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MessageSujet: ROWAN #1 ► First contact   ROWAN #1 ► First contact EmptyMer 3 Sep 2014 - 1:52

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Sometimes we can choose the paths we follow.
Sometimes our choices are made for us.
And sometimes we have no choice at all.


« Où vas-tu, Siwan ? » La question intriguée de Mère s'écrasa contre la porte qu'elle claqua en entrant dans sa chambre. Si Père ne voulait pas entendre raison, alors elle utiliserait un autre biais. Arthur se pensait peut-être victorieux, mais c'était vendre la peau du loup-garou avant de l'avoir tué. Ce n'était pas dans cette vie là que Siwan Ollivander se laisserait subtiliser et sa liberté, et son héritage sans se battre. Elle s'était trop démenée, elle avait trop travaillé et trop investi pour laisser s'échapper la place qui lui revenait de plein droit. Et si la logique ne suffisait pas à convaincre son père, elle avait encore d'autres recours.

Jamais elle n'épouserait Roman Travers. Jamais. Elle ne serait pas la femme d'un homme asservi par un Sans Nom. Elle était la fille d'une des Vingt-Huit et elle n'avait pas oublié ce que signifiait être de Sang Pur. Père prétendait que c'était pour le bien de la famille. Un gage de bonne volonté, une preuve qu'ils ne voulaient pas s'engager mais qu'ils n'étaient pas non plus des ennemis. Et pour cela, c'était elle qu'ils sacrifiaient comme un objet qu'on troque, un impôt qu'on paie. Si son sort était probablement plus enviable que celui des sorciers vendus aux enchères, elle n'avait pas l'impression de valoir beaucoup mieux quand elle songeait à ces fiançailles. L'idée même de l'arrangement contracté lui retournait les entrailles et chaque pulsation de coeur ne faisait qu'alimenter le sentiment d'injustice qui lui serrait la gorge. Jamais. Et d'un geste agacé, elle défit le chignon brouillon qui retenait ses cheveux et se massa la tempe.

« Mana. » Un craquement se fit entendre derrière elle, alors que la petite elfe de maison s'inclinait avec déférence. « Tu vas m'aider à me préparer. Je vais au Ministère. » Aussitôt, la servile créature s'empressa de prendre poste près de la coiffeuse, prête à coiffer sa maîtresse. Tandis que l'elfe maniait la brosse avec une dextérité née de l'habitude, Siwan piocha perles et colliers d'un air distrait, l'esprit tout tourné vers son argumentaire. L'idée la répugnait, elle se donnait l'impression d'une enfant qui venait quémander une faveur. Mais c'était la seule alternative si Père refusait d'entendre raison. « Tu iras dire à Ysolde qu'en mon absence, elle doit m'attendre dans la bibliothèque. »

Un nouveau craquement, et elle était de nouveau seule avec ses pensées. Seule avec sa colère. Mais loin de la fureur fiévreuse qui l'avait fait éclater en cris indignés, les soins paisibles et attentifs de Mana avaient soufflé un vent glacé sur le brasier. Et cette colère-ci avait glacé son sang, tranchant au scalpel les contours trop flous de l'affaire et n'en gardant plus que l'essentiel.

Elle devait le convaincre.
Et comme tout le reste, il n'y avait aucune raison pour que l'issue de l'affaire ne soit pas à sa convenance.

———————— ͼҨͽ ————————


Autour de ses jambes flottaient ses robes noires et blanches alors qu'elle sortait de la zone de transplanage pour rejoindre l'accueil. Usant de la file réservée aux Sangs Purs, elle ignora les regards ennuyés de l'hôtesse et lui tendant avec répugnance sa baguette (Merlin savait que c'était sans doute ce qu'elle possédait de plus cher, et elle détestait s'en séparer), elle interrompit son babil faussement enjoué : « Bonjour, je viens voir le directeur Travers, annonça-t-elle sans s'embarrasser de politesses superflues (bien sûr, la sorcière qui lui faisait face n'y était pour rien, mais à l'instant, faire preuve d'injustice était le cadet de ses soucis) : Affaires privées. »

Plus que l'attente, brêve, occassionnée par l'ascenseur, ce fut l'odeur de lard qui provoqua la moue sur son visage. Bien qu'habituée à des arômes peu communs par son travail (les jeunes femmes Sang Pur fréquentaient rarement les carcasses de dragon), les senteurs de friture qui émanaient des encas dispersés un peu partout sur les bureaux la rebutaient au plus haut point et elle se demanda un instant si elle s'était trompée sur le compte de Roman Travers. Pour lui avoir parlé quelques fois (et ri une fois, si ses souvenirs étaient exacts), elle s'était figuré qu'il n'était pas un rustre. Si elle était honnête, elle pouvait ajouter cultivé à la liste des adjectifs qui le qualifiaient. A dire vrai, dans d'autres circonstances, elle aurait apprécié sa compagnie (et l'avait fait). Seulement, entre temps, il était devenu Mangemort et ce seul titre suffisait à ce qu'elle le considère comme tous les autres Sangs Purs stupides : avec une froide indifférence.

Inspirant profondément (une idée qu'elle regretta in petto), elle traversa l'espace de travail à grandes enjambées, ses talons jouant les métronomes. Au jeune sorcier qui semblait garder la porte Le directeur n'est pas disponible, Madam-Mademoiselle !, elle dédia un regard glacial, voire polaire, jusqu'à ce que le ... secrétaire ? assistant ? Qu'importe. Jusqu'à ce qu'on lui ouvre la porte et l'introduise dans le bureau. « Miss Ollivander demande à vous voir. »

Par curiosité, son regard s'attarda dans la pièce, jaugeant chaque objet qu'elle y trouvait ainsi que leur propriétaire. Elle fut surprise d'y trouver une plante, banale, presque anormale de normalité, qui profitait de la lumière. ... et semblait parfaitement vivante. « Bonjour Travers, débuta-t-elle avec une neutralité parfaite, et ses yeux coulèrent vers l'assistant qui tardait à sortir du bureau : Mon père m'a annoncé ... votre arrangement. » D'un pas, elle s'approcha, la nuque raide comme la Victoire, et les bras croisés avec un mécontentement évident. Ce n'étaient pas des fiançailles dans lesquelles elle était engagée mais un vulgaire contrat, une tradition qui courait encore chez les autres Vingt-Huit mais plus chez eux. « Je viens vous voir pour discuter avec vous de nouveaux termes. »

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MessageSujet: Re: ROWAN #1 ► First contact   ROWAN #1 ► First contact EmptyMer 3 Sep 2014 - 15:39

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Trop de papiers. Il y avait trop de dossiers posés un peu partout, un retard monstre à rattraper dans le domaine de l'administration, et tout cela lui déplaisait grandement. Il n'était après tout, d'après son propre jugement, pas un homme fait pour les tracasseries de bureaux et les jacasseries de entre collègues. Il préférait de loin le grand air pollué des rues de Londres, la puanteur de ses ruelles malfamées, et mieux encore ce temps gris constant qui n'était que promesse d'orages. Seulement malgré tout l'amour qu'il portait à cette liberté ou encore à la traque des sorciers insurgés, il savait qu'il ne pouvait que trop difficilement échappé aux prérogatives de son métier et être directeur du département des rafleurs imposait un nombre assez élevé d'inconvénients qu'il jugeait bien plus délicat que la simple idée de mourir dans une rixe entre sorciers opposés.

En plus de cela, il devait supporter les jérémiades incessantes de ce jeune freluquet qu'on lui avait donné comme secrétaire. Incapable de chasser, pas bien fort en magie, et pas même doué d'une once de bon sens qui lui aurait permis d’éviter de frapper à la porte du bureau de Travers toutes les deux minutes. Si bien que Roman avait fini par se fâcher contre lui, et lui avait interdit de venir frapper ne serait ce qu'une fois encore à sa porte sauf s'il voulait finir noyé au fond de la Tamise. La menace avait porté ses fruits, et le jeune homme n'était pas revenu, laissant ainsi le soin au mangemort de s'occuper de tous les papiers qui recouvrait son bureau.

La plume de corbeau entre les doigts, il signait un nombre impressionnant de procès-verbaux qui traitaient de l'arrestation de tel ou tel sorcier au sujet de délits plutôt mineurs quand il ne lisait pas des rapports soporifiques au sujet de quelques missions par forcement reluisantes. L'ennui commençait petit à petit à le gagner, et l'envie de tout jeter par les fenêtres avait largement fait son chemin, si bien qu'il se demandait qui viendrait réclamer ces papiers si ils venaient à disparaître. Malheureusement, il se faisait toujours rattraper par la rigueur de sa conscience d'ordinaire bien silencieuse, et abandonnait bien vite l'idée au profit d'une nouvelle signature en bas d'un parchemin tout froissé et taché d'encre.  Le peu de soin apporté à ce genre de documents le rendait perplexe vis à vis des gens qu'il avait sous les ordres, et dans une colère froide il se jurait de faire en sorte que les choses soient faites avec plus de soin surtout si il devait par la suite tenter de rendre ça attractif pour ses pauvre neurones.

Alors qu'il soupirait une nouvelle fois en se disant que rien ne pourrait aller plus mal en cette journée, des petits coups timides viennent frapper à la porte. Dans un grognement extirper de sa fureur contenue il autorisait ce qu'il imaginait comme étant son benet de secrétaire à rentrer. Cela ne loupa pas, car déjà dans l'encadrement de la porte se découper le petit bonhomme chétif, rétif et au teint maladif qui semblait hésiter sur la façon dont il allait abordé le sujet de son dérangement. Agacé, Roman lui lançait des regards courroucés et s’apprêtait à lui hurler d'aller se faire cuire des œufs de dragons quand enfin il lâcha la nouvelle qui surprit son directeur. Laissé sans voix, il pu entrevoir une lueur de satisfaction dans le regard du jeune homme qu'il se promit de lui faire payer avant que celui-ci ne s'efface pour laisser rentrer la jeune femme qui s'était présentée.

Grande, toute en courbe, la peau parsemée de taches de son, de grands yeux de biches... Siwan Ollivander. Une de ces femmes que l'on oubliait jamais une fois qu'on les avait rencontrer ne serait ce qu'une fois, non pas à cause de leur grande beauté, mais surtout à cause de leur caractère de harpie. Un caractère qu'il avait eut le plaisir de goûter dans leur passé commun, mais qu'il pouvait avoir le déplaisir d'entendre en une simple phrase prononcée dès son entrée. « Bonjour Mademoiselle Ollivander. », elle ne notait pas sa politesse et lançait un regard assistant au secrétaire qui n'avait toujours pas refermé la porte derrière lui, attendant certainement quelques potins à rapporter à l'ensemble du bureau des rafleurs. Ennuyé par ce petit être qu'il finirait par renvoyer dans ses pénates plus vite qu'il n'avait fallu de temps à son père pour lui obtenir un poste au sein du gouvernement.

Droite comme un « i », conquérante dans sa fureur elle s'approchait du bureau où il était lui-même assis et énonçait son problème. Un problème qu'il n'aurait d'ailleurs pas dû ignorer puisqu'il en était, avec le père de la jeune femme, l'instigateur, et sans un sourire, sans même une once de cette attention déjà retournée à cette paperasserie préoccupante dont il espérait pouvoir se débarrasser avant la fin de la journée, il écoutait ce qu'elle avait à lui dire. « Non. », fut la réponse la plus courtoise qu'il trouva d'ailleurs à lui donner alors qu'il mettait un point final à une remarque rajoutée à la va vite de la pointe de sa plume. Plume qu'il fini tout de même pas replacer dans l'encrier avant de s'enfoncer au fond de son fauteuil pour mieux la regarder bouillir de colère. « Ne le prenez pas mal,  mais je ne vois pas pourquoi je renégocierais ce contrat avec vous. Vous en êtes certes le cœur, mais vous n'en n’êtes pas la signataire, dès lors si je devais revoir les termes de celui-ci j'en aviserais monsieur votre père, tout comme c'est avec lui qu'il vous faut négocier et non avec moi. », n'attendant pas une réponse qui finirait assurément par venir de la jolie demoiselle courroucée, il se levait, étirant ainsi ses longues jambes restées trop longtemps inactives, et passé près d'elle comme pour lui indiquer la sortie avec une politesse quelque peu surjouée. « Si les choses sont claires, je peux vous raccompagner jusqu'à la porte de sorties du ministère, à moins que ma présence ne vous importune tant que vous ne sauriez la supporter plus longtemps. », volontairement plus charmant qu'il ne l'était d'ordinaire, il n'arrivait néanmoins pas à se défaire de ce ton abrupt et de cette maladresse naturelle qu'il avait avec les gens qu'il pouvait côtoyer. A n'en pas douter elle n'apprécierait pas la façon cavalière dont il lui parlait ou encore les façons qu'il avait avec elle.
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MessageSujet: Re: ROWAN #1 ► First contact   ROWAN #1 ► First contact EmptyMer 3 Sep 2014 - 22:38

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« Bonjour Mademoiselle Ollivander. » A la politesse, elle ne fait aucun signe, attendant que l'assistant parte. Mais elle est soulagée qu'il ne la considère pas déjà acquise, qu'il garde une distance entre eux. Il ne manquerait plus que le jouvenceau qui vient de filer du bureau ne commence à répandre des rumeurs infondées sur Roman Travers et elle. Eux ? Jamais si elle peut l'empêcher. Elle ne sera pas la femme d'un Mangemort, pas plus qu'elle ne sera celle qu'on échange. Elle n'est pas un objet, elle ne se laissera pas traiter comme tel. Elle n'est pas de ce bois et entend bien avoir les mêmes droits que ses frères : celui de choisir son futur.

Elle n'est pas prête de laisser son destin lui filer entre les doigts. Mais, bien sûr, Roman s'en moque et semble plus intéressé par sa maudite paperasse qui envahit chaque coin du bureau. Il ne comprend pas. C'est l'évidence même lorsqu'il relève enfin les yeux vers elle, et malgré leurs postures respectives, il la regarde de haut, comme un adulte qui attend patiemment la fin d'un caprice de gosse. « Non. » Sous sa frange, ses sourcils se froncent et plissent le front. Non, ose-t-il d'un ton autoritaire, sans même la regarder dans les yeux. D'une volée de pas, elle est debout devant le bureau maintenant. « Ne le prenez pas mal,  mais je ne vois pas pourquoi je renégocierais ce contrat avec vous. » Contre la pulpe rouge de ses lèvres, l'émail blanc d'une canine. Siwan ravale les mots furieux qui envahissent sa bouche. Pourquoi ? Sans son éducation, elle cracherait au visage. Sans une armée de Mangemorts de l'autre côté de la porte, elle le maudirait pour les générations à venir. Pourquoi, ose-t-il demander ! N'est-ce pas évident ? Parce qu'elle est la seule à être dépositaire de son futur. Parce qu'il s'agit de sa vie, son héritage et sa décision. Malgré ce que Père et lui pensent, elle n'est pas un objet sans volonté qu'on troque. « Vous en êtes certes le cœur, mais vous n'en n'êtes pas la signataire, dès lors si je devais revoir les termes de celui-ci j'en aviserais monsieur votre père, tout comme c'est avec lui qu'il vous faut négocier et non avec moi. »

Chacun de ses gestes suinte une politesse qui lui donne la nausée et elle ne manque pas l'absence de respect qui s'y cache. « Si les choses sont claires, je peux vous raccompagner jusqu'à la porte de sorties du ministère, à moins que ma présence ne vous importune tant que vous ne sauriez la supporter plus longtemps. » Merlin, non. Elle se tourne vers lui, mais ne fait pas mine de vouloir bouger. Ils ne gagneront pas si facilement. Ses bras se décroisent, sa main se pose sur une hanche ronde et juchée sur ses talons, elle le détaille. Son visage de poupée porte encore les marques de la fureur qu'elle tente de ravaler. « Qu'y gagnez-vous ? » Siwan sait fort bien ce que son père espère tirer de l'alliance : la paix de la part du gouvernement. Mais lui ? Que retire-t-il de l'échange ? « A part une femme qui, manifestement, refuse de vous épouser. » Elle agite sa main, l'air de dire vous n'avez sûrement pas pu manquer ce détail. Un pas, et sa silhouette gracieuse se met en mouvement vers lui. Elle doit reprendre le contrôle de la conversation. Le mener là où elle a besoin qu'il soit : en dehors de ce mariage qu'elle refuse. « Vous faites un piètre négociateur, annonce-t-elle sans un regard pour lui alors que ses yeux traînent partout ailleurs dans la pièce : Vous ne gagnerez rien avec cet accord, et les gens comme vous ne font jamais rien gratuitement. Alors dites-moi ce que vous attendez, et nous pourrons négocier un nouvel accord qui n'inclut pas que je doive vous épouser. »

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MessageSujet: Re: ROWAN #1 ► First contact   ROWAN #1 ► First contact EmptyMer 3 Sep 2014 - 23:43

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La société des sorciers avait été longtemps régie par des idées plutôt libérales et égalitaires, ainsi tous les postes du ministère avait un jour été brigué par des femmes et il en était de même pour tout les emplois disponibles du monde sorcier. Cela avait été notamment possible grâce à une grande évolution des mœurs chez les moldus, une évolution que les sangs-mêlés et les nés moldus avaient apporté avec eux puis distillé dans les habitudes des sorciers. Seulement, si les diverses strates de la société magique avait été touché, il restait toujours de farouches résistants. Des poches de résistances que l'on retrouvait au sein des familles au sang pur qui usaient toujours d'alliances ainsi que de mésalliance pour garantir leur pouvoir mais surtout la pérennité de leur pureté. La famille Travers avait toujours agit ainsi, et quoi que puisse dire la si jolie Siwan Ollivander, sa famille avait elle aussi usé de ces alliances. Seulement, les Ollivander avaient eu l'intelligence de cacher cela dans l'idée même du choix, néanmoins cela restait un choix tronqué puisque les unions se faisaient toujours au nom de cette même continuité du lignage parfait.

C'était tout du moins l'idée que Roman se faisait du fonctionnement de cette bien étrange famille, et il était tout aussi certain qu'elle n'accepterait jamais de voir cette réalité en face. La preuve en était la fureur qui se lisait dans ses yeux, une colère qu'elle maîtrisait à merveille même si son attitude transpirait des quelques idées belliqueuses qui devait lui passer par la tête. Qui plus est elle refusait de partir, se montrant plus voluptueuse encore qu'elle pouvait l'être naturellement, déroutant avec son naturel de diva un Roman qui tenait encore la poignet de la porte entre ses mains. Il fallait qu'il se rende à l'évidence, il n'arriverait pas à se débarrasser d'elle aussi vite qu'il l'avait souhaité et il se devait déjà de dire adieu à la tranquillité qu'il aurait pu entrevoir si elle n'était pas venu l’interrompre dans son travail. Dans un soupir de renoncement il claquait la porte qu'il avait entrouverte derrière lui avant d'enfin prêter attention à ce qu'elle pouvait raconter.

« Qui gagnez-vous ?!  A part une femme qui, manifestement, refuse de vous épouser. », d'un geste de la main elle sembla vouloir lui faire comprendre quelque chose qu'il jugea inutile de tenter de comprendre. « Vous faites un piètre négociateur. Vous ne gagnerez rien avec cet accord, et les gens comme vous ne font jamais rien gratuitement. Alors dites-moi ce que vous attendez, et nous pourrons négocier un nouvel accord qui n'inclut pas que je doive vous épouser. ». Il attendit que quelques secondes passent, juste de temps de s'assurer qu'elle avait fini de parler ainsi que d'inspecter le moindre recoin de son bureau avec cet air de ne pas y toucher, puis il fit un pas vers elle. Un de ces pas de géant qui réduisit immédiatement et de beaucoup l'écart qui les séparait jusque là.

« A dire vrai je n'y gagne pas grand chose. Vous êtes en tout point indocile, insupportable, vous parlez beaucoup trop et beaucoup trop fort à mon goût. », tout en parlant, il semblait l'examiner de près comme elle l'avait fait avec le bureau de Roman. C'était une sorte d'échange qui lui paraissait parfaitement égal, elle en découvrirait d'ailleurs certainement plus sur lui au travers de son bureau que lui au travers de son habillement. « Vous êtes belle, mais ça vous devez déjà le savoir. Votre sang est pur, et ça aussi vous le savez, tout le monde le sait d'ailleurs, même le piètre négociateur que je suis n'est pas sans l'ignorer. », relevant ses yeux qui s'étaient perdus sans honte sur ses courbes, il vinrent rencontrer les siens, furibonds. « Néanmoins ne vous imaginez pas que je vous épouse pour le plaisir de vous torturer, ou de vous exposer comme un trophée. Si je le fais c'est uniquement parce que votre père m'a demandé de vous prendre comme tel, et qu'il a jugé que vous étiez un bon moyen de rembourser la tête que votre famille avait vis à vis de la mienne. », un sourire satisfait venait s'inscrire sur ses lèvres alors que lentement il énonçait une vérité. « Je n'y gagne rien, je ne fais que récupérer un dû. »
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MessageSujet: Re: ROWAN #1 ► First contact   ROWAN #1 ► First contact EmptyJeu 4 Sep 2014 - 6:02

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Lorsque, se retournant vers lui, elle le trouve devant elle, Siwan réprime le sursaut qui comprime brusquement son coeur mais ne parvient pas à empêcher son corps de reculer d'un pas, réinstaurant une distance confortable entre eux. Depuis toujours, elle déteste le contact physique, la promixité physique la met mal à l'aise. Elle ne l'autorise qu'à certains comme un geste de confiance, une preuve d'intimité. Et Roman, non, il n'y aucune chance qu'elle lui accorde ce genre de privilèges si elle n'y est pas contrainte. Jamais. Plus que l'homme qu'il est (encore que le tatouage qui lui défigure le bras lui fait horreur), c'est tout ce qu'il incarne qu'elle déteste : il n'est qu'un obstacle à ses ambitions, la main qui cherche à étrangler ses aspirations, le boulet qu'on essaie d'accrocher à ses chevilles pour l'empêcher d'accéder sa juste place.

Et elle se demande au nom de quoi, ou plutôt pour quoi, pour quelles fins, pour quel but à atteindre il fait cela. Qu'espère-t-il gagner ou obtenir ? « A dire vrai je n'y gagne pas grand chose. Vous êtes en tout point indocile, insupportable, vous parlez beaucoup trop et beaucoup trop fort à mon goût. » La voix de Roman en crisse de déplaisir et elle sourit, la satisfaction coule de ses lèvres roses jusque dans la fossette qui creuse sa joue. Elle est sadiquement ravie, même, qu'il la trouve si peu à son goût. Si peu ... quoi ? Docile ? Silencieuse ? Les Sangs Purs élèvent leurs demoiselles de façon à en faire des ombres, les éminences grises qui hantent les coulisses et se satisfont de manipuler le monde depuis l'arrière-scène. Qui se contentent de quoi ? D'une reconnaissance personnelle stupide et sans saveur. A quoi bon ? A quoi bon ces efforts si aucun laurier ne vient ? A quoi bon toute cette intelligence, ce talent, cette magie si c'est pour jouer les ombres d'un époux ? A quoi bon prendre un compagnon si c'est pour marcher toujours un pas derrière lui ou fermement cramponnée à son bras ? ... Ah oui, pardon. Ces femmes-là ne prenent pas un compagnon : on leur impose ce choix et faibles ou stupides qu'elles sont, elles se laissent faire. Mais pas à Siwan. Elle a travaillé trop dur pour se laisser unjustement jeter dans les abîmes. Depuis des générations, les Ollivander ont laissé leurs enfants choisir leur compagnon. Alors ce choix sera le sien, et le sien seul.

« Vous êtes belle, mais ça vous devez déjà le savoir. » Elle a toujours eu une faiblesse pour les compliments. Et derrière l'amertume des circonstances, il y a cette saveur sucrée qu'elle aime tellement. Inconsciemment, ses bras se croisent, la protègent. Elle refuse de se laisser attendrir pour si peu. « Votre sang est pur, et ça aussi vous le savez, tout le monde le sait d'ailleurs, même le piètre négociateur que je suis n'est pas sans l'ignorer. » La courbe délicate d'un sourcil se brise soudainement alors qu'il énonce ses qualités comme on vante le pedigree d'un animal. Belle et pure. Les voilà les qualités essentielles, primordiales qu'on attend d'une fille de bonne famille. Une tapisserie charmante et de bonne facture, sans accroc dans la généalogie et sans saveur. Et si Siwan se moque bien de ce que d'autres pensent des femmes ou même de ce dont les autres femmes se trouvent dignes, l'idée qu'on la mette dans le même panier que ces autres la révolte et l'indigne. Doit-elle aussi jouer les cracmoles pour ménager son égo ? « Néanmoins ne vous imaginez pas que je vous épouse pour le plaisir de vous torturer, ou de vous exposer comme un trophée. » Un simulacre de rire acide lui échappe : il ne manquerait plus ça. La sorcière a les mots au bord des lèvres, ils cognent contre l'émail de ses dents, elle en sent même la saveur amère sur le bout de sa langue.

« Si je le fais, c'est uniquement parce que votre père m'a demandé de vous prendre comme tel, et qu'il a jugé que vous étiez un bon moyen de rembourser la dette que votre famille avait vis-à-vis de la mienne. Je n'y gagne rien, je ne fais que récupérer un dû. » Plus que l'aveu que son père l'a troquée de son propre chef, ce sont les dernières mots du mangemort qui libèrent l'engrenage et emballent la machinerie. Un pas, et elle froisse la soie de ses robes entre ses poings serrés à s'en blanchir les articulations. Deux pas, et la colère semble embraser le regard qu'elle darde sur lui. Trois pas, un claquement retentit dans la pièce, rencontre violente entre ses doigts fins et une joue. « Je ne suis pas un objet. » Le ton bas et dangereux, ses mots sont chargés d'une colère polaire. « Je me fiche que vous pensiez que je vous appartiens, que vous imaginiez que je suis à vous à cause d'un stupide arrangement avec mon père. Que je suis votre dû. » L'envie de l'étrangler de ses mains, comme une vulgaire moldue, la prend, aussi brusque qu'inattendue. Pour la première fois de sa vie, elle ressent un besoin de violence qui la prend aux tripes. « Je fais mes choix. Je vous suis égale, si ce n'est supérieure. » Après tout, elle n'a pas vendu sa liberté à un Sang Obscur, elle. Mais elle s'en mord la langue pour empêcher sa bouche de vocaliser cette pensée qui lui coûterait la vie. « Je ne suis pas comme des impurs que vous chassez à longueur de journée, ou comme des demoiselles qui savent se fondre dans l'ombre d'un homme. » Vous ne me faites pas peur. Je ne me soumettrai pas. Autant de vérités qui se faufilent entre ses mots, qui se lisent dans son port altier et qui flottent dans ce regard farouche qu'elle lève vers lui. Debout face à l'élégant sorcier, elle demeure plus petite que lui, même du haut de ses talons. Mais ça ne l'empêche de le regarder de haut avec ses airs impérieux. « Ne vous donnez pas la peine de me raccompagner. Vos mots m'ont déjà prouvé que vous étiez à la hauteur de votre réputation. » Furieuse, elle passe devant lui et se dirige vers la porte. Ses pas s'efforcent de conserver une cadence normale, alors qu'elle veut le fuir, lui, son arrogance et ses mots plein de présomption. Elle le déteste.

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MessageSujet: Re: ROWAN #1 ► First contact   ROWAN #1 ► First contact EmptyJeu 4 Sep 2014 - 12:25

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Il s'était avancé vers elle sans avoir l'intention de la toucher, pas même de l'effleurer, mais elle avait aussitôt, et d'une façon bien farouche, fait un pas en arrière comme pour esquiver le moindre rapprochement qu'il fut physique ou non. Et si le mangemort, en d'autre temps, aurait pu être amusé par cette manœuvre d'évitement de la jeune femme, à cet instant présent il ne l'était pas du tout. Débordant d'un ennui qu'elle avait elle-même exacerbé, il se montrait froid et peut être même des plus inconvenants pour une demoiselle qui venait d'une famille aussi estimable que celle des Ollivander. Aucun doute n'était d'ailleurs permis quant aux sentiments qu'elle pouvait nourrir à l'égard de celui qu'on lui avait présenté, certainement un peu trop brusquement, comme étant son fiancé. Si bien qu'il n'eut aucun mal à se dire qu'il était peut être allé un peu trop loin, non pas parce qu'il avait dit de véritables horreurs, mais bien parce qu'il avait énoncé, sans le moindre tact qui aurait en partie désamorcée la situation, une vérité qu'elle n'était pas prête à entendre. Il ne montrait pourtant rien des regrets qu'il pouvait avoir, pas plus qu'il ne cherchait à éviter la gifle qu'elle lui assénait.

Brutale, elle laissait dans sa chaire un feu inextinguible qui ne lui arracha pas même une grimace mais qui, déjà, imprimait dans sa chaire la marque carmin d'une main outragée. C'était de bonne guerre, il le lui accordait, il l'avait mérité, mais il ne se démontait pas pour autant, bien au contraire, il se redressait de toute sa hauteur, se faisant tout aussi hautain qu'elle pouvait l'être avec son petit menton levé comme l'aurait fait une grande dame offensée. « Je ne suis pas un objet. Je me fiche que vous pensiez que je vous appartiens, que vous imaginiez que je suis à vous à cause d'un stupide arrangement avec mon père. Que je suis votre dû. », il serrait les dent, se mordant presque la langue pour ne pas laisser le torrent de vanité blessée dont le flot arrivait jusqu'à sa langue. Il ne tenait certainement pas plus qu'elle à ce mariage, il n'avait pas sauté de joie à l'idée de l'épouser, il s'était juste dit qu'il s'agissait d'un bon compromis : il trouvait une épouse, sa famille à elle remboursait une vieille dette tout en se délestant de l'épée de Damoclès qui les menaçait depuis l’ascension des mangemort. Il lui aurait été aisé de lui rendre sa liberté, mais plus elle restait là à l'ennuyer moins il avait envie de lui faire de concessions. « Je fais mes choix. Je vous suis égale, si ce n'est supérieure. », il étouffait un rire tout en enfonçant ses mains dans les poches de son pantalon. Une attitude ouvertement désobligeante qu'il offrait à sa vue. « Je ne suis pas comme des impurs que vous chassez à longueur de journée, ou comme des demoiselles qui savent se fondre dans l'ombre d'un homme. Ne vous donnez pas la peine de me raccompagner. Vos mots m'ont déjà prouvé que vous étiez à la hauteur de votre réputation. », et drappée dans son orgueil blessée et sa colère vive, elle prenait déjà la direction de la sortie.

Il l'aurait volontiers laissé partir s'il n'avait pas décidé que les accusations qu'elle lui lançait avait besoin d'être mise au clair par lui et lui-seul. De toute sa taille il s'imposait alors, se mettant entre elle et la sortie de son bureau, plaquant sa main contre la porte, la maintenant ainsi close jusqu'à ce qu'il en eu décidé autrement.« Peut être êtes-vous plus intelligente que moi. Je n'en doute d'ailleurs pas, vous l'êtes certainement. Mais malheureusement pour vous,  je ne suis pas en situation de faiblesse dans cette affaire. Bien au contraire. », un accès de rage dans sa voix ne la rendait que plus rauque, et il se courbait légèrement comme pour se faire l'égale de son indocile fiancée. « Vous voulez que l'on vous considère comme une sorcière à par entière et non pas une potiche que l'on échange contre un service, alors ce n'est pas à moi qu'il faut le démontrer. Je ne suis que celui qui profite de cet échange, je n'en suis pas l'instigateur. », s'arrachait à ce brasier de colère qu'était ses yeux bruns, il relâchait la pression qu'il maintenait contre cette porte pour mieux la lui ouvrir. Néanmoins avant de la laisser s'en aller, il s'approchait d'elle. Bien plus près qu'ils ne l'avait jamais été. « Vous voulez vous débarrasser de ce mariage, alors voyez cela avec votre père, et non avec moi. Demandez lui de d'annuler l'accord, une fois cela fait qu'il me le notifie, et j'étudierais sérieusement cette demande. », lui murmurait-il au creux de l'oreille, avant de dégager le passage pour retourner s'asseoir à son bureau.
une vérité.
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MessageSujet: Re: ROWAN #1 ► First contact   ROWAN #1 ► First contact EmptyVen 5 Sep 2014 - 6:42

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• ROWAN #1 •

Sometimes we can choose the paths we follow.
Sometimes our choices are made for us.
And sometimes we have no choice at all.


Elle est prête à quitter cet endroit, avec ses airs de tempêtueuse, son regard embrasé de fureur et son sublime orgueil. Mais en elle, il y a cette âme palpitante de frustration et cet ego négligemment foulé par les pieds du mangemort. Il y a la sensation d'une eau qui lui file entre les doigts, de ses mains qui ne se referment que sur le vide. Elle perd le contrôle sur sa vie, et c'est une sensation nouvelle, désagréable, effrayante. Affolante. Détestable. C'est l'impression d'être jetée par dessus bord en pleine tempête. C'est l'impression du capitaine victime de mutinerie. C'est cette injustice qui trace dans ses veines des sillons brûlants. Avec ses mots, il la pousse dos au mur, il lui claque au visage sa dernière échappatoire, la seule. Alors elle montre les crocs, cette louve poussée dans ses derniers retranchements. Elle attaque avec la fureur de ceux auxquels on ne laisse pas d'autre choix : on ne lui arrachera pas ce qu'elle a mis tant d'efforts à construire.

Vous ne me faites pas peur. Je ne me soumettrai pas.

Tout son être le promet alors qu'elle lui - qu'elle leur concède cette bataille. Elle veut partir, elle est déjà face à la porte lorsqu'il coupe sa retraite. La main sur la poignée, elle tente d'imprimer une secousse dans la porte pour l'ouvrir de force. Peine perdue. Il est plus fort qu'elle, elle le sait déjà. Mais elle ne peut pas supporter la vue de cet homme qui s'oppose à elle, qui lui refuse ce qu'elle veut avec une aisance qui lui donne la nausée. Cet homme qui ne fait que lui démontrer à quel point elle est devenue impuissante. Faible. Quelle sensation écoeurante. Ca rampe partout sur elle, ça frôle et ça l'étouffe. Ça n'est pas elle. « Peut être êtes-vous plus intelligente que moi. Je n'en doute d'ailleurs pas, vous l'êtes certainement. Mais malheureusement pour vous, je ne suis pas en situation de faiblesse dans cette affaire. Bien au contraire. » Elle veut reculer. Il est trop près, beaucoup trop, et elle veut s'enfuir. Respire. Il faut qu'elle respire. Elle n'arrive même pas à détourner le regard. Et d'ailleurs, pourquoi lui offrir cette victoire là ? Son regard ne cille même plus. « Vous voulez que l'on vous considère comme une sorcière à part entière et non pas une potiche que l'on échange contre un service, alors ce n'est pas à moi qu'il faut le démontrer. Je ne suis que celui qui profite de cet échange, je n'en suis pas l'instigateur. » Oh. Bien sûr. Il n'est que celui qui profite. Bien sûr. C'est si facile. C'est si commode. Est-ce aussi ainsi qu'il se convainc qu'il n'est pas qu'un pion au service d'un Sans Nom ? Elle en rirait, elle en rirait avec des éclats à la franchise aussi cruelle et tranchante que les mots qu'il lui a servi.

Mais il s'approche encore, et son rire meurt dans sa gorge. Il est si près qu'elle peut sentir son odeur, qu'ils se touchent presque. Elle déteste les contacts physiques, elle veut reculer mais elle ne lui fera pas le plaisir de céder à cette faiblesse. Ses doigts s'accrochent à la poignée comme un naufragé à sa place alors qu'il vient déposer au creux de son oreille : « Vous voulez vous débarrasser de ce mariage, alors voyez cela avec votre père, et non avec moi. Demandez lui de d'annuler l'accord, une fois cela fait qu'il me le notifie, et j'étudierais sérieusement cette demande. » S'il ignore qu'il ne lui offre qu'un cul-de-sac, elle ne le sait que trop bien. Elle connait son père : il ne changera pas d'avis. Et elle se connait également : elle ne s'enfuira pas. Et pour aller où, de toute façon ? Elle a été trop bien éduquée, trop bien formée : elle ignore ce qu'elle est si elle n'est plus une Ollivander.

Libérée de la proximité dérangeante de l'homme, Siwan sort et claque mécaniquement la porte, l'allure aussi fière qu'à son entrée mais les oreilles encore pleines des inflexions moqueuses de son bourreau.

• END •

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