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sujet; Make me feel like someone else, hypnotic taking over me ☾ Alianóra A. Zaïtseva |
| Alianóra Arseni Zaïtseva feat Grace Hartzel • crédit mimie | ❝ We're running in circles again ❞Wizards ; Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Alianóra pour dépeindre les hommages d'une grand-mère partie bien trop tôt, bien trop jeune. Une altercation aux coutumes, suite aux caprices de sa mère, il fut décrété que les descendantes de la deuxième branche des Zaïtseva honoreraient la douce mémoire de Nóra Kitsyne. Son deuxième prénom toutefois, Arseni, vient brutalement briser les teintes féminines. Sans trop de surprise, son père avait espéré un second fils, dont il avait déjà trouvé le prénom. Arseni, pour la virilité de sa signification, un petit mâle qui aborderait son prénom avec fierté. Ce n'est pas tant la déception de la naissance de sa première fille qui viendrait troubler ses décisions, refusant catégoriquement de balayer ses décisions de patriarche. Zaïtseva est un nom bien lourd à porter sur des épaules aussi frêles que celle d'Alia, qui semble difficilement suivre les traces et les attentes de ses proches. C'est pourtant avec tout son courage que la russe lève fièrement le menton lorsqu'elle se présente.
☇ naissance ; Le 4 novembre 1984 à Saint-Petersbourg, une journée beaucoup trop importante pour que la naissance d'une petite fille vienne troubler ce sentiment de fierté qu'Andeï Zaïtsev. C'est donc le jour de l'Unité nationale que la Russe poussa son premier cri.
☇ ascendance; Bien que les avis puissent être mitigé sur la valeur du sang des Zaïtsev au cours des dernières années, ceux-ci revendiquent pleinement le statut de sang-pur. Une lignée ancestrale des plus cristalline, parce que c'est ce qui compte non ? C'est ce qu'il faut pour protéger adéquatement sa descendance, bien entendu. La valeur du sang n'a de réelles importances que pour celui qui lui en confère. C'est pourquoi la nouvelle génération des Zaïtsev comporte également des sang-mêlés, protégeant sa famille de son esprit vif, Igor Zaïtsev comprend parfaitement les risques d'un revirement brusque de la société telle que l'on connaît jusqu'à maintenant. Ne vous méprendrez pas, si le jugement extérieur se fait fatal, les membres de la famille Zaïtsev se fait des plus féroce pour protéger et revendiquer l'importance de tous et chacun.
☇ métier ; Obligeance à l'état, elle débute ses six mois de services pour la Brigade de la Police Magique avant d'entamer son apprentissage d'oubliator. ☇ camp ; Chancelante au gré des émotions qui semblent la déchirer dans tous les sens. Elle se dit neutre, pro-gouvernement. Simplement parce que c'est plus facile ainsi pour ne pas placer sa famille dans une mauvaise position. ☇ réputation ; Mysterieuse est une bien jolie façon de la décrire, même si elle a bien souvent entendu des variantes beaucoup moins polies. On dit qu'elle est bien difficile à cerner, soit par son tempérament presque bipolaire, reflétant une folie peu commune au sein de la communauté sorcière. On dit qu'elle est gravement malade et que c'est pourquoi elle semble autant souffrir en permanence. Que son père a dû faire des pieds et des mains pour qu'on lui accorde un poste au ministère, soit parce que ceux de la Russie lui ont refusé une entrée pour l'entraînement d'oubliator à cause de sa condition maladive.
☇ état civil ;Bien que son père cherche désespérément un bon parti pour la plus jeune de ses filles, Alia se fait des plus réticente à ce genre de fréquentation, pour ne pas dire complètement effrayée de laisser un homme s'approcher d'elle dans le but de la conquérir.
☇ rang social ; Élite sorcière, nouvellement débarqué de Russie pour venir retrouver les membres de sa famille. Autant dire qu'elle n'a pratiquement aucune influence. ☇ baguette ; Fine et flexible, elle est composée d'un bois de saule qui mesure 26 centimètres. Son coeur est un ventricule de dragon Pensedefer Ukrainien ☇ épouvantard ; Sa propre mère. Ou du moins, l'idée générale de sa propre mère est quelque chose d'inquiétant. Soit parce qu'elle représente le chaos d'une femme impuissante face à ce qu'elle appelle une malédiction. La folie de ne rien contrôler, la solitude, de ne pas aimer ses propres enfants ou son époux, de se confiner pour l'éternité, seule avec son néant ambiant. ☇ risèd ; Probablement contrôler enfin ce satané don, de pouvoir enfin vivre une vie passablement normale ou dans le pire des cas ne plus se perdre dans les océans d'émotions qui l'engloutissent. Obtenir un emploi dans lequel elle arrive à rendre sa famille enfin fière d'elle. ☇ patronus ; Elle n'arrive pas à n'en produire un pour le moment, bien qu'elle y travaille assez fréquemment. Il lui est simplement impossible de se concentrer suffisamment pour localiser une émotion de bonheur assez longtemps sans que les émotions des autres interfèrent au cours du sortilège. ☇ particularités ;Empathe de malheur, empathe de bonheur. La jeune femme a hérité du don de sa mère qui sombre dans la folie un peu plus chaque jour. Elle tente avec difficulté de contrôler cette habilité qui lui permet de ressentir les émotions des gens qui l'entourent, évitant particulièrement les contacts physiques qui se font parfois bien trop intense pour qu'elle puisse le supporter. ☇ animaux ; texte ici. ☇ miroir ; //.
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☇ Les avis sont chancelants, sont bordéliques. Tant les temps sont durs, Alia peine à trouver le juste-milieu entre le support et la loyauté pour les membres de sa famille qui se font bien souvent impliquer au sein de la communauté. Ce qui est important finalement, c'est d'être en bonne posture pour s'assurer un avenir prometteur et une vie aisée. Et pourtant, quelque chose de vicieux s'en fait ressentir, soit pour le manque de justice flagrant qui parcourt les rues anglaises. Le déchirement intérieur se fait donc oppressant alors qu'elle se laisse avaler par les peines et les malheurs qu'elle ressent chaque jour dans la foulée du peuple magique. Le choix est difficile, soit parce qu'elle ne veut pas nuire davantage au Zaïtsev, soit parce qu'elle aimerait atténuer un peu plus les coeurs souffrants de toute cette mascarade. Elle n'a pas été présente alors que les rebuts se faisaient vendre ici et là, mais elle sait que sa famille s'opposait clairement à ce genre de pratique, ce n'est pas tant son absence que la brune ne subit pas les contre-coups d'une période qui se fait de plus en plus sombre. L'Angleterre se faisait bien plus glorieuse alors qu'elle brillait de par ses couleurs novatrice. Répondre à l'appel de participer au mouvement contre la dictature se fait assez présent, si seulement elle ne représentait pas la grande famille russe des Zaïtsev, elle prêterait allégeance aux Insurgés.
☇ Infos complémentaires ; Don d'empathe incontrôlé • Ses sourcils sont bien souvent froncés de par les mauvaises émotions qu'elle ressent • Loyale • Anxieuse • Elle possède un tatouage sur la nuque représentant son appartenance au clan russe des Zaïtsev • On lui attribut une maladie incurable qui diffère d'une personne à l'autre • Elle s'est perfectionné au piano, dans l'optique où jouer de l'instrument lui permet de se concentrer sur la mélodie plutôt que les émotions qui l’entourent • L'eau est aussi une façon drastique pour elle de calmer les crises d'empathie, tout comme la douleur qui est beaucoup plus effective • Maigrichonne, elle oublie bien souvent de se nourrir • Elle désire être Oubliator depuis son premier sort d'Obliviate, elle se souviendra toujours ce cette sensation jouissive qui l'avait envahie alors qu'elle sentait les émotions s'effacer. Elle considère que ce métier est bien plus noble que l'on semble croire • Elle évite les stimulants sous toutes les formes, mais s'adonne bien souvent à quelques verres d'alcool qui semble engourdir ses sens et son esprit. • Les contacts physiques l'effraient • Elle prends sa loyauté pour les Zaïtsev à un niveau presque obsessif, soit parce qu'ils se font protecteur et compréhensifs avec elle depuis toujours. Bien qu'elle se sente comme une nuisance, elle est très reconnaissante de cette loyauté • Elle possède un phénix qui se nomme Atropos, elle a dû le laisser en Russie pour le moment et vit bien difficilement la séparation. Son père lui en avait fait cadeau lorsqu'elle avait 6 ans, alors qu'elle passait des jours entiers à pleurer sa mère. Les chants de phénix sont particulièrement réputés pour calmer les gens, c'est pourquoi elle porte un pendentif spécifiquement conçu pour renfermer celui d'Atropos, à titre d'une boîte de musique portative. Elle possède également une petite fiole en diamant, contenant quelques larmes de son compagnon qu'elle porte en permanence. • Elle redoute les elfes de maison, qu'elle considère comme étant vicieux et probablement qu'un jour ils se rebelleront. • Elle peut dormir des jours durant, accablées de forte migraine • Elle parle très peu de son don, voir jamais. •
❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi Mimie. J'ai 25 ans , je viens de Canadaaa et j'ai connu le forum via top site. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 3 ou 4 jours sur 7. Pour les membres désirant être parrainés uniquement : rendez-vous dans cette catégorie et postez dans le sujet "être parrainé" . Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? Forum trop parfait avec des gens vraiment attentif avec touuutes les questions que j'avais à poser. Heureusement d'ailleurs. Merci beaucoup aussi pour la compréhension de mon manque de temps pour terminer la fiche. Je voulais élaborer un peu plus mais malheureusement faute d'avoir que 2 heures de temps libres dans une journée ... voilà quoi.
Dernière édition par Alianóra A. Zaïtseva le Ven 8 Avr 2016 - 9:55, édité 4 fois |
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| Heaven if you sent us down , for the sinners to play as saints you'd be so proud of what we made. ❝ You're ripped at every edges but you're a master piece ❞1986 & Saint-Petersbourg Être un sourire, être un rire qui miroite au gré des fins blé valsant sous la caresse des brises d'été. Être un cri qui s'époumone, être une larme que l'on sèche d'un revers de main grossier contre des joues rougie par la violence d'une fillette au tempérament changeant. Être une émotion, être une tempête qui tantôt terrasse les arbres aux racines les plus encrées, qui tantôt agite faiblement les pétales d'une fleur aux couleurs décadentes. Être ou ne pas être, Shakespeare avait tort, ce n'est pas la réelle question. Ne pas être, est une idylle, un fantasme que l'on convoite dans sa plus simplicité. Être, est un cauchemar, un enfer que l'on traverse les yeux bandés en se demandant si l'on suit bien les fines lignes d'une dynastie précaire dont l'on doit louanger les idéologies indérogées de par ses fanatiques. Être, c'est ne pas être, c'est vivre sans exister. Ne pas être, c'est être, c'est exister sans vivre. Elle n'est pas elle, elle n'est pas être. Elle était son frère qui riait de par ses mauvais coups et ses frasques de premier fils. Elle était sa soeur qui hurlait à n'en plus finir, à n'en perdre la voix. Elle était son père qui se faisait indifférent, qui se faisait oppressant. Elle était sa mère, qui reflétait les douces folies d'une fois de trop, d'une fois de moins. Elle était le voisin qui se faisait haineux, la voisine qui se faisait candide, l'inconnu dans la rue qui était nerveux d'être en retard à son premier jour de travail, l'enfant qui avait faim, l'enfant avare qui désirait, qui enviait. L'adolescente qui aimait éperdument un garçon de sa classe, une fillette qui cherchait sa mère dans la boulangerie, le papa qui ne pouvait payer un balai de meilleure qualité à son fils. Elle était, elle était vous, nous, eux, lui et elles. Une fillette aux yeux d'acier, aux yeux océan qui ne comprenait pas, qui ne contrôlait pas. Une fillette que l'on regardait de haut, que l'on réprimandait de par ses démons. De ses petites mains menues, elle caressait les joues de son père aux lèvres pincées par la concentration. Ne rien ressentir, ne pas fléchir sous les demandes d'attention de sa dernière fille. Sa femme n'était plus à son tour, se cachant dans sa chambre au deuxième étage, fermant la porte à double tour simplement pour éviter sa propre chaire, son propre sang. Tout avait été si bien avec les deux premiers. Elle apprenait si lentement, si difficilement. ❝ I'm waiting for the afterlife, we were born sick, i heard them saying ❞1990 & Saint-Petersbourg Ses petits doigts se resseraient contre le cadrage de la porte alors qu'elle fermait son oeil droit de toutes ses forces, observant silencieusement sa mère par la serrure de la porte. Elle était belle sa mère, avec ses longs cheveux qui cascadaient jusqu'à ses côtes et sa peau de perle. Elle était belle, mais si triste, sans trop savoir pourquoi, sans trop savoir comment. Elle restait là, à regarder par la fenêtre qui lui peignait un pauvre tableau de ce qui se trouvait dehors, de ce qui se trouvait hors de sa chambre. Papa venait lui porter les repas de la journée, parfois, elle le laissait entrer, parfois, il laissait le plateau devant la porte en écoutant les pleurs de maman. Parce qu'elle pleurait beaucoup, jour ou nuit, elle pleurait maman, sans trop savoir pourquoi ni quand elle sécherait ses larmes de rien, ses larmes de tout. La fillette poussa un long soupire malgré elle, sa lèvre inférieure qui se tordait sous l'émotion qui la submergeait. Elle était triste, elle avait honte. Elle n'aimait pas, elle n'aimait rien, parce qu'elle ne s'aimait pas, pas comme papa l'aimait, ni comme son frère et sa soeur l'aimait, ni comme la fillette aurait voulu l'aimer. Papa disait que maman ne pouvait pas sortir de la chambre parce qu'elle était trop sensible, tout comme elle, elle ressentait beaucoup trop d'émotion qu'elle ne voulait pas ressentir. Papa disait que ce n'était pas sa faute, que c'était ainsi et que maman finirait bien par sortir un jour. Il disait aussi que c'était pourquoi elle devait apprendre à calmer ce qu'elle ressentait, qu'elle était si spéciale que maman ne pouvait pas l'embrasser, que maman ne pouvait pas encore l'embrasser. Au fond, elle ne voulait pas grand chose, simplement que maman lui brosse les cheveux et qu'elle lui chante des comptines. Parce qu'elle l'entendait parfois, chantonner des mélodies tard le soir alors que papa lisait tranquillement le journal et qu'elle était sensée dormir. Et elle chantait doucement, fredonnait au rebord de sa fenêtre, comme si elle berçait la lune avec la même tendresse qu'on le faisait pour son enfant. Mais maman ne bordait pas, elle restait dans sa chambre à regarder le ciel s'obscurcir, à caresser les étoiles de ses prunelles, à se réchauffer sous les rayons du soleil. Maman ne bougeait pas, une statue de marbre si habilement sculpté qu'elle en était vivante, qu'elle en était morte. La fillette murmurait son nom, suppliant sa mère de la regarder rien qu'une fois, seulement qu'une minute. Qu'elle puisse voir comment elle avait grandi, comment elle avait maintenant les cheveux aussi longs que les siens. Qu'elle n'avait pas seulement hérité de sa malédiction, mais aussi de ses yeux changeant aux couleurs océaniques. La fillette hoqueta, tandis qu'elle observait sa mère se lever pour la première fois depuis un an maintenant. Elle avait commencé à l'épier alors qu'elle avait célébré son sixième anniversaire, n'ayant jusqu'alors jamais vu sa propre mère. Tous avaient été présents, du plus petit cousin à tante Alexandra qui aidait beaucoup papa pour les préparations. Elle passait beaucoup de son temps libre à aider son père en général, soit pour préparer quelques repas ou pour lui apprendre à attacher convenablement ses chaussures. Ladáh lui avait même montré comment marchaient les dames, le dos droit, la tête haute et gracieuse comme un cygne, parce qu'elle savait de quoi elle parlait ; Ladáh c'est une ballerine, elle fait comme les grandes et se proclame royale de par ses pirouettes. C'était facile quand sa cousine était là, pas de colère, pas de frustration. Et voilà qu'elle se retrouvait là, figée devant la porte de bois massif habillement travaillée pour mieux enfermer ses secrets. Elle qui avait fièrement fait quelques pas avec un livre bien en équilibre sur sa tête, se faisait terreur, se faisait frayeur de voir sa mère qui fronçait les sourcils en ouvrant la porte pour lui crier des injures, lui pleurer des insultes, des accusations entremêlées de demande de pardons, cherchant l'absolution dans les yeux d'une enfant qui se laissait mouvoir par les émotions qui lui giflaient le visage à coup de parole frénétiques. Un ange qui se brûlait les ailes sous les flammes infernales qui lui léchaient les plumes. La fille tomba sur le sol, reculant rapidement jusqu'à ce que son dos ne percute le mur du couloir, hurlant de toutes ses forces. Au fond, tout ce qu'elle voulait, c'était qu'elle lui brosse les cheveux avant d'aller dormir. ❝ i can't breathe, cause all i see is a blurry sense of what you think of me ❞Été 1995, Saint-Petersbourg Elle n’est toujours pas elle, elle n’est toujours pas être, embrassant fiévreusement les émotions qui se faisaient maîtresse de ses humeurs, dominatrices qui la tenaient en laisse, terrassant l’inévitable mort immortelle. Elles pour n’être qu’un miroir d’une vie éphémère, contradictoire jusqu’à la moelle, se font tyranniques, elles se font impériales, les émotions qui se glissaient au creux de son âme fébrile du bout de ses doigts qui effleuraient disgracieusement les touches d’ivoire pour meubler le silence engloutissant du manoir. Des bras trop frêles pour étreindre ceux qui avaient honte, un cœur trop fragile pour suivre les battements excessifs qui ressentaient trop fort. Du bout de sa colline, elle observait encore et encore les vagues qui se fracassaient contre les rochers, contre le cran dans une brutalité qui l’ébranlait. Parce que c’était toujours comme ça, être ébranlée pour un tout, pour un rien, parce que même le rien était quelque chose d’accablant, parce que même un tout était quelque chose de blessant. Trop d’amour, trop de peine, les gens n’étaient que des trop qu’elle peinait à repousser tandis que les regrets se mouvaient sous ses pieds pour l’engloutir dans sa froideur, dans sa chaleur. Et puis papa de ses mains trop fortes, se laissait défoncer de par ses propres émotions. Et puis papa de ses mains trop fortes, l’agrippait par ses cheveux – comme maman – pour la traîner dans les escaliers. Parce que papa aimait trop fort, parce que papa ne comprenait pas qu’il aimait trop fort qu’il lui faisait mal. La fillette peine à prendre un souffle entre ses cris qui se fanaient peu à peu, fermant ses yeux avec force alors qu’il pressait sa tête au fond de la baignoire. Pour la faire taire, simplement pour la faire taire, elle et ses crises hystériques qui se faisaient réflectrices des émotions de sa mère qui frappait sa tête contre le mur de sa chambre. Chaque fois qu’elle revenait pour les vacances d’été, c’était la même histoire, le même conte, la même légende aux récits dépourvu de héros. Une épopée au goût d’amertume qui brillait sans gloire. C’était pareil à l’école, elle peinait à rester en cours, à faire les examens. Si elle ne trouvait pas un moyen de contrôler son don, l’école ne l’accueillerait pas pour sa troisième année. C’était simplement impossible, simplement incompréhensible. Chaque coup de tête se faisait douloureux, chaque coup de cœur se faisait meurtrit. Et puis papa pressa plus fort, immergeant le corps de sa fille dans l’eau glacée du bain. Les muscles de son corps se contractaient sous le choc thermal qu’elle ressentait, la peur. La peur qui se plantait, qui s’engrainait et qui submergeait pour se faire impératrice d’une âme bousillé par un manque de contrôle. La fillette se débattait de moins en moins, de plus en plus faiblement, aspirant une nouvelle gorgée qui semblait la calmer dans une mort mielleuse et tentatrice. Papa avait compris, que les sensations dépassaient bien souvent les émotions. Papa avait compris, que sous l’eau, la fillette se laissait bercer par la paix. ❝ Now my neck is open wide, begging for a fist around it ❞2000 & Durmstrang « Encore une fois mademoiselle Zaïtseva. » La brune poussa une plainte, pinçant les lèvres alors qu'elle massait frénétiquement ses tempes pour atténuer la migraine qui pulsait avec force. Elle inspira brusquement, indiquant d'un hochement de tête qu'elle était prête à poursuivre l'entraînement. Chaque fois elle progressait, chaque fois elle faisait un petit pas vers l'avant. Peut-être pas vers la perfection, mais suffisamment pour lui permettre de se concentrer convenablement en classe. Elle n'était pas idiote, elle n'arrivait simplement pas à bloquer les émotions qui la percutaient à chaque cours qu'elle assistait, l'empêchant de se concentrer convenablement sur ce qui était réellement important. Assise sur le sol, la jeune femme se faisait violence, fermant délicatement ses paupières alors qu'elle se détendait du mieux qu'elle le pouvait. Se détendre, se laisser voguer, se laisser bercer par les vagues qui caressaient sa peau comme son âme. Et puis il s'érigeait, grand et large, des briques qui s'emboîtaient minutieusement une à une, de plus en plus rapide, de plus en plus haut. Son mur se construisait enfin, impérial de ses couleurs terreuses, imposant de ses protections. Il était là, pour la protéger, pour la barricader, pour l'enfermer elle et son petit coeur qui se désespérait de ses souffrances, de ces maux, de leurs émotions. De cette rage qui s'insinuait malicieusement dans ses veines, de cette peine qui lui giflait le visage, de cette honte qui s'oppressaient contre ses épaules, de ces trahisons qui lui perçaient le coeur alors qu'elle se laissait émouvoir par le découragement, la détresse, la solitude, la jalousie et la méfiance ... et la peur, et la peur. La peur d'avoir mal, la peur d'être rejetté, la peur de l'inconnu, la peur du ridicule. La peur de mourir, de rater sa scolarité, de ne pas être aimé. La peur était toujours présente, toujours plus amplifiée, là, ici, hier, demain et maintenant. Un coup de masse percuta son mur, la faisant sursautée alors qu'elle secouait la tête, déchirée de par sa faiblesse d'esprit. Un second coup éclatait son mur et puis un troisième, laissant entrer une onde de choc, une onde de sensation, une ombre d'émotion qui lui murmurait à l'oreille. La panique se faisait de plus en plus explosive alors qu'elle pouvait sentir sa paix qui se faisait arracher de son corps, griffant avec rage les parois de son coeur. La haine, la crainte, l'anxiété, elle n'y arrivait pas. Elle poussa une nouvelle plainte de douleur, ouvrant brusquement les yeux alors qu'elle se laissait glisser contre le sol, sa respiration rapide suivait les battements frénétiques de son coeur, observant avec découragement les quelques perles rougeâtre qui tombait de son nez contre le sol. « Ce n'est pas suffisant mademoiselle Zaïtseva. Ce n'est certainement pas ainsi que vous arriverez à devenir une oubliator. Ce n'est même probablement suffisant pour passer votre prochain examen de potion. » Elle releva la tête, fronçant les sourcils par la douleur qui lui terrassait le crâne, à bout de souffle, à bout de forces, elle mordait sa lèvre inférieur pour retenir les larmes qui perlaient aux coins de ses yeux. « Je sais, j-je n'arrive pas, c'est difficile, c'est- » « Ne faites pas l'enfant ! À quatorze ans, j'avais déjà plus d'habilité en Occlumencie que vous en simple méditation. » Avait rétorqué son professeur, coupant brusquement ses plaintes. Elle hocha finalement la tête, résignée à subir plutôt qu'à persévérer. Elle soupira longuement, hochant la tête une nouvelle fois alors qu'elle se redressait avec peine, prenant une nouvelle fois place contre la chaise de bois pour une nouvelle tentative. ❝ Crashing, hit a wall, right now i need a miracle. ❞Été 2002 & Saint-Petersbourg « Ce sera bien, tu verras. » Elle hocha la tête, silencieuse petite Zaïtseva qui observait les subtilités d'un décor qui lui apportait une certaine paix. Elle inspira longuement les effluves qui s'égaraient jusqu'à ses narines, le parfum de la Russie qui s'effacerait doucement avec le temps. Partir pour retrouver la famille qui s'exilait pour un nouveau règne, partir pour mieux se perdre, mieux se perdre pour se retrouver. Elle resserra ses doigts contre ceux de sa soeur qui se faisait aussi sereine que le vent qui faisait valser quelques mèches brune de leurs cheveux. Peut-être avaient-ils raison. Peut-être trouverait-elle le courage qu'elle cherchait depuis si longtemps, peut-être que ce n'était que ça, repoussé ses limites une bonne fois pour toute alors qu'elle ne se faisait que misère. Le monde avait bien des choses à offrir, il ne fallait que prendre quelques secondes pour écouter les murmures de joie qui se cachaient sous les hurlements qui tarissaient ses songes. De toute façon, c'était bien ce qu'elle voulait non ? Quitter les bancs de l'école était sans doute encore plus effrayant que d'y rester après tout. Le monde, le vrai monde qui ouvrait à peine ses portes pour la jeune empathe qui se faisait trop sensible pour l'élite russe d'oubliator. Des esprits beaucoup trop fermés pour comprendre la subtilité et les étendues d'un don comme le sien. Elle pinçait les lèvres alors qu'elle pouvait - pour de bien rares moments - se laisser emporter par des émotions qui lui étaient propres. Les entrées en terre anglaise se faisaient de plus en plus complexes. Et pourtant, elle avait bel et bien été acceptée comme apprentie oubliator au Département des Catastrophe Magique pour l'année 2003, dans l'optique où elle devrait passer six mois à servir le pays en gage d'appartenance pour sa terre d'accueil. On lui laissait jusqu'au printemps pour faire les arrangements nécessaires quant à la paperasse d’immigration avant d'entrer dans les rangs des assistants à la Brigade de la Police Magique. Probablement avait-elle eu plus de chance parce que son père occupait lui-même un poste prestigieux aux relations internationales de Russie. Sans parler des membres de sa famille qui brillaient déjà de leurs accomplissements. Les mois seraient longs, mais ce n'était pas la fin du monde, si ? La motivation était grande, presque égocentrique, mais au final, ce n'était pas tant de ce sentiment de réussite qui se faisait présent, mais bien celui d'apaiser quelques esprits à défaut de pouvoir calmer le sien. Les choses seraient simplement différentes, pas invivables, seulement différentes de ce qu'elle connaissait déjà. De toute façon, elle aurait les siens, elle avait toujours les siens, ça ... ça ne changerait pas.
Dernière édition par Alianóra A. Zaïtseva le Ven 8 Avr 2016 - 8:26, édité 12 fois |
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| Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! |
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| Je vous interdis de nous envahir, les Zaïtsev ! (ce titre... cette chanson... zdojmofje)
Dernière édition par Âqen Shafiq le Mar 22 Mar 2016 - 13:59, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9020
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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HERO • we saved the world Ronald Weasley ‹ inscription : 22/02/2016
‹ messages : 615
‹ crédits : cristalline et crackle bones pour la signature.
‹ dialogues : salmon
‹ âge : vingt-quatre ans.
‹ occupation : C'est la grosse question que se pose Ronald en ce moment. Il n'aspire plus à devenir Auror, être autant de temps en guerre lui a passé l'envie de partir à la chasse aux mages noirs et il ne veut pas non plus avoir de contact avec les autres êtres humains alors il ne sait pas. Il aide Charlie avec ses dragons de temps en temps et ça ne lui déplaît pas. Peut-être qu'il va finir par se lancer dans des études de magizoologie ?
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1991 et juin 1998.
‹ baguette : Bois de saule, trente-cinq centimètres et contient un crin de licorne. Cette baguette le suit depuis qu'il a détruit celle de son frère Charlie en deuxième année.
‹ gallions (ʛ) : 4036
‹ réputation : Difficile de passer à côté de la famille Weasley tout de même. Connue pour l'immense fratrie qui la compose, il est difficile de passer à côté d'eux. Famille emblématique des insurgés, ils ont tous presque reçu l'Ordre de Merlin et une jolie somme pour les services rendus à la société sorcière. On sourit beaucoup plus à Ron depuis la fin de la guerre et étrangement, il déteste cette célébrité. Lui qui convoitait tant celle de Harry quand ils étaient à Poudlard, il a fini par comprendre pourquoi son meilleur ami la fuit.
‹ particularité : aucune.
‹ résidence : il a retapé le Terrier alors en attendant c'est là-bas qu'il est.
‹ patronus : un jack russel terrier
‹ épouvantard : Celle-ci ne changera pas, pour rien au monde. Ronald peut faire face à n'importe quelle horreur, mais si vous le mettez devant une araignée... vous pouvez dire adieu au Gryffondor qui sommeille en lui.
‹ risèd : Il se revoit à Poudlard, quand tout allait bien, avec Harry, avec Hermione. Quand il pouvait encore entendre son père pester contre le fonctionnement d'un objet moldu et que Fred et George étaient en train d'inventer des confiseries piégées pour leur boutique tandis que leur mère s'affairait à la cuisine avec ce sourire si caractéristique. Ronald souhaiterait pouvoir revenir à cette période où tout le monde était encore là.
| le smiley me semblait approprié pour le coup bienvenuuuue sur exci ma jolie ! Comme l'a dit Panpan, si tu as le moindre souci, n'hésite surtout pas à venir nous sonner les cloches bon courage pour ta fiche et j'espère que tu te plairas parmi nous |
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HERO • we saved the world Harry Potter | wow grace elle est tellement belle cette fille et le choix de famille de guedin, et puis le groupe, et puis vala ça promet tout ça j'ai hâte d'en découvrir plus sur ta gazelle bienvenue et bon courage pour ta fiche |
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| Merci à vous !! Je passe en vitesse pendant ma pause de cours hahaha !
Lala, je te harcèle de questions dès que j'ai accès à mon ordinateur ... vers 23 heures xOx .. mais, saches que tu t'es bien rattrapée pour la description hahaha !! |
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HUNTED • running man Adele Bones | des russes, toujours plus de russes c'est bon ça hanlalala, cette fichette toute vide là, c'est un ticket gartuit pour le stalkage, c'est ça ? BIENVENUUUUE CHEZ NOUS EN TOUT CAS je te souhaite plein de courage pour la suite et j'ai hâte de pouvoir stalker les rps de la famille |
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| | | | | Make me feel like someone else, hypnotic taking over me ☾ Alianóra A. Zaïtseva | |
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