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sujet; But it's a bad debt, certain death |
| Shalimar Nyméria Martell feat Cailin Russo • crédit hellopainful
| Wizard • Inventé
• nom complet ; Shalimar, un beau prénom. Un prénom qui donne une impression de chaleur. Un prénom peu habituel en Angleterre. Tes parents l'appréciaient particulièrement. Ensuite, il y a Nyméria. Un prénom exotique qui est une lubie de tes parents depuis qu'ils ont fait ce voyage dans les pays chauds de l'Europe. Finalement, il y a Martell. Un nom relativement répandu au sein de la capitale et partout ailleurs en Angleterre. Une famille normale, en somme. Il n'y a pas peu de sorciers Martell non plus, pour autant, d'ailleurs. Donc, oui, ta famille est connue dans le monde sorcier mais il n'y a pas que des sorciers. • surnom(s) ; La plupart du temps, les gens te surnomment Sha. C'est Sansa qui a été la première à te surnommer ainsi. Depuis, tu détestes carrément qu'on t'appelle comme ça. Ça t'horripile. Ça te hérisse. Tu deviens agressive. D'autres t'appellent chaton, parce que tu fais croire que tu es forte, que tu es fière mais dans les faits, tu es paumée. Paumée comme un chaton qui vient de naître. D'ailleurs, c'est comme si tu naissais enfin. Tu es une fille gentille qui ne voulait pas de tout ça. Tu as été perdue par sa faute. • naissance ; Tu es née le 27 décembre dix-neuf-cent-septante-neuf à sainte-mangouste, à Londres, de ce fait. Tu es une Anglaise de pure souche. Si tu n'es pas née dans un hôpital moldu, c'est parce que tes deux parents étaient des sorciers eux-mêmes. Aucune surprise, donc. Contrairement à certaines familles puristes, ta mère n'avait aucune raison d'accoucher à la demeure familiale, elle n'avait pas peur de croiser d'autres sangs-mêlés. L'ambiance de l'hôpital magique était sympa, d'ailleurs, et c'était peut-être plus sûr, aussi. • ascendance ; Tu n'as rien de pur, comme diraient certains. Il y a de cela quelques générations maintenant, tes ancêtres se sont mêlés aux moldus et votre famille est désormais composée de sangs-mêlés. Tu ne sais pas s'il existe des cracmols ou des moldus dans une éventuelle famille lointaine. Dans les faits, tu n'en as que faire de l'ascendance. Tu es ambitieuse mais pas à ce niveau-là. Tu n'en as pas trop souffert non plus, d'ailleurs. Oui, tu le vis plutôt bien. • camp ; Au départ, tu voulais ne faire partie d'aucun camp. Tu étais quelqu'un de foncièrement neutre. D'une part parce que tu n'avais perdu aucun des tiens, d'autre part parce que tu n'avais pas la force de combattre quelque chose de si évident. Sans Harry, Hermione et Ron qui étaient partis délivrer Poudlard, tu te disais que c'était tout bonnement impossible de t'opposer à tout ça. En plus, tes parents étaient discrets, eux aussi, et trouvaient le moyen de subvenir. Mais il a fallut que tu la suives, elle. Tu étais pacifiste. Tu n'avais rien d'extrémiste. Tu détestais le sang, aussi. Seulement, tu l'as aveuglément suivie, du temps où tu l'aimais encore de façon fusionnelle. Beaucoup trop. Alors, fut un temps où tu étais une Insurgée, chez les Belliqueux. Dès que tu as repris tes esprits, tu as fait en sorte de retrouver une vie saine, une vie normale, plus ou moins. Tu es désormais une Wizard après un mois d'erreur. Beaucoup diront que c'est par opposition à Sansa mais tu m'en moques éperdument ou tu ne veux juste pas l'avouer ? • métier ; Tu as toujours été particulièrement sportive. C'était ta seule ressource de calme. Tu n'es pas agressive mais tu es stressée et c'est le meilleur moyen pour tout oublier. Dès que tu es sur ton balais, plus rien ne t'arrête. C'est pour ça que tu t'es naturellement tourné vers le quidditch en tant que joueuse professionnelle. Si tu as disparu pendant un mois, que tu as dû batailler pour retrouver ta place dans la société, tu as quand même pu rejoindre une équipe de quidditch. Tu es poursuiveuse chez les Faucons de Falmouth. • réputation ; Tu es considérée comme une traîtresse par les Belliqueux et les rares autres Insurgés qui te connaissaient. Les autres, ceux qui t'ont vue rappliquer, ceux de l’Élite Sorcière ou simplement de la société qui vit sereinement, ils pensent sans doute que tu as cherché lâchement à te repentir. Tu n'en sais fichtre rien, en fait. Et si tu es toujours quelqu'un de doux qui n'aime pas le sang, tu as déjà un peu plus de caractère et tu ne laisseras pas une réputation te bouffer. Tu feras tes preuves. D'ailleurs, tu commences tout doucement à avoir une vraie et bonne réputation au sein de la société grâce au Quidditch. • état civil ; Tu es célibataire et c'est sûrement mieux comme ça. Oh, tu ne dirais pas non à un garçon avec qui passer du temps, t'amuser ou simplement faire la fête mais tu dois avant tout te concentrer pour te stabiliser. Tu dois effacer toute cette crasse et ce sang qui te salissent depuis que tu as rejoint les Belliqueux. Une telle erreur. Tu dois l'effacer de ta mémoire aussi. Elle qui te bousille encore depuis que tu es revenue à la raison. Elle te pourrit de l'intérieur. Un véritable fléau. • rang social ; Tu fais partie du prolétariat. Tu n'as pas encore faire suffisamment tes preuves et de toute façon, tu préfères de loin rester neutre et faire ta vie de ton côté, ta vie sportive qui te passionne plus que tout. Tu préfères ne pas te mouiller et tu préfères encore moins faire encore couler du sang. • particularité(s) ; Tu as ce don bien pesant, celui que beaucoup ne voudraient pas, surtout pas dans ce conflit. Trop d'émotions mal gérées, trop de colère, de tristesse qu'il est presque impossible de s'en détacher. Être empathe, c'est être une éponge et c'est pire encore pour toi parce que tu ne parviens même pas à prendre le dessus. • patronus ; Si tu n'as pas pu le produire pendant ce mois de cauchemar, tu parviens depuis peu à le produire à nouveau. Il prend la forme d'un chevreuil. • épouvantard ; Tu as peur de tomber dans la toile de Sansa, à nouveau. Il n'y a qu'elle qui t'a transformée en monstre que tu n'es pas foncièrement. Tu as encore plus peur de ton amie que du regard des autres ou de Voldemort. Tu ne sais pas de quoi elle serait capable pour te ramener du côté des Insurgés ou ce qu'elle a pu raconter aux autres Belliqueux à ton sujet depuis que tu es partie et que tu t'es rendue pour te repentir de tes péchés. Tu as peur de te transformer à nouveau en un monstre qui fait couler du sang. Tu n'es pas ça. • risèd ; Tu désires par-dessus tout faire tes preuves. Tu voudrais être une grande joueuse de Quidditch, t'insérer correctement dans la société et surtout faire le moins possible parler de toi. Tu veux être une sorcière respectée et respectueuse, prouver que tu ne te tourneras plus jamais vers les Insurgés parce que tu es clairement neutre et pacifiste. Si tu regardais ce fameux miroir, tu te verrais avec un balais à la main et entourée de personnes qui lui sourient et semblent lui faire confiance. • animaux ; Tu n'en as pas pour le moment. C'est déjà suffisamment difficile de te gérer toute seule. • baguette ; Ta baguette a été sculptée à partir du bois de charme et renferme une belle plume de phénix, cet oiseau qui renaît de ses cendres. Elle mesure 36,25 centimètres et elle est raisonnablement souple. Ce qui est bien c'est qu'il faudra quelqu'un de tenace pour te la voler et se l'approprier par après. • miroir à double sens; tu n'en as plus. Tu es neutre désormais. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Si bien évidemment tu ne comprends pas qu'on utilise d'autres sorciers comme des rebuts et qu'on les abaisse plus bas que terre, tu préfères garder cela pour toi. Tu tiens à la vie et tu tiens à rester neutre. Tu sais que ça peut paraître lâche mais tu ne supportes pas faire couler du sang même si c'est pour ta propre survie ou ta propre fierté. Tu as toujours été pacifiste même s'il t'arrive parfois de te bagarrer. En plus de ça, tu as le sentiment d'avoir été utilisée par Sansa. Elle a profité de votre amitié très fusionnelle pour te perturber et te faire suivre le chemin qu'elle avait décidé de suivre, elle. C'est encore plus dégueulasse. Encore plus répugnant et lâche, tu le penses vraiment. À cause d'elle, tu as failli perdre la vie qui te tenait à cœur. Elle a voulu te transformer en cette bête sauvage qu'elle est elle-même. Tu t'es souvent perdue dans vos sentiments entremêlés et c'est sûrement pour cette raison qu'elle t'a eue encore plus facilement. Il est grand temps que tu contrôles ton don. Il ne faut plus que tu assimiles les émotions des autres ou, tout du moins, que tu puisses les discerner des tiens. C'est ça le plus important. Tu décides ainsi de rester neutre et presque silencieuse vis-à-vis de tout ça. Tu as tes propres soucis à régler. Pour toi, la vie d'avant Voldemort et celle de maintenant n'a plus grande différence. Du moins, c'est ce que tu essaies de te foutre dans la tête. Tu n'es pas faite pour te battre alors, tu dois au moins être faite pour une vie calme et loin des problèmes. Jamais tu ne prendras les armes. Tu t'habitueras plutôt sagement à cette vie et tu t'appliques pour briller en tant que membre d'une équipe de Quidditch. Ça devrait suffire pour prouver que tu ne désires plus changer de vie et encore moins rejoindre les Insurgés, n'est-ce pas ? ► Infos en vrac : Si tu n'as pas brillé au départ, tu t'es rapidement entraînée et plutôt à fond pour enfin faire de telles prouesses, déjà du temps de Poudlard mais encore maintenant au Quidditch. C'est uniquement là-dedans que tu te ressources réellement. Ça a un effet de catharsis. • Avant chaque match, tu choisis soigneusement tes chaussettes. C'est ridicule, n'est-ce pas ? Mais tu l'as fait avant ton premier match et ça t'avait permis de survivre, ce qui est déjà un exploit en soi. Alors, depuis, c'est devenu un peu ton rituel. • Tu es foncièrement pacifiste. C'était une qualité, il y a peu. Désormais, tuer est devenu une routine pour beaucoup de sorciers que ce soit pour être dans les bonnes grâces du Magister ou même pour se montrer fièrement dissidents à cette terreur. Autant dire que désormais, ça te joue beaucoup de tours, comme quand tu as décidé de partir du groupe des Belliqueux et des Insurgés. • Tu es facilement susceptible, surtout quand la personne qui te fait de l'"humour" n'est pas de ceux que tu côtoies régulièrement. Et pourtant, on ne peut pas dire que tu ne te sois pas fait souvent des amis du temps de tes études à Poudlard. Tu ne supportes déjà pas les sobriquets alors il suffit de ça pour te frustrer. On pourrait facilement dire que tu es devenue encore plus susceptible à cause de Sansa qui, il te semble, t'a manipulée sans le moindre remord. • Tu es plutôt grande pour ton âge et pour une fille tout simplement. Heureusement, tu ne devrais plus pousser. C'est plutôt pratique pour le sport, cela dit, ne serait-ce que pour atteindre plus facilement le souafle. • Beaucoup racontent que tu as trahi des amis, des Insurgés pour avoir la belle vie. Si ce n'est pas totalement faux, il faut savoir que ce n'est pas pour avoir la belle vie, comme ils le disent, mais simplement parce que tu ne te sentais pas à ta place parmi les Insurgés et que tu voulais te venger de Sansa et rien de plus. Tu n'as rien contre les autres Belliqueux - encore que savoir qu'ils font couler le sang de la sorte, ça ne te plaît pas plus que ce que font les Mangemorts - mais peut-être que eux ne peuvent plus te voir en peinture ? Pourtant, tu n'es pas l'une des plus connues puisque tu n'es restée dans ce groupe qu'un mois à tout casser. • Tu adorais et tu brillais en potions et sortilèges, de loin tes cours préférés, d'ailleurs. Tu aimais bien le cours sur l'Histoire de la magie mais tu ne brillais pas autant. Peut-être parce que c'était essentiellement du par cœur et qu'il n'y avait aucune pratique ? Oui, tu aimais le fait de pouvoir pratiquer quasiment directement et de pouvoir sentir que tu te rapproches du but de cette façon. • Quand tu es intimidée ou simplement peu à l'aise, il t'arrive de parler énormément. Parce que tu détestes les blancs, ces moments de silence trop angoissants pour toi. Tu as l'impression d'être jugée. Quand les gens ne parlent pas, comment savoir ce qu'ils pensent de toi ? Comment savoir s'ils ne sont pas énervés à cause de toi ? • Tu ne baisses jamais les bras, au contraire, tu es pleine de détermination et de ressources. C'est important quand on sait ce qu'on veut faire dans la vie et qu'on fait face à des passes comme celle qui t'a fait rompre avec une vie qui aurait pu continuer encore longtemps et te faire perdre toutes tes chances de briller dans le Quidditch. C'est sûrement ce qui fait que tu es encore en vie actuellement. Tu n'as jamais perdu de vue ton objectif. • À force de ne pas savoir dissocier tes émotions de celles de ceux qui t'entourent, tu es devenue encore plus paranoïaque que tu ne l'étais déjà. Tu te sens souvent visée. Tu fais attention à tout ce que tu entreprends de peur de louper. Dès que quelqu'un te refuse quelque chose ou semble silencieux, tu t'imagines beaucoup trop de choses. C'est devenue assez maladif, surtout pour te faire de nouveaux amis ou tout simplement quand tu es dans un groupe. Pourtant, tu gardes pour toi toutes ces pensées. Tu n'en parlerais tout au plus qu'à une personne de confiance. • Tu es élancée et musclée malgré tout. Après tout, cela fait maintenant un bon bout de temps que tu exerces dans une équipe de Quidditch, malgré la pause. Cela ne se voit pas dans un premier temps, mais c'est le cas. • Certains diront que tu es quelqu'un de renfermé mais c'est surtout parce que tu dois te remettre de tout ce que tu as vécu, de ce que tu vis comme une trahison et surtout, tu as besoin de moments en solitaire pour apprendre à gérer ce don qui est devenu un fardeau, à force. Dans le fond, tu n'as rien contre la foule, tu y es même habituée depuis que tu fais partie de l'équipe des Faucons de Falmouth. Tu n'es peut-être pas fêtarde mais tu n'as rien contre le fait de te baigner régulièrement dans la foule. • Tu es ambitieuse mais pas seulement. Tu n'es peut-être pas courageuse comme certains l'imaginent mais tu as le courage de tes opinions et tu n'as pas peur d'affirmer que tu veux quelque chose de plus simple, quelque chose loin des combats et des meurtres. Tu es franche, parfois trop, évidemment. C'est peut-être ce qui a fait la différence et t'a amenée chez les Gryffondor. En plus d'être tolérante. Tu étais tolérante vis-à-vis des élèves de ta maison mais vis-à-vis également des autres maisons. Ça clochait parfois avec les Serdaigles un peu trop prétentieux. • Une rumeur circule au sujet d'une fille Rosier et toi. Vous vous seriez embrassées. Ça, ça ne se sait pas forcément. Mais le fait que déjà du temps de Poudlard, tu traînais avec celle-ci, une Serpentard de surcroît, ça se sait. Si tu n'avais rien véritablement contre cette maison, ça semblait être une amitié, fusionnelle ou non, improbable. Une sang-mêlée si proche d'une sang-pur. • Tu as toujours été une fille un peu brouillon, surtout quand il s'agissait d'exprimer des sentiments amoureux. C'est quelque chose de particulièrement difficile à vivre et à accepter pour toi, surtout depuis que tu as ressenti quelque chose pour une fille, elle. Cela dit, tu es brouillon pour d'autres choses aussi. • Et pourtant, à côté de ça, tu es perfectionniste et ce n'est pas franchement évident. Tu préfères fuir une tâche plutôt que de la faire à moitié ou mal. C'est pour ça aussi que tu fais peu de choses mais que tu te donnes à fond quand tu décides de le faire, comme avec ta passion pour le Quidditch. • Malgré le fait que tu sois pacifiste, tu as ton caractère et ça se voit. Tu peux très vite monter sur tes grands chevaux quand on te cherche et surtout si on le fait de manière insidieuse. Cela ne veut pas dire que tu vas montrer les poings. Tu serais plutôt du genre acerbe. Tu ne maîtrises plus tes mots ou plutôt, tu en uses parfaitement pour blesser celui qui t'a cherchée. Nothing compares to you • pseudo & âge ; Mew, Muwvy et j'ai toujours vingt-deux ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Ancienne Shae L. 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Dernière édition par Shalimar Martell le Sam 15 Aoû 2015 - 19:43, édité 22 fois |
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| Here comes the hurricane What doesn't kill you makes you stronger
Once upon a time Petite, tu étais une enfant comme les autres. Tu avais beau savoir que tu étais une sorcière parce que tes parents en étaient, eux aussi, tu n'avais rien de bien particulier. Après tout, la première manifestation de tes pouvoirs ne s'est produite qu'à tes quatre ans. Avant cela, tu étais incapable de faire quoi que ce soit de magique. Tu ressemblais donc en tout point à un enfant moldu. C'est peut-être aussi pour ça que tu n'as rien contre eux. Sûrement aussi parce que tes parents ont au moins un moldu dans leurs ancêtres. Mais cela n'importe que peu. Pourtant, tu as baigné dans la magie. Tes parents usaient et abusaient de cette magie et vous viviez à Godric's Hollow ou ça n'avait rien de surprenant, quand on sait que les moldus y sont soit tolérants soit soumis au sortilège de confusion. Tu t'amusais donc avec tous, enfants sorciers comme non-magiques. C'était encore l'innocence et l'insouciance à cette époque. Cela ne t'empêcha pas d'être une enfant parfois perturbée, un peu trop colérique sans que ça ne semble avoir de sens. Si ton père ne comprenait pas ton comportement, ta mère, elle, connaissait les rouages de celui-ci et les sources. Tu étais empathe. Un don rare et pénible. En parlant de ton père, c'était difficile pour toi de rester en sa présence, surtout certains soirs où ils s'isolaient dans un coin du salon, souvent dans le fauteuil, à ronger on ne sait quoi. Tu t'énervais beaucoup plus. Tu angoissais. Alors, tu ne trouvais pas mieux que de balancer tes peluches dans tous les sens. Parfois, tu t'isolais dans un coin et tu refusais de jouer avec tes amis. Heureusement, en leur présence, c'était rarement pénible. C'est connu, les enfants ne s'encombrent pas de tous les problèmes comme les adultes. Ils sont plutôt instinctifs et ne pensent qu'à l'instant. Ils sont rarement en train de se torturer mentalement. Alors, oui, forcément, c'était la bonne époque pour toi malgré quelques soucis que d'autres ne pouvaient comprendre. Si te mélanger aux moldus n'était pas un souci pour toi, tu voulais tout de même en apprendre beaucoup plus sur la vie de tes parents, la vie des sorciers, ta future vie, dans les faits. Quoi de plus normal ? Tu avais bien envie de rejoindre Poudlard aussi. Tu étais pressée. Vraiment pressée. Après tout, tu ne pouvais utiliser de magie avant et tu n'en avais de toute façon pas les capacités. Seuls les professeurs de cette école très célèbre allaient pouvoir te l'apprendre correctement. Tu ne pouvais pas parler de magie ouvertement non plus, surtout quand tu te promenais, quelques fois, dans Londres. C'était frustrant. Et tu le savais de source sûre que tu allais rejoindre cette école. Tu n'étais pas une cracmol. Tes parents t'avaient néanmoins parler de quelques détails ; l'importance de ne pas écouter les discours des sangs-purs, d'être ouverte. Tu étais une sang-mêlée. Tu avais baigné dans l'ouverture d'esprit vis-à-vis des nés-moldus, de les voir comme des sorciers à part entière. Ta famille ne voulait pas à tout prix être reconnue des puristes. Tes parents étaient fiers de leur métissage. Cela ne veut pas dire que vous mettiez en avant la vie des moldus. Vous appréciiez votre mode de vie et vous ne teniez pas à vivre celle-ci. Vous la respectiez, c'est bien différent. All we did was care for each other Est alors arrivé ce moment tant attendu. Ce moment dont tu rêvais toutes les nuits, surtout à l'approche de tes douze ans. Tu savais que tu ne pouvais pas rejoindre l'école à tes onze ans parce qu'il te les fallait avant la rentrée de septembre. Qu'à cela ne tienne, tu étais pressée de la recevoir par après. Alors, sans surprise, quand tu la reçus, tu fus intenable. Tu étais déjà une enfant plutôt turbulente, qui avait besoin de bouger mais là, c'était encore toute autre chose, totalement disproportionné. « Maman ! Papa ! Elle est arrivée ! L'enveloppe était différente et puis, elle était à mon nom, alors... je me suis permise de l'ouvrir ! », tu n'avais certainement pas besoin de te justifier mais tu avais le sentiment assez étrange d'être prise la main dans le sac. Tu étais fière d'y voir le sceau de Poudlard. Tu étais fière de faire finalement partie d'une nouvelle promotion. Tu avais bien envie de le crier sur tous les toits mais tu te contins ; tu ne le signalas qu'à tous tes amis sorciers et ta famille éloignée. Oui, c'était se contenir pour toi. Si tu avais eu les moyens, tu l'aurais crié à tout le pays. Bien évidemment, dans ce cas-là, tu aurais eu plus qu'une tape sur les doigts. La magie, ça doit rester secret. Un des principes du code machin truc dont tes parents t'avaient parlé. Tu te moquais bien du nom tant que tu connaissais la règle. Tu fus toute aussi pressée d'aller acheter tes fournitures scolaires alors que tu détestais l'idée-même de faire des courses en tout genre en temps normal. C'était l'adrénaline de l'excitation, c'était le stress du moment, du grand moment. Un moment important dans la vie d'un jeune sorcier. Tu touchais à tout. Tu regardais tout. Tu t'émerveillais littéralement devant tout mais, tu ne sais pas pourquoi, tu fus encore plus attirée par la boutique de produits pour le Quidditch. En fait, tes parents t'en parlaient souvent et ils semblaient de fiers supporters, surtout de l'équipe des Pies de Montrose. Alors, quelque part, tu as toujours eu des échos concernant ce sport très célèbre chez les sorciers. Tu savais néanmoins qu'aucun première année n'était admis dans une équipe. Alors, tu pestas. Tu devais contrôler ton impatience, encore une fois. Qu'à cela ne tienne, tu t'y mettras un jour. « Je veux un chat ! Non, une chouette ! En tout cas, je ne veux pas de crapaud ! Un rat peut-être ? Je ne sais pas ! », tu te plaignais. Tu gémissais. Tu n'étais jamais douée quand il s'agissait de faire un choix. Tu faisais tout pour le contourner sans le moindre remord. Alors, tes parents en faisaient les frais. Ils devaient t'aider à choisir l'animal ou la couleur du bonnet pour l'hiver, l'ensemble de tes jouets quand tu craquais pour tous ceux du magasin. Ne parlons même pas des magasins de friandises tel que Honeydukes à Pré-au-Lard. « Tu ne vas pas recommencer, Shalimar. », c'était ton père qui n'en pouvait déjà plus. Heureusement, ta mère joua le jeu et t'invita à prendre un chat. C'était parfait pour faire des câlins quand tu t’ennuierais, avait-elle affirmé. Ce fut une autre paire de manche quand il te fallut recevoir ta baguette. Tu avais peur, on ne sait trop pourquoi. Peut-être de tomber sur la mauvaise baguette ? Celle qui se montrerait indocile ? Heureusement, monsieur Ollivander sut trouver les mots pour te rassurer et tu reçus celle que tu utilises encore de nos jours. Une fois fin prête, tu n'avais plus qu'à te préparer, tes valises mais ton mental également, pour cette grande aventure qu'était ton premier jour à la célèbre école anglaise de sorcellerie. En franchissant le cap, tu n'avais aucun a priori. Tu ne pensais pas que seuls les Serpentards étaient à éviter. Si tes parents t'avaient appris à rester vigilante vis-à-vis de ceux qui se montrent élitistes, ils ne voulaient pas que tu sois bloquée dans une ambition quelconque par peur de rejoindre les verts et argents. Ils t'accepteraient peu importe la maison dans laquelle le choixpeau t'enverrait. Sur le moment-même, tu ne te rappelais même pas de la maison de tes parents. À cause de la nervosité. Pourtant, si tu t'en étais rappelée, tu aurais tout de suite compris la raison de telles convictions. Ta mère était une ancienne Serpentard. Ton père, quant à lui, était un Serdaigle. Peut-être est-ce pour ça que tu as du mal avec la prétention ? Oui, il l'est toujours à la demeure familiale. Cela ne veut pas dire que tu refusais l'idée de rejoindre cette maison mais dans le fond, tu avais le sentiment que tu n'étais pas faite pour celle-ci. Tu n'as jamais trop eu la soif d'apprendre sauf quand ça te touchait de près ou de loin. Tant que ça ne t'intéresse pas, tu ne fais pas énormément d'efforts ou tout juste pour passer ? Voilà, c'est exactement ça. Tu n'étais pas parmi les premiers, ni même les derniers, mais tu étais nerveuse du début à la fin. Tu as toujours été de nature anxieuse. Tu te bouffais littéralement les ongles. On dit que la gourmandise est un bien vilain défaut, mais si on te demandait ton avis, tu dirais que laisser les élèves stresser en est un bien pire ! À croire que c'était le plaisir des professeurs et du choixpeau. En parlant de celui-là... Tu te demandais ce que ça devait être de vivre uniquement pour ces phrases et ces situations à répétition. Tu avais bien envie de lui demander mais tu avais peur de te ramasser le retour de flammes. « Tu as de grandes ambitions, seulement ton hardiesse, ton courage et ta force d'esprit te permettront de t'épanouir comme il le faut chez Gryffondor ! », tu étais ravie de ce résultat. Sans doute que tu l'aurais été peu importe la réponse. C'était l'importance d'une certitude qui te soulageait, dans les faits. Harry Potter, élève très célèbre malgré lui en faisait partie, lui aussi. C'était spécial mais ça ne changeait pas grand-chose pour toi, finalement. Au moins, dans cette maison, les nés-moldus et sangs-mêlés étaient aussi bien vus que les sangs-purs. Les Weasley y mettaient beaucoup d'animation, surtout Fred et George. Percy, votre préfet, semble encore tout à fait différent, bien plus sérieux mais au moins, il semble apte à gérer son rôle de préfet. Quant à Ronald, il était un peu plus froussard et maladroit. En fait, tu crois que tu lui ressemblais bien plus. Tu ne te sentais pas courageuse, si ce n'est quand il s'agissait d'affirmer tes choix et les buts que tu t'étais fixés. Cela dit, tu appréciais particulièrement la façon dont les jumeaux avaient d'intégrer les nouveaux. Comme eux, tu aimais t'amuser mais tu crois bien que, à nouveau, tu n'aurais pas eu leur courage. Tout ça pour dire que l'ambiance au sein de ta maison te ravissait. Tu t'y sentais tel un poisson dans l'eau. Tu n'avais pas tant peur de faire des bourdes. Tu ne rapportais pas toujours énormément de points à celle-ci parce que tu n'étais pas particulièrement active en classe, sauf quand le sujet t'intéressait mais quand il s'agissait de cours plus pratiques comme les potions ou les sortilèges, tu étais totalement réveillée et réactive. Le plus surprenant sûrement dans tes aventures à Poudlard, c'était cette rencontre. Elle, elle a un nom. Un nom réputé pour sa consonance qui n'a rien d'anglais. Un nom réputé avant tout pour son pédigrée, pour sa pureté, on pourrait presque dire pour sa royauté. Sauf qu'ils ne sont pas des Selwyn. Elle s'appelle Rosier. Toi, tu n'es qu'une Martell. Rien à voir. Vous venez de deux mondes différents. Tu es de la classe moyenne alors qu'elle est de celle qui est aisée, celle qui est respectée et crainte de tous. Elle s'appelle Sansa. Tu as craqué pour elle dès le premier jour. Ça n'avait rien de sain. C'était fusionnel, beaucoup trop fusionnel. C'était comme une drogue, dans ses effets. Même si, à cette époque-là, ce n'était encore qu'une amitié. Une amitié improbable, c'était ce que les couloirs chuchotaient. Comment une demoiselle éduquée à se suffire avait pu avoir l'idée de se rapprocher de toi, une de ceux qui sont encore relativement bien traités mais tout de même moins intéressants ? Qu'avais-pu tu lui trouver, au juste ? Peut-être parce qu'elle n'était pas foncièrement méchante, contrairement à ce qu'on disait au sujet des Serpentards. Elle n'avait rien d'un enfant conditionné à penser comme ses parents. Elle était elle. Un électron libre. Une fille difficile à cerner. Toi, tu y étais parvenue. Tu la comprenais. Pourtant, tout vous opposait. Jusque dans votre caractère. Elle te déstabilisait, même. Sûrement parce qu'elle avait un caractère très prononcé et qu'elle emmêlait tout le temps ses émotions, ses sentiments, ce qui ne t'aidait pas à faire la part des choses. Et ça, c'était le nœud du problème. Oui, un problème. Parce que dans les faits, c'est ce que c'était même si ça se passait relativement bien à cette époque. « Une Gryffondor et une Serpentard, une Rosier en plus. Tu es certaine que tout cela ne te causera aucun dommage ? », tu aurais mieux fait de te poser la question à toi-même. Les rivalités entre les Serpentards et les Gryffondors risquaient très vite te tomber dessus puisque tu n'étais qu'une sang-mêlée et une rouge et or. Seulement, voilà, ça se passait mieux que prévu. Les petits doutes se tassèrent rapidement. Tu n'étais pas fourbe au point de cracher sur le dos des camarades de maison de ton amie. Tu ne cherchais à envenimer les rivalités. En plus, tu étais plutôt sociable. Tu avais des amis chez les Poufsouffle aussi et chez les Serdaigles, tant qu'ils ne ressemblaient pas au cliché du prétentieux. Cela n'empêche que Sansa et toi, c'était un drôle de duo. Elle te faisait faire un bon nombre de bêtises. À cause de ça, il t'arrivait de faire perdre des points à ta maison. Au moins, quand des doutes planaient concernant les Serpentards, lors de votre deuxième année au sein de Poudlard, tu n'en eus aucun à son sujet. Elle n'était pas capable de telles horreurs. Voldemort. Voilà qui était le coupable. Voldemort via Ginevra, une nouvelle Weasley dans ta maison. Revenons donc aux bêtises que vous pouviez commettre ensemble ; elle avait l'habitude de t'emmener faire l'une ou l'autre bêtises, surtout quand vous pouviez vous rendre à Pré-au-Lard. Rusée, elle faisait tout pour vous éviter des ennuis, malgré ça. Et quand elle commença ses leçons pour devenir animagus, toi, tu vivais ta vie de sportive. Tu avais passer les sélections pour prétendre à un poste au sein de l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Tu es relégué au rang de remplaçante mais cela ne t'empêche pas de t'entraîner pour en faire réellement partie, un jour. Tu ne perdras jamais ce but de vue, d'ailleurs. Tu savais que tu étais faite pour ça, dans le fond, quand bien même tu ne pourrais que t'entraîner et remplacer de temps à autres un joueur blessé. C'était déjà une belle chose. Et puis, un entraînement pour le futur car, déjà jeune, tu envisageais de faire partie d'une équipe professionnelle de Quidditch. Tu ne voulais pas faire de grandes études. Ce n'était pas ton ambition. Mais c'était ton ambition. À part quand il s'agissait du Quidditch, tu étais particulièrement fainéante. Peu intéressée, somme toute. Tu n'étais pas la plus assidue de ta maison et tu laissais cela très volontiers à Hermione Granger. Les choses se gâtèrent à la fin de ta quatrième année. Si la soit disant tricherie de Potter ne te touchait pas, la mort de Cédric Diggory, par contre, fut déstabilisante. Certes, vous ne vous connaissiez personnellement, mais c'était un élève de Poudlard alors, c'était naturellement affligeant. Tu ne savais pas trop quoi penser au sujet de ce qu'avait affirmé Harry ; si le Ministre de la magie criait au mensonge, tu ne pensais pas que c'était impossible vu les précédents ennuis. Tes parents étaient partagés, eux aussi. Tiraillés plus précisément. Après tout, oser affirmer que le Cornélius Fudge était lâche n'était pas une bonne solution et ils avaient peur de croire à la réalité, eux aussi. Toi, tu avais du mal à te dire qu'un camarade de maison comme Harry pouvait dire quelque chose d'aussi gros sans raisons. Quel serait son intérêt, alors ? Alors, oui, tu avais peur, un petit peu quand même. Tu n'osais l'avouer qu'à Sansa. Tu lui disais tout. Absolument tout. Aucun secret pour elle. Peut-être un. Tu n'auras jamais le courage de rejoindre l'Armée de Dumbledore, tu n'avais pas le courage pour cela. Pourtant, quand tu appris son existence tu rêvas en secret de les aider, à ta manière. Tu savais, quelque part, que ça resterait secret. Jusqu'au jour où Cho les dénonce, tous. Alors, pendant ce temps, tu te concentras plutôt à faire un effet pour les BUSE. C'est le principal. Tu ne veux pas décevoir tes parents. Si tu as un Effort Exceptionnel en potions, un Optimal en sortilèges et d'autres bonnes notes dans le reste, des notes suffisantes pour ne pas craindre le courroux de tes parents à ce sujet. C'est déjà pas mal pour une fille qui est passive par rapport aux études. L'action des jumeaux Weasley t'arrache sans trop de difficultés un rire. Voir la vieille mégère d'Ombrage bouillir de l'intérieur, de son si petit corps, ça ne peut que te rendre moqueuse. Tu peux d'ailleurs te montrer particulièrement acerbe quand l'autorité ressemble à un bonbon rose incapable de se faire entendre, incapable de se faire respecter. L'année qui suit semble relativement calme malgré les menaces enfin révélées. Voldemort est bel et bien de retour. Tu fais tout pour ne pas montrer ta peur vis-à-vis de ce mage noir et comme l'ambiance est bonne et que les autres élèves semblent encore insouciants, tu t'accroches à cette bonne humeur. Ce n'est que lors de ta dernière année que tout prend beaucoup plus d'ampleur. Le professeur Rogue devient directeur de l'école et tu sens de plus en plus le poids sur ta poitrine. Tu n'es qu'une sang-mêlée. Tu dois faire tes preuves. Tu dois être sage, obéissante. Bientôt certains cours étaient remplacés par d'autres beaucoup plus dans l'atmosphère et l'ambiance noire de la magie imposée par Voldemort. Des professeurs furent torturés pour avoir aidé des nés-moldus et des élèves conditionnés ou torturés, eux aussi. C'est un véritable cauchemar vivant. Tu étais terrifiée et tu le concédais sans trop de mal à Sansa. D'ailleurs, tu la sentais bien inquiète, elle aussi. Elle était même perturbée. Tu sentais bien que quelque chose n'allait pas chez elle. Au-delà de tout ça, le plus pénible fut encore de supporter cette sensation morbide. Certains pleuraient, d'autres paniquaient, d'autres encore semblaient se complaire dans cette nouvelle école mais aucun ne semblait vraiment ravi, contrairement à ce qu'on pouvait raconter. Alors, tu étais prise de crises d'angoisse. Tu ne gérais plus du tout les émotions des autres qui collaient bien trop aux tiennes. Tu ne savais plus où donner de la tête. Tu savais encore moins quoi faire. Tu n'avais jamais su te battre. Tu ne supportais pas le sang. Tu supportais encore moins une mort sur la conscience. Alors, tu espérais inconsciemment que le trio trouve une solution contre tout cela. Lâche. Tu étais incroyablement lâche. Flew me to places I've never been Vous continuiez de vous voir après Poudlard. Forcément, vous étiez inséparables. Vous aviez toutes les deux réussi vos ASPIC même si pour toi, c'était pénible. Il faut dire qu'entre les larmes de ceux qui avaient perdu des proches mais qui se pliaient aux règles, la rébellion d'autres et puis ceux qui profitaient de leur statut de sangs-purs, tu perdais petit à petit pieds. Tu n'étais pas solide. Tu n'avais toujours pas appris à faire avec toutes ces informations qui interféraient et qui te paralysaient la plupart du temps. Tu avais pourtant cherché à tenir la longueur. Dès que l'emprise de ces professeurs parfaitement endoctrinés fut finie, tu pris le large. Tes parents avaient déménagé comme tu l'avais fait soigneusement. Tu avais élu domicile au sein de Londres dans un appartement de Londres, côté sorcier, bien évidemment. Tu aurais pu t'entraîner pour rejoindre une équipe de Quidditch professionnelle encore longtemps et vivre simplement, sans faire entendre parler de toi si tout ça n'était pas arrivé. Si Sansa n'avait pas chamboulé ta vie une bonne fois pour toute. Tu aurais mieux fait de ne pas la suivre. Tu aurais mieux d'écouter cette petite voix interne qui t'affirmait que ce n'était pas toi. Tu n'étais pas attisée par la haine, par le sang, par la vengeance. Tu voulais simplement vivre paisiblement, quitte à attendre le retour victorieux de Harry, Hermione et Ron. Tu n'y croyais plus trop, depuis le temps. Non, en fait, tu voulais surtout être hors de tout ce conflit, désormais. Tu n'étais pas faite pour te battre d'un côté ou de l'autre. Tu étais faite pour être et rester neutre. Il a fallut qu'elle fasse irruption alors que tu t'apprêtais à passer les sélections. Tu n'eus même pas le temps de te proposer, d'ailleurs. Alors que, elle, elle avait tout grâce à sa famille. Certes, tu savais que ce n'était pas elle, d'ordinaire. Elle refusait les pistons quels qu'ils soient. Mais elle pouvait s'estimer heureuse. Dans le fond, maintenant, quand tu y repenses, tu demandes bien quel a été son intérêt, là-dedans. Pourquoi fallait-il qu'elle foute le boxon dans ta vie ? Tu n'étais pas dupe, votre nuit ensemble et ce baiser, c'était ça qui t'avait poussée à la rejoindre alors que vous vous déchiriez déjà mutuellement par moment, avant tout ça. Peut-être est-ce aussi parce que tu ressentais ce sentiment de vengeance, de haine profonde que tu n'avais pas réussi à décoller de tes propres émotions, de ton être tout entier. Ce n'est pas anodin, tu le sais bien. Mais tu n'en étais guère consciente à cette époque. C'est là où le bât blesse. Cette Rosier te tirait vers le bas. Si bas qu'elle t'avait fait prendre le chemin des Insurgés, celui des Belliqueux, plus précisément. Celui des plus extrémistes, des plus violents, des plus sanguins. Tout ce qui ne te ressemblait pas, en somme. Elle était parvenue à te faire commettre la plus grandes parjures, toi qui ne demandais qu'à vivre ta vie le plus paisiblement et le plus discrètement possible. Tu n'étais pas faite pour les combats. Tu n'avais certainement pas le syndrome du héros. Tu n'étais qu'une sorcière moyenne, une sorcière pacifiste qui serait bien incapable de tuer même le meurtrier le plus sanguinaire. Et même le courage de tes opinions ne t'est d'aucune utilité à ce moment précis. Elle te manipule, peut-être inconsciemment, mais avec certitude quand il s'agit de manipuler tes émotions. Même elle, elle ne sait pas que tu es empathe. C'est la seule chose que tu es parvenue à lui cacher depuis le départ. Sûrement parce que tu en as honte et parce que tu as peur du jugement des autres. Alors, tu aidas bien malgré toi les Belliqueux par des missions de ravitaillement. Tu ne te sentais déjà plus toi-même. Quelque chose sonnait faux. Ça ne te ressemblait pas le moins du monde. Tu crois que même la plus gentille des créatures blessées aurait réagi plus en raccord que toi. Seulement, ça, tu ne le compris que trop tard. Tu les avais vu faire couler du sang. Tu avais presque été réellement une complice de tout ces actes. Si pendant tout un temps tu croyais partager leur désire de vengeance, tu ouvris les yeux au bout d'un mois. On était à la fin du mois de juillet de l'année deux-mille-deux, à ce moment-là. Tu eus comme une illumination pas si divine que ça, au fond. Tu avais simplement réveiller tes sens, tes émotions, alors qu'elle était occupée ailleurs. C'est sûrement l'une de ses remarques qui eut l'effet d'un électrochoc. Tu repensas alors aux conseils que ta mère t'avait prodigués. Still got scars on my back from your knife « Jamais plus je ne me laisserai embobiner de la sorte par qui que ce soit. Surtout pas une Rosier. », voilà ce que tu crachais désormais dans ton appartement dans le Londres sorcier. Tu rageais encore une fois de t'être fait avoir comme une apprentie sorcière. C'était humiliant. Tu comprenais désormais que tu devais apprendre à maîtriser ce flux d'émotions pour ne plus te laisser prendre au jeu des autres. Sansa. Tu la détestais désormais. Une haine viscérale qui était pourtant née d'une amitié trop fusionnelle. Tout ce qui est disproportionné finira tôt ou tard par imploser. Il fallait désormais que tu sois prudente et modérée dans tout ce que tu fais. Tu ne vivais plus que pour le Quidditch. Tu savais que tu devais faire tes preuves malgré le test parfaitement passé face au duo de choc du Magister ; un legilimens et un empathe. Ils avaient compris que tu n'avais pas rejoint les Insurgés de ton gré et ils purent récolter quelques informations au sujet de ceux que tu venais de trahir. Tu les avais trahis, pour eux, en tout cas. Mais ils aimaient les traîtres de ce genre. Qu'à cela ne tienne, désormais, tu avais un objectif, celui de briller au sein de la nouvelle équipe que tu avais intégrée très récemment, celle des Faucons de Falmouth. Tu voulais te faire oublier, aussi, pour mieux t'isoler de temps à autre. Tu ne voulais néanmoins pas oublier Sansa. Cette fille qui t'avait trahie la première. Celle qui t'avait utilisée comme un vulgaire rebut. Tu n'avais pas valu mieux qu'eux à ce moment-là, tu le comprends rétrospectivement. Cela te laissait un goût amer dans la bouche. Tu tenais à te venger mais tu ne perdais pas ton temps à cela. Tu étais suffisamment blessée et vulnérable que pour penser à ça plus longtemps. Au contraire, tu t'épuisais à la tâche pour faire tes preuves. Tu n'étais pas une Insurgée. Tu n'étais qu'une sorcière paumée et manipulée tel un pantin. Désormais, tu cherches simplement à sauver ta peau en cachant généreusement le fait que tu es empathe.
Dernière édition par Shalimar Martell le Sam 15 Aoû 2015 - 5:51, édité 47 fois |
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | Bienvenue officiellement encore une fois ! J'ai hâte de lire ta fiche ! De ce que je sais de ce perso' ça va vendre du rêve ! |
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| Trop mignonne avec tes p'tites oreilles Hrm... désolé, un moment d’égarement en voyant l'avatar. Personnage complexe et intéressant, sinon. Bon courage pour la suite |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10432
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
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| - Sansa Rosier a écrit:
- TOIIIIIII je suis trop heureuse de voir cette fiche et je vais aller la lire de ce pas (là j'étais trop pressée de poster ). je t'ai déjà souhaité la bienvenue un milliard de fois mais je le refais encore, tiens
MON AMIE QUI M'A FOUTU LA MISERE ! :roule: J'espère que la fiche te plaît déjà et continuera dans ce sens parce que je m'éclate déjà à fond rien qu'en la décrivant, la miss. - Anna Grimaldi a écrit:
- Bienvenue officiellement encore une fois !
J'ai hâte de lire ta fiche ! De ce que je sais de ce perso' ça va vendre du rêve ! Merci Anna ! Je te remercie aussi pour ton aide depuis le début. Sinon, c'est clair que Shalimar est particulière, surtout à cause de l'autre, là. - Alec Donovan a écrit:
- Trop mignonne avec tes p'tites oreilles Hrm... désolé, un moment d’égarement en voyant l'avatar. Personnage complexe et intéressant, sinon. Bon courage pour la suite
J'espérais que les oreilles feraient leur effet et maintenant, je suis contente. Merci beaucoup ! - Luna Lovegood a écrit:
- HAAAAN DAMN JE T'AVAIS LOUPEE SHALIIIIIIIIIIIIIII' .
Re-bienvenue chez nous, petit poussin . Plein de courage pour la suite de ta fiche, Sanssationnelle doit être aux anges :oué: .
(dishonor on your family, dishonor on your cow !) LUNA CHOUUU ! :roule: Merci belle blonde. J'espère vraiment ne pas la décevoir parce que le lien promet vraiment plein de choses et ça me permet de me défouler avec ma Sha. ( Je suis ravie que quelqu'un l'ait relevé ! ) - Sansa Rosier a écrit:
- Luna Lovegood a écrit:
- Sanssationnelle doit être aux anges :oué: .
tu l'as dis Je le prends comme un compliment. |
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HERO • we saved the world June Winchester | Aaaaw elle est choupi rebienvenue miss et bon courage pour cette nouvelle fiche si tu as des questions, n'hésite surtout pas à nous mp et puis have fun parmi nous |
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