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sujet; Ecosse - L’Affaire Peter Pan Feat Sebastian Romero – Part 2 |
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" -What are you supposed to be, some kind of a cosmonaut?
- No, we're exterminators. Someone saw a cockroach up on twelve.
- That's gotta be some cockroach."
Ghostbusters
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Son frère cherchait visiblement à se prendre des coups de grelots dans la trombine.
Elle percevait l’ironie amusée –et gentille- dans chaque mots de sa réponse. Le coup de l’éclair coïncida avec un des larges posters d’Harry Potter qui semblait avoir des yeux fous et qui montrait des dents en vous torpillant du regard quand vous passiez à côté. La somme était rondelette pour l’Insurgés n°1. Probablement que la personne réussissant à le ramener au Lord pourrait passer Premier Ministre de suite mais enfin Anita n’avait aucune envie de se salir en allant cherchant des gugusses au fin fond des marécages puants du pays.
L’Écosse était un pays merveilleux. A ce qu’il parait. Car d’ici Anita ne voyait pas grand-chose. Hors des murs du magasin du type parlant aussi bien que Babelfish, un brouillard épais se faisait sentir.
« Et bien merci à vous, nous allons nous mettre en route sans plus tarder. »
Sebastian était tellement conciliant et poli que cela en devenait parfois compliqué. Il ne voyait le mal nulle part, faisait son job sans demander quoi que ce soit et restait à distance. Anita eut une moue pour l’écossais qui baragouinait de manière consternante et réprima un léger frisson. La canicule que connaissait l’Europe s’arrêtait cordialement au mur d’Hadrien. Ici on ne dépassait plus déjà les 15 degrés et la différence en était pour le moins étrange.
« Enfin, faudrait-il savoir ce qu'est un pub maintenant. »
« Oh ne t’en fais pas ! J’ai pensé à tout de ce côté-là et j’ai ramené mon manuel moldu. » Fit la petite brune en farfouillant joyeusement dans son sac pour en tirer un tout petit livre. Elle regarda autour d’elle puis fit signe à Sebastian de l’attendre le temps qu’elle puisse consulter de manière magique ce qu’était un « pub ». Évidemment ils n’en eurent aucunement besoin puisqu’il y en avait un juste devant eux –même si ce n’était pas le bon et qu’il était caché par le brouillard-. « Ah mais ce n’est pas nécessaire finalement. » Le sourire se fit espiègle et elle rangea l’ouvrage précieux fruit d’années de recherche. « Il y en a partout. Ce sont des tavernes. Franchement les moldus n’étaient plus autorisés de mon temps à Poudlard, mais toi si. » Elle leva son nez de manière un peu impertinente et suivit les pas de Sebastian de manière énergique.
« J’espère qu’ils sont là. Enfin que le petit est là. Tu crois qu’il y a anguille sous roche ? Selon le décret A-38 67 les moldus ne peuvent pas enfanter de sorciers, non ? C’est tellement rare… jamais il n’aura accès au Stalag Poudlard. Ils n’accepteront pas. » Anita se prit à penser qu’elle ne le souhaitait pas non plus pour eux. D’abord parce qu’ils étaient bien trop impurs et ensuite parce qu’ils ne survivraient pas aux mauvais traitements. On hésitait beaucoup moins à lancer des Endoloris dorénavant en guise de punition dans les longs couloirs de Poudlard.
Droite, gauche, droite. Anita eut un léger soupir en contemplant l’immeuble bancal devant elle. Ce n’était pas très glorieux et elle poussa la porte qui ne s’ouvrit pas.
Ah les boites avec des chiffres et des codes ! Un petit tapotement de la baguette de manière discrète et la porte les laissa passer. « Etage n°3, appartement gauche. »
Anita avait calmé son débit de paroles, réfléchissant déjà à ce qu’ils allaient pouvoir dire et à l’enfant et aux parents. « Tu ne peux pas lui effacer sa mémoire magique n’est-ce pas ? » Cela vaudrait mieux pour le petit même si c’était un peu cruel. Évidemment on ne pouvait pas le faire en réalité, pas qu'elle ne le sache en tout cas. La magie était incrustée dans les cellules. Elle était l’essence même des sorciers et ce qu’elle qu’en soit leurs origines. « Pour les parents, je me suis dit que peut-être un oiseau entrant dans leur salon. Il aurait piqué droit vers le létésiveur et l’aurait renversé sur le choc. Ils auraient de quoi raconter pendant des mois aux voisins. »
Il fallait agir vite. L’incident c’était produit il y a une demi-heure maintenant et lorsque l’ascenseur les déversa devant l’appartement en question, des cris se faisaient entendre à l’intérieur. Un regard paniqué pour son frère et là aussi, sans cérémonie, elle lança un ‘alohamora’ sur la porte.
Le tableau était consternant et Anita faillit faire demi-tour. Le téléviseur était explosé au sol sur la moquette marron clair. Le père gonflait à vue d’œil en l’air sous les pleurs du gamin aux dents écartés qui avait 8 ans mais qui en paraissait 5 de moins quand à la mère elle tenait un combiné de téléphone en appuyant sur toute les touches et en balbutiant de manière incompréhensible en poussant des cris.
Oh que non il ne fallait vraiment pas que les moldus appellent leurs secours.
« Bonjour ! Ne vous en faites pas, la DMAC est là ! »
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| | « Tu sais ce qu'est un pub, mais tu n'arrives pas à prononcer Téléviseur correctement. Que dois-je en déduire, jeune fille ? »
Une autre petite taquinerie pour la brune, un prêté pour un rendu comme on dit. Il avait bien compris que c'était un sous-entendu qui insinuait gentiment qu'il ne sortait pas assez, mais que veux-tu ? Son métier lui prenait déjà la majorité de son temps et il était pas du genre à aller vers les autres. On le changera jamais, même si on essaye de toutes ses forces.
Il mena la marche, d'un pas tranquille et assuré faisant confiance à sa capacité à se repérer et sa mémoire immédiate. Il se repère donc grâce aux tavernes moldues, sans trop de difficultés, mains dans les poches et l'écharpe bien autour du cou.
« J’espère qu’ils sont là. Enfin que le petit est là. Tu crois qu’il y a anguille sous roche ? Selon le décret A-38 67 les moldus ne peuvent pas enfanter de sorciers, non ? C’est tellement rare… jamais il n’aura accès au Stalag Poudlard. Ils n’accepteront pas. »
Ouais, mais il y a toujours des exceptions il faut croire. Il a pu apercevoir brièvement ce qu'était devenu Poudlard et c'est en effet pas la joie, fallait se tenir à carreau et faire tout ce qu'on nous disait. Et il fallait surtout pas être un né-Moldu.
Enfin, son silence fut sa seule réponse, elle savait probablement très bien ce qu'il en pensait et il trouvait inutile de devoir lui expliquer vu qu'elle le savait déjà. Certes le mélange des deux mondes n'était clairement pas la meilleure idées, mais le traitement infligé aux élèves de l'école magique n'est pas forcément des plus sains.
Cela dit, là n'était pas le sujet, ils étaient arrivés devant le fameux bâtiment, lieu de leur mission.
« Quand bien même cela aurait été possible, je ne préférerais pas avoir à faire usage de ce sort. Pouvoir tuer un sorcier sans même lui ôter la vie est un pouvoir que j'ai pas vraiment envie de posséder tu vois. »
Trop de responsabilités et on lui demanderait de faire des choses dont il a clairement pas envie de faire. Ce serait un sort aussi puissant que le sortilège Avada Kedavra, voir bien plus. Ce serait vraiment pratique dans certains cas comme celui-ci, mais c'est un potentiel bien trop dangereux.
« Pour les parents, je me suis dit que peut-être un oiseau entrant dans leur salon. Il aurait piqué droit vers le létésiveur et l’aurait renversé sur le choc. Ils auraient de quoi raconter pendant des mois aux voisins. »
Il se prends l'arrête du nez un instant, c'est loufoque, mais pourtant pas invraisemblable. Il a un léger sourire aux lèvres. C'était sa petite sœur tout craché et il lui répondit simplement.
« Je pense qu'il faut juste que tu arrêtes de t'obstiner à essayer de dire téléviseur et simplement dire l'appareil. Non ? »
Autant il trouvait ça adorable de la voir buter sur un mot, autant il trouvait ça moins adorable de rater sa mission juste à cause de ça. Sebastian aime les choses bien faites et il veut aussi que sa petite sœur fasse les choses comme il faut. De un parce que franchement, on est tous fiers des Romero déjà et de deux, imagine si Aramis apprends que tu fais une boulette ? IMAGINE ANITA. IMAGIIIIIIINE. Tu peux pas laisser ça arriver ! Heureusement que ton frère pense à tout.
Mais oui, il fallait agir vite. Vite et bien.
« Bonjour ! Ne vous en faites pas, la DMAC est là ! »
Hop hop hop, Sebastian agit quasi immédiatement, un petit murmure pendant qu'elle parle pour la formule magique du plus simple des sorts afin de débrancher le téléphone. Oh quelque chose d'assez discret, ayant caché sa baguette dans le dos de sa petite sœur, l'attention a simplement été détournée par ce visage angélique que possède Anita.
Il analyse la situation, calmement. Ça pourrait presque faire peur à certaines personnes de voir son calme à presque tout épreuve. Il a un regard vers sa petite sœur avant de finalement s'accroupir pour casser sa hauteur et se retrouver plus ou moins à celle du petit garçon en larmes.
« Mon grand, tu n'as rien de cassé ? »
Un léger sourire aux lèvres, il essaye de se montrer plus ou moins rassurant. Il est toujours comme ça lors de son travail, il n'a aucun mal à aller voir les autres. Peut-être est-ce parce que c'est son travail, ou peut-être qu'il sait qu'après dans tous les cas, il effacera leurs mémoire et il ne restera rien de son passage après. Il relève simplement la tête pour voir si sa sœur s'en sort, il prends juste le temps d'écouter le gosse, bien qu'il ne comprenne pas grand chose à cause des sanglots du pauvre petit.
« T'en fais pas, on est là pour arranger ça, mais en échange, tu me promet de jamais en parler ? Les autres peuvent être jaloux et pourront te faire du mal. Et tu n'as pas envie que ça arrive, n'est-ce pas ? »
Et il avait pas forcément tort, même si au final, ça finira par se savoir. Il se montrait à la fois rassurant mais en même temps intimidant, mais dans le fond, il voulait surtout être prévenant. Le gamin hoche la tête en guise de réponse, séchant plus ou moins ses larmes. Il fallait voir comment s'en sortait Anita avec les parents et allait apporter son soutien. De toute façon, c'était lui qui était capable de trifouiller dans leurs souvenirs. |
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" -What are you supposed to be, some kind of a cosmonaut?
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Merlin merci, son frère alla prendre en charge directement les enfants.
Oh, elle aimait beaucoup les enfants, ce n’était pas le souci, mais ils étaient parfois dur à gérer. Ils n’étaient que rarement raisonnables, se montrait souvent trop émotifs et elle ne savait jamais trop comment les calmer. Son frère faisait ça naturellement. Le sourire tranquille, l’éclat des yeux noisette lui donnait exactement l’allure d’un grand-frère protecteur. Ce qu’il était. La boucle était donc bouclée.
Anita était curieuse aussi dit-elle le tour de l’appartement non sans regarder le père qui gonflait toujours. Elle lança un sortilège d'illusion notamment sur les fenêtres donnant sur l'extérieur afin que rien ne soit vu ou ne puisse être vu par des voisins trop curieux. Un autre mouvement de baguette et le père cessa de s’épandre bien qu’il soit toujours comme un ballon de baudruche scotché en l'air.
« Veuillez-vous calmer monsieur. Rassurez-vous, nous allons arranger tout ça. C’est excessivement étonnant que votre fils soit porteur de magie. Vous êtes sûr que vous n’avez pas des ancêtres et… ou madame peut-être? »
Le père se noyait dans ses gargarismes frondeurs, quant à l’épouse, elle semblait toujours aussi effrayée.
Quelque chose n’allait pas? Enfin mis à part toute la situation?
« Votre époux va retrouver rapidement sa bonne forme... ne vous en faites pas. Enfin je dis ça mais vous ne vous souviendrez de rien ensuite… »
Le truc à ne pas dire. La mère commença à haleter puis poussa un cri de sirène à l’annonce. Paniquée, Anita leva sa baguette dans un « Pétrificus totalus » qui eut le mérite de saucissonner le corps et la langue de sa victime. La mère tomba dans un bruit sourd sur le tapis du salon. « Oh…. Je suis désolée. Vous ne nous facilitez pas la tâche. » Anita eut une moue, contrariée. « Sebastian ? Heureusement que je suis venue avec toi. Ils sont vraiment très agités je trouve. »
Son frère aurait parfaitement réussi sans lui. On maintenait en général en place à l’aide de sortilèges adéquats quand les moldus étaient trop excités. La magie avait de curieux effets sur eux et ils étaient prompts à tomber dans un mysticisme assez terrifiant. Sautillant d’un plan à un autre, Anita finit par s’occuper du père en premier, tâchant de le faire dégonfler au mieux. Elle tapota du pied au bout de 5 minutes, puis gonfla ses joues au bout de 10 et enfin rouspetta au bout de 11. « Oh ce que c’est lent…Ah voilà ! C’est un peu désagréable monsieur, mais votre peau va se remettre correctement rapidement. »
L’homme agitait ses joues devenues molles tristement.« Bouhouhhhh ce n’est pas mon fils. Ce petit @hjgdfg#jkbghdu !!!! n’est pas mon… »
Oh. Le père génétique était sorcier. Elle aurait dû y penser avant. Un « silencio » dans un sourire un peu embêtée et Anita courut pour rejoindre son frère en chuchotant la nouvelle.
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| | Il estimait en avoir terminé avec le petit garçon pour le moment. Ce dernier était entrain de sécher ses larmes alors que Sebastian, se redressant de toute sa hauteur constatait le tableau.
« Voyons Anita, tu sais pertinemment qu'il faut éviter de trop faire usage de la magie. »
Surtout que ça donne plus de boulot à Sebastian ! Bon il va pas s'en plaindre cela dit. Certes il aurait pu régler ce problème en un tour de bras, mais étrangement, il appréciait le lot d'imprévus que pouvait apporter sa petite sœur. Cela augmentait le challenge et lui demandait un peu plus d'efforts. A peine sa phrase terminée, sur un ton stricte mais bienveillant, il analysait déjà la situation pour trouver la solution la plus adaptée.
Il hésitait grandement, fallait-il effacer la mémoire du gamin au risque que cela se reproduise ou fallait-il lui faire comprendre que pour son bien, il ne devait plus utiliser la magie ? Pourrait-il échapper au destin qui lui attendait, probablement pas.
De toute façon, tout ceci ne le regardait pas. Sa mission était d'agir pour ce cas de magie chez les Moldus. Le mieux était quand même de ne pas lui effacer sa mémoire pour essayer d'éviter de devoir repasser encore et encore par ici.
Le père avait beau sembler bruyant, faire de grand gestes pour exprimer sa frustration, aucun bruit ni aucun son n'émanait de lui. La mère, quant à elle, était là gisante sur le sol, dans l'incapacité de faire quoi que ce soit. Mais malgré la situation qui semblait être partie en sucette, Sebastian garda son calme. Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions. Enfin, dans la plupart des cas.
« Disons... qu'un oiseau est entré par cette fenêtre. » Il va pour ouvrir la fenêtre dont il parle. « Il percute le... l'appareil et ressort avec peine par l'autre fenêtre. » Dit-il en ouvrant la seconde. « On a qu'à dire qu'ils essayaient de faire sortir un insecte qui s'était introduit chez eux. »
Il eût un sourire avant de continuer. « Cela dit, c'est toi qui gère ça. Informe moi quand tu seras prête. »
Il posa un regard bienveillant sur le pauvre gamin qui se posait un tas de question alors qu'il dévoile sa baguette magique. Plus besoin de la cacher maintenant, ils sont hors d'état de faire quoi que ce soit grâce à sa brillante petite sœur. Il attends donc son signal avant de faire quoi que ce soit, définitivement prêt à altérer la mémoire de ces gens au quotidien bouleversé. |
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