|
sujet; vaughn/ smoke and mirrors. |
| Vaughn Hastin Caparo feat joseph gordon-lewitt • crédit rosendale
| wizard • Inventé
• nom complet ; Caparo, un nom aux consonances étrangères, mélodieuses presque. On imagine volontiers l'Italie mais il faut penser plus grand, plus vaste. Il faut traverser l'océan pour ne pas se méprendre. Vaughn, comme son arrière-grand-père maternel, Armaury pour venir marquer ses origines françaises, du côté de son père. Hastin, seule sa mère l'appelait ainsi, marque amérindienne de son identité, cela fait des années qu'il n'a pas entendu résonner ce prénom Navajo signifiant ironiquement homme. Un comble pour un pantin. • surnom(s) ; il n'en a pas, autrefois, on le qualifiait d' américain, parfois l'indien. Mais cela date d'une époque révolue, Poudlard et ses années joyeuses connaissent la froideur d'un voile opaque. Désormais, il est appelé Monsieur, dans les sphères distinguées et Caparo, de façon générale. Peu de personnes connaissent son prénom. Il n'a pas d'intérêt. • naissance ; bien que Navajo d'esprit et d'âme, américain de corps, il demeure gallois de naissance, né à Swansea, le six mai 1973. • ascendance ; sang impur, sang-mêlé, depuis des générations maintenant. La pureté a encore été tachée, par le mariage consommé d'une moldue et d'un sorcier sang-mêlé. Mais cette part d'ombre pour les temps actuels, a longtemps fait la force de Vaughn. Un sang puissant, Navajo, coule dans ses veines et il est bien plus fier de cela que de tout le reste. • camp ; le Magister est le seul être capable de ramener la paix entre les différentes nations, et d'apaiser la sienne par la même occasion, contre ces vagues rebelles destructrices. La vie serait bien plus facile sans ces individus cupides. Il défend les intérêts de son pays, tout en coopérant avec le gouvernement du Magister pour une paix durable. C'est ce qui lui est laissé croire. Incapable d'arracher son bandeau des yeux -ou de son doigt, il cautionne acquiesce et ploie l'échine dès que c'est nécessaire. Les traîtres méritent de connaître le courroux de la justice du Magister, juste et impartiale, inébranlable et efficace. • métier ; lieutenant-gouverneur d'état délégué aux affaires magiques de la confédération britannique. Métier aussi complexe que fastidieux à dire, autant pompeux que pompant et pourtant, c'est bien ce qu'il est. Il est le représentant direct des États-Unis au Royaume-Uni et veille au bon développement des relations entre les deux nations magiques. Il est utilisé pour signer les traités car il en a l'habilitation, pour les négocier, bien que la volonté du Magister, pure et altruiste, ne puisse être contestée. Vaughn est affecté au département de la coopération magique internationale, dans un joli bureau. Il s'agit de sa prison dorée. • réputation ; réputé pour être charmant et particulièrement sociable pour une partie de la population, il incarne pour l'autre, la lâcheté américaine, la collaboration ouverte à un meurtre de masse et à une dictature sans précédent. Toujours élégant, il parait faux, avec un coeur aussi corrompu que son esprit. Aux yeux du gouvernement, et surtout du Magister, Vaughn est le parfait pantin, sa farce parfaite. • état civil ; son alliance laisse envisager deux scénarios, tous deux peu glorieux. Un veuvage prématuré, ou des fiançailles écourtées. Au choix, il n'en dit rien mais porte continuellement cette bague qui annihile toute sensation humaine, tout altruisme et surtout, toute forme d'amour. Vaughn a aimé, il a joué pour mieux perdre et surtout, se perdre. Un vide s'est installé en lui, proliférant sans scrupules. Il la croit morte, cette vérité convient à bon nombre de personnes. • rang social ; racheté, dans un système où il fournit toute son utilité. Il n'a cette place seulement grâce à sa fonction. Le jour où la guerre finira, si elle emporte le règne du Magister, il ne vaudra pas mieux que les autres. Vaughn est entrain de se sacrifier pour une cause qui n'est pas la sienne, et le pire, c'est qu'il passe pour un traître aux yeux de tous. • particularité(s) ; sorcier banal, il se distingue néanmoins par ses connaissances en soins et remèdes alternatifs, ancestraux. Il est particulièrement agile et manie avec adresse les tomahawks, l'arc, le couteau et la lance. Il se défend aussi bien baguette à la main qu'avec une arme blanche. Pour se divertir, aussi, il aime pratiquer le fleuret. Son alliance qui ressemble à une chevalière or et argent, incrustée d'éclats de palladium rouge, ne le quitte jamais. Il en dégage une drôle d'énergie. Bien sûr, il possède quelques marques et quelques tatouages bien dissimulés. • patronus ; un Pégase d'argent, à la fois grand et majestueux, il a perdu de sa superbe et continue d'en perdre à mesure que Vaughn s'assombrit et devient plus pantin que sorcier. Un mal les consume tous les deux, au point qu'il risque de ne plus pouvoir en produire un avant longtemps. • épouvantard ; ne pas réussir à surmonter ses peurs, rester faible et annihilé, écarté de toute émotion et de toute sensation. Il tient à la liberté des autres et au bien-être des autres et se tromper à ce sujet serait la pire des choses car cela voudrait dire qu'il participe à quelque chose de mauvais. Très jeune, il a renoncé à user ou à participer à la magie noire pour devenir quelqu'un de meilleur. S'il se rend compte du sang qu'il peut avoir sur ses mains, cela pourrait le conduire à la folie. • risèd ; retourner à Flagstaff, Arizona, parmi les siens. Il n'y aurait alors plus de magie noire, juste la magie à son état pur. Aussi, Vaughn aimerait s'autoriser à aimer à nouveau, concrétiser sa version du bonheur en quelque sorte. Plus de bandeau ou d'ensorcellement, il rêve d'une vie paisible. • animaux ; Un Akita américain, prénommé Chayton, au pelage de couleur noir et or, avec les pattes blanches et aux yeux bleus et verts. Il mesure soixante-quinze centimètres et pèse près de cinquante kilos. Chayton ne répond qu’à Vaughn, et peut très vite se montrer agressif s’il sent que son maître est menacé. • baguette ; elle est en chêne blanc, très travaillé et avec quelques symboles amérindiens dont un attrapeur de rêve miniature sur le flanc de la baguette. En son coeur, elle est composée d'un poil de sphinx, ce qui est extrêmement rare. Enfin, elle mesure trente-quatre centimètres et est prédisposée aux sortilèges informulés. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Vaughn ne comprend pas toute la véhémence exercée à l'égard du Magister. C'est un homme -enfin presque- bien, qui ne pense qu'au bien de la population et qui tente de la guider tant bien que mal à travers des temps troublés par une bande de lurrons corrompus par l'avidité de leur présupposé destin. Quand les sorciers comprendront qu'il agit dans leur bien, le sang coulera bien moins et une véritable paix pourra régner au Royaume-Uni. La mise en place du système de rebuts est une bonne chose. L'Empire Romain y avait basé toute son économie là dessus, il a pu durer des siècles. Pourquoi ne pas s'en inspirer ? Néanmoins, leur traitement déplaît à Vaughn et à ses supérieurs, qu'il qualifie d'excessif. Même les esclaves devraient avoir droit à un minimum de dignité. Il pense naïvement que le Magister entendra cette requête, et il paraît que leur situation s'améliore, le Grand Sorcier lui a démontré qu'il s'agissait de volontaires, pour une durée limitée et que la fameuse marque ne servait qu'à éviter les vols de rebuts. Ils travaillent et ont un toit sur la tête, Vaughn pense avoir obtenu une victoire ainsi, en améliorant faussement les conditions de ces personnes. Or, il n'en est rien. Ces volontaires, issus d'Azkaban, méritent une seconde chance, malgré la traque mise en place. Cette méthode est nécessaire, ce sont des criminels qui doivent être jugés et, le cas échéant, arrêtés. Ce sont des traîtres, pour la plupart, qui doivent apprendre qu'à chaque acte, il existe des conséquences. Un procès équitable lui semble être la bonne solution, et la justice du Magister y excelle. Ce n'est que par plus de justice et moins de vengeance, que la guerre prendra fin. Elle se fait longue maintenant, le quotidien de chacun y est affecté. Les sorciers s'y mettent aussi, seulement parce que leurs gallions vont servir plus à l'ouvrage public. Ils ne comprennent pas qu'il s'agit d'un mal nécessaire avant que les beaux jours n'arrivent ? ► Infos en vrac :à Poudlard, il a obtenu un acceptable à ses B.U.S.E. pour finir son parcours scolaire dans la gloire avec un optimal à ses A.S.P.I.C. On dit qu’il a triché en usant d'esprits Navajo ou qu'il aurait menacé de scalper toute l'équipe éducative de Poudlard. • il cligne des yeux énormément lorsqu'il devient nerveux ou qu’il est déstabilisé, ce qui arrive rarement mais c’est pire qu’un feu d’artifice. • bien que déphasé, Vaughn reste quelqu'un de profondément sympathique et attachant à sa façon dans le sens où une fois que vous êtes entrés dans son monde, il fera tout pour que la vie vous soit agréable. Même ensorcelé, il est charmant et particulièrement élégant. • justement, parce qu’il est déphasé, il ne pleure jamais néanmoins, ses glandes lacrymales sont bloquées par on ne sait quel moyen. Son coeur est anesthésié. • sa répartie est fine, même s’il est adepte de jurons. • on le dit descendant de Sacagawea ou de Geronimo, ce qui est faux. Il est Navajo, comme sa mère avant lui. • il a des runes amérindiennes tatouées sur tout le biceps droit, du coude jusqu'à l’épaule. A l'intérieur de son avant-bras droit, il a une longue plume de faucon alors que sur le gauche, il a une flèche. Sur son torse, du côté gauche, il a un soleil et du côté droit, il a un croissant de Lune. Sur le flanc gauche de son torse, il a deux petites pattes d'ours. Enfin, son dernier tatouage est un attrapeur de rêve qui reprend la forme de sa hanche droite, plongeant jusqu'à son bas-ventre. • sa marque de fabrique est sa voix profonde, presque apaisante et particulièrement mélodieuse et portante. Voix ensorcelée et presque ensorcelante en somme. • on le distingue aussi avec ses différentes cicatrices. Il a une marque au niveau de la lèvre supérieure, du côté droit, qui s’apparente plus à une fossette d’ailleurs. Ensuite, son pectoral droit est atteint d’une vilaine marque en forme de patte d’ours, qu’il a obtenu en tombant sur des coyotes en Arizona. Son avant-bras gauche est marqué par une cicatrice en forme de branches, parcourant son intégralité, jusqu'à la main. Petit, il était tombé de balai en se réceptionnant sur les rochers. Les soins ont été trop tardifs. • pour éviter de susciter les questions -qu'il déteste mais qu'il adore poser- il porte toujours des manches longues, boutons à manchette au bout. • bien que banal, sa capacité d’analyse n’était plus à démontrer. Il parvenait à examiner tous les détails, à écarter les inutiles pour se concentrer sur l’essentiel et cela fait de lui un jeune homme plein de vivacité d'esprit et de curiosité. • et puis, il y a eu une rencontre, qu'il pensait être la bonne. Le cerveau s'est éteint, le coeur a parlé et les bagues ont été échangées et puis, elle est partie. Une mort méritée, d'après ce qu'on lui a dit. Pauvre moldue malchanceuse. • sa chevalière est unique, elle est issue d'un alliage d'or blanc et d'argent le plus pur qui puisse exister. Des éclats de palladium rouge trônent sur le sommet de la chevalière, ce qui attire le regard. Ce bijou est magique, incrusté de magie noire. Elle ensorcelle Vaughn, le rendant pantin et l'enfermant dans une bulle à la réalité alternée. • son poste de lieutenant-gouverneur d'état délégué aux affaires magiques de la confédération britannique promettait d'être intéressant. Il a été choisi par rapport à sa connaissance du système anglais puisqu'il a étudié à Poudlard, parmi les Serdaigles et qu'il est né à Swansea. Aussi, ses qualités humaines l'ont démarqué, puisqu'il était réputé incorruptible, honnête et intègre. Une femme peut tout changer. • ses yeux sont hazels, ils changent en fonction de son environnement. Ils peuvent aussi bien tirer vers le bleus que vers le vert. Certains disent même que ses yeux sont jaunes lorsqu'il regarde le soleil. • gourmand, il ne s’en cache pas et à très souvent quelque chose à la bouche. Les plumes en sucre sont son point faible. • il est tombé amoureux de la bièraubeurre au sirop de cerise sauvage. Avec du whisky pur feu, beaucoup de whisky. • très tôt, et au grand dam de sa famille du côté paternel, il s’est intéressé à la culture moldue, se procurant divers objets de leur monde dont une guitare Gibson Memphis de 1959. Il sait parfaitement en jouer, au point que ses amis assez ouverts d’esprit pour l'accepter, le surnommait de « Pelvis sorcier », en l’honneur d’Elvis Presley, grand musicien moldu. • D’ailleurs, il écoutait souvent de la musique moldue dans son bureau en réfléchissant aux traités à négocier avec le Magister, lorsque son esprit était clair. • il conserve son alliance, à la main gauche toujours et ne l’enlèvera probablement jamais. Il joue avec lorsqu’il songe un peu trop mais ne la retire jamais. • la seule entité envers qui il peut éprouver la moindre tendresse est son chien, Chayton. Les autres peuvent aller voir chez les trolls, il ne ressent rien. • il aimerait bien se vanter d’être le dernier rempart de vieux idéaux chevaleresques magiques mais.. non, il est trop pantin pour cela et trop insensible. Il aimerait mais il y n’y arrive plus. Il a l’épée, il sait la manier mais il a perdu sa demoiselle en détresse. • en plus de maîtriser les tomahawks, l'arc, la lance, il excelle dans les arts martiaux moldus et dans le corps-à-corps de façon générale. Nothing compares to you • pseudo & âge ; RALPHFORPRESIDENT, toujours 20 ans . • comment as-tu trouvé le forum ? dans mes rêves les plus fous :russe. • ton avis, tes suggestions ; la noirceur, c'est le bien, Magister4ever (comme d'habitude, ce forum est génial, c'est un vrai régal d'être ici ). • connexion ; tous les jours à peu près, même en coup de vent, je passe et personne ne trépasse . • quelque chose à ajouter ? j'vous aime putain
Dernière édition par Vaughn Caparo le Dim 8 Mar 2015 - 17:34, édité 4 fois |
| | | |
| Here comes the hurricane I’m starting to cave, I’m losing my flame
may sacagawea be with you Flagstaff, Arizona. Il y fait bon vivre, il paraît. Les Navajo cohabitent avec les Américains, leur réserve d'un côté, la grande ville de l'autre. Je me tiens près du Walnut Canyon, le torse bombé, fier de pouvoir encore admirer ces paysages, apaisants par leur grandeur. Nous étions si bien, si heureux dans cette bulle qui était nôtre. « Tu sais, faut pas les écouter. Ceux qui t'ont dit que tu étais bizarre. » J'arque un sourcil, accordant toute mon attention à Rhett. Des rumeurs couraient mais elles ne méritaient pas toutes d'être écoutées. « Je sais, j'ai pas de père. En quoi c'est bizarre ? Regarde, t'es roux et peau rouge. C'est rare. » C'était toujours la même rengaine, les différence choquaient et faisaient parler. Ma mère n'en parlait que très rarement. C'était un sorcier, anglais, qui avait été tué peu de temps après leur rencontre. Il servait les desseins d'un personnage sombre, qui ne connaissait que la magie noire et les mauvais esprits. « Non, j'veux dire, t'as des pouvoirs. T'es spécial et ils parlent de toi. » Je déglutis, feignant de ne pas savoir de quoi est-ce que mon meilleur ami pouvait parler. Je n'étais pas spécial, je ne répudiais catégoriquement l'héritage paternel qui pouvait exister en moi. Je le reniais, ne me concentrant que sur les apprentissages de ma mère, une moldue Navajo, amérindienne. Je me sentais plus de Flagstaff que de Swansea. Ce pays froid, avec leur accent bizarre. Je me plaisais ici et pour rien au monde je ne voudrais échanger ma place et traverser l'océan. « Hastin ? Hastin ! Il est temps de rentrer. » Un regard complice et nous voilà prêts à faire la course pour rentrer le plus vite chez nous. Mon meilleur ami, mais aussi voisin, n'était pas un sorcier. Il n'était au courant que de vieilles légendes amérindiennes mais ne présupposait pas de l'existence d'un tout autre monde, magique. Ma mère m'y avait initié, bien que ses connaissances soient assez limitées au final car elle avait voulu d'une vie sans magie, lorsqu'elle a vu la magie noire corrompre le coeur de celui qu'elle a un jour osé aimer. Désormais mort et enterré à Godric's Hollow, elle avait tourné la page anglaise pour reprendre sa vie américaine, plus paisible, plus agréable et sereine. Tous les trois devant nos maisons respectives, je saluais Rhett, avant de rentrer dans notre maison sans prétention. Une lettre, écrite à la plume visiblement, avait été jetée négligemment sur la table de la cuisine. Bien sûr, mon regard fut de suite capté par cette missive. Elle s'appuya sur le comptoir de la cuisine, les yeux larmoyants. « Et.. voilà, on y est alors ? » Elle acquiesça d'un signe de tête alors que je sentais ses craintes se réveiller à mesure que ses larmes perlaient sur ses joues roses. Ma mère, si forte d'habitude, fonça en me prenant par les épaules. Elle emprisonna mon visage entre ses mains douces, alors que nos deux coeurs étaient serrés. « Souviens-toi, Hastin, nous sommes issus de la magie blanche. Même si tu seras confronté à la mauvaise magie, la magie sombre, ne la laisse pas corrompre ton coeur pur. L'Angleterre est sombre mais il faut que tu y ailles, tu dois apprendre.» Je lui offris un large sourire rassurant, alors qu'elle tâchait de replacer les mèches ébouriffées de mes cheveux longs. « Je te le promets, je ne serais jamais, enfin tu vois, comme lui. » roses have thorns they say Le coeur battant, tout comme la pluie s'abattant sur Londres, je sens un nouveau sentiment s'emparer de moi. Ce moment est celui que tout homme espère secrètement, ce moment où le rêve d'être un chevalier plein d'audace prend forme et qu'il s'énamoure de ce qu'il pense être, la bonne personne. Il s'agit probablement d'un mirage mais sa saveur est sans pareille. Depuis peu en fonction à Londres, j'appréciais ce qui m'arrivait. Les temps étaient sombres mais je pensais que la situation était encore rattrapable. Idéaliste, doux rêveur, aisément manipulable. Pourtant, j'essayais, je m'y éprouvais même. Si le Magister voulait compter sur le soutien des États-Unis, il allait falloir trouver un compromis de toute façon. La porte s'ouvrit et une jolie blonde fonda dans mes bras, capturant mes lèvres, avant d'illuminer mon visage. « Mademoiselle, en voilà des manières. Il faudrait peut-être en garder pour le mariage, non ? » Je caressais son visage, ses cheveux de soie alors que son rire cristallin raisonna, alors que je l'embrassais à mon tour, la faisant tourner dans les airs. J'entrepris quelques pas de danse alors que son regard se posa sur ma main et ma chevalière. « Oh mais elle est cassée, regarde ! Donne-la moi, j'irais la faire réparer. » J'arquai un sourcil, bouche bée, je ne pus rien dire qu'elle avait déjà enlevé la bague de mon doigt. Quelques jours plus tard, nous rapprochant toujours plus de l'échéance, nous devions nous retrouver au Chaudron Baveur. Assise paisiblement à une table, je vois ma dulcinée fendre la foule d'un grand sourire pour me guider jusqu'à elle. Un enfant, cherche désespérément à manger, alors je lui tends dix gallions. « Fais-toi plaisir, petit. » J'ébouriffe ses cheveux en lui offrant un large sourire heureux. Le peuple commençait à trop souffrir, à être trop pris entre deux feux. Ils étaient des dommages collatéraux et je n'allais pas tarder à l'écrire dans un de mes rapports pour la CIMS mais aussi et surtout, de mon gouvernement. Je pris deux bièraubeurres et pris place à ses côtés. « Tu ne trouves pas que les jours s'obscurcissent ? Peut-être qu'il serait temps que tu viennes à Flagstaff, tu risquerais d'y prendre goût. » Je lui volais un baiser alors que je sentais que quelque chose n'allait pas. Elle n'avait pas l'air.. comme d'habitude. Son rire sonna faux alors qu'elle posa sur la table, un étui avec ma chevalière à l'intérieur. « Tu es sûre que ça va ? » Elle acquiesça et je pris son menton entre ses doigts, lui offrant un sourire chaleureux. Je remis la bague, désormais incrustée d'éclats de palladium rouge. Quelque chose changea discrètement en moi. Mon sourire s'effaça lentement, mon regard se fit plus vide, plus terne. La boisson n'avait plus le même goût. Elle déposa un baiser sur mon front et j'eus l'impression d'être du marbre. Frigorifié, je me décidais à rentrer chez moi. Allongé, je sentais que quelque chose n'allait pas, qu'un événement grave était entrain de se produire. Un acte malveillant. De lourds bruits de cognement vinrent frapper ma porte, je me levais brusquement, ouvrant alors, intrigué. « Bonsoir monsieur Caparo. J'ai une bien triste nouvelle à vous communiquer et je préférais venir vous le dire de vive voix plutôt que vous l'appreniez demain dans la Gazette. Votre fiancée, est morte. » Je déglutis. Née-moldue, je supposais que cela était plus ou moins inévitable. D'une affreuse banalité, je fixais l'homme, qui cherchait une quelconque réaction de ma part. « Je comprends, merci d'avoir été aussi prévenant. Je fais confiance à la justice du Magister pour trouver les coupables et les punir comme il se doit. » Je fermais alors la porte. L'homme descendit, et, une fois dans la rue, comme rassuré devant le devoir accompli, il se permit, une remarque personnelle. « Le pantin est prêt à être utilisé. »black widower, turning up into a monster Le réveil est pénible, douloureux. Mon coeur est froid, il ne ressent rien d'autre. Mon regard se pose sur ma chevalière, argent et or, parsemée d'éclats de palladium rouge. Pourquoi la porter encore ? Tout est fini. Et pourtant, je m'y accroche comme si ma vie en dépendait, comme si sans elle, la chute était inévitable. Bizarrement, je n'avais aucun manque, aucune peine si ce n'était que physique. Quelqu'un frappe à la porte, c'était l'heure. Je me levais, comme si je venais d'exécuter le pire des labeurs. Je me sentais épuisé, comme si mon énergie était absorbée. Une fois l'esprit plus ou moins éveillé grâce aux vertus de l'eau, je me prépare. Grimaçant devant mes cicatrices et souriant face à mes tatouages, j'arrange ma chemise en coton égyptien et place les boutons de manchette avant d'enfiler une veste. Presque tiré à quatre épingles, j'étais prêt à affronter Londres, qui connaissait des temps troubles mais je croyais au Magister et à sa vraie volonté d'arranger les choses. Il n'en avait qu'après le bien-être et la paix de sa population et ne souhaitait qu'une seule chose, mettre fin à la guerre civile. « Monsieur le lieutenant-gouverneur ? Vous êtes attendu au Ministère. » Je raclais ma gorge, fermant la porte de la chambre derrière moi, à clé, à l'aide de ma baguette, sans rien dire. Attaché-case en main, je suivais les deux hommes, mes collaborateurs, jusqu'à ma cheminée privée. Nous partîmes au grand Ministère, le Haut Lieu. J'observais cette grande et imposante oeuvre, qui ne m'inspirait rien. Il fallait des dirigeants et des petites-mains, mais, tous devaient avoir droit au respect. Ce n'était qu'en cas de comportement déviant que les sanctions devaient s'appliquer et je comprenais le Magister à ce niveau-là. Il était prêt au sacrifice pour le bien commun et général. Finalement, une fois dans l'ascenseur, mes collègues me laissèrent. « Ah, Caparo. J'ai appris pour votre femme, fin tragique n'est-il pas ? » Mon visage se tourna en sa direction. Un mangemort. J'haussais les épaules, impassible et surtout, insensible. « Je vous remercie de vous en quérir mais le Magister m'a ouvert les yeux. Ils n'ont pas leur place parmi nous. » Ma chevalière scintillait, mes mots étaient froids et détachés. Le Magister veillait à ce que tout le monde trouve sa place. Les né-moldus n'avaient pas à exister dans un monde magique, il n'était pas le leur. « Elle le méritait, quelque part. » L’ascenseur s'ouvrit et je pénétrai dans le département de la coopération magique. L'homme, gardait un sourire amusé par la situation, alors qu'un long regard noir se fit sentir. Tout ce cirque, toute cette mascarade. Au pays des muets, les beuglantes sont reines.
Dernière édition par Vaughn Caparo le Dim 8 Mar 2015 - 20:35, édité 3 fois |
| | | |
| Tiens tiens, le voilà ton deuxième larron ! Rebienvenue avec ce personnage fort prometteur |
| | | |
| Le voilà, tout beau, tout manipulé Merci beaucoup Lance |
| | | |
| rebienvenue sur le fofo très bon choix de vava |
| | | |
| J'ai adoré te passer la bague au doigt, mon chou Courage pour ta fiche |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
| | | | |
| Darth Abraxas - merci beaucoup, padawan Luciole d'amour - quand tu veux pour une autre bague, comment te dire non Pansy l'adepte du fouet - merci jolie brune si tu veux, je me greffe une perruque après avoir rasé Liam, j'aime pas te décevoir |
| | | |
| (Re)Bienvenue J'aurais bien ajouté Darling mais vois-tu je ne suis pas avec le bon perso Hâte d'en apprendre davantage sur ton deuxième larron... Et il est fort probable que le second mien vienne le voir ... :siffle: |
| | |
|
|