« Bludger ! Bludger ! Bludger ! » Les voix tonitruantes des joueurs des Falcons résonnaient avec tumulte dans les vestiaires acclamant euphoriquement leur leader. Paris Selwyn. Ce dernier arborait un grand sourire, bien que légèrement marqué physiquement au niveau du visage il savourait la victoire de son équipe. Un mauvais coup pris durant le match, rien de grave. Les risques du métier… La partie de Quidditch avait été intense, violente. Le duel avait été féroce entre les deux équipes. Les Falcons avaient d’ailleurs mal entamé la partie mais le discours du capitaine avait permis de remotiver ses troupes et chacun avait tout donné pour remporter la victoire. Un match comme l’ancien Serpentard les adorait, rude et sanglant. Bah ouais, sinon ce n’était pas drôle… Maintenant, ils allaient pouvoir arroser ça !

Une victoire de plus, autant dire que l’équipe était plutôt bien partie en cette nouvelle saison. En tout cas, le grand brun était bien décidé à remporter la coupe cette année. Il avait le soutien de ses coéquipiers, et même si parfois il pouvait être horrible avec ses joueurs, cependant il n’en restait pas moins respecté et admirer. Rien ne pouvait lui faire plus plaisir… Diriger, donner des ordres, c’était le pied, fallait l’avouer. Sans compter l’argent investit par son père dans cette équipe. Oui, il était indispensable, lui-même n’hésitait pas à le crier haut et fort ? Prétention ? Exactement ! Ce n’était pas un Selwyn pour rien…

Après une douche revigorante, Paris avait enfilé une élégante tenue aux tons noir et anthracite. Ils allaient pouvoir fêter ça maintenant, et cela s’annonçait très bien comme d’habitude. Les soirées d’après-match victorieuses se terminaient toujours ainsi, rien de tel pour renforcer la cohésion de l’équipe. Et le jeune homme, une fois de plus, faisait les choses en grand… Endroit luxueux, alcools de très bonne qualité, quelques filles pour pimenter le tout…

Alors une fois de plus, les Falcons firent la fête durant une bonne partie de la nuit. Paris était aux anges, ses joueurs également. Prêts à recommencer dès la prochaine victoire. Malheureusement, le jeune homme avait omis un détail très important en cette soirée. Il semblait déjà avoir oublié des promesses faites quelques jours plus tôt, à une personne qui lui était chère. Oui, il avait promis à Garden qu’ils passeraient la soirée ensemble, parce que ça faisait très longtemps qu’ils n’avaient pas passé du temps tous les deux. La jeune femme lui manquait mais visiblement, il n’avait pas le sens des priorités… Une fois de plus, il faisait passer le Quidditch en premier… Pire, il avait complètement zappé…

Lorsque la soirée fut terminée, il s’éclipsa, légèrement éméché. Il aurait sûrement mal au crâne en se réveillant le lendemain… Ce n’était qu’un détail. Il avait passé une bonne soirée, c’était le principal.

***

Il tourna la poignée avant d’ouvrir la porte et de pénétrer dans l’entrée. Instantanément des effluves agréables de nourriture vinrent lui chatouiller les narines. L’endroit était silencieux… Là, il percuta alors. Il avait encore une fois merdé… Le repas avec Garden… Il laissa échapper un juron de ses lèvres avant de se diriger vers le salon. Il enleva sa veste pour la déposer sur un des fauteuils. Faisant volte-face, il découvrit alors sa compagne allongée sur le canapé, entourée des deux chats de la maison. Satan ouvrit un œil avant de s’étirer légèrement pour se rouler de nouveau en boule. Paris s’approcha alors, soupirant. Ce n’était pas tellement dans ses habitudes mais à cet instant, il s’en voulait… Il s’assit alors sur le bord du canapé, près de sa bien-aimée, avant de venir caresser sa joue du bout des doigts et de lui déposer un baiser sur le front… « Hé… Je suis rentré… » chuchota-t-il doucement…

Elle s’était préparée. Cela faisait bien longtemps que Garden n’avait pas passée du temps avec Paris, encore moins toute une soirée accompagné d’un dîner. Il lui avait envoyé un hibou pour la prévenir de son retour et lui avait promis une soirée tous les deux. Elle était contente à cette idée. Ce qui s’était passé avec Adam ne devait pas interférer. D’ailleurs elle ne savait pas vraiment ce que tout cela signifiait puisqu’il s’était éclipsé à son réveil. Elle avait donc passé une partie de sa journée à cuisiner. Cela lui arrivait rarement, avec son travail, elle n’avait pas le temps de se mettre à la cuisine, elle manger la plus part du temps des repas près fait. Elle avait donc demandé un congé exceptionnel et comme elle n’en demandait jamais, sa chef de service avait accepté. Elle mit les petits plats dans les grands et dressa une belle table sur laquelle elle alluma quelques bougies afin de donner une atmosphère plus intime. Elle passait de bons moments avec Paris. Beaucoup le connaissait que comme un joueur de Quidditch arrogant et imbu de lui-même. Un sorcier dur et même violent, mais avec elle il était tout autre. Agréable, serviable, aimable et surtout drôle. Il la faisait rire et elle aimait être une des rares personnes, si ce n’était pas la seule, à connaître cette facette de lui.

Elle alla se préparer, enfilant une robe bleu foncée élégante et cintrée, des escarpins noirs, puis elle maquilla légèrement ses yeux et marqua ses lèvres de son rouge habituel. Elle gard une coiffure simple et descendit attendre Paris en prenant place autour de la table et… les minutes passèrent longues et quasiment interminables. Paris n’avait pas la ponctualité dans le sang, aussi ne s’inquiéta-t-elle pas mais au bout d’un moment, elle décida d’aller s’asseoir dans le canapé. La chaise était devenue inconfortable après une heure d’attente.

Elle croisa les bras sur sa poitrine, la mine boudeuse. Satan s’empressa de sauter sur ses genoux pour s’y installer et Swon ne tarda pas à le rejoindre. Les deux chats ronronnant d’aise. Ils avaient beaucoup d’affection pour Garden et c’était réciproque mais là, toutes ses pensées étaient tournées vers Paris, elle essayait de lui envoyait des messages amères par la pensée mais c’était quelque chose d’impossible, elle ne pouvait que s’imaginer qu’il les recevait et cela la calmait quelques peu. Les heures passèrent et elle ne se sentit pas partir. Elle s’endormis en se laissant glisser sur le canapé, se retrouvant allongée, les deux chats venant se lover contre elle.

« Hé… Je suis rentré… » Ses yeux papillonnèrent, son esprit encore endormis, elle mit un instant avant de comprendre qu’elle était dans le salon, sur le canapé, qu’elle s’était assoupie en attendant Paris. Ce dernier était assis à ses côtés et lui frôlait la joue après lui avoir baisé le front. Il était rentré… rentré ! Mais il se moquait d’elle ?! Il disait ça comme si tout est était normal, or faire attendre cinq heures une personne avec qui on avait rendez vous n’était pas normal ! Elle se redressa vivement, se moquant de faire tomber ou non Paris de son perchoir instable, puis elle le poussa d’une pression de ses mains sur son torse. « Tu te fous de moi ?! Tu as vu l’heure ? Sérieusement Paris ?! » elle savait pertinemment ce qu’il l’avait retenu mais ce n’était pas ça qui la mettait en colère, elle savait le besoin des hommes mais la planter était différent. Elle se leva et tourna en rond, furieuse, les paroles d’Adam se répercutant dans son crâne. Il ne te mérite pas. Elle secoua la tête afin de les faire sortir mais sa colère était toujours présente. « Je ne suis pas une chieuse, je te laisse faire ce que tu veux, quand tu veux et avec qui tu veux. Mais bon sang Paris, quand tu dit à une personne qu’on va entrer, qu’on a hâte de la voir, qu’elle t’a manqué… tu ne vas pas lever les filles des pubs du coin avec tes copains ! Tu sais combien de temps j’ai passer à préparer ça ? » Demanda-t-elle en désignant la table. « Tout ça pour rien ! Parce que tu t’en fous, il n’y a que toi qui comptes. Je me demande pourquoi je persiste… » Elle s’en voulait à elle aussi. Pourquoi faisait-elle des efforts ? Pourquoi ne pas avoir fait comme d’habitude et s’il n’était rentré, cela n’aurai pas eu d’importance… elle ne se comprenait pas parfois.

Faire comme si de rien n’était. Afficher son plus beau sourire. Trouver mille et une excuses, toutes plus bidons les unes que les autres. Cela commençait à devenir une mauvaise habitude et autant dire que le jeune homme avait plus en plus de mal à s’en dépêtrer. Combien de temps Garden arriverait-elle à supporter ce petit manège ? Paris l’ignorait. Il se savait chanceux de l’avoir car beaucoup l’auraient sûrement laissé tomber dès le premier écart. Comme à chaque fois il s’était fait doux, la réveillant avec une tendresse extrême qu’elle seule connaissait. En effet, un tel geste venant d’un batteur aussi impulsif, c’était plutôt rare. Mais avec Garden, le joueur de Quidditch pouvait devenir aussi inoffensif qu’un agneau.

Bon, après tout… Une fois de plus ou une fois de moins ? Quelle différence ? Ok. Il avait oublié. Cela pouvait arriver non ? Et puis il fallait bien qu’il respecte ses obligations de capitaine d’équipe également ? Non… Cette fois-ci, il n’avait aucune excuse. Il avait promis. Voir Garden, ainsi endormie, allongée sur le canapé du salon… La pauvre était sûrement tombée de fatigue à l’attendre. Bien évidemment, il avait remarqué ses efforts. Elle était magnifique dans cette robe. Peut-être était-il temps pour Paris d’arrêter de jouer au connard ? C’était ce qu’il avait de mieux à faire sans doute… Encore fallait-il qu’il se donne les moyens de le faire. Et ça, ce n’était pas gagné…

Il s’était donc approché de Garden, s’installant à ses côtés pour la sortir de son sommeil avec une extrême douceur. Et autant dire que le réveil fut brutal, non pas pour la jeune femme qui avait mis quelques secondes pour comprendre ce qu’il lui arrivait mais pour Paris qui se retrouva limite les fesses par terre, poussé par sa Belle. Il eut à peine de temps de poser l’une de ses mains au sol pour ne pas s’y affaler complètement. « Tu te fous de moi ?! Tu as vu l’heure ? Sérieusement Paris ?! » Surpris. Une mine hébétée s’afficha alors sur son regard tandis que les foudres de Garden s’abattaient déjà sur lui. L’avait-il déjà vue ainsi ? Il ne s’en rappelait pas. A vrai dire, elle s’était déjà fâchée auparavant mais jamais de la sorte. Tant et si bien qu’il fut grandement décontenancé par la situation. Il se tut, se contentant d’écouter le flot de parole incessant qui déferlait jusqu’à ses oreilles. « Je ne suis pas une chieuse, je te laisse faire ce que tu veux, quand tu veux et avec qui tu veux. Mais bon sang Paris, quand tu dit à une personne qu’on va entrer, qu’on a hâte de la voir, qu’elle t’a manqué… tu ne vas pas lever les filles des pubs du coin avec tes copains ! Tu sais combien de temps j’ai passer à préparer ça ? » Elle était furieuse. Cela ne présageait rien de bon pour lui.

« Tout ça pour rien ! Parce que tu t’en fous, il n’y a que toi qui comptes. Je me demande pourquoi je persiste… » D’accord ! D’accord ! Elle avait raison ! Mais là si elle continuait à crier comme ça, le Paris, il allait certainement partir au quart de tour également. « Arrête de crier ! » Souffla-t-il brusquement et sèchement. Les mots s’étaient échappés de sa bouche sans qu’il ne s’en rendre vraiment compte. Il inspira alors profondément, tentant de garder son calme avec difficulté. Ce n’était pas dans sa façon d’être… Avec quelqu’un d’autre, il serait déjà parti depuis longtemps ou il aurait cogné dans le tas sans réfléchir. Mais c’était Garden. Il ne pouvait pas agir comme il l’aurait fait dans d’autres circonstances. Tout ça était de sa faute à lui… Il allait devoir trouver un moyen d’arranger les choses, et là, la tâche ne serait pas chose aisée.

Il se redressa alors doucement, prenant un air désolé. Et pour le coup, c’était franchement le cas. Il avait beau être un sacré connard, il tenait trop à Garden pour lui sortir des excuses bidons. Et c’était bien là le problème, parce qu’à force de jouer au con il finirait par la perdre… Et ça… Il ne le voulait pas. Alors pourquoi il s’obstinait à la rendre malheureuse comme ça ? Franchement il n’en avait aucune idée.

« Garden… Je… Excuse-moi. Ça m’est complètement sorti de la tête, avec les gars on a fêté notre victoire et puis… » Il soupira alors, se laissant tomber dans le canapé… Il passa l’une de ses mains sur son visage puis il reprit « Non écoute… Je… Je n’ai aucune excuse. J’aurais dû être là avec toi ce soir… » Il jeta alors un œil à la table, elle avait dû passer tellement de temps à préparer tout ça… A se faire belle pour lui… Il releva alors la tête vers la jeune femme et il continua « Je ne voulais pas te mettre en colère Garden, crois-moi. Tout ce que je t’ai dit, c’est bien vrai, je le pense vraiment… Tu comptes pour moi… » Silence. Et il termina en marmonnant et en levant les yeux vers le ciel « J’suis juste qu’un pauvre crétin qui ne se rend pas compte de la chance qu’il a… De t’avoir… » Certes, il ne l’avait pas dit clairement, haut et fort… Mais il l’avait dit…

Garden n’était du genre à se laisser faire. On la connaissait pour sa compassion, sa douceur envers les autres, mais elle ne se laissait pas marcher sur les pieds pour autant. Elle avait du caractère et elle l’affirmait lorsque cela lui paraissait nécessaire. Elle avait fait les choses dans les règles simplement parce que Paris lui avait promis qu’il allait rentrer, parce qu’il lui avait confié qu’elle lui manquait. Elle avait été touché par ces quelques lignes couchés sur un parchemin. Elle avait donc décidé de lui faire passer une belle et douce soirée, juste tous les deux, afin de se retrouver. Paris n’était pas le plus fidèle des hommes, mais ils étaient tous fait ainsi, aussi elle ne s’en offusquait pas. Après tout, il rentrait à la maison, et il la traitait bien – sauf quand il la plantait comme une vulgaire chose dont il pouvait disposer comme bon lui semblait. Et elle… elle l’avait trompé aussi. Une fois, une seule en deux années. Pas par vengeance mais parce que les choses s’étaient faites tout simplement. Il ne s’agissait pas non plus de n’importe qui mais d’Adam. Elle s’était réveillée seule après cela, il avait déserté les lieux. Elle ne savait pas quoi penser de tout ce qu’il lui avait avoué. Elle devait prendre cela comme une parenthèse, une pause dans cette vie qu’elle n’avait pas imaginé ainsi. Elle avait voulu remettre les choses à la normale, peut-être même consolider sa relation avec Paris. Le dîner de ce soir était la première étape… et la dentelle qu’elle avait soigneusement choisie pour lui en était une autre. Mais il avait tout gâché ! d’où sa colère et ses cris.

« Arrête de crier ! » Cela n’était qu’un murmure mais suffisamment sec pour lui faire comprendre que Paris n’appréciait pas la situation. La faute à qui ?! Si il avait un peu plus de considération pour elle, elle n’aurait pas de raisons de s’énerver ! Il se releva de sa bousculade l’air vraiment désolé. « Garden… Je… Excuse-moi. Ça m’est complètement sorti de la tête, avec les gars on a fêté notre victoire et puis… » Elle serra les dents et les poings afin de contenir sa colère. Il pensait vraiment que cette excuse allait l’apaiser ?! Il l’avait oublié pour passer du bon temps avec ses collègues de jeuet fêter une énième victoire ? C’était encore plus rageant.

Il se laissa tomber sur le canapé qu’elle venait de quitter et passa une main sur son visage qui lui parut fatigué. Pas par cette soirée, cela n’avait rien d’une fatigue suite à une fête, mais plus quelque chose qui lui pesait. « Non écoute… Je… Je n’ai aucune excuse. J’aurais dû être là avec toi ce soir… » Elle croisa les bras sur sa poitrine et hocha la tête d’un signe positif. Oui il aurait dû être là. Pas parce qu’il devait se comporter comme le parfait compagnon toujours auprès de sa chère et tendre, mais parce qu’il lui avait fait une promesse. « Je ne voulais pas te mettre en colère Garden, crois-moi. Tout ce que je t’ai dit, c’est bien vrai, je le pense vraiment… Tu comptes pour moi… » Si elle comptait vraiment, il n’aurait pas oublié ! « J’suis juste qu’un pauvre crétin qui ne se rend pas compte de la chance qu’il a… De t’avoir… » Ce n’était q’un murmure mais cela était dit. Paris ne s’ouvrait pas sur ses sentiments en paroles. Il avait des gestes doux envers elle, il lui offrait de luxueux cadeaux, mais même si Garden les recevait toujours avec plaisir, elle y était bien moins sensible qu’à des paroles comme celles-ci. D’ailleurs ces dernières lui firent baisser les armes. Ses muscles se détendirent et sa colère s’effila doucement.

Elle poussa un soupire vaincu et prit place auprès de Paris avec élégance. « Je ne te demande pas grand-chose Paris, juste de ne pas me faire de promesse que tu ne peux pas tenir. » Elle leva le bras et caressa les cheveux de son compagnon. « Tu me traite bien et tu es quelqu’un de bien qui mérite d’être connu. Cette facette de toi que tu ne montre qu’à moi. » Paris était quelqu’un de brusque de bourru. Lorsqu’elle l’avait approché et au début de leur relation, elle pensait vraiment devoir subir ses sautes d’humeurs, ses caprices, son machisme… elle avait très peu d’estime pour lui, et même pour ainsi dire aucune. Voilà pourquoi elle avait toujours décliné ses avances à Poudlard. Cependant à force de le côtoyer, elle avait découvert un Paris doux, délicat, généreux et drôle. Elle s’était attachée à lui et elle avait même des remords à l’utiliser pour se faire une place parmi les mangemorts. Il méritait mieux que ça et elle se demandait si elle ne devait pas donner une véritable chance à leur couple. Après tout, il se pensait chanceux d’être avec elle, elle ne pouvait pas nier qu’il était attaché à elle.

Elle prit le bras de Paris et le passa autour de ses propres épaules, puis alla se blottir contre lui. « Je sais que ton travail est important et qu’il te tient à cœur, tout comme le mien. Mais j’aimerai pouvoir passer plus de temps avec toi, te voir plus… » Elle releva la tête et déposa un baiser à la commissure de ses lèvres. Geste simple et tendre comme elle en avait pour lui lorsque l’occasion se présentait, se qui n’arrivait pas souvent.