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sujet; alecto ✝ dreams and nightmares |
| alecto morrigan carrow feat rachel weisz • crédit shiya
| Death Eaters • Inventé
• nom complet ; carrow → un patronyme qui surgit dans un murmure presque inaudible. c'est la peur qui s'insuffle dans vos veines lorsque vous l'entendez. carrow. ils sont les dieux de la provocation, la raison de certains de vos cauchemars. bien plus déroutants que les lestrange, plus sombres que les abysses de l'enfer, le corps habité par le diable. et vous ne pouvez que plier l'échine face au règne de terreur qu'ils ont activement aidé à instaurer. on les désigne volontiers comme la descendance de satan, ce à qui vous répondront-ils de leur inquiétante folie que c'est le plus beau des compliments que vous puissiez leur faire en toute une vie. alecto → un prénom qui sonne aussi dur que la pierre et tout aussi ravageur qu'un tsunami. choisi par son père, alecto est un prénom puisant ses origines dans la mythologie grecque. alecto était une des trois furies et signifie en grec « toujours en colère ». morrigan → son second prénom, provenant droit de la mythologie celtique irlandaise. morrigan était considérée comme faisant partie des déesses de la guerre. • surnom ; alec → c'est apparemment le seul surnom que la sorcière porterait. seulement, peu l'utilisent. ou du moins, elle ne peut supporter que n'importe qui se permette de lui accorder un surnom. elle l'autorise avec une rare douceur à son frère amycus et daignait à donner ce droit aux rares véritables amis qu'elle avait lorsqu'elle était étudiante à poudlard. ce temps est cependant révolu. l'amitié, alecto n'y croit pas plus que la survie de dumbledore. • naissance ; 24 juin 1961, londres (angleterre) → une sublime nuit d'été où les oiseaux chantaient encore. on raconte qu'ils cessèrent leurs chants lorsque les braillements d'alecto résonnèrent dans le manoir, comme l'annonce funeste d'une barbarie sans nom. • ascendance ; pur → cela pouvait-il en être autrement ? les carrow s'accrochent à cette pureté avec une ferveur peu commune, éradiquant chaque parasite osant émettre le souhait de ramper sur leur arbre généalogique. ils n'auront jamais le prestige des black ou autre, mais figurent sur le registre des sangs-purs de teignous nott. la pureté du sang est une évidence et une valeur sûre pour alecto, qui se réjouit à l'heure actuelle de bénéficier du droit de le clamer haut et fort sans que les autorités ne la cataloguent comme étant discriminatoire. • camp ; death eaters → alecto s'engagea dans les rangs du seigneur des ténèbres alors qu'elle n'était qu'une jeune vipère encore enfermée dans une cage rouillé. devenue officiellement mangemort en 1980 en compagnie de son frère, elle échappa à azkaban lors de la chute de son maître en 1981 mais revint - après une punition mémorable - auprès du lord noir lors de son retour durant l'été 1995. à ce jour, alecto reste une des plus dévouées partisanes de tom jedusor. • métier ; professeur d'étude des moldus → sa dévotion envers le lord noir lui valut un poste à poudlard, afin de participer aux réformes de l'école et avoir la main mise sur les plus jeunes sorciers. inutile de préciser que les cours de la défunte charity burbage représentaient une sacrée plaisanterie à côté de l'enseignement rigide et racial d'alecto. • réputation ; alecto est définie comme étant une implacable à l'âme pourrie et noircie par la magie occulte. est qualifiée de surdouée, dotée d'un sens aigu de la paranoïa et plus intuitive qu'un niffleur. on la pointe du doigt comme étant l'amante de coeur incestueuse de son frère amycus. • état civil ; célibataire → ses yeux ne semblent jamais avoir papillonné pour un homme durant sa jeunesse et son existence d'adulte. en réalité, forme un couple avec son propre frère amycus. l'information est à l'état de rumeur depuis leur jeunesse, bien que les soupçons se soient consolidés avec le temps... sachant qu'aucun des deux n'ont démenti la chose. • rang social ; mangemort. • particularité(s) ; aucune. • patronus ; ne parvient plus à en reproduire un tant son âme est corrompue par le diable. la noirceur, alecto n'en est plus ressortie depuis bien des années désormais. • épouvantard ; le corps sans vie d'amycus → car il est son pilier dans un monde où sa langue tranchante et acérée n'a plus sa place. son amour de toujours, sa passion interdite. sans lui, la vie n'aurait certainement pas le même goût. le feu s'éteindrait, certainement deviendrait-elle aussi cendre que le phénix avant sa renaissance. sauf qu'alecto ne verrait le renouveau. • risèd ; elle-même, entourée d'enfants → elle ne saisit pas ce désir. un rêve souvent réalisé durant son sommeil, où alecto ne comprend pas. ou ne veut pas accepter, plutôt. cela représenterait-il l'enfant perdu, vingt ans auparavant ? ou peut-être, le désir d'avoir cette enfance méconnue lorsqu'elle n'était qu'une poupée de cire fragile ? et voilà qu'alecto élimine chacun de ces songes, peu encline à voir la vérité en face. • animaux ; aucun. • baguette ; fabriquée par ollivander, la baguette magique d'alecto fut taillée dans du bois de tremble et mesure 29,4 centimètres. elle contient en son écrin un ventricule de coeur d'un magyar à pointe et est redoutable au lancé de sortilèges offensifs (maléfices). alecto en est l'heureuse propriétaire depuis ses onze ans et ne s'en sépare pas. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Un règne de terreur, disent-ils avec peine. Cette désolation, Alecto y a activement participé. De son sourire sadique et de sa beauté abyssale, Alecto a brisé, martyrisé et entraîner le deuil. Puis ce fut le succès. Le nouveau régime instauré est une félicitée pour la sorcière, qui voit en cette ère le retour d'un âge d'or : la suprématie des sangs-purs. La vente de Rebuts n'a fait que confirmer ses pensées. Les traîtres à leurs sangs, nés-Moldus et opposants du Seigneur des Ténèbres ne pouvaient qu'être destinés à être asservis. Mais le combat n'est pas terminé. La vermine n'est pas écrasée. L'Ordre du Phénix n'est pas mort. Des Insurgés résistent. Et ils tomberont, un à un, sous la baguette des plus fidèles serviteurs du Lord Noir. ► Infos en vrac : Fille unique du précédent patriarche Carrow. • Fut élève à Serpentard durant sa scolarité à Poudlard, bien que le Choixpeau hésita à la répartir à Gryffondor. C'est une information qu'Alecto n'a jamais divulgué, craignant l'humiliation. • Implacable et tenace, elle est de ceux qui connaissent leurs objectifs et qui n'abandonnent pas aussi aisément leurs gibiers. • Qualifiée de surdouée depuis l'enfance, cette particularité fut ternie par une éducation peu propice à l'épanouissement d'un enfant et par son tempérament tempétueux. • Instable, gisant dans un bordel de paranoïa et d'agitation, Alecto est dominée par ses émotions et sa susceptibilité est en réalité ce qui l'amène à être une redoutable sorcière... bien qu'incontrôlable dans ses accès de colère. • Alecto ne forme qu'un avec son frère Amycus. Ils sont inséparables en public et leur proximité remonte à leur plus tendre (ironiquement parlant) enfance. Une proximité qui se transforma en relation incestueuse dès leur adolescence. • Effroyablement intuitive, les émotions d'autrui ne sont plus un secret pour elle et la possibilité de les manipuler, de les modifier ainsi que de torturer ses victimes via le mental ne peut que la faire frémir de plaisir. • Si sa dévotion envers le Seigneur des Ténèbres est réelle, tous s'accordent à dire que les années où Jedusor avait disparu suite à sa défaite contre Harry Potter était une époque où Alecto semblait avoir trouvé une sorte de paix intérieure. Chose dont elle ne se rend toujours pas compte à l'heure actuelle. • Avant le retour du Seigneur des Ténèbres en 1995, Alecto était psychomage au sein de l'hôpital Ste-Mangouste. Coïncidence macabre lorsque l'on sait qu'Alecto est à même de détruire le mental de ses victimes en moins de cinq minutes. Nothing compares to you • pseudo & âge ; SATURN ; 19 ans • comment as-tu trouvé le forum ? via bazzart, le temple du rp. j'y étais auparavant mais je ne suis pas allée au bout de ma fiche par manque de temps et par perte d'inspiration, exci me refaisait de l'oeil mais je n'osais pas me réinscrire mais j'ai finalement cédé en trouvant le bon perso. • ton avis, tes suggestions ; tout est vraiment so perfect, je ne peux qu'adorer et valider, re-valider mille fois chaque détail ! oh, par contre c'est vrai que ç'aurait été cool d'avoir une liste des personnages interprétables de la saga, mais bon ce n'est qu'un trucmuche futil à côté de la merveille qu'est exci. • connexion ; chaque jour, pour mieux vous embêter. • quelque chose à ajouter ?
Dernière édition par Alecto Carrow le Sam 25 Juil 2015 - 23:03, édité 6 fois |
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| Here comes the hurricane it is the unknown we fear when we look upon death and darkness, nothing more.
i'll give you everything i have, i'll teach you everything i know, i promise i'll do better. i'll always hold you close, but i will learn to let you go, i promise i'll do better. 18 MARS 1976 — Son corps était parcouru de spasmes incontrôlables, qu'elle ne parvenait pas à gérer, à l'image de chacune des émotions qu'elle pouvait ressentir. Surtout lorsque cela s'associait à la colère. Était-ce ce qu'elle éprouvait en cet instant précis ? Elle ne savait pas. Oui, elle ressentait de la colère. Ce genre de colère fulgurante, qui pouvait s'abattre sur n'importe qui à la vitesse de l'éclair. Et... il y avait cette souffrance. Cette souffrance aussi énorme que Poudlard lui-même, qui n'arrêtait pas son chemin malgré qu'elle suppliait de ne plus sentir cette lame invisible lui entailler le coeur. Les larmes coulaient, comme elles n'avaient jamais coulé auparavant. Car Alecto Carrow ne pleurait pas. Alecto, elle ne savait que se fâcher. Allongée le long de son flan sur le lit de Reg, les jambes repliées contre sa poitrine et les draps verts la couvrant jusqu'au visage, elle pleurait. L'adolescente ne désirait en aucune façon que ses camarades la voient dans cet état, alors elle s'était réfugiée dans le dortoir des garçons. Elles pointeraient la bête qu'Alecto était du doigt, se réjouirait de la voir si faible. Alecto ne devait pas l'être. Le self-control, elle ne l'utilisait pas. Cette force dont leur père était doté, il ne le lui avait guère transmis. Mais cachottière à l'instar de leur mère, Alecto savait couvrir ses rares vagues de peine à travers sa langue acérée ou en s'isolant de sorte à ce que personne ne puisse la retrouver. Sauf que cette fois-ci, il ne s'agissait pas de quelque chose qu'elle pouvait dissimuler à son aise. La nouvelle avait circulé dans les journaux : Morgana Carrow s'était suicidée et ce, un an après que son époux Eugene Carrow ait subi le baiser du Détraqueur pour crimes envers Moldus et nés-Moldus. Une véritable tragédie selon les médias, qui avaient insisté - certainement avec une délectation féroce - sur le fait que leurs quatre rejetons étaient officiellement orphelins. C'était étrange, comme les choses se faisaient : elle se souvenait ne pas avoir pleuré l'année précédente, lorsque leur père avait perdu son âme. Pourtant, c'était lui qui l'avait choyé. Fille unique au milieu d'une fratrie composée de trois garçons, il l'avait soigné telle une princesse et n'avait jamais laissé quiconque s'en prendre à Alecto. Quant à leur mère, c'était une autre affaire. Forte, elle s'était montrée impitoyable envers sa fille, qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eaux. Morgana avait aimé Alecto, la désignant comme étant sa Princesse des Ténèbres. Mais elle avait été dure, poussant sa fille dans le macabre de la magie noire et lui infligeant les pires punitions qu'on eut à voir chez les Carrow à chaque fois qu'Alecto commettait une erreur. Alecto devait être parfaite, ne pas être une de ces femmes futiles à marier au premier sang-pur venu. C'était leur mère qui l'avait entraîné dans la déchéance, bien qu'Alecto ne s'en rendait pas compte elle-même. Elle pleurait la mort d'un pilier, pleurait le fait d'être livrée sous la tutelle de Lazarus qui était loin de l'aimer aussi bien qu'Amycus. Parce qu'Alecto, on ne l'aimait pas beaucoup. Voir carrément pas, hormis ceux qui étaient assez fous pour avoir fait fondre la carapace de verre qu'elle avait dressé autour d'elle. Elle était seule, livrée aux hyènes. and if somebody hurts you, i wanna fight, but my hands been broken, one too many times, so i'll use my voice, i'll be so fucking rude, words they always win, but i know i'll lose. 6 NOVEMBRE 1979 — « Tu penses qu'on se mariera vraiment ? » Regulus s'était allongé dans l'herbe auprès d'Alecto. Elle avait longtemps observé le mouvement des nuages dans ce ciel myosotis, avant de fermer les yeux et de se laisser avoir par des rêveries qu'elle ne saurait décrire. Le mariage. Une robe immaculée, danser dans les bras d'un gentleman, une ribambelle de bambins. Même si elle y avait songé plus jeune, la vérité était que ce n'était pas pour elle. Alecto ne ressemblait pas vraiment aux autres demoiselles de son âge. Plus entourée de garçons que de filles, moins friande des derniers potins, allergique aux je t'aime et trop abrupte. Ni douce, ni raffinée, ni charmante, ni apte à lancer de ces sourires ravageurs qui en feraient tomber plus d'un. De longs cheveux d'un noir de jais, une peau parfaite, des yeux noirs et insondables, des lèvres rosées et à la forme irréprochable, une silhouette haute et quelque peu princière. Alecto avait définitivement la beauté, mais était-ce utile lorsqu'on ne savait pas s'en servir ? Ses paupières se soulevèrent avec calme, tandis que son visage basculait de côté afin de mieux entrevoir Regulus. Ce dernier la contemplait d'une manière qui ne trompait pas. De ses iris sombres, il l'observait avec l'admiration d'un être... qui aimait. Mais l'incertitude et la peur d'être rejeté avait fait taire les sentiments de Regulus à jamais. Il s'était contenté d'être le meilleur ami idéal. Celui qui l'avait épaulé à chaque fois que sa mère s'était évertué à la frapper trop fort lorsqu'elle faisait un pas de travers, celui qui la défendait dans le secret des alcôves quand un idiot s'amusait à la critiquer derrière son dos, celui qui était tout simplement présent. Eugene Carrow avait formulé la promesse d'offrir sa fille en tant qu'épouse au dernier fils d'Orion et Walburga Black. Comment Lazarus aurait-il pu briser la promesse de leur père après la mort de celui-ci ? « Je suppose. C'est ce qui était prévu. » avait-elle murmuré en se mordillant la lèvre inférieure. (...) Le souvenir s'était évanoui dans sa mémoire en même temps qu'elle envoyait valser au sol chaque objet pouvant se trouver sous sa dent. Une photographie soigneusement enfermée dans un petit cadre d'or se transforma en projectile lorsqu'elle l'expédia droit vers la fenêtre de sa chambre, qui se brisa sous le choc, laissant entrer le vent d'une nuit de novembre dans la pièce qui s'était brutalement refroidie. Et Alecto hurlait. Hurlait à s'en rompre les tympans, jusqu'à que ses hurlements s'évanouissent au même instant que les pleurs de la petite Susanna résonnèrent plus loin dans le manoir. Haletante, suffocante, revenant à ses esprits, Alecto déambula tel un zombi vers son lit, où elle s'affaissa. Sa main droite vint chercher une cigarette posée sur sa table de chevet, qu'elle alluma d'un coup de baguette magique nerveux. Elle recracha une bouffée, ne se souciant guère de sa chemise noire à moitié déboutonnée qui laissait entrevoir son épaule et une partie de sa poitrine. Avait-elle hurlé son désespoir face à la mort de Regulus ou plutôt sa rage à l'idée d'avoir été trahie par celui qu'elle s'apprêtait à épouser ? Ses pensées virevoltaient dans son crâne, s'entrechoquaient et étaient plus agitées que jamais. Regulus Black était mort. On disait qu'il avait rendu son dernier souffle de la main du Seigneur des Ténèbres ou d'un de ses sbires, pour trahison. Reg avait trahi le Maître, ce qui équivalait à la trahir elle. « C'est quoi, ce putain de bordel ? » Encore une fois, Amycus venait fourrer son nez dans ses affaires. Quoique, ce n'était pas étonnant. Alecto avait certainement réveillé le manoir entier. Les yeux plissés d'Amycus parcoururent les quatre coins de la chambre de sa sœur cadette. Les épais rideaux pourpres jonchaient le sol, déchirés des mains de la sorcière, la coiffeuse gisait et rendait son dernier souffle. Le regard de son frère s'abaissa alors vers une photo dont il manquait la seconde partie. La photographie représentait un jeune homme aux cheveux bruns et aux traits aristocratiques, au sourire élégant. « Ne me dis pas que... » Amycus avait l'accent du reproche, ce qui annonçait une violente tempête selon la réponse qu'elle aurait à fournir. « C'EST UN TRAÎTRE ! » l'interrompit-elle avec fureur. Ses doigts agrippèrent sa chevelure emmêlée, qu'elle relâcha aussitôt. Elle s'était redressée, éclatant d'un rire nerveux. Un rire difficilement contrôlable tant la démence et la haine giclait dans l'air de la chambre. Les épaules d'Amycus s'affaissèrent. Il avait compris, saisi l'erreur irréparable qu'avait commis Reg. Amycus s'approcha de sa jeune soeur, posant une main ferme sur l'épaule de celle-ci et la forçant à le fixer en la saisissant par le menton de l'autre main. Pour la première fois depuis longtemps, elle ressemblait à cette poupée fragile que sa mère avait tant méprisé pour ensuite la formater et la transformer en ce qu'elle était devenue. « Je te l'avais dis. Personne ne mérite ta confiance. » Il se pencha vers Alecto, lent mais dangereux prédateur. Ses lèvres frôlèrent les siennes, ambiguës et décidées à la fois. « Il n'y aura que moi, Alec. » souffla-t-il avant de l'embrasser de cette passion dévorante et interdite dont ils avaient tu l'existence. Son frère lui rajusta sa chemise, l'attirant ensuite dans ses bras afin de calmer sa respiration trop rapide et saccadée, causée par ses cris et sa volonté de saccager l'endroit. Lorsque son souffle devint régulier et que ses paupières se mirent à battre sous la fatigue, la sorcière sentit la force d'Amycus la soulever dans le but de l'allonger dans son lit. Il rabattit les draps jusque ses épaules, réparant ensuite la fenêtre mourante et détalant dans le plus grand des silences avant de jeter un dernier regard vers Alecto. Les yeux fermés, elle songea aux dernières paroles de son frère. Il n'y aura que moi, Alec. C'était effrayant et rassurant à la fois. Effrayant, car elle avait lutté des années pour être dans l'Ordinaire et repousser les sentiments incestueux qu'elle éprouvait pour Amycus en se lovant dans l'affection que Regulus lui avait porté. Rassurant, car elle était certaine que lui, au moins, ne la trahirait jamais. Ni elle, ni ses principes, ni le chemin qu'elle déciderait d'emprunter. return of the king. 4 JUILLET 1995 — « On ne lutte pas contre Lord Voldemort. » La voix sifflante et glacée résonna plusieurs fois dans son esprit, en même temps que la douleur ne pouvait être plus atroce. Pourtant, cela ne se stoppait pas. Comparable à mille aiguilles s'enfonçant dans chaque parcelle de son corps puis ensuite, plus violent encore, la sensation d'une épée lui hâchant ses jambes. Ses propres hurlements déchiraient l'atmosphère silencieuse de la nuit. Ce fut à l'instant où elle eut l'impression que son être était prêt à exploser que les effets du Doloris se dissipèrent, avec une lenteur exaspérante et son coeur qui criait au désespoir. Ses paupières étaient à présent entrouvertes, son souffle coupé. Tous étaient présents. Les Mangemorts, ses condisciples. Des camarades qui n'avaient pas bougé le pouce pour mettre fin au supplice de la redoutable Carrow, reléguée au statut de pauvre esclave d'un Maître invincible. Elle était lamentable, gisant sur l'herbe d'une colline et peinant à se relever de ses deux mains. Une force invisible le fit à sa place, entraînée par la baguette magique de celui qu'on appelait le Seigneur des Ténèbres, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom ou Vous-Savez-Qui. Désormais face à face avec l'horrible visage privé de toute humanité de son Maître, la sorcière ne put retenir un frisson lorsque la tête reptilienne et blafarde s'approcha dangereusement de la sienne, se penchant pour l'observer sous toutes ses coutures. Comme pour atteindre le moindre recoin de son esprit. « Quelle guerrière es-tu, Alecto, pour avoir eu la volonté de résister à ma punition. Pourtant, tu n'as pas employé tes qualités de battante pour retrouver ton Maître, n'est-ce pas ? Ni répondre à mon appel ce soir où le petit Potter m'a échappé dans au cimetière de Little Hangleton ? » Cela semblait une éternité depuis qu'elle n'avait pas autant tremblé face à quelqu'un. Tous observaient, écoutaient, sans oser émettre ne serait-ce qu'un son. La panique d'Amycus, quant à elle, était palpable à distance. Amycus savait qu'il y passerait également. Lui aussi, ne s'était pas rendu au cimetière de Little Hangleton afin d'assister à la renaissance de leur Maître. « Je... je pensais impossible que vous puissiez revenir d'entre les morts, Maître. Par... pardonnez-moi, Maître. » Et Merlin savait à quel point elle disait la vérité. Elle s'en souvenait comme si c'était hier, de cette soirée tranquille où une vive douleur s'était emparée de son avant-bras. De façon simultanée, si ses souvenirs étaient encore intacts, Amycus en avait renversé son whisky-pur-feu et Lazarus avait serré les dents. Ils avaient interrompu le repas, se concertant sur la chose. Les trois Carrow s'étaient accordés sur un seul fait : il était impossible de revenir de l'Au-Delà, même à travers les rites les plus carambolesques et sombres du monde. Alors, ils n'étaient pas revenus. Jusqu'à que le Seigneur ne vienne à eux, impitoyable et prêt à leur fournir un fabuleux dessert. « Te pardonner ? » Un rire dénué de tout humour s'échappa des lèvres quasi inexistantes du Lord Noir, tandis que les Mangemorts en cercle autour d'Alecto et le Seigneur des Ténèbres remuèrent. Petit à petit, les pieds d'Alecto se rapprochèrent de l'herbe verte, pour se déposer avec brutalité sur le sol humide, si bien qu'elle en perdit l'équilibre. Prosternée, elle s'approcha à genoux vers le Maître, se saisissant du bas de la robe noire du mage afin d'en embrasser l'ourlet. « Je perdrais la vie plutôt que perdre vos faveurs, Maître. » Faveurs. Peut-être ne l'appréciait-il pas plus que les autres, elle n'en savait rien, mais c'était le Seigneur des Ténèbres qui l'avait dressé. Quinze ans plus tôt, jeune sorcière déjà talentueuse et qualifiée de surdouée, dont il ne manquait plus qu'une formation pour la transformer en une arme dangereuse. Là où Regulus avait échoué, Alecto avait réussi. Elle avait survécu, battu, torturé, tué. Elle était restée auprès du Maître jusqu'à qu'il ne s'évapore. Lord Voldemort retira l'ourlet des mains d'Alecto avec sécheresse, s'écartant de son esclave. « Ta vie peut encore m'être utile, Alecto. Mais au moindre faux-pas, tu en paieras le prix. » hate the sin, love the sinner 17 JANVIER 2002 — Loin derrière était la période où Alecto passait la plupart de ses journées à analyser les troubles comportementaux, psychiques et psychologiques de la vermine environnante. Elle avait jadis arpenté les nombreux corridors de l'hôpital Ste-Mangouste, ses talons raclant le sol avec fermeté et son fessier habitant un élégant fauteuil de cuir qui était sien. Gr Carrow, psychomage dont on s'était méfié mais qui avait fini par se faire un nom dans le milieu. Parallèlement à la psychologie, Alecto s'était formée en tant que guérissseuse spécialisée dans les virus et microbes magiques, ce qui l'avait rendu utile ailleurs que dans le bureau où nombreux venaient pleurer sur leurs sorts, tandis qu'elle compatissait faussement face à leurs larmes. La stricte - et désolante - vérité était qu'Alecto ne se souciait pas de grand monde, ni de grand chose. Ste-Mangouste n'avait été qu'une couverture après la pseudo mort du Seigneur des Ténèbres. Elle avait joué son rôle de guérisseuse à la perfection, bien qu'on avouait qu'elle avait cette aura dérangeante et qu'on ne se risquait pas à l'approcher de trop. De cette façon, les rumeurs sur sa potentielle adhésion aux rangs du Lord Noir étaient tombées à l'eau et durant plus d'une décennie, Alecto avait eu le loisir de vivre une vie presque ordinaire. Car on ne pouvait avoir une vie définitivement ordinaire lorsqu'on naissait en portant le scandaleux patronyme des Carrow. Le retour du Seigneur des Ténèbres marqua une autre ère dans sa misérable existence, surtout lorsqu'elle eut l'honneur d'être nommée professeur d'étude des Moldus à Poudlard. Idée saugrenue, certes, elle qui détestait avoir de petits chiots égarés sous sa charge, mais honorable lorsqu'Alecto se rappelait qu'elle avait eu l'exceptionnel droit d'avoir la main mise sur Poudlard. Snape - à son plus grand damn - s'était vu décerner le titre de directeur. Là où il orchestrait les moindres rouages de l'école, Alecto instaurait un règne de discipline - reign of terror selon les rebels - là où il en manquait. Autant dire que seuls les plus audacieux osaient s'opposer à elle. Ceux qui avaient osé se retrouvaient aligner face à elle, dans ce vaste cachot spécialement aménagé pour qu'ils y reçoivent tous une punition digne de ce nom. N'en restait plus qu'un. « Salut, toi. » murmura-t-elle d'un ton suave, promenant sa baguette magique sur le visage résigné de l'adolescent agenouillé à ses pieds. Celui-ci, c'était Amycus qui l'expédiait. Elève expédié à l'abattoir, coup de pied au cul le ramenant dans la même pièce qu'une chasseuse-vipère qui n'attendait que son joli gibier. Première fois qu'elle le voyait ici. Excès de zèle ? « L'enseignement de mon frère ne te satisfait pas, selon les dires. » commenta-t-elle seule. Elle avait commencé à faire les cents pas autour des quatre coins du cachot, réfléchissant déjà aux maléfices les plus farfelus et amusants qu'elle aurait à jeter. Aussi, n'attendait-elle qu'une autorisation de la part de sa victime. « C'est exact, Madame. » Alecto pivota brusquement vers le garçon, un large sourire aux lèvres. Un de ces sourires qu'il était mieux de ne pas voir apparaître lorsqu'Alecto Carrow en était l'heureuse propriétaire. Ce sourire baptisé Destruction et que tous évitaient comme la peste. « Formidable, jeune homme... » Elle se précipita vers le garçon, s'agenouillant à sa hauteur et s'approchant de lui de telle manière que leurs visages ne furent plus qu'à cinq centimètres l'un de l'autre. On aurait pu se méprendre et croire qu'elle lui décocherait un baiser. « Je vais donc pouvoir te montrer des choses plus ludiques, ma beauté. » « Avec plaisir. » Son rire résonna dans le cachot, tel le doux son du carillon. Sa baguette magique déambula de nouveau sur la joue du garçon, jusqu'à s'arrêter au niveau de sa tempe. Le coeur d'Alecto palpitait, en même temps que la mâchoire du Gryffondor se crispait. « Endoloris. » chuchota-t-elle avec délectation. En cette seconde, des cris déchirèrent l'ambiance des cachots. Peut-être ces Poufsouffle pouvaient-ils l'entendre, de là. Non, pas assez. Le sortilège Impardonnable fut jeté, et une nouvelle fois encore. Puis une troisième, quatrième, cinquième fois. « Je continuerais jusqu'à que les cours de Défense Contre les Forces du Mal te manquent, espèce d'abomination impure ! » vociféra-t-elle avec haine, tandis que le garçon ne semblait plus parvenir à faire franchir ne serait-ce qu'un grognement de ses lèvres.
Dernière édition par Alecto Carrow le Lun 27 Juil 2015 - 21:43, édité 15 fois |
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| Bienvenue et romg hjfvhyjgdskugf Ok je pensais que personne pouvait toper chez les filles l'avatar classitude intense de Morgana vu qu'Eva Green quoi mais tu viens de le faire CONGRATULCHIONNES Cela étant dit, les Carrow sont nombreux dont tu vas en avoir des liens . Je te conseille de voir avec Susanna Carrow d'ailleurs, owiowi (et Beatrix, ce sont les filles de Lazarus qui doit être quelque part sur le tapis familial :3: ) . See you soon in rp . |
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| merci pour cet accueil, je ne peux que t'aimer pour ça déjà sinon j'avoue que tu m'as perdu dans ton message concernant l'avatar ce n'est pas eva green sur mon avatar mais rachel weisz j'ai vu qu'il y avait pas mal de carrow dans le coin, j'ai d'ailleurs lu leur fiche et je les contacterais prochainement contente qu'il y ait des carrow actifs dans le coin |
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| Je perds souvent les gens avec mon charabia . C'est un autre personnage du nom de Morgana qui porte Eva Green. Rachel Weisz Bonne chance pour la fiche!! |
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| ... mon dieu ce vava la madame est sexy surtout avec un serpent bienvenue à toi & hâte d'en lire plus, je suis sûre que tu vas une alecto du tonnerre de dieu |
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| @serguei : aaaaaah, je comprend mieux ce que tu veux dire à présent merci pour les encouragements, j'espère la finir au plus vite et surtout, bien ! @aramis : LESTRANGE merci pour l'accueil, les compliments et encouragements. haha, j'avais vu cet avatar de rachel avec le serpent, mais ça faisait trop de nudité par rapport à la personnalité d'alecto pour que je me le permette |
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| Non, pas elle :naan: Je ne veux pas :naan: Plus sérieusement : bienvenue ici ! Je vais t'envoyer un petit MP de lien qui devrait te ravir : pour te donner un aperçu, tu peux lire le profil de Lancelot et découvrir qui a l'honneur d'être son Épouvantard Bonne rédaction de fiche ! |
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| comment ça, pas moi ?! merci pour l'accueil et les encouragements, t'es choupi ! je viens d'ailleurs de répondre à ton MP, ravie qu'Alecto soit la raison des pires cauchemars de ton personnage. en espérant que Lance n'ait pas fini d'en voir de toutes les couleurs. |
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