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sujet; Gloria Flint – La haine est toujours plus clairvoyante et plus ingénieuse que l'amitié. |
| Gloria Marilyn Flint feat Gemma Arterton • crédit Menthe | ❝ We're running in circles again ❞Mangemort ; Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Gloria Marilyn Flint. Même pour une benjamine, la prétention du premier prénom n'étonne guère quand on connaît l'individualisme indécrottable de cette famille. Compte tenu du spécimen, les surnoms sont susceptibles de fleurir en grand nombre sur les lèvres, mais Gloria n'en revendique aucun. ☇ naissance ; Le 10 février 1968 à Sainte-Mangouste.☇ ascendance; Sang-Pur.☇ métier ; Rafleuse. ☇ camp ; Gouvernement (Voldemort).☇ réputation ; Difficile à déterminer. Contre toute attente, Gloria est une femme indiscutablement courtoise. Toutefois ses pairs ne tardent jamais à remarquer qu'elle éprouve une délectation perverse à le demeurer en toutes circonstances. Elle n'admet pas les familiarités mais n'est pas pour autant de ces femmes froides qui dissuadent d'un regard. Rieuse au contraire, elle aurait pu être d'une excellente compagnie sans la malveillance qui affleure quelquefois sa bouche, savamment déguisée sous la douceur de sa physionomie et la tournure élégante de ses phrases. À ses risques et périls, elle a une façon très insidieuse d'appuyer là où ça fait mal. On sent par là même que sa verve joviale et son affabilité apparente sont le résultat d'un choix mûrement réfléchi, et non celui d'une incapacité à se montrer acide. Elle semble toujours « profondément navrée » lorsqu'elle se trouve forcée de le rappeler. Pour ne rien arranger enfin, son orgueil fait souvent d'elle une coéquipière absolument insupportable : l'apparence qu'elle se donne de vouloir ménager les susceptibilités ne survit que rarement aux impératifs d'une mission. Naturellement, faire une remarque désobligeante – légitime ou non – pour mettre au jour les insuffisances supposées d'un collègue ne la dispense jamais de sourire. Rangez vos baguettes immédiatement. ><'☇ état civil ; Célibataire. Elle a été fiancée plusieurs fois mais aucun de ses prétendants ne s'est montré à la hauteur de ses exigences. C'est par ailleurs une femme tout anglaise discrète : exhiber ses aventures serait pour elle faire preuve de très mauvais goût.☇ rang social ; Mangemort. Sa perspicacité et son aisance font d'elle une stratège et une informatrice de choix.☇ baguette ; En cornouiller, rigide et longue de trente-trois centimètres, renfermant un ventricule de dragon. Aussi malicieuse et exigeante que Gloria, elle est sa plus fidèle compagne mais semble parfois prendre un malin plaisir à se gausser d'elle, lui refusant par exemple, en bonne et bruyante bavarde, l'exécution de sortilèges informulés. Il paraît que la plupart des baguettes taillées dans le cornouiller présentent ce défaut, cependant Gloria se demande encore si une situation particulièrement périlleuse n'est pas tout ce qui lui manque pour y porter remède et achever de sublimer son potentiel. ☇ épouvantard ; Elle-même, irrémédiablement infirme – sur le plan physique comme intellectuel.☇ risèd ; C'est assez inavouable mais... Elle-même, le nez allègrement plongé dans une chocoballe géante.☇ patronus ; Elle s'amuse à dire que du temps où elle pouvait encore en produire un – ce qui n'a rien d'une certitude –, celui-ci prenait la forme d'une truite mouchetée.☇ particularités ; Traceur professionnel. C'est un héritage familial dont elle s'enorgueillit beaucoup. Elle a bénéficié d'un an de formation dès sa sortie de Poudlard, a réussi brillamment les Tests de Passage du Traceur Débutant et n'a pas cessé de perfectionner et d'exploiter ce don par la suite. Il a en toutes circonstances été un pactole et a fini par lui assurer sa place parmi les mangemorts.☇ animaux ; Un Fléreur très capricieux répondant au doux nom de Feudeymon. Gloria en prend grand soin. |
☇ Avis sur la situation actuelle ; Gloria a très tôt développé une incorrigible mentalité de saboteur. Bien sûr, étant née à la veille de la première guerre des sorciers, elle a baigné jusqu'à ses treize ans dans une virulente idéologie discriminatoire ; mais si elle en est sortie plus vaniteuse encore de son sang, sa pensée a fini par prendre un tour plus politique. Elle a compris dès son arrivée à Poudlard qu'il fallait de l'ordre pour orchestrer le désordre, et de la terreur pour l'orchestrer impunément. Dans l'absolu, le gouvernement actuel lui permet de concilier – en un paradoxe viable – une extraordinaire volonté de maîtrise et une irrépressible propension à la malice. Les Flint, contrairement à d'autres noms tristement célèbres, n'ont jamais vraiment été sur le devant de la scène, et il n'est pas dans l'intérêt de Gloria d'y déroger. Cependant, son indépendance – très relative, par la force des choses – et la sournoiserie de son mode opératoire n'en cachent pas moins une loyauté indéfectible envers le gouvernement – à sa manière : pour s'être enfoncée dans une conviction inébranlable au fil des années – et des douleurs éprouvées –, elle est en effet prête à disparaître si la situation le lui impose, mais certainement pas à retourner sa veste en faveur des insurgés. Ceux-ci, d'après elle, ne sont clairement pas à la hauteur de leurs idéaux et le moindre de leurs faux-pas lui est une véritable délectation. Dans la mesure où il n'est ni possible, ni judicieux de dédiaboliser complètement le Seigneur, les bavures des belliqueux constituent son cheval de bataille pour en saturer le portrait de malaise, de noirceur et partant, de discrédit. Doutant qu'ils puissent un jour venir parfaitement à bout de leurs divisions, Gloria prend un malin plaisir à les imaginer à la tête du gouvernement. Ce serait un désastre, n'est-ce pas ? Les « héros » idéalistes de demain seront-ils capables de regarder sans arrière-pensée leurs frères d'armes devenus trop agressifs ? Et ceux-ci croient-ils un jour pouvoir étancher leur soif de vengeance et de violence ? S'accommoder sereinement d'une paix si péniblement obtenue ? Parviendront-ils à ne plus – désirer – souffrir ? Gloria, tout en comptant sur les vieilles amertumes, cherche à cultiver les rancœurs futures. Toutes les décisions qu'on lui permet de prendre visent à ce qu'aucun des insurgés ne sorte indemne des affrontements. Il s'agit pour elle de leur ôter toute possibilité de se reconstruire et de faire en sorte que l'Histoire se répète – mais de façon plus chaotique encore – avec des acteurs différents, sans que nul n'ait réussi à apprendre des erreurs tant combattues jusqu'à maintenant.
En somme, la terreur a du bon. Les mangemorts, en dépit des coups bas qu'ils s'infligent parfois, sont soumis à une forme de discipline qui lui convient. Voldemort est leur ciment. Qui, chez les insurgés, serait en mesure d'avoir une telle maîtrise sans recourir à des méthodes similaires ? Gloria leur trouve une conception ironiquement très moldue de la liberté. Celle-ci, en plus de ne pas rendre justice aux merveilles que permet la magie, constituerait la pierre d'achoppement de n'importe quel gouvernement. Tout ce qu'elle craint, c'est de ne pas être aux premières loges de leur échec. Au fond, il lui tarde de les voir découvrir combien la liberté qu'ils prônent est susceptible de devenir une pomme de discorde, un motif de division parmi les sorciers prétendument bien-pensants ; il lui tarde de les voir se heurter à leur supposée liberté, qui n'est en fait qu'un territoire à échelle « d'homme », c'est-à-dire rigoureusement circonscrit – et par quel autre moyen, dans un monde magique au potentiel quasiment infini, que la loi du plus fort et du sang le plus pur ? Ainsi, en considérant son regard qui semble en permanence condenser toute la malice du monde, il n'est pas difficile de comprendre que Gloria voit plus loin que la potentielle défaite de Voldemort. C'est le seul reproche qu'on puisse lui faire du point de vue de son allégeance. Mais la façon qu'elle a d'envisager la disparition de son Seigneur est de toute évidence purement pragmatique et ne lui sert qu'à mieux programmer la disgrâce des insurgés – travail de longue haleine, s'il en est. Elle regrette à cet égard que l'exploitation puis l'exécution des rebuts n'aient pas été mieux exploitées – de façon à planifier plus efficacement l'apparition et l'élimination des insurgés. Quant au lavage de cerveau infligé aux réfractaires... C'est à ses yeux un pis-aller peu satisfaisant dont elle redoute à terme la réversibilité.
☇ Infos complémentaires ; • Durant sa scolarité à Poudlard, elle appréciait tout particulièrement les cours de Soins aux créatures magiques et de sortilèges. La confection de potions l'a toujours ennuyée et l'arithmancie lui apparaît encore aujourd'hui comme une vaste plaisanterie. Elle n'a jamais accepté de monter sur un balai autrement qu'en amazone. • Elle a travaillé au Département des transports magiques avant de devenir Rafleuse. • Elle dispose d'une capacité assez effrayante à ne pas se laisser submerger par ses émotions. La raison, chez elle, l'emporte pratiquement toujours sur les sentiments. Elle n'aime qu'avec détachement – sans doute par orgueil, d'ailleurs, qu'elle a terrible. • Les faibles l'ennuient, ceux qui geignent – ou « poètes maudits » – l'agacent et les pleureuses lui sont insupportables. • Elle possède un sens de l'humour à toute épreuve. • Elle raffole des chocoballes, ce qui lui vaut d'être un peu potelée. • Elle aime avoir un bol de Malices Réglisses sur le coin de son bureau. • Elle a de légères taches de rousseur sur le nez et sur les joues. • Il paraît que ses premiers sortilèges Doloris ont été minables. Gloria, à l'origine, était surtout fascinée par la résilience des individus. Son intérêt, combiné à un détachement inhérent, était alors tout « scientifique », en quelque sorte, sans pour autant être incompatible avec une forme d'espièglerie. Elle posait sur les êtres un regard intéressé, un peu comme on étudierait des insectes, mélange de fascination d'entomologiste et de légère répugnance. Par conséquent, son désir de faire souffrir n'atteignait pas encore le degré exigé par le sortilège Doloris. Recevoir la marque l'a corrigée en achevant de transformer sa malice insouciante en malveillance pure. L'effroyable douleur qu'elle a éprouvée alors est devenue – en vain – le parangon de celle qu'elle cherche désormais à infliger à ses victimes. • On ne l'aurait vue qu'une seule fois sortir véritablement de ses gonds : c'était en sixième année, au moment d'apprendre à exécuter des sortilèges informulés. En dépit d'une force mentale incontestable, sa baguette ne lui a jamais permis d'y réussir, venant ainsi à bout de sa patience.• Elle est donc particulièrement vulnérable au sortilège de mutisme. L'information n'est pas répandue – pour des raisons évidentes – mais bonne à savoir – pour ses collègues notamment –, dans la mesure où Gloria met un point d'honneur à toujours avoir le dernier mot. Elle préfère bien entendu le Silencio au Doloris et admet par ailleurs que c'est de bonne guerre – sans doute parce que se faire museler au moyen de cet expédient (désespéré) flatte son orgueil par la même occasion. • Ses sortilèges favoris sont le Diffindo et le Confringo – combinés, en se protégeant bien sûr d'un Impervius au préalable. ❝ Nothing compares to you ❞Appelez-moi Menthe. J'ai 24 ans, je viens de Paris et j'ai connu le forum via Ronichon qui vous fait une publicité assidue avec l'air de ne pas y toucher et qui m'a sournoisement travaillée au corps tout l'été – si. Si tout va bien vous me verrez connectée 4 jours sur 7. Je veux bénéficier de l'aide d'un parrain ou d'une marraine : [] oui / [x] non, parce que j'ai déjà quelqu'un à harceler en cas de besoin – et qui vous harcèle de ma part dès qu'il faut – pardon, d'ailleurs. Et puis, je suis du genre à bondir sauvagement aller au-devant des gens pour qu'ils deviennent mes copains. Un dernier mot ? Le forum est vraiment superbe, riche et très bien construit ! La dérogation pour jouer la benjamine Flint m'a beaucoup touchée, j'espère que je ne vous décevrai pas. :'O': Merci beaucoup, donc, et... Le poème est en cours de rédaction. 8D
Dernière édition par Gloria Flint le Mer 9 Sep 2015 - 10:16, édité 5 fois |
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| Trouble is my middle name but in the end I'm not too b- oh wait. ❝ Don't believe in anything that you can't break. ❞1968 – 1979 & Manoir des Flint – Herpo Creek « Bon ! En voilà une autre. » N'ayant pas eu la décence de naître garçon, la benjamine passait maintenant aux yeux de son père pour la dernière excentricité de son épouse. C'est que Margery, leur aînée, avait récemment convolé en justes noces avec le cadet des Rosier, promettant un futur fort cocasse où la jeune « tantine » partagerait la scolarité de ses neveux. Mrs Flint, qui arborait la gravité et l'assurance de ses presque quarante ans, écoutait les reproches de son époux sans sourciller. Il était soucieux d'héritiers mâles ; elle voyait au-delà et se reposait sereinement sur celui qu'elle avait mis au monde dix ans plus tôt, persuadée qu'aucune disgrâce ne le menacerait jamais – ils feraient tout pour, n'est-ce pas. Les prédictions du voyant, quoique minces, avaient par ailleurs achevé de la convaincre au sujet de sa dernière-née. Celle-ci saurait se montrer digne de son sang. À la veille d'une première guerre des sorciers dont les remous se faisaient déjà sentir, il n'en fallut pas davantage à Mrs Flint pour voir en elle, à terme, un agent supplémentaire de leur idéologie, un garant sûr de leur réputation et de leur pureté. Son prénom, Gloria, devait constituer sa très modeste feuille de route. Les Flint avaient des méthodes éducatives bien particulières. Et contre toute apparence, les mauvais traitements, sans être exclus, n'étaient pas le secret de leur fameuse malveillance. Ils n'éduquaient pas nécessairement des martyrs assoiffés de vengeance, brûlant d'infliger à autrui les brimades qu'ils avaient endurées, mais bien plutôt des mauvais génies, avec toute la sape mentale que cela impliquait. Leur aînée n'avait pas tout à fait acquis leur pugnacité, comme devait le montrer le drame familial qui plus tard la frapperait ; la benjamine, en revanche, fut le pur produit de leur système. Recluse dans l'attente insouciante des premières manifestations magiques, Gloria n'eut donc à subir aucune épreuve vexatoire ; du moins ne perçut-elle pas ainsi la façon qu'on eut de lui imposer une ferme distance dans le moindre de ses rapports familiaux. Le corps de son frère ou de sa deuxième sœur lui fut par exemple plus étranger que la solide écorce des arbres jalonnant les vergers de leur vaste propriété. Quand elle s'agrippait spontanément aux jupes de sa mère ou aux basques de son père, on en détachait tranquillement ses petites mains puis, d'un regard éloquent, on lui faisait croire que son premier réflexe n'avait pas été naturel. En l'absence de tout autre modèle, et n'observant du reste aucun traitement de faveur envers les autres membres de sa fratrie, Gloria n'eut pas vraiment le loisir d'en souffrir. Bien sûr, dans l'ingénuité de ses cinq premières années, elle aurait quelquefois aimé, par curiosité, plonger le nez dans la poitrine parfumée de sa mère, caresser maladroitement ses longs cheveux dont la pâleur figurait le vague à l’âme d’une lune nuageuse. Mais Mrs Flint ne permettait jamais le moindre attendrissement. Elle désenchantait et tenait en respect par le fouet de sa voix, qu'elle avait belle et cruelle ; quand elle s'impatientait, c'était une main aux ongles longs qui glissait lentement sur sa gorge frémissante de colère ; c'était un sourcil qui se courbait comme une nuque que l'on brise. La froideur de ses sourires et de ses regards, ses doigts entrecroisés, suggéraient une bride qui ne se desserrait jamais, et rappelaient le jugement qu’elle portait sans cesse, sur les individus plus que sur les choses. Elle était une créature étrange, presque entièrement faite de rigueur et de dureté, qui n’avait d’intérêt qu’en la perfection du sang, de la mise, de la conduite, de l’expression orale comme écrite, qui n'aurait su se montrer indulgente trop longtemps. En somme, Gloria n'eut d'autre choix que de s'inhiber à son tour. En la rendant si peu disposée à toute dépendance affective, on la préservait graduellement de la souffrance intime. On l'empêchait par là même de reconnaître la valeur des choses et des êtres ; ou plus exactement, on la forçait à n'en voir que le caractère destructible. Son tempérament fit le reste. Elle était une fille relativement calme, d'un naturel étrangement rieur et confiant, ouvrant ainsi la voie à une forme de cruauté indifférente que l'on observait souvent chez les enfants. Elle n'était pas de ces petits bulldozers qui se jetaient dans les jambes des adultes pour imposer leur présence et leur tintamarre ou qui se salissaient à l'excès. Sa placidité servait au contraire un sens déjà aigu de l'observation. Celui-ci, strictement pragmatique, lui permettait d'appréhender les rouages du quotidien et, bien sûr, de repérer les engrenages susceptibles d'accueillir le grain de sable qui saboterait tout le mécanisme. Et c'était précisément par là qu'elle se sauvait de sa propre conscience – si peu scrupuleuse à l'origine : elle était observatrice mais n'avait absolument rien d'une contemplative. Ainsi, déjà peu disposée à l'introspection, elle avait rapidement intériorisé ce qui fondait en premier lieu la malveillance des Flint : un besoin incessant de se divertir de soi-même, de cet amas de sentiments en puissance, en sabotant ignoblement son prochain. Les autres ne tarderaient pas à devenir son terrain de jeu. En attendant, Gloria s'exaspérait elle-même en rétrécissant involontairement les rares confiseries que ses parents lui cédaient. Sa condition de sorcière garantie, l'amour dont ils avaient jusque-là été avares prit une forme bien particulière, doublement motivée par leur idéologie séculaire et par la première guerre des sorciers qui faisait maintenant rage. Avec une sévérité de maître d'école, sans enthousiasme malséant, on la persuada sans peine de sa supériorité, acquise par la pureté et la légitimité de son sang. On la rehaussa tout en lui inculquant le mépris de l'impur. Par ailleurs, Herpo Creek n'étant pas soustrait aux yeux des moldus par les sortilèges traditionnels, son père eut le vice de retenir sans possible retour ceux qui eurent le malheur de s'y égarer. La benjamine aurait ainsi appris à ne pas s'émouvoir des soubresauts douloureux et souvent ridicules que pouvait connaître la physionomie humaine. À la veille de ses onze ans, Gloria se caractérisait donc déjà par une propension à altérer tout ce qu'elle touchait. Son jouet favori n'avait jamais été un ours en peluche dont elle aurait pu arracher la tête mais du papier bulle enchanté qu'elle pouvait éclater à volonté. Foncièrement individualiste, c'est-à-dire sensible à sa propre valeur uniquement, elle se délestait volontiers des êtres comme des choses, son éducation l'ayant arrachée à ce besoin d'appropriation qui régissait désastreusement tant d'individus. Elle devait plus tard se découvrir, comme ses parents, un goût pour les Gallions et leur forme impersonnelle de simple monnaie d'échange, sans valeur sentimentale ni odeur. Les Flint étaient ainsi. Leur famille, dans l'absolu, constituait une meute ; mais chacun de ses membres n'en était pas moins un loup solitaire en puissance. ❝On voudrait parfois être cannibale, moins pour le plaisir de dévorer tel ou tel que pour celui de le vomir. ❞1979 – 1986 & Poudlard La première guerre des sorciers avait considérablement enrichi la famille Flint. Il était notoire que ses membres ne juraient que par la pureté du sang ; Mr Flint, cependant, n'avait été un partisan de Voldemort qu'en toute discrétion. Sollicité pour ses remarquables talents de traceur, Gloria le vit peu durant les deux premières années de sa scolarité. Du reste, forte de son ascendance, elle ne fut pas vraiment inquiétée et put considérer d'un œil railleur le malaise qui persistait parmi les impurs en dépit du « havre de paix » que Poudlard devait indéfectiblement représenter pour eux. Envoyée à Serpentard avec l'un de ses neveux, elle fut une élève discrète, faussement affable – le genre de « courtoisie par défaut » qui empêchait tout véritable rapprochement. Quand on insistait, l'étau des farces qu'elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer se resserrait insensiblement ; on la découvrit corrosive, un peu trop malicieuse, aussi la laissa-t-on là, présence étonnamment silencieuse dont les sourires avaient une façon presque angoissante de toujours atteindre ses yeux. Son père, qui lui soupçonnait peut-être une prédisposition au don de traceur en raison des nombreuses parties de cache-cache qu'elle avait gâchées étant petite, lui prescrit de fréquenter assidûment le club de duel en tant que spectatrice. Les premiers mois, elle en ressortit chaque fois avec des maux de tête épouvantables, l'esprit et la mémoire saturés, sans qu'elle ne le sût d'abord, par la signature magique de ses camarades. Les résidus fantomatiques de ces affrontements, qu'elle gardait parfois au fond des rétines comme la brûlure d'un feu d'artifice vu de trop près, furent les premières manifestations de son don. Rapidement, le cours de Sortilèges – qu'elle aimait tant – et celui de Défense contre les forces du Mal devinrent pour elle de véritables mines d'or où elle commença de se familiariser chaotiquement avec l'empreinte des sorciers de sa génération. La défaite de Voldemort, si elle contraignit ses parents à faire profil bas, n'en servit pas moins son apprentissage en lui permettant de comprendre combien les traces magiques laissées par un sorcier étaient à la fois tributaires et représentatives de son état d'esprit. Il y eut progressivement plus d'assurance au bout des baguettes ; se mêlait à l'enthousiasme ambiant – rendu amer par les lourdes pertes qu'avait essuyées le premier Ordre du Phénix – comme un sentiment ravivé de légitimité qui densifiait étrangement la signature magique des impurs. On frémissait d'un espoir balbutiant pour l'avenir. Gloria trouva cela écœurant. Elle se fit plus distante encore et revint au manoir familial chaque fois que le calendrier scolaire le lui permit, s'exerçant à la maîtrise de son don sous l’œil avisé de son père. Le reste de l'année, elle entretenait une correspondance assidue avec sa mère. Celle-ci avait tâché de consolider leurs alliances en mariant son héritier avec une Parkinson – étrange calcul, d'un point de vue mondain, qu'appelaient néanmoins certaines similarités dans le tempérament des deux familles – et sa deuxième fille avec un Avery – le moins pire des deux, avait songé Gloria en ayant une pensée faussement compatissante pour sa sœur. Pour s'être chaque jour studieusement réfugiée derrière les rideaux de son lit, elle fut une élève brillante dans l'ensemble, quelquefois irrégulière en fonction de l'intérêt qu'elle portait aux matières. Sa scolarité, jusqu'à l'obtention de ses ASPIC qui devaient lui ouvrir les portes du Département des Transports Magiques au ministère de la Magie, se déroula sans accident notable. Si ce n'est, peut-être, une malencontreuse explosion d'objets suite à ses échecs répétés durant l'apprentissage des sortilèges informulés. Ou encore les quelques jours passés à l'infirmerie après avoir utilisé un sortilège de gavage sur une chocoballe et tenté de la manger en entier. Ou enfin les maléfices de Jambencoton lancés à répétition sur l'un de ses camarades aux moments les plus inopportuns de sa scolarité. Celui-ci, alors que Gloria répugnait à grimper sur son balai à califourchon – lors d'une escapade péniblement arrachée à son habituel refus de sociabiliser –, lui avait apparemment susurré une saleté au creux de l'oreille – quelque chose comme : « Et ton p'tit copain, tu comptes l'enfourcher en amazone aussi ? » Elle avait calmement souri – de ces sourires qui promettent adorablement l'apocalypse – et feint de ne pas comprendre qu'il s'était agi là, tout simplement, d'une façon très maladroite de flirter. Gloria avait hélas la grossièreté en horreur et, pour ne rien arranger, elle tenait de sa mère une dangereuse inclination à l'éducation de son prochain la vindicte : elle ne se contentait généralement pas de rendre coup pour coup, mais rendait plus volontiers au centuple. ❝ Little Lover's So Polite ❞1990 & Herpo CreekLa matinée avait pourtant commencé dans la quiétude. Gloria s'était alanguie un instant de plus entre les draps tiédis par son corps nu, les paupières alourdies d'un bien-être tout charnel. Son regard, sous le rempart des cils, considérait patiemment l'homme qui murmurait à ses côtés. Le malheureux élu, son tout premier fiancé. Elle avait essayé. Sa mère ne pourrait pas le lui enlever. S'il lui semblait primordial de se pousser dans le monde par de grandes alliances, Mrs Flint, par bonheur, ne trouvait pas absolument inutile d'avoir dans son jeu un descendant qui n'aurait pas à s'embarrasser de la conduite d'une famille. Ces maillons presque indépendants, quand ils n'étaient pas des idéalistes indécrottables, des enfants prodigues ou des dépravés notoires, pouvaient devenir les meilleurs agents d'une lignée et de sa réputation ; ils avaient en effet l'avantage d'être pratiquement sans attache, étrangers aux moyens de pression abominables que pouvait représenter un conjoint ou un enfant. Elle devait plus tard apprendre, avec une inquiétude mêlée de satisfaction, que l'amour n'enchaînait pas sa benjamine. Qu'il ne lui donnait pas d'ailes non plus. Suivant les traditions familiales, Gloria avait une idée bien arrêtée du mariage. C'était avant tout pour elle une alliance, un moyen de renforcer son patrimoine magique ; un contrat, en somme, où l'erreur et la passion n'étaient pas admises. Malheureusement pour ses prétendants, son tempérament malicieux se conciliait pernicieusement avec la clairvoyance sévère des matriarches que lui avait léguée sa mère. Plus qu'une épouse, Gloria se voulait officiellement une alliée, officieusement une marionnettiste, et n'aurait su par conséquent s'encombrer d'un incapable. Il lui fallait un homme prévoyant et imprévisible tout à la fois, doté d'une solide adaptabilité, et que l'amour – s'il avait la bêtise d'en avoir – ne dénaturait pas. Rien ne lui semblait plus séduisant chez un homme que son indépendance. Et peu d'entre eux comprenaient que l'indépendance consistait avant tout à ne rien vouloir s'approprier. Gloria contemplait maintenant son fiancé à travers le prisme de son orgueil de femme. Cela lui était tombé dessus tout à coup. Le soupçon, l'insatisfaction. Il s'était redressé après avoir embrassé l'intérieur tendre de ses deux bras, en se réjouissant avec une naïveté touchante de ce qu'il pourrait bientôt s'éveiller chaque matin dans leur écrin. Pour Gloria, ce fut comme entendre un rossignol roter. Les hommes. Il leur semblait parfois difficile de trouver un juste milieu entre la vulgarité et le romantisme à outrance. Celui-ci, qu'elle avait cru connaître un peu, s'était déjà laissé prendre aux rets des clichés conjugaux. Quelque chose lui disait qu'il s'accommoderait mal de son caractère. Elle n'avait par exemple nul besoin d'être rassurée, nul besoin de sentir que son conjoint lui appartenait ; or il lui semblait déjà voir arriver ce moment où, refusant toute libéralité, cet homme chercherait à refermer la main sur elle un peu plus fort, à lui imposer ses mornes petites habitudes, et deviendrait par là même écœurant de prévisibilité. Ces gens-là survivaient mal à la fin de leurs routines, s'effondraient généralement en même temps qu'elles. Gloria souriait rêveusement, désormais. L'air de rien, son fiancé construisait progressivement son petit édifice de sorcier simple à la vie bien réglée. Et c'était comme lui mettre un château de cartes sous le nez. Immanquablement, elle en concevait l'envie irrépressible de souffler dessus. De tout démolir. Elle le regardait qui déposait tranquillement ses vêtements propres pliés avec soin sur le guéridon jouxtant l'entrée de la salle de bains, et il ne soupçonnait pas qu'il lui inspirait ainsi mille façons d'anéantir son fragile équilibre. Une fois qu'il eut disparu derrière la porte, le sourire de Gloria s'affermit. – Assise sur l'un des tabourets de la cuisine pendant que son thé infusait, elle avait étouffé un rire dans sa main comme les hurlements d'épouvante et de douleur de son fiancé lui parvenaient. Oui. Peut-être avait-elle eu la méchanceté d'introduire un Malice Réglisse dans la doublure de son sous-vêtement. C'était le début d'une longue série de petites humiliations quotidiennes destinée à éprouver la résilience de son prétendant, mais qui devait seulement les mener, quelques semaines plus tard, à la rupture de leurs fiançailles infernales. ❝ On cesse d’être jeune au moment où on ne choisit plus ses ennemis, où l’on se contente de ceux qu’on a sous la main. ❞1997 & Herpo Creek « Je sais que tu n'as pas besoin de mes aveux, Gloria. Qu'on en finisse. » La jeune femme n'était plus en mesure de transplaner. Elle gisait près de l'âtre éteint, amputée de ses pieds et de ses mains, noyée dans les plis de sa robe qui s'imbibait progressivement d'un sang dont on ne l'estimait plus digne. Gloria souhaitait manifestement la voir s'en vider jusqu'à la dernière goutte. Baguette en main, elle s'était assise sur le coin d'une table, jambes croisées, décrivant patiemment des cercles avec sa cheville. « Pour retrouver sa trace ? », s'enquit-elle distraitement. « C'est vrai. » Elle eut un sourire faussement contrit et une légère inclinaison de la tête. « J'en aurais pourtant eu besoin pour t'épargner, mon trésor. Devoir t'éliminer à cause de ton stupide manque de coopération est un véritable déchirement. » La jeune femme, consciente que l'on se gaussait d'elle – vraiment ? –, ne put qu'abaisser les paupières pour cacher le tourment de ses yeux outremer. La douleur et l'affaiblissement altéraient sa physionomie. Gloria se surprit à regretter un peu la placidité habituelle de son visage qui lui avait toujours suggéré le silence assourdissant des steppes russes balayées par le vent. Elle ressemblait de manière frappante au frère qu'elle s'obstinait à protéger. Quel gâchis, songea-t-elle avec une moue de dépit. – Volodya lui était quelques années plus tôt apparu comme l'homme idéal. Il avait pour lui la discipline imposée aux jeunes sorciers russes et, en même temps, une souplesse d'esprit savamment dosée, acquise au cours de ses nombreux voyages en Europe. Celle-ci s'était manifestée sous la forme de considérations purement intellectuelles tout d'abord, où la réflexion politique n'avait pas eu ouvertement sa place. Puis la réapparition progressive de Voldemort en avait sensiblement modifié le tour. Or il n'était pas vraisemblable que Gloria pût s'être satisfaite « par amour » d'un partisan de Sergueï Stepanovitch Fedosseïev, tout Sang-pur qu'il était. Maintenant qu'elle aspirait clairement à la dignité de Mangemort, on pouvait légitimement la soupçonner d'avoir perçu en lui un ferment de sédition et de s'en être fait un tremplin : le sacrifice d'un fiancé réfractaire devait couronner les atouts que lui conférait déjà son ascendance. S'était-elle tout de même – ne serait-ce qu'un peu – laissée prendre à son propre jeu ? Son épanouissement la portait à aimer volontiers, mais avec une désinvolture que l'on qualifiait ordinairement de « mâle » ; ses hypothétiques sentiments, du reste, n'auraient pu survivre à la rigoureuse compartimentation de son esprit. En vérité, il lui semblait surtout que ses sens avaient suppléé aux insuffisances de son cœur atrophié. Le corps ne mentait pas ni ne s'en laissait conter. Et Volodya l'avait stimulée sur tous les fronts. Il ne s'était pas contenté d'endurer ses frasques, mais les avaient déjouées avant de la jouer elle-même en retour. Il avait eu aussi le remarquable talent de savoir chuchoter tout en conservant le timbre grave de sa voix ; une rugosité douce au creux de l'oreille dont Gloria raffolait, qui lui hérissait agréablement l'échine et lui coulait voluptueusement dans le bas-ventre. Elle aimait à croire que c'était purement chimique. Gloria n'avait pas su se montrer loyale au sens où Volodya l'entendait. Celui-ci s'était stupidement attardé à l'intérieur des frontières britanniques pour soutenir un effort dont personne n'avait prévu qu'il serait aussi long et douloureux. Il n'avait pas soupçonné l'ampleur que prendrait le règne de Voldemort, et ces temporisations leur avaient été fatales, à sa sœur et à lui. Gloria, devenue on-ne-peut-plus familière avec leur signature magique, s'était acquittée de son devoir sans répugnance. L'affaire avait été habilement déguisée en « accident » pour éviter une rupture diplomatique ; mais cet accident, bien sûr, devait aussi servir d'avertissement très officieux aux partisans russes du courant égalitaire. – Assise au côté de sa fille, Mrs Flint lui examinait dubitativement l'intérieur de l'avant-bras. La Marque des Ténèbres y reposait comme un parasite. Gloria la considérait aussi, le regard un peu changé, portant en lui le souvenir impérissable du supplice qu'elle avait vécu. Son masque se fissurait un peu chaque fois qu'elle y songeait. Il lui avait semblé qu'un ongle brûlant lui traversait lentement le cœur, en rompait les veines à mesure que sa peau noircissait. Elle sentait encore ses traits se décomposer graduellement, revivait par moments cet instant où elle n'avait plu tenu ni de la femme, ni de l'homme, pas même de la bête, mais bien du monstre par le degré atrocement élevé de la douleur que l'on avait voulu lui infliger. La souffrance physique était la seule qu'elle comprenait véritablement, qui lui allait droit au cœur et aux tripes. « Tu n'aurais pas dû. », déclara sèchement sa mère. Les Flint, s'ils avaient assidûment servi le Seigneur, n'en restaient pas moins des individualistes qui aimaient pouvoir disparaître à leur guise. La vue de cette marque permanente lui donnait le sentiment que sa fille s'était laissé mettre la bride autour du cou. Gloria cilla tranquillement. « C'est le plus grand des privilèges, aujourd'hui. Et dans un tel contexte, nous ne pouvons plus nous contenter de n'en être qu'à moitié. » Elle ramena son avant-bras contre elle et fit signe à Feudeymon de grimper sur ses genoux, sa main s'ajustant aussitôt à la rondeur de son crâne duveteux. « Je doute que notre Seigneur se soit satisfait longtemps de services rendus avec l'air de ne pas y toucher. Il y a d'autres moyens d'assurer nos arrières. » Épouser un Sang-pur étranger figurait parmi les nombreuses portes de sortie qu'elle s'était ménagées. Elle avait toujours trouvé aberrant que tant de sorciers se soient montrés plus ouverts aux moldus qu'aux lignées étrangères susceptibles de préserver la pureté de leur sang. « Je n'aime tout de même pas ce genre d'asservissement. », reprit Mrs Flint dans un soupir résigné. « Et avec lui, les battus paient l'amende, même – surtout – quand ils se trouvent dans son camp. Tu seras vigilante, ma fille. » Gloria eut un vague sourire. Son père l'avait en effet plus accoutumée à torturer son prochain qu'à en subir les fureurs. Mais enfin, elle saurait bien y trouver son compte. Elle vivait dans un monde où souffrir était pratiquement devenu un besoin, où les sorciers, comme les moldus, se mouvaient sur le long continuum de la douleur, des ridicules mélodrames amoureux aux calvaires infligés par le Seigneur lui-même. Les esprits malveillants, pensait-elle avec une certaine satisfaction, y garderaient leur place tant que le malheur aurait la vertu de désennuyer les populations. Au contraire, le bonheur que l'on prétendait rechercher avec tant d'acharnement présentait le défaut étrange de ne jamais faire événement bien longtemps. Et les sages qui avaient appris à s'ennuyer en temps de paix se raréfiaient. Gloria sentit le regard inquisiteur de sa mère peser sur elle et qui semblait vouloir signifier pudiquement : « Comment te sens-tu ? Tu sembles changée. » Il n'était pas vraiment possible pour Mrs Flint de savoir à quel point sa fille avait planifié la perte de son fiancé. La jeune femme avait seulement expliqué qu'elle ne tolérait pas le genre de manquement dont il s'était rendu coupable. En apparence, elle avait tout au plus eu l'air d'une enfant réservée à qui l'on avait confisqué son jouet préféré. La douleur, à cet égard, avait été une forme de distraction. Maintenant elle souriait déjà plus franchement, les yeux ourlés de malice. Elle finit par hausser nonchalamment les épaules et déclarer avec une candeur presque inquiétante. « Il n'existe aucun malheur qu'une chocoballe ne puisse amplement compenser. »
Dernière édition par Gloria Flint le Mar 8 Sep 2015 - 20:55, édité 1 fois |
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| WELCOMEEEEEEEEEE chez les fous Menthe ! Alors déjà, je te sers le même refrain qu'à Sebastian, LES AMIES DE LYDZI SONT MES AMIES ! Donc il va nous falloir un lien, sans parler que tu es une Flint (HA HA j'ai un passé assez 'torride' avec un certain Marcus Flint, faudra parler chérie ) mais en plus, tu écris terriblement bien ! ** J'adore déjà Gloria, comment elle est classe ! RESPECT PLZ ! Brefouille, je vais venir te harceler sous peu et puis, j'ai hâte d'en lire plus au sujet de Gloria ! (Je crois que les mecs n'ont qu'à bien se tenir ! ) ENCORE BIENVENUE !! |
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| Ronichon : fais pas ta mijaurée, je sais que tu adores ce surnom (ou en tout cas que Ron l'adorerait, cétoikiladi) Merci mon bébé Susanna : merci gjkgjdkgjsl t'es tellement adorable (en vrai Lydzi m'a beaucoup parlé de toi donc je t'aimais déjà avant d'arriver ici ) Et ce sera avec grand plaisir pour le lien (Avec Marcus ahiiiin ) (Il faudrait revoir ton allégeance, cela dit ) (Et puis franchement Ron est infréquentable, mon trésor) (... Tu me diras, mon neveu aussi ) Merci encore en tout cas, je m'empresse d'écrire l'histoire |
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| Bienvenue !!! Gloria hein ? Bon choix de prénom. (Et un de mes anciens persos avait un lien avec Marcus, mais osef, c'est passé.) Bon courage pour la suite de ta fiche ! |
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| bienvenue parmi nous petite mangemort, et bon courage pour ta fiche |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10416
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| OHMONDIEU. Mais Ronron amène du beau monde, p'tain, j'suis faaaaan (Gemma, Marilyn, Rafleuse, qui aime les Diffindos ) /lancer suprême d'Adele dans ta face mentholée BIENVENUE CHEZ NOUS . Tu as bien fait de céder à la tentation BON COURAGE POUR TA FICHE (j'ai hâte de lire la suite ) |
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| Bienvenue par ici C'est un début de personnage vraiment odieux intéressant qui s'annonce là et ta plume et très agréable à lire, j'ai hâte d'en savoir plus (Tiens au passage, je ne connaissais pas du tout l'image de ton ava et Gemma a une trop bonne tête dessus ) Bon courage pour la fin de la fiche, j'espère que tu te plairas parmi nous |
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