• pseudo & âge ; Luna, 17 ans • comment as-tu trouvé le forum ? PRD • ton avis, tes suggestions ; J'adore le design et il est très joli, j'adore. En plus les gens ont l'air d'être fous, j'adore les fous !  • connexion ; Quasiment tous les jours ou tous les jours, tout dépendra de mon petit planning. • quelque chose à ajouter ?Les fous ne savent pas qu'ils le sont, alors je sais que je suis folle, donc je ne le suis pas, c'est fou non ?

L'air glacé et hivernal de la capitale anglaise n'avait pas découragé les enfants qui étaient sortis jouer dans la neige. La neige tombait à gros flocons, recouvrant de son magnifique manteau blanc Londres. Big Ben semblait briller de mille feux sous la neige qui l'embellissait. Dans toutes les rues, on entendait les rires des enfants qui s'amusaient avec la poudreuse glacée. Leurs rires semblaient contagieux entre eux, tandis que les adultes étaient plutôt agacés par ce froid mordant et cette neige qui les faisaient chuter dans un bruit sourd et comique. Ils se dépêchaient de rentrer au chaud, pressés de se réchauffer devant une cheminée où le feu crépitait joyeusement, avec un bon chocolat chaud à la main. C'était dans ce magnifique cadre, que je naquis, un certain 1er Février, les températures étaient anormalement basses. Le décor de Londres ressemblait beaucoup à celui qu'il prenait lorsque  Noël arrivait avec les cadeaux et les repas de familles interminables. Mon père en fut quelque peu déçu, voulant avoir un garçon mais ma mère en fut comblée de me voir. Au point, qu'elle me nomma Lacey Alice, les prénoms de mes grands-mères, décédées trop tôt. Un magnifique hommage que j'étais, selon elle. Mes parents furent heureux de m'avoir mais mes soeurs ne l'ont pas vraiment été. Quoiqu'il en soit, j'avais pointé mon petit nez.

Je grandissais sous le regard de ma mère, j'étais plutôt choyée. Enfin, seulement ma mère me couvait comme jamais. Mes sœurs ne m'aimaient guère. Elles étaient jalouses de moi,  de ma relation avec notre mère, jalouses que je sois plus belle qu'elles. Je ne prêtais guère attention à elles, continuant à m'amuser, à faire ma petite chipie. Mes bêtises restaient relativement petites et plutôt comiques. J'étais maladroite, ne tenant presque pas sur mes jambes  mais je vivais une vie paisible. Mon père semblait être de plus en plus déçu que je ne fus pas un petit garçon et le faisait remarquer en favorisant mes sœurs. Je n'étais pas jalouse mais j'aurais aimé avoir une petite attention de lui, au moins, une fois. Un regard, un bisous, un câlin semblait être insignifiant pour les adultes mais pour un enfant, c'était l'une des choses, les plus importantes. Cela prouvait qu'on tenait à eux. Quoiqu'il en soit, je grandissais sous le regard attendri de ma mère, j'étais rentrée à l'école et je suis tombée en amour avec les livres. J'adorais les contes, puis les romans à l'eau de roses. J'aimais m'imaginer être l'héroïne de l'histoire, vivre ses aventures, rêvant d'un prince charmant et une pincée de magie. La magie, c'était quelque chose qui m'avait captivé dans les livres que je lisais. Intriguée par ce mots et tout le mystère qui en résumait.

Une chose s'était produit  lors de mes 7 ans, une chose que j'avais appelé la magie. J'étais une petite fille solitaire et qui adorait lire dans son coin en rêvant, s'enrichissant des aventures écrits par des mots qui rendaient l'histoire poétique et chevaleresque. Je n'avais pas vraiment d'amis mais mes soeurs en avaient beaucoup. Elles étaient venues à quatre, vers moi, et elles m'avaient poussé en arrachant mon livre de mes mains. Elles me critiquaient mais j'essuyais les critiques du mieux que je pouvais, en me retenant de pleurer. Mes sœurs,  avides de cette jalousie qui les rongeaient, continuaient tandis que je perdis ma patience et mon calme. Sans les toucher, je les avais balancé à quelque mètres de moi. Cet accident m'avait bouleversé ainsi que mon existence. Je n'avais pas compris ce qui s'était passé. Une chose était sûre, c'était que j'étais devenue une paria à l'école. Ma mère avait relativisé et mon père m'avait puni, ce fut la seule fois, où il s'était vraiment intéressé à moi. Je fus punie de sortie pendant les vacances. J'étais restée à lire dans ma chambre, enfermée, ne sortant que pour manger ou faire ma toilette. Depuis le malheureux accident qui avait fait apparaître cette magie qui émanait de moi. L'atmosphère de ma chambre avait changé. Je me concentrais parfois pour refaire une certaine magie. J'arrivais à faire décoller une gomme à 5 cm de hauteur. C'était peu mais pour moi, cela voulait tout dire, j'étais une magicienne. Etais-je née ainsi ? Ou c'était ma croyance envers celle-ci ? J'en avais eu la réponse bien plus tard.

J'en avais parlé à personne de mes dons, tout le monde m'aurait cru pour une folle. Je continuais mes études ayant que des notes excellentes. J'étais une très bonne élève, assidue, calme, peu bavarde, et  intelligente. C'était vers mes 10 ans que tout avait basculé, j'avais reçu une lettre comme quoi, j'avais été admise à l'école Poudlard, que j'étais une sorcière. Une sorcière ? Je ne ressemblais pas à ces vieilles femmes, toutes ridées et vertes avec des verrues partout. Je n'étais pas méchante, mais plutôt gentille et généreuse. Quoiqu'il en soit, en lisant la lettre, j'avais décidé d'aller dans cette école. Faire mes fournitures a été compliqués mais j'avais finalement réussi en croisant un grand homme nommé Hagrid qui m'avait orienté sur le chemin de traverse. Ce fut donc le 1 er Septembre, heureuse et pressée que j'avais posé ma valise à la gare King Cross. J'avais cherché partout ce maudit quai, mais je ne le trouvais pas. Ce fut lorsque j'avais vu des gens passer un mur et disparaître que j'avais saisi. Mes parents avaient su que j'étais une sorcière, cela avait créé des tensions dans la famille mais ma mère fut heureuse. Mon père en était indigné , mais j'étais heureuse d'avoir peut-être trouvé ma place auprès des sorciers.

J'avais dis au revoir à ma famille et je suis partie dans le train où j'avais rencontré des filles qui voulaient bien partagées le wagon avec moi. Une belle amitié s'était créée entre nous. Arrivée au château, je fus émerveillée par la beauté de l'endroit, je me sentais chez moi. Je fus envoyée à Serdaigle. J'adorais ma maison et son blason, je le portais avec fierté, là-bas, on s'acceptait malgré nos différences, et nos origines. Des années passèrent,  je fus une élève brillante. J'avais entendu la rumeur de l'Elu à Poudlard, mais mes études ainsi que mes amies étaient tout ce qui m'intéressait. Je brillais en Potion, en Sortilège, Métamorphose. J'adorais mes matières et Poudlard, c'était comme une deuxième maison. Lorsque je rentrais chez moi, c'était souvent un froid qui m'accueillait, mes parents avaient fini par divorcer pour une raison que j'ignore encore. Je n'avais pas été curieuse, la dernière fois, ma mère n'avait pas voulu m'en parler. Mes sœurs ont eu une garde partagée tandis que ma mère avait eu ma garde complète. J'avais été blessée par le rejet de mon père à mon égard, était-ce ma nature de sorcière qui avait tout détruit dans la famille ? En tout cas mes sœurs m'avaient tenu en rigueur de tout. Je ne me sentais plus à l'aise chez moi, mes sœurs disaient que c'était ma faute, ma mère ne voulait pas parler de cette histoire. Je me sentais triste et blessée par ma famille, mon coeur se serrait à chaque pensée envers celle-ci.

J'avais passé mes Aspics avec brio, recevant presque des " Optimals " et des " Acceptables " dans toutes les matières. La fatalité m'était tombée dessus lorsque j'avais appris la mort de Dumbledore, j'adorais ce directeur. J'étais venue lui rendre hommage avec mes amies. Il avait été un homme brave trahi par quelqu'un qu'il appréciait. Je fus triste et j'espère qu'il repose en paix. L'insouciance m'avait quitté face à la guerre. Elle était belle et bien là.  

Le temps s'était assombri, mes sœurs, ma mère et moi étions partis en France. L'Angleterre s'était assombri. Je ne savais pas pourquoi, mais je m'étais rapprochée avec mes sœurs au point qu'on s'était pardonné. Mais même nos rapprochements, elles n'avaient pas voulu me dire ce qui s'était passé avec mon père. La destruction de la famille. J'avais vécu en dehors de la guerre et de l'obscurité qui régnaient en Grande-Bretagne pendant quelques années. J'avais décidé d'annuler mon abonnement à la Gazette. J'avais décidé de couper les ponts avec l'Angleterre. J'aimais Poudlard mais c'était ma vie qui était en jeu. Au bout de quelque temps, mon père avait voulu reprendre contact avec moi. J'ai quelque peu hésité et puis, j'allais dans ce monde en tant qu'une simple moldue. L'appel de l'explication et du pardon avaient été plus forts que mon instinct de survie. Je suis  partie en recommandant à ma mère, d'éviter de parler aux inconnus et de rester normale.

A Londres, je suis revenue voir mon père, il ne m'avait pas beaucoup parlé, il ne m'avait pas dit la raison de son divorce. En fait, ce n'était pas pour me parler, pour nous donner un lien père-fille. Mais pour mon grand-père. Je fus blessée et vexée par mon père, j'étais partie, donnant mes nouvelles à mon grand-père avant de partir  vers Paris, là où ma mère devait m'attendre. Sur le chemin du retour, je faisais couler mes larmes et j'avais rencontré une de mes meilleures amies, sang-pur.  Quand soudain, on se fit attaquer par deux mangemorts qui nous avaient repéré. Mon coeur battit à la chamade, elle était recherchée par eux, car elle avait participé à la guerre contre Voldemort. J'avais décidé de devenir courageuse pour une fois, de faire la bonne chose, j'ai fait fuir mon amie et je m'étais fait prendre par les mangemorts.

Je m'étais réveillée dans un cachot froid , noir et humide, les rats étaient ma seule compagnie. Je repensais à ma famille, je ne savais plus combien de temps , que j'étais dans ce cachot puis, ils m'ont fait sortir, ils voulaient me vendre. Pour la première fois de ma vie, j'avais décidé de devenir forte et de surmonter cette épreuve tout en   rêvant de ma liberté et de ce qui en découlerait, voir ma famille à nouveau. Que cette guerre se termine. Que je sois libre à nouveau en espérant de ne pas mourir avant cela.