :
- Elijah. Nous t’écrivons cette lettre tandis que des Rafleurs s’en vont tout juste de chez nous, nous annonçant que le Lord te recherche. Tu es accusé de trahison, mais cela tu dois t’en douter. Qu’est-ce qui t’as prit mon fils ? Tuer un mangemort… Ta vie ne sera plus jamais paisible à présent. Ta mère s’inquiète, elle a peur et n’arrive plus à fermer l’œil de la nuit. Cette lettre est le seul moyen que l’on ait de gagner un peu de sérénité, en espérant qu’un jour tu puisses la lire. Si tu la tiens un jour entre tes mains, alors je t’en supplie… Nous te supplions. Rend toi. Rend toi au Lord et il te laissera sans doute la vie sauve si tu promets de joindre ses rangs. C’est sans doute beaucoup te demander, nous en avons conscience mais tu dois nous comprendre Elijah. Notre fils unique est menacé de mort, et nous n’avons aucune nouvelle d’Emrys non plus.
Et si notre supplication n’est pas suffisante pour te faire changer d’avis. Si tu comptes rester un Insurgé, alors n’essaie pas de nous voir. Pour ta sécurité comme pour la notre, il nous faut couper les ponts (qui malheureusement le sont sans doute déjà.) Tous ce que nous pouvons faire pour toi c’est gardé cet endroit sûr. Nous l’avons ensorceler pour que tu puisses t’y cacher si tu en as besoin ; mais en dehors de cela, tu n’obtiendras rien de plus de notre part. Sache tout de même que l’on t’aime. Plus que tu ne le crois. Nous voulons simplement que tu vives ; mais tu es intelligent, tu le comprends très certainement. Prend soin de toi Eli et d’Emrys si tu le peux. Ses mains tremblaient si fort qu’on aurait pu croire Elijah possédé. Il avait tant de mal à interpréter ces mots qui pourtant étaient si simples à comprendre. Bien sûr qu’il comprenait ses parents ; qu’il s’inquiétait tout autant pour eux que pour ses amis qui étaient restés à Poudlard. Mais ils lui demandaient d’être lâche. De se rendre, subir une torture atroce quitte à lâcher des informations pour ensuite leur revenir. Chose impensable à ses yeux. Il froissa la feuille dans sa paume dont les phalanges commençaient à blanchir et sentit ses yeux s’embrumer à cause de larmes qui menaçaient de s’en échapper avant de quitter rageusement cette cabane en bois qu’il affectionnait particulièrement étant petit. « Ça ne va pas Elijah ? » Lui demanda un camarade tandis que le jeune sorcier passait à côté de lui, la colère noircissant ses iris déjà sombres. « Ta gueule. » Répondit-il simplement, le brillant de ses yeux trahissant les larmes qui menaçaient de s’en échapper à chaque seconde. C’est ce jour qu’Elijah devint muet. C’est depuis ce jour qu’on le surnomme ainsi, et que cette fameuse tête brûlée de serpentard obtint la réputation d’être sans cœur. ********** « Bordel Elijah ! T’as tellement perdu l’habitude de parler que tu ne comprends même plus le sens des mots ? On doit se tirer, notre groupe est en danger depuis que Pete a parlé. Tous les audacieux sont en danger. Alors prend ton rat et vient si tu ne veux pas que les mangemorts te retrouvent. »Il se contenta de soupirer et ne dit pas un mot avant d’hocher la tête. De toute façon, ce n’est pas comme s’il possédait grand-chose. Il appela Edie ; son rat avant de le mettre dans la poche de sa chemise puis s’empara de ses quelques affaires. Le museau du rongeur dépassait curieusement du bout de tissus tandis qu’ils se mirent en marche à pas précipités. Impossible de demander de l’aide à qui que ce soit, même le peuple commençait à voir les insurgés d’un mauvais œil. Il est vrai que par leur faute, les lois devenaient plus sévères, et sans doute les impôts devenaient trop importants. Mais ils tentaient de renverser le cours des choses ! Ils essayaient de rendre le monde magique et ses habitants libres, que chacun, sang pur comme né moldu ait les même droits. Ils faisaient ce que beaucoup de sorciers n’osaient pas ; préférant se terrer dans la peur comme du gibier. Il ne comprenait pas cette haine pour eux, alors que selon lui, un insurgé valait bien mieux qu’un lâche obéissant à Voldemort. Il ne comprenait pas qu’on puisse acheter une personne pour s’en servir d’esclave. Chaque être vivant a le droit d’être libre. Il ne comprenait pas qu’on puisse regarder, se taire et laisser faire les choses. Non ; il ne comprenait rien à rien. Peut être était il trop bête ou se rendait pas compte que tout comme ses parents, la plupart des sorciers voulaient avant tout la sécurité pour leur famille. C’est sur ces pensées qu’il ferma la marche, soupirant faiblement avant de lever les yeux au ciel ; se demandant si tout cela finira par cesser un jour.
Dernière édition par Elijah Reed le Ven 13 Mar 2015 - 14:33, édité 25 fois |
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| J'aime beaucoup le prénom Elijah Bienvenue sur le fo ! |
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| bienvenue et bon courage pour ta fiche |
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| Merci à vous deux |
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| Mon Eli !!! *lui saute dessus et ne le lâche plus jamais* Encore une fois, je suis trop heureuse que tu ais aimé ce perso.. Bon courage et si tu as des questions n'hésite pas, j'essaierai d'y répondre, dans la mesure du possible avec ma connexion... |
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| Mais il est parfait ce personnage, alors forcément je l'aime. Promis si j'ai une question je te ferai signe ;) Mais je pense que ça ira ~ |
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| Bienvenue sur excidium |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9023
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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