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Tu vivais dans la noirceur d'un manoir délabré, tu avais le droit. L'ombre, le mal, la colère, c'était tes éléments, la matière te composant, mais pas lui. Felix était la lumière, ta lumière, aussi aveuglante et dérangeante pouvait-elle être, sans yin, il n'y avait pas yan, se mélangeant de pastels en foncés, là où le jour et la nuit s'embrassaient, s'étreignaient, jusqu'à la mort de l'un. Tu peux râler, le frapper, tout foutre en l'air, te plaindre du repas qui n'est pas prêt, de ton ventre qui vas devenir cannibale si tu continues de le traiter ainsi, plus cruelle encore qu'avec Felix. Il rigoles, retenant ton propre sourire, l'étouffant dans ton biscuit. Le regardant retourner vers les fourneaux, la plus belle place pour un homme. « Pardon, kaereste, j’ai tardé. » Tu grignotes tranquillement, ronchonnant alors qu'il se met au désastre. Un coup de baguette, des flammes trop hautes, sa baguette qui explose, des bouts de bois partout.

Tu comprenais qu'il se fâche, tu aurais fait la même chose. Justement. C'était ça le problème. Il grogne, comme toi tu l'aurais fait. Il jettes sa baguette qui vole dans la pièce. Ton biscuit  suspendu dans les airs, comme ton souffle, ta bouche entrouverte, ton regard posé sur ses torrents. Comme il est beau, ses dents serrés, hurlant toutes les douleurs de son ventre. Le tien se détruisant, comme un piano suivant ses cris, avant l'air à grandes goulées. Merde. Il te ressemblait, bien plus que tu ne l'aurais jamais cru, que tu ne voulais le croire. Le feu prenant à sa peau bouillant, se fichant la tête sous l'évier devant ton regard affolé. Il souffrait et pourtant, tu lui aurais arracher la peau pour le soulager. Se noyant, puis s'enfuyant dans une tornade, arrachant ses vêtements. Abandonnant ton biscuit, tu le suivait, timide petite taupe alors qu'il s'était glissé sous la douche. Ton regard défiant la porte, glissant sur son dos, le souffle agonisant, n'apaisant que la peau du mangemort sous la pluie, te laissant, volcan fumant.

Tu tournais vivement les talons, retournant à la cuisine. Une nouvelle rage au ventre. Contre toi. Faible petite chose. Tu écrasais ton biscuit dans ta bouche, le dévorant sauvagement, ne calmant rien. Il fallait que tu passes tes nerfs écorchés. Alors tu prenais un mur de sa cuisine. Frappant pour étouffer ton mensonge, frappant jusqu'à avoir mal au poing, jusqu'à ce que ça passe. Écrasant tout désir contre son mur, réparant rapidement les dégâts de ta baguette juste avant qu'il ne revienne. Une serviette sur sa tête, un nouveau pantalon, un sourire aux lèvres comme s'il n'y avait pas eut d'orage, que de la pluie, comme si la foudre ne t'avais pas frappée, ne vibrait pas encore en toi. Calmés, tous les deux, c'est l'inquiétude qui t'habite. L’incompréhension, qu'est-ce qui c'est passé sous tes yeux ? « Pardon, kaereste, une soudaine envie d’eau. Je me mets à ton bacon, avant que tu ne te décides à me massacrer, tant tu es affamé. » Il rigole, un faible sourie relève ta bouche. T'approchant de lui, attirée par l'odeur du bacon, rien que par ça, son torse n'as rien à voir la dedans. Relevant un regard vers toi et cet air plus doux que tu as enfilé. « J’aurais dû l’amener aux Ollivander bien avant… elle faisait des siennes depuis un petit moment. » Il sourit, mais ça n'efface pas ton inquiétude. Tu  veux la vérité. Tu veux savoir si sa bonne humeur habituelle est en fait fausse ou si sa colère démontre justement d'un mal qui le ronge. Tu t'inquiètes, parce que tu tiens à lui, parce que tu es foutue, pauvre femme. « Il faut croire que le bois ne s’adapte pas aussi bien à l’air sec de Londres, que mes poumons. Elle sera plus disposée à m’obéir après une petite révision… » Tu t'approches encore, dans son dos, écoutant doucement, analysant. « Putain, je ne pensais pas qu’elle exploserait, la gueule que le magister aurait fait en voyant ça, ha ha ha ! » Tu réponds doucement à son rire. Oui, quelque part, vous êtes de piètre mangemort. Des soldats mal entraînés. « On arrêtera en chemin, à Ollivander j’veux dire. Je verrais s’ils ne peuvent pas me prêter quelque chose en attendant. Quoi que, ça ne peut pas être plus mal… » Tu acquiesce doucement, tu ne peux tout de même pas le laisser sans baguette, même si votre journée de travail s'annonce bien moins productive que ce qui était prévu. « tu mets la table, min elskede ? » Demande-t-il, désignant les armoires d'un signe de tête. Normalement, tu l'aurais envoyé chier, mais désormais, tu ressentais une certaine tendresse envers lui. Sortant ta baguette et montant la table en quelques coups.  Reportant ton attention sur ton collègue qui achève la nourriture.

« Felix... » Commences-tu, laissant tomber tes barrières, glissant doucement ta main sur son avant bras portant votre marque maudite. Non sans un frisson de ta part, parce que les contacts restent difficile, même quand tu les inities.  « Are you allright ? » T'inquiètes-tu, tes grands yeux cherchant les siens, papillonnant pour s'interdire de tomber sur ses lèvres. Tu ne comprenais pas ce qui s'était passé, tu ne comprenais pas qu'une colère pouvait se régler par une douche. Et s'il avait frappé dans un mur comme toi, crachant toute sa colère, il aurait fallut te retenir avec ses chaînes à dragon pour que tu ne lui passes pas sur le corps, l'écartelant entre tes cuisses. Tu étais calme, trop calme. Ton pouce caressant doucement son avant-bras, une douceur que tu évitais de t'expliquer par autre chose de que l'inquiétude.
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Loletina & Felix
all you need is love a coffee
He offered her the world. She said she had her own. She held the world upon
a string, Spun the stars on her fingernails but it never made her happy.
When I look in her eyes Well I, just see the sky.


Je n’ai aucune espèce d’envie de sonder les émotions de Lola, pas en ce moment. Pas après l’incident avec ma baguette. Par Loki, il vaut mieux laisser de côté les tempêtes intérieures de Loletina, sinon je suis bon pour une autre douche et elle me prendra, à coup sûr, pour un maniaque de la douche. En fait, si je pouvais la tenir au bout de mes bras, empathiquement parlant, je le ferais. Mais ça ne fonctionne pas ainsi. Jamais. Ce serait pratique. Non, je suis atrocement conscient de l’inquiétude, des questionnements de Lola. Elle ne comprend pas, elle est troublée et je ne me sens pas d’humeur à lui expliquer la situation. À quoi bon ? La colère est passée, il n’en reste rien. Tout s’est échappé dans le drain. Mais elle s’approche, elle avance et même son visage c’est adoucit. Il y a quelque chose de doux en elle. De tendre. Ça me remue le ventre, mais ce n’est pas le moment. Pas après une crise. J’ai moins de résistance, elle doit me donner au moins trente minutes, le temps que je récupère, mais c’est une anglaise. Elle ne sait pas me donner de l’espace, elle n’en fait qu’à sa tête. Bon okay, j’aurais pu le lui demander aussi, ça fonctionne même mieux, mais je suis bien trop occupé à remettre mon masque. À l’ajuster. Tant pis hein ! Mais non, parce qu’elle rit avec moi, docile. Adorable. Merde, ça ne va pas si Lola la terrible, Lola la fière, Lola la conquérante, devient aussi douce que les autres. Est-ce que je l’ai brisé ? Est-ce que j’ai fait quelque chose ? Je ne sais pas, mais j’hésite encore quant à savoir si c’est bon ou mauvais signe. Avec elle, il faut toujours faire attention, sinon elle serait plus que capable de me virer de sa vie et je m’y refuse. En parlant de refus, je ne m’attends pas réellement à ce qu’elle m’aide avec la table, au mieux elle va râler et m’envoyer balader, puis je rirais, mais non. Elle obéit. Merde. Tout s’installe sur la table et je fais mine de m’intéresser à ma poêle, mais c’est sans compter sur sa main. Sur sa putain de chaleur, là contre moi.

Loletina n’est assurément pas consciente de sa chaleur, de sa douceur, de cet aimant qu’elle a dans l’estomac et qui m’attire à elle. C’est comme si elle fichait en l’air ma boussole intérieur et m’invitait en permanence, bien malgré elle bien entendu, à me rapprocher. C’est elle, le nord. C’est elle le x sur la carte au trésor. Normalement, ça me fait sourire tout ça, mais pas après une douche. Pas après avoir ravalé de justesse ce qui cherchait à s’échapper. Franchement, ce n’est pas le moment, mais ça, elle ne le sait pas. Elle devrait le sentir, merde ! Elle devrait comprendre qu’un truc cloche, mais peut-être qu’au fond, elle s’en fiche. Sa main trouve ma marque, s’y referme, la dissimulant à moitié, fait presque de moi un danois bien banal. Si un danois peut seulement être banal à Londres oui. Mes yeux passent directement sur elle, inquiet et à la fois curieux, troublé aussi. Ou bien c’est elle… peut-être bien que ça vient de nous deux à la fois. « Felix... » sa voix est douce, probablement trop. Et si elle frémit, moi aussi. C’est trop tôt et elle est trop près. J’ai beau lui balancer un regard d’avertissement, l’encourager à s’éloigner, silencieusement évidemment, elle ne comprend pas le message. La faute à mon humour foireux ou à mon sourire, allez savoir. « Are you allright ? » Le pire c’est cette air presque fragile qu’elle a devant moi, s’associant terriblement bien à son inquiétude, à sa tendresse, à ce pouce qui me frotte gentiment l’avant-bras. Merde. Cette fille me pousse à faire des bêtises et chaque fois que j’en fais, elle me punit. Or, le souci c’est que lorsqu’elle me punit, moi ça m’excite. C’est une spirale infernale et elle m’y entraine. Encore.

Moi, je suis moins subtil qu’elle. Moi, je me permets de faire couler mon regard sur ses lèvres. Je me permets de la désirer. De me questionner quant à la source de cette fameuse envie. La mienne ou la sienne ? On s’en fiche au fond. J’éteins le feu, repousse les poêles plus loin et me tourne enfin dans sa direction. « Viens là… » L’une de mes mains trouve le chemin jusque contre son cou, écartant légèrement ses cheveux alors que je viens poser mon front contre le sien. Douceur contre douceur, un toucher comparable à sa main qui me hante l’avant-bras. Et là, nos fronts pressés ensemble, j’inspire lentement l’air que nous partageons, je ferme même les yeux et j’esquisse un petit sourire. « Je vais bien Lola, j’ai repris le contrôle. » Une part de vérité dans un tout encore bien trop nébuleux et voilà, j’ouvre les yeux pour lui sourire, la détaillant déjà. Elle est belle, par Loki, trop belle. Et tentante. Mon nez effleure le sien alors que j’entrouvre les lèvres et que ma main libre se décide à glisser contre sa taille, la forçant à abandonner ma peau des doigts, à cesser de dessiner des maudits cercles. À me marquer au fer rouge oui, à se graver dans moi. Ma main est ferme contre sa taille, se refuse à la laisser filer et sans plus réfléchir, je l’attire plus près, nous arrachant un soupir à tous les deux, un sourire plus franc étirant mes lèvres. Mes doigts se glissent sous le tissu de son haut, pour goûter la chaleur de sa peau, pour la marquer à mon tour. Je chuchote à ce stade, mon accent alourdissant mes propos : « Mais peut-être que je n’aurais pas dû ? … Peut-être que j'skal tage dig mod væggen og lad kanal min vrede ellers ? » Un bout de langue effleure mes lèvres et mon regard plonge dans le sien. Il y a cette chaleur qui miroite dans les siens, qui me demande à plonger. Quitte à saigner du nez aussi. Ce n’est pas quelques coups qui auront ma peau après tout ? Et puis, j’adore la violence de Loletina. Ça me fait bander. Sévèrement même.

Je m’attaque donc à elle, je plonge sans plus me questionner. Je l’embrasse avec quelque chose de tendre pour commencer, mais c’est sans compter sur le contrecoup de mon petit débordement. Bientôt je ne contrôle plus rien et ce baiser tentateur, se transforme en un échange animal. Au diable la putain de tendresse ou la douceur de sa main sur mon avant-bras, nous sommes des mangemorts. Nous sommes douloureusement vivants. Plein de sentiment et de contradiction. De chaleur, là dans nos ventres, de sa saloperie de boussole, de son nord qui appelle mon aiguille. Ma main lui broie le creux des reins et elle termine contre moi, ses reins écrasés aux miens alors que ma langue lui fouille la bouche sans plus aucune pitié. Notre baiser devient violent, terrible, c’est à qui mord la lèvre de l’autre, à qui prend le dessus. J’attrape ses cheveux d’une poigne de fer, je tente de la dominer, de contrôler la position de son visage, mais c’est sans compter sur sa propre rage. Par Loki, cette femme me rend dingue et je grogne, abandonnant le masque joyeux, le Hvedrung toujours joueur, pour laisser place à la part animale de ma personne. Désireuse. Affamée. D’elle, de sa langue, de ses doigts qui s’enfoncent, qui grattent, qui font saigner. Comme ma bouche. Elle termine les fesses contre un comptoir alors que mes doigts glissent justement jusque contre l’une de ses fameuses fesses. Pour la lui empoigner. Pour la lui pétrir, sans aucune douceur. La tendresse c’est envolé, il ne reste plus que de la faim, que des vestiges de ce qui aurait dû être disparu pour de bon : la rage.
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Inquiète pour lui. Devenue douce par l'inquiétude. Tendre. Tu ressemble à ta mère devant ton père, tu te ressemble. petite, fragile, devant ton cousin. Avant d'être brisée, avant que ton amour soit piétiné. Avant que tu ne te reconstruise, te promettant de ne plus laisser la chance à personne de te détruire avec autant de fracas. La prochaine fois, y surviras-tu seulement ? Felix n'as pas le droit de défaire tes murs et pourtant, il est trop tard. L'ennemi s'est introduit et maintenant, il va tout saccager. Son regard sur tes lèvres, qui ne fait que plus te détacher de ta peau, t'enfonçant dans des flots de nervosité. Le déjeuner est prêt, il arrête le feu, les pousses plus loin. Enfin, c'est l'heure de manger, ton ventre se plaint, se tord alors qu'il se retourne vers toi. Parfait, il ne reste qu'à manger, qu'à l'écouter parler de ce qui ne va pas. Ça, c'est sans compter qu'il est lui, qu'il est Felix et que c'est toi, cette fois, malgré les éclairs transperçant ton ventre et ta colonne vertébrale, qui a commencé l'orage.  « Viens là… » Sa main se tendant vers toi. Du bout des lèvres, tu formes des excuses, des refus, des raisons de t'éclipser, mais elles se meurent en soupir lorsque sa main se glisse dans ton cou, chassant quelques mèches brunes. Resserrant l'espace entre vous, entre vous et entre le comptoir, aussi. Est-ce que tu respires encore ? Son front retrouvant le tien, tes yeux prenant le fuite, le coeur en confettis, tellement son rythme est effréné ; il va te lâcher, il va dérapé, surchauffé. Un bouffée de chaleur monte de ton ventre, dans ta poitrine, jusqu'à tes joues, les rosissant. Ta main encore contre son avant-bras, collée, crispée, figée. Tu penses à t'échapper, mais il n'y a pas d’échappatoire, ton dos rencontrant l'îlot de sa cuisine. Il inspire, il ferme ses yeux, ce petit sourire aux lèvres, qui t'oblige à regarder ses lèvres. Merde. C'est toi où y fait vraiment beaucoup trop chaud ? « Je vais bien Lola, j’ai repris le contrôle. » Toi, tu as perdu le tien. Perdu ta raison et tout ce qui vient avec. Felix. Contre ta peau, contre ton coeur qui bat si fort qu'il pourrait l'entendre. Felix qui s'approche qui est trop près pour son bien, pour le tien aussi. Son nez effleurant le tien, un soubresaut de soupir quittant tes lèvres, tes tiennes se tendant, imperceptiblement vers les siennes. Sa main libre retrouvant ta taille. Sale danois. Tu donnes enfin à Aramis des raisons d'être jaloux. T'attirant près, toujours plus près, dans une symphonie de soupirs.

Tu vas mourir de chaleur. Tu as soif, tu as faim, mais tu es pétrifié, terrifiée. Ses doigts qui s'infiltre sous ton haut, remontant sur tes hanches, dans ton dos. Tes seules complaintes crevant en souffles brûlant qui se perdent contre tes lèvres. « Mais peut-être que je n’aurais pas dû ? … Peut-être que j'skal tage dig mod væggen og lad kanal min vrede ellers ? » Putain tu comprend rien, tu cherches même plus à comprendre. Tu ne peux plus ignorer ses lèvres, cette langue qui vient s'y coller, qui te fracasse, de désarticule. Ses yeux réclamant les tiens comme terres qu'il possèdent, qui lui reviennent de droit. Non Felix, je ne suis pas ton putain de pays.

Il comprend rien, faudrait que t'apprennes à lui dire d'aller crever en danois. Il s'en fou, on demande pas à une terre si on peut y planter son drapeau, ni à ses habitants. Il commence sa conquête, s'attaquant à tes lèvres, faisant déferler les rivières dans ton ventre, en gros bouillon, malgré la tendresse du débarquement. La guerre commence avec les indigènes, les sauvages. Ils foncent sur les danois, mais ils sont plus nombreux, ils ont des armes. Sa langue, contre tes dents qui ne sont pas assez acérées pour la lui arracher. Tu mords ses lèvres, tu te perd dans ce baiser, te plait dans cette guerre qui t'arrache tes souffles de vie, un à un. Ses reins, ta poitrine, vos corps collés, tentant de fusionner, pour survivre. Fuck. T'aimes ça. Sa main dans tes cheveux qui te damne, tes mains qui agrippent à sa poitrine, à son t-shirt que tu froisses à l'en déchirer. Grognant, appelant la louve en toi. Il te rend dingue, il te rend cannibale. Tu ne contrôle plus rien, tu as faim, tu vas le dévorer, tu a soif, tu vas boire son sang. Tu as chaud, tu vas lui arracher ses vêtements. Une main remontant sur son ventre, sous son t-shirt. S’agrippant à ses rangs d'abdominaux, marquant son navire de tes peintures de guerre, de tes lances, de tes ongles. Il est à toi. Tu luttes, mais tu est fervente du combat qui t’emmêles l'estomac. Il n'as rien à voir avec la froideur d'Aramis, avec toutes les guerres que tu as connu avant. Il est ton combat favoris, ta guerre de cent ans, ta guerre de Troie. Sa main empoignant ta fesse alors que tu as retrouvé le comptoir. Un grognement en signe de contestation qui n'en est pas une. Tu te sens perdre la bataille, malgré les hurlements en toi, tu es à la croisée des chemins. Et dire que vous étiez sensé déjeuner. Tu brûles, il t'as mise sur le bûcher et on te demandes une dernière fois d'abandonner où te brûler. Sorcière à Salem, avoue tes péchés, soit purifié, exorcisée, ou meurt.

Tu hésites contre sa bouche dépravée t'arrachant tout ton souffle, toute ta vie. Tu as faim, mais tu ne sais pas de quoi tu as le plus faim. Tu le repousses, de tes mains contre son ventre. Tu le pousses vers l'autre comptoir, tes mains agrippant sa ceinture, la débouclant rageusement. Il t'as eut, ce petit con. Tu lui arrache sa ceinture, tu pourrais l'étrangler avec, mais tu la jettes au sol. Il va t'avoir, tu range ton coeur, loin, dans un coin oublié de ton corps. Parce qu'après qu'il t'ai eut, il perdra tout intérêt et c'est mieux comme ça. Tu lui fais une faveur, tu lui sort ça de la tête. Son fantasme passé, vous pourrez retourner tous deux à vos vies normales, continuer d'être des collègues de travail comme tout le monde. Attaquant l'attache de son pantalon, agrippant à son cou, vous rejetant contre le comptoir, toi par-dessus lui. Lui arrachant cette serviette ridicule sur sa tête, glissant ta main dans ses cheveux mouillés.  Le débarrassant de son pantalon avant de ne défaire rageusement ta propre ceinture, ne quittant pas ses lèvres, terrible, qui saigne doucement les tiennes. Tu ne sais plus à qui ce sang appartient, mais c'est délicieux. Tu as choisi de brûler, en enfer, contre ses reins. Tu as choisis de mourir par dessus lui, sur le comptoir de sa cuisine. Mourir dans ses flammes qui te lèchent déjà, te caresse, te consume, toute entière.
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Loletina & Felix
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Je mérite ma gifle, bien davantage qu’Aramis a dû mériter son coup de poing, je mérite pire. Mais je reçois mieux. Ce n’est pas que sa rage qu’elle m’envoie en pleine gueule, c’est aussi sa langue, c’est son corps qui s’écrase au mien. Son envie qui prend possession de mon ventre. Mes sentiments se mêlent aux siens et il n’y a pas plus grande fusion que celle-là, celles de nos envies, de notre désir commun. Il n’y a pas de victoire plus sublime que celle du constant que ce qui vit en moi, existe sous le même nom en elle. Elle me veut, fort. À m’en briser les côtes, à m’en arracher les hanches, elle me racle le ventre et moi, je lui enfonce les ongles dans la fesse, l’encourageant à approcher. À se frotter. À me faire saliver, pas seulement avec ma bouche, qui saigne un peu, mais aussi là, plus bas. Là où je veux qu’elle se frotte, là où elle peut marquer son territoire, étaler son parfum et sa chaleur. Graver son nom, si le cœur lui en dit. Moi, je suis toujours partant pour un peu de sang. Pour un peu de douleur. Tant qu’elle me laisse la lui rendre. Elle frémit contre moi, tout son être vibre, alors que je la hisse sur le comptoir, alors que je tire sur son haut, à mon tour, nos dents s’écorchant. Nos dents appelant le sang. Je grogne mon désir, ma faim, mon impatience. Notre rage commune. Celle que j’ai laissé s’écouler dans le drain, mais qu’elle a rappelée à nous. Celle qui couve en elle en permanence, petite fille furieuse. Furie moderne. Si belle. Si goûteuse. Si bandante. Je suis foutu. Mais elle aussi.

Je laisse échapper quelques mots en danois, alors qu’elle me repousse, la fureur établissant domicile dans mon regard : « Jeg vil kneppe dig. » Et il n’y a pas plus vrai que ça en ce moment. Pas plus pressant. Et même si elle ne comprend pas un traitre mot de ma langue. De mon pays. C’est une putain de promesse oui. Et tant pis si plus tôt je lui ai assuré le contraire, c’est elle qui l’a cherché, elle qui m’arrache ma ceinture, alors que je souris, le ventre contracté. Vas-y, déshabille-moi Lola. Arrache moi jusqu’à ma peau et mord moi directement les tripes. Je suis prêt pour elle, putain de prêt oui et je lui arrache son haut sans plus de cérémonie, alors qu’elle me grimpe dessus. Brave fille. Elle m’offre son désir à l’état pur, une frustration sans borne. Elle ira mieux après. Moi aussi. Putain oui ! Et c’est encore meilleur quand elle vire ma serviette, quand ses doigts tirent sur mes cheveux et que sa bouche retourne faire la guerre à la mienne. J’adore sa façon de me monter, de faire de moi sa chose, de me dominer. Les anglaises me rendent dingue, mais elle, elle a la palme. Mon pantalon tombe au sol et voilà qu’elle tire sur sa propre ceinture, je l’aide aussitôt, non pas sans enfoncer mes mains à l’intérieur, menaçant déjà de faire une obsession sur ses fesses. Sauf que voilà, notre position n’a rien de pratique pour la déshabiller aussi, donc je la soulève et je nous déplace plutôt. Au diable le bout de la table, elle s’y retrouve, alors que d’une main, je lui attrape la gorge. Là, elle aime bien non ? Oh oui, elle adore. Elle panique, mais elle convulse presque de plaisir, là derrière son nombril. Ma bouche attaque la sienne, mon armée reprend le dessus, alors que mon autre main lui arrache ses saloperies de bottes. Quelle idée d’enfiler des bottes aussi ! Tsk ! Puis, son pantalon subit le même sort.

Je suis pressé, de m’enfoncer contre elle, d’emboiter mon corps entre ses jambes. Entre ses cuisses, qui déjà se transforment en piège, mais moi, je ne demande pas mieux que d’être fait otage de son désir. Victime de son plaisir. Ma main serre un peu sa gorge et je gronde quand elle échappe presque un gémissement. Mes yeux luisent de plaisir, d’envie. Elle me rend dingue et sans plus réfléchir, je la fais se redresser, assise sur la table alors que je l’embrasse comme si ma vie en dépendait. Je lui vire son soutien-gorge en un temps record et déjà mes mains se referment sur sa poitrine. Merci Loki, merci. Mais ma main gauche retourne bien rapidement dans son dos, jusque contre une fesse, pour la pousser plus près de moi. Là, j’exige de la friction, je veux qu’elle me mouille dessus, qu’elle fasse pleuvoir son envie. Je veux embaumer son plaisir. Son impatience. Et fuck le petit dej. C’est elle que je vais dévorer, et puis bon, le bacon ce sera après, mais là, y’a au moins de la saucisse et des œufs. Moi, j’adore les melons, tout va bien. Vachement bien même.
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Merde. Petit con. Tu veux lui faire payer, mais tu te perds dans ta vengeance puérile. Tu ne sais même plus très bien à qui tu comptes faire mal, ni même comment. Tu t'es perdu, abandonné dans un soupir trop profond. Tu ne joues plus, tout ça est très sérieux, un combat, alors que tu ne sais même plus pourquoi tu te débat. Pour ton coeur, ta fierté, éviter d'être brisée, jouée, encore. Tes ongles formant ton nom sur son ventre alors qu'il laboure tes fesses. Tu n'avais pas prévu tout cela. C'est trop vite, trop vif, tu t'en brûles les entrailles, tremblante, fébrile, à bout de souffle, de coeur. Te hissant sur le comptoir, relevant ton haut, coupant ton souffle, mordant ta lèvre, la sienne aussi. Tu n'es pas prête pour ça, pour qu'il gratte tout ce qui te démanche dans ton ventre, tout ce qui te dévore, te réduis à cette bête qu'il fait de toi. Bête de peau, de dents, de sang, de seins emplis de frisson, ne demandant qu'à être libérés, comme deux lions affamés. Tu ne sais plus qui de vous deux est esclave et de qui, de quoi.

Le repoussant, pour mieux lui arracher ce qu'il a de trop en lui, sur lui. T'amusant de cette rage qui coule dans son regard, à s'en mordre les doigts, à t'en mordre la lèvre, dans un sourire. « Jeg vil kneppe dig. » Même quand t'essaie de comprendre, y'as rien à faire. Pas un foutu mot. Il te parlerait de son chien que ce serait aussi séduisant, à t'en faire haleter, malgré toutes tes luttes. Tu le veux. Tu le veux depuis le début. Tu le veux à en faire crever Aramis. Tu le veux depuis que t'as vu ses beaux yeux. Tu le veux depuis que t'as refusé d'aller prendre un verre avec lui, tu le veux depuis que tu l'as planté, depuis qu'il est arrivé, depuis que tu l repousses, depuis que tu luttes, depuis que t'as peur d'un jour ne plus résister à répondre à ses sourires. Tu le veux depuis que la peur c'est installée en toi, depuis qu'il t'as parlé, depuis qu'il a posé un oeil sur toi, que t'as mine de ne pas le regarder, ne pas l'avoir vu, l'avoir raté. Tu le veux depuis que tu clames être différente, ne pas être charmée, ne pas te laisser prendre comme toutes les autres connasses.  Mais, Lola, c'est exactement ce que tu fais. Il va te prendre, là, sur le comptoir, sur le plancher, peut-être même te traîner jusqu'à son lit, comme toutes les autres filles, puis il t'oubliera et tu t'en voudra à t'en poignarder le ventre pour le faire taire.

Tu lui arraches sa ceinture, si seulement c'était pour te pendre avec. Parce que tu fais une grosse connerie. Tu fais mine de pas le savoir, mais tu détaches tes points de soudure pas encore refermés, le laisses infecter tes blessures davantage, te tuer, la plus belle mort que tu peux imaginer en ce moment. Tu veux être son pays, la terre dans laquelle il peut planter ses drapeaux, tous ses mots pas compréhensibles. Dans ta peau, ton ventre, ton nombril, sur ta langue, partout. Arrachant ton haut, libérant cette poitrine qui prie déjà pour lui, pour son salue. Grimpant sur lui, tes jambes de chaque côtés, déclenchant la bombe qui se met à cliqueter en toi. La grenade. Tes doigts le soumettant, le tirant, t'offrant sa gorge en cadeau, sa poitrine et son ventre et son coeur. Débarasser de son pantalon, tu n'as pas le temps d'y aller en douceur, de le laisser te caresser. Tu ne veux pas. Ton corps ne caresse pas, c'est une arme. Pure et dure. T'aidant à te débarrasser de ce jeans noir trop serré, ses mains contre tes fesses, ne faisant que te faire gronder plus fort. Tu vas le dévorer. Tu n'auras pas de pitié. Virant sa peau à l'envers, puis laisser bouillir à l'air ses veines, sa chaire. Te soulevant, reprenant le dessus, te faisant gronder comme une louve. Attrapant ta gorge pour te faire taire. Serrant tes dents, fermant les yeux. Tu n'avouera jamais que tu aimes ça, comme tu n'avouera jamais que tu aimes te foutre sur la gorge avec tout ce qui à des poings. Sa bouche venant faire taire tes dernières plaintes, arrachant tes bottes, puis ton pantalon. Tu vas le tuer.

Plus que jamais, tu as faim, a lui en arracher la tête. Serrant un peu plus ta gorge, grondant alors que tu échappe un gémissement que tu ne voulais pas laisser se fracasser dans l'air. Le regard rageur, le regard bouillant d'un désir violent, imprudent. T'en rendant aveugle, ne voulant plus voir. Te redressant, t'embrassant, tu veux le tuer, tu lui en veux de remuer ce tourne-vis dans ton ventre, de te foutre en l'air, tu lui en veux, tu le veux. Arrachant ton soutien-gorge, tes seins se pointant déjà vers lui, ses mains t'attrapant là où tu aurais voulu qu'il te laisse te briser sur le sol. L'une de ses mains retournant dans ton dos, rapprochant vos bassins, grognant encore qu'il se décide à mener les choses. C'est pas comme ça que ça doit se passer. La louve gronde et il faut lui rendre justice.

Amazone. Semie-louve. Tu veux le détruire. Attrapant ses cheveux pour le tirer vers le bas, vers la table où il t'as jonchée. Le repoussant, là où il veut que tu le désire. Tes mains contre son ventre, te relevant de la table simplement pour le pousser lui-même dessus. Attrapant ce qu'il reste sur ses hanches, y creusant des sentiers avant de le démunir pour de bon. Pas de cérémonie. Tu n'as pas le temps de louer son corps de dieu, de l'embrasser partout. Si tu prend ce temps, tu auras le temps de regretter, de fuir, te sauver avant qu'il ne soit trop tard. Arrachant ce qu'il reste de toi, devenant cette Amazone, nue, furieuse, affamée qui bondit sur la table, sur lui, le conquiert. Repoussant son torse alors qu'il se relève pour venir t'embrasser. L'obligeant à garder son dos coller contre la table. Tes hanches retrouvant férocement les siennes, t'agrippant à son visage, te propulsant contre lui, contrôlant rageusement ses mains, glissant un doigt dans sa bouche, puis deux. Le dominant, mais ne demandant pas mieux qu'il se rebelle, qu'il t'envoie valser contre un mur, qu'il t'agenouille dans un coin, te fasse dire pardon. Pas de tendresse, que du désir, rouge, saignant, honteux, que tu consume impétueusement, en espérant que ce serait passé après, qu'il n'aurait plus faim de toi, que tu ne serais plus un défi, ni une distraction. Qu'il oublierait et que tu changerais ta peine en rage. Peine d'y avoir cru, une fraction de seconde ressemblant plus à une éternité.
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Loletina & Felix
all you need is a coffee love
He offered her the world. She said she had her own. She held the world upon
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When I look in her eyes Well I, just see the sky.


Je lui avais dit qu’on allait déjeuner et pas baiser hein ? J’ai mentis. Le hic, c’est que je n’ai aucun regret, aucune once de culpabilité alors que je presse les reins de Lola plus près, contre les miens, que je me tends plus fort contre elle. Plus large. Plus dur. Bordel de merde ! Je ne crains rien quand je domine Lola, même si c’est une furie. Même si c’est une harpie pour certain. Je suis un conquérant, je suis l’apogée de l’évolution masculine, un gagnant, un envahisseur. L’ennemi, non pas à abattre, mais à qui se dévouer. Je vais faire d’elle mon esclave. Je vais la soumettre, lui apprendre ma langue, refaire son éducation et quand j’en aurais finis avec elle, il ne restera que mon odeur sur elle. Que ma chaleur sur sa peau. Que mes mots dans son esprit. Quand elle aura à associer sexe et individu, je serais le seul visage flottant dans son esprit. Un fantasme. Un dieu. Bon okay, peut-être pas un dieu, mais le côté mégalo c’est la faute à mon ancêtre, Loki. Tant pis hein ! Les faits sont des faits, moi j’y crois. Et à voir comment Loletina se frotte à moi, je ne suis certainement pas le seul. Elle cherche à me prendre à travers nos vêtements restant et ça m’excite un peu plus. J’adore les femmes avec du caractère, avec du mordant, il n’y a rien de plus sexy qu’une amazone et là voilà qui justement, me repousse, contre la table. Un rire éclate dans ma gorge alors que je renverse des assiettes au sol, tant pis hein ! Déjà mes mains s’accrochent à elle, cherche à l’attirer sur moi, parce que je la laisse évidemment me monter. Brave Lola. Saloperie de succube. Elle m’arrache mon sous-vêtement et je ris de plus belle, en me léchant les lèvres, amusé. Excité. Putain d’excité même. Si j’ai une princesse en face de moi, ce n’est certainement pas de dentelle et de long serment dont elle rêve. Par Loki non, parce que dès qu’elle est nue, elle me confond pour une monture. Tant mieux. Je veux bien jouer l’étalon avec elle.

Je m’attends à ce qu’elle me torture un peu, les femmes adorent ça. Attiser le désir. Nous pousser à bout. Pour nous rendre plus bestial. Pour nous avoir à leur merci. Elles ont bien raison d’ailleurs, mais Lola n’a pas cette patience. Pas cette tactique. C’est surement pire. Bien meilleur aussi. Parce qu’elle renverse la vapeur, c’est elle qui me prend, enfin façon de parler. Elle s’empale sur moi dans toute la beauté de la chose. C’est elle qui me conquiert, elle qui s’enfonce la couronne sur la tête, tant pis si elle est trop grande ou lourde. Un peu comme cette part de moi, qui s’enfonce en elle, sans pitié. Je gronde sans plus attendre, fronce les sourcils, mais m’obstine à garder les yeux ouverts. Je veux la voir quand je me hisse en elle, je veux la voir gémir, je veux la voir devenir animal. Elle n’est déjà pas humaine, pas pour moi, mais là, assise sur mes reins, les mains sur mon torse, puis sur mes épaules, pour me repousser, elle est encore plus phénoménale. C’est plus fort que moi, la faim me pousse les reins vers les siens, pour la remplir, pour m’enfoncer tout au fond, là où le plaisir à un goût de souffrance. Délicieux. Elle doute encore du bien fondé de ses actes, mais son orgueil la pousse à se soulever, pour recommencer, pour m’arracher un spasme de plaisir. Elle est foutu, elle ne le sait pas encore, mais elle ne risque pas d’aller courir les bois aujourd’hui. Pas sans avoir une étrange démarche, foi d’Hvedrung. Et quand elle enfonce ses doigts dans ma bouche, je souris, mais je les lui mords bien rapidement. J’aime qu’elle cherche à me soumettre, à me dompter, mais je suis un sauvage. Un gentilhomme en apparence, mais un animal sous les vêtements, sous le sourire, sous tout le reste. Ses doigts se retirent alors que mon rire se fait rauque, que mes mains s’emparent de ses fesses, l’aidant à se soulever, pour mieux l’enfoncer sur moi, pour bien contrôler le mouvement. Abrupte. Violent. Je ne serais pas tendre avec elle, ce n’est pas ce qu’elle attend de ma part. Tant mieux. Putain de tant mieux oui !

Je l’aide à sauter sur mes hanches, le temps de quelques bonds, le temps de bien la goûter, de la préparer convenablement. Je suis peut-être un sauvage, mais même les sauvages ont un certains civismes. Je vais lui retourner le corps et l’esprit, lui faire oublier tout le reste du monde, y compris le demeuré qui lui tenait lieu de rebut. Qu’il aille se faire foutre celui-là ! Non mieux, c’est elle qui va se faire baiser. Fort. Et dès qu’elle pousse un gémissement, mes doigts s’enfoncent plus fort dans ses fesses, alors que je grogne, alors que je pousse un son presque animal, ma bouche se plaquant à la sienne. Là, je l’embrasse sans plus de précaution, au diable la tendresse, nous sommes des mangemorts, hein ? Mais quand j’abandonne sa bouche, c’est pour me redresser, abandonnant son fabuleux derrière, pour me pousser à l’aide d’un bras. Elle peut me combattre si elle le veut, je l’encourage même, je compte gagner. Son corps à beau balancer contre le mien, Lola tentant de me repousser contre le bois, je me redresse. Elle contre moi. Moi en elle. Loin. Jusqu’à la garde. À lui en arracher des frissons indécents, à lui dévorer le cou des dents et de la langue. Elle a un sale goût, de victoire, de plaisir, un gout de sang maudit. Ça me fait tourner la tête, mais j’ai une mission, j’ai un pays à m’approprier. Je la veux à genoux devant moi, suppliante et le ventre tordu par la faim. De savoir. De goûter. De plaire. Tout ça pour moi. Chez moi on a tendance à voir grand. Je rêve de tellement plus avec elle. Je veux semer le chaos dans son petit corps, foutre en l’air son armure, y foutre mon odeur, la noyer dedans. On ne me provoque pas sans être punis. Même si ma punition ressemble à une récompense en ce moment. La mienne. La sienne dès qu’elle sera à ma merci. Jusqu’ici, j’ai été terriblement gentil avec elle, mais elle m’amusait, me divertissait, sauf que les préliminaires sont dorénavant terminés. Elle est prête. Plus que prête.

Je me redresse, elle avec, pas le choix. Je lui attrape une jambe, sous le genou et la plaque dans le coin formé par mes comptoirs. Elle a tout juste le temps de râler, que mes dents s’enfoncent dans son cou, un presque rire roulant contre sa peau, alors que je la soulève légèrement. La muscu ça sert aussi à ça, les vicieux. Je me donne un nouvel angle pour venir faire claquer mes hanches à ses cuisses, grandes ouvertes. Une invitation criante à la faire mienne. À lui retourner tout l’intérieur du corps, encore et encore. Je ne me retiens plus, je la prends avec tout ce qu’il existe de plus primaire en moi. Son corps me résiste un instant, geint sous mon attaque, mais je ne capitulerais pas. Et elle non plus. Elle doit me subir. Elle doit s’accommoder. Elle doit s’adapter à moi, à ma taille et à mes coups brusques. J’y vais fort. J’y vais vite. Assez pour lui faire trembler les jambes au bout de quelques minutes, alors que je soulève sa jambe plus haut, ma bouche trouvant la sienne. Nos baisers ne sont pas tendres, c’est un mélange de faim, de désir et de rage. Ils ont un goût de sueur, de sang et de café. Ils sont grisants et je me frotte à elle, le temps de lui redonner du cœur au ventre. Le temps qu’elle prenne conscience que sans ma présence en elle, elle est maintenant terriblement vide. Un creux que je suis le seul à savoir combler. Alors qu’elle me laboure le dos, qu’elle me saigne oui, nos corps claquant ensemble dans la fureur qui nous emporte à nouveau. C’est une espèce de transe qui nous possède quand je m’enfonce au plus loin en elle, trop loin peut-être, parce que son corps cherche à me rejeter. Mais je m’y oppose. Oh ça non, par Loki, elle ne va pas m’échapper et quand je la regarde, il ne reste que de la rage, que du désir. Je rejette tout le reste. Sauf la douleur, qui nous embrasse de temps à autre, délicieuse attention. Ma main libre se referme d’ailleurs contre sa gorge et je lui souris alors que je donne à fond, à m’en brûler les poumons. Un putain d’effort qui en vaut largement la peine, vu son regard, vu la façon dont elle ouvre la bouche. À court d’air ? Peut-être. Je serre donc un peu plus fort, bon joueur. Vilain comme jamais. Terrible Hvedrung. Elle voulait voir la puissance danoise ? Elle l’a devant elle. En elle. Contre sa gorge. Le Danemark aura sa peau, son plaisir, son orgasme oui. Là contre moi, sans aucune pitié. Parce que les Hvedrung ne sont pas reconnus pour leur compassion, ça non.
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Damn him. That bastard really got you at bacon. Bacon and ragefull sex. Ses reins saccageant les tiens à t'en foutre en l'air ses entrailles déjà raboutés depuis la mort de ta mère, tout ce que tu avais de beau et de bon en ce monde. Il va loin, trop loin. Il casse tout. Sale enfant maladroit. Il a pas le droit de te foutre en l'air comme ça, de te rendre si faible. Il te brûle, dominant plus que ta raison. Tu t'accroches furieusement à lui, parce que s'il te lâche, tu meurs. Meurs au bout de ton souffle, celui qu'il te fournis de sa bouche collé à la tienne. Il te maintient en vie, à coups de hanches et de langue. Si seulement tu l'avais su, tu ne serais pas restée morte si longtemps. C'est horrible de revenir à la vie, ça fait mal, tu te sens vide et pleine en même temps. Perdu, perdu en lui, contre lui, en toi, en vous. Il t'as mentis. Aramis sera content. Qu'est-ce qui a ce putain de danois qui te rend si misérable. Quelque chose entre son accent, son anglais bancale et son bassin trop puissant pour ton bien. Tu ne veux pas t'en sortir. Tu veux qu'il te réduise en morceaux. Qu'il t'enlèves tout appétit, qu'il passe cette rage en toi, qui veut tout mordre. Qu'il te redonne un putain de sourire, qu'il te fasse rire. Ça fait combien de temps que tu n'as pas aimé, Lola ? Que tu n'es que la furie que tu t'es permise d'être ? C'est déjà trop long alors que tu le pousses sur la table, renversant les assiettes que t'y avais soigneusement posée. Il rigole, mais pour toi, c'est loin d'être une plaisanterie. T'as juste besoin de faire taire ses hurlements en toi. Ce que du sexe dont t'as besoin, après ça passera, après tu l'oubliera, il sortira de ta vie, redeviendra un collègue, tout ira bien.

C'est ce dont tu tentes de te convaincre alors que tu te coupe le souffle en te propulsant sur lui, dans un gémissement. Te couronnant sur son corps. Une couronne d'épine, qui perce ta tête, convulse tes yeux, les démons chantant ton nom, sortant de l'ombre pour venir vous rejoindre, venir te mordre, t'apprendre leur nom, te faisant chanter le sien, dans une autre langue, ta langue, ses grondements de louve roulant dans ta bouche. Creusant en toi pour danser avec ses démons qui voulaient se battre avec ce qu'il laisserait de toi. Le sang coulant de tes cheveux emmêlés, de ta couronne de rose, sur tes lèvres, ton cou, ta poitrine, jusqu'à ton ventre, se mélangeant à lui. Incube sous toi, que tu as décidé de posséder, tout les autres démons hurlant ton nom, pour te déconcentrer, mais tu ne regardes que le ciel, le maudissant d'avoir enfuis le mal au creux de tes reins. Le vent soufflant dans tes cheveux pour te renverser, dans la tempête, sur cette mer de désir, mais tu t'accrochais à lui, l'accrochait à toi, remontant l'une de ses mains à ton sein. La rejetant ensuite, l'obligeant à rester contre la table, à t'obéir, déesse chantant ses prières pour lui, pour ton hôtel. Celui que tu devrais tuer après, sacrifier, dévorer.

Enfonçant deux doigts entre ses lèvres, glissant sur sa langue, serrant tes propres dents, entrouvrant tes lèvres. Il sourit, ses dents se refermant sur les tiens, grognant sous la douleur, il mordait la sale bête. Pas assez pour te faire saigner, mais amplement pour laisser une marque, pour renverser la vapeur. S'emparant de l'une de tes fesses, te pressant à lui, tes mains retrouvant les siennes, tentant de les contrôler, les remonter à ta taille, ou même le repousser sur la table. Tu ne contrôles pourtant plus rien. C'est lui qui te propulses contre lui. Ça te fait paniquer. C'est loin d'être déplaisant, mais tu te sens complètement perdue. Tes seins rebondissant sans contrôle, avec force. Tu gémis, rageuse qui pourtant veut cacher qu'elle se plaît. Sa prise plus féroce contre tes fesses, il grogne, répond à la bête en toi, qui fatalement, se reconnaît. Sa bouche étouffant la tienne et ton coeur qui hurle sous toute cette bestialité.

Il décide qu'il se relève, il faut rien comme il faut. Tu tentes de le repousser, de tes mains, de tes reins, mais il te reverse sur la table, attaque ton cou, t'arrachant soubresauts et soupirs bruyants. Avec ses dents, sa langue, tout ce qu'il possède dans cette démoniaque bouche. Se redressant, attrapant une jambe alors que tu te débat, te plaquant, debout, dans un coin formé par ses comptoir, cette putain de cuisine, cette maison, t'aurais jamais dû le suivre. C'était pourtant ce que tu attendais, qu'il entre par infraction, qu'il te cambriole. Ne te laissant aucun repos, ses dents contre ta gorge, laissant une marque doucement ensanglantée sous tes râles, puis ses hanches venant de nouveau frapper l'intérieur de tes cuisses. Tu te retiens de hurler. Mordant tes lèvres, jusqu'au sang. Tes mains crispées contre lui, tes doigts raclant ses épaules avant de capituler, le laisser te poignarder, encore et encore et encore. T'attaquant plutôt à ses hanches qui te lacèrent, que tu tiens fermement, le sang coulant sur ton menton. Le rattrapant d'un coup de langue. Comment il fait, pour savoir exactement ce qu'il te faut, ce dont tu as envie. Il te devines, grave son nom dans ta putain de peau. À l'envers, à l'intérieur de ton ventre, de toi. À t'en faire trembler, gémir, te lamenter comme une pauvre chose qu'on fait souffrir, qui se saigne elle-même. Te contorsionnant à sa demande, attrapant ta bouche ensanglanté qui se remet à lutter contre la sienne et ta jambe aussi, pressant contre sa main, menaçant de reprendre le dessus. Exigeant qu'il revienne alors même qu'il s'éloigne de toi. Tendant tes hanches vers lui dans un grognement rageur, affamé. Tu ne sais pas encore comment tu arrivera à te débarrasser de tout ce qu'il installe sur toi, en toi. Il se frotte, se fou de toi alors que tu le regardes avec rage. Il n'as pas le droit de te faire ça. Il le payera. Tes doigts impatients priant dans son dos, en long sillons rouge, marque de possession que personne ne pourra ignorer après toi. Tu le détruits et il te le rend bien.

Il revient, claquant contre toi dans un nouveau grondement d'orage. Oubliant tout ce qu'il y a pu y avoir avant et tout ce qu'il y aura après lui. Tu ne respires que pour sa chaire. Celle que tu repousses en même temps que tu l'aspires. Sa main retrouvant ta gorge, grondant pour l'avertir, lui rappeler que tu mords, même s'il aime ça. Il serre, à t'en faire perdre la tête alors qu'il te massacre. Serrant plus fort, ta bouche grande ouverte, cherchant l'air, cherchant une bouée de sauvetage, parce que tu te noie en lui. Il t'as achevé ? Vraiment ? Pas encore. Une tactict d'amazone que de faire croire que tu es morte. Ton pied libre se relèves, tes fesses retrouvant le comptoir, ton pied retrouvant son ventre, pour le pousser, le repousser, le jeter, par terre, au sol et te jeter pas dessus-lui. Sur son putain de plancher, vous y roulant dans cette lutte. Le montant en prenant appuie sur ses cuisses, la tête rejetée vers l'arrière, la sueur possédant vos corps. L'envers s'ouvre sous vous, sous le sol. Te roulant dans la boue avec lui, comme deux bêtes. Ta bouche ne fait que grogner tout cet amour physique que ton coeur ne pourra lui donner. Étouffant tes questionnement sur comment tu géreras tout ça après. Tu escalades ses plus hautes montagnes, malgré les tremblements que tu sens en toi. Ta terre, qui tremble, se sépare, s’effrite, saigne. Ce n'est pas terminé, tu ne veux pas que ça t'arrête. Tu veux qu'il te tue, que tu ne t'en relèves pas. Balançant plus fort ton corps contre le sien, comme dans un combat, celui que tu perds, perdant en force avec ses jambes qui tremblent tout seul. Luttant encore pourtant pour qu'il ne reprenne pas le dessus. S'il agrippe ta crinière de par derrière, tu sais que t'es foutu.
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Loletina & Felix
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Loletina est belle au naturelle, avec ses sourcils froncés et sa moue mécontente, mais elle est encore plus belle la bouche en sang, du rouge jusqu’à la gorge, jusque sur mes doigts. Je la mémorise comme ça, dans mon esprit, devant moi, sanglante et terriblement excitante. C’est une reine rouge qui me fait face, au diable le noir et le vert des mangemorts, le seul serpent qui compte ici, dans cette cuisine, c’est le mien. Et il la dévore de l’intérieur, il la soumet, appelle ce qu’il y a de plus bestial en elle. Mes ténèbres appelle son obscurité, parce que je ne me fais pas de cinéma, alors que je la fouille sans pitié, que je la remue de la tête au pied, que ma main se resserre sur sa gorge à en faire taire le son adorable de sa voix, je sais très bien que des deux, c’est moi le pire. Moi qu’on devra probablement enfermer un jour, moi qui aime faire saigner, moi qui jubile devant la détresse des autres, y compris la sienne, sous ma main. Contre mon corps. Autour de mon sexe. Lort, cette femme veut ma mort, sale amazone qui me tient tête, qui use de tactique pour me désarçonner. Assez pour me renverser, m’arrachant un sourire, un éclat de rire, rauque à lui en écorché le ventre. Là, elle sent le manque ? Elle sent le vide ? C’est moi. J’ai ma place en elle. J’ai réservé, j’ai creusé et même le sol, trop dur contre mon dos, la chute se voulant douloureuse, ne suffit pas à calmer mon désir d’elle. Y a-t-il seulement une fin à cette faim ? Putain de jeu de mot, je sais. Je sais jouer avec les sons (tout comme avec les nich… AHEM.)

Elle me monte, encore, et c’est toujours aussi bon. Sauf que je la fais travailler pour me reprendre, pour m’enfoncer. Je veux qu’elle se batte pour m’avoir, je ne me soumets pas sans un combat. Pas sans sang. Pas sans sa rage. Je veux qu’elle détruise tout sur son passage, moi y compris. Moi surtout. Aller, du nerf Bulstrode ! Et là voilà, la belle Valkyrie, hurlant son bonheur et sa douleur contre mes reins, m’enfonçant dans son ventre dans un cri de guerre. Alors je lui empoigne le visage et je l’embrasse avec la même passion, le même mal être. Elle est aussi sale que moi, là sur le sol, nue et recouverte de sueur, le corps écorché, à vif. D’envie. De plaisir. De sang. Je lui suce d’ailleurs la lèvre inférieure, je bois son sang et creuse les reins pour l’encourager à venir chercher plus loin, à se démener. Rien n’est facile en ce monde, pas même moi. Puis ça éclate dans mon ventre, sa frustration, son désir, m’arrache le peu de décence restante. Je lui empoigne la tête et dès que je sens le plaisir irradier de son ventre au mien, je tire un peu plus. Voilà, c’est comme ça que je vais l’achever. Je la renverse à nouveau, profitant de son point faible, c’est la loi du plus fort bébé, et je la retourne. Sur le ventre, sur ses genoux. Elle gronde, elle claque des dents, elle va me mordre et ça me branche à mort. Ma main s’enroule autour de ses cheveux, la manipule, sale chienne à dompter, puissant animal à monter oui. Fenrir ose même un coup d’œil, un peu plus loin, curieux. Il ne s’approche pas, il connait mes habitudes, il sait que quand je gronde de la sorte, je suis le dominant, qu’aucun autre homme n’a le droit d’approcher. Pas même lui, mon fidèle compagnon. Je ne partage pas mes femelles avec lui, c’est clair quand même. Mais là, je fais de Lola la plus belle créature qui soit, ses fesses rebondissant devant moi alors que je la pourfends, encore et encore. Ma main tire sur sa crinière, la force à se cambrer, à se casser le dos en deux, pour que mon autre main puisse cajoler sa poitrine, la lui honoré sans maladresse, seulement de la fougue mêlée de violence. Je malaxe. Je pince. Je tire. Je la veux recouverte d’ecchymose dès demain. Ce soir même. J’enrage contre son cou, que je mords avec envie, tant pis pour les marques. Je grouille en elle, me faufile à nouveau, jusqu’à trouver un frémissement, jusqu’à y libéré le paradis, celui qui vit au cœur de l’enfer qu’est Lola. Et quand elle se met à trembler, quand je renverse son pouvoir, que ces cités et ces temples s’effondre, moi je pousse mon cri viking. J’ai tout conquis, tout détruis. Elle est à moi.

Deux coups de reins plus tard et je me retire, abandonnant tout dans des cendres humides. Il ne reste que ma bouche contre sa gorge, vestiges d’un soudain incendie, d’une catastrophe qui n’avait rien de naturelle. Tout est surnaturelle entre nous, y compris sa façon de respirer. Sa poitrine me fascine et j’y enfonce déjà les doigts, la forçant à se redresser sur les genoux, alors que je retombe tout simplement sur mes fesses, l’entrainant avec moi. L’y forçant oui. Je veux dire, on vient de s’envoyer en l’air comme deux putains de monstres, la gêne faut l’oublier. Niet, partit. Mais pas ses seins. Ça non et je les malaxe avec envie, souriant contre son cou, contre lequel je remonte lentement mon visage. Jusqu’à lui embrasser la tempe, essoufflé et vidé. Elle est plus efficace que l’eau, elle ne veut pas devenir mon nouveau moyen de traverser les crises ? Moi je suis preneur. « Alors ça… kaereste, c’était… lort ! » Oh aller, je ris un peu et mes mains la serre contre moi alors que je grogne et retrouve l’arrière de sa tête, sa nuque. « C’était le meilleur petit dej’ de ma vie ! » Bon ça ne veut pas dire qu’elle n’aura pas de bacon hein ! Juste qu’elle va devoir attendre que je sache marcher pour ça. Là, c’est mort. Une bonne mort. La petite mort.
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Putain de Felix. Sale, sale petit con, qui n'as pourtant rien de petit sous toi. Que tu peines à renverser puis à récupérer même avec toute ta force et ta rage. Tes bras l’agrippent, tentent  de le dominer, de le faire revenir en toi, de s’enfoncer encore dans la déchiqueteuse, la fleur sauvage, carnivore qui se trouve en toi, promettant de le dévorer, ne faisant que faire grandir un plaisir loin d'être saint. Tu es effrayée, terrifiée. Felix, ce petit con qui drague tout ce qui bouge ne peut pas être celui qui déplace des montagnes en toi, qui te met hors de ta propre peau. Tu deviendras meurtrière en série, arrachant la vie à tous ceux à qui il aura sourit. Tu ne veux pas. Tu ne peux pas te permettre d'être amoureuse de la bête qui dort en lui, d'être amoureuse de quoi que ce soit. Pourtant, la rage avec laquelle tu le fais tien à tout de la possession. Sale louve, celle, la plus forte, l'alpha femelle qui a trouvé chaussure à son pied. Qui n'accepte pas son mâle, et qui en crèvera dans de hurlements de douleur. Tu luttes contre deux parties très distinctes de toi, l'une se fracassant le souffle alors qu'il retrouve brusquement tes entrailles. Que t'as envie d'en pleurer, de rage, de douleur, de détresse. Tu ne peux pas et pourtant tu sombres, ta peau se mélangeant à la sienne comme si tu faisais l'amour avec un inferi, un monstre qui t'as apprivoisé à ton plus grand dégoût.

Il se montre déloyal alors que tu gagnes enfin, te faisant grande conquérante de son corps, puissante déesse qui le surplombe. Hadès t'empoigne, avant le temps, fait fléchir ton dos comme celui d'un arc, luttant contre ses mains, trop faible, tes lèvres se cognant aux siennes, luttant désormais contre lui, contre sa bouche, sa langue, contre le volcan dans ton ventre, l'émotion qui remonte, ta mort imminente. Est-ce qu'il est un putain d'espion, infiltré, un cadeau empoisonné envoyé pour te détruire, parce que c'est une sale réussite. Sale étranger, à croire que t'as quelque chose pour eux, à croire que les anglais sont tous trop cons, trop Lestrange. Tu as mal de vivre contre lui, qu'il vive en toi, dans ton ventre, dans ta gorge. Qu'il s'injecte dans tes veines, qu'il se tatoue à ta peau, comme une marque honteuse de ton crime, de ta faiblesse, celle qui fait trembler tout ton corps, qui te fait perdre tout ton eau, te rend cette petite chose, faible et haletante, rebondissant, s'empalant, pour se tuer, se suicider, mais la mort est lente, tu ne veux pas en finir avec ta vie, la votre, celle au creux de vos jambes. Celle qu'il tente d'infiltrer en toi, dans ses terres trop arides, trop sauvages, trop volcaniques. Il te roules dans sa boue, la poussière de son appartement, ce sol que trop de jeunes gens ont frôlés. Souillée de vos sangs, mélangés dans un sale pacte, fait presque de force.

Bordel, il prend tout. Ta lèvre qu'il aspire, ton coeur qui doit se pousser plus loin, tes ongles s'enfonçant dans ses reins, comme si tes griffes arriveraient à les rapprocher. Il était trop loin, il te rendait dingue, t'étais fichue. T'allais devoir retourner en duo avec Aramis, ou alors les laisser et faire solo. Tu pourrais plus travailler avec lui, tu pourrais même plus le regarder en face sans que le sang monte à ton visage. Il connaissait tes douleurs, tes hurlements, tu aurais l'impression qu'il pourrait venir te souffler les siens n'importe quand à l'oreille, imiter les tiens, te faire perdre les nerfs et la dignité. Il avait tout fichu en l'air. Tu ne pourrais plus lui foutre de baffe, pas sans qu'il attrape ton bras, pas sans qu'il n'éveille un appétit que tu n'assumais pas. Toi qui, hurlait parfois quand on l’effleurait. Il s'accroche à ton visage, ça te rend dingue, d'avoir sa bouche contre la tienne, tu vas lui arracher, en faire ton déjeuner, toujours affamée.

Le traître. Te renversant dans un petit cris qui ressemble plus a un grognement. Dépourvu de filtre depuis le début de vos ébats, ta bouche s'élance pour lui mordre le bras, lui couper cette foutue branche, mais Felix fait la plante grimpante, le putain de filet du diable, oui. Il s'enroule, agrippe tes cheveux, te faisant courber le cou à ses envies sous tes vicieuses plaintes résonnant comme des feulements de louve enragée. Le filet glisse, te laisse aucune chance, te rentre dedans, partout, il est partout, merde. Il t’étouffe. Tu veux plus respirer. Il se glisse entre tes jambes, dans ta poitrine, tes cheveux, t'ouvres même ta bouche, béante, pour lui faire de la place, que les deux bouts aillent se rejoindre. T'obligeant à te cambrer, te tordre rien que pour son plaisir, pour que tu le sente remonter jusqu'au fond de ta gorge asphyxiante. Vous êtes bruyants, les peaux se fracassant sans la moindre gêne. Il n'est pas doux avec toi, tu n'as jamais voulu de douceur. Il te veux recouverte de marques et tu le veux en sang. Écrire ton nom sur sa peau ensanglantée, dans sa chaire béante que tu pourras lécher après. Tes mains ses tiennes à lui, l'une gravant des rituels sur son bras malaxant ta poitrine, l'autre marquant ton territoire sur l'arrière de sa cuisse.

Il a pas le droit. Pas le droit d'utiliser tes points faibles comme ça, de t'avoir étudier, découvert tes points faibles, tes goûts, tes démons qui jouent avec les siens dans votre rituel funeste sous la pluie de feu. Ses dents dans ton cou, le sang retombant le long de ta poitrine, des frissons couvrant tout ton dos. Bordel. Il a pas le droit de se tenir à toi alors qu'il provoque tout ses tremblements de terre, qu'il fait se pourfendre ta terre, sous trop de pression, trop de plaisir. Le désir éclatant en gros crachat de magma, une explosion, accompagné de secousses et de cris de louve qui meurt au bord du plaisir. Sale conquérant, tu rejettes encore ce drapeau, ses drapeaux, qu'il a planté partout en toi, qui saignent encore.

Il remue encore la terre chaud, pour s'assurer que tout est bien brûlé, qu'il ne reste plus rien à détruire, sale petite garçon qui brise tout. Son torse retrouvant ton dos, sa bouche ta gorge, à bout de souffle. Tu aurais préféré qu'il t'achève plutôt que de te laisser, aussi petite chose tremblante contre le sol. Fragile. Fait d'un verre trop mince, qu'on peut casser rien qu'en regardant. Tu ne peux pas être aussi faible. Tu paniques, ta respiration plus saccadée encore, alors qu'il empoigne ta poitrine pour te tirer vers lui, se laissant retomber. Il malaxe tes seins, et tu sens son sourire contre ton cou, ses lèvres qui remontent, qui viennent embrasser ta tempe. Ton coeur se serre, ton coeur à mal, souffrant d'une maladie rare, une condition qu'il ne peut pas comprendre.

Ça pulse en toi, dans ton coeur, remonte jusqu'à ta bouche en reflux acides. Faut que tu t'échappes, que tu t'enterres, que t'aille te faire incinérer, crever ailleurs, te balancer les entrailles sur le mur, te battre, te faire haïr, te faire torturer, menacer. Tu ne peux pas. Tu as peur. Si peur que ça t'en rend malade, que tout ton corps se crispe, ton attitude soudainement changée. « Alors ça… kaereste, c’était… lort ! » Il te serre contre lui. Tu étouffes. Il ne peut pas te serrer, il ne peut pas aimer te serrer. Tu es une catastrophe, personne ne peut aimer un volcan, personne ne peu t'éteindre. Il rigole, glisse contre ta nuque, tes mains crispées retrouvant ses bras. « C’était le meilleur petit dej’ de ma vie ! » De sa vie. T'y crois pas. Pas une seconde. Il dit ça à toutes les filles. À tout le monde. T'es pas spéciale, tu l'as jamais été, tu ne le sera jamais. Demain il t'aura oublié et tu vomiras ta rage dans ton coin. Tu te maudis de t'être foutue dans un tel bordel. Ne pas avoir pensé une seule seconde à ta survie. Tu glisses tes mains vers les siennes, enlaçant vos doigts simplement pour te libérer de ses bras, tu t'enfuis aussitôt qu'il a baissé sa garde.

« Ouais... Ummm... Bye. » Terrifiée, tu t'enfuis de ses bras, à genoux, attrapant tes vêtements, enfilant une botte alors que tu marmonnes, paniquée, effrayée comme tu l'as rarement été dans ta vie. « J'ai une... un eumm... Entraine..vue... av...vec..eeee... Lestrange. Père et je dois... je suis... pas là et hier... non demain... fuck... » Tu tentes de te relever, mais retombe, tes genoux sont foutus, tu peux pas marcher, pas pour un bon moment, du moins. Merde. T'enfiles une autre botte, évites de le regarder. Il a fait quoi avec le reste de tes vêtements ? Merde.
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Loletina & Felix
all you need is a coffee love
He offered her the world. She said she had her own. She held the world upon
a string, Spun the stars on her fingernails but it never made her happy.
When I look in her eyes Well I, just see the sky.

C’est fini. Je suis crevé. Je suis bien. Je vais même sauter la musculation ce soir je crois et ça, ça suffit à me faire fichtrement plaisir. Hell yeah ! Sauf que la panique, la peur chronique de Loletina me gagne. Putain d’empathie, parfois c’est tout sauf amusant. Là, c’est chiant. Pourquoi je ne peux pas simplement profiter du moment post-coïtale, comme n’importe quel con hein ? Mais non, je dois me taper les angoisses d’une nana, pas n’importe laquelle en plus, parce que la brune à quand même une sacrée paire de couille imaginaire. C’est le souci d’ailleurs, en ce moment. Tsk. Faut ranger les doutes et les questions après ce genre de truc. Faut fumer et se poser, mais elle non, elle fait des chichis. Putain de femelle, elles vont me rendre dingue. Je pousse un soupir et la serre plus fort contre moi, parce que même si certains osent encore le nier (spécial dédicace à mon poto Aramis), les câlins ça détend. Ça rassure. Même les constipés des sentiments comme Lola. D’ailleurs, ses mains glissent sur les miennes, voilà ! C’est bien ce que je dis, elle avait besoin d’un câlin et je la serre doucement, les lèvres recourbés dans un sourire, contre sa joue. « Là, faut te détendre Kaereste, tout va bien. » Je compte même parler de bacon, je n’ai qu’une parole moi, quand je promets des trucs ! Sauf que non, ce n’est pas la peine, parce qu’elle vire mes paluches de sur son délicieux corps. Adieu belle amazone. Elle croit pouvoir fuir avec son bordel, des ruines dans la poitrine, un drapeau en lambeau dans les cheveux. « Ouais... Ummm... Bye. » Petite conne.

Je reste là, le cul sur le plancher, un rire rauque quittant ma gorge alors qu’elle s’empresse de s’éloigner. À quatre pattes même, c’est joli à regarder. J’adore ses fesses, je me retiens avec grand effort de ne pas lui foutre une bonne petite gifle. De quoi les faire rebondir, mais elle a vite fait de s’assoir aussi. Elle enfile même une botte, encore à poil. Ça me fait rire plus fort, là derrière ma main. Une main qui embaume le « Lola a pris son pied », vicieuse va. « Qu’est-ce que tu fiches, kaereste ? » Ma question est gonflé d’amusement, parce que j’arrive pas à croire qu’elle songe véritablement à ficher le camp. Pas possible. Pourtant, elle panique toujours, elle a une peur viscérale de moi là. C’est d’une connerie sans nom. « J'ai une... un eumm... Entraine..vue... av...vec..eeee... Lestrange. Père et je dois... je suis... pas là et hier... non demain... fuck... » Elle essai même de se relever, pauvre chérie et moi, je me permet un autre éclat de rire, alors qu’elle retombe à genoux. Brave fille. Bon aller, je me décide à bouger un peu et je m’étire les bras, avant de me donner un élan et de me redresser. Debout, je la dépasse, pour aller attraper ses vêtements, que je pose sur la table, près de moi. Là, je me retourne, souriant. Fier. Espiègle. Sexy même, enfin j’espère oui. « Skrid nu med dig … » ma voix traine, rauque et à la fois un chouia moqueuse. Je sais qu’elle ment et sa panique grimpe encore un peu plus. Je soupire donc et secoue la tête, pour ramasser mon pantalon. « Rabby n’a pas besoin de toi, det er noget lort. » J’incline la tête sur le côté et mes yeux se mettent à briller d’amusement. Elle ne s’en tirera pas aussi bien, oh ça non. Lort ! J’enfile pourtant mon pantalon, au diable mon sous-vêtement et une fois boutonné, je m’approche d’elle, les mains bien enfoncés dans mon pantalon, le menton légèrement redressé. Maitre des lieux, roi de son corps, j’ai laissé mes marques sur elle. En elle. Elle a mon odeur. C’est foutu pour elle, même si elle court. Même si elle me fuit. « Je préfère quand tu me combat, kaereste… quand tu me fuis comme une fillette, une mauviette, du er pisse irriterende. » Mon sourire est à la fois tendre et dur en ce moment. Elle ne comprend pas. Elle ne sait pas qu’elle commence à réveiller ma part sadique. Celle qui brise. Celle qui fait saigner. Mais pas Lola, n’est-ce pas ? Non, il faut que je m’arrête avant.

Ma main droite gagne donc la table, derrière moi, pour attraper son haut et le faire balancer au-dessus de ma tête. Puis, je souris, gentilhomme, et je l’enfonce contre mon nez. Je respire son odeur un instant, abaisse paresseusement mes paupières sur mes yeux et là, encore ivre de son odeur, je laisse tomber le vêtement sur elle. « Tu n’iras nulle part Lola… pas tout de suite. Pas avant d’avoir mangé. » Je lui laisse tout juste le temps d’enfiler son vêtement, que je m’accroupis devant elle, charmant et à la fois dominant. Je suis le chef ici, elle le comprend hein ? Oui, elle empeste la femelle soumisse, elle doit encore me sentir en elle. Alors ma main droite glisse contre le côté de son visage, doucement, tendrement, le bout de mes doigts s’attardant jusque contre son cou. « Lestrange senior… ne t’as rien demandé… et puis quand bien même… » je souris un peu plus, amusé et franchement de bonne humeur, parce que sa peur de ma personne m’excite encore. « Jeg er pisse ligeglad » que je souffle, les sourcils haussés, le sourire plus éblouissant encore, alors que j’abaisse mon visage et que j’empoigne ses cheveux pour l’embrasser à nouveau. Sans douceur ça, pour commencer du moins. Je l’embrasse comme je pourrais la punir, à coup de gifle sur son délicieux petit derrière. Et quand je la sens chercher à se reculer, je me fais plus tendre, langoureux. Je souris toujours quand mon visage se recule du sien et mon index vient suivre la ligne de son nez, alors que je plisse lentement les yeux : « Min yndige pige. » Oh oui, elle est belle ma Lola. Belle et étrange. Encore effrayée et à la fois presque furieuse. Délicieuse. « Tu restes déjeuner. » J’ai décidé. Les règles ont changés et je me redresse sans plus de cérémonie, une main glissant dans ses cheveux. Tendrement. La muscu et le gym, ça permet de pouvoir se déplacer comme je le fais en ce moment, et ce, malgré le putain d’effort déployé avec la belle guerrière. Je jette évidemment le bacon commencé et ayant refroidis, puis je recommence, mais je garde le pantalon près de moi. Elle n’ira pas bien loin sans rien pour lui couvrir les fesses, non ? Non. Hvedrung 1, Bulstrode 0.
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