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sujet; FRED & PANSY ⊹ a deal with the devil would have been easier, wouldn't it ?

WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
http://www.smoking-ruins.com/t3200-pansy-fleur-du-mal
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a deal with the devil
would have been easier, wouldn't it ?
Les journées s'allongeaient, retardant le couché du soleil mais finalement, l'astre venait de passer derrière les silhouettes sombres des manoirs dispersés dans la distance. Il faisait encore bon, mais elle attrapa une veste qu'elle passa rapidement. Il était temps, il était l'heure. Dire qu'elle n'était pas nerveuse aurait été mentir mais elle voulait garder la tête haute, le menton levé et le dos droit. Fake it till you make it, c'était la règle, la méthode à suivre dans l'Elite magique.

Quelques jours plus tôt, elle avait délibérément laissé une tasse cassée traîner dans le grand salon et avait attendu que Ginny s'ouvre la main sur la porcelaine acérée puis, comme une idiote, elle avait récupéré l'objet, lançant un Accio à travers la demeure pour pouvoir récolter le sang. Assise sur son lit, un grimoire datant de ses années à Poudlard ouvert devant elle, elle avait réussi à communiquer avec quelqu'un dont le sang était lié à celui de la rouquine. Un de ses frères, n'importe lequel d'abord, avant de réaliser dans une missive rapide qu'il s'agissait de Fred. Elle n'avait que peu de souvenir de lui, mais ils n'étaient pas bons, douloureux même : les jumeaux l'avaient un jour ensorcelé, faisant sortir de ses mèches brunes une paires de bois qu'il avait fallut retirer d'une façon peu plaisante. Déglutissant et chassant les réminiscences, elle ferma la porte derrière elle et s'empressa de descendre les marches du perron, filant ensuite vers la route et avançant en direction des limites d'Herpo, une main enfoncée dans sa poche, à tenir cette baguette qui ne semblait toujours pas se faire à elle, pas plus qu'elle s'y habituait à vrai dire.


Il y avait un petit square, près de l'entrée d'Herpo Creek, trois fois rien mais les lampadaires autrefois électriques et à présent illuminés par des flammes éternelles magiques diffusaient de la lumière sur quelques bancs, une balançoire et des bosquets encore entretenus afin de donner le change. Des moldus débarquaient encore régulièrement ici et l'idée fit grincer les dents de Pansy, presque autant que la rencontre à venir, presque autant que ce qu'elle cachait sous sa veste. Le souffle court, elle arriva finalement au point de rendez-vous et se retrouva à maudire le jeune homme, parce que se plaindre de devoir attendre valait mieux que d'être laissée seule, dans le silence, avec ses pensées... Bientôt ceci dit, elle cru entendre un bruit et elle sursauta : « Qui va-là ? » siffla-t-elle, tendant son bras, regardant autour d'elle d'un air hagard, réalisant pleinement la folie de ses gestes. Elle détenait Ginny, pouvait-elle réellement croire qu'en sommant autre enfant Weasley elle ne risquait rien ?

Retenant un hoquet, sur ses gardes, elle scruta les environs en priant presque, murmurant d'une voix inaudible « Merlin, si c'est un fichu écureuil, j'en fais une paire de gants... »
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PANSY PARKINSON & FRED WEASLEY #1
MAY 20th, 2002 && HERPO CREEK

I
l est venu. Il n'a prévenu que Percy, dans des termes aussi évasifs que possibles. J'ai un contact à voir près d'Herpo Creek. Un foutu euphémisme quand on sait qu'il va rencontrer Pansy Parkinson. Rien moins que la tortionnaire de leur soeur. Il est curieux de savoir ce qui pousse cette partisane du gouvernement à le contacter. Un piège ? Possible. Il est quand même venu, il a moins à perdre que les autres dans l'affaire. Moins que Bill et sa future paternité. Moins que Percy et ses neurones sous contrôle. Moins que Ron et ses années devant lui. Fred, lui, n'est qu'un putain de fantôme, des restes de George qui s'attardent.

Alors il est venu.
Une occasion de discuter avec Pansy Parkinson, ça ne se refuse pas.

« Qui va-là ? » De sa cachette, il ne répond rien et se fige, prédateur aux aguets. Il pourrait s'annoncer mais ne le fait pas, poussé par le plaisir pervers de lui faire peur. Cette fille maltraite sa soeur. Elle mériterait qu'il la tue sur le champ, entre par effraction chez les Parkinson, libère Ginny et qu'il fasse tout brûler du sol au plafond. Putain. Il en a des fourmis dans les mains rien que d'y penser. Il est obligé de les contenir dans ses poings serrés sinon ça va se propager jusqu'à sa magie. « Merlin, si c'est un fichu écureuil, j'en fais une paire de gants... » Il voit les lèvres bouger, mais les mots sont insaisissables. Est-elle stressée ? Nerveuse ? Un rire grave lui échappe, un peu rouillé, un peu grinçant. Un peu de mépris s'accroche entre les notes. Beaucoup de dédain aussi, comme si la baguette qu'elle tend est négligeable.

Merde, cette fille est négligeable.
Il pourrait balayer son existence d'un sort explosif et repartir.


« Tu veux me tuer, Parkinson ? » Il sort de l'ombre, il est un peu ombre, lui-même. L'ombre de George, un fantôme plein de colère. Le menton se dresse, la gorge s'expose. Un index la pointe avec désinvolture. « C'est ici qu'il faut viser, Parkinson. » L'informe-t-il avec hauteur. Il ne la croit pas capable de tuer, la sorcière de salon. Il affecte le paternalisme, mais son ton est mordant, acide. Il la déteste tellement. Il en a tué tellement, des Mangemorts. Des collabos. Il pourrait la tuer ici. Mais Ginny, il y a Ginny. Si Pansy meurt ici, Fred n'a pas de doute sur le sort qui attend sa soeur. Le Weasley est certain que la chienne de Malfoy a un complice prêt à blesser Ginny si jamais elle ne revient pas. Mais ses mains le démangent quand même, indifférentes à la logique et à la prudence. Nonchalent, le roux les fourre dans les poches de sa veste élimée. Sa main gauche s'enroule autour de sa propre baguette. « Avant que tu m'expliques pourquoi tu voulais me voir, je te préviens que j'ai lancé des sorts explosifs tout autour. J'espère que tu n'as caché aucun de tes potes Mangemorts dans les fourrés. Ils risqueraient d'avoir une sale surprise et, surtout, de nous en faire profiter. » Le roux hausse les épaules en donnant l'information. Coup de bluff. Ils ne risquent pas d'être pris dans une explosion. Il n'a même pas posé d'explosifs, seulement des sorts de détection mineurs pour garantir leur tranquillité. Mais il aime l'idée de prendre toutes les revanches qu'il peut sur cette satanée garce.


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‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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a deal with the devil
would have been easier, wouldn't it ?
Elle respirait trop fort, ses souffles saccadés se heurtaient à ses lèvres à présent gercées, blanchies par l'anxiété, l'appréhension. Par Merlin, pourquoi s'était-elle rendue ici, seule, comme ça ? Pourquoi avait-elle cherché à contacter le Weasley ? Scrutant les ténèbres, serrant plus fort le manche de cette baguette qui ne lui convenait pas, elle se savait livide et pourtant, pourtant elle voulait sembler bravache, inébranlable. Elle voulait se parer de l'arrogance assurée que l'on attribuait bien souvent aux élèves de la maison Serpentard... La peste absolue n'était pas totalement au rendez-vous pourtant et la jeune femme avait l'impression de se trouver à des années lumières de cette merdeuse vindicative qu'elle avait été pendant sa scolarité. Maintenant qu'elle avait besoin de hargne, évidemment, elle n'avait plus que doutes et hésitations... Elle inspira profondément, fronçant les sourcils, se faisant violence pour rester droite et puis une voix s'éleva dans les ténèbres, la faisant sursauter, lui arrachant presque un cri terrifié. So much for bravery. « Tu veux me tuer, Parkinson ? »

La jeune sorcière fit volte-face alors qu'un hoquet passait l'orée de sa bouche et puis elle ravala cette faiblesse qui l’exaspérait et darda sur l'ombre un regard dur, jusqu'à voir sortir une silhouette qui, fut un temps, avait été familière. Familière d'avoir arpenté les mêmes couloirs, d'avoir connu les mêmes gens. Elle n'avait pas besoin de lumière pour voir l'impact de la guerre et de la fuite sur lui. Fred Weasley était en mauvais état. Ils l'étaient tous, sans doute, à vivre à la limite du monde, loin de la civilisation, chiens errants traqués. Elle observa le geste qu'il esquissa, écoutant les sarcasmes provocateur sans broncher : « C'est ici qu'il faut viser, Parkinson. » Il montrait son cœur et elle serra les dents. Le tuer aurait été facile et elle devait bien avoir les capacités, quelque part au fond d'elle... Mais elle n'était pas là pour ça et avec sa baguette qui ne convenait pas et sa magie défectueuse, elle manquait d'efficacité, de précision, d'intensité. Elle était inutile et la certitude la rendait un peu folle. Comme d'attendre, jour après jour, en silence, immobile, que les nouvelles tombent, que le pire arrive. Elle se força à déglutir, cherchant quelque chose d'acerbe à lui balancer au nez mais il la prit de vitesse et annonça : « Avant que tu m'expliques pourquoi tu voulais me voir, je te préviens que j'ai lancé des sorts explosifs tout autour. J'espère que tu n'as caché aucun de tes potes Mangemorts dans les fourrés. Ils risqueraient d'avoir une sale surprise et, surtout, de nous en faire profiter. »

Aussitôt, elle serra les poings. Elle était plus en colère qu'effrayée, à cet instant et ce n'était pas la menace qui la titillait mais le fait que, bel et bien, elle s'était rendue ici seule, comme une idiote, quand il aurait été logique qu'elle trouve une escorte, sans doute. Était-elle inconsciente ? Probablement. Ils avaient tué des membres du gouvernement, des sorciers entraînés et redoutables et elle, pauvre enfant naïve prise d'une lubie, débarquait la fleur à la baguette. Elle soupira, levant les yeux au ciel pour donner le change et puis elle siffla : « Ce n'est pas dans mon intérêt que de te coller des Mangemorts aux fesses. Pas immédiatement en tout cas... » Le ton était traître. Si elle se voulait menaçante, si elle voulait garder la main, Pansy avait besoin de lui. C'était incongru, désagréable, elle aurait sûrement pu faire autrement mais elle s'était arrêtée sur l'idée et dans sa détresse, dans sa rage, dans l'isolement que sa condition provoquait, aussi, elle avait décidé de foncer bille en tête, se retrouvant face à un individu recherché, armé, dangereux et qui, par-dessus tout, lui vouait probablement une haine aussi viscérale que justifiée. « J'ai un message à faire passer dans vos... rangs. » siffla-t-elle avec dédain. Les insurgés, les rebelles, on en entendait parler mais elle avait du mal à imaginer la moindre organisation. Ce n'était pas une armée, à peine un groupe d'adulescents égarés désireux de guerroyer plutôt que de se plier au nouvel ordre... C'était ce qu'elle préférait visualiser, du moins, c'était comme ça qu'elle arrivait à rester tranquille. Sa voix sifflait encore lorsqu'elle ajouta : « Un message pour un traître, un lâche, histoire que vous sachiez à qui vous avez affaire » et si elle ne déballait pas toutes ses cartes, les pièces du puzzle commençaient à prendre place.


Dans la pénombre, elle pouvait cacher l'information capitale mais pas le vice qui tordait un peu son visage. Observant Fred, elle remettait en question son plan, mentalement, mais n'arrivait pas à démordre de son envie de causer du tort, de faire mal comme on l'avait blessé. Il ne pouvait sans doute pas comprendre, il s'en fichait probablement à vrai dire mais Pansy tenait sa sœur prisonnière et avec ça, avec ce statut de geôlière, elle avait un infime avantage. Minime, car s'il disait vrai, elle était coincée ici avec une arme ne lui allant pas et un artificier qui voulait sa peau. L'ombre englobait aussi les gouttelettes de sueur froide perlant à sa nuque mais elle, elle ne pouvait pas les ignorer, pas même avec tout le déni du monde quand pourtant, elle commençait à se croire douée dans la discipline.
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PANSY PARKINSON & FRED WEASLEY #1
MAY 20th, 2002 && HERPO CREEK

I
l se demande un peu ce que ça lui ferait de la tuer. Elle, Pansy Parkinson. Personnellement. Il en a tué des gens. Il a du sang plein les mains, celui d'anonymes, et d'autres un peu moins. Mais nominativement ? Spécifiquement ? Comme dans je vais tuer Pansy Parkinson avec préméditation ? Est-ce qu'il se sentirait un peu mieux ? Un peu vengé ?

Est-ce que ça aiderait George à trouver le repos de savoir que leur idiote de Ginny a été vengée ?

« Ce n'est pas dans mon intérêt que de te coller des Mangemorts aux fesses. Pas immédiatement en tout cas... » Le rire qui lui échappe est sinistre. Il grince et crisse sous la moquerie acide. « Explique-moi en quoi ta survie n'est pas dans ton intérêt, Parkinson ? » Pure provocation, il s'approche d'elle. Un pas. Deux pas. Le sourire se crispe et craque en rictus. « Tu as enfin réalisé à quel point tu es laide et tu as besoin que je te tue ? » Et Fred ne parle pas de son physique ingrat, de sa mâchoire à angle droit. Il parle du reste. De tout le reste. (Des joues rebondies par les bons repas chauds aux airs supérieurs qu'elle se donne malgré sa médiocrité patente) Merlin, il la déteste presque autant que Lysander Selwyn.

Il la déteste presque autant qu'un Mangemort. C'est elle qui malmène sa soeur.
Pansy est une des personnes responsables de la destruction de sa famille.
(Elle ne vaut pas mieux que les rafleurs, au fond)

« J'ai un message à faire passer dans vos... rangs. » Un instant s'écoule et ... Est-ce qu'elle se fout de sa gueule par hasard ? L'agacement enflamme le regard, les sourcils se froncent et les traits se froissent. Scrutateurs, les yeux glissent sur le visage de la sorcière, ils la détaillent, cherchent à cisailler le masque pour trouver la vérité. (Pas un piège, pas un marché, ni même pas un échange - ) Elle l'a seulement fait venir pour jouer les putains de messagers ? Elle croit qu'il n'a que ça à foutre que de répondre aux lubies d'une gamine trop pourrie, trop gâtée, trop foirée ? « Tch. » Claque-t-il, agacé, et le rouquin a la gueule pleine de sarcames et d'insultes pour elle. Il s'apprête à cracher son venin quand elle reprend la parole, certaine de son bon droit (et putain, le seul droit qu'il veut bien lui donner, c'est celui de crever) : « Un message pour un traître, un lâche, histoire que vous sachiez à qui vous avez affaire. » « Oh, tu m'as confondu avec un hibou alors ? Ou un pigeon, peut-être ? Peut-être que je devrais t'arracher les yeux puisqu'ils ne te servent à rien. » Un pas de plus, et il est devant elle, il la toise facilement. Il voudrait l'écraser du regard, lui faire sentir qu'elle est aussi insignifiante que lui. Et tellement tellement plus faible que lui. Entre ses doigts qui s'extirpent de sa poche, la baguette se coule paresseusement contre la paume. (Ce serait simple, ce serait rapide) « C'est vrai que tu n'es pas une lâche, toi, Parkinson. Tu as le courage de vivre ouvertement dans le confort quand les gens crèvent de faim et d'injustice. » Sous ses vêtements trop vieux, trop rapiécés, le Weasley se donne des airs de grand prince quand il s'éloigne d'un pas en arrière, quand il lui laisse de l'air et sa voix fait sonner ses mots comme une faveur trop magnanime : « Explique-moi, Parkinson. Raconte-moi pourquoi tu es fiable. Explique-moi pourquoi je te croirais et ce que j'y gagne. »


Dernière édition par Fred Weasley le Mer 13 Avr 2016 - 21:39, édité 1 fois
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‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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would have been easier, wouldn't it ?
Pansy n'était pas capable de lire ce qu'il détestait le plus, entre avoir été sommé, et le fait que c'était elle, derrière la sommation, derrière la requête qui sonnait comme un ordre. Elle cherchait à garder la tête haute. Elle avait une baguette, elle avait de quoi se défendre, ou au moins de quoi transplaner loin d'ici, loin de lui et de la haine qu'il lui vouait. Foutu traître à son sang trop fier pour se ranger du bon côté et accepter ses torts. Foutu Gryffondor dénué de concept de préservation, confondant loyauté et pulsions suicidaires, audace et bêtise. « Oh, tu m'as confondu avec un hibou alors ? Ou un pigeon, peut-être ? Peut-être que je devrais t'arracher les yeux puisqu'ils ne te servent à rien. » Il fit un pas en avant et dans d'autres circonstances, elle n'aurait surement pas remarqué l'arme qu'il tenait. Elle était trop alerte, pourtant, se tendant encore plus aussitôt, serrant les dents et se tenant tranquille. Il ne pouvait pas la toucher, se répétait-elle en silence. Il ne pouvait rien lui faire sans mettre sa chère petite sœur, cadette précieuse, en danger. Elle avait l'avantage, la notion tournait dans son crâne, litanie forcée pour la tenir au calme, la garder immobile. Alors elle se contenta de lever les yeux au ciel, faisant mine d'être exaspérée par cette grandiloquence. Ils n'ont que de la gueule, rien de plus, siffla sa conscience. Le souvenir cuisant des bois dont Fred et son horrible jumeau l'avaient affublée, cependant, n'était pas loin. Sort perdu ou action volontaire, elle avait subit une défiguration temporaire à cause d'eux, comme si les surnoms n'avaient pas suffit. Assurément, il ne s'en souvenait pas. Ce n'était plus important, c'était tellement loin, Poudlard, les couloirs austères mais familiers, les rires, les insultes entre maison, les rivalités peintes sur les joues avec des couleurs magiques pour les matchs de Quidditch, à juré contre tous les foutus Weasley qui réclamaient une coupe non méritée, à siffler contre Potter, contre tous les autres, parce qu'elle n'avait même pas besoin de les connaître pour les haïr, parce qu'elle n'avait qu'à suivre – ou à mener – la foule bruyante dans les gradins.

« C'est vrai que tu n'es pas une lâche, toi, Parkinson. Tu as le courage de vivre ouvertement dans le confort quand les gens crèvent de faim et d'injustice. » Pansy manqua de sursauter lorsqu'il recula, s'attendant à un mouvement brusque. Elle avait eut envie de le gifler, peut-être parce qu'au fond, il n'avait pas tort et que ça l'agaçait. Elle n'aimait pas rester tranquille et attendre les nouvelles, elle n'aimait pas l'incertitude, elle n'aimait pas les silences trop longs et les missions de Draco... Mais elle restait une sorcière de salon, bien rangée, protégée, pendant que la situation empirait. Elle avait goûté à la colère de la rue en Janvier, lors des émeutes et l'incartade avait été suffisante pour lui faire passer ses velléités étranges d'implication. Elle n'était pas faite pour ça et surtout pas maintenant, pas dans son état.

« Explique-moi, Parkinson. Raconte-moi pourquoi tu es fiable. Explique-moi pourquoi je te croirais et ce que j'y gagne. » Cette fois-ci elle claqua sa langue, agacée. Fiable. Était-elle fiable ? Elle n'avait jamais retourné sa veste, fidèle à la même ligne de conduite depuis des années. Il parlait d'elle comme on mentionne une girouette et elle pu sentir un éclat cramoisie monter à ses joues. Devant lui, elle ne se sentait pas négociatrice experte ou adulte déterminée, non, elle avait juste l'impression d'être une gosse devant se justifier. Elle laissa échapper un sursaut de rire, espérant qu'il sonne plus dédaigneux que nerveux. « J'ai quelque chose à toi, je te rappelle... » siffla-t-elle, perfide. Avait-elle jamais prétendue être autre chose qu'une garce ? Probablement pas. Elle voulait le secouer, lui envoyer la gifle qui la démangeait encore, tendue. A la place elle fit à son tour un pas en arrière et doucement, assez pour montrer qu'elle ne l'attaquait pas, elle commença à défaire les boutons en corne de son manteau élégant. « Blai... » commença-t-elle, avant de se reprendre, ne sachant même pas s'il était encore en vie et voulant faire mine de s'en moquer. « … Zabini t'a dit qu'il était venu la voir, en Novembre ? » demanda-t-elle, sirupeuse « Elle était salement amochée, il faut dire, mais elle s'était fait ça toute seule, la petite idiote à chercher à s'enfuir...[/color] » si sa relation avec Ginny était pour le moins étrange, elle savait pourtant jouer la maîtresse sans pitié, détachée, froide. Il suffisait d'imaginer la façon dont Méabh aurait parlé de la rousse. WWMD, what would Méabh do ? « Il s'est infiltré chez moi, il a pensé que je n'allais pas le reconnaître... ils se méritent bien, aussi fins que des scrouts, l'un et l'autre ! » continua-t-elle, sentant sa gorge se nouer un peu, sa colère monter d'un cran, peut-être, alors qu'elle continuait à défaire les boutons, arrivant bientôt à antépénultième. « Toujours est-il qu'il n'est pas parti sans s'amuser... » cracha-t-elle, dédaigneuse, mauvaise, soudain hargneuse. Elle avait été utilisée, manipulée. Foutu Zabini. Elle parvint finalement à ouvrir son manteau, écartant les pans et sifflant, vipère énervée : « Je veux qu'il apprenne qu'il va être père et qu'il n'est du côté de personne sinon du sien... »

Elle laissa flotter un silence. Une seconde, deux secondes. Elle passa une main sur son ventre, la courbe commençant à se prononcer foncièrement, impossible à réellement cacher puisqu'elle était après tout enceinte de six mois et naturellement menue d'ordinaire. « Explique-moi, maintenant, quel intérêt j'ai à mentir, je risque ma réputation après tout et merlin sait à quel point j'y tiens, presque autant qu'à mon confort ! » Elle copiait à présent le ton qu'il avait employé un peu plus tôt, cynique. Les rumeurs n'allaient pas tarder, elle se ferait bouffer tout entière tout au tard et sur le coup, tout ce qu'elle voulait, c'était entraîner Blaise avec elle dans sa chute. « Quitte à passer pour la putain d'un traître, autant faire en sorte qu'il s'en morde les doigts. » lâcha-t-elle finalement, le regard un peu trop fou, l'air un peu trop mauvais. Blaise l'avait trahi deux fois, elle voulait qu'il paye. Qu'il paye parce qu'il était absent, qu'il paye pour la douleur, qu'il paye pour la situation dans laquelle il l'avait fichu, qu'il paye pour l'avenir bousillé et le froid glacial qu'il laissait, comme il avait laissé son odeur dans le lit de Pansy en Novembre. Elle voulait qu'il paye pour cette naïveté qu'elle ne savait pas contrôler et dont il avait encore abusé.
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MAY 20th, 2002 && HERPO CREEK

I
l veut tellement la pulvériser. (Peut-être que ça amuserait Blondinet, tiens) « J'ai quelque chose à toi, je te rappelle... » La mâchoire se crispe alors qu'il siffle entre les dents serrées : « C'est de ma soeur dont tu parles. » Pas d'un objet ou d'une possession vague précieuse. Mais de Ginny. Toute stupide que soit sa cadette, elle reste sa soeur. Elle reste son sang. Ce n'est pas si simple à défaire, quand bien même il lui en veut éternellement. Ce n'est pas si facile d'être indifférent aux allusions menaçantes de Pansy. Ce n'est pas si aisé de lui céder du terrain (de ne pas l'étranger en toute simplicité, en idyllique cruauté) pour le bien de sa crétine de soeur.

« Blai... » -se ? La curiosité le titille à peine un instant (étaient-ils plus que des amis ?), avant qu'elle reprenne : « … Zabini t'a dit qu'il était venu la voir, en Novembre ? Elle était salement amochée, il faut dire, mais elle s'était fait ça toute seule, la petite idiote à chercher à s'enfuir... » « Qui voudrait rester avec toi, Parkinson ? » Qui. C'est toute la question, n'est-ce pas ? Fred n'a même pas idée qu'il frôle de près le sujet, qu'il est sur le point de foutre le doigt dans un engrenage de révélations déplaisantes et dérangeantes. « Il s'est infiltré chez moi, il a pensé que je n'allais pas le reconnaître... ils se méritent bien, aussi fins que des scrouts, l'un et l'autre ! » Ils se méritent, il ne peut que le lui accorder. Il l'a pourtant dit et redit à Zabini que c'est de la connerie. Que les rebuts sont attachés par un scellé magique que les insurgés ne savent pas dénouer, et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Mais le con est amoureux, ça se voit comme le nez au milieu de la gueule pour qui sait regarder. George et lui n'ont jamais su comment les amis de Zabini ont fait pour louper ça pendant tellement de temps, putain. C'était si évident. Assez pour que les jumeaux acceptent de faire confiance au Serpentard. Zabini est amoureux de Ginny - à l'époque, c'était une garantie suffisante pour les coeurs jeunes et confiants qu'ils étaient. « Toujours est-il qu'il n'est pas parti sans s'amuser... » Reniflement moqueur et hautain. Quoi ? Zabini a fait l'amour à la petite Ginny dans le lit de la maîtresse ? Fred a déjà le sarcasme sur le bout de la langue, la moquerie enrobe déjà ses mots tranchants et crus quand son regard capte enfin ce que Pansy fait. Le ventre rond d'une maternité à venir. « Je veux qu'il apprenne qu'il va être père et qu'il n'est du côté de personne sinon du sien... » Fred va se sentir mal. Par-dessus sa pâleur soudaine, la rousseur se fait plus prononcée. Au-dessus des iris verts, les sourcils ont pris une ligne aussi dure que les traits d'homme en cavale qu'il est désormais. Autour de sa baguette, les jointures ont blanchi quand le poing s'est crispé contre le bois magique (et comme il voudrait les crisper, ses doigts, autour de ce cou blanc et fin, lui faire ravaler ses mots de vipère, la trahison dont elle veut l'accabler) (l'ami qu'elle cherche à lui arracher) Et elle continue, la garce, à cracher son venin et à vouloir lui faire croire que ce ne sont pas des couleuvres qu'elle lui donne à avaler : « Explique-moi, maintenant, quel intérêt j'ai à mentir, je risque ma réputation après tout et merlin sait à quel point j'y tiens, presque autant qu'à mon confort ! » Parce que c'est certain : Blaise ne peut pas les avoir trahi. « Quitte à passer pour la putain d'un traître, autant faire en sorte qu'il s'en morde les doigts. » Blaise ne peut pas. Pansy n'est pas fiable. « ... dis-moi, Princesse. » Et la familiarité dans son ton, dans ses mots se veut bien plus insultante que les Parkinson méprisants avec lesquels il s'adresse à elle depuis le début de leur entrevue. « Personne ne nie que tu soies une putain. Mais qu'est-ce qui me dit que l'enfant n'est pas de Malfoy ? » Elle lui tournait tellement autour à Poudlard. Il y a eu tellement de rumeurs, tout le temps, sans cesse. Fred n'oublie pas que c'est aussi à Parkinson, parmi tant d'autres, que le bâtard du blond a été attribué. « Il n'en serait pas à son premier, n'est-ce pas ? » Ce ne serait pas étonnant, pas vrai ? Et il veut y croire, le roux. Putain, il veut tellement y croire que Blaise n'est pas un connard. « Alors, toi, Carrow, Greengrass ou Ollivander ... peut-être qu'il en a fait un sport au final. »

C'était évident que Blaise était amoureux de Ginny, putain.


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Pansy Parkinson
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‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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would have been easier, wouldn't it ?
Pansy aurait pu nier qu’elle était fière de son petit effet, mais à vrai dire, elle avait tant réfléchit à la façon dont elle allait pouvoir nuire à Blaise après cette énième trahison qu’elle voulait savourer chaque once d’incrédulité, de colère ou de choc sur le visage du Weasley. Elle voulait qu’il réalise, comme Draco et elle avaient pu l’apprendre, que Zabini n’était pas digne de confiance. Elle voulait qu’il remette en question chaque instant de leur relation, chaque aspect de leur amitié, de cette alliance contre-nature qui s’était formée lorsque l’ancien serpentard avait déserté pour rejoindre les insurgés, plantant des baguettes dans le dos de tous ses amis. A la place, cependant, Fred s’empressa de la remettre elle en question, évidemment. « ... dis-moi, Princesse. » commença-t-il, donnant immédiatement à Pansy une envie furieuse de lui envoyer un revers de main à travers le visage. Princesse… dans sa bouche, cela sonnait comme la dernière bassesse, une injure absolue, la marque d’un statut dont la Parkinson aurait dû avoir honte. « Personne ne nie que tu soies une putain. Mais qu'est-ce qui me dit que l'enfant n'est pas de Malfoy ? » siffla-t-il et tandis qu’il continuait ses accusations, un fin sourire retroussa les lèvres de la brune, après qu’elle eut claqué sa langue contre son palet d’un air dédaigneux. « Il n'en serait pas à son premier, n'est-ce pas ? » Aussitôt, elle fronça les sourcils, parce que le roux s’avançait sur un terrain glissant. La comparer à toutes les petites garces sans réelle volonté ou intérêt qui avaient essayé de graviter autour de Draco était un affront pire que de la traiter de catin ou de princesse. Il s’y aventura, pourtant, déclarant : « Alors, toi, Carrow, Greengrass ou Ollivander ... peut-être qu'il en a fait un sport au final. »

C’était sans doute plus facile de blâmer Draco pour ses conquêtes et Pansy pour ses choix que de croire au fait que Blaise était une enflure, un traitre. Elle n’avait pas voulu y croire non plus, à vrai dire et elle l’avait laissé approcher lors de la soirée mondaine qui, quelques mois plus tôt, avait engendré cette situation. « Tu penses réellement que je prendrais la peine de mentir quand la vérité va être exposée dès la naissance de cette enfant ? » rétorqua-t-elle, ne se retenant même pas de lever les yeux au ciel. « Et puis s’il était de Draco, tu ne penses pas que les choses seraient différentes ? » ajouta-t-elle, levant cette fois-ci sa main armée, uniquement pour montrer son annulaire dépourvu de bague. Elle était irritée, qu’il ne la prenne que pour une vulgaire trainée ayant tourné autour du jeune Malfoy. Il ne comprenait pas. Personne ne pouvait comprendre à vrai dire, la relation qui s’était tissée entre les deux sorciers. Assurément, de toute façon, avec Méabh et Lucius, si la situation avait été celle imaginée par Fred, une union aurait été envisagée sérieusement. « Si le sport de Malfoy est de courir les jupons, celui de Zabini est de laisser tomber les gens qui comptent sur lui » siffla-t-elle finalement, grinçant des dents, s’approchant un peu du Weasley. Tendant sa baguette d’un air menaçant, elle ajouta « Ne t’avise plus de parler de Draco, ceci dit, ou je jure sur Merlin de graver ton manque de respect sur la peau de ta cadette »

Elle jouait peut-être un peu avec le feu, mais à vrai dire, elle avait balancé tout bon sens et toute notion de sécurité en décidant de le faire venir là, alors elle n’était plus à ça prêt, pas vrai ?
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L
a satisfaction de Pansy est irritante. Foutrement chiante, même. Il veut la lui arracher ou la lui faire ravaler. Ou les deux. Et de la façon la plus humiliante qu'il pourrait trouver. Putain, il la déteste (tellement tellement tellement). Sans ce ventre protubérant qu'elle expose juste sous son nez, cette nouvelle vie que Parkinson ne manquera pas de pourrir avec ses principes de merde. Sans son éducation gravée jusque dans les os par Molly, il l'aurait probablement étranglée, traînée dans la boue et humiliée.

Il l'aurait tuée (et ça lui aurait fait vraiment vraiment vraiment plaisir).
Il aurait tapé partout (et pas seulement avec des insultes et des sous-entendus).

« Tu penses réellement que je prendrais la peine de mentir quand la vérité va être exposée dès la naissance de cette enfant ? » Le reniflement dédaigneux répond un bien sûr à sa place. C'est ce qu'ils sont tous dans leur Elite pourrie, non ? Avec leur champagne à la main et drapés de vêtements outrageusement chers, ce ne sont que des pourritures sous dorures. (des menteurs pour le plaisir, des connards pour le loisir et des assassins pour des bêtises) « Et puis s’il était de Draco, tu ne penses pas que les choses seraient différentes ? » C'est le rire, cette fois, qui l'emporte, en notes façon cloche brisée, quand il voit l'absence d'alliance et qu'il n'en déduit qu'une seule chose : Malfoy n'a pas vraiment voulu de Parkinson et elle ne vaut pas plus que la Greengrass que Malfoy a aussi engrossée et abandonnée. Le sens des responsabilités n'est sûrement pas une qualité que Fred a, un jour, accordée au Malfoy. (lâche, lâche, ce mec est un putain de lâche) « Si le sport de Malfoy est de courir les jupons, celui de Zabini est de laisser tomber les gens qui comptent sur lui » L'air bravache de Pansy et sa baguette tendue vers lui ne lui inspirent aucune peur. Mais sa propre magie se met à le démanger méchamment, titillée par des envies meurtrières et sanglantes. (tue tue tue) Puisqu'elle lève sa baguette, c'est qu'elle est prête à être tuée. La voix du Limier résonne dans ses oreilles, écho d'une dispute avec Percy qu'il avait surprise. « Ne t’avise plus de parler de Draco, ceci dit, ou je jure sur Merlin de graver ton manque de respect sur la peau de ta cadette » Et la mâchoire se contracte, l'email écrasant l'email jusqu'à le faire grincer. (fais la taire, putain putain putain - fais la taire)

Une rotation du poignet, et la baguette de la brune lui est arrachée des mains, envoyée dans les buissons alentours par l'expelliarmus informulé. Fred ne jette même pas un regard au bois magique. A la place, il esquisse un geste sec et raide, et c'est un Incendio qui vient cramer la terre aux pieds de Pansy.

« Le prochain sort se chargera de rendre ta chirurgie magique inutile, grince-t-il, la toisant de toute sa hauteur : et tu seras dans un tel état que ma soeur sera le dernier de tes soucis, Parkinson. » C'est Fred qui fait un pas vers elle, cette fois, et il est devant elle, le vert assombri de ses iris rendu noir par l'obscurité grandissante. « Réfléchis bien, Parkinson. Est-ce que torturer ma soeur vaut le coup au point d'en perdre ta petite vie inutile ? » Et si ses poings tremblent tellement fort, ce n'est qu'à cause de la retenue qu'il impose à sa propre fureur. Dans sa tête, ça hurle en choeur avec le monstre glacé qui lui bouffe les entrailles et le coeur. (saigne saigne saigne) (tue-la, cette garce) (tue-la, elle n'est rien qu'une brindille à écraser) (ta soeur serait libérée) Le souffle se creuse, vibre sous la tension qui crispe ses muscles. « Quand bien même Zabini aurait couché avec toi » Mais c'est impossible - Fred est certain de son instinct, certain de ce qu'il a vu dans les yeux de Zabini quand Ginny était dans le coin. « Visiblement, tu ne sembles pas vraiment compter pour Zabini » Ca te débecte qu'il aime ma soeur plus qu'il ne t'aime toi, pas vrai ? « Je ne gagne rien à mettre en danger ma relation avec lui pour tes gamineries d'amante abandonnée et vexée. »


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‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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would have been easier, wouldn't it ?
Armée d’une baguette qui ne répondait que sommairement à sa volonté, simplement parce que ce n’était pas celle qui, des années plus tôt, l’avait trouvé, Pansy déjà conscience de ne pas être en sécurité. Elle était loin de tout, trop loin pour qu’on l’entende hurler à l’aide. Elle était seule et personne ne savait qu’elle se trouvait ici, en compagnie d’un insurgé. Un insurgé qui la détestait non seulement pour ce qu’elle représentait mais également parce qu’elle était la propriétaire légale de la petite dernière de la fratrie Weasley… Lorsque le jeune homme envoya un sort comme on chasse un insecte, d’un revers de main, ceci dit, elle commença à sérieusement questionner ses choix, réalisant qu’il était trop tard et qu’impressionner un groupe de petits idiots en étant acide et en jouant les pestes n’étaient pas la même chose que de savoir se défendre… Elle était vulnérable, c’était évident. C’était aussi insultant, frustrant. Lorsque sa baguette quitta sa main, allant se planter dans un tas de neige, trop loin pour qu’elle puisse la récupérer rapidement et sans lâcher Fred du regard, elle nota qu’elle était plus furieuse qu’effrayée et rien de ce qu’il cracha ensuite n’arrangea les choses : « Le prochain sort se chargera de rendre ta chirurgie magique inutile et tu seras dans un tel état que ma soeur sera le dernier de tes soucis, Parkinson. »

Faisant un pas en avant, l’ancien Gryffondor réduisit considérablement la distance entre eux, se plantant plus fermement devant elle. Elle était peut-être vulnérable, fragile, inutile, mais sur le coup, elle ne recula pas, lui jetant juste un regard assassin. « Réfléchis bien, Parkinson. Est-ce que torturer ma soeur vaut le coup au point d'en perdre ta petite vie inutile ? » Tandis qu’elle imaginait son corps inanimé retrouvé au petit matin par quelconque sorcier bien comme il faut habitant à Herpo Creek, elle du retenir un sourire. C’était peut-être le danger immédiat qui la rendait soudain inconsciente, mais elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer le prix qu’on mettrait sur la tête du rouquin s’il la blessait, s’il la tuait. Certes, personne ne pourrait pointer du doigt dans la direction du Weasley si Pansy n’était plus de ce monde, mais la vendetta irait s’abattre sur un autre insurgé. Tous les mêmes. Tous coupables des horreurs perpétrées, des émeutes, de la destruction dont la communauté sorcière ne cessait d’essuyer les vagues. Ils pouvaient bien hurler contre le Magister, ce n’était pas le Lord qui mettait le peuple en danger, non. C’était ceux qui questionnaient son autorité, qui ne voulaient pas reconnaître sa puissance, sa légitimité. Weasley, comme tous les traitres de sang de son espèce, faisait partie intégrante du problème. « Quand bien même Zabini aurait couché avec toi » Immédiatement, elle leva les yeux au ciel, faisant craquer sa mâchoire dans un tic agacé. Quel intérêt avait-elle à mentir ? La vérité allait être visible, évidente, c’était une histoire de génétique plus que d’honnêteté. « Visiblement, tu ne sembles pas vraiment compter pour Zabini » siffla-t-il et elle serra les dents. Cette constatation n’était pas neuve mais elle restait douloureuse, sans doute parce que la jeune femme avait profondément aimé Blaise, parce qu’elle lui avait fait confiance, parce qu’il avait brisé tout ça, ne donnant pas l’impression d’y avoir réfléchit réellement. C’était une lubie, une décision hâtive, une décision facile. Abandonner Pansy, abandonner Draco, tout foutre en l’air et détruire leur amitié. Elle se sentait à nouveau fulminer, parce que quelque part, Fred disait la vérité. Elle n’avait pas été suffisamment importante pour le retenir et à présent, elle tremblait un peu, de colère sans doute, ou bien de froid, à moins que la peur ne s’en mêle. Non, définitivement, c’était de la colère. De la rage. De la fureur. « Je ne gagne rien à mettre en danger ma relation avec lui pour tes gamineries d'amante abandonnée et vexée. » ajouta-t-il et avant même de pouvoir songer aux conséquences, elle se retrouva à son tour à réduire la distance entre eux. Tandis que sa paume maintenant désarmée s’élevait, elle répéta mentalement la description. Amante abandonnée. Et sa main alla s’écraser sans retenue à travers le visage de l’insurgé, une gifle qui claqua dans le silence rural qui englobait la rencontre étrange.

« Pendant un instant, j’ai cru que les Weasley allaient avoir de quoi être fiers… » cracha-t-elle, ses doigts picotant encore de l’impact alors que sous ses bottines en cuir délicat, la neige crissait pendant qu’elle reculait de quelques pas. « J’ai cru que finalement un membre de la famille allait avoir la décence de trouver un semblant d’honneur dans l’abomination qu’est ce lignage » et ses mots filaient comme des grêlons, portant son indignation, sa colère, sa vexation et sans doute la peine et la douleur apportée par les actions de Blaise. « Mais non, aucune tripes, aucune échine, aucune… » commença-t-elle, enchainant ailleurs « Aussi eunuque que le paternel dénué de dignité ou d’orgueil, prêt à laisser ta précieuse cadette aux restes d’une autre, à une enflure capable de retourner sa veste à la moindre occasion » Elle jeta un regard rapide à sa baguette et oublia toute idée de la récupérer. « Ca fait quoi, Weasley, de douter des gens ? De savoir qu’il pouvait essayer de libérer Ginny mais qu’il a préféré ‘se sacrifier’ et passer la nuit dans des draps de soie, avec moi ? T’as beau faire semblant de ne pas y croire, c’est trop tard, c’est là maintenant… » et dans un sourire mauvais, carnassier, elle songea au portoloin d’évacuation d’urgence qui se trouvait accroché à sa veste, broche ensorcelée par précaution après les émeutes, se demandant si elle était en état ou si l’artefact allait fonctionner sans un chaos généralisé du côté du monde sorcier. Dans le doute, il valait peut-être mieux provoquer le rouquin pour qu’il parte après un des siens, pousser le vice jusqu’à ce qu’il se concentre suffisamment sur ce qu’elle avançait et prier Merlin ou quelconque autre entité pour qu’il disparaissait dans un craquement sonore et la laisse là sans l’attaquer pour le poison qu’elle balançait et le camp qu’elle soutenait. « How does your sister think my leftovers taste ? » ajouta-t-elle, relevant le menton d'un air insolent, se voulant absolument assurée. Elle avait beaucoup de travers mais on ne l'avait jamais traité de menteuse, après tout et peut-être était-ce assez pour sauver sa peau, à défaut d'être prudente.
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PANSY PARKINSON & FRED WEASLEY #1
MAY 20th, 2002 && HERPO CREEK

I
l les déteste ces princesses de sang pur. D’Ollivander à Greengrass en passant par Parkinson. Il les déteste toutes tellement. Il voudrait tant les écraser, les traîner dans la boue, ces princesses qui écrasent des vies et des cœurs sous leurs souliers de soie blanche. Ce ne sont que des pourritures dans des robes de soie. Et Pansy est probablement la pire d’entre toutes. « Pendant un instant, j’ai cru que les Weasley allaient avoir de quoi être fiers… J’ai cru que finalement un membre de la famille allait avoir la décence de trouver un semblant d’honneur dans l’abomination qu’est ce lignage. » Plus que la gifle, ce sont les mots de la Parkinson qui brûlent sa peau et avivent sa magie dans ses veines. Comment ose-t-elle parler de décence ? « Mais non, aucune tripe, aucune échine, aucune… Aussi eunuque que le paternel dénué de dignité ou d’orgueil, prêt à laisser ta précieuse cadette aux restes d’une autre, à une enflure capable de retourner sa veste à la moindre occasion » Comment ose-t-elle les juger avec son échelle de valeurs totalement déglinguée, complètement foirée ? Autour du bois magique, les doigts se resserrent si fort qu’il croit avoir cassé sa baguette. Mais c’est la brindille sous ses pieds qui craque comme il imagine que se briseraient les os de Pansy s’il la frappait. (Et il y a ce sort, cette expérimentation, peut-être qu’il devrait – sûrement que ça ne compte pas comme de l’expérimentation humaine quand on lance un sort sur une raclure pareille, pas vrai ?) « Ca fait quoi, Weasley, de douter des gens ? De savoir qu’il pouvait essayer de libérer Ginny mais qu’il a préféré ‘se sacrifier’ et passer la nuit dans des draps de soie, avec moi ? T’as beau faire semblant de ne pas y croire, c’est trop tard, c’est là maintenant… » Et elle a raison. Il y a ce doute contre Blaise maintenant qui susurre à l’amitié brisée, à la confiance bafouée. Elle a raison, et c’est peut-être ça, le plus douloureux. C’est peut-être ça qui emmerde le plus : Pansy Parkinson a eu une influence sur lui. (saigne ! tue tue tue !) Dans ses entrailles, le monstre de glace s’agite, enfonce ses crocs dans sa chair. Et le cœur bat plus vite, plus fort. C’est assourdissant, il arrive à peine à penser. A entendre autre chose que les grognements affamés, les voix enjôleuses, les sirènes meurtrières. (tue ce qui te fais du mal, tu seras mieux après – saigne saigne saigne !) (tue tue tue) « How does your sister think my leftovers taste ? » (BUTE LA) Et une main part en avant, les doigts s’enroulent autour de la gorge. La poigne est féroce, dure contre la chair tendre, tellement fragile qu’elle en gardera sûrement une marque. Le regard qu’il plante dans ses yeux est noir, l’iris bouffé par la pupille dilatée, ce gouffre noir et béant, ce puit de prédation, de sauvagerie. Et impitoyable, la pointe de la baguette s’enfonce dans la joue rose et rebondie. « Ta gueule, Parkinson. » Siffle-t-il, gardant à peine assez de conscience pour ne pas la tuer, pas tout de suite. « Tu te crois mieux que nous, peut-être ? Tu crois que ce que tu crois compte ? T’es rien ici, t’es rien là-bas non plus. Tu te crois reine mais tu gouvernes sur du vide, des illusions. Et si ce n’est pas moi qui te fous à terre, ce seront les insurgés, ou les autres. Ou même ceux-là qui sont de ton lignage – parce que t’es rien. » Elle n’est rien, putain. Rien de rien. Elle est creuse et quand Fred lui brisera la nuque, quand la porcelaine de sa peau éclatera entre ses doigts, il verra qu’il n’y a que du vide en elle. (vas y, tu iras mieux, beaucoup mieux, tellement mieux)

Soudain, sa magie s’agite contre sa peau. Avertissement. Quelqu’un est entré dans le périmètre de détection. Alors, plus fort, il serre. Et le sort, l’Avada ne traverse toujours pas ses lèvres serrées jusqu’à en blanchir. Le Weasley a envie de la voir avoir peur (comme lui), réaliser son impuissance (comme lui), découvrir son inutilité (comme lui). Lui montrer comme la vie est une pute avec les gens, et pas seulement les personnes comme lui. Mais la magie de détection s’agite plus fort quand d’autres sorciers arrivent, et elle chauffe maintenant, Fred est presque certain que Parkinson aussi peut la sentir, la magie qui grésille en un frisson contre sa peau, jusqu’au bout de ses doigts. Il pourrait. Juste un sort, juste un, et ce serait fini. (ou alors ...) Pourtant, il la relâche, se forçant à desserrer assez la poigne pour la laisser respirer de nouveau. « Live knowing your life and your child were spared by a Weasley. » Glisse-t-il, sardonique avant de la libérer totalement, de transplaner. Avant de se faire repérer par les sorciers.
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