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sujet; ELISE - dentelle, épines. |
| Elise Rosier feat gigi hadid • crédit alaska | death eaters • inventée
• nom complet ; Rosier, un nom qui semble porter malheur, par les temps qui courent. Autrefois synonyme de pureté et inspirant la crainte, ce patronyme évoque aujourd'hui un certain malaise. Entre déchéance, trahisons, disparitions et accumulation de morts prématurées, ce nom ne sème plus tant l'inquiétude que la pitié. Elise, la toute dernière représentante de ce qui fut autrefois une brillante lignée principale, ne retient pas son prénom d'une illustre ancêtre, mais plutôt du simple goût maternel. • surnom(s) ; On ne la surnomme jamais devant elle. Il arrive toutefois qu'on l'appelle Elise, la folle, ou l'instable Elise Rosier, lorsque ce n'est pas la petite Rosier qui n'est pas morte. • naissance ; Elise est née par un matin de novembre, il y a de cela vingt-trois ans. Le grand livre familial reporte officiellement sa naissance au trois novembre, à Londres. • ascendance ; Son sang est d'une pureté incontestable. Si les rumeurs concernant le clan décimé des Rosier ne se font pas rares, nul ne saurait toutefois proposer que leur sang est mêlé. • camp ; Elise ne jure que par le Magister et la marque sombre qui couvre son avant-bras ne laisse guère de place à l'imagination: elle est du côté des Mangemorts, du gouvernement. • métier ; Elise est langue de plomb dans la section de recherche de mystères du département des mystères. Travailler au service du gouvernement lui était une évidence, et la recherche de mystère comble son esprit sans cesse à l'affût de nouvelles connaissances. • réputation ; Elise est perçue comme étant une demoiselle fragile et instable, tant physiquement que psychologiquement. Plusieurs dames de la haute société murmurent qu'elle aurait dû être internée à Ste-Mangouste il y a de cela bien longtemps. D'autres mauvaises langues précisent qu'elle a hérité de la folie de sa mère, de la rigidité de son père et de l'insensible cruauté de son frère, mélange explosif s'il en est. • état civil ; Elise est célibataire. Il est dit que son oncle tente de lui arranger un mariage avec l'un des fils Selwyn, afin de raffermir les relations durement secouées entre les deux familles depuis le désastre de Lysander et Yselia. • rang social ; Elise a toujours fait partie de l'élite, comme son nom le laisse sous-entendre. Ce n'est que depuis quelques mois qu'elle peut désormais affirmer être Mangemort - un titre qui lui va à merveille et qui n'étonne personne. • particularité(s) ; Elise n'a pas de particularité, même si on assimile parfois ses crises de colère soudaines et ses absences à un don de voyance refoulé qu'elle aurait hérité de sa mère. Cette rumeur ne pourrait être plus fausse. • patronus ; La jeune femme n'a jamais tenté ce sortilège, préférant se perfectionner dans les sorts offensifs. Il est probable que la simple peur de ne pas parvenir à l'exécuter correctement soit à l'origine de son dédain. • épouvantard ; Autrefois, sa pire crainte était sans aucun doute la mort de sa soeur bien-aimée. L'image du corps sans vie d'Yselia est aujourd'hui remplacée par une brume sombre, froide et inquiétante. La brume l'enveloppe, lui fait perdre tous ses repères, semble s'immiscer dans son esprit et la nourrir de murmures acides. Elise craint cette dépression qui a emporté sa mère, elle craint de perdre la raison pour de bon, de n'être réduite qu'à cette réputation dont on l'affuble: celle d'une pauvre enfant folle, alourdie sous le poids de trop de morts. • risèd ; Evan, le frère qu'elle n'a jamais connu, l'enserrant dans ses bras en riant. Son père et sa mère, à quelques pas, main dans la main, un léger sourire aux lèvres. Yselia, tournoyant dans sa blanche robe de mariée. Portrait idyllique d'une famille brisée. • animaux ; Elise a hérité il y a quelques mois du chat de sa soeur. Elise chérit l'animal comme s'il s'agissait d'un véritable frère. La bête noire lui rend toute l'affection qu'elle lui porte. • baguette ; En bois d'ébène, la baguette d'Elise est aussi rigide que la demoiselle. Cette baguette noire de jais mesure vingt-huit centimètres et des poussières et contient un ventricule de dragon. | The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Elise ne parvient toujours pas à croire qu'elle vit enfin dans le monde dont ont toujours rêvé ses ancêtres. En digne héritière de la branche principale des Rosier, elle considère que le régime actuel est le début de l'ère promise où la magie gagnera à nouveau sa noblesse. Elle n'aime pas parler de guerre, considérant plutôt que les insurgés sont des traîtres n'ayant rien compris à la dignité sorcière. Elise est toutefois excédée face à l'élite sorcière qui ne semble rechercher que le pouvoir et l'attention sociale. Elle considère que la pureté du sang est bien plus importante que la popularité ou la démonstration impudique de richesses matérielles. Préférant se tenir loin des pirouettes sociales et autres jeux de pouvoirs, Elise suit pourtant aveuglément les commandes de ses supérieurs hiérarchiques, tant au gouvernement qu'au sein des Mangemorts. Elle est jeune, après tout, et la marque qui recouvre son avant-bras est toute fraîche: un faux pas lui serait fatal. ► Infos en vrac : Elise était une élève brillante dont la curiosité et l'application au travail pouvaient surprendre, de prime abord. La jeune femme a toujours considéré les livres et autres parchemins comme de véritables ancres qui l'empêchaient de sombrer dans la démence: garder son esprit occupé par l'histoire du monde sorcier, des tonnes de sortilèges et une myriade de recettes de potions l'empêchaient de trop penser à ses tourments de toujours. Aujourd'hui, son poste au sein du département des mystères comble sa soif insatiable de connaissances. • Son sens de l'humour est plutôt particulier. Entre ironie et humour noir, Elise aime désarçonner, instaurer le malaise entre elle et ses interlocuteurs. Il ne faut pas s'étonner de l'entendre énoncer une blague concernant sa soeur morte en couche, ou alors mentionner qu'elle-même risque de connaître une fin sanglante sous peu, vu l'historique familial. Cet humour dérangeant fait office de barrière entre elle et le monde extérieur: en projetant l'image d'une jeune femme insouciante et sans le moindre sentiment, elle pense, à tort ou à raison, éloigner d'autres souffrances. • Elise possède un esprit très cartésien et logique - du moins, lorsqu'elle n'est pas dans l'un de ses mauvais jours, comme elle les appelle. Cette qualité a fait d'elle une recrue prometteuse lors de son service obligatoire au sein des rafleurs. Son nom aidant, elle s'est retrouvée adhérente dès la fin de son service obligatoire. Elle était associée à un Mangemort stratège. • Crises de colères inexplicables, paranoïa, insatisfaction chronique, manque d'appétit, silences sans fin, instabilité émotionnelle: voilà une brève description de ce qu'Elise peut vivre lors de ses mauvais jours. Son oncle et sa tante, qui l'ont accueillie alors qu'elle n'était qu'un bambin, n'ont jamais su expliquer pourquoi la frêle, maladive et discrète Elise se transformait en un monstre de rage de temps à autres. Les crises d'Elise étaient très fréquentes lorsqu'elle était enfant, puis se sont espacées avec l'âge. Ainsi, depuis ses vingt ans, Elise n'avait connu qu'un épisode de ce genre, et qui ne dura que quelques heures - rien à voir avec les semaines de cris et de pleurs qui peuplaient son existence lorsqu'elle avait cinq ans. Toutefois, à la mort de sa soeur (quelque temps après que la marque des Ténèbres eut finalement recouvert l'avant-bras de la blonde), Elise a sombré dans une période sombre qui dura près d'une semaine. Si un masque froid et impénétrable d'indifférence couvre aujourd'hui son visage, elle n'en demeure pas moins anxieuse, guettant la prochaine crise avec une peur viscérale. Yselia savait trouver les bons mots pour désamorcer les crises avant qu'elles ne surviennent. Sans elle, Elise se sent plus seule, plus vulnérable que jamais. • On dit d'Elise qu'elle est la parfaite réplique de son frère aîné, cet Evan qu'elle n'a jamais connu: le même visage rond, les mêmes pommettes saillantes, les mêmes yeux verts cachés sous de lourdes paupières. Avant la puberté, on aurait réellement pu la confondre avec une réapparition de celui qui aurait dû être l'héritier Rosier. Elle s'accroche à cette ressemblance et y puise un réconfort inespéré, d'autant plus qu'elle n'a jamais eu l'élégance sombre d'Yselia. • À en croire les rumeurs, la vie amoureuse d'Elise serait des plus désertes. Les ragots courent dans la haute société quant à son coeur de pierre et de glace: serait-elle tout simplement incapable d'aimer? D'autres rumeurs l'ont dite fiancée à tout jeune homme de sang-pur toujours célibataire. En ayant vent de ce genre d'histoires, Elise se contente de lever les yeux au ciel. Elle se voit toujours comme une enfant et préfère se concentrer sur des aspects réellement importants de sa vie, telle son accès récent au monde privilégié des Mangemorts, plutôt que de participer à des soirées mondaines (qu'elle considère ridicules et inutiles) dans le simple but de se trouver un potentiel mari. De plus, l'éventualité de perdre son nom l'effraie: elle est Rosier et préférerait mourir en tant que Rosier que de devoir se plier à des rituels d'une autre époque. Nothing compares to you • pseudo & âge ;Chloé, 21 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Sur Bazzart. • ton avis, tes suggestions ; Il est magnifique. Les annexes sont incroyablement complètes. J'ai été charmée par le contexte si bien développé. • connexion ; Au cours de l'été, je pourrai me connecter assez souvent (genre tous les jours). Je risque d'être moins présente quand l'école recommencera (mais c'est dans loooongtemps ) • quelque chose à ajouter ? J'ai arrêté le rp il y a environ 1 an et demi. J'espère que vous serez indulgents :siffle: .
Dernière édition par Elise Rosier le Mar 9 Juin 2015 - 16:40, édité 5 fois |
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| Here comes the hurricane truths and roses have thorns about them Hear me roar La noirceur s’étend sous ses yeux. Sous ses pieds nus, des pierres froides et humides. Regard vers le ciel. Nuit noire, nuit sombre, nuit entière. Un cri perce dans l’air froid de novembre, hurlement quasi-inhumain, déchirant, tranchant dans la pesante obscurité. Eau salée aux coins des lèvres. Petit corps de fillette qui s’écrase sur le sol, boum, petits poings martelant le sol froid. Deux lumières s’approchent, deux chandelles, tenues à bout de bras. Derrière les lueurs blafardes s’inquiètent deux visages : celui d’une autre fillette, et celui d’une femme plus grande, plus vieille, plus expérimentée, mais bien plus apeurée. La fillette à la chandelle s’allonge à même le sol, enserre l’animal en crise, lui chuchote quelques inaudibles paroles. Au bout d’une éternité, le silence revient, entrecoupé de sanglots saccadés. Dans la nuit noire, les flammes des bougies vacillent.Réveil brutal. Elise porta ses mains à sa gorge. Une douleur rouge chauffait ses cordes vocales, sensation qui ne lui était que trop familière. Près d’elle, Yselia tenait un grand livre constellé d’images colorées. Les contes de Beedle le barde, lut Elise en plissant ses yeux verts. Elle renifla, conséquence de cet éternel rhume qui ne semblait guère vouloir la quitter. Yselia leva les yeux vers sa sœur, un sourire s’étirant calmement sur ses lèvres roses. « Quelle drôle d’idée, Elise, que d’aller se balader dans le jardin au beau milieu de la nuit. » Yselia laissa échapper un petit rire tandis que le visage d’Elise s’éteignait. Elle avait beau ne se souvenir de rien, la chaleur qui envahissait sa gorge et la saleté qui maculaient sa robe de nuit ne laissaient aucun doute : elle avait été somnambule, encore une fois. Elise s’extirpa hors du lit trop grand pour son corps minuscule. Elle avait beau avoir sept ans, elle n’en faisait guère plus de cinq. Son reflet dans le gigantesque miroir accroché au mur alourdi de tapisseries sombres la fit sursauter. Chevelure ébouriffée et constellée de brindilles, genoux rougis par la pierre du jardin, visage couvert de saleté où les larmes avaient creusé de clairs sillons… Derrière elle, toujours assise sur le lit, Yselia parlait encore. Sa voix claire et joyeuse ne faisait que créer un bourdonnement incessant dans les oreilles de la petite Elise, trame sonore à laquelle elle ne portait aucune attention. La blonde observa ses mains rougies d’avoir trop martelé le pavé du petit chemin qui s’étendait dans le jardin. Ses doigts tremblaient, tout comme son corps entier. Ce n’était pas le froid, peut-être était-ce la peur, ou alors la faim – cette dernière faisait hurler son ventre vide depuis deux jours. Elise ne sentit pas ses jambes flancher sous elle, mais elle sentit le tapis moelleux l’accueillir. Elle laissa son regard se poser au plafond, où trop de dorures s’exhibaient, fières et impudiques. Une main se glissa dans la sienne. Elise se retourna, toujours aussi confuse. Yselia lui souriait. Toujours, elle lui souriait. Quoi qu’Elise fasse, Yselia était là, toujours là, et elle lui souriait. Elise ferma les yeux à nouveau et, tandis que sa respiration retrouvait un rythme régulier, elle s’endormit d’un sommeil lourd, sans songes, réparateur. Growing Strong « Tout ce que je dis, c’est que McGonagall n’a pas du tout apprécié la plaisanterie… » Rires « Tu m’en diras tant! Oh, pendant que j’y pense, tu ne devineras jamais ce que Flint m’a raconté. » Elise, confortablement installée dans un fauteuil moelleux de la salle commune des Serpentards, laissa son regard se perdre dans les flammes qui montaient dans l’âtre. Les voix de ses trois camarades résonnaient toujours à ses côtés, mais elle n’y portait plus la moindre attention. Ses mains finirent par attraper un livre qui traînait sur la table basse. Plus les lettres défilaient sous ses yeux, et plus les voix qui lui parvenaient se faisaient lointaines, presque sourdes. La lumière verdâtre du lac conférait à la pièce une allure peu chaleureuse, mais Elise, elle, puisait dans cet environnement glacial un réconfort inespéré. Elle s’y sentait chez elle, et ce depuis près de cinq ans. En ces lieux bien plus que chez l’oncle et la tante qui lui servaient de pâles figures parentales, Elise reconnaissait une maison. Peut-être était-ce parce qu’elle savait que l’immense majorité de ses ancêtres y avaient défilé, jusqu’à ses propres parents et son frère aîné… Quoi qu’il en soit, assise dans ce fauteuil de cuir, Elise était apaisée, indifférente à ce qui se tramait autour d’elle. L’ouvrage qu’elle feuilletait d’un air désintéressé traitait de généalogie sorcière. Rabattant la couverture, Elise en découvrit le titre : Nobles par nature : une généalogie sorcière. Un sourire vaguement empreint de dédain s’étira au coin de ses lèvres. Elle avait déjà survolé ce livre, se rappela-t-elle, comme s’il s’agissait presque d’une autre vie. Enfoui dans un grand coffre de bois poussiéreux, sous des tonnes d’autres reliques ayant appartenu à ses parents, ce livre ne lui avait apporté qu’une brève distraction. Il faut dire que le coffre de bois contenait mille et un autres trésors bien plus intéressants. Elise avait découvert la caisse massive dans le grenier de la demeure de son oncle et de sa tante alors qu’elle avait neuf ou dix ans. S’y amassaient entre autres deux journaux intimes tenus par son frère mort trop jeune, Evan Rosier, ainsi que des articles socio-philosophiques rédigés par la plume savante de sa mère. Albums photos, correspondances entre son père et d’autres hommes qu’elle ne connaissait que de noms et de réputation tels Black et Lestrange, d’innombrables livres aux pages jaunies… Dans ce caisson à l’allure pourtant banale s’étendait un héritage plus grand que tout ce que sa famille d’adoption avait pu lui offrir. La lecture des centaines de pages rédigées par la plume de son propre sang fit tourner la tête de l’enfant qu’elle était alors, mais ne put que confirmer le malaise qu’elle avait toujours senti, insidieux, en vivant chez le frère de son père. Les Rosier qui l’avaient accueillie n’étaient qu’une pâle version des Rosier qui l’avaient mise au monde. Ils étaient mondains, vaniteux, prêts à tout faire pour conserver la gloire familiale sans pour autant chercher à venger les trop nombreux morts que recelait le livre familial. Aux yeux d’Elise, son oncle et sa tante n’avaient de Rosier que le nom : ils n’avaient ni la prestance, ni le courage, ni la valeur d’Evan, ou de son frère, ou de sa mère. Et depuis ce jour, elle avait su que la haine qui la rongeait était légitime : elle vivait chez de véritables profiteurs qui ne feraient jamais justice à ses parents, et encore moins à son père. Chez son oncle, le nom d’Evan était presque proscrit, et les circonstances de sa mort étaient entourées d’un lourd voile s’apparentant à un tabou. Elise, elle, était fière de ce frère qui avait perdu la vie pour l'unique cause qui en valait la peine. « Rosier, tu pourrais peut-être nous faire présent de ton attention? » Elise sortit de sa torpeur et posa un regard inquisiteur sur ses trois compagnes. L’adolescente les qualifiait parfois d’amies, toujours avec un certain doute dans la voix. Les trois demoiselles, arborant toutes le vert et argent de leur maison, faisaient partie de la vie d’Elise depuis leur entrée à l’école de sorcellerie. La blonde aimait bien la solidarité qui semblait venir de pair avec l’amitié, même si elle n’en comprenait pas toujours les rouages. Les efforts qu’elle mettait à conserver cette précieuse camaraderie étaient récompensés par une protection sans borne, semblait-il. « Pardon, Jane », marmonna Elise d’un ton qui n’évoquait aucunement la repentance. La brunette du quatuor, Jane, reprit la parole, non sans cacher son exaspération. « Nous parlions de Fawley. Selon notre chère Marla ici présente, poursuivit la grande brune en pointant la plus petite des quatre adolescentes, il s’agirait du meilleur parti de notre âge. Je m'efforce de lui faire comprendre qu'elle n'a aucune chance, mais elle ne veut rien entendre... Qu'en penses-tu, Elise? » Elise demeura silencieuse pendant quelques instants, son visage demeurant inexpressif. Puis, elle soupira et fit un vague geste de la main, semblant balayer la question que venait de lui poser son amie. « Il n’est pas désagréable à regarder, mais ton sang ne lui semble sans doute pas très attrayant, » lança finalement Elise, son regard vert fixé dans celui, offensé, de la dénommée Marla. Jane, quant à elle, affichait un petit air satisfait. Étrange chose que l’amitié, ne pouvait s’empêcher de songer Elise, si cela consistait à se tendre des pièges de temps à autres. « Mais… Même le sang le plus pur n’a aucune valeur s’il ne sert que d'apparat. » Elise ne regardait plus personne, à présent, comme si elle n’avait prononcé ces quelques paroles que pour elle-même. Un certain malaise flottait entre les quatre amies, à présent, tandis que le silence s’épaississait. Elise savait qu’il n’était pas particulièrement bien vu de critiquer d’autres grandes familles au sang pur, dans l’antre de Serpentard, à moins qu’il ne s’agisse de traîtres à leur sang. Les Fawley ne semblaient jurer que par la neutralité, trait qui leur avait permis comme à tant d’autres de conserver leur place au soleil après la première guerre des sorciers. Elise, pourtant, ne croyait pas qu’il pouvait exister une chose telle que la neutralité. La neutralité, c’était le statu quo, la décision facile, faible : c’était de prendre ses aises quoi qu’il arrive, de ne jamais prendre le moindre risque, et surtout, d’afficher son accord avec la situation actuelle. L’adolescente passa une main dans ses cheveux, posa le livre sur la table basse et offrit un grand sourire à ses amies avant de se retirer vers son dortoir. Dans le salon de la salle commune, les trois commères reprenaient leur discussion comme si rien ne s’était produit. Étrange chose que l’amitié, songea à nouveau Elise. Fire and blood Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. 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Dernière édition par Elise Rosier le Mar 9 Juin 2015 - 4:00, édité 3 fois |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Simon Rosier | | | | |
| bienvenue & bonne chance pour ta fiche, la toute belle! |
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| Bienvenue ici et bonne chance dans la rédaction de ta fiche |
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WIZARD • always the first casuality Nephtys Shafiq ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 01/02/2015
‹ messages : 2013
‹ crédits : avatar : freesia / signature : whorecrux
‹ dialogues : #8FBC8B
‹ âge : vingt-six
‹ occupation : musicienne, batteuse des Rotten Apple avant que le groupe ne se disloque. Autrefois elle était également une des boules de cristal ambulantes du gouvernement. Aujourd'hui, elle tente encore de créer mais passe surtout son temps à jouer pour les patients de Ste Mangouste.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : fait 21 cm, elle est en saule et contient de la poudre de griffe de sphinge.
‹ gallions (ʛ) : 5426
‹ réputation : Traîtresse, lâche, infâme catin du gouvernement de Voldemort. Parce qu'elle a aidé en toute connaissance de cause le Lord et ses sbires, par ses visions et par sa musique, et parce qu'elle est longtemps restée fiancée à un mangemort même lorsqu'elle était libre de se défaire de la promesse, Nephtys est regardée de travers la plupart du temps. Son sang pur n'aide en rien.
‹ particularité : voyante, affublée à sa naissance d'un don lui provoquant dans son sommeil des visions sporadiques et imprévisibles mais particulièrement violentes.
‹ faits : Orpheline de mère, il lui reste son père, Aswad Shafiq, devenu fou après l'attaque d'Herpo Creek.
‹ résidence : dans un appartement miteux sous les toits, quelque part dans un immeuble peu rutilant de l'allée des embrumes.
‹ patronus : un chacal, symbole de clairvoyance dans l’Égypte ancienne. Elle n'arrive que rarement à en conjurer une forme corporelle.
‹ épouvantard : Tantôt, elle craint que l'on abrège les souffrances d'Aswad et panique. Parfois, elle se dit que ça serait pour le mieux, moins égoïste. A ce moment là, sa véritable peur prend le dessus. Elle voit les gros titres, "Mangemort appréhendé et abattu" et l'avis de décès de Nott quelques lignes plus bas.
‹ risèd : Theodore en sécurité, avec ou sans elle. Des nuits calmes. Du silence. Ne plus rien sentir, à défaut de l'avoir lui.
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| Merci! Ça fait toujours plaisir, un accueil comme celui-ci. Ne t'inquiète pas, Simon, je vais envahir ta boîte de mp très bientôt. |
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