► Avis sur la situation actuelle : Mon gouvernement m'a donné pour mission d'infiltrer les Mangemorts et les espionner de l'intérieur pour les affaiblir en partie permettant à mes collègues Aurors d'attaquer. J'exécute les ordres. Cette guerre a assez duré. Voldemort est présent depuis les années '70 après tout. Dès 1998, tout à basculé en Angleterre et maintenant certains sont traités tels des esclaves. La liberté prime chez moi. Pourquoi ne pourrait-elle pas le faire en Angleterre aussi ? Le commerce international, mais surtout les relations politiques souffrent de cette guerre. L'Angleterre sorcière s'enferme sur elle-même et de plus en plus.

► Infos en vrac :Est passé maître en infiltration comme agent double. Son secret: une maîtrise parfaite de son don de métamorphomage • Touche souvent ses oreilles qu'il n'aime pas. • Loyal, déterminé, ambitieux, intègre, cérébral, discret, franc, réaliste, honorable, serviable, consciencieux. • froid, têtu, perfectionniste, dur, ferme, indépendant, sans pitié, violent, solitaire,  lunatique. • Grand, costaud, quelques cicatrices mineures sur l'abdomen et sur les bras Son couple n'irait pas bien, mais il est encore marié comme la tradition l'exige •

• pseudo & âge ; Gwellaouen, 29 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Facebook. • ton avis, tes suggestions ; Un contexte bien ficelé et inspirant, un code de présentation un peu complexe toutefois. • connexion ;Tous les jours. • quelque chose à ajouter ? Merci pour la réponse à ma question dans la partie invités.

Il existe une famille de sorciers en Amérique aussi ancienne que les colonies anglaises elles-mêmes. Installée à Salem depuis la Nouvelle-Angleterre, les Whitehorn ont vécu la chasse aux sorcières de plein fouet. La plupart ont survécus aux bûcher grâce à un sortilège éliminant la douleur, mais certains sont morts. Métamorphomages, les survivants avaient eu la chance de pouvoir changer de forme pour pouvoir disparaître aux yeux de leurs bourreaux. En 1835, aspirant à une certaine quiétude, les Whitehorn sont partis pour le Maine : à Cape Cod plus exactement. Ils ont bâti un manoir tout en hauteur gardant le style des maisons moldues du coin. Le manoir a toujours fier allure sur son promontoire sablonneux près de la mer. Solide, il n’a jamais failli aux vents et vagues de tempête depuis.

C’est dans ce manoir qu’Asclepios Whitehorn vit le jour le 14 novembre 1970. Fils de Cassius Whitehorn, un sorcier notoire dans la politique américaine sorcière, et de Hildegarde Whitehorn une grande dame réservée et discrète qui ne manquera jamais de gâter ses enfants. Jeune, Asclepios ne se gênait pas pour quémander un nouveau dessert ou un balai très cher à sa mère. Calliope Whitehorn est la sœur cadette, de deux ans, d’Asclepios. Les deux enfants ont toujours eu une relation très fusionnelle. Dès leur trois ans, ils aimaient se baigner dans l’océan complètement nus et s’inventant des jeux de toute sorte. Métamorphomages tels leur père, nos deux petites bouilles s’amusaient à palmer leurs pieds et mains – tel des canards – ou en nageoires – tel des dauphins – pour courser plus rapidement l’un contre l’autre. On les croirait des jumeaux, mais il n’en rien. Asclepios protégera et aimera toujours sa petite sœur. Jusqu’à ses neuf ans, le garçon n’eut pas d’autre ami que sa sœur. L’école se faisait à la maison par un précepteur. Alors que Calliope découvrait la joie d’avoir des amies féminines – Moldues pour la plupart – Asclepios restait dans son coin, solitaire et trafiquant on ne savait quoi à écrire sur ses parchemins : des histoires, ce qu’il observait quotidiennement. Un jour, il avait 10 ans. Calliope introduit un garçon du nom de Peter à son frère. Tout allait pour le mieux et les trois enfants jouèrent ensemble tout l’après-midi. Le lendemain, alors qu’Asclepios alla rejoindre Peter et Calliope, il vit cette dernière donner un baiser sur la joue du garçon. Jaloux, Asclepios vit devenir ses courts cheveux marrons d’un rouge flamboyants s’avançant vers Peter. Ce dernier prit la fuite horrifié par le subit changement de couleur de cheveux d’Asclepios. Deux jours plus tard, les Oubliators réglèrent le problème avec la promesse de Cassius que cela ne se reproduira plus. Cassius aimait beaucoup son fils. Il était son héritier après tout. Il allait succéder comme maître Whitehorn du manoir. Parfois, il s’effrayait du peu de jugement qu’Asclepios faisait preuve, de ses émotions et de la proximité qu’il avait avec Calliope. Cassius tâcha d’expliquer tout cela à Asclepios. Que ce dernier devait tenter de se faire des amis garçons. Des vrais. Il devait rendre fier les Whitehorn aussi : il en était l’héritier. Le garçon savait décevoir son père, mais il ne savait pas comment s’y prendre pour se faire des amis. Surtout qu’il ne pouvait presque rien dire aux Moldus risquant de dévoiler son monde. Quand il n’était pas avec Calliope, Asclepios marchait en solitaire sur la plage, parfois en ville. Calliope avait donc tenté d’aider son frère en ce sens l’invitant dans son groupe d’amis. Il ne parlait jamais beaucoup suivant plus le groupe que le dirigeant. Heureusement, Salem arriverait bien assez tôt. Asclepios se ferait des amis à l’école.

Sept ans à Salem allaient certainement avoir du bon pour Asclepios. Oui, mais en partie tout du moins. Asclepios fut, les premières années, plutôt celui sur qui on pratiquait nos sortilèges. On le maltraitait et on lui faisait de méchantes blagues. Longeant les murs, toujours plongé dans ses écrits, il était une cible facile. Certes, il a commencé à se rebeller frappant les autres élèves pour leur renvoyer un sortilège plus terrible encore tel celui de prétrifiction. Souvent, Asclepios allait en retenue. Une fois, en troisième année, il fut suspendu pour avoir blessé gravement un élève. Ce dernier était tombé sur un rocher des suites du sortilège que l’adolescent lança. Sa mère surtout était désespérée de voir son fils se transformer en bourreau. Son père le sermonna arguant qu’un Whitehorn n’agissait pas en parfait imbécile. Ceci n’atteignit pas Asclepios qui se fichait totalement de ses parents et du manoir, perdu et loin de la civilisation, à l’époque.

Asclepios se forgea et devint un jeune homme grand et musclé et le Quidditch aida beaucoup. À Salem, on jouait contre les équipes des écoles de l’Ouest et celles du Canada. Batteur hors pair, ses coups étaient parfois trop brutaux blessant les adversaires. Pour toute réponse, le jeune homme répondit : « On a gagné. Je ne vois pas le mal fait. » Cette force lui valut finalement le respect de certains et la crainte d’autres  à Salem tout comme de certaines filles. Asclepios sortie avec sa première petite amie à 16 ans. Elle l’aidait toujours en cours de Potions et de Métamorphoses matières dans lesquelles il avait plus de difficultés. Oui, il pouvait métamorphoser son corps, mais en ce qui concernait les objets, c’était beaucoup plus difficile. La jeune fille et toutes celles qui vinrent après ne restèrent guère longtemps avec lui pour tout dire. Non seulement Asclepios était brutal, plutôt un peu trop passionné dans ses caresses, mais elles s’apercevaient que Calliope prenait une grande place chez lui. Elles n’aimaient pas cela.

Oui, Asclepios protégeait voir surprotégeait sa sœur et de plus en plus. Il n’arrivait jamais à se lier complètement à une autre fille pour tout dire. Sa sœur restait la première de ses préoccupations. C’était seulement elle qui lui permettait d’être lui-même et de pouvoir tout dire. Tout dire ce qu’il avait sur le cœur. Elle l’écoutait et il adorait ses baisers donnés contre son front. C’était sa meilleure amie. En deuxième année, elle l’aida beaucoup à reprendre confiance en lui peut-être même un peu trop arguant, innocemment bien sûr, d’aller les cogner ces idiots. Elle ne sut pas qu’Asclepios suivrait ceci au pied de la lettre. À la fin de ses études, Asclepios eut deux ou trois effort exceptionnel, mais surtout un acceptable en métamorphose grâce à un travail acharné. Bien malgré le plaisir qu’il eut en quidditch,  il fut bien heureux de quitter pour de bon cette école.

Suivant les traces de son grand-père, Asclepios fit sa formation pour devenir Auror. On ne parlait pas encore de Voldemort en Angleterre, mais il y avait bien assez à faire de ce côté-ci de l’océan Atlantique. Le jeune homme s’éloigna énormément de son père durant son adolescence. Il fit donc un pied de nez au travail d’assistant directeur du département de la justice magique proposé par ce dernier. Il voulait faire ce qu’il voulait. Il ne venait presque plus au manoir préférant habiter sur la rue commerciale sorcière de Washington DC non loin du Ministère de la Magie américain. Puis, il se débrouillait bien. Ses années de formation lui valurent déjà le sobriquet de caméléon. Asclepios utilisait souvent son don de métamorphomage pour résoudre les petites missions qu’on lui posait à lui et son maître. On avait tellement de difficultés à le reconnaître que le sobriquet fut né. Ce maître autoritaire, discipliné lui apprit la discrétion et l’intelligence dans leur travail. De plus, il ne parlait jamais beaucoup et encore moins de lui ce qu’Asclepios aimait beaucoup. Le jeune homme devint donc rapidement un véritable Auror que le chef du département aimait appeler pour des missions d’infiltration de groupes de rafleurs ou de simples criminels. Ce fut bien à ses 22 ans qu’Asclepios reçut ses cicatrices. Il venait d’envoyer un hibou pour prévenir d’un lieu où se regrouperaient tous les rafleurs pour leur prochaine prise. Manque de chance, l’un d’entre eux le surpris par derrière des lacérations parsemèrent son corps. Des lacérations faites par un sortilège. En sang, Asclepios ne se rappela pas avoir eu aussi mal de son existence. Il fut chanceux de pouvoir s’en tirer en envoyant un patronus de détresse. Heureusement que ses collègues venaient pour capturer les rafleurs grâce à lui. Néanmoins, les cicatrices ne partirent jamais totalement. Aujourd’hui, elles font plus effet de fierté pour l’homme qu’est devenu Asclepios.

Plus tard la même année, Asclepios Whitehorn fut marié à Diana White une jeune femme d’une autre ancienne famille sorcière d’Amérique. Le couple déménagea dans le manoir Whitehorn comme la tradition l’exigeait. Asclepios détesta son père pour ce mariage. Était-il trop loyal, trop sensible toutefois ? Il se rappela sa mère lui dire que c’était pour son bien pourtant. Elle voudrait aussi le voir sourire plus souvent comme lorsqu’il avait huit ans. Il n’avait plus huit ans. Le manoir n’était plus sa maison. Sa mère fut-elle, au fond de lui ce qui le convainquit ? Asclepios aime beaucoup sa mère soit presque autant que sa sœur. Justement, devenue diplomate pour le Ministère de la Magie, Calliope ne vivait évidemment plus au manoir. Elle était mariée de surcroît. Asclepios l’a voyait très rarement, mais ne cessa jamais de lui écrire. Rien ne pourrait le séparer de Calliope. Non jamais. Diana remarqua tout cela évidemment. Elle devait certainement commencer à se demander pourquoi la sœur de son mari intéressait plus ce dernier qu’elle; sa femme.

Asclepios passait beaucoup de temps à l’extérieur de la maison. Trop même. Il s’enferma dans le travail s’empêchant de penser à sa vie privée réussissant mission après mission d’infiltration. Il devint le meilleur de tous ses collègues réunis pour infiltrer des groupes. Ces missions lui imposaient d’habiter ailleurs et de prendre une nouvelle identité. Donc, il vit que très rarement ses parents, sa femme et … Son fils. Oui, Asclepios avait un fils conçu une soirée où il fut éreinté et où sa douce femme réussit à tout lui faire oublier. À ses 26 ans, son fils avait deux ans. Coupable de ne jamais voir ce dernier, en colère contre ses parents aussi, Asclepios avait une vie réussie, mais triste. Une tristesse, un désespoir qu’il cachait au plus profond de lui sous sa carapace formée à l’adolescence. Oui, cette carapace provoquait bien des disputes, des déboires entre Diana et lui, mais aucun secret ne parut et le couple ne se sépara pas non plus. Impossible de le faire suivant la tradition des familles sorcières nobles en Amérique. Trop loyal … Trop honorable. Asclepios s’haïssait pour ressentir autant de haine que d’amour.

Ce fut récemment qu’Asclepios en apprit beaucoup plus qu’un simple sorcier lambda sur la situation de  l’Angleterre sorcière. Le Ministère de la Magie américain voyait que le pouvoir de Voldemort épaississait les frontières du Royaume-Uni de jour en jour. C’était maintenant difficile de parler économie et politique avec eux. Le chef du bureau des Aurors fit donc appel à Asclepios.  Dans quelques mois, il deviendrait papa pour la deuxième fois, mais … Il ne refusa pas l’offre d’infiltrer les Mangemorts. Il était le meilleur Auror espion connu aux États-Unis. Il ne pouvait pas refuser. Il se devait de  répondre présent et d’aider toute la population sorcière – voir même moldue – de la Terre par le fait même. La mission d’Asclepios était d’affaiblir les Mangemorts de l’intérieur ce qui permettrait à ses collègues d’entrer en guerre contre le Royaume-Uni sorcier et de véritablement expulser Voldemort du pouvoir.

On lui bourra donc le crâne d’informations sur Voldemort présent depuis les années ’70 puis, son échec face à Harry Potter bébé pour « ressusciter » en 1994. Il ne devait pas entrer en contact avec Harry Potter ni avec aucun autre insurgé évitant d’éveiller sa couverture. Asclepios apprit qu’en 1996, les Mangemorts prirent le pouvoir ce qui changea la face du Royaume-Uni sorcier par rapport au reste de la communauté sorcière mondiale. On lui rapporta même que l’esclavage d’humains existait depuis deux ans. Effectivement, des enchères sont organisées pour que les « Sang-Purs » achètent des Nés-Moldus. C’était vraiment horrible et Asclepios n’aurait aucune once de pitié pour ce genre de personne osant s’en prendre à d’autres pour la simple raison d’avoir du sang « impur ». Des monstres.

On le prévint aussi qu’on le mettrait parfois en contact avec sa sœur, diplomate et évidemment utile dans ce genre de conflit. Sans évidemment en faire part, Asclepios se fit insufler plus de force par cette nouvelle. Il verrait plus souvent Calliope. Oui, qu’elle entre en contact avec les Mangemorts le terrorisait. Seulement, il pourrait la protéger.  L’avion moldu était aussi le seul moyen possible pour se rendre en Angleterre sorcière, car les transplanages de l’extérieur son interdis par leur gouvernement évidemment. « La discrétion a bien meilleure goût » songeait alors Asclepios pensant déjà à comment il allait organiser tout cela :

Se faire enrôler par les Mangemorts, agir comme eux et surtout trouver le maillon faible. Il lui faudrait alimenter cette faiblesse et instiller les disputes. Il y avait toujours un maillon faible dans un groupe et il y en aurait toujours un. Ce n’était pas la première fois qu’Asclepios avait ce genre de mission, il était préparé.

Seulement, c’était certainement sa première mission aussi loin de chez lui.

Diana le laissa partir sans réellement sourciller. Enceinte, elle était encore plus irritable qu’avant. Néanmoins, Asclepios ressentit de la tristesse. Ce fut le cœur gros qu’il laissa un baiser sur le front de son fils, maintenant âgé de huit ans, dormant à poing fermés. Étrangement, c’était à cet instant qu’il voulut ne pas avoir été aussi bête. La culpabilité le rongeait. Allait-il revenir un jour aux Etats-Unis ? Était-il seulement un automate bidon exécutant les ordres ? Où était le petit Asclepios que Calliope aimait tant ?