There are the flowers in your cheeks and the stardust in your laugh, and there’s you. You have been built up like this, fit for conquering and for loving. You are carved from black holes and daisies and grief.
We staked out on a mission to find our inner peace
Le ciel est resté bleu, l'eau, turquoise. Les sentiments sont resté là également, cachés, mais présent. Le Magister est au pouvoir, et on l’acclame sans trop se demander. Beaucoup de gens bernés qui crient à la beauté. Oui, c'est beau, un monde sans rebelles, un monde où tous se battent pour la même cause. C'est beau. C'est ce qu'on dit. La réalité est beaucoup moins belle, beaucoup plus dure à accepter. Les beaux jours fanent aussi vite qu'ils sont arrivés. L'été approche à grands pas, pourtant, l'odeur des feuilles fanées et d'un sol boueux demeure. Tout ce qu'elle déteste. Mais la vie est ainsi en Angleterre, et elle a autre chose à faire qu'à s'en plaindre. Le temps passe. L'horloge tourne. Le temps nous écrase sous le poids des années. On grandit. Un peu trop, un peu trop vite. On a l'esprit ailleurs, l'esprit dans le passé. La peur du futur. Les conflits ont tout détruit, même les cœurs. Et à présent, totalement gâché par ces actes hors natures, il faut faire un choix. Partir ou rester. Avancer ou décider de laisser les choses se passer sans rien faire. Sans agir. Elle aurait tant aimé pouvoir s'abandonner à une nonchalance qu'elle ne possède pas. Les choses seraient bien moins douloureuses. Au fond, elle aimerait tant être la fille qu'elle prétend être. Mais elle n'était rien de ça, juste une femme avec des cicatrices et des larmes sur les joues. Elle respire difficilement dans la pénombre. L'air est étouffant, suffoquant. Elle tousse légèrement, se demandant intérieurement quelle heure il est. Son court sommeil a été truffé de cauchemars. Mais elle ne se pleins pas, elle serre les dents. Comme toujours. Au fond elle voudrait juste dormir, arrêter de voir ses images et d'entendre ces cris si près de son oreille. Dormir, un besoin vital qui se fait de plus en plus rare ces derniers jours. Les cauchemars hantent l'esprit de Parvati, si bien qu'elle préfère garder les yeux ouverts. Elle n'ose bouger, de peur de réveiller le brun à ses côtés.
Elle ne sait pas de quelle manière elle s'est retrouvé dans son lit. Elle s'était pourtant juré de ne plus jamais y mettre un pied. Au final, elle a mis les deux. Elle soupire silencieusement, se mouve avec prudence. Le dos de ses pieds entre en contact avec le sol froid et dur. Elle se relève en emportant malencontreusement un bout de tissu avec elle. Ses draps. Elle se crispe, ne bouge plus, de peur de se faire sentir. Elle sent une main attraper sa taille et son corps se retrouve de nouveau contre le sien, brûlant et puissant. Elle ne veut pas de ça, elle ne veut plus de ça. Elle passe sa main dans ses cheveux à contre cœur. Elle l'aime tellement que ça la détruit. La moindre proximité, la moindre effluve de son odeur lui tord les tripes. Elle l'aime tellement qu'elle n'arrive plus à lui mentir. Elle se déteste d'être aussi faible. Elle le déteste de l'éloigner de ses objectifs, d'être une faille dans son plan. Originellement, il devait être un moyen d'atteindre le Graal. À présent, elle est dans les abysses, totalement perdue entre plusieurs sentiments contradictoires qui l'assaillent de part et d'autre. Doit-elle continuer à l'aimer à en crever, tout en gardant son secret ? Doit-elle s'enfuir, quelque part où il ne pourra jamais la retrouver et où il saura qu'elle n'est en réalité qu'une salle petite menteuse ? Doit-elle tout lui avouer, et subir son gourou ? Aucune de ces solutions n'est bonne à prendre, alors elle ne fait que retarder l'échéance. Tout ce qui lui faut, c'est du temps. Du temps pour réfléchir, du temps pour trouver, du temps pour se reconstruire. Du temps. « Où tu allais ? » Elle se doit, de nouveau, d'enfiler sa tenue de menteuse et d'absorber ses sentiments. Car il ne doit pas savoir. Il ne faut pas qu'il sache. Elle a les lèvres tremblantes, qu'elle s'arrache, preuve de ses soudaines anxiétés. Laisse les battements de ton cœur se ralentir. Contrôle-toi. Tu peux le faire. Elle se concentre, ses doigts se crispent. Elle connaît bien, à présent, l'art de l'occlumencie. Et ça lui sert à chaque instant. Comment pourrait-elle faire sans ça ? Elle esquisse un faux sourire sur son visage, qu'il ne peut de toute manière pas apercevoir. « J'allais au petit coin, quelle question. » Elle rabat le drap contre son corps, bien qu'elle soit totalement habillée, mais les frissons glissent sur sa peau. Elle s'en fait une cape et se relève cette fois sans gêne. Elle a entendu son petit rire résonner dans la chambre. Au passage, elle passe dans la sienne, attrape discrètement un petit miroir, qu'elle dissimule sous son tee-shirt, et rejoint et toilettes. Elle s'assoit contre le sol brillant, adossée contre le mur en pierre. Elle regarde le miroir, à la recherche de ses yeux. Les yeux de sa sœur. Sa sœur qui lui manque tant. Des yeux sombres et fatigués apparaissent de l'autre côté. On pourrait s'imaginer que ce n'est que le sien, mais c'est elle. Parvati caresse délicatement les courbes du visage fin de sa sœur, mais ce n'est que le miroir, sans relief, qu'elle s'évertue à capturer. « Padma... » Elle murmure, si bas qu'elle a peur de ne pas se faire comprendre. Pourtant, la seconde Patil lui offre un sourire réconfortant. Elles se sont toujours comprise sans jamais avoir à mettre des mots sur leurs émotions. « J'avais si peur que tu sois blessée... je devenais folle. » les larmes coulent silencieusement sur ses joues. Personne ne s'imagine la douleur procurer par la peur de perdre une partie de soi La meilleure partie de soi « Je vais bien, Parvati. Tout le monde va bien. Ne te fais pas de soucis. Reste discrète, surtout. Ne le laisse pas t'atteindre. Ni lui, ni personne d'autre. Tu me le promets ? » elle essuie les larmes sur ses joues. Padma a toujours su prendre le contrôle d'elle plus facilement, elle a toujours été plus calme, plus réfléchie. Elle aurait tellement aimé être elle. « Je te le promets. » Quand elle a aperçu le simple reflet de ses propres traits tirés, elle s'activa pour aller le déposer là où elle l'avait trouvé et de se glisser de nouveau aux côtés du mangemort.
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Le lendemain était arrivé bien trop vite à son goût et elle avait encore le goût amer des larmes qui avait rejoint ses lèvres la veille. Appuyée contre son bar, elle s'activait à la tâche, les yeux fatigués. Elle haïssait ce travail, aussi bien que les fréquentations qu'elle devait y entretenir. Mais c'était un allié de poids pour sa mission d'agent double. Ici, beaucoup de mangemorts venaient discuter en toute discrétion, et elle avait les oreilles à l’affût. La clochette retentit alors qu'elle s'engouffra dans les cuisines du bar afin d'y sortir un plat composé de cuisses de poulet et d’œufs brouillées. Elle les déposa sur une table sans poser son regard sur l'entrée. L'intéressé devait déjà attendre, assis sur une de ces nombreuses chaises surélevées, afin de recevoir sa dose d'alcool journalière. Cependant, elle fut surprise d'y trouver un visage délicat et familier. Susanna. Elle ne put réprimer un sourire en s'approchant de son amie. Elle ne se demandait même pas combien de temps n'était-elle pas venue lui rendre visite, après ce qu'elle avait appris, la seule chose qui importait c'est qu'elle était revenue. « Bonsoir Parvati, je suis contente de te voir. » En recroissant son regard, elle peut se rendre compte qu'elle lui a réellement manqué. Susanna était une des seules amies de la brune, si ce n'est, la seule véritable amie qu'elle avait. Une jeune femme avec qui elle n'avait pas à jouer. Une jeune femme qui avait toujours été là pour lui apporter des conseils et pour qui elle enterrerait un homme si elle le devait. Elle s'approcha d'elle et l'étreignit. Elle n'avait pas l'habitude d'avoir ce genre de réaction, surtout en public, mais c'était plus fort qu'elle. Elle réprima un gloussement amusé. « Susanna... Je suis tellement heureuse que tu sois venue me voir. » Elle retourna alors derrière le bar et lui désigna un verre. « Tu veux quelque chose ? C'est la maison qui offre. » Elle lui adressa un clin d'oeil. Même si elle ne s'était pas vu depuis longtemps, et même si elle ne savait pas comment agir face à une Susanna sans doute brisée, elle décida d'agir comme si rien n'était arrivé. Comme si l'absence de cette dernière n'avait jamais été ressentit. Comme si elles étaient là, hier, à discuter dans le noir. « Je suis désolée de ne pas être venue plus tôt… vraiment. J’espère que tu ne m’en veux pas. » Comme si elle pouvait lui en vouloir. La seule émotion qu'elle ressentait en cet instant était de la joie. La joie d'avoir retrouvé une amie, une alliée, une personne importante qui l'empêcherait de flancher. « Comment pourrais-je t'en vouloir ? Au fond, la seule chose qui importe c'est que tu sois là, maintenant. Le reste n'a pas d'importance. » Elle lui adresse un sourire réconfortant, comme pour lui dire silencieusement : je suis là maintenant, j'ai toujours été là. « Saches que je suis là, dans cet endroit certes peu accueillant, mais qui te sera toujours grand ouvert. Tu es la bienvenue ici, n'importe quand. Et si tu décides de ne plus revenir, c'est ton choix, je ne t'en tiendrai pas compte. » Elle prend sa main un instant « Les véritables amis ne partent jamais. »
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