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sujet; Margaery • We all want love, we all want honor, nobody want to pay the asking price |
| Margaery Aries Martell feat Adelaide Kane • Ruthless
| ◄ | • nom complet ; Martell, une vieille famille dont le nom est, aujourd'hui, très controversé. C'est sans doute pour cela que la demoiselle évite de se faire appeler par son nom de famille ... Margaery, le nom d'une amie de sa mère, décédée quelques années auparavant, censé lui donner chance et succès dans sa vie. Aries, le nom d'une constellation, celle du bélier, le prénom qu'elle aurait dut initialement porter, un coup du destin mais la demoiselle l'utilise parfois pour ne pas se faire remarquer.. • surnom(s) ; La plupart du temps, elle est surnommée Maggie, mais elle n'aime pas cela: bien souvent, elle marmonne que son nom est Margaery, pas Margaret. Néanmoins, elle préfère garder le Madge à sa famille et à ceux lui étant réellement proche: lui rappelant un passé plus joyeux. Il n'est pas rare d'entendre certains mangemorts, pour la plupart de son âge, l'appeler Little Lamb, Petit Agneau en rapport à ce vieux surnom qu'elle avait durant ses premières années à Poudlard et également par rapport à son second prénom, Aries, qui rappelle le signe du zodiaque du bélier. • naissance ; Elle est née un 21 Juin 1980 dans l'hôpital de Sainte Mangouste à Londres. • ascendance ; C'est une sorcière de Sang-Mêlée mais l'origine de sa famille remonte sans doute à des nés-moldus car aucune goutte de sang-pure ne coule dans ses veines. • camp ; Officiellement, Margaery est neutre, elle n'approuve, ni ne désapprouve les décisions. A vrai dire, elle essai plutôt de s'en sortir en prenant le moins de risque possible. Néanmoins, dès qu'elle sait qu'elle peut parler sans crainte, elle tend plus vers les insurgés que vers les mangemorts. • métier ; Elle travaille au ministère en tant que Secrétaire du directeur du service des usages abusifs de la magie, Wyatt Greengrass. • réputation ; On la considère comme une fille intelligente, fidèle au ministère et au gouvernement et qui a ait le bon choix mais a eut la malchance de tomber dans la mauvaise famille. • état civil ; Fiancée à un mangemort, un homme pour lequel elle n'éprouve rien mais qui lui permet d'éloigner les soupçons. • rang social ; Ses choix politiques et son engagement auprès d'un fidèle fort bien vu au gouvernement lui offre une place dans l'élite sorcière • particularité(s) ; Aucune. • patronus ; Il prend la forme d'une Loutre, un animal bien représentatif de l'esprit de famille et qui reflète son envie de liberté et son petit côté sauvage. • épouvantard ; Être découverte et vendue aux enchères pour trahison, vivre parmi les rebuts sans espoir de pouvoir retrouver sa liberté. • risèd ; Elle se voit en compagnie de toute sa famille réunie, tous heureux. Un désir de moins en moins probable alors que son père à quitter ce monde depuis peu. • animaux ; Elle a adopter le chat de son frère lorsque celui ci a quitté la maison. Elle s'en occupe religieusement, espérant pouvoir, un jour, le rendre à Ichabod lorsque tout cela sera terminé. • baguette ; Elle est en bois de cerisier du Japon et contient un ventricule de coeur de dragon. Elle mesure exactement vingt six centimètres soixante et est très souple, idéale pour la pratique des sortilèges et de la métamorphose mais peu maniable.
• WIZARD • Perso prédéfini |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Le monde tel qu'il est aujourd'hui l'effraie bien plus qu'elle ne veut l'admettre. Fière, elle tente de se montrer forte et droite mais intérieurement, Margaery est terrorisée. Elle agit impulsivement, répondant aux opportunités qui lui sont proposées, portée uniquement par son ambition mais elle est dégoutée par la façon dont les rebuts sont traités. Ce qui l'a sauvé, c'est de n'avoir jamais intégré l'Ordre, de toujours être resté sans position définie, du moins, aux yeux du monde, aux yeux de ceux qui, aujourd'hui, auraient le pouvoir de la détruire. L'exemple le plus marquant de ce que la jeune femme ressent envers cette dictature terrifiante pourrait être résumé ainsi. Imaginez que le monde dans lequel vous vivez est un immense champs de bataille ... Imaginez que certains n'hésitent pas à mentir pour sauver leur peau ... Et à présent, imaginez ce que vous ressentiriez si, un jour, une amie et collègue se faisait arrêter, en pleine journée de travail. Imaginez ses cris, ses suppliques. Imaginez le visage froid de ceux qui la maintienne par les bras, la trainant à l'extérieur du bâtiment, les regards du reste de la pièce, votre propre coeur battant tellement fort que vous pensez que tout le monde peut l'entendre. Imaginez voir votre famille se diviser à cause de ce gouvernement, de cette terreur instaurée, voir votre père être froidement tué devant vos yeux ... Tout cela, ce n'est que la face visible de l'iceberg. Sous ses airs de pro-Voldemort, Margaery est dégoutée de ce que le monde est devenu, effrayée par les délations, l'hypocrisie de ceux qui, autrefois, étaient amis, anéantie de voir que l'esclavage est devenue une mode à part entière ... Pourtant, elle même si elle semble coopérer, elle espère du fond du coeur que tout cela cessera bien vite. ► Infos en vrac : Lorsqu'elle était étudiante, Margaery appartenait à la maison Serdaigle à laquelle elle faisait honneur en étant une élève très travailleuse et brillante ce qui lui a valut quelques moqueries de la part de ses camarades. • Pendant ses deux premières années à Poudlard, elle portait des lunettes, principalement pour lire, mais a très vite opté pour une correction magique de sa myopie naissante. Aujourd'hui, elle garde toujours ses anciennes lunettes dans un coin pour ne pas oublier qui elle était avant de devenir une sorcière accomplie • Elle était particulièrement douée en sortilège et métamorphose: il s'agissait de matières la passionnant et qui l'ont vraiment aidé à se faire respecter au sein de l'école: "ne jamais énervée une Margaery Martell armée de sa baguette" était devenu un credo au sein de sa promotion. En revanche, elle n'a jamais été très doué en potion et histoire de la magie: la première parce qu'elle détestait ne pas pouvoir y mettre sa petite touche personnelle et la seconde parce qu'elle n'a jamais compris l'intérêt de cette matière • Elle a rencontré celui qu'elle considère comme l'amour de sa vie à Poudlard, et a entamé une relation avec lui lorsqu'elle était en sixième année, mais a été obligée de rompre lorsque la situation politique est devenue compliquée et que sa survie était en jeu. Aujourd'hui, elle pense encore beaucoup à lui et elle substitue, bien souvent, le visage de son fiancé à celui du jeune homme pour ne pas craquer dans sa nouvelle relation. • Elle a une cicatrice qui lui barre la moitié de la cuisse droite depuis qu'elle à sept ans. Il s'agit d'une vieille blessure faite en tombant d'un balai alors qu'elle voulait impressionner son frère. • Très proche d'Ichabod, elle a eut beaucoup de mal à vivre la séparation avec ce dernier lorsqu'il est entré à Poudlard, aussi, afin de calmer ses crises de larmes et lui redonner le sourire, sa mère lui a permit d'apprendre à jouer du piano. Aujourd'hui encore, c'est la seule chose capable de calmer ses angoisses. • Margaery a une peur panique de l'orage. Elle n'explique pas pourquoi mais, dès que le tonnerre gronde, elle perd tous ses moyens et se met à trembler comme une feuille. Lorsque cela arrive la nuit, il lui arrivait de se glisser dans le lit de quelqu'un de proche: notamment de son frère ou de sa partenaire de dortoir qui n'avaient d'autre choix que de lui caresser les cheveux pour la calmer. A vint-et-un ans, Margaery est toujours aussi paniquée lorsqu'il y a un orage, elle tente néanmoins de ne rien montrer ... • Sa faiblesse est le thé vert à la menthe. Pour une britannique, aimer le thé n'a rien de très extraordinaire, mais pour Margaery, cela est une réelle passion: elle possède une étagère entière remplis de différentes sortes de thé et apprécie énormément de le servir dans de la belle vaisselle, accompagné d'une friandise • Adolescente, elle raffolait des patacitrouilles et en gardait toujours une boite sous son oreiller. Son amour pour les sucreries lui a d'ailleurs causé quelques problème comme un léger surpoid lors de la puberté, quelques boutons supplémentaire et surtout une affreuse carie qui, après avoir été soignée, lui a fait prendre conscience qu'il fallait se laver les dents deux fois par jour • Elle fait très attention à son image et à ce qu'elle porte. A vrai dire, son apparence est un peu ce qui lui sauve la vie et elle ne tient pas à être délaissée par l'homme avec lequel elle est fiancée ou attirer les soupçons sur elle • Avant la guerre, Margaery rêvait du grand amour, elle se voyait devenir médicomage, rencontrer un charmant jeune homme avec lequel elle aurait eut deux enfants. Aujourd'hui, elle a préféré entrer au ministère pour mieux se fondre dans le moule et n'imagine pas avoir des enfants dans l'état actuel des choses • Elle vit séparée de son fiancé, dans un petit appartement du Londres sorcier, avec son chat, ou plutôt celui de son frère, qu'elle a prit en charge lorsqu'il a quitter la maison. L'animal lui est d'un étrange réconfort, et il n'est pas rare qu'elle s'endorme sur le canapé de son salon, le chat sur ses genoux. • Elle est devenue insomniaque depuis le jour où elle a assister à l'arrestation d'une collègue au ministère. Déjà la bataille de Poudlard l'avait fortement perturbé, mais depuis l'incident sur son lieu de travail, Margaery vit dans la crainte que ne débarque des hommes qui la transformeront en rebut. • Elle possède deux bagues qui lui sont particulièrement précieuses: la première, qu'elle porte à la main droite, lui vient de sa mère lorsqu'elle a obtenu son diplôme, il s'agit d'un bijoux de famille ornée d'une pierre bleue montée sur un anneau d'argent. La seconde, invisible au premier abord, se trouve en pendentif sur une petite chainette qu'elle porte sous ses vêtements. Il s'agit d'un bijoux fantaisie offert par le garçon qu'elle aimait et représentant un petit dragon d'argent enroulé sur lui même. Il venait d'une boutique moldu et ne bouge donc pas. • Née un vingt-et-un juin, Margaery est gémeaux et, comme tous les gémeaux, elle a une personnalité très changeante: passant de la jeune femme sérieuse et impliquée à une enfant apeurée ou capricieuse. • Elle refuse de porter sa bague de fiançailles, prétextant ne pas vouloir perdre ou abimer un si beau bijoux, mais en réalité, c'est surtout qu'elle a beaucoup de mal à accepter cet engagement avec l'homme qui partage sa vie. • Elle a assisté à l'assassinat de son père par l'homme pour lequel elle travaille et ne se remet pas de son décès. Les circonstances l'ont vraiment traumatisées. Nothing compares to you • pseudo & âge ; Carole, 21 ans, on me connait sous le pseudo d'Atomic.Sky . • comment as-tu trouvé le forum ? Par Alecto et Saevus. • ton avis, tes suggestions ; C'est un forum magnifique, merveilleusement codé et avec un design à couper le souffle et le concept est juste ... • connexion ; 5/7. • quelque chose à ajouter ?Adoptezzz moi ! . • coup de main pour le bottin ;1. Si ton personnage est un prédéfini ; ▋ ▋ ADELAIDE KANE ; margaery martell - Code:
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Dernière édition par Margaery Martell le Sam 6 Sep 2014 - 22:11, édité 15 fois |
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| Here comes the hurricane ――――――-―• Just a little girl •――――-――― L'enfant était toute petite. Elle avait toujours été plus petite que la moyenne des filles de son âge, et, dans le cas présent, c'était une récompense divine pour ses parents qui la portaient loin de King Cross. Elle avait beau se débattre dans tous les sens, la prise que son père avait sur elle l'empêchait de s'échapper pour retraverser le mur de la gare et se retrouver voie neuf trois-quart. Chaque année, c'était le même cinéma, depuis que son frère, Ichabod, était entré à l'école de Sorcellerie de Poudlard, la journée était un véritable calvaire pour ses parents qui devaient gérer l' après. Et avec leur fille cadette, c'était un "après" très bruyant et plein de larmes. En effet, en admiration totale devant son frère, la petite Margaery, dix ans, avait beaucoup de mal à le voir partir, à savoir qu'elle ne le reverrai sans doute pas avant les vacances de Noël. L'an dernier, déjà, elle avait essayé de s'introduire en douce dans le train et avait été rattrapé de justesse par un préfet qui trouvait l'intruse un peu jeune pour faire partie des élèves. La petite fille ronchonnait alors qu'elle entendait le rire de son père résonner entre les murs de la gare: la scène pouvait être assez comique lorsqu'on sortait de son point de vue d'enfant, mais la petite brune n'avait pas dit son dernier mot ! A peine rentrés chez eux, la fillette grimpa quatre à quatre les escaliers et s'enferma dans sa chambre, criant combien elle détestait ce monde, cette famille, et surtout cette école qui monopolisait son frère adoré. Ce ne fut que bien plus tard, après qu'elle ait pleuré toutes les larmes de son corps qu'elle consentie à écouter les paroles réconfortantes de sa mère, la promesse que, l'an prochain, ce serait son tour. Penaude, un peu honteuse de son attitude capricieuse, elle se contenta d'hocher la tête et se laissa guider, sa petite main dans celle de sa mère, vers le salon. Près du canapé se trouvait un magnifique piano, une petite folie que Mr et Mrs Martell n'avaient pas hésité à acheter pour calmer la tristesse de leur cadette. Depuis, tous les jours, elle recevait des cours. S'asseyant sur le banc, Mrs Martell tapota, de la main, la place près d'elle, faisant signe à sa fille de venir s'y installer. Margaery obéit et observa sa mère relever le "cache" du clavier, y poser ses doigts et entamer la mélodie que l'enfant travaillait en ce moment. « Twinkle, twinkle, little star. How I wonder what you are. » C'était une mélodie facile, qu'elle retenait instantanément et qui lui faisait oublier sa peine. Elles jouèrent quelques minutes, ne se souciant alors plus de la raison de son chagrin. Son père entra dans la pièce en souriant: la tempête était finie. La vie reprenait son cours, calme et sans histoire: la vie d'une famille ordinaire dans le monde sorcier. ――――――-―• What doesn't kill you •――――-――― L'adolescente de treize ans sortait de sa classe d'Etude des Runes. Elle aimait bien cette matière, il y avait un petit côté mystique que Margaery aimait bien et traduire ces vieux textes la mettait dans une immense joie. Elle se dirigeait vers la bibliothèque, pressée de terminer son devoir de potion et de commencer la traduction de ce nouveau texte de Runes. Elle quitta le petit groupe d'amie avec lesquelles elle restaient tout le temps pour prendre le chemin de la bibliothèque. Elle avait abandonné sa robe de sorcière, jugeant qu'il faisait trop chaud, en ce début de printemps, pour rester en uniforme. Elle desserra un peu sa cravate bleu et argent et poussa la lourde porte de la bibliothèque. Madame Pince lui lança un regard sévère mais la brunette la salua tout de même: elle était habituée à l'attitude surproductrice de cette femme avec ses livres. Elle parcourut quelques mètres et trouva une table libre où s'installer. Elle commença à travailler, s'interrogeant sur l'intérêt qu'il y avait à rédiger cinquante centimètres de parchemin sur la potion Tue-Loup. Au bout d'une heure, un bruissement de tissus attira son attention. A côté d'elle, passa un jeune homme de quatrième année. Elle le connaissait bien. Enfin. De vue. A vrai dire, elle le regardait depuis son premier jour à l'école: en voulant descendre du train à la gare de Pré-au-Lard,maladroite, elle avait trébuché et avait été rattrapée de justesse par les bras du jeune homme. Dans son uniforme aux couleurs de sa maison, il ressemblait à un prince charmant. Un véritable coup de foudre. Voyant qu'elle ne parviendrait pas à se reconcentrer sur son devoir, Margaery se permit une petite pause, rêvassant à ces deux dernières années. Elle avait l'impression que c'était hier, le jour où elle était entrée à l'école de sorcellerie. Accompagnée par son père et sa mère, elle avait franchit le portail menant au quai neuf trois quart, imitant son frère, en poussant son chariot plein de valise. Le passage sous le choixpeau l'avait angoissée pendant tout le trajet, mais lorsqu'elle fut face au reste des élèves, elle se contenta de s'assoir, paralysée par la peur. Contrairement à d'autres élèves, Margaery n'eut pas réellement de conversation avec l'objet magique, il ne réfléchit que quelques minutes avant que le « SERDAIGLE » ne résonne dans la Grande Salle. La première semaine à l'école lui sembla être un rêve: elle avait tant désiré découvrir ce lieu qu'elle était parfaitement émerveillée face au légendaire château. Mais les exigences professorales la ramenèrent rapidement à la réalité: la brune se mit au travail avec pour objectif de se trouver dans le haut du classement. Son ambition fut accueillie avec des rires moqueurs et Margaery, avec ses lunettes et sa rigueur au travail, n'eut d'autre choix que de subir en silence. Ce fut l'été de ces treize ans, cet été, qu'elle avait prit conscience qu'elle ne pouvait pas se laisser marcher sur les pieds sans rien dire. Avec le soutient de sa famille, elle troqua ses vieilles lunettes pour corriger, magiquement bien sur, sa myopie et abandonna ses airs de petite fille au bénéfice d'une confiance en elle, de façade. Espérant que son changement ferait évoluer les mentalités, elle fut déçue de l'attitude puérile de ses camarades et, un soir où elle était particulièrement fatiguée, craqua. Elle ne pleura pas. Ne piqua aucune colère. Mais le pauvre Serpentard qui passait par là et qui eut la bonne, ou plutôt la mauvaise, idée de lui faire une réflexion se retrouva à l'infirmerie, le visage parsemé de griffure, conséquence du chauve-furie particulièrement bien exécuté que lui lança la sorcière. La rumeur ne mit pas longtemps à faire le tour de l'école et quelques petits rigolos vinrent tenter leur chance: espérant pouvoir prouver au monde que les rumeurs étaient infondées et que la petite Margaery était toujours aussi douce et inoffensive qu'à son habitude. Après une semaine de sortilège en tout genre, cinq heures de retenus et une cinquantaine de points en moins pour la maison de Rowena, la réputation de la cadette Martell changea: désormais, elle n'était plus la petite nouvelle qu'on embête, mais Margaery, une sorcière à part entière et au caractère bien affirmé. La brune soupira: elle était contente de voir que le regard des autres sur elle avait put changer. Elle regarda l'heure et rangea ses affaires dans son sac, se préparant à se rendre en cours de potion en binôme avec les Poufsouffle. Pestant contre le professeur Rogue et ce cours qu'elle détestait plus que tout, elle retrouva ses amies. Sur le chemin de la salle, Lisanna, une de ses camarades de dortoir connue pour son amour des ragots vint l'aborder. « Hey Madge ! Tu as vu ... ? Il te regarde encore ... » La jeune femme regarda dans la direction indiquée par son amie et ses yeux se posèrent sur un jeune Serpentard qui l'observait de loin, accoudé à un pilier du hall, écoutant d'une oreille distraite la conversation des gens qui l'entourait. Un malaise s'empara alors de la brunette qui se dépêcha de rejoindre les escaliers menant aux cachots dans l'espoir de fuir, le plus vite possible, le regard intéressé du jeune homme. « Il parait que c'est pas la première fois qu'il fait ça ! Arista m'a dit qu'elle l'avait vu te fixer pendant tout le match de samedi. » Un sourire moqueur se dessina sur les lèvres de la blonde « Mais dis donc ... Coquine ! Tu aurais pas des choses à nous dire ? Ca expliquerait tes absences régulières pour soit disant aller réviser ... » Les autres filles du groupe tendirent l'oreille, curieuse. Margaery se contenta de soupirer, serrant plus fort encore la sangle de son sac à dos. « Crois moi ... Y a pas de risque ! » Sans un regard en arrière, elle entra dans la salle de potion, frissonnant encore de malaise et avec l'horrible impression que cette histoire n'était pas encore terminée. ――――――-―• Because the night •――――-――― Elle était restée à Poudlard pour les vacances: c'était quelque chose de très exceptionnel, mais elle l'avait demandé. Margaery était en sixième année. La neige tombait à l'extérieur du château et recouvrait le parc de l'école d'une épaisse couche de poudreuse qui servirait, bien plus tard, de munition pour une bataille de boule de neige. Pour le moment, la nuit tombait et Margaery Martell lisait, tranquillement installée contre une fenêtre dans un couloir du troisième étage. Elle avait abandonné l'idée d'être au calme dans sa salle commune ou dans sa chambre: une réunion d'adeptes des énigmes et des mystère de l'école avait lieu dans la première et la seconde servait de salle d'essayage pour ses camarades de dortoir. L'avantage de cette fenêtre, c'était l'alcôve dans laquelle elle se trouvait, offrant un rebord acceptable pour s'y installer: la jeune femme n'avait eut qu'à métamorphoser son manteau en coussins pour plus de confort et son petit nid était prêt. Lisana sortit de nul part, bondissant d'un couloir adjacent pour lui presser le bras, hystérique. Margaery referma son livre et accueillit son amie avec un grand sourire. Elle se sentait vraiment proche de la blonde: elle partageait la même place de petite dernière de la famille, avait toutes les deux l'ambition de devenir médicomage et surtout, elles partageaient ce petit côté studieux sans pour autant rester coincées. « Madge ! Enfin je te trouve ! » La brune regarda son amie avec un mélange d'interrogation et de rire: Lisanna avait toujours été ainsi: pressée et pourtant attentive, elle avait toujours un tas de chose à raconter à tout le monde et sa bonne humeur faisait toujours plaisir à voir. Néanmoins, cette joie de vivre et son côté extravertie ne compensait pas les difficultés qu'elle avait en cours et la fille Martell était rapidement devenue une confidente de choix pour la blonde qui doutait souvent de sa place dans l'école. « Oui ? Raconte moi tout ? » La brune se redressa, ramenant ses jambes contre sa poitrine pour permettre à la blonde de s'assoir près d'elle. Lisanna jeta son sac contre le mur et s'installa sur le coussin, le plus près possible de son amie. Sur le ton de la confidence: presque en chuchotant, elle reprit son activité favorite: les ragots. « Tu savais que tu avais un prétendant ? Et je te parles pas de ce psychopathe de Serpentard, non, non ... Je te parles de l'Autre ... » L'autre. C'était Lui. Celui qui l'avait aidé lors de son premier jour. Elle se sentit rougir et tenta de dissimuler son sourire en cachant son visage dans son écharpe. La blonde se mit à rire en voyant l'air embarrassé de son amie. « Oh ! Et il n'est pas le seul ? » Elle secoua la tête, donnant raison à Lisanna qui s'empressa de sauter de joie, heureuse d'apprendre quelque chose d'aussi "gros" en avant première. Plus tard, dans la soirée, Margaery sortait de la Grande Salle avec son groupe d'amie: Lisanna continuait de parler et de dire, à qui voulait bien l'entendre, qu'elle avait un don, que son " troisième oeil" avait sans doute été ouvert par les talents du professeur Trelawney. Les autres filles riaient, septiques devant cet art qui dépassait les lois de la raison, et pourtant attendrie par l'attitude enfantine de la blonde. Margaery riait avec les autres filles lorsqu'elle l'aperçut, adossé à un mur du hall. Les filles la regardèrent, et la brune se sentit rougir alors que toutes se lançaient des regards entre la moquerie et l'impatience. Après tout, cela faisait des années que Margaery espérait en silence, qu'elle l'observait sans rien dire, amoureuse de l'ombre. La brune ralentit, lançant un petit geste de la main à ses amies pour leur dire de ne pas l'attendre. Alors que le groupe de Serdaigle disparaissait dans les escaliers. Margaery le regarda, timide et elle l'observa venir vers elle avec un mélange d'angoisse et d'impatience. Pour la première fois en six ans, ils parlèrent, faisant connaissance, assis à même les marches de marbre froid. C'était en approchant de la fin de l'année et de son départ prochain de l'école qu'il avait trouvé le courage de venir lui parler. Elle s'était sentie flattée d'être ainsi l'objet de son attention. Elle lui raconta quelques anecdote sur elle même, lui parlant de son frère, de son envie de reconnaissance, de sa difficulté à s'affirmer ou de ses rêves à venir. Elle apprit de lui qu'il avait vécut quelques évènements peu réjouissant et en voulait énormément aux mages noirs pour la perte d'un de ses proches. Après deux heures à parler de tout et de rien, et alors que l'heure du couvre-feu approchait à grands pas, il décida de la raccompagner à la salle commune. Ils remontèrent les escaliers en silence, grimpant jusqu'à la tour des Serdaigles et à l'armure qui en gardait l'entrée. Il y eut quelques secondes de gène et finalement il l'embrassa. C'était maladroit, mais ils n'en étaient pas à leur premier coup d'essai: elle savait qu'il avait eut une relation avec une jeune femme appartenant à l"équipe de quidditch de sa maison, et quelques autres jeunes fille avec lesquelles il avait gentiment flirté. Elle même avait, en quatrième année, passer un moment très romantique avec un élève de sa maison. Lorsqu'elle passa la porte de la salle commune, elle fut accueillie par un groupe de jeunes adolescentes curieuses qui l'applaudirent. Et quand elle se coucha, elle eut l'impression que rien ne pourrait jamais détruire le bonheur intense qu'elle ressentait à ce moment. ――――――-―• Terror time again •――――-――― Elle courait droit devant elle. Elle ignorait même pourquoi elle avait quitter la sécurité de la Tour des Serdaigle. Un élan de courage, ou d"inconscience selon le point de vue, l'avait poussé à abandonner le reste de sa maison pour faire face au danger. Une épaisse fumée avait envahi les couloirs de pierre de Poudlard et quelques jet de lumière provenant de nul part lui rappelait que le danger pouvait se cacher partout. Elle se baissa brusquement évitant de justesse un éclair rouge qui fonçait sur elle et reprit sa route, cherchant l'air frais de l'extérieur, ignorant même le risque que cela représentait malgré tout. Au détour d'une intersection, elle se sentit tirer vers la droite par une paire de bras puissant, évitant, par la même occasion, une pluie de sort. Elle allait se débattre lorsqu'elle reconnut le torse contre lequel elle était pressé. Il était venu. « Et bien Aries ... Tu ne regarde plus où tu vas ? » Margaery se sentit soupirer de soulagement. Il n'y avait que lui pour l'appeler ainsi. C'était comme un nom de code, une façon de partager quelque chose d'unique. Aries était son second prénom, mais c'était aussi un rappel de ce surnom qu'elle avait en horreur "Little Lamb". Petit agneau, frêle et fragile. C'était lui qui était venu, lui expliquant qu'un agneau pouvait être mignon et fort à la fois. Lorsque l'école était arrivée au mains des forces obscures, que la vie s'y était faite difficile et que la pauvre Magaery se retrouvait seule, elle avait trouver beaucoup de réconfort dans ces lettres qu'elle écrivait à Lui. Leo. C'était son nom de code: le Lion venant aider l'Agneau. Des chuchotements attirèrent son attention: ils n'était pas seuls. A côté, trois autres sorciers qu'elle reconnaissait comme étant les amis de son amoureux étaient venus les aider. Face à eux, de l'autre côté de l'intersection, un duo de mangemort qui se battaient avec passion et les empêchaient de progresser vers l'extérieur. Margaery sortit sa baguette, se moquant de la poussière des débris de mur qui s'accrochaient à ses collants ou à la jupe de son uniforme. La main de son petit ami dans la sienne, il lui intima l'ordre de courir sans se retourner et laissa ses trois amis les couvrir. Son but: la ramener en dehors du château, vers le parc où elle serait en sécurité avec les membres de l'Ordre. Un tremblement secoua le château tout entier et la brunette se précipita dans les bras de son amoureux, tremblante de peur. Il était venu pour elle et elle avait quitté la salle commune pour Lui. Mais à présent, la seule image qui lui venait en tête était celle de leur mort certaine à venir. Il reprit sa main, lui offrant un sourire rassurant avant de reprendre leur course. Après quelques minutes à zigzaguer dans les couloirs, à renvoyer des sorts pour immobiliser leurs assaillants ils arrivèrent près d'une fenêtre. Dehors, les sorts s'enchainaient mais ce que l'on remarquait le plus c'était les quelques créatures qui s'étaient joint à la bataille: acromentule, géant, soldats de pierre ... Margaery eut l'impression d'assister à l'Apocalypse: la bataille de Poudlard, vue de l'intérieur, était terrible. Elle entendit son amoureux jurer. « Désolé Aries, j'espérais être assez rapide pour te faire quitter le château ... Mais je crois qu'on va devoir rester ici un moment ... » Elle le regarda, inquiète. Il lui paraissait plus vieux. Elle savait qu'il avait intégré l'ordre ou une organisation de ce type, à sa sortie de Poudlard, mais elle n'avait jamais pensé qu'il s'impliquerait autant dans son combat contre les mages noirs. Il actionna le mécanisme d'une armure, à quelques mètres de là, ouvrant un passage secret. Au loin, le bruit d'un groupe courant vers eux l'affola: son coeur s'accélérait et elle était paralysée. Il l'empoigna par le bras et la poussa dans le couloir. Il allait refermer le passage derrière elle lorsqu'elle se retourna brusquement. « Non ! Attends ! Où vas-tu ? Tu vas pas me laisser toute seule ici ?! » Il regarda vers le couloir rapidement, un air paniqué sur le visage et s'avança lé passage secret, attrapant la jeune femme par la taille pour la serrer contre lui et l'embrasser. C'était rapide mais passionné. « Il faut que tu partes ... Je supporterais pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. » Elle repoussa le jeune homme, les larmes au bord des yeux « Tu peux pas me faire ça ... » Il secoua la tête et la poussa une nouvelle fois à l'intérieur et actionna le mécanisme du passage secret. Leurs regards se croisèrent une dernière fois, témoignant encore de tout l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre sans savoir que c'était la dernière fois qu'ils se verraient. ――――――-―• Almost Lover •――――-――― La bataille de Poudlard n'avait pas été concluante pour les forces de l'Ordre et le Seigneur des Ténèbres avait put assoir son autorité sur le monde magique en affaiblissant considérablement son ennemi. Les semaines défilaient, puis les mois et la vie reprit son cours, ou du moins, elle essaya. Margaery avait abandonné son rêve de devenir médicomage: elle avait perdu toutes ses envies d'enfant, de famille, de bonheur et vivait dans une monotonie où le danger était partout. Elle avait trouvé un boulot au ministère de la magie qui lui avait permit de prendre son indépendance et d'emménager dans un petit appartement du Londres sorcier où elle vivait avec le chat que son frère lui avait laissé lorsqu'il avait quitté le domicile familial. Les jours se suivaient et se ressemblaient bien trop au gout de la jeune Margaery dont la famille se brisait entre ceux qui soutenaient les insurgeaient et ceux qui préféraient la sécurité de la collaboration. Margaery avait choisit cette dernière voie, se voulant neutre au possible bien que ses idées rejoignent celles de son frère ou de son ex petit ami. Car oui, son histoire d'amour parfaite s'était terminée pour son plus grand malheur. Un nouvel échange de lettre, une rancoeur contre l'abandon du jeune homme, une incompréhension face à la colère de la jeune femme et un choix. Un choix terrible entre son coeur et sa vie. Un choix qu'elle avait dut faire pour se protéger. Margaery était assise sur son lit, caressant son ronronnant félin tout en fouillant dans une vielle boite regorgeant de souvenirs. Ses lunettes, son album photo, offert par Lisanna pour ses dix sept ans, et les nombreuses lettres qu'elle avait échangé avec Lui. Elle attrapa une enveloppe, retirant sa main des poils du chat paresseusement allongée sur le dessus de lit pour ouvrir la lettre. Ma merveilleuse Aries, Ton silence est de plus en plus pesant et je n'arrive pas à comprendre la raison de ton indifférence. Nous nous étions jurés de tout nous dire: c'était notre définition de l'amour vrai. Je t'en supplie, dis moi que tout va bien, que tu es saine et sauve ... Leo Elle ne lui avait pas répondu ce jour là, trop en colère pour lui mentir. Elle ne lui pardonnait pas de l'avoir laissé dans le passage, elle lui en voulait énormément d'être parti alors qu'elle était terrorisée et ce, même s'il lui avait sauvé la vie. Quelques lettres plus tard, elle avait cédé mais les échanges étaient restés tendus, froid et Margaery avait eut beaucoup de mal à accepter qu'ils ne puissent pas se voir autant qu'elle le souhaitait: surtout maintenant qu'elle n'était plus en internat. Et puis Il était revenu. Ce Serpentard qui la regardait sans cesse quand ils étaient étudiant. C'était lui, le second choix. Mangemort, bien vu au sein de la dictature du Lord Noir, il représentait le meilleur moyen d'éloigner d'elle tous les soupçons. Entre un amant invisible et un prétendant fortuné qui pouvait lui sauver la vie: le choix a été vite fait. Ce fut d'une lettre qu'elle mit fin à son idylle avec le prince charmant et d'un rendez-vous qu'elle accepta l'amour de l'ex-Serpentard. Aujourd'hui encore, elle recevait des lettres de son Leo, des lettres qui faisait battre son coeur un peu plus vite et qu'elle s'empressait de cacher dans sa boite. Et puis, ce qu'elle avait redouté était arrivé: elle voulait mettre fin à tout ça, elle était épuisée de feindre l'amour, fatiguée de mentir et de faire croire à tout le monde qu'elle était l'enfant repentie des Martell. Elle voulait revenir à cette époque où on la traitait comme une princesse, à l'époque où elle riait avec son frère, à l'époque où elle se promenait sur les berges du lac noir de Poudlard avec le garçon qu'elle aimait. Elle s'apprêtait à rompre, à quitter le camp des neutres pour rejoindre celui des insurgés, lorsque l'évènement se produit. Elle avait donné rendez-vous à son compagnon le soir même pour tout lui avouer: elle voulait être honnête avant de disparaitre. Elle se rendit au travail, comme à son habitude, prise dans une spirale d'angoisse, s'inquiétant de la réaction du jeune homme. Margaret était une collègue que Margaery appréciait énormément. C'était une sang-mêlée de quatre ans son aînée qui avait étudié à Poufsouffle et qui, comme la brunette, avait toujours caché ses opinions et qui était connue pour son professionnalisme et sa discrétion. Les deux femmes discutaient, profitant d'une pause pour partager un petit moment toutes les deux: Margaery enviait un peu sa collègue, elle était belle, fiancée à un homme qu'elle aimait depuis des années et allait bientôt devenir mère. Elle représentait tout ce que la jeune Martell aurait aimé être. La brune allait regagner son bureau lorsqu'elle se retourna, voulant souhaiter une bonne fin de mâtiné à sa nouvelle amie, lorsqu'elle vit la porte s'ouvrir sur un petit groupe de fidèle du régime. Margaery pâlit. Elle était persuadée qu'ils venaient pour elle: ils savaient qu'elle allait quitter son petit ami, ils savaient qu'elle allait tenter de retrouver Ichabod, qu'elle allait rejoindre les insurgés ... Mais contrairement à ce qu'elle croyait, ils se dirigèrent vers Margaret. Cette dernière pleura, cria, se débattit mais ils ne la lâchèrent pas, la trainant vers la sortie alors qu'elle appelait à l'aide. Personne ne bougea. Margaery resta paralysée. Elle regarda sa collègue, son modèle, sa vision futuriste d'elle même être emmené vers un destin sombre, sans doute tragique. Elle ne savait que trop bien ce qu'on faisait à ceux qui allait contre les ordres ... Vendu comme rebut. Elle ne voulait pas finir comme cela. Elle se rendit sur le Chemin de Traverse pour son rendez vous. Elle tremblait encore de frayeur lorsqu'elle le vit arriver, souriant. Il l'embrassa mais remarqua bien vite que la jeune femme n'était pas dans son état normal. « Maggie ... Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Je t'ai connu plus heureuse de me voir ...» Elle soupira et força un sourire pour détendre ses doutes. « Pardonne moi. Je ... Il y a eut un incident au travail aujourd'hui. » Ils ne vivaient pas ensemble, mais Margaery se forçait à avoir une relation des plus normale avec lui. Ils entrèrent dans un restaurant du Chemin de Traverse et s'installèrent à une table. « Oui ... J'en ai entendu parler. Crois moi, je suis rassuré de savoir cette traitresse loin de toi. C'était une femme laide et tu ne devrais pas fréquenter des gens qui sont laids. Au moins ... Je suis sûre que tu pourras travailler en paix: je veux le meilleur pour toi.» Elle était partagée entre le choc et la frayeur. Les mots de l'homme étaient terrible et sonnaient à ses oreilles comme des coups de poignard en plein coeur. Elle ne pouvait pas rester dans ce monde, elle ne pouvait pas vivre avec cet homme. Le repas se déroula dans une ambiance en demi-teinte: il parlait énormément, racontant ses exploits, se vantant de sa place auprès du Lord alors qu'elle demeurait silencieuse. Au moment du dessert, elle se rendit aux toilettes, tentant de ne pas vomir, se refaisant un visage pour revenir à la table avec un sourire de circonstance. Alors qu'elle se rasseyait, elle remarqua un petit écrin au centre de son assiette. Elle leva les yeux vers lui et il lui offrit un sourire de vainqueur. « Margaery, mon petit agneau adoré ... Cela fait quelques mois que l'on est ensemble mais ... Tu m'obsède depuis que tu es arrivée à Poudlard alors aujourd'hui, j'aimerais que tu acceptes de devenir ma femme.» Elle ignorait quoi faire. Non. Il fallait qu'elle lui dise non. Il fallait qu'elle refuse et qu'elle quitte cet endroit en courant. Pourquoi n'arrivait-elle pas à bouger. « Je ... Oui. » Sa bouche avait refusé de l'écouter. Elle ne voulait pas mourir. Elle ne voulait pas finir comme Margaret. Elle avait accepté de vendre son âme au diable mais ainsi, elle pourrait protéger ceux qu'elle aimait. Elle pourrait protéger son frère, protéger son amour de toujours ... Se protéger elle.
Dernière édition par Margaery Martell le Sam 6 Sep 2014 - 21:37, édité 15 fois |
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