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sujet; one last act of tragedy (théo) |
| Théodore Cléanthe Nott feat ash stymest • class whore | ◄ | • nom complet ; réponse. • surnom(s) ; réponse. • naissance ; date & lieu. • ancien camp ; réponse. • statut public ; réponse. • état civil ; réponse. • occupation ; métiers, études, formation. • patronus ; réponse. • épouvantard ; réponse. • risèd ; réponse. • animaux ; réponse. • baguette ; réponse. pureblood • prédéfini | The stars have faded away ► Parti politicomagique : parti soutenu, avis sur les idées, sur le représentant, sur les idées potentiellement intéressantes des autres partis, espoirs... (5 lignes). ► Avis sur le bouleversement des idéaux : élite déchue vs nouvelle élite, procès, jugements (10 lignes). ► Aptitudes (facultatif) : magie sans baguette, fourchelang, legilimencie, etc. (10 lignes, voir [url=http://]listing[/url]). ► Info en vrac : un ou des talents (sport, matière de prédilection, etc. nb : ). • des objets précieux (balai, miroir à double sens, etc.). • un tic • une qualité. • un défaut. • caractéristiques (traits physiques, tatouages, cicatrices). • etc. Nothing compares to you • pseudo & âge ; réponse. • comment as-tu trouvé le forum ? réponse. • avis/suggestions réponse. • connexion ; réponse. • quelque chose à ajouter ? réponse.
Dernière édition par Théodore Nott le Lun 5 Mai 2014 - 15:32, édité 4 fois |
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| Here comes the hurricane ――――――-―• Hérésie. 1980–1985 •――――-――― « Il y a ce gouffre entre l’Univers et moi, entre l’Autre et moi. C’est un enlisement inéluctable dont je n’ai jamais réussi à me dépêtrer à cause de l’Autre. Il m’a rabaissé incessamment, il a causé ce mal-être en moi, il a créé ce gouffre immuable en moi. Ça me tire chaque jour de plus en plus vers le fond, ça me tire tellement que j’ai fini par être attiré moi-même vers ce mal-être, vers cette autodestruction. J’ai fini par croire qu’il avait raison. Raté de l’existence j’étais, raté de l’existence je resterai. Et lui, il m’a tout pris. C’est l’humanité qui devrait purger ma peine pour tout ce que j’ai osé commettre, je ne veux plus de cette putain de punition qu’est ma vie. Je veux agir lâchement, il est temps d’en finir. »Un coup percutant, pas l’œuvre d’un sort mais d’un poing qui échoua sur sa joue. Du sang sur sa langue, goût médiocre… saveur de son existence. Il fulminait, il bouillonnait, les gens autour d’eux faisaient comme s’il ne s’était rien passé, comme si un père ne venait pas de frapper son fils. Violemment, pour que l’enfant d’à peine cinq ans se cogne la tempe contre la bibliothèque. Du sang coula sur les feuilles remplies de mots rêveurs et inflammables, des mots qui l'éduquaient ; Théodore avait pris l’habitude de tracer les contours avec ses doigts. Des mots qui faisaient son éducation, à la place de son père. Théodore darda son regard azur sur les livres à présent détruits, une lueur effrayée trahissant sa peur. Il se sentit surélever, tiré par le col de son pull mais il ferma les yeux pour ne pas affronter le regard dur de son paternel. En bas, les invités festoyaient… ignorant l’abomination qui se déroulait à la bibliothèque du premier étage. La prise sur son poignet gauche se resserra, au fur et à mesure que s’égrenaient les secondes, au point que son poignet se tordit sous les cris de douleur du garçon. Mais Théodore avait toujours les yeux clos, il n’avait pas besoin de voir, il pouvait sentir… son poignet pendouiller à son bras comme une breloque cassée. Et cette douleur qui se propageait dans son corps frêle… comme un millier de claymores tranchantes qui le poignardaient de part en part. « Un Nott n’écrit pas de la main gauche. Répète cette phrase. » tonna la voix d’Hélios Nott en retournant son fils entièrement vers lui. Ses doigts obligèrent les paupières à s’ouvrir, pour ancrer son regard dans les fleuves d’azur de Théodore. La pression était trop forte pour qu’il résiste, il avait surtout la peur dans les entrailles… Peur que son père enfonce ses doigts dans ses yeux jusqu’à toucher l’orbite. « Répète. » insista-t-il de plus en plus fort, en enserrant le poignet cassé pour l’obliger à répéter ces quelques mots. « U-un Nott… n’écrit pas d-de la main gau-auche… » souffla Théodore, incertain, le regard ne flanchant pas d’un millimètre mais il était toujours aussi effrayé. Un sourire naquit sur le visage de l’homme qui reposa son garçon au sol et s’épousseta les vêtements. Un sort de nettoyage vint effacer les tâches carmines que Théodore lui avait laissé et il appela un elfe-de-maison. « Soigne-le rapidement. Et toi, continua Hélios à l’adresse de l’enfant, ton apprentissage prend une nouvelle tournure. Dans quelques heures, tu seras un parfait droitier tout à fait normal. Est-ce clair ? » Un hochement de tête lui répondit, semblant suffire puisque Hélios s’en alla rejoindre ses invités, laissant son rejeton aux mains de l’esclave. ――――――-―• Éclat. 19…–19… •――――-――― « Mais j’ai peur. Et cette peur, je ne la domine pas. Elle me dévore de l’intérieur, tu comprends ? Elle ne veut pas me délivrer, elle veut me garder enchaîné à elle pour toujours. J’ai eu quelques minutes de répit dans ma vie. J’en suis persuadé. Et j’étais docile, un véritable automate, j’exécutais les ordres sans broncher et ça me procurait du courage pour évincer cette peur de moi pour un moment. Mais ça n’a duré que quelques minutes. Avant qu’elle me dévore tout entier. Et j’ai chuté de mon piédestal. …Et j’ai tout perdu. » ――――――-―• Brasier. 19…–19… •――――-――― « J’aurai aimé qu’on m’étreigne, qu’on me dise des mots qu’on ne m’a jamais dit, j’aurai aimé que ma volonté d’en finir ne soit pas aussi forte. J’aurai aimé que quelque chose me rattache à ce monde encore un peu. Je crois que…dans le fond, je ne suis pas un salopard, j’aurai pu trouver mon bonheur et être réellement heureux. J’aurai voulu qu’on me vende du rêve et qu’on me dise à quel point la vie est belle. »
Dernière édition par Théodore Nott le Ven 21 Fév 2014 - 15:59, édité 1 fois |
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| History is written by winners ――――――-―• Blasphème. 19…–19… •――――-――― « Mais… c’est plus fort que moi. Ce monde n’est pas pour moi. J’en ai marre de cette laideur que le monde n’hésite pas à m’exposer chaque jour, j’en ai marre d’être sa cible qu’il abat quand l’envie lui prend. Mais je n’y peux rien, je suis sclérosé, fatigué de tout. Je n’ai aucun repère, pas même mon dernier verre, aucune volonté de chercher quelque chose qui me retienne. Car il n’y a rien. Je voudrais laver mes mains sans arrêt, ne plus avoir ce sang qui les a tellement tâchées que je peine à les voir. Je ne suis pas heureux. Je ne l’ai jamais été. Alors… pourquoi d’autres ont le droit d’être heureux et pas moi ? » ――――――-―• Aliénation. 19…–19… •――――-――― « J’emmerde l’Humanité. L’avenir. Les bureaucrates. Les parents irresponsables. Les gamins désabusés. Les mots accusateurs. Les fils d’une pute snobe. La vérité. Le mensonge. La trouille. La Mort… L’Inconnu. Le Géniteur. Mais c’est surtout toi que j’emmerde, Théodore Nott, abruti qui n’a jamais réussi à faire dix pas sans ses amis près de lui. Tu mérites pas de vivre, putain, t’as rien d’exceptionnel. T’es stupide, profondément inutile et fade. Tes amis auraient servi à quelque chose, ils seraient devenus quelqu’un. Mais toi, Toi, tu avais déjà fait un vœu, celui de crever en te plantant une paire de ciseaux dans le crâne. T’as prévu de crever depuis un moment. Alors…pourquoi ça serait différent maintenant ? » ――――――-―• Horizon. 19…–19… •――――-――― « Et il y a cette voix dans ma tête qui me murmure avec certitude que mes amis seraient heureux de me voir en vie. De dépit, je me fais la promesse de m’accrocher à la vie et j’arrête de croire qu’en guise d’amie, mon ombre suffit. » ――――――-―• Ersatz. 19…–19… •――――-――― « J’ai la haine. Nouvelle absence de conscience, elle assassine, elle anéantit tout bon sens. La haine contre vous et vos mots. Vos mots contre mes maux. » |
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