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sujet; Arrête moi si tu peux
MessageSujet: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyLun 7 Sep 2015 - 0:14

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Victoria Tailefhlaith Campbell
feat Robin Tunney • crédit swan
❝ We're running in circles again ❞Insurgé ; Scénario

   
☇ pseudo complet & surnom(s) ; Victoria Tailefhlaith Campell, dites Vic, Vicky pour les intimes. Prénom d'usage classique, qu'elle espère bien prophétique, parce qu'ils finiront par l'avoir, leur victoire. Son deuxième prénom, par contre, elle le doit à une arrière grand-mère maternelle, du côté de O'Ryan, quelque chose comme ça... Non seulement ce prénom est imprononçable pour le commun des mortels, mais en plus, il ne lui va pas du tout. Qu'importe. Elle ne s'en sert qu'en cas d'urgence, lorsqu'elle doit se présenter sous un autre nom que son prénom usuel.
Et Campbell, bien sûr. Car si elle est née O'Meara, elle est la femme de Keziah. Et si ce n'est certainement pas la seule chose qui la définit, elle tient énormément à ce nom qui est, en ces jours sombres, la seule chose concrète, ce bout de lui qu'elle garde toujours auprès d'elle dans cette vie de clandestinité, et qui la rattache à ces deux êtres qui lui sont les plus chers : sa fille et son époux.

   ☇ naissance ; 24 juin 1966, dans le petit village de Fichucastle, en Irlande du Nord.
   ☇ ascendance; sang-mêlé, un joyeux fatras d'unions magique et non-magiques. Un mélange explosif, au vue du caractère de Vic, pourront dire les mauvaises langues.
   ☇ métier ; Victoria a été tireuse d'élite. Mais, étrangement, ses récentes prises de positions l'ont amené à ne plus pouvoir exercé officiellement ses fonctions.
   ☇ camp ; Rébellion. Définitivement. Même si elle a tenté de tenir le coup, pour sa famille, principalement, elle a finit par craquer. Elle n'a pu rester sans réagir face à la tyrannie en place. Elle a aujourd'hui rejoint le groupe des Audacieux.
   ☇ réputation ; Son apparence physique peut prêter à confusion, mais Victoria a su très vite démontrer qu'elle n'avait rien d'une frêle jeune (ou plus si jeune, maintenant) femme. Ses années en tant que Tireuse d'Elite lui ont permis de se faire respecter de ses pairs, craindre de ceux qui sont aujourd'hui ses ennemis, même si elle se refuse à franchir les limites que certains piétinent allègrement. Qui sait si d'aucun ne saurait par la suite profiter de ce qui pourrait être considérer comme une faiblesse.
   ☇ état civil ; Mariée.
   ☇ rang social ; Prolo qui vire insurgée, ça le fait, non ?
   ☇ baguette ; Baguette en bois de laurier, parfait pour le caractère énergique de Victoria. Son cœur en ventricule de Dragon a bien faillit lui causer quelques soucis. La baguette de Victoria peut paraître bien grande lorsqu'elle l'a en main, puisqu'elle mesure 32,5 cm, mais l'on comprend très vite qu'elle sait la manier à la perfection. De plus, aussi surprenant que cela soit, cette baguette est relativement flexible.
   ☇ épouvantard ; Il y a de cela peu de temps, quelques années qui aujourd'hui paraissent une éternité, la réponse aurait été les guêpes, des essaims de guêpes grouillants et bourdonnants, prêts à vous dévorer vivant (ou à vous piquer jusqu'à la mort, mais bon.) Un bête insecte Moldu, certes, mais Victoria les avait en horreur ! Aujourd'hui, cependant, les choses ont changé. La plus grande peur de Victoria, ce serait de se retrouver face au cadavre de son mari ou de sa fille. Une image qui, fréquemment, vient lui ôter le sommeil la nuit.
   ☇ risèd ; Que la victoire leur revienne, pouvoir reprendre une vie normale, même si pas paisible pour autant, dans un monde où chacun serait enfin de nouveau en sécurité.
   ☇ patronus ; Labrador
   ☇ particularités ; Rien à signaler.
   ☇ animaux ; Lorsqu'elle était encore étudiante à Poudlard, Victoria avait une magnifique chouette effraie répondant au doux nom de Caelan, qui a malheureusement finit par s'éteindre de vieillesse. Fortement attachée à l'animal, Victoria lui a trouvé des successeurs dont elle s'est toujours occupée avec le plus grand soin. Cependant, une chouette la rendrait aujourd'hui trop repérable et sa troisième chouette, Ida, est maintenant à la garde de ses parents.
   ☇ miroir ; Le miroir de Victoria est de forme triangulaire, parce qu'elle croit, plus que tout, que c'est en s'unissant que les rebelles pourront, enfin, remporter la victoire. Parfait reflet de sa personnalité, le traitement a finit par se fixer sur la couleur orange, qui lui va si bien au teint. Mais qui, surtout, reflète tout autant son courage que sa loyauté envers les siens et envers sa cause. Elle est prête à se battre, de toutes ses forces, sans pour autant jamais se laisser déborder.

   
☇ Avis sur la situation actuelle ; Des fois, lors des nuits les plus froides, les plus sombres, Victoria se sent fatiguée de tout cela. En proie à une mélancolie désespérée, elle se demande si la lutte est, au fond, réellement utile, efficace. S'il sert encore à quelque chose de risquer sa vie ainsi...
Heureusement, ces moments de doutes ne durent pas. Insurgée : ce mot lui va comme un gant. Et le feu de la rébellion qui brûle au fond de son être est sans cesse alimenté par les récents évènements. Elle n'était pas présente lors de l'intervention des insurgés, mais elle n'aurait voulu qu'une chose, pouvoir mettre sa baguette au service de cette cause. Elle a cru devenir folle de douleur en apprenant la mort de tous ces gens, ces innocents, qui ne sont coupables que d'avoir voulu se battre pour leur liberté.
Et puis, il y a ces autres. Ces bruits qui courent, qui ne ressemblaient au départ qu'à des rumeurs. Ces comportements étranges qui se sont multipliés. Et elle n'a pas voulu y croire, jusqu'à se retrouver confronter à la réalité : jusqu'à ce qu'une de ses plus chères amies ne l'attaque purement et simplement, à vue, en proférant des injures qui aurait fait blêmir même son plus jeune frère. Victoria s'en est sortie, bien sûr, l'autre n'ayant clairement pas son niveau, mais elle a bien eu peur de la blesser dans l'escarmouche. Et elle en est repartie avec une terrible envie de leur rendre, à eux, aux Mangemorts, mille fois la pareille. Une colère sourde qu'elle ne mettra pourtant jamais à exécution, même si elle en avait les moyens : ce serait se rabaisser à leur niveau. Pourtant, cela a au moins eu l'effet de regonfler, s'il le fallait, sa motivation. Et la rage qui gronde en elle s'est encore renforcée, nourrissant toujours plus ses envies d'en découdre. Malgré tous les moyens, plus horribles les uns que les autres, que peuvent utiliser les autorités usurpatrices en place, Victoria sait, au fond d'elle-même, que cela ne pourra pas durer. Et que sous l'égide de l'Elu, ils pourront enfin vaincre.

   ☇ Infos complémentaires ; Victoria est particulièrement douée dans le maniement de baguette, surtout dans les situations d'urgence. Elle n'est jamais aussi efficace que sous la pression. Elle est aussi assez endurante et s'entraîne régulièrement pour le rester, afin d'éviter à tout prix de se laisser surprendre. Prudence, prudence, Victoria ne supporte pas les portes ouvertes, les rideaux non tirés. Elle aura tendance à toujours se calfeutrer, sans même s'en apercevoir. Victoria est loyale. Tant à sa cause qu'à sa famille, même si son statue récent a pu en faire douté certains. Plus que tout, elle veut que sa fille grandisse dans un monde où elle n'aura pas besoin d'avoir peur à chaque jour que Merlin fait. Alors plus d'un aurait pu penser que sa prise de position est une trahison envers cette enfant, une mise en danger totalement irresponsable. Mais plus que ne plus pouvoir se regarder dans un miroir, Victoria aurait eu honte d'apparaître devant les yeux de sa fille si elle n'avait pas agit. C'est pour elle et pour son bonheur, plus que pour toute autre chose, que Victoria se bat aujourd'hui.   Un seul défaut, vous êtes sûr ? Bon, à choisir, il faudrait sans doute citer sa grande gueule. Victoria a des opinions tranchées et elle ne peut pas toujours s'empêcher de le faire savoir. Heureusement pour elle, elle manie assez bien le sarcasme, et elle est souvent tombée sur des sorciers aussi bêtes que des trolls qui n'ont pas toujours compris ses propos. Mais même si la personne en face d'elle peut comprendre et lui nuire, cela ne va malheureusement pas toujours l'arrêter... Victoria a, en plus des autres inévitables petites marques qui parcourent son corps, une grande cicatrice partant de l'épaule droite et descendant jusqu'au milieu du dos. Souvenir d'un moment particulièrement difficile, Victoria se refuse totalement à ce que l'on utilise toute forme de magie qui pourrait faire disparaître ou même atténuer cette marque. On a dit qu'elle s'était enfuie pour un autre homme. On a dit qu'elle avait abandonné mari et enfant pour se mettre à l'abrit. On a dit qu'elle était devenue folle, voire même folle furieuse, et qu'elle avait perpétré des massacres de bébé licornes dans les forêts reculées de l'Irlande du sud. On a dit beaucoup de choses, sur son compte, des collègues jaloux ou juste haineux, des voisins en proie à l'ennuie... Heureusement, des rumeurs qui ne convaincraient jamais les personnes qui comptes et qui, elles, savent la vérité. Et puis, de toute façon, Victoria n'est certainement pas assez importante pour que ses rumeurs intéressent réellement qui que ce soit. Non, ce dont elle se méfie bien plus, ce sont des quelques vrais renseignements que les autorités pourraient parvenir à glaner sur son compte.

   
❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

   Appelez-moi Mara ou Dianajess. J'ai 28 ans, je viens de sud de la France et j'ai connu le forum via mon cher époux Keziah et Davius. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Je veux bénéficier de l'aide d'un parrain ou d'une marraine : [X] oui / [] non. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [X] non (en fait, j'ai l'aval pour la création du perso, mais pas encore pour l'écriture de la fiche qui est en cours ^^). Un dernier mot ? Mot. (oui bon, je suis adepte des blagues pourries, je sais... mea culpa!)

   


Dernière édition par Victoria Campbell le Jeu 1 Oct 2015 - 23:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyLun 7 Sep 2015 - 0:15

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Arrête-moi si tu peux
Une Irlandaise déchaînée


   
❝ Une naissance orageuse, une enfance heureuse ❞1966 à 1977, Fichucastle, Irlande du Nord

    Le vent n'a cessé de rugir, s'écrasant contre la falaise, entraînant avec lui des litres et des litres d'eau venus s'écraser de toute leur puissance sur les parois escarpées. Le souffle vient heurter les pierres de la bâtisse à l'allure ancestrale avec toujours plus de force, donnant l'impression de faire trembler les pierres sur leur fondement. Seul édifice à venir défier les éléments au milieu de cette contrée aride, la vieille maison crisse, craque, grince sous l'assaut des éléments déchainés. Les lumières vacillent au travers des carreaux, percent tant bien que mal l'obscurité de l'orage qui déchaîne sa colère sur la région de Fichucastle, seul signe d'espoir pour l'impudent voyageur qui oserait s'aventurer sur la plaine balayées par la tempête.

Pourtant, rien de tout cela ne semble pouvoir venir perturber le joyeux brouhaha qui emplit la grande pièce à vivre de la maison. Les lueurs des bougies sont régulièrement cachées par de hautes silhouettes déformées par les ombres, qui vont et viennent sans visiblement se soucier des mugissements qui retentissent dehors. Car, ici, au sein de la demeure de O'Meara, rien ne saurait venir gâcher la fête qu'est la naissance du premier enfant du fils aîné du fils aîné du patriarche. Alors on chante, on danse, et bien sûr on boit, beaucoup, on cri, aussi, et cela vient presque camoufler les cris de douleur propres à chaque accouchement. Les convives, à tout dire, n'y prêtent même plus attention tant ils s'y sont habitués. Et si certains semblent prendre conscience du changement de la nature des cris, il en faut plus que cela pour arrêter le tintement des chopes, le claquement des langues, les rires tonitruants. Il faut, en réalité, que la porte s'ouvre avec fracas sur un homme essoufflé, dont le visage déjà anguleux est marqué par la fatigue, pour que tout le monde se taise alors que son cri retentit dans la grande pièce :

"C'est une fille !"

L'annonce est accueillie par de lourdes secondes de silence, chacun semblant suspendu dans le temps. Pas un murmure, qui ne viendrait soulever une quelconque déception ou la moindre once de joie. Comme si cette fille, qu'au fond, personne n'attendait vraiment, venait de s'imposer à eux et de, déjà, du haut de ses quelques minutes à peine, leur couper le sifflet. Et le silence semble s'étirer encore, à peine troubler par le souffle court du tout nouveau père et les respirations presque retenues de sa famille, jusqu'à ce que la voix de stentor du patriarche ne s'élève, rendue à peine tremblante par les années :

"Et bien, tant pis, on l'aimera quand même !"

Et la fête de reprendre de plus bel, alors que tous les O'Meara, proches et lointains cousins, boivent à la santé de cette quatrième génération qui vient de les rejoindre en ce 24 juin 1966.

Et de l'amour, conformément à l'annonce faite par le patriarche le jour de sa naissance, Victoria n'en manqua jamais dans le petit village de Fichucastle. Jamais on ne lui fit sentir, d'une quelconque façon que ce soit, que ne pas être née garçon était une erreur ou une déception au sein de sa famille. Bien au contraire. Victoria vécue ainsi une enfance des plus heureuses, entourée des autres enfants du village, de ses cousins, et surtout de ses deux petits frères, qu'elle sut très vite entraîner dans toutes ses aventures.

Une enfance heureuse, donc, où l'éducation à la maison laissait une grande liberté pour les jeux en tout genre, dans le bois avoisinant Fichucastle ou sur le terrain de la bâtisse à l'écart du village où vivaient ses grands-parents et son arrière-grand-père. Une enfance choyée, où Victoria fût chouchoutée, par ses parents, par ses oncles et tantes, par cette immense famille à l'aspect un peu rude où l'on pleurait pourtant chaque membre qui partait, ensembles, et où l'on fêtait chaque naissance. Une famille heureuse, et unie, malgré les caractères forts et les coups de gueules. Une famille qui la protégeait des tracas d'un quotidien de plus en plus sombre, au dehors, dans le monde Sorcier, même si elle avait appris à lire l'inquiétude sur les traits de son père lorsqu'il rentrait de la capitale. Une famille qui, malgré l'excitation du départ, fit presque regretter à Victoria de devoir partir pour l'illustre école de Magie, Poudlard.


 
❝ Et si c'était lui ? ❞1977 à 1984, école de magie de Poudlard, quelque part dans les Highlands

  Une famille qui, malgré l'excitation du départ, fit presque regretter à Victoria de devoir partir pour l'illustre école de Magie, Poudlard.
Presque. Car s'il y eut parfois des moments de nostalgie, quelques larmes étouffées discrètement dans un mouchoir quand le train s'ébranla, annonçant plus sûrement que tous les sifflets leur départ, il y avait aussi tout un monde merveilleux qui s'offrait à elle. Pas la Magie, bien sûr, puisqu'elle la côtoyait depuis sa naissance. Mais quelle gamine n'aurait pas écarquillé les yeux de plaisirs devant le plafond étoilé devant la grande salle, n'aurait pas eu l'eau à la bouche devant les plats tous plus appétissants les uns que les autres du banquet, n'aurait pas senti son coeur prêt d'exploser au moment où le Choipaux se posait sur ses cheveux bruns ? Gryffondor, sans vraiment de surprise. Et c'est sans surprise non plus qu'elle s'adapta parfaitement à cette Maison, qui serait un second foyer pour les sept années à venir.

Dès ses premiers jours à l'école, Victoria compris qu'elle allait devoir redoubler d'efforts et d'attention. Sans être un petit génie, la jeune fille se révéla vite être une bonne élève, particulièrement douée dans l'apprentissage des Sortilèges et de la Défense Contre les Forces du Mal. Cependant, son caractère impatient l'empêchait de profiter des cours plus théoriques, comme la Métamorphose ou, pire, l'Histoire de la Magie. Mais Victoria refusa de se laisser abattre et tenta, malheureusement pas toujours avec grand succès, de compenser par un travail acharné son inattention constante dans ces matières.

Bien entendu, il n'y avait pas que les cours, et Victoria ne tarda pas à se faire des amis plus ou moins proches dans les rangs de ses condisciples, même si, pendant toute sa première année, aucun d'entre eux ne devint un véritable confident.

Jusqu'à ce qu'elle rencontre, lors de sa deuxième année, un Serdaigle du nom de Keziah Campbell. Ou plutôt qu'elle lui tombe dessus du haut de son mètre quarante, lui ordonnant de laisser tranquille celui qu'il avait pris pour victime, le faisant reculer par la force de ses vociférations et de ses poings. Parce qu'elle ne supportait pas que l'on s'en prenne, sous prétexte que l'on était plus vieux, plus fort ou accompagné, à quelqu'un qui ne pouvait pas forcément se défendre à la mesure de l'attaque. Parce qu'elle ne supportait pas cette injustice, et qu'elle ferait ravaler ces airs suffisants à ces imbéciles. Parce qu'elle était peut-être moins vieille, moins forte, et moins accompagnée que ce grand dadais stupide - parce que ses compagnes de Gryffondor, toutes Gryffondor qu'elles soient, ne l'avait pas accompagné dans ce combat -, mais qu'elle comptait bien se faire entendre. Et c'est ce qu'elle fit.

D'autres que Keziah auraient pu voir dans cette interruption, dans cette humiliation en public alors que plusieurs élèves s'étaient rassemblés autour d'eux, un affront personnel ,et dans le petit brin de fille qui lui hurlait dans les oreilles une futures ennemie personnelle. Mais Keziah n'avait ni la susceptibilité d'un Serpentard, ni la promptitude à la réaction d'un Gryffondor. Non, Keziah était un Serdaigle réfléchit, et c'est ce qui lui permit de passer outre cette première impression pour le moins bruyante que lui avait fait la jeune fille. Du moins, c'était là les conclusions auxquelles était arrivée Victoria quand elle s'était penchée sur le début de leur relation, quelque temps plus tard. Car relation était bien née de cette altercation. D'abord un peu tendue, teintée de remarques  acerbes, ils ne purent que l'un comme l'autre constater qu'elle s'était transformée en une amitié indéfectibles. Il est le seul à qui Victoria confie ses doutes, ses peurs, même, sur les bribes d'information qu'ils peuvent recevoir de l'extérieur, sur ce mal qui semble prêt à ronger le monde sorcier et qui ne dit pas son nom, quand la tension devient trop lourde pour ses petites épaules. Le seul à qui elle ose parler de cela, sur ce sujet où, elle le sait, elle ne devrait pourtant faire confiance à personne. Le seul. Et avec lui seul qu'elle a envie de partager la liesse de la disparition aussi soudaine qu'inattendue de cette menace sourde qui, au fond, la terrifiait. Et cette amitié, petit à petit, semble changer, évoluer. Lentement, tellement subrepticement qu'ils n'en voient pas les signes, ni l'un ni l'autre - ne veulent pas les voir ? -. Pour petit à petit devenir autre chose. Autre chose contre lequel Victoria tenta bien, un temps, de lutter.

Alors il y eut d'autres garçons, d'autres amis, d'autres flirts. Mais chaque fois, cette sensation de culpabilité au creux de l'estomac, cette impression de trahison, alors qu'ils ne s'étaient jamais rien promis. Et chaque fois, des remarques plus acerbes à Keziah, parce qu'il en était le responsable, au fond. Et des regards tellement meurtriers à celles qui osaient l'approcher de trop près qu'on aurait presque pu ouvrir un cimetière au sein même de l'école. Et leur vie à tous les deux qui changent, définitivement, lors de ce premier baiser.


 
❝ Quelques années de répit ❞1984 à 1997

  Rétrospectivement, les années passées après ce baiser pouvaient paraître, au regard de tout ce qu'il s'était passé depuis, particulièrement douces et agréables. Des moments auxquels elle ne pouvait repenser sans une certaine nostalgie teintée d'amertume, une sombre mélancolie qui alourdissait un peu plus son cœur lorsqu'elle se laissait aller à ces souvenirs.

Pourtant, les choses avaient été loin d'être toujours très simples. Parce qu'ils avaient tous les deux leurs caractères, et que l'un comme l'autre testèrent les limites de cette nouvelle relation. Parce qu'après quelques mois à peine, Keziah finit sa scolarité et qu'ils se retrouvèrent séparés pendant près d'une année. Parce qu'il y avait leurs familles, et que quand Victoria voulu s'installer avec Keziah une fois ses ASPICs en poche, elle dû affronter les regards inquiets de sa mère, les protestations véhémentes de son père, tous deux apeurés de la voir s'engager si vite avec ce jeune homme au demeurant fort charmant. Parce qu'il y eu la famille de Keziah, justement, avec laquelle la rupture fut douloureuse, même si Victoria le soutint de son mieux. Parce qu'il y avait sa carrière, à elle, et la sienne, à lui, avec ses articles engagés, mais qui ne la faisait que se sentir que plus fière d'être sa femme, au fond. Parce qu'il y avait leurs engueulades, son caractère trop emporté, Keziah trop passif, les conflits pour des broutilles, ou pas, d'ailleurs.  Il y a eu toutes ces tensions, ces colères, ces cris et sa vaisselle cassée, même !

Et puis il y a eu tout le reste. Cette demande en mariage, qu'elle attendait quelque part, même si elle a quelques temps hésité - ils étaient si jeunes ! Et pourtant, pourtant, avec qui d'autre aurait-elle voulu lier sa vie ? -. Son soutien sans faille, même dans les moments les plus difficiles. Les sourires, la complicité, les moments partagés. Ces moments où il n'existait plus rien d'autre que elle, et que lui. Que leurs souffles, leurs corps qui se mêlent. Cet amour, en fait, puisqu'il faut bien que le mot soit lâché.

Et leur fille. Leur Louise. Ce petit bout d'eux deux, qui a été, depuis le départ, une source de bonheur constant. Leur fille, et ses grands yeux innocents, son visage d'ange. Ses sourires, ses pleurs, ses bêtises, ses dessins... Toutes ses choses auxquelles aujourd'hui, Victoria veut se raccrocher, absolument, de toutes ses forces. Toutes ces choses qui maintiennent non pas la flamme de l'espoir, mais la flamme de sa vie elle-même, dans les nuits les plus sombres, les heures les plus froides de son existence. Parce que ce qui, sur le coup, pouvait passer pour une existence des plus banales, presque routinière, parfois presque ennuyeuse, avec ses soleils et ses orages, semble la plus délicieuse des sucreries maintenant qu'elle semble disparue. Comme un dragée surprise au délicieux goût de miel que l'on sait ne plus jamais retrouvé alors que son paquet vient de tomber dans la boue la plus infâme qui soit...


 
❝ Les heures les plus sombres...❞ 1997 à aujourd'hui

  La boue la plus sombre, la plus froide, la plus sale, voilà exactement où elle avait l'impression de se retrouver désormais. Qui aurait pu croire, il y a quelques mois, quelques années à peine, qu'ils en seraient là aujourd'hui ? Ceux qui alors interprétaient les signes de façon aussi pessimiste étaient souvent ignorés, mis au ban de la société. Qui avait envie de revivre les heures les plus sombres de l'histoire du monde sorcier britannique, et des heures même pires encore ? Pas elle, certainement pas.

Pourtant, ils étaient là, tous ces petits indices, mais si bien dissimulés qu'elle s'y est laissé prendre, comme tout le monde. Des incidents isolés, dont on entend parler, sur lesquels même parfois elle a du intervenir, mais si vite noyés sous les tracas quotidien et le matraquage médiatique qu'on les oublie aussi vite que l'on en a prit connaissance. Des tensions, pourtant, qui de plus en plus s'imposent dans le monde sorcier, discrètes, insidieuses. Des affaires qu'on étouffe, loin des yeux et des oreilles du grand publics, qui deviennent rumeurs et bruits de couloir au Ministère. Et le Survivant, l'Elu, qui devient l'ennemi, le fou. Et Victoria qui lit les articles, dans les journaux, qui comme tout le monde ne veut pas croire qu'il puisse avoir raison, mais qui, surtout, a de la peine pour cet enfant dont la vie n'a jamais été bien facile.

Si elle avait su... Si elle avait su !

Mais si elle avait su, quoi ? Qu'aurait-elle fait ? Rien, sans doute. Comme elle ne fait rien, en réalité, quand la situation termine totalement de basculer. Quand leur société déjà fragiliser semble soudain s'écrouler, se fondre dans l'horreur. En se trouvant toutes sortes d'excuses. Sa famille, déjà. Parce qu'elle ne pouvait pas les abandonner, pas non plus les mettre en danger. Et puis parce qu'il fallait bien que quelques uns d'entre eux, de ce qui avaient encore une conscience, reste au Ministère, n'est-ce pas ? Pour tenter de limiter les dégâts. Quand la presse, tous les jours, racontaient les pires horreurs sur Potter et ses compagnons de route, alors que les Né-Moldus et les traîtres au régime avérés étaient traqués, emprisonnés, voire pire. Quand Poudlard devient le théâtre d'une propagande d'une rare violence. Quand Poudlard est attaquée par des Mangemorts armés, quand le bilan des victimes s'alourdit de jour en jour. Quand on en vient à vendre des sorciers ! Vendre des personnes, comme des simples marchandises, les traiter de la pire de façon, pire encore que des animaux. Les traités comme des Rebus.

Mais elle ne peut pas agir. Alors elle ne ferme pas les yeux, non. Mais elle a de plus en plus de mal à retenir ses larmes. Et si elle veut protéger sa famille, encore faut-il qu'il en reste une, de famille. Parce que plus les jours passent, plus sa vie se désagrège. Les tensions qui se font plus fortes entre elle et Keziah, sa patience déjà peu présente qui s'étiole. Le ton qui monte pour un rien. Ou peut-être est-ce elle qui n'en peut plus ?

Parce que toutes les excuses du monde finissent par ne plus suffire. Parce qu'elle se retrouve à devoir traquer une famille qui a prit la fuite avec perte et fracas. Parce qu'il y a cet enfant, dans les yeux desquels elle peut lire de la terreur, qu'elle provoque par sa simple présence. Parce cette baguette qu'elle sert entre ses doigts. Cette baguette qu'elle avait mit au service de la société sorcière, pour protéger ses concitoyens... Mais il y a pire que les yeux de cet enfant qui ne pleure pas. Bien pire. Il y a le regard de cette mère. Décidé à défendre sa famille, coûte que coûte. Et tellement  accusateur.

Le point de rupture. De non retour. Et Victoria retourne sa baguette, si agile, contre les siens. Pour les aider à fuir. Parce que Victoria ne peut rien faire dans la discrétion, impossible. Alors Victoria fait les choses en grand. Sauve la famille. Et se coupe irrémédiablement de toute chance de retrouver la sienne avant, sans doute, la fin de ce conflit. Car c'est à partir de ce jour là que commence, pour Victoria, la clandestinité.

Alors peut-être que c'était une vie difficile, oui. Physiquement, moralement. Mais elle pouvait enfin se regarder dans une glace sans sentir ses entrailles se tordre de dégoût. Parce qu'elle pouvait lutter, aussi efficacement que possible, à ce que leur monde revienne ce qu'il avait été. Une Insurgée, jamais mot n'a paru mieux la définir. Mais pas prête à tout pour atteindre son but. Et prête à croire qu'ils peuvent encore tous s'unir, sous la bannière des Audacieux, pour renverser la tyrannie actuellement en place.

Même si les mois qui s'écoulent sont difficiles. Même si elle se plonge toujours plus dans le combat pour oublier qu'elle n'a pas vu ni Keziah, ni Louise, depuis des semaines. Même si elle n'a des nouvelles d'eux que très épisodiquement, par les quelques rares informations qu'elle arrive à glaner, alors qu'on lui dit qu'elle se torture, vraiment. Mais comment pourrait-elle faire autrement ? Parce qu'elle connaît Keziah, qu'elle connaît ses forces, qu'elle connaît surtout ses faiblesses. Qu'elle sait que sa fille a les épaules solides, mais qu'elle est encore petite, et qu'elle a besoin de sa maman. Qu'elle s'en veut, que ça lui déchire les tripes. Mais qu'elle se battra jusqu'au bout pour leur  liberté.


 


Dernière édition par Victoria Campbell le Jeu 1 Oct 2015 - 23:39, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyLun 7 Sep 2015 - 0:17

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AHALALALALALALALA
pompom palpite fire saute
ENFIN TOI
JE T'ATTENDAIS DEPUIS SI LONGTEMPS.

Et Keziah étant parti, c'est à moi de t'accueillir dignement mg
*lui roule un patin*

Je suis tellement heureuse de rejouer avec toi I love you
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MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyLun 7 Sep 2015 - 0:20

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Et oui, MOI!

palpite aaw palpite ça en aura prit du temps mais je vous avais dit que je viendrais!

Je sais pas si par contre Keziah sera ravi de l'accueil que tu me réserves xD Mais je suis on ne peut plus contente, compte sur moi pour des rps endiablés youhoouuu!

(ton avatar. Ton avatar quoi. J'ignorais. Shame on me.)
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MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyLun 7 Sep 2015 - 0:22

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(avoue que tu serais venue avant, si tu avais su hinhin )
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MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyLun 7 Sep 2015 - 0:35

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(... Peut-être. Possible. Mais... malheureusement je crois que je suis fidèle TT XD)
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MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyLun 7 Sep 2015 - 1:14

WIZARD • always the first casuality
Nephtys Shafiq
Nephtys Shafiq
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‹ âge : vingt-six
‹ occupation : musicienne, batteuse des Rotten Apple avant que le groupe ne se disloque. Autrefois elle était également une des boules de cristal ambulantes du gouvernement. Aujourd'hui, elle tente encore de créer mais passe surtout son temps à jouer pour les patients de Ste Mangouste.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : fait 21 cm, elle est en saule et contient de la poudre de griffe de sphinge.
‹ gallions (ʛ) : 5426
‹ réputation : Traîtresse, lâche, infâme catin du gouvernement de Voldemort. Parce qu'elle a aidé en toute connaissance de cause le Lord et ses sbires, par ses visions et par sa musique, et parce qu'elle est longtemps restée fiancée à un mangemort même lorsqu'elle était libre de se défaire de la promesse, Nephtys est regardée de travers la plupart du temps. Son sang pur n'aide en rien.
‹ particularité : voyante, affublée à sa naissance d'un don lui provoquant dans son sommeil des visions sporadiques et imprévisibles mais particulièrement violentes.
‹ faits : Orpheline de mère, il lui reste son père, Aswad Shafiq, devenu fou après l'attaque d'Herpo Creek.
‹ résidence : dans un appartement miteux sous les toits, quelque part dans un immeuble peu rutilant de l'allée des embrumes.
‹ patronus : un chacal, symbole de clairvoyance dans l’Égypte ancienne. Elle n'arrive que rarement à en conjurer une forme corporelle.
‹ épouvantard : Tantôt, elle craint que l'on abrège les souffrances d'Aswad et panique. Parfois, elle se dit que ça serait pour le mieux, moins égoïste. A ce moment là, sa véritable peur prend le dessus. Elle voit les gros titres, "Mangemort appréhendé et abattu" et l'avis de décès de Nott quelques lignes plus bas.
‹ risèd : Theodore en sécurité, avec ou sans elle. Des nuits calmes. Du silence. Ne plus rien sentir, à défaut de l'avoir lui.
http://www.smoking-ruins.com/t1752-night-fury-i-be-a-fool-of-the
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BIENVENUE sur exci ! J'vois que t'es bien entourée jule c'est cool de voir ce scénario tenté, ça va faire plaisir à mossieur bouclette-colgate yeah (a)
N'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit ou la moindre question, le staff est là pour ça && bon courage pour la suite de ta fiche trognon
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MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyLun 7 Sep 2015 - 9:02

Invité
Invité
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wth

hug sex palpite danse calin foufou placard heho :fever: trognon inlove

VOUS ICI !!

J'avoue, j'y croyais plus XD Mais j'suis trop HAPPY !

* fais la farandole avec Davius *

Je dis pas non à un ménage à trois moi What a Face

Hi sexy !
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MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyLun 7 Sep 2015 - 9:12

HUNTED • running man
Adele Bones
Adele Bones
‹ inscription : 03/08/2015
‹ messages : 2056
‹ crédits : LUX AETERNA, astra, sia, tumblr, simon/mathydabest.
‹ dialogues : #336699
Arrête moi si tu peux Y65Mxt4

‹ âge : 38
‹ occupation : en fuite, déchue de tout type de privilèges.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1976 et 1983.
‹ baguette : est en bois d'if, mesure 23,7 centimètres et possède un ventricule de dragon en son cœur.
‹ gallions (ʛ) : 5965
‹ réputation : je suis sans aucun scrupule.
‹ particularité : semi-Vélane.
‹ résidence : ici et là, clamant comme miens les différents cottages investis durant notre cavale.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : une vie silencieuse, ponctuée par des râles de douleur, et non plus par les rires des rares personnes auxquelles je tiens.
‹ risèd : une journée d'été, Artur m'aidant au jardin ; Owen Avery se moquant de l'activité sans chercher à dérober son regard attendri.
http://www.smoking-ruins.com/t2469-adele-you-re-gonna-wish-you-n
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Ce scénario, Robin potte

BIENVENUE CHEZ NOUS potte . J'ai hâte de lire la suite, le début est déjà gaah (ronflaks par milliers trognon )
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MessageSujet: Re: Arrête moi si tu peux   Arrête moi si tu peux EmptyLun 7 Sep 2015 - 10:19

Invité
Invité
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VICTORIAAAAAAAAAAAAA fire

Je suis teeeeellement contente de te voir ici inlove on va faire des RPs de l'amour kr
Bon courage pour ta fiche (que j'ai hâte de lire perv) superman
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Arrête moi si tu peux

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