Douvres, Frontière naturelle... rien à déclarerMission : Draco Malfoy, Felix Hvedrung, Guenièvre Lestrange & Rabastan Lestrange
» Sujet de missionDes collabo chargés d'espionner l'affluence des clients au Chaudron Baveur (seul passage libre d'accès entre les mondes sorcier et moldu) ont dénoté une activité particulièrement importante, quoique subtile, ces dernières semaines. Vous êtes affectés à la zone sensible qu'est Douvres, destination privilégiée des fugitifs (il s'y trouve l’une des rares failles de la frontière magique qui encercle l’Angleterre), afin de vous assurer qu'aucun convoi de hors la loi ne prévoit d'user de la famille pour quitter le territoire. Les passeurs sont prudents et le Lord formel : tant que vous ne les aurez pas repérés, vous devrez vous faire discrets, vous fondre dans la masse horripilante des moldus. Mais une fois la proie ciblée... vous aurez le champ libre pour tout détruire.
NB : les tenues de camouflage des sorciers faisant intrusion dans le monde moldu sont généralement criardes et étranges.
» Rappel des règlesPrivilégiez l'action avec des RP qui ne doivent pas dépasser les 300 mots. De plus, la mission, une fois terminée, doit être signalée ici.
Approuvé par le Ministère de la Magie
30.08.2002
Une mission. En tant qu’adhérente je devais participer à quelques entrainements, bien sûr, mais aussi des missions. Aujourd’hui démarrait l’une d’entre elle. De prime abord, j’avais relativement peu d’informations, je n’étais pas assez haut placé sur la chaîne alimentaire du Lord pour avoir droit aux détails. En clair on m’avait dit “vous serez 4, tu suis et tu obéis”. Autant préciser tout de suite que j’étais parfaitement enchantée de me rendre sur le lieu de rendez-vous. Un peu en dehors de Londres dans un champ complètement perdu pour trouver un objet moldu quelconque transformé en portoloin qui nous mènerait à Douvres. Oui, RA-VIE. J’avais parlé de cette mission avec Aramis, lui précisant que j’ignorais quand et combien de temps elle durerait. Il savait que je n’avais pas en ma possession ce genre de détails mais il avait insisté sur le fait que je devais être prudente, très prudente et ce quoi qu’il arrive. Je comprenais qu’il s’inquiète de me voir encore “disparaitre” et prendre des risques mais il savait également que je n’avais pas vraiment le choix. Les ordres du magister ne prêtaient pas à discussion. Il avait rapidement obtenu le nom de ceux qui m’accompagneraient... J’ignorais si Felix s’en était vanté auprès de lui ou s’il avait obtenu ces informations de notre père néanmoins je connaissais maintenant mes “camarades de jeu” et la date de notre départ. Mon frère avait profité de ces informations pour me demander d’user du corps de Felix comme bouclier au moindre signe de danger. J’avais accepté et promis après avoir bien ri à l’idée d’user de Felix comme d’une couverture de survie.
C’était donc aujourd’hui.... ce matin. Je devais me trouver près du portoloin pour 8H30 sous peine de le rater et de devoir retrouver Draco, Felix et Rabastan par mes propres moyens à Douvres... Mais ce n’était pas un matin comme les autres puisqu’il s’agissait du jour de mes 22 ans. J’étais réveillée très tôt, et ayant quelque soucis de sommeil j’avais préféré user de ce temps pour trouver la tenue adéquate à cette mission. Une tenue moldu, je n’avais pas ça dans mes placard ou plutôt si mais... elle datait d’une soirée dans un bar moldu aux USA pour les fiançailles de Nyssandra et je ne l’avais plus ressortie depuis. Une robe noire, courte, à frange avec tous les accessoires qui vont avec... Une tenue moldu mais sans doute pas vraiment adéquate à Douvres. Tant pis, je n’avais ni le temps ni l’envie de faire des achats pour cette mission. J’ensorcelais donc cette robe pour ne pas avoir froid et me dirigeais vers la cuisine pour manger quelque chose avant de partir. j’y retrouvais, surprise, Aramis qui avait fait préparé un fondant au chocolat à mon intention. Il y avait sur ma part une bougie allumée et mon sourire se fit plus large. Je ne me dirigeais pas vers le gâteau mais vers mon frère que je serrais dans mes bras. Sans le savoir cette simple attention était mon seul souhait de cadeau cette année... Je n’avais pas envie de fêter ma “naissance” ou du moins avec personne d’autre que lui. Nous avions discuté un peu avant que je ne prenne mon sac en cuir noir ensorcelé pour qu’il contienne l’indispensable et que je ne sorte du manoir.
Je me retrouvais nez à nez avec Draco. J’étais surprise de le retrouver ici... il me souhaita mon anniversaire et j’esquissais un sourire avant de me pencher vers lui et déposer un simple baiser sur sa joue. Merci Draco... allons-y. Nous n’avions pas de temps à perdre. Nous transplanions au plus proche du lieu de rendez-vous.
Nous faisions le reste du chemin à pied. Marcher m’aidait à faire le point, à ériger une à une mes protections. Je posais parfois mon regard sur mon cousin me demandant si Aramis lui avait, une fois encore, demandé de garder un oeil sur moi. Je n’avais pas été dupe à Poudlard et ne le serai pas plus aujourd’hui. Draco savait, il savait que je n’étais pas aussi fragile qu’il n’y paraissait. Ne pas trop réfléchir, tenter de n’être que Gwen, la douce et souriante Gwen.... respirer profondément et m’apercevoir que nous étions seuls. Les premiers arrivés devant un seau à moitié rouillé. J’observais autour de moi afin de voir qui nous rejoindrait rapidement. Il devait rester une dizaine de minutes ou peut être moins pour que nous puissions prendre ce portoloin qui n’étais qu’un allée simple vers un monde moldu dont j’ignorais presque tout... J’avais fait des recherches et nous allions probablement atterrir aux abords de la ville, légèrement éloigné des moldus afin de ne pas attiré, immédiatement, l’attention sur nous. Nous allions par la suite devoir nous “fondre dans la masse” pour trouver les passeurs... Les trouver et les faire disparaitre... Peur? Non voyons.... de quoi? De devoir tuer des innocents? De devoir les protéger? De n’être pas assez forte pour supporter cette mission? Comme si j’avais mille et une raison de vouloir être loin de tout cela... comme si ma vie n’était pas déjà bien assez compliquée ! Je devais être Cedrella, juste elle avec ses faiblesses, elle et son nom, elle et sa famille. Juste Cedrella Guenièvre Lestrange sans penser une seule seconde à Jeanne, jamais. Une promenade de santé... vraiment. Pourtant, j’aurai peut être dû m’inquiéter, car si ma tenue n’était pas assez chaude, trop décolletée, trop courte, trop “soirée” pour être discrète ce n’était rien en comparaison de celles que j’allais bientôt découvrir...
Joyeux anniversaire Cedrella...
Dernière édition par C. Guenièvre Lestrange le Lun 7 Sep 2015 - 13:32, édité 1 fois
Comment est-ce que les moldus s’habillaient ? C’était la grande question de la matinée ─ ou plutôt de la fin de la nuit vu l’heure qu’il était. Le soleil n’était pas encore levé que Rabastan était déjà bien réveillé, assis sur son lit en faisant bravement face à son armoire, la tête dans les mains. Passer inaperçu au milieu d’une foule de moldus… La dernière fois qu’il s’était retrouvé dans une telle situation, tout ne s’était pas très bien passé. Il soupira, se laissa tomber en arrière sur le matelas avec un grognement d’ennui : il n’était pas fait pour ce genre de choses. À travers la fenêtre de sa chambre il voyait le ciel s’éclaircir doucement. S’il continuait comme ça il n’aurait toujours rien à se mettre dans trois heures et se retrouverait dans de beaux draps. Bien… Quand il fallait s’y mettre… Il faisait d’ores et déjà une croix sur les vêtements qu’il portait pour aller travailler au Ministère ─ pas assez pratique pour ce qu’ils allaient entreprendre (et trop classe pour passer inaperçu également). Cela éliminait plus des trois quarts de l’armoire, l’autre quart étant partiellement utilisé par son habit de Mangemort et son masque. Il fit léviter hors de la penderie tous les vêtements qu’il pourrait potentiellement porter pour ce genre de mission, les fit défiler sous ses yeux un à un : non, non, non, sûrement pas, non, non… Bon, ce n’était pas le choix qui l’étouffait. Il se maudissait de ne pas avoir prévu le coup plus tôt, mais bien évidemment il avait préféré penser à autre chose et se retrouvait maintenant le dos au mur, sans rien à se mettre. Douvres n’était pas la ville au climat le plus idéal pour se trimballer en caleçon qui plus est. Toujours en soupirant lourdement, il tendit sa main jusqu’à la table de nuit, ouvrit le tiroir et en sortit un tablette de chocolat. Tout en continuant d’examiner le tas de vêtement qui maintenant reposait gentiment sur le parquet il se cassa plusieurs morceau qu’il avala machinalement : comme il n’était pas fichu de cuisiner même pour sauver sa vie, le chocolat était ce qui constituait une grande partie de ses repas matinaux. Il adorait le chocolat. Bien. Bien. Bien… Il lui restait un peu de temps devant lui : que faire ?
C’était avec un pas légèrement hâtif que Rabastan rejoignit le lieu de rendez-vous où ils devaient tous prendre le Portoloin qui les meneraient jusqu’à Douvre, le lieu de leur mission. Il n’était pas en retard ─ un Lestrange n’arrivait jamais en retard, mais il n’était pas spécialement non plus en avance. Sa quête de vêtement moldu l’avait conduit jusque dans les rues de Gants Hill à Londres, s’ensuit une aventure assez compliquée impliquant un homme de sa stature prénommé Keith (Keith ? Franchement, c’était quoi ce prénom par Merlin !), deux petits sorts d’amnésie (histoire d’être certain de son coup), une bouche de métro qui accueillit fort obligemment un Keith assommé et en sous vêtements et le mot « punk » répété plusieurs fois (quant à ce que cela pouvait bien vouloir dire, Rabastan n’en avait aucune bon dieu d’idée). Enfin cet enchevêtrement de péripéties dans l’Est de Londres l’avait donc forcé à accélérer le pas pour ne pas rater l’heure de départ. Mais au moins était-il habillé (même s’il détestait l’idée de porter des habits qui ne lui étaient pas destinés) et comme un moldu puisqu’il avait prélevé ces vêtements sur un spécimen mâle ─ il avait bien fait attention à ce détail. Techniquement pas de danger pour l’infiltration. Toutefois il se posait beaucoup de question, notamment sur l’intérêt de porter des pantalons (des jeans ?) qui étaient autant déchirés… Peut-être que le propriétaire n’était pas quelqu’un de très soigneux, et ce n’était rien de le dire vu l’état plutôt lamentable de l’habit, surtout au niveau des genoux. Et ses grandes interrogations se portaient également sur l’utilité d’un blouson en cuir sans manche ─ avec des petits clous argentés de partout dont le coté esthétique passait tout à fait au dessus de la tête de Rabastan. Les énormes chaussures noires étaient elles en revanche tout à fait confortables et appropriées pour une longue marche et pour fiche des coups de pieds au cul de petits emmerdeurs comme Hvedrink ? Hvedang ? Le danois qu’il allait devoir se coltiner toute la sainte journée (pour son plus grand plaisir).
En se rapprochant du point de rendez-vous il s’aperçut que les trois autres membres de l’expédition étaient déjà présent, à l’attendre. Il préférait toujours qu’on l’attende plutôt que l’inverse. Il y avait donc le danois (Félix ? il avait le prénom plus facile à prononcer que le nom) Malfoy junior (uuumf…) et Cedrella. Guenièvre. Gwen. Il avait quelques difficultés à s’y faire. Surtout aujourd’hui. Pourquoi aujourd’hui ? Meeerde ! C’était comme s’il ne s’en souvenait que maintenant, alors qu’il se rapprochait d’eux. C’était son anniversaire. À elle. Elle avait… vingt deux ans ? Putain ! Vingt deux ans ! Cela expliquait certainement pourquoi il n’avait pas fermé l’œil de la nuit, et sa capacité à mettre de coté ce qui pourrait éventuellement le perturber expliquait aussi très bien pourquoi il ne s’en resouvenait que maintenant. Il y avait vingt-deux ans de cela il avait tenu Cedrella dans ses bras pour la première fois. Merde alors ! Est-ce qu’il fallait qu’il lui dise quelque chose ? Est-ce qu’il aurait du lui acheter quelque chose ? Ces questions ─ bien plus angoissantes pour lui que toutes celles relatives aux vêtements, tournaient dans sa tête alors qu’il arrivait enfin à leur niveau. Trois minutes d’avance sur l’horaire : c’était à ça qu’on reconnaissait un vrai aristocrate. Il arrivait juste à temps pour pouvoir dire bonjour sans avoir à trop se presser. D’un vague signe de tête, il les salua : « Malfoy. » Il ne fallait jamais compter sur Rabastan pour apporter un peu de chaleur humaine au petit matin, il était du style à refroidir encore un peu plus la Laponie par sa présence. « Hvedrung. » Ou un truc du genre… Il l’avait dit assez vite, histoire de ne pas s’apesantir sur la prononciation. Et si ça ne lui plaisait pas, eh bien il s’en foutait royalement. Son regard se posa sur sa fille : « Guenièvre… » son ton changeait radicalement, même s’il avait essayé de rester neutre et impartial (ce qu’il ne tentait même pas de faire) il n’aurait pas pu empêcher à sa voix de laisser poindre un peu de cette tonalité affectueuse, une peu de ce ton inquiet. « J-joyeux anniversaire. » Il aurait sans doute préféré le lui dire à un autre moment mais il finissait pas avoir l’habitude que rien n’aille jamais pour le mieux dès que ça touchait à Guenièvre. Ses yeux cessèrent de regarder son visage de princesse pour descendre examiner ses vêtements : MERLIN TOUT PUISSANT QUOOI ?
C’était Vraiment Très Très Très Court ! Putain ! Et avec l’autre danois à coté Rabastan estimait qu’il avait de quoi se faire du soucis.
Il se doutait bien qu’une fille aussi jolie que Gwen aurait toutes les difficultés du monde à passer inaperçue, mais il avait le sentiment que s’habiller comme ça n’aiderait pas vraiment… Enfin les moldus étaient peut être habitués, pour ce qu’il en savait… Et comme il n’avait pas vraiment le temps d’émettre la moindre hola paternelle, il se contenta de ravaler sa surprise : « Bien… Nous sommes tous là. Parfait. Le départ est dans moins d’une minute alors mieux vaudrait qu’on attrape ce fichu Portoloin. » Joignant le geste à la parole il toucha le vieux seau : ses yeux vrillaient les deux autres Mangemorts. Draco, avec l’habituel regard mauvais qui faisait parfaitement transparaître ce que pensait Rabastan : fais un seul pas de travers et ne t’inquiète pas, je le remarquerai. Ces derniers temps plus encore qu’auparavant, la rancune de Lestrange envers les Malfoy était vive. Il ne le lâcherait pas… Sauf pour peut-être surveiller Felix… Et veiller sur Gwen. Il soupirait d’avance : ce ne serait pas de la tarte…
petite indication:
Je ne sais pas si c'est clair, mais Rab est sapé en style punk >
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14278
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
• Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
• Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Spoiler:
• Aramis est plus un frère qu'un cousin par alliance, de ces relations précieuses qui se consolident au fil des épreuves.
• Nyssandra, marraine de Scorpius, et cousine par alliance depuis qu'épouse Lestrange. Un moyen légal d'officialiser le fait que plus qu'une amie, elle a toujours été un membre de la famille, de cœur sinon de sang.
• Severus, en sa position d'ami de longue date de la famille, a joué auprès de moi le rôle de précepteur, puis d'enseignant, de protecteur. Je ne lui ai pas toujours fait confiance, à cet étrange personnage pétri de mystères, mais le Serment Inviolable qu'il a accepté de formuler à la demande de ma mère il y a quelques années m'a poussé à me tourner vers lui au moment de choisir un parrain à Scorpius. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle quel est son réel camp, mais il est assurément un allié redoutable.
• Gwen... Gwen. Usurpatrice Lestrange, Black insoupçonnée. J'ai perdu une cousine pour en gagner une autre, et si les faits prouvent à présent que le sang nous lie, je ne sais si je l'aime ou si je la hais pour ses mensonges. Son existence remet en doute de trop nombreux principes: pourquoi n'ai-je pas décelé qu'elle était différente, sang-mêlée, si le sang est si crucial et le mélange inadmissible ? Je ne supporterais pas de la perdre, mais lui faire face est encore trop... déboussolant.
• Simon, canaille défraichie, cousin décadent. Notre entente est vache est étrange, mais le sang l'emporte souvent - même sur les différences. Il a été, étonnamment, le plus apte à me fournir des échappatoires, qu'il s'agisse d'Orviétan, d'alcool de choix à consommer sans modération ou de planque relativement imprenable.
• Sansa, traitresse. La baguette qui s'érige, qui frémit, qui s'abaisse au creux de phalanges crispées, et la rancoeur qui salit des années de complicité.
• Hestia, cousine & partenaire de crime. Elle est étrange, creepy, et c'est sans doute ce qui fait son charme. Nous avons plus ou moins grandi ensemble, élevés pour tisser des ententes et projets dans l'ombre en quête de plus de pouvoir. Mais à présent, il est surtout question de survie.
• Flora, cousine. Elle a changé, c'est un fait, victime du brainwashing imposé par le gouvernement aux dissidents. Et notre alliance d'origine lutte, mais ploie sous l'intensité de sa nouvelle allégeance au Magister.
• Nephtys, cousine Shafiq, victime d'un don... malédiction. Elle est l'une des raisons pour lesquelles soutenir de régime a été plus difficile d'escompté ces dernières années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est un Maître ingrat, et Cissy et Nephtys ont été des martyres, sacrifiées sur l'autel de ses ambitions cruelles.
• Andromeda, tante. Reniée, (re)trouvée... je ne sais pas ce qu'elle m'inspire. De la consternation, peut-être; elle a toujours été une idée, un souvenir, l'ombre d'un passé révolu, et la voilà qui surgit à présent du néant, tangible. Traître à son sang. Mon statut d'extrémiste ne m'a toutefois guère porté plus de chance que le sien, et l'existence de son petit-fils... de mon cousin, ne peut me laisser indifférent, en dépit de son ascendance peu flatteuse.
A protéger.
• Âme-sœur de toute une vie - ou de plusieurs. Rien n'a jamais été réellement simple entre nous et pourtant elle a toujours été une évidence, un essentiel. Le sentiment s'étend à ses filles, que j'en viens parfois, souvent, à considérer comme les miennes.
• Nott est un ami d'enfance. Malgré la distance imposée à l'adolescence par son refus de se trouver rabaissé au rang de sous-fifre, le lien a perduré, latent. Il est ce frère auquel il n'est pas toujours nécessaire de tout dire, dont je m'éloigne souvent, mais que je retrouve inexorablement - et vice versa.
• Loony persiste à nous prétendre amis et peut-être ses délires ne sont-ils plus si faux à présent... elle est en tout cas une alliée précieuse et s'est révélée étonnamment loyale. Et tenace. Les réminiscences de vies antérieures me poussent d'ailleurs à croire qu'elle a été une présence récurrente au fil des siècles, et dans cette vie comme dans les autres, elle semble partager les instants les plus sombres de mon existence.. et inversement.
• Astoria m'a offert ce que j'ai de plus précieux: un fils. C'était une erreur et Merlin sait qu'elle nous a coûté cher, mais il reste ce qui nous lie aujourd'hui, la principale raison pour laquelle je ne laisserais rien lui arriver.
• Greg a d'abord été un banal sous-fifre, avant que la soif d'émancipation puis la mort de Vince ne bouscule notre dynamique. C'est une... amitié particulière, à tendance haineuse sur les bords, car des années d'entente mêlée de mépris ne s'effacent pas aisément. Pas plus que la colère qu'il nourrit à mon encontre depuis la mort de son comparse - mon ami d'enfance. Reste qu'il fait partie de cette poignée de sorciers dont la présence dans mon existence est non négociable. Frère d'arme.
• Chang, partenaire sur le terrain, entente masquée en public sous des couches d'agacement mutuel, chaleur humaine et réconciliations fiévreuses en privé. On s'est plus d'une fois retenus de sombrer, sauvés, mais l'équilibre fragile est à présent vicié par le brainwashing qu'elle a subi.
• Ardal est une connaissance de longue date, mais aussi le cousin de Pansy - celui qui n'hésite pas à me faire part de sa façon de penser lorsqu'elle a des raisons de plainte à mon sujet. C'est assez agaçant, à vrai dire, que d'avoir laissé à quelqu'un suffisamment de marge pour écoper de remarques lorsque mon attitude lui déplait - mais il a eu la décence de ne jamais en abuser, plus ami que moralisateur.
Compliqué. Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
• Granger est infecte - mais la fréquenter est utile. C'est ce qu'elle est: une partenaire forcée, une alliée de poids, un point d'interrogation sur l'échiquier de mes vies antérieures et actuelle. Lui laisser percevoir mes failles est insupportable, mais je sais pourtant qu'elle restera une tombe et ne saurait me trahir: à défaut de confiance et d'entente, nous avons un pacte.
• (Tracey, amie proche d'Astoria - et de Susanna, autrefois. Elle n'a pas cautionné notre rapprochement et notre entente, depuis, a été étrange, ambivalente. Mais cordiale. Avant, du moins, qu'elle ne devienne une mangemort fanatique.
• Blair. J'ai aidé cette gamine à échapper à la rage des Carrow, autrefois, et détourner leur attention m'a valu des maléfices mémorables. Ce qui m'y a poussé ? J'en doute encore aujourd'hui - la compassion n'a jamais compté au nombre de mes défauts. Mais les révélations de Beltane me poussent à croire que nos âmes liées m'ont influencé: elle a été ma sœur, dans une autre de ces vies qui ne cessent de resurgir aux moments les plus inappropriés.
• Winchester est la marraine de Teddy, la responsable de la quête au bout de laquelle je les ai cherchés, sa grand-mère et lui.
• Darja et moi, on formait une paire efficace en laboratoire, seul cadre dans lequel elle s'illuminait par ailleurs. Et nous est arrivé de nous inquiéter l'un pour l'autre sous nos masques de mangemorts; mais elle est insondable et je ne prendrais pas le risque de la sous-estimer si je la croisais baguette au point, fort de mon nouveau statut de prétendu traître.
• Avery était un allié de père, subissant comme lui les griefs des mangemorts ayant été fanatiques au point de gâcher des années de vie derrière les barreaux. Il est sans doute un dangereux ennemi, à présent.
A enterrer.
• Potter, foutu sauveur à deux noises. Il m'a imposé une dette de vie, le plus lourd fardeau qu'il m'ait jamais été donné de porter. Il est la cause de l'entente avec Granger, mais aussi un élément récurent de tous les évènements négatifs de ma vie. Plus récemment, il m'a dérobé un bien que je ne savais même pas en ma possession: la mythique Baguette du Pouvoir. Je suis supposé le prévenir, mais la haine qui nous sépare a toujours été trop intense pour favoriser les compromis.
• Zabini, allégorie de la trahison, de la confiance brisée ; même le temps n'allège pas l'intensité de ma rancoeur, et pour cause: il était le dernier de la part de qui je me serais attendu à recevoir un sort dans le dos. Le rituel qui nous lie rend son absence pénible, physiquement douloureuse, mais si nous nous recroisions les différends se règleraient à la baguette et aux poings.
• Weasley - tant Fred que Ronald et le reste de leur smala dépeuplée, je ne lèverais pas le petit doigt s'ils brûlaient dans un Feudeymon. Bien au contraire, je me délecterais du spectacle.
• Matteo, bel emmerdeur, journaliste rapace - de cette engeance qui se nourrit des déboires d'autrui. Je préfère prétendre que cette St-Valentin 03 et l'intoxication à l'Amortentia n'a pas eu lieu. Jamais.
• Rabastan. Les Malfoy et les Lestrange n'ont jamais été faits pour s'entendre - à vrai dire la jeune génération constitue l'exception. Mais si les tensions étaient jusqu'alors mesurées, masquées, elles ont atteint leur paroxysme lorsque Rabastan a contribué à l'enlèvement de ma mère.
• Wyatt, cette ordure, ce fumier. Il était l'image même du père et du futur beau-père idéal, avant que l'arrivée de Scorpius ne fasse surgir au grand jour sa véritable nature. Ses tentatives de meurtre avortées n'ont fait qu'exacerber la haine mutuelle, et son rôle dans l'enlèvement de Mère a été la goutte de trop. Il est intouchable, en odeur de sainteté auprès du Lord. Et d'une puissance non négligeable. Mais si je venais à le croiser sur un champ de bataille, je prendrais le risque d'extérioriser la soif de sang qu'il m'inspire, quitte à y périr.
• Rookwood. Ancien mentor imposé par le Maître. craint et respecté à la fois, pendant un temps. Je ne serai jamais à la hauteur de ses critères en terme de cruauté, mais ses prétentions me hérissent. Il n'est après tout qu'un sang-mêlé désireux d'exterminer sa propre engeance.
(d-e, wiz, ins, rdp, hun)
‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
La dernière fois qu’il avait croisé un moldu... ouh. Cela remontait au jour où il avait reçu la marque, et à l’errance angoissée qui avait suivi le « glorieux » évènement. Il avait été en trop mauvais état pour comprendre ce monde étrange, décalé, loufoque ; à vrai dire ses souvenirs se limitaient à une grande tige de métal surgissant du sol, au bout de laquelle brillait une flamme aveuglante. Et à un vieillard édenté qui l’avait dénigré en le traitant de voyou et d’otique. Il avait tenté de se renseigner dans son propre monde en premier lieu, bien sûr, mais n’avait glané que des informations qu’il connaissait déjà – et qui, par ailleurs, avaient été formulées avec hésitation, dans la mesure où se mêler aux moldus n’était plus tout à fait à l’ordre du jour. On lui avait recommandé de combiner le violet et le vert afin que les autres sorciers le reconnaissent sans grand-peine, sans pour autant que les « sans-pouvoirs » ne soient alertés. Il avait néantisé l’idée : le but était justement que les sorciers autres que ceux partageant leur mission ne le remarquent pas. Après quoi, il avait ouïe dire que les moldus affectionnaient les pantalons cintrés, caractéristique qui avait entraîné la formation de l’A.P.É.T.É. (l’Air Pur Évite Toute Émanation, mouvement marginal fortement contesté sous l’ancien régime, pour avoir clamé que ce type d’habits bloquaient le flot magique à sa source et revendiqué le droit de porter la robe en public).
Au final, n’ayant absolument aucune envie de réitérer l’expérience de ses 16 ans en se rendant en territoire inconnu dans le seul but de préparer sa mission, Draco avait opté pour une solution simple, qu’il espérait efficace – il avait confié la réflexion à une professionnelle. Mrs Malkin s’était montrée excessivement inquiète lorsque, loin de réitérer ses commandes habituelles, le jeune homme lui avait adressé une demande très particulière : se renseigner sur les styles vestimentaires moldus et, tout particulièrement, sur les otiques, puisque les tenues sorcières semblaient évoquer naturellement cette… tendance. S’il pouvait se permettre une tenue relativement fidèle à ses habitudes, il ne s’en priverait pas.
C’était ce qui l’avait conduit à la boutique de Prêt-à-porter, où il avait été traîné par une vendeuse mi-inquiète mi-surexcitée par le challenge, jusqu’à une petite pièce confinée où s’étiraient quelques ensembles de mauvais goût (comme on pouvait s’y attendre considérant leur provenance). Rictus dédaigneux bien en place, Draco toisa une robe à crinoline assortie d’un sombrero et de ce que mrs Malkin appela « ténisses à crampons ». La seconde option, qu’elle l’encouragea fortement à essayer, était une composition farfelue : un haut cintré à longues manches, qui se portait sous un « trico » suffisamment large pour contenir trois personnes de son gabarit, et sur l’avant duquel se répétait l’inscription « Bow ! Bow ! Bow ! » en rouge et noir, sur un motif jaune dentelé. A la taille, un… pull épais et bariolé, à capuche, qui n’était pas fait pour être porté mais pour être attaché à la taille par les manches. Au lieu d’un pantalon, un « bas-Guy » qui ravirait sans doute l’A.P.É.T.É. puisqu’il était lui aussi excessivement large (il pouvait y faire entrer quatre paires de jambes)… et qu’il se portait sous les fesses, plus ou moins maintenu en place par une ceinture pour ne pas s’échapper au moindre pas. Bien sûr, avait expliqué la professionnelle avec emphase, le tout devait être accessoirisé. Un « sac hoche », des chaînes qui-semblaient-en-or-mais-ne-l’étaient-pas, et un « bande Anna » sous une « casse-quête ». Well, c’était un concept casse-tête et de trop mauvais goût aux yeux de Draco pour être jugé valable – et il imaginait déjà le drame si ce bas-guy lui dégringolait sur les chevilles durant une potentielle course-poursuite.
Non, définitivement non. Les otiques étaient son seul espoir.
Gothique, avait alors corrigé la vieille femme d’un air quelque peu hautain en lui montrant la dernière tenue qui, en effet, expliquait définitivement le mécontentement du groupuscule marginal. Mais c’était tout de même moins embarrassant que ce qu’il avait vu jusque-là – de fait, il s’était laissé faire sans trop rechigner (donc en ne râlant que durant 70% du temps de préparation). Une bonne demi-heure plus tard, il se retrouva donc tout de noir vêtu, pour son plus grand soulagement. Haut cintré aux manches en « résille », lourd collier autour duquel pendait une croix, pantalon moulant et une paire de rangers goth aux pieds. Le plus douloureux avait été de laisser la monstrueuse bonne femme s’attaquer à ses cheveux – dressés en pics, l’avant lissé sur le front – et à ses ongles qu’elle avait… peints en noir.
Etait-il utile de mentionner qu’au sortir de cette salle de torture, son visage (maquillé par ailleurs, bien qu’il ait résolument refusé le rouge à lèvres, vexé au plus profond de sa virilité par cette suggestion) était agité de tics nerveux ? Elle avait su nourrir une humeur massacrante qui serait tout à fait pratique au cours de la mission.
Masqué de la tête aux pieds par sa cape, Draco était parvenu à s’éclipser sans attirer l’attention, non pour se rendre directement au point de rendez-vous mais pour rejoindre Gwen. Il fallait avouer que depuis la « discussion » durant laquelle elle lui avait forcé la main pour l’obliger à se montrer honnête, leur relation avait pris un tournant déroutant. Mais ce n’était pas le moment d’y penser – pour l’heure, il devait se comporter avec elle comme si rien n’avait changé, et jouer la comédie était justement son fort. Cette année, son unique cadeau serait de lui souhaiter un joyeux anniversaire et de l’escorter avec toute la galanterie que son odieux accoutrement le permettait – à en croire Aramis, elle n’attendait guère plus, et il était désormais bien placé pour savoir qu’elle n’était… en effet, pas d’humeur pour les célébrations. Surtout pas venant de lui.
Point positif : le silence du trajet ne fut pas lourd – ils avaient déjà tout mis à plat et s’y accoutumaient tant bien que mal. Draco consentit à ôter sa cape une fois suffisamment éloigné de toute civilisation ; moment que choisit le danois de l’expédition pour apparaître. En à peine une minute, sa diarrhée verbale atteignit les limites de la patience du blond qui ne fit même pas un mouvement pour saisir la main tendue et qui, rigide, s’extirpa de l’emprise de son vis-à-vis lorsque celui-ci la lui prit de force. Etait-ce l’effet de sa tenue du jour ? Il se sentait de l’humeur d’un vampire au soleil. En guise de salutations, il se fendit finalement d’une remarque, de son habituel ton traînant – « Just saying : l’expression ne pas avoir les yeux en face des trous risque elle aussi d’adopter un nouveau sens, plus littéral, si tu peines trop à maîtriser les tiens. » Il avait réellement tenté une formule de politesse, pourtant, mais tout compte fait ça ferait tout aussi bien l’affaire. « Appelle-moi Malfoy, Hvedrung », ajouta-t-il ensuite, déjà ennuyé par la suggestion de « first name basis » de l’énergumène qui flirtait éhontément avec sa cousine sous son nez. Le nom n’était clairement pas fait pour lui faciliter la tâche et roulait difficilement sur la langue, mais ne pas avoir un accent suffisamment sexy pour l’ouïe de Felix ne le dérangeait pas du tout. La remarque sur Rabastan, bien sûr, l’apaisa toutefois considérablement, mais il n’eut pas réellement le temps de se complaire dans l’idée d’un potentiel oubli – l’homme les rejoignit à l’instant même.
Ses traits restèrent sans expression en dépit de la haine que lui inspirait le père Lestrange, et pour cause : l’avertissement de Lucius était comme marqué au fer rouge dans son esprit. Il jouait la vie de Narcissa à chaque mission ; l’échec n’était pas une option.
Spoiler:
j'avance pas des masses l'action, sorry, la séance de relooking rend déjà le rp super long
Oui, le chemin avait été très calme, nulle besoin d’une grande discussion entre Draco et moi, nous avions déjà tout dis, ou presque et je tentais au mieux de le comprendre à défaut de pouvoir réellement l’excuser. Il était mon cousin et j’avais rapidement pris conscience que je ne pourrais pas simplement l’éliminer de ma vie malgré ce qu’il avait pu faire de façon contrainte. Alors j’agissais comme je le faisais toujours, cachant au mieux mes émotions et mes pensées. En présence de mon père je n’avais de toute façon guère le choix. Félix fut le premier à nous rejoindre et j’esquissais un sourire en le voyant. Oh non ce n’était pas sa tenue qui me faisait sourire mais je me souvenais des paroles de mon frère. Même s’il était évident que je ne le dirai jamais a haute voix il était une couverture plutôt agréable à regarder, même dans cette tenue moldu. Bonjour Felix, je te pensais plus sportif que ça. Il halletait joyeusement comme s’il venait de jouer un match de quidditch. Je regardais ma tenue grimaçant légérement de ses paroles. C’est la seule tenue moldu que j’avais. Et comme je n’avais eu ni le temps ni le courage pour faire ce genre d’achat et bien...je la portais aujourd’hui voilà toute l’histoire. Merci Félix mais Draco a raison, garde tes yeux au bon endroit, les miens sont plus haut! Que ce soit mes jambes ou mon décolleté s’il pouvait ne pas trop s’y perdre cela m’arrangerais beaucoup. Je retournais mon attention sur mon cousin et le choc me fit faire un pas en arrière. Quand bien même nous avions fait le chemin ensemble je n’avais pas fait attention à sa tenue ou... sa coupe de cheveux ou... ses ongles ou.... enfin bref quelle horreur !!! Que lui était il arrivé?? En plus il était... maquillé? Avait il été trop saoul la nuit dernière et Scorpius en avait profité pour colorier son père? N’avait il pas croisé un miroir ce matin? Et... par Merlin comment ses cheveux tenaient ils sur sa tête? ça n’avait rien de... naturel!!! Il était plus maquillé que moi? Pourtant... si j’en croyais son pantallon, beaucoup trop serré à mon gout, il était toujours du sexe masculin. Les moldus portaient ils vraiment ça? Aux états-une en tout cas je n’avais pas croisé un seul moldu dans un déguisement semblable... Je me rapprochais de mon cousin et lui demandais tout bas... Draco tu es sur pour... enfin.. pour tout ça? Voilà ce que j’allais lui demander lorsque mon père fit son apparition à son tour. Il était vêtu d’un pantallon complétement déchiré et une veste sans manche, je l’observais de haut en bas la bouche entre ouverte. Lui était il arrivé quelque chose en chemin? S’était il battu avec des créatures pour en être ressorti ainsi?? Pourtant aucune goutte de sang n’étaient visible. Malgré tout, le fait qu’il ait pu CHOISIR de s’habiller comme ça n’arrivait pas à atteindre mon cerveau. Je reprenais mes esprits lorsqu’il me souhaita un bon anniversaire. Heu... je... merci. Je les observais tous les trois surpris de nos choix respectifs, au fond je trouvais ma robe presque adéquate... presque. Le temps était venu, il fallait que nous attrapions le portoloin afin d’aterrir à Douvres. J’ignorais si Felix avait été tout comme moi “surpris” des diverses tenues que nous portions ou s’il venait de voir une femelle quelconque un peu plus loin mais quand le temps fut venu il semblait ailleurs aussi j’avais rapidement attrapé sa main pour qu’il attrape le seau et ne loupe pas cet aller sans retour. Le chemin fut comme toujours avec les portoloins assez... mouvementé. Le tout était de “marcher” afin d’atterir avec un minimum de grace ce que je tentais de faire jusqu’à ce que mon talon ne s’enfonce dans de l’herbe humide et que je ne pose un genou au sol. Moins class mais c’était toujours mieux que d’aterrir face au sol. Je me relevais et époussetais mon genou ainsi que ma robe avant de ressentir un vent bien frais me parcourir l’échine. D’accord nous étions seuls au milieu de nulle part, au bord d’une falaise et il y avait un vent à décorner les licornes! Gé-nial. Doit on rejoindre le chateau ou le centre-ville? N’étant pas dans les secrets des dieux je ne connaissais que le minimum sur cette mission mais mon père aurait sans doute une réponse à cette question. Qu’importe le lieu ou nous devions nous rendre l’important était qu’on le fasse rapidement. J’avais froid, très froid alors autant marcher afin de se réchauffer. C’est dans ce genre de moment ou on aimerait avoir sur soi un petit Sergueï de poche avec tous les sorts de chauffage qui vont bien. J’avançais de toute façon en direction de la civilisation puisque de l’autre côté il fallait sauter ce qui, dans l’absolu n’était pas dans mes intentions.
Il faisait pas bien chaud (oui Rabastan venait de décider de se mettre à l’euphémisme : c’était peut-être mieux pour ses nerfs que de tenter d’adoucir un peu la réalité et il devait se ménager un peu parce qu’il sentait que cette journée ne serait pas de tout repos). Après c’était Douvres, et ils étaient sur une falaise, c’était certain qu’il ne risquait pas de faire 30 degrés. Le bruit du vent et l’odeur de la mer lui donnait envie de vomir, ajoutons à ça la sensation dégueulasse (oups, fort peu agréable, euphémisme Rabastan, euphémisme… pense à ton coeur) causée par le Portoloin et on pouvait dire que Rabastan était heureux de ne jamais manger le matin… En plus de ça Hvedrung commençait déjà à lui taper sur les nerfs, il ne pigeait rien à ce qu’il lui racontait, punk-gothique (encore ce mot, mais par Merlin ces gens avaient une sorte de code secret ! Ou alors c’était le langage djeuns de maintenant. Il n’était plus à la page.) blabla vernis (ça il savait ce que c’était même s’il ne voyait pas ce que cela venait faire ici) blabla… Bref, envie de vomir et envie de bouffer ce petit crétin en même temps : rien de bien agréable en quelque sorte. « Doit on rejoindre le chateau ou le centre-ville? » C’était Gwen, et elle aussi paraissait avoir froid. Il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter sincèrement, c’était quasi-instinctif : elle allait prendre froid, avoir un rhume, se choper la crève, l’angine blanche, la grippe, la tuberculose, ses poumons allaient lâcher et ses muscles s’atrophier !... Ou elle allait tout simplement frissonner un peu. Enfin avec ce genre de robe (trop courte même pour des températures estivales, trop courte même pour l’Enfer si on en croyait Rabastan) ce n’était pas si étonnant. Elle aurait pu songer à prendre un gilet avec elle, le genre de gilet épais, avec un col roulé et qui descendait jusqu’au genoux et même plus bas. Une parka. Un poncho. N’importe quoi ! Ah ces jeunes… Il lui aurait bien passé quelque chose pour se couvrir mais malheureusement à moins de se la jouer Saint Martin et de découper sa veste (déjà esthétiquement déchirée) en deux, il n’avait rien à donner à sa fille ; c’était bien pour ça d’ailleurs qu’il ne fit aucune remarque quand Felix se permit de passer sa veste à Gwen. Il se contenta on va dire de lui lancer un regard qui signifiait de manière très concise : t’as bien de la chance que ma fille soit menacé de congélation immédiate sinon je ne t’aurais jamais JAMAIS jamais laissé posé ta sale veste sur ses épaules, clair ? Après, Felix ne dut sans doute pas remarqué cette oeillade très travaillée, trop occupé qu’il était à admirer Gwen.
Emporté par son élan Hvedrung se senti pousser les ailes d’un leader (pourquoi pas après tout ?) et proposa d’avancer vers la ville. Puis il se tourna ses deux collègues et de suite Rabastan su qu’il allait dire une ânerie. Ça se voyait à sa tête. Il avait une tête de débile qui savait qu’il allait dire quelque chose d’idiot mais qui ne pouvait pas s’en empêcher. Rabastan détestait cette tête. Il avait envie de la lui arracher. C’était quoi cette histoire de tâter ? Non, ça ne devait pas être ce qu’il pensait… (respire Rabastan, tu es paranoïaque là, il n’oserait pas, il n’oserait certainement pas parler ainsi avec toi en face.) il devait se calmer et respirer un peu, il voyait le mal partout. Felix n’était pas du tout en train d’insinuer que « … je te fais ta fête si tu veux. » MES OREILLES FONCTIONNENT-ELLES CORRECTEMENT ? Mais par Merlin qu’est-ce qui était arrivé au respect ? Hein ? Il était mort en même temps que le vieux Dumbledore ou bien ? Jamais Rabastan n’aurait osé (jamais, jamais au grand jamais) parlé de cette manière à une femme ! C’était dégeulasse et c’était presque dégradant autant pour Hvedrung que pour Gwen. Alors en la présence de son père ? Mais c’était juste impensable ! Il devait avoir halluciné… Il devait se faire des films… D’ailleurs Felix lâcha immédiatement Gwen (ouais, ouais, il faisait bien), ne laissant pas vraiment le temps à Rabastan de se remettre de sa surprise face à tant de culot pour partir en direction de la ville. Ça tombait plutôt bien, c’était là où il devait aller : se poser, repérer et exterminer. Et sur une falaise, il n’y avait pas grand chose à repérer à part peut être les coefficients de la marée.
Et alors qu’ils étaient tous les quatre en route pour la ville, Felix décida (une nouvelle fois) d’interrompre le mouvement. Pour leur faire des remarques sur comment ils étaient habillés… Quoi ? Il se donne un mal de chien pour s’habiller comme un vrai moldu, un type trouvé dans la rue, complètement au hasard, et on venait faire des remarques désobligeantes ? Mais le mieux c’était que c’était pas lui qui était attaqué en premier : il donna son petit avis sur la tenue de Gwen et Rabastan ne retint que quatre mots « … Gwenny est une chaudasse… » MAIS PUTAIN CE TYPE AVAIT UN CULOT MONSTRUEUX, CETTE GÉNÉRATION MERLIN, CETTE GÉNÉRATION ! Puis sur celle de Draco : «… le pire qu’ils peuvent faire, c’est de se pendre. » Si seulement… si seulement. Rabastan était même prêt à lui donner un coup de mainet à ramener le corps à Lucius lui-même… Puis une fois que le brave danois eut fait part à tout le monde de son avis sur les fringues de ses deux jeunes camarades, ce fut évidemment le tour de : « Rabastan… eh bien comment dire… » Dis mon enfant, dis… (et vas-y, tape-toi la causette tranquille, petit prénom et je t’en prie, appelle-moi Rab, je t’appellerais Fe, mais bien sûr..) En réalité son visage devait être bien trop froid pour encourager quiconque à émettre le moindre commentaire, mais Hvedrung était du Nord, la fraîcheur il s’en moquait et il sauta à pied joint dans la rivière gelée qu’était en cet instant la patience de Rabastan. « Rabastan ressemble à une crapule moldu, qui a du tuer au moins une trentaine de gens. » « Au moins en effet… » fit-il avec un haussement de sourcil. Une trentaine ? Il était presque déçu de l’estimation… Après il n’avait pas non plus oeuvré pour ressembler à un assassin en série (il avait quand même dit moldu, aussi fort que cela le répugnait, au moins il passait pour un de ces sous-êtres et c’était déjà beaucoup). Et il ne voyait pas en quoi l’âge de ses éventuelles victimes pouvait jouer. Il ressemblait à un tueur de vieilles ? Il n’avait jamais réfléchit à la moyenne d’âge de ses victimes, mais elle ne devait pas être si élevées que ça… L’éxécution de certaines jeunes âmes faisaient bien descendre la barre il fallait dire… Donc bon, selon l’expert, ça n’allait pas si bien que ça. « Mais je propose qu’on se sépare, au moins le temps de repérer les lieux ? Disons… Gwenny avec moi et puis les deux âmes torturées ensemble ? SINON, elle peut aller avec l’un de vous deux aussi hein ! Pas la peine de s’emballer. » Mais sur quoi était-il monté ? A quel carburant fonctionnait-il ? Avait-il ingurgité une potion quelconque avant de venir ? Était-il drogué ? Rabastan connaissait vaguement les conséquence de l’abus de drogue et l’absence d’inhibition et d’instinct de préservation pouvait en faire partie. Par Merlin, est-ce qu’ils faisaient tous équipe avec un drogué ? Le Mangemort s’avança vers sa fille et posa sa main sur son épaule, doucement pour ne pas la brusquer mais la signification était certainement assez claire BAS LES PATTES PUTAIN DE DANOIS : « Alors je ne sais pas où tu te crois Hvedrung, mais même si nous sommes hors de l’enceinte du Ministère, nous sommes quand même en mission. Je ne veux pas entendre de Rabastan, et encore moins de “Gwenny”. Je suis ton putain de supérieur alors la moindre des choses serait de me respecter et de respecter ma fille par Merlin. Son prénom c’est Guenièvre, fais donc l’effort de le prononcer en entier. » Sa main toujours sur l’épaule de Gwen, il fit tourner sa baguette de l’autre, entre ses doigts, machinalement : « Et si d’un autre coté tu ne peux pas te retenir de faire ce genre de remarques déplacées à ma fille, je connais un moyen radical de couper à jamais toutes envies concernant ce sujet. Ne me tente même pas Hvedrung, ce n’est pas une menace, c’est une putain de promesse. » Au moins il tentait de mettre les choses au clair, il fallait cadrer vite fait avec ces saloupiots de ce genre là. Ah, fut une époque où on savait se tenir sans que ce genre d’intervention soit utile !
Maintenant il ne voulait plus lâcher Gwen, et pourtant il n’allait pas rester comme ça indéfiniment. Il s’écarta un peu, à contre coeur, porta son regard sur Felix, puis sur Draco qui était bien calme et silencieux : le genre qu’il appréciait pour le coup. « Bien, monsieur le spécialiste des moldus (il tenta de mettre dans le mot tout le mépris que sa voix pouvait porter ─ et sa voix pouvait en porter beaucoup) trouve que nous formons une bande un peu trop disparâtre. J’admets ne pas m’y connaître dans ce domaine. Hvedrung doit plus avoir l’occasion de fréquenter cette racaille que nous autres, donc peut-être faut-il en effet l’écouter. » Ça lui arrachait littéralement la bouche de prononcer ces mots mais il fallait se rendre à l’évidence : les moldus n’étaient pas dans son champ d’expertise. « On ne se sépare pas, c’est le meilleur moyen que tout ça finisse en bordel général… » et Merlin savait ce qu’il pensait des missions qui se terminaient en foutoir infernal. « Ce n’est pas qu’une question de repérer des fugitifs aujourd’hui, nous allons devoir frapper et s’assurer qu’ils ne retenteront pas deux fois de fuir. Mieux vaut rester groupés. » Et plutôt se laisser capturer par les plus radicaux de ces crétins d’Insurgés plutôt que de laisser sa petite partir seule avec le danois. Le jour de son anniversaire. Et puis quoi encore ? « Ce qui est le plus urgent, c’est de trouver un manteau pour Guenièvre. Ou une autre robe. Quelque chose… de long. Et chaud. Qui couvre. Pour… que tu aies chaud. » Oui oui, juste pour que tu aies chaud. Et pour que les autres n’ais pas d’aussi large prise auxquelles accrocher leur regard. « Pour Malfoy et moi… On verra sur place. Ils ont bien des boutiques de vêtements ? Comme chez nous ? On devrait trouver un manteau dans un de ces trucs là ? » Nan parce que plus on s’enfonçait dans la civilisation, plus il y aurait d’hommes et donc plus de paires de yeux à agresser Gwen. Vite, vite vite ! Un manteau. « Malfoy, nous aider à trouver un lieu qui vende des manteaux tu devrais pouvoir faire ça non ? C’est à ta portée ? » l’inquiétude qui le travaillait à l’endroit de sa fille le rendait irritable et ça retombait sur le pauvre Draco qui n’avait pourtant pas demandé grand chose. C’était gratuit. (Pas comme l’eventuel manteau et éventuelles autres fringues qu’ils s’étaient mis en devoir d’acheter pour mener à bien leur mission, tout ça ne serait certainement pas gratuit. Est-ce que quelqu’un avait de l’argent moldu sur lui ? Ce n’était sans doute pas Rabastan qui pensait à ce genre de chose bassement triviales.)
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14278
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
• Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
• Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Spoiler:
• Aramis est plus un frère qu'un cousin par alliance, de ces relations précieuses qui se consolident au fil des épreuves.
• Nyssandra, marraine de Scorpius, et cousine par alliance depuis qu'épouse Lestrange. Un moyen légal d'officialiser le fait que plus qu'une amie, elle a toujours été un membre de la famille, de cœur sinon de sang.
• Severus, en sa position d'ami de longue date de la famille, a joué auprès de moi le rôle de précepteur, puis d'enseignant, de protecteur. Je ne lui ai pas toujours fait confiance, à cet étrange personnage pétri de mystères, mais le Serment Inviolable qu'il a accepté de formuler à la demande de ma mère il y a quelques années m'a poussé à me tourner vers lui au moment de choisir un parrain à Scorpius. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle quel est son réel camp, mais il est assurément un allié redoutable.
• Gwen... Gwen. Usurpatrice Lestrange, Black insoupçonnée. J'ai perdu une cousine pour en gagner une autre, et si les faits prouvent à présent que le sang nous lie, je ne sais si je l'aime ou si je la hais pour ses mensonges. Son existence remet en doute de trop nombreux principes: pourquoi n'ai-je pas décelé qu'elle était différente, sang-mêlée, si le sang est si crucial et le mélange inadmissible ? Je ne supporterais pas de la perdre, mais lui faire face est encore trop... déboussolant.
• Simon, canaille défraichie, cousin décadent. Notre entente est vache est étrange, mais le sang l'emporte souvent - même sur les différences. Il a été, étonnamment, le plus apte à me fournir des échappatoires, qu'il s'agisse d'Orviétan, d'alcool de choix à consommer sans modération ou de planque relativement imprenable.
• Sansa, traitresse. La baguette qui s'érige, qui frémit, qui s'abaisse au creux de phalanges crispées, et la rancoeur qui salit des années de complicité.
• Hestia, cousine & partenaire de crime. Elle est étrange, creepy, et c'est sans doute ce qui fait son charme. Nous avons plus ou moins grandi ensemble, élevés pour tisser des ententes et projets dans l'ombre en quête de plus de pouvoir. Mais à présent, il est surtout question de survie.
• Flora, cousine. Elle a changé, c'est un fait, victime du brainwashing imposé par le gouvernement aux dissidents. Et notre alliance d'origine lutte, mais ploie sous l'intensité de sa nouvelle allégeance au Magister.
• Nephtys, cousine Shafiq, victime d'un don... malédiction. Elle est l'une des raisons pour lesquelles soutenir de régime a été plus difficile d'escompté ces dernières années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est un Maître ingrat, et Cissy et Nephtys ont été des martyres, sacrifiées sur l'autel de ses ambitions cruelles.
• Andromeda, tante. Reniée, (re)trouvée... je ne sais pas ce qu'elle m'inspire. De la consternation, peut-être; elle a toujours été une idée, un souvenir, l'ombre d'un passé révolu, et la voilà qui surgit à présent du néant, tangible. Traître à son sang. Mon statut d'extrémiste ne m'a toutefois guère porté plus de chance que le sien, et l'existence de son petit-fils... de mon cousin, ne peut me laisser indifférent, en dépit de son ascendance peu flatteuse.
A protéger.
• Âme-sœur de toute une vie - ou de plusieurs. Rien n'a jamais été réellement simple entre nous et pourtant elle a toujours été une évidence, un essentiel. Le sentiment s'étend à ses filles, que j'en viens parfois, souvent, à considérer comme les miennes.
• Nott est un ami d'enfance. Malgré la distance imposée à l'adolescence par son refus de se trouver rabaissé au rang de sous-fifre, le lien a perduré, latent. Il est ce frère auquel il n'est pas toujours nécessaire de tout dire, dont je m'éloigne souvent, mais que je retrouve inexorablement - et vice versa.
• Loony persiste à nous prétendre amis et peut-être ses délires ne sont-ils plus si faux à présent... elle est en tout cas une alliée précieuse et s'est révélée étonnamment loyale. Et tenace. Les réminiscences de vies antérieures me poussent d'ailleurs à croire qu'elle a été une présence récurrente au fil des siècles, et dans cette vie comme dans les autres, elle semble partager les instants les plus sombres de mon existence.. et inversement.
• Astoria m'a offert ce que j'ai de plus précieux: un fils. C'était une erreur et Merlin sait qu'elle nous a coûté cher, mais il reste ce qui nous lie aujourd'hui, la principale raison pour laquelle je ne laisserais rien lui arriver.
• Greg a d'abord été un banal sous-fifre, avant que la soif d'émancipation puis la mort de Vince ne bouscule notre dynamique. C'est une... amitié particulière, à tendance haineuse sur les bords, car des années d'entente mêlée de mépris ne s'effacent pas aisément. Pas plus que la colère qu'il nourrit à mon encontre depuis la mort de son comparse - mon ami d'enfance. Reste qu'il fait partie de cette poignée de sorciers dont la présence dans mon existence est non négociable. Frère d'arme.
• Chang, partenaire sur le terrain, entente masquée en public sous des couches d'agacement mutuel, chaleur humaine et réconciliations fiévreuses en privé. On s'est plus d'une fois retenus de sombrer, sauvés, mais l'équilibre fragile est à présent vicié par le brainwashing qu'elle a subi.
• Ardal est une connaissance de longue date, mais aussi le cousin de Pansy - celui qui n'hésite pas à me faire part de sa façon de penser lorsqu'elle a des raisons de plainte à mon sujet. C'est assez agaçant, à vrai dire, que d'avoir laissé à quelqu'un suffisamment de marge pour écoper de remarques lorsque mon attitude lui déplait - mais il a eu la décence de ne jamais en abuser, plus ami que moralisateur.
Compliqué. Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
• Granger est infecte - mais la fréquenter est utile. C'est ce qu'elle est: une partenaire forcée, une alliée de poids, un point d'interrogation sur l'échiquier de mes vies antérieures et actuelle. Lui laisser percevoir mes failles est insupportable, mais je sais pourtant qu'elle restera une tombe et ne saurait me trahir: à défaut de confiance et d'entente, nous avons un pacte.
• (Tracey, amie proche d'Astoria - et de Susanna, autrefois. Elle n'a pas cautionné notre rapprochement et notre entente, depuis, a été étrange, ambivalente. Mais cordiale. Avant, du moins, qu'elle ne devienne une mangemort fanatique.
• Blair. J'ai aidé cette gamine à échapper à la rage des Carrow, autrefois, et détourner leur attention m'a valu des maléfices mémorables. Ce qui m'y a poussé ? J'en doute encore aujourd'hui - la compassion n'a jamais compté au nombre de mes défauts. Mais les révélations de Beltane me poussent à croire que nos âmes liées m'ont influencé: elle a été ma sœur, dans une autre de ces vies qui ne cessent de resurgir aux moments les plus inappropriés.
• Winchester est la marraine de Teddy, la responsable de la quête au bout de laquelle je les ai cherchés, sa grand-mère et lui.
• Darja et moi, on formait une paire efficace en laboratoire, seul cadre dans lequel elle s'illuminait par ailleurs. Et nous est arrivé de nous inquiéter l'un pour l'autre sous nos masques de mangemorts; mais elle est insondable et je ne prendrais pas le risque de la sous-estimer si je la croisais baguette au point, fort de mon nouveau statut de prétendu traître.
• Avery était un allié de père, subissant comme lui les griefs des mangemorts ayant été fanatiques au point de gâcher des années de vie derrière les barreaux. Il est sans doute un dangereux ennemi, à présent.
A enterrer.
• Potter, foutu sauveur à deux noises. Il m'a imposé une dette de vie, le plus lourd fardeau qu'il m'ait jamais été donné de porter. Il est la cause de l'entente avec Granger, mais aussi un élément récurent de tous les évènements négatifs de ma vie. Plus récemment, il m'a dérobé un bien que je ne savais même pas en ma possession: la mythique Baguette du Pouvoir. Je suis supposé le prévenir, mais la haine qui nous sépare a toujours été trop intense pour favoriser les compromis.
• Zabini, allégorie de la trahison, de la confiance brisée ; même le temps n'allège pas l'intensité de ma rancoeur, et pour cause: il était le dernier de la part de qui je me serais attendu à recevoir un sort dans le dos. Le rituel qui nous lie rend son absence pénible, physiquement douloureuse, mais si nous nous recroisions les différends se règleraient à la baguette et aux poings.
• Weasley - tant Fred que Ronald et le reste de leur smala dépeuplée, je ne lèverais pas le petit doigt s'ils brûlaient dans un Feudeymon. Bien au contraire, je me délecterais du spectacle.
• Matteo, bel emmerdeur, journaliste rapace - de cette engeance qui se nourrit des déboires d'autrui. Je préfère prétendre que cette St-Valentin 03 et l'intoxication à l'Amortentia n'a pas eu lieu. Jamais.
• Rabastan. Les Malfoy et les Lestrange n'ont jamais été faits pour s'entendre - à vrai dire la jeune génération constitue l'exception. Mais si les tensions étaient jusqu'alors mesurées, masquées, elles ont atteint leur paroxysme lorsque Rabastan a contribué à l'enlèvement de ma mère.
• Wyatt, cette ordure, ce fumier. Il était l'image même du père et du futur beau-père idéal, avant que l'arrivée de Scorpius ne fasse surgir au grand jour sa véritable nature. Ses tentatives de meurtre avortées n'ont fait qu'exacerber la haine mutuelle, et son rôle dans l'enlèvement de Mère a été la goutte de trop. Il est intouchable, en odeur de sainteté auprès du Lord. Et d'une puissance non négligeable. Mais si je venais à le croiser sur un champ de bataille, je prendrais le risque d'extérioriser la soif de sang qu'il m'inspire, quitte à y périr.
• Rookwood. Ancien mentor imposé par le Maître. craint et respecté à la fois, pendant un temps. Je ne serai jamais à la hauteur de ses critères en terme de cruauté, mais ses prétentions me hérissent. Il n'est après tout qu'un sang-mêlé désireux d'exterminer sa propre engeance.
(d-e, wiz, ins, rdp, hun)
‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
Il n’avait pas encore commencé qu’un mal de tête carabiné lui martelait déjà douloureusement les tempes. Chaque mot de Hvedrung ne faisait qu’aggraver la sensation désagréable. Mais il fallait bien admettre qu’il n’avait pas tort : même sans s’y connaître en matière d’usages moldus, il ne fallait pas être un génie pour s’apercevoir qu’ils avaient tous choisis des styles radicalement différents. « Cette imbécile de Malkin m’a fait perdre mon temps et mon argent », râla-t-il à mi-voix en passant rageusement les mains sur son visage blafard et les retrouva maculé de noir, s’agaçant plus encore de ne pas parvenir à se débarrasser du maquillage dont la vieille l’avait affublé malgré lui. Il en avait sans doute partout, à présent. Ses yeux de panda calculateurs se froncèrent en se posant sur Felix, alors que sa mâchoire se crispait à l’entente de la question condescendante du père Lestrange. « Malfoy, nous aider à trouver un lieu qui vende des manteaux tu devrais pouvoir faire ça non ? C’est à ta portée ? » « J’ai bien une suggestion », lâcha-t-il d’une voix trainante alors que, vraisemblablement sourd à toutes menaces, l’autre phénomène s’éloignait de quelques pas à la poursuite de Gwen et lui susurrait il ne savait quoi à l’oreille. « Je ne me promène pas avec de l’argent moldu en poches », signala Draco, parlant cette fois à l’attention de Rabastan seul. « Mais ce type est intenable. On ne pourrait pas… simplement l’assommer et se partager ses dépouilles ? » Il fronça les sourcils, étudia la cible, ajouta : « Son haut pour moi, son pantalon pour remplacer la loque trouée que tu portes… sa veste pour Gwen… Elle pourrait l’attacher à la taille pour compenser la longueur de sa robe, il parait que les moldus font ce genre de montages douteux. Quant aux chaussures, il suffirait de les métamorphoser pour imiter celles qu’il porte. » Il grimaça, songeant aux derniers détails. « Gwen doit bien connaître quelques sorts pour réparer les frasques de Malkin », supposa-t-il en passant une main dans ses mèches transfigurées. « Cela dit, une autre couleur que mon blond naturel serait sans doute plus discret pour l’étape repérage. » Pourquoi n’avaient-ils pas eu la bonne idée de se concerter avant pour préparer cette fichue mission ? Ah oui : parce qu’ils étaient incapables de se côtoyer sans nourrir d’envies de meurtres. Comptez sur le Lord pour se repaître de ce genre de match made in hell. « En fait, quelques Glamours pour nous rendre tous moins reconnaissables ne seraient pas de trop. » Après tout, ils étaient tous trois relativement connus en tant que partisans actifs du gouvernement. « Quant à lui, il suffirait de le laisser ligoté quelque part. Muet. » Non parce qu'il parlait beaucoup trop.
J’aurai du penser à une chose... ne jamais, JAMAIS, tendre une perche ou quoi que ce soit d’autre à Felix, JAMAIS. Cette mission s’annonçait décidément haute en couleur et je doutais que la patience légendaire de mon père et de mon cousin soit exprimée aujourd’hui. Félix allait finir émietté sur les côtes anglaises s’il continuait simplement à ouvrir la bouche. Moi-même, le connaissant, j’avais du mal à rester de marbre et faire comme si toutes ces paroles ne m’atteignaient pas. Je n’avais pas imaginé une seconde qu’il puisse continuer son petit jeu de dragueur en face de mon père. C’était suicidaire, complètement fou mais au fond c’était simplement lui. Toute cette histoire allait mal finir. Je tentais de ne pas répondre à ses diverses invitations, entre son sport à l’horizontal, tâter le terrain, me faire ma fête... Mais je voyais bien le visage de mon père se décomposer un peu plus à chaque mots qui quittaient les lèvres de Felix. Rabastan tenta malgré tout l’impossible, remettre les choses à leurs places et donc celle de Felix en dessous de lui. Bien que surprise par sa main sur mon épaule je n’avais pas bougé, acquiesçant simplement à certaines de ses paroles. Je découvrais par la même occasion le réel but de cette mission. Nous devions non seulement trouver les fugitifs mais les arrêter et je doutais bien sincèrement que mon père ne fasse dans la dentelle à leur sujet donc finir par les faire disparaitre... Pourtant la première partie de la mission n’était vraiment celle à laquelle je m’attendais. Il voulait trouver un manteau, pour moi, l’idée même me faisait sourire. ça va aller... si nous bougeons ça va aller. Surtout qu’en “ville” il devrait y avoir moins de vent qu’ici. Felix avait passé sa veste sur mes épaules et m’avait frotté les bras avec vigueur, j’avais déjà moins froid, un peu. Faisant fi des paroles de mon père Félix m’entrainait légèrement à l’écart de Draco et Rabastan. A quoi joues tu? Je ne joue pas mais une demande de ta part et je suis tout à toi. Ne sois pas ridicule, je t’ai déjà dit non. J’aime qu’on me résiste, tu le sais. Tu n’es qu’un idiot qui va finir par se faire tuer. Ohh et ça t’attristerai, dis moi que oui, ne me fend pas le coeur.Approche... Ah, je savais que tu finirais par réaliser que je suis irrésistible. Je le laissais s’approcher de moi plus que de raison, se pencher vers moi comme si j’allais le laisser m’embrasser. J’avais passé mes mains autour de sa nuque et d’un mouvement aussi précis que féroce mon genou venait de rencontrer son service trois pièces. Le souffle court, genoux à terre il jurait et hurlait en même temps, ça semblait réellement douloureux. Je me penchais sur lui en lui murmurant. Je t’avais prévenu. Tant pis pour la couverture de survie, Aramis comprendrait. Je passais la veste afin d’avoir plus chaud et la refermait en utilisant la ceinture tout en me rapprochant de Rabastan et Draco qui avait du suivre toute la scène à défaut de l’entendre. Je crois que sir Hvedrung ne va pas pouvoir participer à cette mission. Je ne m’excusais pas de mon geste, Félix l’avait complètement mérité. En revanche il était possible que je sois “punie” pour avoir mis en péril cette mission ou nous devions être quatre mais il était allé bien trop loin! Je relevais les yeux vers mon père puis vers Draco, surprise de voir que son maquillage avait... viré? Ne bouge pas, il faut vraiment enlever ça, c’est atroce et nous n’avons pas de temps à perdre. Il avait raison en tant que femme et plus encore en tant que femme de l’élite je connaissais deux ou trois sorts bien pratique concernant le maquillage et les vêtements. Je pointais ma baguette sur lui afin de le démaquiller correctement puis sur le pantalon de Rabastan que je tentais de “réparer” au mieux avant de me rendre compte qu’il y avait un blanc plutôt... gênant entre nous trois. Un problème? J’ai loupé quelque chose? Ayant été occupée à détruire l’appareil reproductif de ce cher Félix - et j’allais devoir faire mes excuses à Eris, quoi que mon amie serait sans doute rassurée de savoir son futur mari potentiellement incapable de se reproduire- je n’avais pas participé à leur petite conversation concernant nos tenues et nos visages, l’un d’eux allait devoir me mettre à la page et j’aimerai bien sincèrement que nous nous mettions en route. Je n’étais pas pressé de remplir ma mission, non pas vraiment mais malgré cette veste je n’avais pas bien chaud.
Si Rabastan n’était pas accoutumé à autant d’insolence de la part d’un subalterne, il était encore moins habitué à se retrouver d’accord avec Malfoy junior. Il était même tellement étonné par cette soudaine entente (qui ressemblait plus à une alliance, dans les temps de grands périls on n’avait guère le choix d’être difficile concernant les alliés) qu’il ne pris pas vraiment garde à Hvedrung qui continuait de baratiner Gwen un peu en retrait. « Mais ce type est intenable. On ne pourrait pas… simplement l’assommer et se partager ses dépouilles ? » Le visage de Rabastan du exprimer à merveille toute la surprise qu’il pouvait éprouver en entendant une telle suggestion dans la bouche de Draco. Pas con le jeune Malfoy, ouais il avait une manière de régler les problèmes qui tenaient plus du Lestrange que du Malfoy… À moins que ce ne soit le coté Black des gênes ; en tout cas le Mangemort était séduit par cette proposition, surtout la partie qui consistait à assommer Hvedrung. Et quand Draco insista en montrant que son plan était, en plus d’être particulièrement satisfaisant pour les nerfs, parfaitement étudié et pratique, Rabastan lui aurait presque donné une claque amicale sur l’épaule (presque hein, il ne fallait pas pousser non plus, c’était Malfoy junior…) : « Ouais et avec un peu de chance il se fera bouffer par une meute de goelands affamés… » marmonna-t-il pour souligner toute l’affection qu’il portait au plan de Draco, il ne put en outre s’empêcher de remarquer tout haut ce qu’ils devaient tout deux penser en leur for intérieur : « Par Merlin pour qu’il nous mette d’accord, c’est vraiment qu’il dépasse les bornes de l’emmerdement… Tu as raison, faut que ça cesse maintenant. » Et sur ces belles paroles, pleines de bienveillance et de camaraderie ils se tourna vers le danois, prêt à le stupéfixer sans sommation (il s’en foutait, il était son supérieur, il pouvait faire ce qu’il voulait) mais ce ne fut pas nécessaire. Il vit Gwen, qui tenait le raseur par le cou tandis que ce dernier se penchait : il fallait remercier Merlin que le choc rendait Rabastan momentanément muet puisque sinon toute la ville de Douvres aurait entendu son hurlement. Mais faute de jurons paternel, ce fut un charmant cri agonie teinté d’accent nordique qui résonna alentours. C’est ma fille ça… pensa-t-il immédiatement avec une intense fierté alors que Felix se roulait presque par terre. Il en aurait presque rit et alors que Gwen revenait vers eux il l’observait avec un regard dans lequel se mêlait admiration, fierté et étonnement. « Je crois que sir Hvedrung ne va pas pouvoir participer à cette mission. » Fais bien gaffe à ne jamais l’énerver Rabastan mon petit… « En effet, quel tragique incident. » commenta brièvement le Mangemort « Bien, ce n’est pas très grave nous ferons sans lui… » Gwen s’occupa alors de Draco qui, même s’il proposait de bons plans, avait le visage qui ressemblait bien plus à celui d’un raton-laveur qu’à celui d’un rejeton de (plus ou moins) bonne famille. Elle lui rendit son visage pâle et quasi-maladif (un visage de Malfoy quoi) et arranga le pantalon de Rabastan. Personne ne parlait (on n’entendait même plus les gémissement de Hvedrung qui était encore en arrière plan) et finalement Gwen se décida de rompre le silence : « Un problème? J’ai loupé quelque chose? » son ton oscillait entre fausse innocence et ironie. C’est bien ma fille ça.On l’aura compris. « Non, je pense qu’on peut dire que le problème est réglé. Malfoy pense qu’il devrait se teindre les cheveux et voudrait métamorphoser nos chaussures pour qu’elles soient plus… appropriées. » (dommage, elles sont bien confortable ces énormes pompes) il marqua un bref temps de réflexion avant d’ajouter : « C’est vrai que nous sommes des têtes connues, mieux vaut faire tout pour passer inaperçu sinon les fuyards vont prendre le large dès qu’ils nous apercevront. » En observant la dégaine des chaussures de Hvedrung il sort sa baguette pour la pointer sur les pieds de Malfoy puis sur les siens et en quelques secondes les deux Mangemorts se retrouvent avec des pompes bien plus passe-partout. Par contre il n’allait pas jusqu’à s’occuper des cheveux de Draco, se connaissant peut-être qu’il ne résisterait pas à la tentation et lui exploserait la figure au lieu de lui brunir savamment sa blonde chevelure. Et face à Gwen, même si elle venait de montrer une attitude très… intéressante, ce n’était pas la chose à faire. Et faire à deux une mission pour laquelle ils étaient sensés être quatre, ce n’était pas un bon plan. Un passe encore, deux… le Maître n’avalerait pas ça. Il devrait supporter Malfoy de bout en bout mais sincèrement (il ne pensait pas ça possible) le fils de Lucius était préférable à Hvedrung. Il avait été un peu mieux élevé quelle journée pleine de rebondissement : te voilà qui loue les qualités d’éducation de Lucius ! Oh par Merlin, cette mission allait le tuer… Il devait vite revenir à des actions qu’il maîtrisait, à savoir éxécuter les ordres, surtout des ordres de cette nature. « Bon il va tout de même falloir qu’on se décide à y aller. Et gardez les yeux ouverts, si nous nous avons des difficultés pour passer inaperçu, ceux qui tentent de fuir en auront aussi certainement… » Ce sont des sang de bourbe pour la plupart crétin, ils savent passer inaperçu parmis les leurs ! « Ou peut-être pas… Quoiqu’il en soit, il va falloir être suffisamment alerte. Ceux là ne doivent pas s’enfuir. » Son ton n’était pas menaçant ou quelque chose du même genre mais plutôt fatigué. Il en avait marre et n’était certainement pas le seul de devoir essuyer des défaites ou alors ne se réjouir que de demi-victoire. Il était clairement prêt à tuer des innocents aujourd’hui si cela lui assuraient d’autre part que les cibles ne s’enfuyaient pas. Un Rabastan exténué était peut être plus imprévisible et dangereux qu’un Rabastan énervé. La ville n’était pas loin et allait bientôt voir débarquer un trio bien déterminé.
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