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sujet; Underwood ~ Vous auriez préféré un "vrai" monstre. |
| Lowell "Apocryphal" Underwood feat Christoph Waltz • crédit swan
| Death Eater • Inventé
• nom complet ; Lowell Underwood • surnom(s) ; L'Apocryphe. Le mauvais samaritain. • naissance ; 12 février 1947 & Londres • ascendance ; Sang trop mêlé pour lui et surtout pour les autres. • camp ; Celui où il fait bon être puissant. Le Gouvernement. • métier ; Ancien râfleur et Membre du Magenmagot (mention conseiller spécial) • réputation ; Catastrophique. D'un côté comme de l'autre. • état civil ; Inconstant, mais il semble surtout attaché à son indépendance et son travail. Sans doute marié avec son violon. • rang social ; Mangemort mention Stratège • particularité(s) ; Legilimens • patronus ; Une large chouette. Disparue aujourd'hui. • épouvantard ; La folie pure. Les murs blancs d'un asile au fond d'un puit. • risèd ; Un monde tranquille, une maison dans un cottage anglais. • baguette ; 21,7 centimètre, bois d'acacia et ventricule de dragon. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Les étoiles ne sont pas bien loin. C'est juste ces insurgés qui soufflent leur maudit brouillard devant. C'est un brin fatiguant de leur part, vous n'êtes pas d'accord avec moi ? Si, si. Bien entendu que vous êtes d'accord. Ce serait stupide de ne pas l'être. Ce que j'entends, c'est que nous ne pouvons pas permettre que les paresseux de sang ou les imbéciles sortis de panses moldues pensent que la magie est un pouvoir utilisable par le tout-venant. Quoi ? Ah. Oui. Le politiquement correct. Je me permettrais peut-être de souffrir votre politiquement correct si nous étions sous la dictature des compromis. À force d'accepter tout le monde, nous créerons une foule de mécontents et nous laisserons filer les personnes qui comptent vraiment. J'espère que la situation trouvera une solution et ce maudit conflit se réglera rapidement. Il faut être réaliste, les insurgés ne creusent que leurs propres tombes pour les années à venir. Quelque part, ça nous arrange. Ne me faites pas dire trop haut, mais il faut des martyrs à chaque cause, j'imagine. Nous avons eu les nôtres -j'en fais partie-. Je m'ennuierais sans doute un peu sans avoir des imbéciles de l'autre côté à qui faire subir ce que nous avons subi auparavant. La plupart des insurgés pensent que nous sommes tous des pantins sans âmes ne cherchant que le massacre, la mort et tutti quanti -je parle les langues que je veux-, mais ils seraient surpris de voir la plupart d'entre nous. Ahahaha. Certains ont même des familles. Ces imbéciles en face. Ils sont aveuglés par leurs idéaux du bien et du mal. Ça n'existe pas. Ce bien, ce mal. Il n'existe que la réalité. Et la réalité n'a jamais fait dans l'égalité. ► Infos en vrac : très doué en sortilèges, une belle intelligence très pragmatique dans les faits bien que parfois trop subtile et absurde dans les théories • duelliste habitué et amusant, combat avec beaucoup trop de panache • une grosse tendance à se passer la main dans la barbe ou sur le menton • souvent d'humeur joyeuse, c'est un bon vivant complet, il inspire la confiance pour son côté très sociable • trop impertinent, parfois même insolent, profitant de sa position avec délectation • définitivement trop joueur • Lowell porte des lunettes à monture noires parfois et semble très indécis sur le fait de devoir -ou non- porter une barbe • Il paraît que Lowell est le membre le plus sympathique du ministère de la Justice et le moins prompt à vous voir exécuter dans l'heure • D'autres rumeurs avancent qu'il est surtout capable de tordre votre esprit en deux sans avoir à arrêter de sourire • Il a occupé une partie de son temps libre avec de la boxe anglaise et des bases de savate (selon lui, pour améliorer ses capacités en duel. Selon d'autre, pour simplement libérer cette rage qu'il garde trop précautionneusement) • Il reste persuadé que la savate est bien un sport de "froggies" • Il préfère d'ailleurs la bière et le scotch au vin • Votre prochain meilleur ami. Ou ennemi. Why not both ? Nothing compares to you • pseudo & âge ; Alenn&23 ans • comment as-tu trouvé le forum ? Par Bazzart ! • ton avis, tes suggestions ; Pas grand chose à dire, hâte de voir si mon personnage vous conviendra. • connexion ; Quotidienne • quelque chose à ajouter ? Je veux un bureau couleur taupe, merci. C'est pour le travail. • souhaites-tu être parrainé par un membre ? ; [X] Oui. J'irais faire ma demande une fois validé.
Dernière édition par Lowell Underwood le Jeu 13 Aoû 2015 - 14:55, édité 6 fois |
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| The man who sold the world Il faut bien sauver ce monde de lui-même.
Introduction « Je cherche Lowell Underwood. » La fumée d'une cigarette s'étiola lentement vers la brume déjà épaisse qui couvrait le plafond de l'endroit. Elle se consumait dans le silence étrange d'un coin de table alors que le reste de l'endroit était bruyant comme le sont ces endroits la nuit venue, l'alcool déliant les langues et les jambes. Certaines personnes dansaient dans un coin de l'endroit, martelant de leurs chaussures sales le plancher miteux. Un violon fou et joyeux enchaînait les rythmes endiablés que l'on peut trouver du côté de l'Irlande. La personne qui venait de parler se tenait devant cette table, et regardait l'homme à la cigarette. Celle-ci laissa tomber une nuée d'étincelles rougeoyantes dans le cendrier en dessous. Celui qui était assis répéta avec un léger accent écossais : « Je vois. Et pourquoi cherchez-vous Lowell ?- Ne me faites pas perdre mon temps, Jack. » L'homme à la cigarette eut un sourire en faisait un geste de la main. « Toujours aussi peu aimable. Il est là-bas. » Jack eut un mouvement du côté du violoniste. « Laissez-lui encore une ou deux gigues et il reviendra de lui-même. » En effet, le violoniste n'était personne d'autre que Lowell Underwood, un homme qui paraissant avoir une cinquantaine d'années. Il était grand et fin, comme un épouvantail dans un costume de coton gris au tweed parfaitement ajusté. Mais ces mouvements et ses soubresauts poussaient parfois à que ce vêtement pourtant à sa taille dévoile ses chaussettes comme ses poignets. Il portait également un chapeau melon qui allait parfaitement avec le tissu. Son visage était long, du moins, il le serait si une barbe blanche ne lui mangeait pas le menton, lui donnant un air un peu plus débonnaire. Son regard était rieur, d'un brun relativement commun. Seule particularité de ce visage un peu tiré : Un nez long et fin qui insultait de sa prestance les danseurs qui s'en moquaient royalement. Pour peu, certains auraient avancé qu'il était le Diable faisant danser les hommes, car seul le Malin sait si bien offrir à ces suivants les dons de musique et d'endurance. À écouter cet air entraînant, on frapperait des pieds sur le parquet jusqu'à ce que la mort vienne pour la dernière ronde. Aimable dans notre épuisement. Mais la soirée n'était pas à ce genre de pensées macabres, aussi, seuls les rires, la chaleur et une forte odeur de sueur furent les échos de la dernière polka que le musicien offrit, avant de s'incliner avec un large sourire. Rayonnant de joie et de fatigue. Il se traîna vers le coin de la pièce où l'attendait Jack, bel-ami de circonstance et un autre, cet « ami » avait pris place à la table en coin. Il posa son violon et son archer sur le bois, remercia le barman qui venait de déposer une bière devant lui et regarda le nouvel arrivant d'un œil perçant. Après une gorgée rafraichissante, il aborda la conversation sans même une salutation : « Savez-vous ce que j'aime chez les moldus, mon cher slave ?- Vous allez me le dire, Underwood.- Cette capacité indéniable de savoir rester à leurs places.- Vous n'appréciez pas de me voir ?- Je n'apprécie pas de me faire siffler par le chien au lieu du maître. » La température autour de la table sembla descendre de quelques degrés tandis que les visages se fermaient. Le « slave » se raidit. Il n'avait particulièrement envie de faire quelque chose de regrettable, du moins, ce n'était pas ce qui était prévu initialement. Lowell se décida à sourire de nouveau, revigoré d'une nouvelle gorgée de bière. « Allons. Ne nous querellons pas pour si peu. » C'était pourtant lui qui avait commencé. Le visiteur glissa une lettre vers lui, qu'il décacheta sans plus de manière et déplia. Il haussa légèrement les sourcils en lisant le contenu. « Oh... » Il replia la missive et la remit dans son enveloppe sans se précipiter. Un sourire chaleureux se dessina sur son visage, il dessina un cercle dans la buée sur son verre. Il brisa brusquement celui-ci d'un mouvement de doigt, réfrénant avec difficulté le sourire qui envahissait son visage avec crispation. C'était une bonne nouvelle. C'est toujours une bonne nouvelle de voir les râfleurs ramener une proie. In nomine..(1/2) Je m'appelle Lowell. Underwood. Il n'y a pas grand-chose à dire sur moi. Troisième enfant d'une famille sorcière de sept bambins, j'ai toujours été l'élément invisible. Je me suis toujours demandé comment les autres faisaient pour être vus. Moi, j'étais cet enfant que l'on oublie au parc ou dans sa chambre. Trop silencieux. Presque trop calme. On se sent comme un mauvais parent lorsqu'on oublie son fils au Zoo, n'est-ce pas ? C'est sûrement pour cela que le regard des miens oscillait entre l'indifférence et la colère. Bref. Ce ne sont pas des souvenirs qu'il faut ramener sans cesse, sinon, on finir par en vouloir aux gens. Je ne suis pas du genre à avoir de la rancune. (Il sourit) Vous savez, lorsque je suis rentré à Poudlard, Dumbledore était déjà là. Il nous a regardé du haut de son trône lorsque nous rentrions dans la grande salle. J'ai été très impressionné par le château, vous savez. C'est un endroit magnifique. J'ai été envoyé à Serdaigle, je me souviens encore de ce que m'a dit le choixpeau : « Ingénieux, volontaire et sensible, mais je sens aussi une ambition… Une curiosité dévorante. Je dirais : SERDAIGLE. » Ça me résonne encore entre les deux oreilles. À l'époque, je n'avais pas compris de quelle ambition il parlait. (rire) Maintenant, je vois un peu mieux. Enfin. Poudlard, donc. Il y avait cette idée, pour moi, de réussir mieux que les autres. Ceux de ma famille. Et mes résultats étaient excellents : j'étais le prototype du bon sorcier doué. Le professeur de sortilège et la professeure de défense contre les forces du mal de ma sixième année étaient tout particulièrement impressionnés par mes performances. Et j'aimais ça. Leur donner des raisons d'être impressionnés. Mon ancien psychanalyste disait que je faisais un transfert. Oui, celui d'avant vous. Insurgé, malheureusement. Moins moldu aussi. Je digresse, je digresse. Ces deux professeurs étaient donc mes maîtres à penser, je suis devenu très bon en Sortilège et assez excellent en défense contre les forces du mal. Vous allez me trouver ingrat. Mais je ne me rappelle même pas de leurs noms. Cela vous dérange que je fume ? Merci. Enfin, je me rappelle que celui de sortilège m'a appris à jouer au violon, dès mes douze ans. J'aime beaucoup la musique, elle remplit le coeur d'une si belle chaleur. Par la baguette et l'archer, je serais chevalier de leurs psychés ! Par l'esprit et le violon, je serais le nouveau maître de leurs sensations ! Ahahaha. La vie est une chose merveilleuse. Hrem. Je m'emporte. C'est donc le premier héritage de Poudlard. Le violon. Le deuxième, c'est une chose que certains diraient illégale. La legilimancie. La professeure de force contre les forces du mal était paranoïaque -ils le sont tous un peu- , voyant bien que j'étais brillant et craignant pour ma famille à Londres, me donna l'idée que ce siècle regrette. Entrer dans l'esprit des gens. Quelle idée étrange. Quelle idée brillante. Elle quitta Poudlard au bout d'un an -oui, déjà-, mais me laissa la clé d'un avenir brillant. Une lettre qui me donnait accès aux livres sur la légilimancie dans la bibliothèque de Poudlard. J'ai rapidement compris que le seul endroit où je pourrais pratiquer cet art serait le Ministère de la Justice Magique. C'était tentant. Après avoir décroché mes diplômes -non sans réussite-, j'ai été enga... Des amis ? Mh, votre injective se tient. J'ai eu des amis, bien entendu. Quelques-uns. J'ai été préfet de ma maison, mais j'ai refusé d'être préfet en chef : je voulais du temps pour étudier. C'est surtout ça, ce principe, qui a mené ma vie en étude. Je n'ai pas eu le temps pour les relations. Pas tant que ça. J'avais une amie, quej'ai pu revoir plus tard. Je discutais peu avec mes frères et sœur. Je n'étais pas « important ». Pas plus qu'un autre. (Pause) Enfin. Mon entrée dans le ministère de la magie fut une bonne chose. J'ai pu commencer à apprendre cet art avec les meilleurs du département d'interrogatoire. Les clés de l'esprit. Dix ans à apprendre comment gérer la psyché. Effacer la mémoire, entrer dans les souvenirs, obliger à nous regarder... C'était une alchimie délicate que d'éviter de se prendre les pieds dans ces propres idées avant d'aller fouiller celles des autres. Les procédures étaient très importantes et particulièrement précises. Il s'agissait de ne pas devenir fou. Ou un mage noir. Dommage. ... La nuit était déjà bien avancée dans cette banlieue tranquille de Londres où seuls les chouettes et autres hiboux hululaient paisiblement. Lowell marchait à grandes enjambées vers un réverbère qui crachait sur le sol un halo de lumière cuivrée. Il se plaça en dessous puis attendit, regardant sporadiquement l'heure au fil des quarts d'heures qui passait. Tout sembla filer avec une vitesse démente en dehors de cet endroit, ce point où il attendait. Finalement, on vint le rejoindre. Un homme plus âgé que lui au visage émacié lui sourit avec nervosité, il lui rendit un mouvement de tête. Ils s'éloignèrent vers une petite maison où ils rentrèrent l'un après l'autre. Une fois installé dans le salon, l'homme fit signe à Lowell de déposer ses affaires sur un siège avant de jeter un sort pour éviter que quiconque en dehors du périmètre de la pièce ne les entende parler. Lowell croisa les bras et regarda celui qui était l'un de ses deux aînés. « Je ne comprends pas vraiment, Llyod. Pourquoi tant de mystère ?- C'est vraiment délicat. » Lowell fit un mouvement de main vers l'arrière de son épaule en levant les yeux. Jamais sa famille ne s'était réellement préoccupée de lui et voilà qu'un beau jour, il devait subir les petits rendez-vous secrets de son grand frère. Il alla s'asseoir et attrapa volontiers le verre que l'on lui tendait. Lloyd alla prendre place dans un fauteuil en face de lui. Il jouait avec ses pouces, il semblait plein de difficultés pour lever les yeux vers son grand frère. Lloyd était un commerçant honnête, qui fréquentait une jeune sorcière tout aussi sympathique. C'était tout ce que savait Lowell. « Alors quoi ?- Je ne tournerais pas autour du pot. Tu sais que la mère d'Olivia -il assuma qu'Olivia était la sorcière sympathique- est une sang de Bourbe. -il ne le savait pas- Elle a été attaquée par les Mangemorts -il sentit sa nuque se raidir-. - Vraiment ? -Lowell fixait Lloyd, tentant de percer ce que cherchait son frère, ce qu'il cherchait chez lui- - Oui. Il y a déjà un an. Suite à ça... Bref. Nous avons retrouvé le mangemort qui lui avait fait ça. Nous l'avons livré. Il va bientôt être interrogé dans ta section. » Lowell arrêta de jouer avec son verre un instant. Il comprenait doucement ce que cela impliquait. Il fixa le mur derrière son frère, perdu dans ses pensées. Ceux qui avaient retrouvé ce mangemort-là, c'était cet ordre étrange. Il l'avait vu. Il l'avait senti. Ces traîtres. Lloyd était... Non ? Lowell s'installa un peu plus confortablement dans son fauteuil. « Il a déjà été interrogé. Je l'ai fait. » Lloyd sembla accroché aux lèvres de son petit frère. « Tu as vu comment il avait su pour la mère d'Olivia ? Que nous puissions la protéger ? » Lowell réfréna une grimace sarcastique. Si elle n'était pas capable de se protéger elle-même, quel intérêt ? Il secoua la tête de droite à gauche. « Ce n'est pas le genre de chose que je pourrais te dire, Lloyd. » Lloyd s'agita sur sa chaise, semblant choqué par la manière dont son petit frère le traitait. Son visage trembla d'une rage blanche. Lowell fut surpris de le voir s'énerver aussi rapidement. « Ne sois pas si protocolaire ! » Lowell fronça les sourcils et posa le verre auquel il n'avait pas touché sur une table basse. Il se releva, faisant face à son frère. « J'ai très bien compris, Lloyd ! J'ai trop bien compris ! Tu penses être fait pour cette guerre ? Toi ?- Je ne sais peut-être pas lire les esprits, mais je sais très bien me battre !- Mensonge. -Lowell persifla ce mot- Tu veux devenir un héros, une figure. -Et qui y a-t-il de mal à ça ? Tu as vu ce que les Mangemorts nous font subir ? -Il y a de mal que héros et martyrs sont trop proches. Ils savent ce qu'ils font. Je le sais, je le sens, je le vois. Je ne te donne pas deux mois pour te faire tuer... Quelle idée, mon frère, quelle idée. -Tu penses être le seul à pouvoir agir contre eux ? Au ministère ? -J'ai été contre mes directives pour venir te voir, les legilimens doivent éviter de sortir du ministère actuellement. Nous sommes des proies. Je refuse de te donner des informations qui pourraient précipiter ta mort alors que tu irais te jeter dans leurs bras. » Il attrapa son manteau et alla pour sortir lorsqu'il se retint de justesse au chambranle d'une porte. Il baissa légèrement les épaules, soupirant. Il sentait le regard furieux de son frère lui brûler la nuque. « Comprends-moi, Lloyd. Il y a eu assez de morts. Je sais que tu n'es pas seul. Vois avec eux pour trouver comment tu pourras aider, avec tes talents.- Tu es lâche ! » Lowell resta dans l'entrebâillement de la porte un instant, laissant le temps à son frère de se rendre compte de la portée de ses mots. Puis il lâcha tout simplement : « Tâche de prendre soin de toi. » ...Satanis(2/2) Ils sont morts. Trois d'un coup. Paf, paf, paf. Le frère, la belle sœur et la mère. Ce n'était pas mes premiers meurtres, mais le fait de devoir s'occuper de sa propre famille, c'est vraiment particulier. Je ne vous souhaite pas vraiment ce genre de chose. Nous aurions été aujourd'hui, Lloyd aurait pu rejoindre simplement les rebuts. Mh. Il paraît que j'étais trop influençable, c'est ce qui m'a fait rejoindre les Mangemorts. Il paraît que mes souvenirs se sont liés à ceux des personnes que j'interrogeais. Il paraît même que si je n'avais pas été legilimens, je ne serais jamais devenu un mage noir. Beaucoup d'hypothèses. C'est encore mon ancien psychanalyste qui défendait cette thèse. Ceux de Sainte Mangouste aussi. Pour le peu de temps qu'ils ont pu m'avoir sous la main. C'est compliqué. Très compliqué. J'ai mal au crâne. J'ai eu des migraines fortes, des délires. Surtout après 1981. J'ai eu l'impression de devenir fou. Encore et encore. Je m'enfermais chez moi. J'étais persuadé qu'ils viendraient, qu'ils viendraient pour m'emmener. Ici ou là. Je ne sais plus vraiment. Il leur a fallu 8 ans pour venir me tirer de la place forte qui était devenu ma maison. Je ne savais plus vraiment qui j'étais. Je pleurais et je riais en même temps. J'avais tout oublié. Mais il restait la marque sur mon bras. Azkaban. Sept ans. J'étais considéré comme extrêmement dangereux. Je détruisais des esprits sans m'en rendre compte, c'était comme une drogue. J'avais essayé de faire croire que j'avais été manipulé. Comme les Malefoy. Rien n'avait marché. Sept ans. C'est long. Quand je suis sorti, avec les autres, j'étais ravi. Ravi et prêt à tout. Je me suis drapé dans l'anonymat des masques et j'ai frappé avec les autres. Nous avons tout fait. Ma loyauté a été digne du maître. Je suis revenu parmi les mangemorts en tant que râfleur, durant quatre ans. J'étais stratège et effaceur de mémoire. J'ai aussi été souvent dans le ministère, mon si bel ancien ministère, pour des interrogatoires, comme avant. J'ai peu tué depuis mon retour des murs âpres de leur fausse justice. Je préfère apprendre aux jeunes. C'est mon côté paternaliste. J'ai brigué la place qui se libérait alors il y a deux ans au magenmagot. J'ai été accepté à la barbe des Sangs purs. Pour mes qualités de legilimens et ma connaissance des lois de ce Nouveau Monde. Malgré le fait que peu me connaissent réellement, certains murmurent que je caresse mon entrée probable dans le Cercle du bout des doigts. Je n'y crois pas vraiment. Je reste un sang mêlé. Chez les mages noirs, certains ne veulent même pas prononcer mon nom, ni même mon prénom. Pour eux, je suis et resterais l' Apocryphe.- Résumé:
Lowell Underwood ; Legilimens Motivation ; Lowell a toujours voulu être un peu plus que les autres. Né dans une famille nombreuse, où le sang ne saurait être plus mitigé, il n'était sûrement pas destiné à pouvoir profiter au mieux de toutes les spécificités offertes aux enfants uniques des familles pures. Mais il n'est pas dit qu'il serait mis sur la touche, dès sa plus tendre jeunesse, Lowell voulait... avoir ce petit truc en plus. Il y a bien des manières de se faire remarquer, mais celle que choisit le jeune homme fut un peu particulière. En premier lieu, il se montra brillant en s'acharnant dans le travail, passant à côté de diverses amitiés et histoires, mais ces résultats se montrèrent exemplaires. Mais être le meilleur en cours ne suffisait certainement pas. Il voulait plus encore. Il y avait toujours meilleur que lui. Les Sang purs avaient tellement plus de réussite dans leurs cours avec moins d'efforts, ils le rattraperaient sans doute un jour. Il devait faire mieux. Des recherches sur l'art ancien, particulièrement controversé de la legilimencie ainsi qu'un professeur qui croyait trop en l'innocence de son élève et tout bascule. N'a-t-on jamais espérer de voir son élève réussir avec tant de brio sur l'un des domaine les plus difficile et strict que la magie ait offert à l'esprit humain ? Nous étions dans les années 60, malgré un contrôle très important de ce pouvoir, Lowell avançait auprès de son professeur de Défense contre les force du mal qu'il voulait protéger sa famille vu le climat d'incertitude qui régnait à l'époque. Tandis que Voldemort prenait en puissance. Le professeur ne se méfia que peu de cet élève brillant et préfèt des Serdaigles. Il était sensible, souriant et acharné dans l'effort pour s'en sortir. Aussi, à 18 ans, alors qu'il avait décroché sans problème un petit poste du côté du ministère de la Justice, il commença à apprendre l'art après avoir compulsé la théorie. Et surtout après avoir passé les tests psychologiques nécessaires. Et il adorait ça. Comprenez bien les deux vecteurs de réussites ici. Le premier, le plus simple : Il voulait être meilleur que les autres, il voulait détonner dans son travail au sein du département de la justice. Quoi de plus utile que ce pouvoir là ? Deux : Il aimait vraiment ça. C'était comme une drogue adorable. Imaginez donc que vous qui n'avez jamais rien vécu d'autre que les livres de révisions et l'espoir de s'en sortir, vous ayez accès à un nombre de souvenirs et de sensation que vous n'avez jamais rencontré. C'est une bibliothèque olfactive dans chaque esprit. Et... une vie par procuration ? C'est devenu plus que ça : La possibilité de vivre des dizaines de vies. Il monta en grade au sein du ministère et commença même à faire passer des interrogatoires dans les années 70. Que dire à partir de là ? Lowell était sensible. Peut-être un peu trop. Vous connaissez l'excitation de servir pour le Seigneur des Ténèbres ? Cette impression si particulière ? Lowell la ressentit. Encore. Et au bout du troisième interrogatoire, il commença à se poser des questions. Et s'ils étaient dans la raison ? Un an, puis deux, puis cinq ans passèrent tandis qu'il se posait la question : Pourquoi les mangemorts étaient si puissants? Et la réponse était sans doute évident : Ils étaient pour la plupart de sang pur. Je vous laisse suivre le fil de ce genre de déduction sur sa fiche. Il s'engagea dans la cause dans les année 80, tuant sans remord. Prudent et méthodique, il ne fut pas jeté en prison en 1981, mais son trop grand usage de son pouvoir le plongea dans un stade de folie avancé qui réclama des soins immédiats. Ainsi, en 1989, il se retrouva derrière les barreaux lorsque sa marque fut découverte à Sainte Mangouste où il avait été envoyé de force. Libéré avec le reste des Mangemorts en 1996, on ne peut pas dire que son esprit soit totalement indemne, mais sa maîtrise avancée de la legilimencie est une carte précieuse dans les mains du Seigneur. C'est sans doute une des raisons qui ont poussé ce sang mêlé à s'élever à ce niveau du département de la justice dans un monde de capricieux sang purs. Personne n'aime que les noyauteurs d'esprit soient dans le camp adverse.
Maintenant, si vous me le permettez, je vais vous faire oublier tous ça. Promis, cela ne vous tuera pas trop.
Dernière édition par Lowell Underwood le Mer 12 Aoû 2015 - 19:28, édité 5 fois |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10416
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| NOMDENOMDENOMDENOM... . Rien que le début, je trouve ça génial . Toi, tu vas finir dans les contacts de mon DC, je le sens gros comme une maison . (et puis Waltz, quoi, rien que pour ça, je te mets direct dans mon cercle d'amis peints t'sais, celui que j'accroche au plafond ). BIENVENUE CHEZ NOUS et bon courage pour la suite de ta fiche (tu as abattu un sacré travail en même pas une soirée, silencieux mais efficace ). Je devrais p'être faire ça, moi /ZBAFF. |
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| bienvenue plus officiellement et bon courage pour la suite de ta fiche (un méchantmort ) |
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WIZARD • always the first casuality Nephtys Shafiq ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 01/02/2015
‹ messages : 2013
‹ crédits : avatar : freesia / signature : whorecrux
‹ dialogues : #8FBC8B
‹ âge : vingt-six
‹ occupation : musicienne, batteuse des Rotten Apple avant que le groupe ne se disloque. Autrefois elle était également une des boules de cristal ambulantes du gouvernement. Aujourd'hui, elle tente encore de créer mais passe surtout son temps à jouer pour les patients de Ste Mangouste.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : fait 21 cm, elle est en saule et contient de la poudre de griffe de sphinge.
‹ gallions (ʛ) : 5426
‹ réputation : Traîtresse, lâche, infâme catin du gouvernement de Voldemort. Parce qu'elle a aidé en toute connaissance de cause le Lord et ses sbires, par ses visions et par sa musique, et parce qu'elle est longtemps restée fiancée à un mangemort même lorsqu'elle était libre de se défaire de la promesse, Nephtys est regardée de travers la plupart du temps. Son sang pur n'aide en rien.
‹ particularité : voyante, affublée à sa naissance d'un don lui provoquant dans son sommeil des visions sporadiques et imprévisibles mais particulièrement violentes.
‹ faits : Orpheline de mère, il lui reste son père, Aswad Shafiq, devenu fou après l'attaque d'Herpo Creek.
‹ résidence : dans un appartement miteux sous les toits, quelque part dans un immeuble peu rutilant de l'allée des embrumes.
‹ patronus : un chacal, symbole de clairvoyance dans l’Égypte ancienne. Elle n'arrive que rarement à en conjurer une forme corporelle.
‹ épouvantard : Tantôt, elle craint que l'on abrège les souffrances d'Aswad et panique. Parfois, elle se dit que ça serait pour le mieux, moins égoïste. A ce moment là, sa véritable peur prend le dessus. Elle voit les gros titres, "Mangemort appréhendé et abattu" et l'avis de décès de Nott quelques lignes plus bas.
‹ risèd : Theodore en sécurité, avec ou sans elle. Des nuits calmes. Du silence. Ne plus rien sentir, à défaut de l'avoir lui.
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| Rien qu'en voyant le nom de famille . Le perso a l'air génial à vu de nez (et Ron a le nez long #autotaclagedumatin). Courage pour ta fiche!!! |
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HERO • we saved the world June Winchester | Ce choix d'avatar je suis totalement fan bienvenuuuue sur exci m'sieur, n'oublie pas d'aller réserver ton avatar et puis si tu as des questions, n'hésite surtout pas à nous mp bon courage pour la rédaction de ta fiche et amuse-toi bien parmi nous |
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| Quelle plume Cet Underwood a l'air d'être un personnage très intéressant et tu as réussis à me happer dans ton écriture, c'est vraiment agréable de te lire ! Bienvenue parmi nous, j'ai vraiment hâte d'en voir davantage du coup ! |
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| Bienvenue. Super choix d'ava et début qui déchire. Hâte de lire la suite! Bon courage |
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | Bienvenuuuuuue ! J'espère que c'est mon message sur Bazzart qui t'as motivé à t'inscrire (il aurait servi à quelque chose au moins ! )En tout cas, bon courage pour ta fiche, elle promet déjà ! Si j'étais pas aussi nulle pour des liens, je serais déjà en train de te demander de m'en réserver un, une fois que tu serais validé ! |
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| | | | | Underwood ~ Vous auriez préféré un "vrai" monstre. | |
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