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sujet; parvati > just let the scars stop bleeding. |
| Parvati Leela² Patil feat shay mitchell • crédit swan
| Insurgents • Prédéfini
• nom ; Patil un nom que, feu, elle portait avec aisance et fierté. Aujourd'hui, elle se sent un peu usée, puisqu'elle l'a salie. Un nom qui résume le partage, la fraternité. L'interprétation d'une vie infantile, d'une aisance certaine, de l'amour paternel qui s'en est allé, qui ne reviendra sans doute jamais. Parvati, elle aimerait en changer, parfois. Elle le trouve trop dur. Un mélange de consonnes et de voyelles mal agencées, un gouffre aussi grand que l'abysse, une noirceur non soupçonnée, plusieurs faces dissimulées. Narcisse. Masque de poix, n'être que sois, guide égaré. Leela, un de ces nombreux prénoms indiens qu'on se surprend à aimer, héritage d'une grand-mère au grand coeur dont seule l'image perdure. Une bouche autour de laquelle la terre tourne. • surnom(s) ; Vati, ce qu'elle déteste... • naissance ; neuf juillet 1980. • ascendance ; sang-mêlé, pour elle, ce n'est pas le sang qui fait le sorcier mais le travail. • camp ; officiellement, elle est du côté du Magister, de celui de Voldemort, feintant d'être déloyale au point de tourner le dos à ses proches pour sa simple survie. Officieusement, elle fait partie des insurgés, avec lesquelles elle communique par le biais de sa soeur, grâce au miroir. • métier ; serveuse à la tête de sanglier. • réputation ; pour certains, son nom résonne comme l'écho de la traîtrise. Elle a tourné le dos à ses amis, mais également à sa famille. Ses parents ne comprennent pas et essaient de l'oublier. Pour d'autres, elle a fait le bon choix, elle est plus intelligente qu'ils le pensaient. Comme quoi, les Gryffondors ne sont peut-être pas si dénués de bon sens ? • état civil ; célibataire, son coeur est à prendre, bien qu'elle n'accorde aucun temps au batifolage. La seule chose qui compte pour elle à présent, c'est sa mission au sein des insurgés. • rang social ; rachetée, mais si la vérité venait à se faire entendre, cela ferait d'elle une vendue, une rebut. Ou une morte. • particularité(s) ; occlumens (à voir). • patronus ; Le sortilège du patronus est l'un de ceux qu'elle a le plus travaillés. Déterminée à faire apparaitre ses filaments bleus voletant et dansant au bout de sa baguette, elle n'a pas lésiné les entraînements et, finalement, un soir, alors qu'elle pensait très fort à sa soeur, il est apparu. La grâce du phénix a vu jour sous ses yeux, démontrant également sa beauté, sa force, son élégance et sa brillance. Du plus loin qu'elle se souvienne, ça a toujours été un animal admirable, elle a d'ailleurs la chance d'en posséder un comme "animal de compagnie", qui lui est très utile lors de ses nombreuses missions et de son apprentissage de l'occlumencie. • épouvantard ; sa plus grande peur est le fait d'être révélée au grand jour, démasquée par les mangemorts, ou plus particulièrement par Rabastan Lestrange. • risèd ; la réussite des insurgés et la fin de la guerre, pour qu'elle puisse rejoindre ses amis et sa famille sans n'avoir à plus jamais craindre quiconque. • animaux ; un phénix. • baguette ; « On ne peut jamais berner le possesseur d’une baguette de cèdre » vingt-sept centimètre, relativement souple, composée d'une plume de phénix. Le détenteur d'une baguette en bois de cèdre est caractérisée une force de caractère et une loyauté peu commune. La sorcière ou le sorcier à qui le cèdre convient le mieux représente un adversaire potentiel redoutable et ceux qui le défient sans réfléchir ont souvent la fâcheuse surprise de le découvrir à leurs dépens. • miroir à double sens; En forme de losange, il reflète le vissage de sa soeur aux yeux rougis. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Il y a ses apparences trompeuses, qui crient à l’indifférence. Une carapace, forgée depuis plus de quatre ans. Un masque, qui colle à la peau, qui s'enracine dans l'esprit, qui pénètre le coeur. Faible. Traître. C'est comme ça qu'on l'appelle, la petite gamine aux yeux noirs. Alors, on l'imagine, le dos courbé, la tête, hochée. Suiveuse, protégeant sa peau, au péril de ses relations. Un renouveau que certains critiquent, que d'autres admirent. Elle n'est pas si conne, la gamine. Alors elle sourit, faussement. Alors, elle feinte, chaque jour. Alors, elle ment. Elle ment parce que les horreurs qui s'impriment sur sa rétine la font vaciller. Elle ment parce qu'elle a tant de haine en elle, tant de haine qui menace d'exploser à chaque instant. Elle ment car elle n'est pas ce qu'ils croient, les dupes. Dans ses rêves, elles les voient, enfermées, réduits au silence. Elle voit le triomphe du bien, non de la facilité. En réalité, elle les déteste tous. Bien qu'elle affirme avoir retourné sa veste pour assurer sa propre survie, il n'en est rien. Son rôle auprès des insurgés lui tient énormément à coeur. Elle se faufile afin de rapporter. Les rebuts, elle souhaite réussir à les libérer. Elle aimerait seulement que tout s'arrête, que le monde ne soit plus si fou. Que la paix regagne l'Angleterre. Que la victoire des insurgés écrase les opposants. ► Infos en vrac : Elle a passé toute sa scolarité à l'école Poudlard, où elle a étudié en tant que gryffondor, statut qui a fait sa fierté. Elle s'est spécialisée dans l'art de la divination est à d'ailleurs une grande foi en cet art. • Parvati est occlumens. En effet, tout se résume à un choix. Le choix d'une vie. Pour Parvati, c'était déjà tout tracé: un avenir d' insurgée auprès des personnes qu'elle aime et de nombreux alliés. Cependant, il fallait une dévouée, celle qui endosserait le rôle déloyal de choisir le mauvais camp afin de s'infiltrer parmi l'ennemi. Il était bien logique que ce soit elle puisqu'elle a toujours été, aux yeux des autres, la jeune femme superficielle et fêtarde qui n'a jamais réussi à comprendre le sérieux des situations dans lesquelles elle était amenée. Alors, tout changea. Les mots ne suffisaient pas, ils n'ont jamais suffi, pas avec l'Elite et encore moins avec les mangemorts. C'est à partir de ce moment-là qu'elle décida d'apprendre l'art de l'occlumencie, afin de fermer son esprit à toute intrusion, protégeant son lourd secret coûte que coûte. La révélation de sa véritable allégeance ne causerait pas simplement sa mort, mais aussi la chute de plusieurs de ses alliés, l'occlumencie est alors indispensable à ses yeux. • Ayant débuté l'apprentissage de ce don il y a seulement quelques années, Parvati n'est pas une experte en la matière. Si elle le désire réellement, elle peut être impénétrable, mais sa concentration doit être imperturbable et totalement complète pour que ses émotions ne puissent se sentir. Son don varie selon son énergie et ses motivations. Elle a encore besoin de le travailler pour qu'il soit toujours à son apogée, mais pour l'instant, ce n'est pas le cas. • Elle est très ambitieuse et déjà, au collège, c'est ce qui faisait sa force. Elle n'a jamais été très douée pour les études, du moins, elle s'est toujours contenté de rester moyenne. Cependant, elle projette de reprendre ses études à la fin de ce régime, pour terminer ce qu'elle a commencé et peut-être se spécialiser en divination, qui sait ? • Elle veut toujours avoir le contrôle, même lorsqu'elle sait que c'est impossible. C'est un trait de caractère que sa soeur ne peut supporter; puisqu'il s'inscrit aux dépends de cette dernière. • Elle ne prend pas son rôle d’ aînée très à coeur. D'ailleurs, elle trop ça ridicule que l'on la décrive comme telle puisque entre elle et sa soeur, il n'y a que quelques minutes. Le sérieux n'a jamais été dans ses habitudes, ni le fait de prendre des décisions importantes. Elle a toujours laissé ce rôle à sa soeur, qui était bien plus mature et érudite qu'elle. A vrai dire, si elle préfère déléguer tout ce qui ressemble de près ou de loin à des responsabilités, c'est parce qu'elle est une éternelle indécise. Impulsive et lunatique, ses humeurs changent comme ses avis... Nothing compares to you • pseudo & âge ; death eater. & 18 ans • comment as-tu trouvé le forum ? sur bazzart • ton avis, tes suggestions ; une très agréable surprise ! • connexion ; 5/7; pour les rps, selon l'inspiration.. • quelque chose à ajouter ?
Dernière édition par Parvati Patil le Mer 1 Juil 2015 - 13:43, édité 13 fois |
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| J'espère ce qui m'est interdit. aux échos décorés de toiles d'araignées.
Masque de poix
Le froid, ce froid glacial, ce froid téméraire, déterminé à s'emparer de chaque cellule de son être, chaque rempart de sa chair, brisant une à une les protections de son corps si frêle, aussi fragile que cette pluie glacée qui tombe à présent sur les montages d'Angleterre. Elle inspire longuement. L'air glacial lui transperce les poumons. Elle aime cette odeur. Bois mouillé et feuillage mort. Ça lui rappelle son enfance et ses bras enlacés dans les siens. Elle marche à pas lents, faibles. Les images se bousculent dans sa tête, toujours plus impressionnantes, traumatisantes. Elle revoit son corps allongé dans la pénombre, les larmes qui roulaient sur ses joues. Le sang, inondant ses cheveux. Elle avait crié, si fort, mais son cri n'était qu'un bruit sourd dans le brouat de la guerre. « Ce n'est pas vrai. Ce ne peux pas être vrai. » Ses jambes ont lâché et son corps, désarticulé, a rejoint bien vite le plancher de pierres fraîches. Des sanglots ont éclaté, des sorts ont fussé. Elle est resté figée. Figée. Une pensée qu'elle aimerait oubliée, et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Elle aimerait effacer ce remord qui lui tord les tripes à chaque fois qu'elle revoit son visage. Et elle le voit partout, tout le temps. Dans ses rêves. Aujourd'hui, elles sont devenus des inconnus. Qui l'aurait cru ? Mais elle ne peut plus. Elle ne peut plus agir inconsciemment comme elle avait pu le faire si longtemps. Reparler à Lavande reviendrait à mettre son secret en danger, même si elle sait pertinemment qu'elle ne la vendra jamais. Mais sa mission n'est pas son seul obstacle. La vérité, c'est qu'elle ne pourra plus jamais la regarder en face, pas après l'avoir laissé aux mains de Greyback. Elle s'en veut, terriblement, de ne pas avoir tout tenté pour l’arracher de son emprise, de ses crocs. Son impuissance face à cette scène la torture, lui arrache le coeur. Elle l'a laissé, elle, sa soeur, sa meilleure amie. Elle se souviendra éternellement de leurs derniers mots, jetés à la figure, puisqu'il ne fallait que ça. Il fallait partir, vite, et la seule solution pour ne pas qu'elle la retienne, c'était qu'elle la déteste.
* * * « Pourquoi fais-tu ça ? Pourquoi tu pars ? Je ne te laisserai pas faire, tu le sais ça ? » Un sanglot qui se réprime. Elle ne veut pas partir, mais il le faut. « Je ne veux plus rester ici, je veux faire ma vie et la seule solution pour y arriver est d'arrêter de s'opposer à un tyran qui ne s'arrêtera jamais. Tu ne comprend donc pas ? Je ne peux plus rester ici, en vivant dans le danger. Alors, je dois partir et tu ne peux rien faire pour m'en empêcher » Les larmes sont là, tout prêts, menaçant de couler à chaque instant. « Je ne veux pas de toi dans ma nouvelle vie. » Une brûlure. Un mensonge. Et une porte qui claque.
N'être que sois
DECEMBER 21TH 1996 - C'était lui. J'avais l'impression de le savoir depuis quelques secondes à peine, mais penser ça serait mentir. En effet, je le savais depuis longtemps. Depuis bien trop longtemps, je l'ai caché. Je me le suis caché. Je me suis essayé à l’indifférence, à l'ignorance. Je l'ai enfilé, tel un vêtement sale, souillé. Je me suis faite au silence, aux non-dits. J'ai accepté cette situation de non-retour, tel on accepte une étreinte. Mais à présent, ce n'est plus possible. Non, plus lorsqu'il plonge ses yeux verts dans les miens, si dépendants de lui. Si aimants. Si déchirants. Je le déteste, pour tout ce qu'il m'a fait endurer. Je le déteste de m'avoir fait souffrir tellement de fois, je le déteste ne de pas avoir le moindre remords lorsqu'il regardait mon corps gisant sur le sol. Mais surtout, je le déteste d'être aussi unique, aussi désirable que demeurer loin de lui m'est presque impossible. Je le déteste de m'avoir fait devenir faible, comme je ne l'ai jamais été. Je déteste être amoureuse de lui.
« Tu me crois encore incapable de te faire du mal, c'est ça ? Arêtes de te bercer d'illusions, Patil, toi, comme moi, savons ce qu'il en est. Regarde-toi, tu agis comme une pénible gryffondor. Que suis-je pour toi, une simple cause humanitaire ? Tu comptes m'aider à me purger, c'est ça ton but ? Eh bien, je peux d'ores et déjà te dire que tu ne réussiras en aucun cas à changer ce qu'il y a en moi. Je suis comme ça et ça me va. Ça devrait t'aller aussi. Peut-être que tu aimes ça, souffrir, peut-être qu'au fond, tu ne me déteste pas autant que tu peux me le dire. Je suis sure que tout ce qui sort de ta bouche n'est toujours qu'une ramassée de connerie. Regarde toi, tu n'as même pas la force de te relever. Pourquoi ? Car tu aimes que je te fasse du mal et tu en redemande, à chaque fois. »
Son regard si transperçant me brûlait le coeur, faisait consumer chaque partie de mon être à petit feu, juste pour qu'il ait le plaisir de pouvoir me voir dans un tel état. Un tel état de naïveté. C'était comme si, rien qu'en me regardant, il faisait naître en moi ce sentiment de dépendance, si intense et brutal. J'aurais pu me battre pour sauver son âme, si seulement il m'en avait laissé le temps. (extrait du journal de Parvati)
* * * JUNE 12TH 1997 - La peur au ventre, elle traverse la pénombre, les pieds nues cognant contre le sol glacé. Elle a les lèvres tremblantes, les mains moites et les larmes aux yeux. Elle sait que ça arrive, elle le sent, au plus profond d'elle. Il est là, le mage, partout. Omniprésent et elle ne peut arrêter d'y penser. Padma. Lavande. Elle a si peur. Un bruit traverse le couloir, elle se fige immédiatement. Avec crainte, elle se retourne. Face à elle, ses cheveux ébène, ses yeux verts et ses lèvres pincées en un rictus qu'elle connaît que trop peu. Miles Bletchley. Son coeur se met à battre si rapidement qu'elle eut peur qu'il l'entende. Elle n'a plus la force de se battre contre son emprise. Elle a, tellement de fois, cédé à la tentation. Elle ne sait plus si c'est toujours un jeu malsain, ou si leur relation a bel et bien changé. Leur relation est un obstacle de plus, elle en est bien consciente. Une douleur bien plus insupportable. « Tu attends quelque chose, peut-être ? » Il s'avance vers elle, prend sa main et y pose un léger baisé. La seule caresse de ses lèvres sur sa peau la fait frissonner. Elle sent veut d'être autant éprise. Elle sent veut de l'aimer à la folie, parce que c'est ce qu'elle ressent. De l'amour fou. Elle se souvenait de toutes les fois où elle riait quand il lui disait que le piège allait se refermer. Elle pensait être plus forte que ça, pouvoir résister. Elle pensait que c'était lui qui allait sombrer. En réalité, ils se sont emportés l'un l'autre dans leur propre chute. Et elle n'a pas réussi à se relever. « Si tu te considères comme un objet, Paty', alors c'est toi que j'attendais. » Elle a le sourire qui manque d'exploser, mais elle ne peut pas lui montrer. Paty. Elle aime quand il lui donne ce surnom, même si elle le trouve horriblement laid. Mais c'est une certaine preuve d'affection, elle croit. « Et qu'est-ce que tu veux ? » Il l'attire avec force à ses côtés et l’entraîne à travers le couloir vers l'extérieur du château. Elle n'y oppose pas de résistance. C'est ce qui s'est toujours passé entre eux. Elle s'est souvent retrouvé à le suivre, sans jamais donné son avis. De toute façon, son avis ne compte pas tellement pour lui. Il impose. Elle se rebellait auparavant, mais elle a tant eu mal qu'elle s'y est résigné. Souvent, elle se dit que cette relation n'est pas faite pour elle. Il lui brûle les ailes. Il lui enfonce ses ongles dans sa peau et étouffe ses cris. La nuit est belle, les étoiles à peine cachées à travers les nuages. C'est un cadre romantique dont rêve nombreux amoureux. Mais elle sait que si elle est là, ce n'est pas pour se livrer à des ébats. « J'ai quelque chose à te dire. Je vais bientôt partir. Je ne reviendrai pas. Bientôt, les choses vont changer et je doute qu'ils te plaisent. Je ne peux plus dire que les choses resteront les mêmes. Je t'aime tant, Paty' » C'est une chute immense, une adrénaline qu'elle n'a encore jamais ressentie. Elle a envie de lui sauter au cou, de poser ses lèvres contre les siennes, une nouvelle fois. Mais elle sent que cette déclaration n’annonce pas le commencement de quelque chose, mais bien la fin. Ça la rend bien plus anxieuse encore. Elle a du mal à l'avouer, mais le perdre la détruirait à petit feu. « Comme toute ma famille, je vais rejoindre les rangs du Lord. Dans quelques temps, j'aurai la possibilité de recevoir la marque. Alors, je devrai me battre contre toi. » Elle serre les poings, se mord les lèvres. Dire qu'elle ne s'en doutait pas serait mentir. En réalité, elle le sait depuis bien trop longtemps. Elle se demande si ce n'est pas ça qui lui a donné l'impression de vivre. Durant leurs courts moments à deux, elle se sentait plus vivante que jamais. À présent, elle se sent en deuil. « Alors, tout ce temps, ce n'était qu'un jeu ? Même lorsque tu m'as dit que je n'était pas comme les autres, n'est-ce pas ? Tu mentais. » Il lui prend la main, l'attire contre lui. Elle hume son odeur, si fort. Elle a le sentiment que, aujourd'hui, maintenant, c'est la dernière fois qu'elle en aura l'occasion. Alors elle se laisse aller, elle laisse tomber toute carapace. Elle pourrait jurer que sa place est à ses côtés, mais elle ne peut pas. Il est mauvais. Elle le sait. Et même si elle parvient parfois à regarder à travers son masque, elle sait qu'il a une part de noirceur bien trop profonde. Une noirceur puissante qu'elle ne pourra jamais faire disparaître. Ni elle, ni personne. « Je ne suis pas du type à faire tomber les filles et à enchaîner les conquêtes. Si tu es ici, dans mes bras, ce n'est pas de l'amusement. C'est réel. Mais laisse-moi finir, s'il-te-plais. » Elle l'écoute et ne dit plus un mot. Elle préfère essayer de graver ce moment dans son esprit. Leur dernier moment. Elle en est convaincue. « Pars avec moi. Je sais les dangers que tu encoures. Alors pars, s'il-te-plais. Je saurai te protéger, je te le promet. » Elle le regarde dans les yeux, elle aimerait tant partir. Tout serait tellement plus facile, loin de tout. Mais si autrefois elle suivait la facilité, elle ne le désire plus désormais. Leur histoire l'a fait grandir, en quelque sorte. Aujourd'hui, maintenant, elle sait ce qu'elle veut. Elle veut se battre. Elle ne veut plus que des gens meurent. Des amis, de la famille. Elle veut les protéger. Coûte que coûte. Même si ça reviendrait à s'opposer à lui, à se battre contre lui. Elle se doute de la difficulté que reviendrait à se retrouver adversaire, mais elle savait que ce moment viendrait un jour ou l'autre. « Je ne peux pas. Je ne peux pas renier ma famille. Je veux me battre. Je suis désolée. Je t'aime. Réellement. Mais ma place n'est pas dans leur rang... » Il lâche immédiatement leur étreinte. C'est un coup explosif dans son coeur. « Bien. Ne viens pas te plaindre sur ce qu'il pourrait arriver. La vérité c'est que tu n'accepte pas le changement. Et ne te méprend pas. Notre relation ne changera en rien l'issue du combat. Je n'ai aucune pitié. » Elle a les larmes au bord des yeux. Elle sait que c'est terminé, que ces quelques mots marquent la fin d'un "nous" si durement construit. « Tu serais prêt à me tuer, si on te le demandais ? » Elle espère, tellement fort pour qu'il ne la déçoive pas de nouveau. Mais elle sait qu'elle a tout réduit en miettes. Qu'il ne reste plus que de la haine à présent. Elle connaît son regard. Elle l'a vu si souvent. « Sans hésitations. » C'était le résultat d'une brûlure bien trop profonde. Au fond, elle s'en veut de s'être tant attaché à un futur mangemort. Elle pensait que ça les sauverait de danser au milieu des flammes. Foutaises. Ça les a détruit.
Guide égaré
Okay, Well.. It's time to close my mind. So, concentrate... Elle ouvre les yeux sur une porte en bois brillant. Jamais elle n'aurait pensé qu'un jour elle puisse se retrouver là. Elle se sent honteuse, accompagnée d'une éternelle boule au ventre. Elle se précipite dans la toile, elle court dans le piège. Elle le sait, elle prend tous les risques en venant ici. Mais il le faut. Pour tromper les apparences. Pour mettre son plan en parfaite exécution. Elle le sait, il est important d'être proche de ses amis, mais nécessaire de vivre accompagné de ses ennemis. Et qui aurait-elle pu aller voir ? Qui d'autre ? Elle frappe. Sa nouvelle vie commence dès maintenant. La porte s'ouvre lentement. Derrière, elle peut voir apparaître ses yeux émeraude. En deux ans, ils sont devenus d'autant plus électrisants. Ses cheveux, aussi noirs que son âme, n'ont pas bougé d'un poil. Il est plus grand, plus vieux et elle ne peut s'empêcher de se demander à quoi ressemblerait-elle si elle l'avait suivi, ce fameux soir. Il fronce les sourcils en la voyant sur le palier. Une valise à la main et les cheveux en bataille. « Miles.. » Il ne la quitte pas du regard. La scrute. Que doit-il penser d'elle ? Il la hait, bien évidemment. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » La voix rauque s'élève, menaçante. L'entendre après si longtemps fait battre son coeur si fort qu'elle se croirait de nouveau à Poudlard. Enchaînée à une passion qu'elle ne peut contrôler. Elle balbutie. Elle a toujours été faible face à lui. Et elle a décidé que ça ne serait plus le cas. « Je ne savais pas où aller, alors j'ai pensé pouvoir venir ici.. Le temps de me reconstruire. Loin de mon ancienne vie. » Il rit. C'est un rire qui lui troue le coeur. Qui remet en doute tout son plan. Comment pouvait-elle croire qu'il accepterait d'oublier le passé et de l'accepter avec lui ? Elle s'en veut d'avoir été autant naïve. Mais elle n'a pas le choix, de toute manière. Il est sa seule chance de reconversion. La seule option pour s'infiltrer parmi les mangemorts, parmi l'Élite. Elle peut apercevoir la marque sur son avant-bras gauche. Le serpent oscille doucement. En la voyant, elle frissonne. Terrible erreur. Elle doit rester impassible. Elle se l'a juré. Fermer son esprit. Garder le contrôle. « Je ne veux pas de toi. Tu m'as déçu par le passé. Comment pourrais-je croire que tu as changé ? Vivre avec toi me serait d'ailleurs insupportable. Je ne veux plus te voir. » Elle a l'impression que son coeur est enfoui sous des tonnes de sables. Elle ne ressent plus rien. Ses quelques mots ont eu l'effet d'une bombe dans son esprit. Elle doit le convaincre. Elle doit se convaincre tout d'abord. « Je.. J'ai tout quitté. Pour toi. » Mensonge. Elle n'a rien quitté en réalité. Elle s'est juste transformé en une sorte d'agent double. Ça peut paraître exaltant, lorsqu'elle y pense, mais c'est simplement un poids de plus sur ses épaules, elle poids qu'elle a désiré et qu'elle désire toujours. « Je sais qu'il est trop tard.. Que je n'ai pas choisie le bon camp à tes yeux, mais j'avais peur de tourner le dos à tout ce que j'avais connu, à ma vie. J'étais effrayée de devoir me reconstruire loin de tout. Padma. Lavande. J'ai tout quitté et je suis venue. » Ses yeux se perdent dans ses pupilles. Elles bougent. Il bouge. Il attrape son poignet avec force. Ses doigts la font souffrir et forment des traces rougeâtres sur sa peau. Ses dents grincent, mais elle ne dit mot. Elle reste stoïque face à son regard coléreux. « Ah oui ? Et pourquoi devrais-je te croire ? Tu as toujours été la première à me jeter tes idéologies à la figure. Pourquoi maintenant, tout changerai ? » Des mots crachés. Une rage non dissimulée. Il n'a pas changé. Il est resté le même. Elle se revoit, les yeux embrumés face à ses colères non contrôlées. « Pour se battre, mener une résistance, il faut avoir une raison, un but. L'amour, le choix, le devoir. Je n'en ai pas. Alors autant ne pas se battre. » Elle se dégage de son emprise. Pose une main sur la sienne. « Je compte rester. Te prouver que j'ai changé, je suis prête, maintenant. » Les larmes coulent d'elles-mêmes. Elle n'a pas besoin de faire semblant. Les mots sortent de sa bouche, comme si elle ne pouvait les retenir. Elle se convainc que tout ce qu'elle dit n'est pas vrai, mais c'est faux. Elle l'aime toujours. C'est une évidence. « Tu ne diras rien à personne. Je veux que notre cohabitation reste secrète, jusqu'à ce que tu sois rachetée, du moins. Je ne veux pas de problèmes par ta faute. »
Dernière édition par Parvati Patil le Ven 3 Juil 2015 - 15:05, édité 36 fois |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | | | | |
HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10433
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| PARVATIIIIIII . Welcooooome here (on refera vivre l'A.D., eukaaaaay ?). Bon courage pour la rédaction de ta fichette . |
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