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sujet; tonight we hunt - Samwell |
| tonight we hunt Samwell et Lavande - mai 2002 Tu contemples ce ciel étoilé, contemplation paisible qui calme tes ardeurs sauvages. Comment tout contenir au fond de toi ? Impossible, c'est pour ça que cette nuit tu pars chasser. Pas seule, en compagnie de Samwell. Lui qui autrefois t’écœurait, que tu n'osais approché sachant qu'il était le tout de ce dont toi tu n'étais et restes que moitié. Si tu n'es pas soumise aux caprices de la lune, elle te rappelle chaque soir qu'un monstre se niche au creux de ton ventre, indompté et avide de sang. Comment font donc tous les autres ? Ceux comme toi qui s'accommodent de leur nouveau style de vie. Tu es faible, malgré ce qu'ils disent, tu te dis souvent que la mort aurait été préférable. Tu serres les poings, ferme les yeux et laisses le vent glissé avec douceur sur ton visage. Tu as pris de l'avance pour te retrouver un peu seule, tu sais que chasser avec Sam te fera du bien, te permettra de faire sortir la fureur et la violence sans avoir à faire de mal à qui que ce soit. Il te soutient, il te parle de ce que tu es, alors que d'autres n'oseront jamais. Tu n'aines pas ça, tu n'aimes pas poser les mots sur les choses. Pourquoi veut-il que tu t'assumes ? Il y a ce lien entre vous, ce lien de deux solitaires. Puis il y a ce bien-être quand tu es à ses côtés, le sentiment d'être en famille comme quand tu t'assois en face de Bill et te laisse bercer par ses paroles. Doit-on alors classer ça dans les côtés positifs d'être un loup-garou, enfin un semi-loup ? Des bruits te sortent de tes pensées. Il arrive et tes yeux se tournent instinctivement dans sa direction. Alors tu relèves tes cheveux en un chignon, chose exceptionnelle et enroules une écharpe autour de ton cou. Tu seras plus à l'aise pour ce qui vous attend. C'est devenue votre rituel, votre rapprochement , c'est fait assez rapidement, une fois passé cette haine qui n'avait lieu d'être, il t'a apprivoisé si l'on peut dire ça. Il te pousse à te sentir bien en tant que Semi-louve, ce qui n'est pas facile. Alors il t'a amené chasser une première fois, puis une deuxième... Tu y prends du plaisir. Peu importe, tu l'accueilles d'un sourire éclairé par les rayons de la lune. « Salut Sam, j'ai cru que tu t'étais perdue... » Tu t'autorises un peu d'humours. N'est-ce pas ce qui te caractérise ? N'es-tu pas la charmante blondinette qui sourit, fait rire et vit avec légèreté à fin de transmettre sa bonne humeur ? Un sourire amer remplace l'actuel. Non tu ne veux plus être ça. « Il va nous falloir gros ce soir... J'ai grandement besoin de me défouler et d'autres a grandement besoin de manger. » Et puis, ça est arrange d'envoyer les loups à la chasse, ils sont bien meilleurs et n'font généralement pas peur de se salit les mains. On oublie les fusils, les arcs ou les sortilèges... On s'étire cinq minutes, on traque, on court et on tue. Tu ne chasses pas pour manger, tu chasses pour te défaire de ses pensées sanglantes. Mais il y a une autre raison. Tu rêves de ces chasses parfois, quand tu t'abats de tout ton poids sur la proie, elle prend sa forme, celle de ce monstre qui t'a changé. Et toi tu arraches sa gorge à mains nues, le sang recouvrant tes mains, giclant sur tes habits, désirs inassouvis de vengeance. Il ne mérite que ça, crever. Tu veux le voir agoniser sous tes mains et quand ce jour arrivera, alors peut-être tu te sentiras en paix avec toi-même. Tu t'approches de Samwell. « J'ai dormi quasiment toute la journée, ce qui est rare, donc j'ai une pêche d'enfer. » C'était ta façon de lui montrer que tu faisais des efforts. Tu ne te plaignais pas des masses aux gens de ta condition, alors ce n'était pas sur l'épaule d'un loup-garou à part entière que tu allais le faire. Sans être une meute, sans vraiment savoir qu'il est un alpha, tu ressens le besoin de le rendre fier. Étrange sentiment. Tu es bizarre lavande, vraiment bizarre. « Alors, c'est quand tu veux, chef ! » Tu rigoles, tu le taquines volontairement, détend l'atmosphère sordide d'à forêt. Code by Silver Lungs |
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| Lavande, douce comme un accident de balais, aussi facilement dévorable qu'un scrout-à-pétard. Tu l'aimais dans toute cette rage qui l'habitait, loin de la catin aux longs cils qu'elle avait su être à Poudlard, accrochée aux bras de Weasley, toi, déjà trop occupé avec Juliet. Désormais les choses étaient différentes. Elle avait changé et toi aussi, mais plus que jamais, tu avais besoin d'elle, même si tu tentais de lui faire miroiter le contraire. Quelqu'un de ton âge sur qui t'appuyer, une fille, avec des bras de maman comme tu n'en avais jamais connu. Tu n'avais eut que ce père de fortune, que tu t'étais approprié à coup de dents dans vos peaux pâles. Ce soir de Mai où la folle Beltane était derrière vous. En ce dimanche, une semaine encore avant la pleine lune. Le loup en toi était réveillée, était impatient, était frustré. Encore une nuit seul, pauvre martyr. C'était pesant, de plus en plus de poids sur tes frêles épaules. Tu avais besoin d'elle, Lavande. Ton petit soleil au beau milieu de la niveau, au centre d'un cauchemar.
Assurément, tu avais du retard. En fait, à la base, tu étais arrivé à l'avance dans la forêt et, bien entendu, elle n'était pas là. La chaleur brûlante de cette nuit de Mai t'étouffais déjà. C'est la raison pour laquelle tu t'étais mis à courir, le vent fouettant ton visage, jusqu'à ce que tu arrives finalement a la rivière, t'y jetant sans même retirer un morceau de vêtement. Petit loup jouant dans l'eau, en buvant un peu aussi, maudissant la lune, inconstante, remplie à moitié. Tu avais finalement terminé ta baignade, te rendant tranquillement jusqu'à la souche que vous vous étiez donner comme point de rencontre. Apercevant sa silhouette, il te vient l'idée de lui sauter dessus, la mouiller de tes vêtements encore trempés qui t'alourdissent, mais son regard de fauve se tourne vers toi, non sans un rire de ta part. Raté, une autre fois Sam. Elle relèves ses cheveux et enroule une écharpe contre son cou. Tu l'observes, fronçant les sourcils. Oh, oui, tu es donc le seul à ressentir cette chaleur, ta peau brûlante, tes pieds nus.
Tu t'approches d'elle, encore dégoulinant d'une eau qui ne fait même pas un seul petit frisson sur ta peau. Lui rendant son sourire sous ce ciel infini. « Salut Sam, j'ai cru que tu t'étais perdu... » Un rire franc s'échappe. Un loup qui se perd en forêt, elle était bien bonne celle-là. C'était pire que ta deuxième maison, c'était carrément pas loin que tu vivais dans une grotte, un peu reclus du reste des belliqueux. « Il va nous falloir gros ce soir... J'ai grandement besoin de me défouler et d'autres a grandement besoin de manger. » Tu hoches doucement ta tête. Toi, tu as faim. Oui, il faudra en laisser pour les autres, mais vous avez toute la nuit, non ? Toute la nuit pour faire autre chose que penser à ta belle fille de mangemort.
Elle s'approche encore de toi, glissant un regard charmeur sur elle. « J'ai dormi quasiment toute la journée, ce qui est rare, donc j'ai une pêche d'enfer. » Ah oui ? C'est ce qu'on verrait. Tu avais ce sang de loup qui coulait en toi, en ébullition depuis ce matin. Cette envie d'avoir ta meute, ta lupa, ta maman loup, ton omega, toute la sale bande, c'est pourtant un sort que tu refuses d'imposer à tes amis. Mais elle... Elle est déjà presque là. Ne serait-elle pas mieux ? Ne seriez-vous pas mieux. À hurler ensemble à la lune, d'enfoncer dans sa fourrure brûlante, la rouler dans les branches, la nourrir, prendre soin d'elle et t'endormir dans ses bras bouillant, sous la lune, votre lune de miel, de sang. « Alors, c'est quand tu veux, chef ! » Elle t'entraînes dans son rire. Ce qui te donne encore plus chaud, à force de rigoler, merde. Tant pis. Tu retires ton t-shirt, le jetant plus loin sur un rocher, lui tournant momentanément le dos, lui dévoilant tes trop nombreuses morsures, qui avaient faillis te coûter la vie, avant que Davy ne te récupère.
« Oh, Lavande, je savais qu'un jour tu accepterais d'être ma louve ! » T’enthousiasmes-tu, fondant dans son dos, une main retrouvant sa taille, l'autre lui arrachant son écharpe pour te dénuder son cou, y approchant tes dents. Ne faisant pourtant qu'y déposer un baiser, aspirant la peau de son cou, pour y laisser une jolie petite marque. Terminant ce baiser avec un long coup de langue remontant de son cou jusqu'à sa joue. S’évadant dans un éclat de rire, courant déjà devant elle, la défiant en lui hurlant un : « Allez, je suis ta première proie, attrapes-moi Louvande.» Et la guerre, la chasse commence. Tu cours, tu lui laisse quand même quelques chance, sinon, c'est pas amusant. Tu t'enfuis simplement pour qu'elle t'attrapes, c'est là où se niche tout le plaisir, faisant ses dents sous l'appréhension, l'excitation.
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| tonight we hunt Samwell et Lavande - mai 2002 Ton corps se raidit à ses mots. Il a cette manie de te chercher. Quand êtes-vous devenue aussi proche, vraiment aussi proche ? Tu t'immobilises, ne tentant même pas de rattraper ton écharpe. En fait, tu te retiens de lui en coller une, mais en même temps frissonnant de son souffle sur ta peau. Il n'a jamais regardé tes cicatrices avec dégoûts comme d'autres, elles sont ridicules à côté de son dos parsemé de traces roses. Muette, tu le laisses agir, serrant les poings. Un soupir s'échappe finalement de ta bouche quand il s'éloigne et essuie ta Joux d'un revers de main. La bouche à demi ouverte tel un prédateur devant sa proie tu le regardes s'éloigner. Quel culot. Ton regard auparavant exaspéré devient celui d'une bête. « Je vais te faire la peau Samwell Paternoster. » Tu n'as pas, c'est un véritable rugissement qui retentit dans la forêt. Ni une ni deux tu te lances à sa poursuite. Course perdue d'avance, n'étant que la moitié de ce qu'il est, vos caractéristiques ne sont surement pas comparables. Mais tu as d'autres atouts, l'escalade par exemple. Grimper aux arbres est devenue ton échappatoire. Ces longues nuits à ne pas dormir, regardant les étoiles jusqu'à les voir disparaître. Après quelques minutes de course tu grimpes le plus discrètement à un grand sapin. Habilement tu finis assise sur une haute branche, balançant tes jambes dans le vide. Tu attends souriante qu'il se rende compte que tu as cessé la chasse et espères qu'il reviendra sur ses pas. Oui tu souris, telle la prédatrice sadique qu'il a fait naître en toi. Il l'a cherché, d'ailleurs c'est souvent ce qu'il fait, laisser la louve ressortir. Tu t'oublies et attends impatiemment, scrutant plus bas son potentiel retour en arrière. « Je t'entends Sam... » Tu murmures pour toi-même ces quelques mots en entendant des feuilles craquées au loin. Tu ne sais pas s'il t'a repéré, ou se laisse volontairement prendre, trop excité à l'idée de chasser ta proie. Tu te penches, il approche, ton sourire s'agrandit. L' excitation se fait plus grande, tu vas lui rendre la pareille. Peu importe la distance entre le sol et la branche, Sam te servira d'air bag. Tu le distingues clairement maintenant, prend appui sur tes bras et te laisses tomber entre les branches. « Surprise » que tu cris en atterrissant lourdement sur lui. Tu le plaques au sol et plonges ton regard dans le sien. Tu ne sens même pas la douleur de l'atterrissage dans tes jambes, le fixant simplement. Les esprits te reviennent, un peu plus humaine tu redeviens, mais contaminé par sa façon de te taquiner, tu hausses un sourcil. « Tu cours vite c'est vrai, mais je suis bonne en escalade mon petit loup. » Un petit sourire hautain et tu te redresses. La nuit vous rend fou. Tout est différent, impossible de lutter. Mais tu te sens incroyablement bien et as su balayer les envies un peu trop glauques de vengeances. Époussetant ton jean tu lui lances un nouveau regard plein de défi. « Au fait, c'toi le loup. Mais fais pas semblant cette fois. » Observatrice, tu as une petite idée de la direction dans laquelle aller et prends tes jambes à ton cou. C'est si bon, ton chignon se détache dans ta course effréné, l'humidité guidant ta course. Un deuxième bain lui fera peut-être plaisir. Sourire carnassier, tu ne cesses, jusqu'à plus soufflent tu cours le plus rapidement possible, rien ne t'arrête. Les obstacles sur ton chemin ne sont que de vagues pacotilles que tu évites sans le moindre problème. Plus libre que jamais, Daeva est comme une deuxième maison. Là où certains voient une sombre forêt démoniaque, tu vois un immense terrain de jeu. À bout de souffle tu t'arrêtes à quelques pas de la rivière. Personne d'autre ne joue à ça avec toi, personne ne comprend ce que c'est que de se sentir enfermer, de se rejeter soi-même pour finalement rêve de voir le sang couler. Tes yeux deviennent alors sombres alors que tu aperçois une ombre sur les rochers un peu plus haut au niveau de la rivière. Comme ci quelqu'un était sur ton territoire qui n'est qu'un terrain de jeu. Tu n'apprécies pas d'être perturbée par une autre présence. Pas vraiment prudent de se pointer en plein milieu de la forêt quand deux loups excitent leurs sens en se pourchassant de façon aussi infantile. Tu penches légèrement la tête sur le côté. « Sam ? » Code by Silver Lungs |
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| Lavande, grognonne, magnifique, dans toute sa gloire. « Je vais te faire la peau Samwell Paternoster. » Ses menaces éclates en rire bruyant dans ta poitrine ; tu ne demandes sérieusement pas mieux. Qu'elle te fasse la peau, à coup de dents et de griffes, qu'elle te fasse oublier Pansy, qu'elle te fasse oublier Blaise, qu'elle te fasse tomber de nouveau, pour elle, peut-être, tomber de tes pieds, dans un trous, n'importe quoi. Tu cherches un antidote à mettre sur ses blessures qui ne guérissent pas, qui sont encore saignantes et suintantes. Est-ce qu'un jour tu ira mieux ? Est-ce que tu arrivera à oublier sa peau, sa chambre, cet enfant qui dort depuis trop longtemps dans son ventre. Tu te mets à la course, pour qu'elle t'attrape, te réduise à moins que rien, ce que t'as toujours été. Tu cours plus vite qu'elle, trop vite. Tu le sèmes et bientôt, tu sais qu'elle n'est plus derrière toi, tu ne la sens plus, avec ce nez de loup aiguisé par une pleine lune qui te déformera bientôt. Ta peau est chaude, ta vision est fine et ton odorat arrive à t'en dégoûter tellement il arrive à être puissant les quelques jours précédent la pleine lune.
Ça ne sent plus la Lavande derrière, ses cheveux mélangés au sapin, sa peau couverte de terre. Ses odeurs agréables et réconfortantes, dans lesquelles tu pourrais te noyer. Comme l'odeur de citronnelle de Davius. Son odeur d'insurgé, dans laquelle tu peux te perdre, contre son torse ou son ventre, ou son cou ou ses cheveux, n'importe quand. No homo. Tu retournes sur tes pas plus tranquillement, le nez vers le ciel, humant l'air jusqu'à ce que tu retrouve ses effluves particulière. Ce n'est pas une odeur de terre normale, c'est la terre mélangée à sa peau. Tu la retrouves, quelque part près d'un arbre. Tu ne vois pas Lavande, mais tu sais qu'elle est là, qu'elle prépare un sale coup, qu'elle va te mordre, enfoncer ses jolies dents dans ta chaire de loup, rougir sa bouche de ton sang, mais ça te va. Elle tombe, d'un arbre, du ciel, un ange sauvage, un petit démon qui ne tombe pas vraiment sur ton dos. « Surprise » Tu aurais pu l'attraper, mais elle te propulses plutôt au sol. Son regard de feu retrouvant le tiens. Tu l’embrasserais tellement. Pourtant elle presse sur tes épaules, rendant ta capture impossible alors que tu t'étires en vain vers son visage. « Tu cours vite c'est vrai, mais je suis bonne en escalade mon petit loup. » Elle t'adresses l'un de ses sourires qui retourne tout en toi. Vilaine Lavande, Ronald a vraiment fait le con en la laissant, il ne sait pas ce qu'il manque pour l'autre frisottée. Elle se relève, te laisses là, au sol, un sourire aux lèvres.
Tu restes au sol, l'observant nettoyer son jean, sans que cette position ne te dérange vraiment. Ta vue est magnifique. « Au fait, c'toi le loup. Mais fais pas semblant cette fois. » Tu souris bêtement niais, sale dragueur. Elle prend pourtant ses jambes à son cou. Tu bondis, la suivant, pas de trop près. T'aimes lui laisser croire qu'elle a des chances, de t'échapper, te résister, mais elle est foutue d'avance, tu le sais, vous le savez tous les deux, se chevelure se libérant dans sa course, empirant tout. Ses cheveux blonds qui tu veux emmêler, y foutre plein de feuilles et de branches. Fuck you Lavande.
Elle te le payera. Ton chemin dévie du sien. Plus loin dans la forêt, tu la dépasse, assez pour revenir à sa rencontre, par l'avant alors qu'elle arrive au point d'eau. Tu es loin, tu es dans l'ombre de la nuit, tu peux presque sentir son coeur battre la chamade au loin, se débattant de peur, pulsant son sang trop doux. « Sam ? » Tu grognes, grondes, pour lui faire peur avant de bondir, sur elle, a jetant à son tour au sol. Refermant tes dents sur le lobe de son oreille.
« Ça t'apprendra à vouloir de montrer maligne. » Grognes-tu contre son oreille, le ventre tordu par la retenue. À et puis tant pis, qu'est-ce que tu perds, qu'est-ce que tu risque ? Elle restera ton amie, tu lui trouvera une excuse bidon de sang de loup, n'importe quoi. Tu réfléchis un tiers de seconde et tu trouves que l'idée est bonne. Davy te frotterais les oreilles, mais c'est pas grave. Tu plaques tes lèvres contre le siennes. L'entraînant dans un baiser rageur où tes dents se font maîtresses de la luxure que tu insuffle en elle. Tu l'embrasses à en perdre le souffle, une main attrapant sa taille, l'autre son cou. Tu es trop seul, tu as besoin d'elle, à tes côtés, toutes ses nuits d'horreur. Sinon tu vas crever, tu vas pas tenir. Elle, c'est moins pire, elle est presque une louve. Tu grognes lorsque tu libères ses lèvres, glissant ta bouche affamée vers son cou. « Laisses-moi te mordre, Lavande. Deviens ma louve. Je vais devenir dingue à force de passer mes nuits seul. On seraient bien, Lavande, tu serais plus jamais seule et moi non plus. » Tu promets rienl tu la demande pas en mariage, tu veux juste qu'elle devienne ta louve, ta Lupa, celle qui manque à tes nuits, celle qui t'attire malgré son sang trop humain, trop sorcier. Celles que tu finis par retrouver une nuit de pleine lune et dévorer, qu'elle le veuille ou non. |
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| tonight we hunt Samwell et Lavande - mai 2002 Tu n'as rien senti venir. Pourtant tu te retrouves là, coucher sur le sol sous la masse de Samwell, sentant son souffle chaud contre ton oreille, ses dents encerclant ton lobe. Le cœur battant tu réalises qu'il n'y a jamais eu de menace, mais qu'il joue avec toi. Tu aurais dû t'y attendre, il t'avait dépassé, sa force étant plus grande. Incapable de bouger, tu subis, fixes le ciel sombre au travers du feuillage des arbres. Son souffle, son odeur, tout te traverse, ses mots te font grogner de mécontentement alors que tout ton corps tremble d'envies diverses. Pourquoi ? Vous n'êtes jamais allé jusque-là. « Tu n'es pas marrant Sam... » Il n'y a plus d'amusement. Ce n'est plus la même excitation qui vos traverses. Finis les courses-poursuites, les rires au travers de la nuit. Là, allongé près de la rivière, le clapotis de l'eau est votre seul fond musical, accompagné de vos respirations saccadées. Être à nouveau à la merci d'un loup fait naître en toi de la frustration, mais pas la même que la toute première fois. Car tu as confiance en lui, parce que cette attirance que tu refoulais dès les premiers regards, tu l'as finalement accepté. Cette curiosité il l'a satisfait, il te fait te sentir libre. Maudit Samwell, maudit loup-garou. Tu n'imagines plus courir dans la forêt seule la nuit, tu n'imagines pas non plus le faire avec Ron ou tout autres insurgés n'étant pas de ta race. Ron. Il ne t'apporte pas le même réconfort que Sam. Pourquoi les compares-tu ? « Tu peux... » impossible de finir ta phrase. Ses lèvres s'emparent des tiennes, tu écarquilles les yeux de surprise. Un baiser. Un vrai baiser, tourmenté, profond, violent. Tant que sensations qui traversent ton corps qui ne peut que réagir. Il n'y a plus que vous deux, les yeux clos tu réponds à ses avances et nous tes mains derrière sa nuque. Finis les baisers d'adolescent. Tu frémis, te laisses aller et aimes ça. Oui lavande, tu aimes savoir que tu l'attires, te rendant compte qu'il s'était probablement retenue jusque-là. Puis tout prend fin. Le chemin qu'il prend, tu le connais, ce n'est pas la première fois que sa bouche rencontre ton cou. Quelque chose change. Ton regard s'écarquille à nouveau quand tu reviens à la réalité. Devenir sa louve... Ton esprit s'embrouille, se floute. Tes bras retombent lourdement sur le sol, de part et d'autre de ton corps. C'est tout ce qu'il veut de toi . Que tu deviennes sa louve pour ne plus être seul. Ton corps se raidit, tu ne veux pas être mordu, non pas une nouvelle fois. En fait tu as peur aussi, tu trembles. Son souffle n'a plus le même effet, ses mots s'évaporent dans l'air et lorsque tu tournes légèrement la tête pour le voir, le sentir prêt à te mordre en cas de réponse positive ce n'est pas son visage que tu vois. Un visage déformé, celui d'un monstre. Non lavande, tu ne veux pas devenir le tout de ce dont tu es la moitié. Tu as bien trop peur et te détestes bien trop pour ça. Mais ce n'est qu'accessoire, tu perds la tête et toute notion de réalité quand la scène de tes cauchemar semble se répéter dans la réalité. Même position, même côté... Ce n'est pas Samwell que tu vois mais le bourreau de tes cauchemars. « Ne me touche pas ! » Ton cri se disperse en raisonnant dans la forêt. Tu ne resteras pas amorphe cette fois. Tu ne sais pas si c'est la peur ou l'adrénaline qui te donne tant de force mais tu le repousses avec violence, heurtant ses cottes d'un coup de genou. Tu fixes ton hallucination du visage de Greyback. Tu vois clairement son visage monstrueux en dessous de toi. Tu as retourné la situation sans vraiment t'en rendre compte et abats ton point dans sa figure sans même te poser de questions. Tu délires complètement, agit sous le coup de toutes ces émotions qui t'ont traversé en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. « Espèce de monstre... » Tu grognes, donne un second coup de poing et te met à pleurer. Tu es tellement instable Lavande, tellement paumée dans ta vie. La vision floue qu'apportent les larmes te fait redécouvrir le visage de Sam. Un visage abîmé par les coups, il ne bouge pas, te fixe. Toi tu te laisses tomber sur lui, sur son torse, larmes coulant sur tes joux rosies. Tes points sont tachés de quelques gouttes de sang. Tu sanglotes sur son torse nu et bafouilles quelques mots « Je suis... désolé Sam... »Code by Silver Lungs |
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