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sujet; Dark angel sucked all the best (Draco)

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« Is it still worth fighting? Is it still worth begging? Know how heaven looks like, let's try hell it might be right. »
feat. Draco Malfoy


Le regard perdu sur la tâche invisible qu'elle tente de faire disparaître, Ginny se réfugie dans sa mémoire pour affronter le quotidien. Les humeurs de Parkinson s'abattent sur elle, indifféremment de son propre comportement. La sorcière n'apprend ni le respect ni la fidélité à sa rebut, seulement l'effroi, injustifié et constant. Car contrairement à certains propriétaires de rebuts, Pansy ne cherche pas à abaisser Ginny au rang de vulgaire animal de compagnie. Elle ne cherche à lui inculquer aucune valeur, juste à la faire souffrir. Le corps de la rouquine se souvient encore du dernier gros éclat de l'ancienne serpentard. Elle n'avait alors pas supporté de voir son partenaire le plus récent accorder un tant soit peu d'attention à celle qui ne mérite rien d'autre qu'un statut d'elfe de maison. A l'intérêt, fugace et anodin, de l'héritier des Zabini, Parkinson a répondu par la violence et la méchanceté. Ginny aimerait comprendre, mais son esprit est perpétuellement lourd depuis lors, engourdi de la même façon que le sont ses muscles, alors que la sang-pur prend plaisir à lui confier les tâches les plus diverses et à corser leur difficulté en lui mettant des bâtons dans les roues. Il n'y a aucun sens aux ordres qu'aboie la jeune femme, seulement la volonté de la faire souffrir. Par chance, l'imagination de la sorcière est limitée, à l'image de son esprit étroit et borné.

Cessant de frotter, Ginny rabat le torchon qu'elle a en main sur son épaule droite. Non contente de lui faire astiquer des meubles propres, Pansy prendrait un plaisir malsain à la punir si, inévitablement, elle en venait à les ternir à force de les récurer. La cadette Weasley préfère donc considérer s'être acquittée de la tâche qui lui a été confiée. Elle s’apprête d'ailleurs à retourner dans les entrailles de l'aile sombre qu'elle partage avec les elfes de maison des Parkinson lorsque la sonnette de l'entrée retentit. Pansy est sortie, et n'a pas pour habitude de se faire annoncer avant de rentrer chez elle. Parkinson père et mère sont également fort occupés à l'extérieur. Ginny n'a pas la moindre idée de l'identité du visiteur. Il est déjà arrivé que Pansy ne l'informe pas, à dessein, de la visite d'un artisan ou d'un livreur, pour le plaisir de pouvoir lui reprocher ensuite de l'avoir laissé entrer alors que les maîtres étaient sortis ou, selon ses lubies, de s'être arrogé le droit de refuser l'accès à la demeure. Est-ce encore aujourd'hui l'une de ses ruses malsaines ? Les sourcils de Ginny se froncent alors qu'elle imagine déjà le pire. Faire semblant de ne pas être là ne serait pas une meilleure solution, car alors Pansy serait avisée que personne n'était venu accueillir le visiteur. Les sévices seraient-ils pour autant multipliés ? De l'un ou l'autre maux, Ginny doit-elle faire le choix du moindre ? Mais peut-elle seulement estimer le degré de la violence et de la haine quand, toute sa vie, elle n'a cherché qu'à faire le bien autour d'elle? Incapable d'apporter une réponse ferme et définitive aux interrogations qui l'assaillent, la rouquine se rapproche dangereusement du hall d'entrée. Lorsqu'elle pénètre dans celui-ci, l'inconnu à l'extérieur se met à tambouriner de plus bel sur la porte. Ginny tente d'apaiser ses nerfs et inspire longuement avant de rejoindre la porte d'entrée. Ses doigts glissent sur la poignée et vibrent à l'unisson de la porte lorsque l'inconnu frappe à nouveau.

Elle tourne la poignée et la porte coulisse sur ses gonds. Ginny blêmit en découvrant Draco Malfoy sur le perron. Son regard d'un vert perçant se fige sur elle, et la rouquine doit serrer la mâchoire afin de s'exhorter au calme. Malfoy a assisté à suffisamment de réceptions chez les Parkinson depuis qu'elle est le rebut de leur fille pour que Ginny ait cerné le dégoût et la haine qui percent par delà ses prunelles acides lorsqu'elles se posent sur elle. Cette fois-ci ne fait pas exception, mais les iris du sorcier ont quelque chose de nouveau, de différent, qui nourrit davantage la crainte de la jeune femme. Elle sent d'instinct qu'elle doit l'empêcher d'entrer, l'inciter à revenir plus tard. Elle se sait en position d'infériorité, comme toujours dans cette maison, mais encore plus lorsque Pansy n'est pas présente. Est-ce reconnaître que celle qui se félicite de la posséder la protège à sa manière ? Ginny ne peut répondre par l'affirmative, mais elle ne peut pas nier non plus craindre ce dont Malfoy est capable en l'absence de son amie de toujours.

Chassant ses insécurités, elle s'incline respectueusement pour le saluer. « Pansy est sortie. Elle reviendra dans la soirée. » Ginny s'évertue à baisser les yeux lorsqu'elle parle à un sorcier de l’acabit de Draco. Il n'y a aucune trace de respect dans cette habitude, uniquement l'instinct de survie. Ginny a abandonné depuis plusieurs mois ses velléités de contestation. Elle aura tout loisir de se venger, un jour, lorsqu'elle sera libre. Il n'est pas nécessaire, pour l'heure, de s'exposer à davantage de souffrances inutiles. « Je vous conseille de revenir demain matin si vous souhaitez la voir, monsieur Malfoy. » Elle en est réduite à le vouvoyer et à lui servir des Monsieur alors que ses veines bouillonnent. Baisser les yeux présente également l'avantage de ne pas l'obliger à subir l'éclat arrogant et satisfait qui doit s'être glissé dans les prunelles de l'ancien serpentard. Qu'il doit jubiler de voir la cadette des Weasley réduite à ce statut humiliant et consternant. Mais de ce ressentiment qui l'habite, il ne peut rien discerner. Le visage de Ginny est lisse, vide d'émotion ou de toute autre sorte de rictus susceptible de trahir la présence d'un état d'âme, luxe interdit aux rebuts. « Je lui dirais que vous êtes passé. » Docile, la jeune femme s'incline afin de le saluer une dernière fois. Puis elle commence à refermer la porte, loin d'imaginer le chaos qui hante le crâne du visiteur.

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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Draco Malfoy
Draco Malfoy
‹ inscription : 13/09/2013
‹ messages : 8775
‹ crédits : faust.
‹ dialogues : seagreen.
Dark angel sucked all the best (Draco) Tumblr_ob1ibueZ761rmsoypo3_250

‹ liens utiles : draco malfoy w/ lucky blue smith ; ginevra weasley w/ holland roden ; calixe davis w/ audreyana michelle ; uc w/ uc ; indiana alderton w/ nicola peltz ; heath ravka w/ im jaebum ; even li w/ jeon jungkook ; jelena kuodzevikiute w/ ariana grande.

‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14086
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
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Spoiler:

‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
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Dark angel sucked all the best

wipe you off the face of my earth, bury you six feet under the dirt
08 MAI 2002 & GINNY


B l a i s e. Six lettres qui s’entrechoquent sans discontinuer dans son esprit fiévreux, le narguent, le narguent. Le manque est aussi intense que celui induit par l’alcool – telle une brûlure persistante, entêtante, qui s’insinue dans les veines, entrelace les nerfs pour les laisser à vif. B l a i s e, six lettres et sa psyché bascule, tourmentée, troublée. Il l’a revu et ne s’en remet pas. Le choc a été brutal : palpitants irrémédiablement liés par un vieux rituel échoué dont les relents résistent néanmoins aux rouages du temps, puis disséqués et laissés épars à l’orée de deux camps différents, ils vacillent sur la limite, s’attirent, se déchirent. Il y avait le goût de la trahison, cuisant, dominant ; il l’a encore, à vrai dire, tatoué sur la langue, assorti d’un coulis d’incompréhension. Pourquoi ? C’est la question qu’il lui a posée, qu’il lui pose sans cesse depuis des années. Depuis trois ans – depuis sa défection. Interrogation jusqu’alors restée sans réponse ; cette fois, Draco s’est forcé à se taire et à écouter, la poitrine si béante, en quête d’un apaisement.

Mais Blaise a parlé de justice et il aurait pu en dégueuler.

A ses yeux la justice rouge n’a que peu de valeur, si ce n’est aucune. C’est une piètre utopie que même les insurgés bafouent depuis longtemps déjà. Et puis juste, qu’est-ce qui l’est ? Il aurait voulu cracher cette répartie dans un rire rauque : était-il juste d’abuser de sa confiance pour mieux cerner et rapporter ses plans concernant la guerre ? Et [j]juste[/i], cette manie de piétiner les sentiments de Pansy, de récidiver ? Il aurait voulu tout avouer – dénoncer le ventre rebondi de la brune, l’enfant bâtard engendré au terme d’une ultime manipulation. Mais il avait promis de garder ce secret pour lui et l’a donc gardé à la coupe de ses lèvres ; ça le démangeait pourtant, ça lui rongeait la lippe, ça lui trouait la langue, corrosif comme un suçacide mal dosé. Il a fallu compenser à coup de sorts hargneux.

A terme, ils se sont retrouvés tous deux au sol, dépourvus de la moindre once de sentiment de satisfaction. Seulement un peu plus amochés physiquement et émotionnellement, phalanges tremblantes et paumes moites glissant un peu sur les manches humides de sueur de leurs baguettes. Une légère odeur brûlée maculant les parois de la grotte, là où les éclairs lumineux détournés par leurs barrières érigées ont frappé la roche sans pitié. C’était stupide, peut-être de se retrouver là ; non loin de Poudlard, au lieu qu’ils se sont fixés comme point de rencontre lorsqu’ils étaient encore adolescents, s’appropriant l’espace comme on annexe un territoire. L’un pourrait trahir l’autre, à présent qu’ils sont ennemis, et pourtant… force est de constater que l’endroit demeure symbolique, point d’ancrage peu usité au sein duquel ils savent pouvoir se retrouver tôt tard, lorsque l’urgence les taraude.

Draco évite, en temps normal. Question de sevrage : la distance est d’abord douloureuse, infernale au point de sembler insupportable, mais le temps l’apprivoise ; cependant, il suffit d’un écart, d’une rencontre, d’un contact pour que le lien redevienne vivace, intense comme au premier jour. Et alors, tout est à recommencer. C’est le cas, actuellement, et le blond se maudit de s’infliger un tel fléau de nouveau. Il se morigène pour avoir cédé à son besoin pressant de demander des comptes au sujet de la paternité de son vieil ami, parce qu’au final, la confrontation n’a rien entrainé de bon.

Il a du mal à réfléchir, tellement de mal – ça bourdonne à ses oreilles, la sensation de malaise, et il se sent oppressé comme si de nouveau, deux cœurs battaient dans sa poitrine au lieu d’un seul. Pas à l’unisson comme à l’époque, et c’est bien le pire – mais de façon désaccordée, arythmie qui le torture. Boum, boum, boum, boum. Le sang pulse désagréablement à ses tempes. Transplaner serait une mauvaise idée et de fait, il opte pour la porte d’entrée là où il se serait habituellement contenté d’apparaître à proximité de la chambre de Pansy. Il a le front contre le chambranle et il cogne avec insistance, ne connaissant pas. Il y a quelques heures seulement, Méabh le surprenait à l’intérieur, trop peu vêtu, se méprenait quand à son rôle dans la grossesse de Pansy et forçait l’aveu de la jeune mère à propos de Zabini. Il y a quelques heures, il était relativement sain d’esprit, en pleine possession de ses propres émotions.

Ce n’est plus le cas.

La rage qu’il éprouve est double et partiellement étrangère, son organe vital est schizophrène, et le tout a été arrosé de rasades de firewhisky dont l'effet est plus dévastateur qu'apaisant. Il n’en prend entièrement conscience, cependant, qu’à l’instant où il manque un battement sur quatre à la vue de Ginny Wealsey. Le regard anthracite s’ancre brièvement à celui, terne, de la jeune femme, qui fuit aussitôt la confrontation et baisse les yeux – comme exigé de tout rebut. Docile ? D’attitude oui, et jusqu’à ses mots apparemment pleins de déférence – il n’y aurait rien eu à redire si elle ne le congédiait, en somme, et l’outrage le pousse à tendre le bras sans un mot pour empêcher la porte de tourner ses gonds. Sa paume heurte le bois avec un bruit sourd tandis que, toujours, il dévisage la Weasley d’un œil étrange. Mâchoire crispée en une moue écœurée, consternation, antipathie assumée, attraction inavouée, le visage encore assombri par les stigmates de son face à face avec Blaise. « Ton empressement à me chasser est presque vexant, rebut », susurre-t-il en forçant de son poids sur le panneau de bois pour le rouvrir. « Devrais-je en référer à ta propriétaire ? » C’est la première fois depuis des lustres qu’il s’adresse directement à elle plus que pour prononcer une vague insulte suivi d’un désintérêt quasi immédiat. C’est la première fois qu’il la regarde réellement, après des semaines d’ignorance tendue. En temps normal il est aisé de refouler la colère qu’elle lui inspire – préférable, même, car sa présence est une lame qui titille sans discontinuer une plaie difficile à laisser cicatriser. Mais cette fois, c’est impossible : le moindre de ses sens semble focalisé sur sa proximité dérangeante, troublante, avec une acuité qui ne fait qu’accentuer sa rage… ce sont les ressentis de Blaise qui le taraudent en réalité, ce double-cœur qui à présent s’emballe comme si, où qu’il soit à travers le monde sorcier, Zabini percevait les signes annonçant les prémices d’une altercation entre sa rouquine et Draco. Draco qui est comme saoul sous cet afflux de contradictions – c’est trop, trop pour un seul corps, pour un seul esprit, et il craint la rupture, plaque ses paumes de part et d’autre de son front pour endiguer la déferlante, en vain. « Je ne comprends pas », marmonne-t-il, plus pour elle que pour lui. « Tu n’as rien, tu n’es rien. » C’est un fait, et pourtant… « Qu’est-ce qu’il a pu te trouver.. ? » Un rire guttural fait vibrer sa gorge, dépourvu de toute trace d’amusement. Sa main se referme telle une serre sur l’avant-bras de la rouquine, l’autre trouve instinctivement le chemin de son cou et y exerce une pression indélicate, bascule sa mâchoire sur la droite comme pour évaluer un vulgaire bout de chair. « Qu’est-ce qu’il a pu voir en toi ? » Rien, rien, et pourtant l’épiderme crayeux constellé de taches de rousseur provoque en lui – en Blaise – un émoi qui le répugne. Il voudrait lui arracher les yeux.
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