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sujet; ( Leocadia )♦ starcrossed |
| Leocadia Adeline Fawley feat Camille Rowe-Pourcheresse • crédit liloo-59
| Wizard • Inventé
• nom complet ; Tu te nommes Fawley, un nom qui n'a peut-être pas tant de poids dans le monde sorcier en général, mais qui est synonyme de succès et d'admiration dès que les sports magiques entrent en jeu. Un nom qui possède son lot de célébrité et que tu portes avec fierté, espérant lui avoir apporté un peu plus de renom avec tes propres petits exploits. Fawley avant tout, si bien que tu as longtemps pensé l'utiliser en simple prénom, tant on t'identifiait avec ce dernier, oubliant le véritable, Leocadia. Enfin, tu ne peux pas les blâmer, c'est loin d'être très gracieux à tes oreilles et tes frères t'ont longtemps moqué avec ce dernier, le tournant en des surnoms ridicules, si bien que tu te présentes rarement sous ton prénom complet. Oh et il ne faudrait surtout pas oublier ton deuxième prénom, Adeline, en l'honneur d'une arrière-arrière grande tante. Bref, un prénom qui fait son âge et qui te donne des allures de quarantaine. Aussi bien l'omettre, lui aussi. • surnom(s) ; La plupart du temps, lorsqu'on te demande ton prénom, tu réponds par ce surnom : Leo. Beaucoup plus classe à ton avis. Dia ou Dee ont longtemps été tes surnoms lorsque tu étais plus jeune, toujours utiliser par ta famille d'ailleurs. • naissance ; Tu es née un 14 avril au cœur de Londres, lors d'une journée pluvieuse, histoire de naître de façon bien ordinaire. Avoir des jumeaux, c'était bien assez d'aventure pour ta pauvre mère. • ascendance ; Pure et ce n'est pas à force d'essayer. Si son point de vue du sang à des tendances un peu libertine aux goûts des autres, elle n'a aucun problème à le garder pour elle. Elle connaît la réputation de sa famille à ce sujet, après tout. • camp ; Neutre, par choix, par manque de choix. Parce qu'elle s'est toujours convaincue qu'à quelque part, ça ne la concernait pas. Elle avait toujours une raison de s'évader, de fuir les problèmes. Ce n'est plus le cas. • métier ; Avant, elle était au sommet. Ancienne athlète, championne à quatre reprises de la course sur balais en Suède, elle a préféré tirer sa révérence suite à quelques piètres performances. Elle est maintenant secrétaire du directeur du département des jeux et sports magiques. Il y a plus palpitant, mais au moins, elle n'hésite pas à faire connaître ses opinions lorsque la situation le demande. • réputation ; Compétitive, tu n'as jamais essayé de le cacher. C'était parfois un problème, tu n'as jamais vraiment accepté les défaites. On te dit en disgrâce, trop fière et arrogante de tes prix, la chute n'a été que plus longue et douloureuse lorsque tu as commencé à perdre et à perdre encore. Souriante, dynamique, on te trouve facile d'approche. Et ensuite, c'est les fautes de langage ici et là qu'on remarque. Certains te trouvent mal élevée, voir sans manières. Sans doute à cause de ton côté garçon manqué, faute d'avoir grandit avec tes frères. Et quand tu mords, c'est souvent sans prévenir, parce que tu es loin de te laisser marcher sur les pieds. Un caractère à surveiller. • état civil ; Célibataire, le vent dans les voiles. Le mariage n'a jamais été une chose ayant fait pression sur ta famille, alors tu préfères garder cette bouée bien à l'abris. Et puis, l'idée de faire courir un peu tes potables prétendants a toujours été très loin de te déplaire. • rang social ; Ta famille fait partie de l'une des 28 sacrées. Tu es donc l'élite, comme tes confrères et consœurs, même si vous n'agissez pas toujours de cette façon. Les jeux mondains et ce genre de bêtise, c'est trop compliqué. Toi, tu préfères régler tes problèmes sur un balais. • particularité(s) ; Aucune, à moins que d'avoir un sourire d'ange en soit une ? • patronus ; Un martinet épineux, l'oiseau le plus rapide en vol battu à ce qu'il paraît. Dans tous les cas, il représente parfaitement ton amour pour la vitesse. • épouvantard ; La chute. Un corps sans la moindre possibilité de rescousse, un poids libre fonçant vers le sol. Un risque à courir, un risque que tu as déjà frôlé et que tu ne veux plus revivre. • risèd ; Des acclamations. Une foule comme tu n'as jamais vu. Et elle n'attend que toi, que tu reviennes. Et que tu gagnes. • animaux ; Tu possèdes quelques petits oiseaux que tu affectionnes. Tu en prends également soin par toi-même, beaucoup plus maintenant que tu es du genre stationnaire. • baguette ; Mesurant 32 centimètres, elle possède un cœur de ventricule de dragon et est faite en bois de Charme. Rapide dans son adaptation, cette baguette est ton alliée le plus précieux. Plus fidèle que jamais, tu doute que quiconque pourrait simplement la ramasser et jeter le moindre sort avec celle-ci. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Triste à dire, mais tu es du genre petite brebis, à suivre sans te poser trop de questions. Tu aimes te voiler la face, fermer tes yeux sur les horreurs autour de toi. Comme si accepter leurs existences te forcerait à prendre part à tout ce carnage. Tu préfères vivre autant possible dans ton idylle sagement construite par tes absences répétées, à garder ton opinion pour toi. Même s'il t'es impossible d'échapper à tout ce cirque maintenant. La vérité, c'est que tu aurais très bien pu te retrouver avec le petit peuple, à subir et à survivre si ton nom aurait été autre que Fawley. Cette chance, cette pureté qui coule dans tes veines faisant office de bouclier, tu en es très bien consciente. La vérité est que, comme plusieurs, la guerre a assez durée à tes yeux. Tu n'attends plus que tout se termine, peu importe qui l'emporte. Il y aura toujours un temps pour penser à « l'après ». Pour faire face aux conséquences, quelles qu'elles soient. Quant à la vente et aux petits jeux malsains reliés aux rebuts, tu demeures aux yeux des autres exactement la même : neutre et soigneusement fermée au besoin. Parce que tu sais quand il est temps d'enfermer ta fierté. Une situation tout aussi sombre à laquelle tu adoptes le même mode de penser. Ton nom te protèges de bien des choses, pas comme certains, qui en paient le prix comme simples marchandises à divertir. Ils représentent une crainte bien fondée, un exemple que tu ne souhaites jamais subir. Tu es mal à l'aise en leurs présences, si bien que tu ne désires aucunement t'en procurer un. Tant pis s'ils seraient mieux chez toi qu'ailleurs, tu ne verrais qu'en eux du mépris et du jugement silencieux constant. Les critiques, les regrets, tu en possèdes bien assez pour ne pas en regarder d'autres en plein visage. ► Infos en vrac : Tu as grandi dans le monde du sport sorcier. Une passion que ta famille t'a encouragé à développer dès ton jeune âge. C'est la course à balais qui a finit par gagner ton cœur, même si tu te débrouilles bien dans d'autres domaines. On te reconnaît pour tes victoires comme tes défaites. • Tu as un appétit d'ogre, si bien qu'on te dit souvent que tu manges pour deux. Ce n'est pas de ta faute, tu aimes la nourriture et tu ne t'en prive pas. Les calories supplémentaires, tu les brûles lors de tes entraînements que tu poursuis toujours. • Tu es le genre de fille facilement trop athlétique, qui possédait des allures masculines durant ta puberté. Si ton visage particulièrement carré n'aidait pas la chose, tes courbes se sont montrées tardives dans leur apparition, trop timides pour te prouver femme auprès des autres avant tes dix-sept ans. Et encore aujourd'hui, tu n'es pas le genre à te décrire comme sulfureuse ou femme fatale. Tu t'en fiches bien maintenant, contrairement au passé. • De par tes nombreux voyages grâce aux diverses compétitions familiales et à ton ouverture d'esprit, tu en es venu à avoir des moments où tu trouves la société beaucoup trop coincée et sobre à ton goût. Une opinion que tu prends tout de même garde à ne pas crier sur tous les toits. Les bals et les réceptions, c'est chouette, ça permet d'enfiler de jolies tenues. Seulement entre valser et siroter quelques coupes, ça devient redondant et les jeux de pouvoirs subtiles ne sont pas ta tasse de thé. • Tu possèdes quelques cicatrices de « guerre » dont tu es plutôt fière. Tant pis si ça gâche ta jolie peau, c'est la preuve que tu as travaillé dur et que tu as surmonté bien des obstacles. • Personne n'a été étonné que tu te retrouves à Poufsouffle durant ta scolarité. Tu avais peut-être le mordant des lions, mais tu n'avais pas leur don pour la persécution et la brutalité. • Joueuse de bavboules redoutable durant ta jeunesse, tu as également fait partie de l'équipe de Quidditch de ta maison, au poste de batteuse. • Tu possèdes une vaste collection de balais sagement entreposés dans une pièce. Un trésor que tu es plus qu'heureuse de partager si l'intérêt y est. • Tu gesticules beaucoup lorsque tu discutes, croyant à quelque part que ton partenaire arrive à mieux saisir tes propos ainsi, à imaginer plus en détails tes histoires rocambolesques. En vérité, il s'agit surtout d'une énergie mal canalisée. • Ton sourire est ton plus bel atout, plusieurs te l'ont déjà dit. Sourire est ce qui fait tout ton charme, mais ça ne veut pas dire que tu le balances à n'importe qui. • Tu possèdes une jolie voix, loin d'être du genre à pouvoir faire carrière, mais tu sais au moins que ce n'est pas une horreur pour les oreilles quand tu décides de chantonner. Nothing compares to you • pseudo & âge ; Amuselle, 23 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Sue/Felix me l'a conseillé. • ton avis, tes suggestions ; superbe design, avec une ambiance bien sombre comme il se doit. • connexion ; quotidienne, tous les jours si possible, minimum 2 fois/semaine. Pour les rps, j'essaye de répondre 1 à 2 fois semaines. • quelque chose à ajouter ? Nada.
Dernière édition par Leocadia A. Fawley le Sam 20 Juin 2015 - 18:18, édité 3 fois |
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| there is no safe place for people like us we carry our battles with us in every breath, in every fingerprint, into every empty bed
when i was younger my father raised me to keep my mouth closed and to swallow the blood Les chutes t'ont toujours horriblement effrayé. Tu détestes cette sensation de perdre tes repères, complètement déboussolée alors que ton corps réagit au danger imminent. Danger que ton esprit, lui, n'arrive qu'à saisir au dernier moment. Celui du vide. De l'air qui englobe ton corps et du sol qui t'attire de plus en plus vite vers son étreinte douloureuse. Il y a cet instant d'apesanteur, l'espace d'une seconde à peine, puis c'est l'impact. Solide, sans remords. Celui qui te coupe le souffle alors que ton cerveau analyse la périlleuse trajectoire que tu viens d'effectuer. Tes yeux sont rivés sur le ciel et ton cœur frénétique s'affole dans ta poitrine. Tes doigts agrippent la pelouse, incertains qu'à quelque part, tu sois toujours en train de tomber. Puis des voix résonnent, familières et l'une d'entre elle sort du lot. Plus près, plus douce. « Dee ? Dee, tu vas bien ? » et ton regard scrute un instant les alentours avant de ne tomber sur ton petit-frère. Si tu soutiens son regard encore quelques secondes, muette, tu consens qu'il serait peut-être bon de te redresser, histoire d'éviter la crise cardiaque à ta pauvre mère. « Je n'ai rien ! » que tu lances à l'avis de tout le monde, maintenant assise. Tu te demandes s'ils ont remarqué ta voix vaciller, mordant dans les syllabes plus fermement que nécessaire. C'est inévitable, comme à chaque fois, tu cherches le visage de ton père. Et comme toujours, il est présent, sagement écarté sur la gauche pour observer vos leçons avec ta mère. Les seules auxquelles il assiste, en vérité. Les bases propres à un sorcier, c'est seulement avec tes frères et un autre professeur privé. Quand les sports entrent en jeu par contre, c'est une autre histoire. Toi et tes frères, vous deviez avoir les meilleurs, encore et toujours. Tu ne comptes plus le nombre ayant foulé le sol de votre propriété avant que votre paternel ne soit satisfait. La satisfaction, voilà une émotion qu'il ne semblait pas vivre souvent, surtout pas en cet instant alors qu'il t'observe, le visage fermé et les lèvres pincées. Tu détournes le regard, uniquement pour rencontrer celui ton jumeau plus loin, l'air fier et victorieux sur son balais. Tu te demandes si c'est normal de vivre cette frustration dans ta poitrine dès qu'il réussit quelque chose et toi non. Après tout, n'êtes vous pas la moitié de l'autre ? Ou bien est-ce parce que le destin a décidé que tu ne serais pas du même sexe que tu n'es pas aussi proche de lui que tu l'aimerais ? Aussi complémentaire. Pourtant tu l'aimes. Par Merlin, tu l'aimes. Il est ton sang, ton frère, une partie de toi. Mais cette rivalité, bien bénigne au départ, creuse un fossé plus profond alors que le temps file et tu doutes pouvoir le traverser si les choses continuent ainsi. Tu es l'aînée, peu importe que ce soit de quelques minutes à peine, mais bien souvent tu as l'impression d'être en bas de l'échelle. Au départ, ce n'était que quelques remarques, quelques regards. Parce qu'on t'a renié d'être un homme, parce qu'on t'a obligé à porter des jupes. On t'a donné des hanches et des seins en devenir, un désavantage. Une faiblesse silencieuse, mais oh combien marquante. Un souffle, puis tu éteins cette animosité. Tes mains se posent sur tes genoux bien gringalets pour ton âge et tu essuies l'herbe et la terre sur ceux-ci. Tu te relèves, non sans faire signe à ton petit frère que tu peux le faire toute seule. Il a toujours été trop doux, trop sensible à tes émotions, comme s'il tentait perpétuellement de se racheter d'être plus près de votre frère que sa propre jumelle. Dietrich, ton instructeur, s'approche pour te demander si tout va bien et lui aussi tu l'écartes de la main par réflexe. La défaite, les erreurs, tu ne les as jamais bien vécu et tu as cette sensation que Dietrich l'a compris dès le moment où il a prit cet emploi. Seulement, tu n'as pas envie de vivre sa philosophie en ce moment. Dans ta tête de fillette, il y a un caprice. Un caprice que tu te refuses d'ignorer. Alors tu secoues la tête te tu t'éloignes en vraie tête de mule. « Je fais une pause. » pour ensuite murmurer à toi-même. « Bloody hell. » Tu t'en fiches de claquer la porte. Tu n'y prêtes pas la moindre attention alors que tu serres les dents et que tu ravales tes larmes. Idiote, idiote, idiote que ton esprit ne peut s'empêcher de t'accabler. Incapable, tu dois faire mieux. Un peu plus et tu taperais du pied, si tu ne savais pas que ça te mériterait une jolie punition de la part de ton père. Un caractère que tu fois garder en veille, surtout dans ce domaine, voilà ce qu'il t'a toujours répété. Et quand la porte s'ouvre, tu as presque peur que ce soit lui, qu'il te découvre dans cet état. Mais ce n'est que ta mère et déjà, tu te dérobes, agressive et honteuse dans ton impolitesse. « Je ne veux pas te voir maman » pour ensuite prendre la fuite. Dans quelques minutes, tu seras calmée. Tu retourneras à tes leçons la tête haute et les poings fermés. Et tu leur montreras. Pride had made her want her talents on display, Pride had made her happy when others fell down Tu n'as jamais eu aussi peur de sortir d'un vestiaire. Ça n'a rien à voir avec tes anciennes compétitions. Bollocks, ça n'a encore plus rien à voir avec tes matchs de Quidditch durant tes années à Poudlard. Cette terreur que tu vis à l'instant est bien réelle. Tu prends un respire, mais ça ne sert à rien on dirait. Tes mains trembleraient, si tes jointures ne seraient pas blanches à force de serrer le manche de ton balais. Tu aimerais que Dietrich soit là en ce moment, pour qu'il te lance des proverbes allemands quelconques. Ton jumeau peut-être ? Non, il était en tournois de toute façon. Ce qui voulait dire que ton paternel n'était également pas dans le coin, ni ton petit frère. Il n'y avait que ta mère à jamais présente. Celle-là même qui ouvre la porte avec précaution, faute de ne pas vouloir te déranger. Un but raté, tu ne pensais pas réussir à avoir la moindre concentration avant le début de la course. Elle s'approche, le regard chaleureux et tu te mords la lèvre, baissant la tête. Un réflexe, parce qu'il y a de la nervosité dans ton regard, tu le sais. Il y a de la peur, sauvage et hors de contrôle. Deux choses qu'on ne souhaite pas voir chez son athlète. Tu es persuadée qu'elle va piailler comme à son habitude, remplie de bonnes intentions, elle va papoter de tout et de rien pour te divertir un peu. Sauf que non, à ton plus grand étonnement, elle s'installe tout simplement à tes côtés et pose sa main sur ton genou que tu fais tressauter frénétiquement depuis que tu es assise. Tu cesses immédiatement ce geste, tournant la tête vers elle. Tu hésites un instant, avant que les mots ne s'échappent d'eux-même dans un chuchotement « J'ai peur... » et elle te sourit, repoussant une mèche libre derrière ton oreille. « Tout va bien se passer ma chérie » Des mots creux pour toi, mais tu la remercies silencieusement de son réconfort. On t'a déjà tout dit, après tout. Tout pointe sur le fait que ton genou est revenu en parfaite condition. Ta blessure n'arrêteras pas ta carrière. Tu t'es entraînée encore plus dur dès que tu as pu, afin de revenir dans les rangs. Tu t'es préparée plus que jamais, tu connais la piste, tu es bonne. Tu es plus que bonne Leo, tu es une championne. Rien au monde ne devrait te résister. Tu triompheras de nouveau. À Poudlard, c'était un jeu d'enfant. Tant pis pour les cours, si tu réussissais, c'était juste au-dessus de la note de passage. Les travaux supplémentaires, les aides en tutorat, tu en as bien profité. Parce que tout ton temps, ce n'est pas dans les études que tu l'investissais. Le seul cours dans lequel tu savais que ce serait du tout cuit, c'était le vol. Et avec raison. Ton nom avait son poids et tout le monde pouvait se vanter d'avoir un ou une Fawley dans leur équipe. Rien était à leurs épreuves dans ce domaine. Tu t'en satisfaisais pleinement. La fille douée dans les airs mais bordélique sur ses parchemins. Un vrai beau carnage ambulant, mais qu'est-ce que c'était plaisant de se sentir si supérieure, ne serait-ce que sur ce petit point. Ta matière de prédilection, cette montagne où on ne pouvait te détrôner. Tu as pris de l'assurance, tu as pris de l'arrogance. Ton choix de carrière était évident pour tout le monde. Tes succès étaient loin d'être une surprise, surtout une attente. Tu t'es donnée à cette vie, complètement. Et comment cette chienne t'a récompensé ? Des victoires, deux, trois, quatre fois. Du renom, de la popularité. Tu devais bien redescendre sur terre un de ces jours. Pas si durement, ça tu ne l'aurais jamais prévu. Pas si douloureusement, ça tu ne t'en remettrais jamais vraiment. Et puis cette frayeur, celle que tu ressens s'étouffer dans ta gorge, tu as vécu avec une année entière. Te voilà donc, prête à revenir sur le terrain, prête à leur prouver que tu peux te relever et continuer, que ce contre-temps n'a rien changé. Que tu es revenus pour gagner une fois pour toute. « Il faut y aller Fawley, les coureurs commencent à prendre place, la course va débuter. » Tu avales difficilement, tu l'avoues. Tes jambes sont chancelantes alors que tu te redresses et tu as soudainement peur que ton genou te lâche à cet instant précis. Tu prends un respire et regarde ta mère qui se tient à tes côtés, une main sur tes épaules pour te garder sur terre. « Prête ? » et tu hoches la tête, peu confiante de pouvoir utiliser des mots. Ton cœur se débat alors que tu fais les quelques pas qui te séparent de l'extérieur, sans te retourner. Tu es une Fawley que tu te répètes alors que tu enfourches ton balais et que tu ajustes tes gants. Ce n'est qu'une course. Tu ne tomberas pas, tout ira bien. Un coup au sol et tu t'élèves pour rejoindre les autres concurrents. Si seulement tu aurais su. Si seulement tu savais que c'était le début de la fin, peut-être que tu ne te serais pas autant débattue contre le destin. there will be no winners here only tombstones and white siren lights Franchement, tu détestais les chemisiers. Une robe, à défaut d'être parfois trop révélatrice donnait rarement l'impression d'étouffer comme un chemisier savait le faire. Tu étais bien tentée de laisser quelques boutons détachés, mais tu te ravises, jugeant que ce ne serait sans doute pas professionnel. Tu soupires, enfilant la jupe crayon comme la parfaite petite secrétaire sait le faire. Tu devrais être habituée maintenant. Après tout, ça faisait déjà quelques mois que tu exécutais cette même routine. Debout, un bon café, un bon petit-déjeuner, les regards blasés de ton père parfois présent, le papotage de ta mère. Et avec de la chance, tes frères étaient là entre deux tournois pour foutre un peu plus le bordel. Tu souris faiblement alors que tu termines de t'habille, ajoutant un petit veston à ta tenue. Peut-être que tu devrais penser à chercher un appartement bientôt. Une jeune femme qui s'approche de la trentaine et qui vivait encore dans la demeure familiale, c'était loin d'être attirant. Et puis, tu ne comptais pas voyager, sauf pour voir les matchs de ton frère alors c'était le moment parfait pour bien t'installer. Les longs voyages, c'était terminé pour toi. Non seulement au vu de la Loi, mais aussi parce que ta carrière était maintenant au placard. Adieu Fawley « The Firefly », tu étais maintenant tout simplement Miss Fawley, secrétaire au département des jeux et sports magiques. Toujours dans le même domaine, seulement derrière un bureau plutôt que d'être sur le terrain. Meh, mieux valait faire avec ce qu'on a. Ton égoïsme, tu savais le prendre à petite dose, mais t'en détacher ? Jamais. Tu passes tes doigts dans ta chevelure, réfléchis un instant à la relever pour finalement décider de la laisser libre. Bien chaussé dans de jolis talons, tu te mets finalement en route. C'était loin d'être la vie que tu imaginais, voilà une chose que tu répètes à chaque journée. En même temps, dans ces temps sombres, tu doutes que peu de personnes vivent leurs vies souhaitées. Tu es peut-être ignorante, mais pas à ce point. La sécurité est ton allié, tu es sagement à l'abris alors qu'ailleurs c'est l'enfer. Jusqu'à quel point, tu ne le sauras sans doute jamais. Une vie en rose que tu possèdes, aux yeux de bien des gens. Tu n'as aucune raison de te plaindre. Les gens connaissent ton nom, connaissent tes exploits et eux au moins, ne cherche pas à t'arracher la tête sur les épaules. Parfois la banalité était meilleure pour la santé. Tu te dépêches à faire ton chemin jusqu'à l'ascenseur, parce que tu sais que tu risques d'être en retard si tu ne te presses pas plus que ça. Tu finis par te faufiler, tant pis si tu es coincée en sandwich, il n'est pas question que tu gâches un autre aspect de ta vie, un autre emploi. À l'intérieur, tu peux entendre quelques murmures. Les dernières nouvelles, les dernières rumeurs. Rien ne va plus, rien ne va jamais. Il y a toujours un problème, toujours une mauvaise nouvelle à propager, toujours plus de terreur à véhiculer. Tu te mords la lèvre et ferme les yeux, souhaitant arriver à ton étage plus rapidement. Tu préférais être loin de tout ceci. Loin, sur ton balais, à voir l'horizon défiler, à sentir le vent dans tes cheveux chantant. Fuir a toujours été ta spécialité dans un sens. Ta famille n'a jamais accordé d'importance à ce genre de crises. Sauf que celle-ci, tôt ou tard, te forceras à ouvrir les yeux. À quelque part, tu le sais. Et tu es aux meilleures places pour assister à tout cela. Il te suffit de tendre l'oreille et d'écouter, mais ça tu t'y refuses. Tu ne veux pas savoir, tu ne veux pas affronter. Comment pourrais-tu, alors que tu n'as jamais su affronter ta propre défaite, ta descente aux enfers ?
Dernière édition par Leocadia A. Fawley le Mar 23 Juin 2015 - 20:32, édité 15 fois |
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WIZARD • always the first casuality Nephtys Shafiq ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 01/02/2015
‹ messages : 2013
‹ crédits : avatar : freesia / signature : whorecrux
‹ dialogues : #8FBC8B
‹ âge : vingt-six
‹ occupation : musicienne, batteuse des Rotten Apple avant que le groupe ne se disloque. Autrefois elle était également une des boules de cristal ambulantes du gouvernement. Aujourd'hui, elle tente encore de créer mais passe surtout son temps à jouer pour les patients de Ste Mangouste.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : fait 21 cm, elle est en saule et contient de la poudre de griffe de sphinge.
‹ gallions (ʛ) : 5443
‹ réputation : Traîtresse, lâche, infâme catin du gouvernement de Voldemort. Parce qu'elle a aidé en toute connaissance de cause le Lord et ses sbires, par ses visions et par sa musique, et parce qu'elle est longtemps restée fiancée à un mangemort même lorsqu'elle était libre de se défaire de la promesse, Nephtys est regardée de travers la plupart du temps. Son sang pur n'aide en rien.
‹ particularité : voyante, affublée à sa naissance d'un don lui provoquant dans son sommeil des visions sporadiques et imprévisibles mais particulièrement violentes.
‹ faits : Orpheline de mère, il lui reste son père, Aswad Shafiq, devenu fou après l'attaque d'Herpo Creek.
‹ résidence : dans un appartement miteux sous les toits, quelque part dans un immeuble peu rutilant de l'allée des embrumes.
‹ patronus : un chacal, symbole de clairvoyance dans l’Égypte ancienne. Elle n'arrive que rarement à en conjurer une forme corporelle.
‹ épouvantard : Tantôt, elle craint que l'on abrège les souffrances d'Aswad et panique. Parfois, elle se dit que ça serait pour le mieux, moins égoïste. A ce moment là, sa véritable peur prend le dessus. Elle voit les gros titres, "Mangemort appréhendé et abattu" et l'avis de décès de Nott quelques lignes plus bas.
‹ risèd : Theodore en sécurité, avec ou sans elle. Des nuits calmes. Du silence. Ne plus rien sentir, à défaut de l'avoir lui.
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10433
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| OH BIENVENUUUUUUUUE . Bon courage pour ta fi-fiche et super choix de vava . |
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| Hello jolie blondinette et bienvenue sur Exci Ma proposition tiens toujours j'ai bien hâte de lire la suite de ta fiche, courage :yiha: et ce choix d'avatar, elle est vraiment mignonne |
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| Camille Rowe... genre CAMILLE ? SRSLY ?! T'es cruelle sweetie... si cruelle. Mais je t'aime et tu vas te plaire ici, promis ! WELCOME HERE !!! Après, j'exige un lien avec Felix, pas le choix. Il a gardé tes posters ! |
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| DU QUIDDITCH!! - Citation :
- Elle est maintenant secrétaire du directeur du département des jeux et sports magiques.
Ron veut un job là-bas plus tard ok. Il emmènera Luna pour qu'elle fasse les commentaires keupine ♥. Bienvenue XD <3<3. |
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| Nephtys, merci beaucoup belle ténébreuse Je vais aller faire un tour dans les réservations et promis, si j'ai la moindre question, je viendrai te poker gentiment Luna, merci beaucoup, Haig est également sublime Constantin Je te ramène en haut, parce que avoir tout cuit dans le bec, c'est pas le style à Leo, il va devoir pédaler le grand Mais merci beaucoup, j'espère que la suite te plaira ! Felix, I know darling, I know :3: S'il a gardé ses posters, il marque des points, Leo adore voir le fanatisme qu'elle génère Enfin, au départ, moins maintenant, mais bref Ton lien est au chaud, tu le sais bien et thanks love Awwn, Ron, le quidditch c'est bien. Elle adore, elle s'y débrouille bien, mais son amour c'est la vitesse avant tout. Et dans une autre vie je suis certaine que Leo apprécierait encore plus son boulot si Ron et Luna seraient de la partie Mais merciiiii |
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| ooooh. une cousine (talentueuse avec ça, semble-t-il ) |
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