► Avis sur la situation actuelle : D'un point de vue de mangemort, Adam trouve que la situation s'enlise au détriment du Magister. Lorsqu'on lui demande son avis, il dit qu'il aurait fallu mettre fin à la pathétique tentative de résistance des insurgés dès l'origine. Plus leurs mouvements perdurent, et qu'importe leur division supposée, plus les taxes augmentent et la pression sociale du Lord croit, ce qui ne fait qu'inciter plus de sorciers à rejoindre les dissidents. Lui, il ferait ça proprement, attendrait qu'ils ne se réunissent ou leur servirait une raison de se réunir sur un plateau d'argent, pour ensuite éliminer la menace définitivement.

D'un autre point de vue, qu'il ne livrera jamais, Adam trouve que le Lord s’amollit, et qu'il joue le jeu des insurgés. La création et l'utilisation des Rebuts n'est qu'une preuve de plus du manque de discernement et de stratégie du Seigneur des Ténèbres. Les insurgés, quant à eux, usent de moyens de plus en plus désespérés. Le mieux serait que le conflit trouve rapidement un dénouement, dans un sens ou dans l'autre.

► Infos en vrac : Traceur en formation depuis 4 ans, Adam emploie son don au service du Seigneur des Ténèbres. • Il a cette fâcheuse manie à se servir un verre de whisky et à le liquider d'un trait après avoir mené à bien une mission. Le scotch a le monopole des plus mauvais jours. • L'intelligence du sorcier ne lui a jamais fait défaut, et il résonne plus qu'il ne fait appel à ses sentiments. • Adam ne se lie avec personne, jamais profondément, jamais entièrement. • Une Marque noire est ancrée sous la peau de son avant bras gauche. • Il se murmure que l'homme de l'ombre a fait partie de l'armée de Dumbledore, mais qu'il a rejoint le Lord après la mort de l'être aimé, en voulant profondément à ceux qui n'ont pas su la protéger.

• pseudo & âge ; Criquy & 24. • comment as-tu trouvé le forum ? Via une amie. • ton avis, tes suggestions ; Bien sûr, le design est sublime et accrocheur, et le contexte pousse au crime, l'inscription était inévitable. • connexion ; Aussi souvent que possible, disons au moins une fois par jour, mais pour les rps ça dépendra de mon inspiration du moment. • quelque chose à ajouter ? J'espère m'amuser parmi vous!

Les enfants pouvaient-être bien bien plus cruels que leurs aînés. Adam l’apprit à ses dépends. Après de longues années passées à l’Orphelinat, victime de sa solitude, de nouvelles portes s’ouvraient enfin devant lui. Des parents souhaitaient l’adopter, on le lui avait appris quelques jours plus tôt. Si une intense euphorie l’avait depuis lors transporté, il s’était bien gardé d’en faire étalage. Il avait conscience de la chance que cela représentait, mais il connaissait aussi les risques qui l'accompagnaient. Parfois, des parents émettaient le vœux d'adopter un enfant puis, au moment de le voir ou plus en amont encore, ils se rétractaient. Pour en avoir vu de nombreux exemples, Adam craignait ce verdict. Aussi se gardait-il bien de se faire trop d’idées. Les enfants qui avaient connus plus qu'à leur tour ce cruel désaveux s’en relevaient à jamais brisés. Adam, lui, préférait anticiper la douche froide. Il s'était préparé aux hypothèses les plus éprouvantes. Et pourtant, il ne pouvait se cacher à lui même le fait que, tout au fond de lui, il espérait ardemment que cette famille soit la bonne.

Aussi, lorsque les enfants cruels et stupides qui suivaient James comme son ombre lui balancèrent au visage les pires atrocités, Adam ne put plus se voiler la face quant au doute qui le rongeait. Ils l’avaient traité de rebut, de grosse tête, d'être sans intérêt. Dès qu'il avaient appris qu'Adam était concerné par la prochaine adoption, ils avaient pris un malin plaisir à briser ses rêves. Selon eux, aucun futur parent normalement constitué ne pouvait vouloir de lui. C'était s'attirer plus d’ennuis que de joie. Ou alors ces gens étaient réellement inquiétants. Seules des personnes particulièrement désespérées, ou bien folles, pouvait espérer faire d’Adam leur enfant. Ils lui avaient répétés, et encore répétés, de se méfier. Sans doute ne l'adoptaient-ils que pour se faire la main sur lui, ou afin d'apporter une compagnie à un premier enfant qui se sentait cruellement seul. Ces enfants braillards cherchaient à lui faire peur. Ils espéraient le voir rejeter sa future famille, si elle ne s’en chargeait pas elle-même. Et leur plan fonctionna à la perfection.

Abattu et apeuré, Adam fila se cacher à l'arrivée des personnes qui souhaitaient l’adopter. Il trouva l'endroit idéal, silencieux, une simple alcôve creusée dans un mur au sous sol. La joue pressée contre la pierre froide, Adam se promit de faire de son cœur un rempart aussi sûr et glacial qu‘elle. Il était suffisamment intelligent pour comprendre l’intérêt de la démarche, pour autant, il était loin d'avoir mauvais fond. Or il fallait être capable de méchanceté, ou tout au moins d'une indifférence indéfectible pour autrui pour parvenir à condamner son cœur, le rendre imperméable à toute atteinte ou tentative d'atteinte. Et l’attaque était bien souvent la meilleure des défenses. En avait-il seulement l’étoffe? Déjà les doutes l'assaillaient. Bien que jeune, il avait déjà développé un sens de la solitude prononcé, mais ça ne faisait pas automatiquement de lui quelqu'un de méchant, ni même de froid d'ailleurs. Sans doute devait-il alors jouer sur cette solitude pour se protéger des assauts féroces de ses congénères. Les enfants et leur cruauté s'adoucissaient-il avec le temps?

« Adam? … C’est toi? »

Une inconnue à la voix tendre, qui lui évoquait un étonnant sentiment de sécurité. Il leva les yeux pour découvrir un visage aimable sur lequel trônait un sourire plein de confiance. Hésitant, il se contenta d'abord de l’observer. La femme ne fit pas un geste brusque, mais son sourire s’élargit en comprenant qu‘il s‘agissait bien du garçon qu'elle recherchait. Elle s’accroupit et le regarda un instant dans le blanc des yeux. Cette intrusion dans son intimité aurait dû le gêner, mais cette femme lui inspirait une confiance nouvelle. Il ne s’agissait pas d’un membre du personnel de l’orphelinat, mais elle connaissait son nom et semblait à sa recherche. Il ne fallut pas longtemps pour que les pièces prennent leur place dans son esprit.

« Vous êtes venue pour moi, pour m’adopter? …» La faiblesse de son ton trahissait sa crainte davantage qu'il ne l'aurait souhaité. Mais il n’avait pas « honte » à proprement parler à laisser deviner sa faiblesse à cette femme. Il s’agissait sans doute là d’un défaut qu’il devrait s’employer à éliminer. « En effet, je suis là pour toi, et je suis bien décidée à faire de toi mon fils. » Sa voix était sereine, pourtant le ton employé ne laissait pas de place au doute; elle était déterminée. Adam peinait pourtant à la comprendre. « Pourquoi? » il hésita avant d’aller plus loin. Était-ce réellement nécessaire de se confier à une femme qu’il ne reverrait sans doute jamais après cette entrevue? « Je n’ai rien à envier à aucun enfant ici, vous pourriez choisir n’importe lequel, alors pourquoi moi? » Il ne voyait pas ce qu’il pouvait y avoir d’amusant dans ses propos, pourtant la femme eut un sourire presque moqueur. Mais cette moquerie là n'avait rien à voir avec celle que connaissait Adam et qu'employaient les gamins d'ici. Elle était tendre, presque conquise. La femme vint alors s’asseoir face à lui, dos à la paroi latérale de l’alcôve.  Elle promena tranquillement son regard sur cette dernière avant de le laisser retomber sur le jeune garçon. Elle le considéra un instant avec douceur, puis finit par lui apporter une réponse. « Choisit-on réellement ce qui nous touche? Quand j’ai vu ta photo, j’ai su que c’était toi l’enfant qui me rendrait heureuse. Je ne pouvais qu’espérer jusque là que mon sentiment trouve écho en toi. Je ne sais pas si tu es l’enfant parfait et à vrai dire je m'en fiche. J’en sais suffisamment pour savoir que tu es bon, ici, tout au fond de toi … » D'un geste, elle avait posé la paume sur la poitrine de l'enfant, pour désigner le cœur qui battait en dessous. « Tu es tout ce que je désire. Et j'aimerais qu'il en soit de même pour toi. » Ses yeux étaient soudain devenus humides et Adam s'en voulut d'avoir posé la question. Ça paraissait si évident, lorsqu'elle prononçait ces mots. Il ne voulait pas la voir pleurer, elle était si gentille, la douceur dont elle faisait preuve semblait infinie; et, surtout, elle l’acceptait tel qu’il était. Cessant de l'observer avec les yeux ronds, il bascula en avant pour venir se blottir contre elle. Surprise, elle ne manqua pas, bien vite, de refermer ses bras sur lui. Le visage calé sous son menton, il ne perçut pas les larmes qui roulèrent sur les joues de cette femme qu’il appellerait « maman ».

Les escaliers n’en faisaient qu’à leur tête. Et ils forçaient Adam à suivre l’itinéraire qui leur plaisait. Déjà agacé en quittant la Grande Salle, le serdaigle aurait souhaité  rejoindre rapidement son dortoir et en finir au plus vite. Malheureusement, ces fichus escaliers ne semblaient pas vouloir l'aider. Et, tandis qu'il pestait contre eux, son ventre lui rappelait joyeusement qu'il n’avait rien touché ou presque des plats alléchants qui leur étaient servis au repas. Parce qu'une pimbêche avait réussi à lui couper l’appétit. Après s'être installée comme une fleur à ses côtés, elle n’avait pas perdu une seconde pour commencer à l’accabler. Et ce pour la simple et bonne raison qu'il avait eu le malheur de se confier à elle une fois. Une malheureuse fois. Et maintenant elle s'était mis en tête qu'ils étaient amis. Comme si Adam connaissait le sens réel de ce mot.

En effet, quelques semaines plus tôt, alors qu’ils étudiaient sagement dans la salle commune, une serdaigle avait traversé la pièce et attiré le regard intéressé d’Adam. Bien sûr, Karen n’en perdit pas une miette et, lorsqu’elle se fut assurée que leur condisciple était hors de vue, elle pressa Adam d’un regard à la fois interrogateur et suppliant. Il n’eut pas le cœur à la refouler et lui avoua très honnêtement son intérêt pour leur camarade serdaigle. Karen chercha à en savoir davantage mais Adam réussit à paraître suffisamment absorbé par ses devoirs. Il connaissait suffisamment Karen désormais pour savoir qu’elle reviendrait à la charge dès que le moment propice se présenterait. Il s’était néanmoins écoulé plusieurs jours sans qu’elle ne le questionne davantage. Adam en avait naïvement déduit qu'il était tiré d'affaire, mais c'était sans compter l’opiniâtreté de la jeune serdaigle. Car, en effet, quelques jours plus tard, la jeune fille qui avait piqué au vif l’intérêt d’Adam avait fait le premier pas en l’abordant au hasard d’un couloir. D’abord étonné, il avait joué le jeu mais s'en était vite mordu les doigts. Physiquement attirante et bien née, elle se révéla d'un ennui mortel, et cultivait un attrait effrayant pour le collage intempestif d'autrui. Désormais, Adam se devait de surveiller chaque endroit où il mettait les pieds pour s’assurer qu’elle n’y était pas. Autant dire qu'à l’heure du déjeuner, ça devenait un véritable calvaire.

Ce midi là fut particulièrement éprouvant. En à peine dix minutes, elle parvint à le saouler au point qu'il en bouda son assiette. A ce jeu là, elle était particulièrement efficace, et les nerfs d’Adam n'avaient pas tenu. Négligeant son repas, il avait fuit la Grande Salle à toutes jambes. Et il devait désormais faire face aux caprices des escaliers. Sa journée prenait une tournure de plus pénible à chaque instant.

Adam ne s’étonna donc plus lorsqu'il tomba nez à nez avec Travis au détour d’un couloir. D'une fourberie et d'une indélicatesse effarantes, le serpentard laissa un sourire pingre prendre place sur ses lèvres lorsqu'il avisa Adam. Ce dernier chercha à le dépasser, bien décidé à poursuivre son chemin sans se laisser perturber, mais le serpent ne le voyait pas de cet œil là. Il attrapa le bras d’Adam lorsqu’il arriva à sa hauteur et lui coula un regard malsain. Le serdaigle ne se laissa pas impressionner et lui opposa un regard menaçant. Après une journée qui partait si mal, Adam n'avait plus grand chose à perdre. Et il avait toujours mis un point d'honneur à ne pas se laisser malmener.

« Alors Briegen, on se promène seul dans les couloirs à l’heure du déjeuner … Ne me dis pas que tu préfères te laisser mourir de faim plutôt que de supporter la présence d'élève en chair et en os ? » Son rire moqueur résonna dans les tympans du serdaigle, qui dut froncer légèrement les yeux. « Ou alors ce sont eux qui te rejettent, bizarre comme tu es, à te croire supérieur aux autres, comme si ton « intelligence supérieure » te donnait des droits que le commun des sorciers ne pouvaient pas connaître. » Cette fois ci, il n'imposa pas son rire acerbe à Adam, mais ses traits se figèrent dans une expression d’intense dégoût. Le serdaigle ne pouvait pas s'empêcher de songer que le serpentard devait vraiment être déconnecté des réalités pour taxer quiconque d'arrogance et de sentiment de supériorité, lui qui ne cessait de se pavaner dans les couloirs, à la recherche de cibles sur lesquelles déverser son venin.

Depuis longtemps, dans ce genre de situation, Adam avait apprit à laisser parler sa raison plutôt que ses sentiments. Mais les déboires rencontrés avant de tomber sur Travis avait passablement entamé la patience du serdaigle. Il ne s'agissait ni plus ni moins que de la goutte qui faisait déborder le vase. Son sang ne fit qu’un tour dans ses veines, le rouge lui monta aux joues, et il poussa rageusement Travis tout en le menaçant bêtement. « Tu l’auras cherché! »

Le serpentard ne s’attendait sûrement pas à voir sa cible sortir les griffes. La surprise l’empêcha d’éviter le premier poing qui prit d'assaut de sa joue. Le bruit sourd qui en émergea prouva la force du choc, mais Travis ne se laissa pas sonner. Souriant à s’en rompre la mâchoire, il agrippa le serdaigle et lui asséna un violent coup de genoux dans le ventre. Travis était plus grand que lui, son genoux aurait pu parvenir à hauteur d’un point plus sensible, ce dont se félicita Adam. Mais la latence qui accompagna ce temps de réflexion superflu lui valut un nouveau coup, cette fois l'arrête de la main de Travis heurta le dos recourbé du serdaigle. Le serpentard, rapide et habitué à ce genre d’affrontement, enchaîna plusieurs coup de poings consécutifs qui vaudraient à coups sûrsquelques cocards et hématomes au serdaigle. Ce dernier parvint cependant à se délivrer de l’emprise du serpentard et, guidé davantage par sa colère que par ses méninges, lança ses poings serrés dans la direction de son adversaire. Les coups fusèrent, approximatifs et désordonnés, et Travis parvint à les éviter sans effort. D’un geste fulgurant, il saisit Adam à la gorge et commença à la comprimer.

« Mais t’es malade; arrête ça tout de suite Travis ! »
La surprise troubla le regard d’Adam, avant que la douleur ne prenne à nouveau le dessus. Par chance, cette seconde sensation ne dura pas longtemps puisque le serpentard relâcha subitement la pression sur sa gorge. Adam porta immédiatement une main meurtrie à son cou et se massa la trachée avec soulagement. Travis ne s’en inquiéta pas et le bouscula sans la moindre compassion pour se diriger vers la jeune fille qui venait d’arriver et d’assister à la scène. C’est alors qu’Adam tourna les yeux et comprit à qui appartenait la voix choquée. Il s’agissait d’une poufsouffle de la même année dont il n'était jamais parvenu à se rappeler le nom.
« Garden, quelle bonne surprise! Je m'amusais avec l'intello. Tu as du prendre ça pour … »

« Travis! » Le ton de la poufsouffle n’aurait put être plus clair. Il intima le silence au serpentard éhonté aussi sûrement que l’aurait fait une claque. Son regard n’était pas moins sombre et menaçant lorsqu’elle ajouta: « Garde tes belles histoires pour d’autres. Tu as vu dans quel état tu l’as mis?! » D’un geste de la tête, elle avait désigné Adam. Ce dernier n’aimait pas du tout la tournure que prenait la conversation. Le regard clair, il s’avança vers le serpentard et la poufsouffle et jugea bon de les interrompre avant qu’ils ne commencent à parler de lui comme s’il était absent. « C’est gentil de t’inquiéter pour moi, mais je vais très bien et je n’ai vraiment pas besoin de ton soutien. » Adam savait pertinemment qu'il manquait de délicatesse. Ce n'était pas une façon de remercier la personne qui l'avait gardé d'un passage à tabac dans les règles de l'art. D’ailleurs, le regard de la poufsouffle parut s’obscurcir légèrement lorsqu’il croisa le sien. Puis elle le reporta sur Travis et lança dans un souffle: « Utiliser ses poings. Écervelé. Vas t’en ».

Il s'éloigna sans demander son reste. Celle qu'il avait appelé Garden avait-elle donc un ascendant si fort sur lui qu'il ne cherchait pas une seconde à défendre son cas ? Il ne chercha même pas à ridiculiser le serdaigle au passage, pour la forme. Au contraire, la rapidité avec laquelle il se volatilisa méritait d'être soulignée. Adam observait en vain l’extrémité du couloir où Travis avait disparu lorsque la poufsouffle s’adressa finalement à lui. « Tu dis que tu n’avais pas besoin de mon aide, mais avoue que la situation prêtait plutôt à croire le contraire … » Arquant un sourcil, Adam garda le silence un instant. Puis, un sourire suffisant accroché aux lèvres, il rétorqua sincèrement: « Alors il a fallu que tu fourres ton nez dans une affaire qui ne te concernait en rien, avoue que tu manques de jugeote… » Ses mots apparaissaient bien cruels, et il ne s’agissait pas d’un hasard. A vrai dire, l’ego d’Adam souffrait de devoir reconnaître qu'une parfaite inconnue lui avait sauvé la mise. Certes, la poufsouffle n’était pas une complète inconnue. De la même année, ils avaient eut l’occasion de se croiser régulièrement, mais Adam ne l’avait jamais jugée suffisamment intéressante pour s’inquiéter d’elle. Et le fait qu’elle l’ait sorti d’une situation épineuse ne le poussait pas automatiquement à la voir sous un meilleur jour.

« Ça c’est la meilleure! C’est moi qui manque de jugeote mais aux dernières nouvelles c’est pas moi qui me suis lancée dans un combat perdu d'avance contre Travis ! » Elle ne manquait pas de répartie et, pire que tout, elle marquait un point. Ce qui n'invitait pas pour autant Adam à le reconnaître. « Alors pour toi je ne pouvais pas gagner contre lui? Ta confiance me touche. » Un sourire sarcastique avait pointé sur ses lèvres mais il demeurait plus amusé qu'agacé. Il cherchait inconsciemment à l’amener sur une piste qui était, à bien des égards, trop risquée. S’en aperçut-elle? Impossible à dire, pourtant elle lui donna l’impression de vouloir calmer le jeu. « Mais regarde toi, tu croyais franchement faire le poids? Allons, qu’est-ce qui t’es passé par la tête sérieusement? … » Adam grimaça, ce qui ne manqua pas de raviver la douleur qui étreignait sa joue. Cela n’échappa pas à la jeune fille qui s’approcha de lui et vint poser ses doigts sur la plaie dans le but de l’analyser. Un automatisme stupide poussa le serdaigle à lui attraper le poignet et à la rejeter. Mais le regard foudroyant dont il écopa lui fit regretter son geste. « C’est vraiment pas beau à voir, il vaut mieux soigner ça maintenant. »

En réponse, Adam se contenta d'un soupire. Elle y vit certainement un signe de reddition, car elle revint immédiatement à la charge. Sa façon d’analyser son visage sous toutes les coutures n'était pas réellement désagréable, mais cela pouvait vite devenir gênant. Elle effleura les quelques ecchymoses qui apparaissaient déjà aux endroits où Travis avait frappé le plus rudement. Lorsqu’elle eut finit son inspection, elle le regarda d’un air contrit. Elle n'avait vraisemblablement pas l'intention de s'arrêter là. Agacé de la voir se donner des airs de spécialistes, il la pressa d’un « qu’est-ce qu’il y a?! » très peu engageant. Elle sembla passer outre son ton désagréable et ne s’intéresser qu’à sa question. Après avoir observé un temps de silence, elle finit par se lancer: « Il va vraiment falloir soigner ça. Mais je doute qu’il ne t’aie frappé qu’au visage … » Adam comprit parfaitement son insinuation. Malgré les blessures qui marquaient ses traits, il se permit de sourire outrageusement. Un sourire que Garden ne manquerait pas de qualifier de détestable, voire gonflé. Mais ne pouvant pas se contenter d’un air sournois, Adam chercha à éclaircir le fond de sa pensée. « Si tu veux que j’enlève le haut, il suffit de me le demander, pas la peine de trouver une excuse. » Il couronna le tout d’un rire moqueur qui finit certainement d’exaspérer la poufsouffle.

Mais plutôt que de pester contre son arrogance à toute épreuve, elle afficha un sourire fin et intelligent. Elle fit en sorte que leurs deux visages se rapprochent suffisamment pour qu’il sente son souffle sur sa peau. « Désolé, trésor, mais ce n’est pas la vue de ton torse qui va me rendre hystérique. » Elle se recula tranquillement tandis qu’Adam tentait de cacher par tout les moyens sa déception. Pourquoi avait-il fallu qu’elle trouve le moyen de le contredire? Lui qui avait imaginé tellement mieux lorsqu’il avait vu leurs lèvres se rapprocher. Il aurait dû s’en douter pourtant. Comment aurait-elle put être attirée par un pleutre qui avait eu besoin de son intervention pour ne pas finir ensanglanté?
« Si tu veux bien, on va en revenir aux choses sérieuses. » D’un tour de baguette, elle fit apparaître de quoi soigner ses blessures. Elle fouillait d’un air circonspect dans une petite trousse de soin lorsqu’il réussit enfin à retrouver toute sa superbe. « Je crois que je vais m’en sortir sans ton aide … » Il fit volte face et dût se faire violence pour faire taire la petite voix qui, dans sa tête, lui criait de ravaler son orgueil et de se plier aux règles du jeu de la poufsouffle.

Décidément, les événements navrants ne cessaient de s’enchaîner aujourd’hui. Et pourtant, tout au fond de son cœur, il sentait qu’il n’avait pas complètement perdu sa journée. Cet après midi là, la poufsouffle l’avait agréablement étonné, comme il ne pensait pas qu’une fille de son âge en était capable.

Les yeux à demi-clos, le sorcier cherchait une présence. Il procédait, rigoureux et d'une efficacité redoutable. Il parvenait désormais à percevoir assez finement ce que ressentaient ses cibles, leur état d'esprit, même s'il restait bien incapable de les "comprendre". Par chance, sa cible actuelle ne lui était pas inconnue. Il ne s'agissait pas d'un contrat classique, donné par le Lord en personne ou l'un de ses subalternes. Ce soir là, Adam jouait en solo.

Ses pas l'avaient menés sur un sentier sinueux à travers bois. Il savait qu'il se rapprochait. A Poudlard, déjà, sa proximité l’enivrait. Entrevoir l'une de ses boucles blondes au détour d'un couloir avait toujours eu le don de le transporter. Et son rythme cardiaque s'accélérait quand il s'apprêtait à l'aborder. A l'époque, il ne connaissait pas le don qui courait dans ses veines ; il avait donc mis cette sensation sur le compte d'un émoi qu'il peinait à s'avouer. Dès l'instant où elle était entrée dans sa vie, Adam avait eu du mal à la mettre de côté. Garden avait eu ce don étrange de s'imposer dans son esprit, dans chacune de ses pensées, de s'incruster dans le moindre des pores de sa peau, dans son système nerveux, et jusque dans sa matière grise. Ils s'était opposés au début, leurs vies et leurs perceptions s'entrechoquant dans un fracas brut et sublime. Puis Adam avait fini par déposer les armes. Parce qu'elle en valait la peine, et qu'il ne pouvait plus se cacher derrière sa prudence et son intelligence pour passer à côté de sentiments plus puissants que le reste. Ils avaient été passionnés. Mais leur relation ne dura pas aussi longtemps que n'avait perduré l'affrontement qui les avait mené à s'ouvrir l'un à l'autre. A croire qu'Adam ne parvenait pas à être heureux, et à simplement profiter de la douceur et de l'amour que lui offrait Garden, ce qu'il n'avait jamais eu l'audace d’espérer de quiconque. Même sa mère n'avait pas réussi à passer outre sa carapace. Comment Garden pouvait-elle sincèrement espérer y parvenir, elle qui était arrivée dans sa vie à la manière d'une tornade, soufflant tout sur son passage, faisant voler en éclat jusqu'à la moindre certitude à laquelle Adam pouvait jusque là s'accrocher. Elle avait tout détruit, mais n'avait pas vu renaître, dans les cendres de la carapace d'Adam, des ambitions qu'il ne lui était pas possible de partager.

En dernière année à Poudlard, il l'avait rejetée. Les mutations commençaient à parceller le monde magique, et Adam ne pouvait pas rester les bras ballants, à profiter d'un amour qu'il était égoïste de vivre en ces temps ombrageux. C'était pourtant ensemble qu'ils avaient intégrés l'armée de Dumbledore. Tous deux désireux de voir le bien triompher, et la pugnacité de quelques jeunes esprits l'emporter sur le sadisme et la perversion de quelques criminels, aveuglés par la puissance d'un seigneur noir.

Après les combats de cette nuit là, dans les couloirs du département des mystères au Ministère de la Magie, il avait été clair que vous savez qui était revenu.

Sur cette sombre révélation rapportée par l'Elu lui même, il avait fallu se jeter dans le grand bain. Fini la protection des murs d'enceinte de Poudlard, finis les cours où l'on pouvait trébucher et se tromper, finies les mascarades de vie sociale. Le seigneur des Ténèbres était de retour. Et Adam se trouvait au bord du précipice. Ses premiers pas dans le monde adulte façonnerait ce qu'il était destiné à devenir.

Garden ne manquait pas de volonté, elle souhaitait se battre, empêcher celui qui avait fait souffrir le monde des sorciers durant toute une génération de revenir le gangrener. Le cœur d'Adam se soulevait à chaque fois qu'il écoutait ses discours enflammés et idéalistes. Il aurait voulu la prendre dans ses bras, la soulever du sol, et lui promettre que ce combat, ils le mèneraient ensemble, quoi qu'il leur en coûte. Mais il s'était abstenu, avait laissé poindre un rictus contrarié sur ses lèvres, et avait déversé un saut d'eau glaciale sur les belles intentions de son aimée.

« Je ne me battrais pas à tes côtés. Lève haut ta baguette et file te jeter dans la gueule du loup-garou si ça te chante, mais je ne viens pas avec toi. Le seigneur des ténèbres est revenu … ça n'a rien à voir avec le fait de protéger les gamins persécutés ou de donner un coup de main à Harry. C'est la guerre qui nous attend, Garden. » Son ton avait durci et il avait froncé les sourcils. Lorsqu'il reprit, ce fut dans un murmure. « Je ne serais pas dans le mauvais camp lorsque l'heure sera venue d'agir. »

Il avait surpris Garden par ses paroles sèches et mûrement réfléchies. Elle dut comprendre que ça n'était pas la première fois qu'il songeait à ce qui viendrait après. Est-ce que les choses auraient été différentes si elle avait cherché à le retenir ? Elle ne le fit pas, et Adam lui tourna le dos pour la dernière fois.

Les années avaient passées depuis cet échange, et jamais ils ne s'étaient revus ni adressés la parole. Assez ironiquement, Adam avait vu juste. C'était la guerre qui les attendait. Les choses avaient été de mal en pis dans les années qui suivirent, jusqu'à ce que le Seigneur des Ténèbres n'avance son dernier pion, en ordonnant à ses mangemorts d'attaquer Poudlard, en mai 1998.

Adam était alors au Ministère de la Magie, et exécutait aveuglement les directives qu'il savait venir du Lord lui même. Rien ne laissait penser qu'il n'avait pas adhérer à la nouvelle politique du Ministère, et il s'était illustré auprès de ses supérieurs, tant et si bien que son nom était arrivé aux oreilles du Seigneur des Ténèbres. Il était doué pour retrouver les gens. Il n'avait jamais parlé des techniques qu'il employait, mais il était extrêmement efficace. A dire vrai, Adam aurait préféré être repéré pour un autre de ses talents. Car jusque là, anonyme le plus complet, il était aussi parfaitement libre de ne pas retrouver quelqu'un. Sciemment, il ne révélait pas la totalité des informations qu'il parvenait à rassembler. Et il avait un contact, unique et fiable, qui évoluait au sein de l'Ordre du Phoenix. Bien sûr, il serait plus utile à l'Ordre s'il parvenait à se rapprocher davantage du Lord, mais il risquait également d'être plus surveillé, et puisque l'on décida de le former à utiliser ce don qu'il possédait à l'état brut, il n'était plus réellement indiqué à échouer dans ses recherches.

Il n'en était qu'aux prémices de son apprentissage lorsqu'il apprit que Garden s'apprêtait à prendre la Marque. Tous les autres pouvaient être dupes, mais pas lui. Il la connaissait trop bien, et depuis trop longtemps. Il ne pouvait pas croire qu'elle avait renié ses idéaux par opportunisme. Lui seul avait le droit de jouer la carte de l'opportuniste égocentrique. Garden, elle, représentait tout ce qu'il y avait de bon dans l'être humain, et le sorcier plus spécifiquement. Elle ne se battait pas pour elle, mais pour les autres. A l'heure du choix, elle ne faisait pas preuve d'une once d’intérêt personnel.

Et aujourd'hui, dans l'intérêt de ceux qu'elle protégeait, elle était prête à aller jusqu'à se renier elle même, et prendre une vie. Le calcul avait du être rapidement effectué, sacrifier une vie pour en sauver un nombre incalculable derrière, en tant qu'agent double. Adam échappa un sourire tendre à cette pensée. Elle avait sûrement mûrie mais, au fond, elle restait la Garden qu'il avait connu, et aimé. Il n'était pas dit qu'il la laisserait se corrompre sur l'autel d'un idéal plus grand qu'elle ne pouvait l'être.

Il se rapprochait d'elle, de minutes en minutes. Jusqu'à , finalement, percevoir ses mèches blondes, qui flottaient derrière elle, au rythme de sa marche déterminée. Il s'arrêta subitement, une considération égoïste le faisant hésiter. Elle était si proche, désormais arrêtée dans le coin d'une allée sombre. Ne pouvait-il pas simplement se présenter à elle et la convaincre de ne pas rejoindre ce groupe qu'elle haïssait de toute son âme ? Non, elle ne se laisserait jamais convaincre par un homme qui l'avait abandonné quand tout ce à quoi elle aspirait était de se battre à ses côtés. Il ne fallait pas qu'elle le voit. Son implication dans cette affaire devrait rester à jamais enterrée. Il devrait pourtant s'être fait, à force, à son rôle d'ombre évanescente. Pourquoi cela devenait soudain si difficile lorsque Garden était mêlée à son monde ?

Il ferma les yeux, souffla sans un bruit, puis lança un sortilège imprononcé. A quelques mètres de là ; Garden s'écroula. Il combla la distance qui les séparait et s'accroupit à ses côtés. Il repoussa une mèche de cheveux qui masquait son visage, l'effleurant dans une caresse secrète. Il s'autorisa à l'observer, quelques secondes seulement. Pause infime dans la vie terne et sans joie qu'il s'était imposé. Puis il verrouilla à nouveau son cœur, ce muscle cardiaque qui faisait indiscutablement des siennes en présence de la blonde.

Il porta celle qu'il avait aimé jusqu'à la chambre d'un motel voisin, payant suffisamment grassement le tenancier pour qu'il ne pose aucune question et sache tenir sa langue lorsque la belle se réveillerait. Il laissa néanmoins une note à son attention, sur le rebord de la table de chevet bancale.

Quand tu reviendras à toi, ta cible sera tombée. La marque est tienne. 

Rien de plus. Adam n'avait jamais été prompt aux effusions, et il ne s'infligeait pas le fait de l'admirer, inconsciente, pour lui donner davantage d'indice sur l'identité de son protecteur. Bien sûr, il avait conscience que Garden pouvait s’inquiéter qu'un autre n'ait mis fin aux jours de sa cible, car alors un inconnu connaissait son secret, et pouvait de ce fait la faire tomber à la première occasion.
Adam esquissa un sourire. Voilà qui torturerait sans doute l'ancienne poufsouffle.

La cible de Garden était facile, presque trop en comparaison de l'épreuve qui avait été la sienne pour prendre la Marque. La faire passer de vie à trépas fut un réel jeu d'enfant. Le sorcier retourna alors au motel, mais ne se fit pas souffrir au point de remonter voir Garden. Il laissa la baguette qu'il avait dérobé pour commettre le crime au gérant, qui n'opposa aucune résistance moyennant une nouvelle poignée de galion.

Depuis près de 4 ans, Adam enchaînait les missions pour le compte du Lord. Les filatures, les recherches d'informations, les éliminations propres et discrètes formaient son quotidien désormais. La première fois qu'il avait tué resterait à jamais gravée dans son crâne, comme la douleur qui lui avait rongé les os lorsque la Marque avait été apposée sur son avant-bras. D'un geste las, Adam avait retroussé la manche de sa chemise sombre, après en avoir décroché les boutons de manchette. De la main droite il avait attrapé son verre et avait vidé son contenu ambré d'un trait.  Reposant le verre un peu brutalement, il enroula ses doigts autour de la baguette posée à proximité.

Il approcha l'extrémité de la baguette de la marque noire encrée sous sa peau. Le contact des deux lui décrocha une grimace éphémère. Le Lord savait. La dernière mission d'Adam avait été un succès. Il reposa sa baguette sur la table basse devant lui, puis se leva du canapé. Il le contourna jusqu'au bar un peu plus loin. Il en sortit une bouteille de whisky pur feu, et referma la porte basse d'un geste sec. Il retourna jusqu'au canapé, s'y laissa choir à nouveau, puis remplit son verre. Il posa la bouteille sur la table basse. Mieux valait garder les renforts à proximité. Une nouvelle gorgée d'alcool aida sa conscience à supporter les nouvelles écorchures dont elle avait écopé. Les atrocités qu'il commettait pour le compte du Seigneur des Ténèbres, il ne les recherchait pas. Il ne prenait pas de plaisir à torturer, encore que son rôle lui permettait de sauter cette étape pénible pour tout le monde. Adam avait la "chance" de n'être pas employé comme un vulgaire boucher. Il n'était pas l'un de ces pions que le Lord agitaient sous le nez de ses opposants, pour leur faire peur, leur promettant les vices et tourments les plus profonds et les plus bestiaux. Non, Adam était un opérateur de l'ombre. Il traquait, il trouvait, et il mettait fin au problème. Son rôle nécessitait d'être propre, rapide et méthodique. Son action n'était pas un moyen, mais une fin en soi. Et dans son domaine, il était le meilleur. Rien ne venait troubler son professionnalisme. Adam ne se laissait pas troubler par des états d'âme ou des considérations humanistes. Sa part d'humanité disparaissait complètement et indubitablement lorsqu'il pratiquait son art.

Mais alors qu'il rentrait chez lui, comme ce soir, les doutes et le mal revenaient le ronger. Personne ne savait et ne saurait jamais. Pour être crédible, il devait se convaincre lui même qu'il agissait de la seule manière viable. Être irréprochable dans ses actions pour le Lord lui permettait ensuite d'agir, à son niveau, pour venir en aide à ceux que cette guerre avait meurtris et qui continuaient pourtant à se battre pour la cause qui leur semblait juste. Adam n'avait qu'un contact sûr, mais il lui arrivait de faire livrer lui même les informations qu'il pouvait faire fuiter sans risquer d'être découvert. Il ne faisait alors pas de distinction entre les différents camps d'insurgés. Il donnait simplement à ses informations une teinte suffisamment « involontaire » pour que personne ne risque de remonter jusqu'à lui. Pour l'instant, les résultats obtenus étaient loin de changer la face de la guerre civile qui étreignait l'Angleterre et s'étendait à l'international. Mais Adam pouvait fermer les yeux, chaque soir, en songeant que les crimes qu'il commettait étaient contrebalancés par de nombreuses vies sauvées.

D'un geste désinvolte, il passa une main dans ses cheveux et soupira. Puis il porta à nouveau son verre à ses lèvres. Combien de temps ce train de vie pourrait-il durer ?

Cette nuit là, les rêves d'Adam furent agités. Il vit un homme pressé remonter une allée dallée par une nuit sombre. Une femme désespérée tenter de cacher son nouveau né. L'homme sortit une baguette et délivra la femme de son existence terrestre. Le bébé pleurait, produisant un son désagréable qui heurtaient les nerfs du sorcier. Il leva sa baguette sur lui. Il pleurait trop fort, il méritait son sort. Bâtard.