The saddest thing about betrayal is that it never comes from your enemies.
PERCEVAL & PENELOPE
Shame, blame, disrespect, betrayal, and the withholding of affection damage the roots from which love grows. Love can only survive these injuries if they are acknowledged, healed, and rare. ✻✻✻ De sa fenêtre au premier étage, elle pouvait voir le temps orageux se dessiner à l'horizon. Elle retrouvait souvent là, perdue dans un pull beaucoup trop grand pour elle, à observer le temps qu'y passe. Elle ne s'ennuyait pas, elle était simplement perdue dans ses pensées encore une fois. Songer à ce qui allait arriver la rendait quelque peu morose, car cette paix illusoire qui habitait le cottage finirait par éclater, surement par sa faute. Certes, Molly y vivait aussi, et cette pauvre âme torturée nous rappelait souvent que tout avait changé, que rien n'était simple. Penelope avait pitié de cette femme, non pas pour sa folie, mais pour sa situation. Elle avait perdu l'homme qu'elle aimait et elle en souffrait terriblement. Elle se demandait si c'était le sort que le destin lui réservait, la souffrance par la perte d'un être cher. Elle savait au fond d'elle qu'elle perdrait Percy, le seul homme qu'elle n'avait jamais aimé, de par ses choix. Il ne pouvait plus comprendre la situation, il ne comprendrait pas ce qui l'a poussé à vendre son âme. Elle avait besoin de sécurité, de stabilité et de réussite. Percy ne lui offrait plus rien, mais elle l'aimait encore. Elle apercevait au loin des personnes s’amusant sur la plage, il ne pouvait voir le cottage qui était protégé par le sortilège, mais elle pouvait deviner que s’était des moldus, les sorciers et sorcières avaient perdus cette insouciance.
Penelope se sentait épuisée, elle ne dormait pas très depuis quelque temps. Elle était stressée, elle avait peur, et même si le cottage pouvait paraitre apaisant, elle n’avait jamais été autant sur les nerfs. D’autant plus que depuis son arrivée ici, elle ne pouvait plus informer Lestrange, et elle craignait la réaction de ce dernier, peut-être même plus que celle du Seigneur des Ténèbres. Cet homme lui faisait froid dans le dos, il était rentré dans sa tête, écoutant la moindre de ses pensées. Elle ne supportait pas sa présence. Elle ne se décidait que très rarement à sortir dehors, par peur d’avoir des représailles, mais son attitude finirait par être suspecte. Penelope se devait de faire bonne figure, pour les deux camps. Face de serpent attendait surement qu’elle donne un signe de vie, enfin des informations surtout, car elle savait que sa vie ne valait rien pour lui. La jeune femme se décida à regagner le lit qu’elle partageait avec Percy, elle voulait fermer les yeux justes un instant et oublier tout cela. Elle pensa à la vie qu’elle aurait eue si la guerre n’avait pas frappé. Elle aurait surement commencé à fonder une famille, dans un endroit semblable à celui-là, et elle brillerait surement dans son domaine. À l’heure actuelle, elle était bien loin de cette vision, et elle se doutait bien que Percy n’était pas dans cet état d’esprit. Mais le serait-il un jour ? Elle avait des doutes, elle avait peur que son esprit soit trop profondément touché. Le Percy qu’elle avait rencontré s’était évaporé, elle n’en gardait plus que des souvenirs. Elle dormait dans les bras d’un inconnu, du moins c’était le sentiment qu’elle avait. Oui, c’était toujours son Percy, mais il avait perdu cette lueur dans le regard, la guerre avait arraché une partie de lui, causant bien plus que dommage qu’elle ne le pensait. Elle n’était plus heureuse, elle ne souriait plus comme avant et elle lui en voulait terriblement pour ça.
Une vague de froid s’empara de Penelope, qui ne mit pas longtemps à se recroqueviller sur elle-même. Son corps était gelé, sauf la partie de son bras ou brûlait constamment la marque des ténèbres, invisible aux yeux de tous. Elle avait la sensation que le Lord voulait qu’elle se rappelle de son devoir, il voulait qu’elle sache qu’il était toujours présent. Elle n’en pouvait plus de cette sensation, avoir l’impression constante qu’on lui brûlait la chaire au fer rouge. Elle ne pouvait plus supporter ça, puis elle se devait de souffrir en silence. Son cœur cognait dans la poitrine, ce n’était pas seulement une douleur physique, elle était égale psychique. Elle ne savait que trop bien comment le Lord arrivait à ses fins, elle en avait conscience à présent.
Elle sentit un courant d’air frôler sa peau, signe que la porte de la chambre venait de s’ouvrir rapidement. Elle eut peur une fraction de seconde, et elle se redressa rapidement pour découvrir la personne qui ne s’était pas annoncée. « Ah, ce n’est que toi ! » lança-t-elle rassurée. Percy se tenait dans l’embrasure de la porte, et c'est après avoir observé quelques instants son visage qu’elle regagna sa position au-dessus du lit. Elle n’avait pas de raisons d’être inquiète, pas pour cette fois-ci en tout cas.
The saddest thing about betrayal is that it never comes from your enemies.
Penelope Clearwater & Percy Weasley
On garde tous cette petite liste dans un coin de notre tête. Cette même liste qui nous aide à clarifier les priorités du moment. Certains en ont conscience et savent parfaitement où elle est et ce qu'elle contient, d'autres non. Cette série de priorités évoluent avec les ans, les phases de la vie, les événements qui nous marquent. Mais elle existe et existera toujours, quelque part en nous. Sur la sienne, Percy avait décidé de n'y mettre que le strict minimum, quatre ou cinq points à la fois. Jamais plus. Rarement moins. S'encombrer l'esprit alors que celui-ci a déjà beaucoup à faire n'est jamais bon et n'aide en rien à la concentration, avait-il décrété un jour.
• Se rendre utile. • Garder un oeil sur la famille. • Rester en vie. • Chercher ce qui cloche avec Susan Dillinger.
L'ordre pouvait varier, tout comme certains points pouvaient disparaître au profit d'autres, mais globalement, ces quatre points là étaient ceux qui figuraient la majeure partie du temps dans la liste mentale de Percy. Mais si cette fameuse série de priorités semblait être une bonne chose, elle ne l'empêchait pas de commettre une nouvelle fois des erreurs du passé. Il négligeait à nouveau certaines choses, certaines personnes qui avaient bien plus de valeur que tout ce qu'il pouvait bien faire ou dire. Et le pire dans tout cela était certainement le fait qu'il n'en n'avait absolument pas conscience. Enfermé dans cette bulle d'inquiétude et de culpabilité qu'il n'était toujours pas parvenu à éclater après tout ce temps, il se trouvait comme coupé d'une part de la réalité. Oh bien sûr, il plaisantait un peu avec ceux qui l'entouraient, il câlinait sa nièce quand il en avait l'occasion, il déposait un baiser sur les lèvres de Penelope de temps en temps, mais une ombre planait sans cesse au-dessus de lui. Une ombre accompagnée de cette foutue liste. Cet autre lui, constamment sur ses gardes, causait presque autant de dégâts que celui qu'il était du temps où il travaillait pour le Ministère, seuls les noms des victimes changeaient. Il aurait pu ajouter celui de Penelope, si seulement il s'était aperçu de ce qu'il était devenu, de ce qu'elle ressentait et pensait de la situation, de leur situation. Il l'avait convaincu de le suivre dans cette folle histoire et elle avait dit oui. Oui, par amour pour lui. Elle avait tout laissé derrière elle pour lui. Famille, argent, travail, vie, tout avait été abandonné pour une vie de fugitifs. Une vie fantasmée à l'âge de l'adolescence, mais plus au leur, pas dans leur cas de figure tout du moins. Non, à leur place on espérait retrouver un jour tout ce qui avait été perdu et plus encore. On ne pensait pas à dormir sous une tente à un autre moment que pour des vacances. C'était d'ailleurs pour améliorer ce petit train de vie et pour rassurer son frère aîné que Perceval avait consenti à accepter l'offre de Bill et Fleur. Depuis environ un mois donc, Penelope et lui habitaient à Shell Cottage. Finit la tente, mais pas finit pour autant les longues journées qu'il pouvait passer à l'atelier ou en vadrouille. Il espérait que passer un peu de temps entouré d'une famille, sous un vrai toit, ferait du bien à la jeune femme, mais il faisait ça aussi pour lui assurer une sécurité. Si entre ces murs lui se sentait bien, il n'y avait pas de raisons – à ses yeux – pour que ce ne soit pas le cas pour elle aussi.
« Tu veux que je te prépare un petit quelque chose à grignoter, peut-être ? » proposa une voix taquine derrière lui. Il sursauta. « Ca sera toujours plus consistant qu'une tranche de pain. » Il n'avait pas entendu Fleur arriver et n'ayant trouvé personne en entrant, il avait supposé qu'elle devait être occupée ailleurs dans la maison. Espérance endormie dans les bras, elle le regardait lui et son morceau de pain fraîchement dérobé de sur la table. Perceval secoua la tête. « Ne t'embête pas pour moi, va. C'est juste pour me caler l'estomac d'ici à ce qu'on mange. » dit-il à voix basse après avoir avalé une bouchée de pain. Fleur ne répondit rien se contentant de lever les yeux au plafond dans un sourire. Les Weasley et la nourriture … une histoire d'amour vieille comme le monde. Le temps qu'il mit à déguster sa maigre collation, Fleur lui indiqua au détour de la conversation qu'ils avaient finit par entamer que Penelope se trouvait à l'étage. « Elle est montée se reposer, il me semble. » La remerciant de l'information, il la laissa dans la pièce avec le petite et gagna les escaliers.
Arrivé à l'étage, il laissa ses pieds le guider jusqu'à la porte de la chambre qu'il occupait avec Penelope. Aussi silencieusement que possible, il actionna la poignée, priant Merlin, Morgane et tous les mages qui lui venaient à l'esprit pour ne pas faire de bruit. Si elle dormait il ne voulait en aucun cas perturber son sommeil. Mais en la voyant s'agiter alors qu'il refermait derrière lui, il s'était immobilisé. Pendant l'espace d'un instant il y avait presque cru, elle n'avait pas grincer, rien, pourtant celle qui faisait battre son coeur était parfaitement éveillée. Bravo. « Excuse-moi, je ne voulais pas te réveiller. » Il effaça la distance qui séparait le lit de la porte en quelques pas, puis celle qui les séparait eux, en se penchant pour déposer un baiser sur son front, désolé.
AVENGEDINCHAINS
shell cottage - the saddest thing about betrayal |...] ennemies. (feat perceval)
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