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sujet; i just want to save you while there's still something left to save |
| anastasiya eva dolohova feat dianna agron • crédit tumblr | ❝ We're running in circles again ❞wizards ; inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Étonnement, la Dolohova porte le nom de son propre père, cet homme respecté de part et d’autres en République des Komis où il règne en maitre, la jeune femme ne semble visiblement pas être digne d’une histoire comme celle de Louis Aragon… son prénom, connu à travers le monde tel un stéréotype, a la chance d’avoir une orthographe plus qu’original, Anastasiya, disparue, suivit d’Eva mais personne ne l’appelle jamais. ☇ naissance ; Les jours se confondent dans le froid de la Russie, symboliquement née un certain vingt-quatre décembre, perdue dans l’une des maisons de Iemva, en République de Komis, on peut encore entendre le vent soufflé, les cris de la douleur qui envahissait la femme qui mis au monde ce soi-disant démon né le jour le plus froid du monde, il y a un quart de siècle. ☇ ascendance; Sang souillé, sang bafoué, bâtarde des grands russes, cet accident de parcours, cet être trop frêle pour survivre dans entre ses murs si froids, bonne à être abandonnée près d’un lac gelé. On s’est battus pour elle, on s’est battus pour sa survie, la pauvre sang mêlée, parfois, maudit sa courageuse mère de l’avoir sauvée. ☇ métier ; Occupation de bas-étages, métier de caniveaux, elle tombe lentement dans cet Enfer Dantesque que l’on crée autour d’elle, les choix n’existent plus, seuls les devoirs sont de mises, parfois appelée prostipute ou putain d’un soir, elle préfère de loin la qualification de fille de joie alors qu’elle reste cachée aux yeux des plus curieux, voulant goûter à ce cœur gelé, forcée, violée, meurtrie. ☇ camp ; Impuissante, sans avis, sans paroles, femme sans opinions, sans avenir, sans ambition, spectatrice de la vie des autres alors qu’elle peine à endurer la sienne, neutre face au monde, rêvant de le changer d’une simple parole, d’un simple geste, d’un battement de cils et d’un sourire timide. ☇ réputation ; Trop salie pour être regardée hors du lit, on n'observe que ce que l’on peut voir et non pas ce qui est à voir, simple putain, bonne à rien faire, étrangère et inconnue, on ne l’appelle pas, on préfère l’ignorer. On lui doit cette réputation à son père, sa famille, sa patrie alors qu’elle était souffre-douleur, cette beauté timide et fragile. ☇ état civil ; Personne ne s’intéresse à elle comme elle ne s’intéresse à personne. Y aurait-il un homme capable de la sortir de cet Enfer ? Elle en doute, elle s’en mord les doigts la belle mis peut-être est-il déjà près d’elle. L’espoir fait-il donc bel et bien vivre ? ☇ rang social ; Sorcière de premier choix, madame-tout-le-monde, simple pion sur l'échiquier de la vie, spectatrice du grand monde. ☇ baguette ; Taillée dans un bois de charme, qui a pour particularité d'être raffiné et sensible, choisissant les sorciers passionnés, elle contient en son cœur un crin de Kelpy, elle mesure vingt-six centimètres et six millimètres, connue pour sa rapidité et sa souplesse. ☇ épouvantard ; Le visage cabossé, le dos bossu et un doigt en moins, elle envie les moldus, ses Hommes ont une chance inouïe car jamais, ô grand jamais, ils ne se sont retrouvés face à leur plus grande terreur, impuissant, sans possibilité de fuite. Elle revoit cet être, jour après jour, nuit après nuit, s'effondrer, lentement avant que sa tête ne recouvre le sol de ce liquide rouge et épais. Tous les assassins ont-ils leur crime en tête jusqu'à leur dernier souffle ou était-elle la seule a être remplie de remords ? ☇ risèd ; Son propre reflet, plus belle que jamais, entrelacée par sa mère qui lui sourit encore et encore jusqu'à ce qu'elle ferme les yeux pour se retrouver face à la réalité qu'est devenue sa vie. ☇ patronus ; Elle n’a pas l’âme patriotique, la belle, parfois elle préférerait oublier les vingt-cinq dernières années mais sa conscience l’en empêche. Son âme est divisée en deux, il y a la partie apparente, son être physique et son esprit qui est Donskaya, un cheval de selle en Russie qui faisait la renommée de sa famille maternelle avant que le haras ne devienne poussière. ☇ animaux ; Un simple chat de gouttières, sans nom, sans couleur à ses yeux, compagnie éphémère comme elle l'est pour les hommes.
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☇ Avis sur la situation actuelle ;La belle n’a pas à avoir d’avis, se contentant de simplement rester neutre, simple spectatrice ce qui se passe devant ses yeux. Elle se souvient encore de l’effet qu’avait eu cette nouvelle alors qu’elle était encore une simple jeune femme habitant quelque part en République de Komis, savourant ses avantages, supportant les aléas de la vie. Attentive, les yeux rivés sur la radio qui était comme possédée alors qu’elle pouvait entendre les paroles de détresse des insurgés, des recherchés, défendant la cause de ceux qui n’avaient pas eu de chance, les nés-moldus. Aujourd’hui, le choix n’est plus à faire, sang-mêlée, sans aucune situation pour être écoutée. Elle ne peut changer le monde, la russe ne peut qu’être des yeux sans jugement, écoutant les lamentations sans pouvoir proposer son aide en vendant son savoir, ses doux murmures que l’on accorde à la jolie Annie, silencieuse face aux violences du monde qu’elle pendant avoir quitté en franchissant les frontières de sa terre natale, en réalité, se dit-elle chaque matin en écoutant la liste des morts aux combats, l’enfer, c’est les autres.
☇ Infos complémentaires ;Née d'un père russe, maire de la petite ville de Iemva, et d'une mère anglaise, la belle a rapidement assimilé les deux langues et est aujourd'hui parfaitement bilingue, elle maitrise aussi parfaitement le buglare contenue des études qu'elle a suivi dans ce pays • Principalement élevée par des nourrices, à la demande de son géniteur, Anastasiya a hérité d'une éducation stricte et autoritaire sans que sa mère puisse y faire quoi que se soit • Depuis son arrivée à Londres, elle a pris goût aux alcools forts, à croire que les stéréotypes n'en sont pas réellement • Depuis l'enfance, la jeune femme a dessiné, encore et encore, jusqu'à trouver sa voie, dessinant aujourd'hui des visages d'hommes diaboliques au fusain • Couvert jusqu'aux derniers, son simple reflet insupporte aujourd'hui et chacun des miroirs qu'elle croise se retrouve recouvert d'un drap blanc • Un an lui a suffi pur grandir, prendre des responsabilités et gâcher sa vie en acceptant ce contrat qui l'emprisonne dans une cage dorée • Elle n'a jamais su mentir, ses mensonges sonnaient faux, elle riait lorsqu'il était évident qu'il s'agissait d'une mauvaise blague mais, son talent de comédienne l'a sauvé plus d'une fois • Elle s'échappe comme elle peut, la lecture est une alternative à la monotonie de la vie et les jours qui se ressemblent, Hamlet est sa pièce de théâtre favorite, qu'elle relit, encore et encore • Il l'effrayait, l'insupportait, le détestait... mais il restait son père : fort, sur de lui-même et serein, elle l'enviait, cette ordure • L'avenir lui souriait, elle aurait dû être mariée à l'un des fils de ses hommes riches, influant au Ministères de la Magie russe qui lui aurait assuré prospérité contre petits enfants • Porte bonheur de sa mère, Anastasiya ne sépare jamais du pendentif que cette dernière lui a offert avant son départ pour l’Angleterre où se balance un fer à cheval qui se mêle à la lettre -A • De nature artistique, la russe a toujours eu un appareil photo à la main, dernier cri chez les moldus, raffolant des photo figés, plus rare chez les sorciers, bien qu'aujourd'hui ce loisir se perd peu à peu • Fidèle à ses origines, elle se révèle être une femme froide, autoritaire et violente hors du travail et lorsque les occasions se présentent, elle manie aussi bien la magie que sa force physique ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi Héloïse (pour les intimes) ou lesjoliesfleurs (pour les autres). J'ai vingt ans et toutes mes dents, je viens de France, la région de la pluie et j'ai connu le forum via un partenaire, certainement. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 2 jours sur 7. Je veux bénéficier de l'aide d'un parrain ou d'une marraine : [x] oui / [] non (siouplé). Un dernier mot ?
Dernière édition par Anastasiya Dolohova le Sam 7 Nov 2015 - 12:30, édité 17 fois |
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| l'écume des jours one life ends, another begins ❝ don't lose your way in your mind we have to be as one ❞1993 à IemvaJe regardais mon pâle reflet sur le miroir brisé du grand salon, constituée de fauteuils en cuirs, rongés par les chiens de passage, griffés par les chats et craqués par le temps qui s’écoulent en leur compagnie. Ma mère passe l’une de mes mèches rebelles derrière la torsade de tresses qu’elle venait d’achever. Ses lèvres dessinèrent un sourire alors qu’elle m’observait, d’abord silencieuse, telle une poupée ridée, fendue par le temps. « Tu es magnifique, ma chérie. » Sa voix n’était qu’un murmure qui, étonnement, raisonna. Elle était beaucoup plus jolie que moi, elle avait le visage d’un ange qui s’était perdu, gelant ses ailes, recueillit par cet homme qu’était mon père. Mon silence en disait long sur la situation. Je me pinçais les lèvres en bissant les yeux vers la moquette brune. « Je sais que la vie te parait injuste, Anastasiya, mais nous ne voulons que le meilleur pour ton avenir, tu vas devenir une femme lorsque tout ceci sera un souvenir. » Cette perspective m’effrayait, ce hibou m’annonçant promise avait fait l’effet d’une bombe et mon rapatriement de l’école à Iemva avait rapide et stressant, que ce soit pour ma personne, mes parents ou le personnel du manoir. Je n’avais que seize ans et n’étais qu’un enfant choisi parmi tant d’autre pour assurer une quelconque descendante d’un nom inconnu. « Je n’ai pas envie d’épouser un inconnu, maman. » Ma voix n’était que détresse et peur. Je me tournai vers celle qui aurait dû défendre ma cause comme on pouvait le faire dans les romans mais, pour une raison qui m’échappait, elle avait fini par accepter mon sort. « Je ne connaissais pas ton père lorsque nous nous sommes rencontrés et mariés, nous sommes très heureux. » Mensonge. (...)Le sourire aux lèvres un peu naïvement, j’essayai de me faire une raison à cette situation qui semblait s’envenimer de minutes en minutes. Les yeux baissés vers mon assiette remplie de saumon braisés au champagne soigneusement préparé par d’un des grands chefs français que mon père avait loué pour l’occasion. Ce dernier était en sérieuse discussion avec le vieil homme, près de mon promis, au crâne dégarni, couvert de tâches de vieillesses, et les doigts crochus. J’évitai son regard, lui parler m’était impossible et je passai la majeure partie de cette soirée à toucher mes aliments du bout de la fourchette sans dire un mot. Je me risquai à prendre une bouchée le regard vide puis, une voix inconnue, mélancolique et froide s’adressa à moi. « Alors, Anastasiya, quels sont tes centres d’intérêt, tes hobbies, si ce n’est… travailler, jouer avec la nourriture et ignorer autrui ? » C’était Aliaume, cet être que mon père avait vu naître, passant la majeure parti de son temps avec lui, plutôt qu’avec sa fille, la laissant à des nourrices plutôt qu’à s propre épouse, trop heureux d’en faire une mauvaise personne comme son fils devait l’être. La haine que j’avais pour lui, sans qu’il y puisse quelque chose, me rongeait, me faisait bouillir de rage alors que ma main, fourchette entre les doigts était prise d’un violemment tremblement face à cet homme qui avait osé me ridiculiser. « En règle générale, en plus de tout ceci, j’évite les idiots hypocrites, pathétiques et orgueilleux, aussi simple cela puisse paraitre, crois-moi, ça a été une véritable épreuve de t’éviter le ublyudok que tu es. » Mon prénom raisonna plusieurs fois dans le grand salon, la petite voix fluette de ma mère, choquée par autant de désinvolte de sa bien-aimée fille ou encore la colère dans celle de mon père qui se leva sous le choc de cette violence verbale puis le silence retomba, lourd et fragile, menaçant de se briser à n’importe quel moment alors que je continuai de fixer Aliaume, ce blond sans une once de savoir vivre qui me défiait de soutenir son regard pour l’éternité. « Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, je vais me coucher, l’air est irrespirable, par ici. » Le ton cinglant, tranchant, sans ne serait-ce une possibilité de répondre, je levai les fesses de la chaise en bois pour la faire basculer en arrière. Le bruit en fit sursauter quelques convives alors que mon père bouillonnait, face à moi mais, en aucun cas, mes yeux ne se posèrent sur ma mère, trop honteuse de la décevoir, de trahir sa confiance, je préférais fuir plutôt que de me battre contre mes propres démons. ❝ so it seems there's no other choice but to go all out ❞2001 à la Place Rouge, MoscouUn tourbillon noir s’évapora autour de moi alors que mon regard, perturbé et terrifié, passa la ruelle en panoramique. J’étais seule. « Maman ? Papa ? » Le murmure raisonna quelque peu entre les murs crasseux de ce lieu perdu de Moscou. J’attendais désespérément une réponse ou un signe mais rien ne se passa, le silence glacial me fit frissonner alors que j’essayais tant bien que mal de voir devant moi. D’un geste sur, je m’assurai que l’arme que ma mère m’avait confiée était toujours en ma possession puis je sortis ma baguette pour illuminer l’extrémité grâce au sort Lumos. Je me glissai contre les murs crasseux, dégoutée d’en être arrivée à cet extrême en si peu de temps. Comme prévu, j’atterris sur la place Rouge, vide à cette heure avancée, entouré de la basilique de Basile le Bienheureux et le musée d’Histoire, non loin du mausolée de Lénine, embaumé après sa mort. J’avançai de plusieurs mètres, toujours sur mes gardes, guettant le moindre bruit comme un carnivore pouvait suivre sa proie. Sauf que la proie, c’était moi. La lune pleine éclairé la place comme un plein jour, alors que les quelques réverbères qui dénaturaient, la place reflétée même ma silhouette à terre. Derrière moi, un bruit retentit. Je fis volte-face en pointant le Desert Eagle dans la direction voulue. Il ne restait qu’une balle, elle pouvait me sauver mais ce projectile en métal avait aussi le pouvoir de mettre fin à tout ce que je connaissais jusqu’à aujourd’hui. La lumière me fit découvrir le visage fraichement mutilé de ma mère, le pas boitant, le bras inerte, surement cassé par les récents évènements. « Maman… » Je baissai mon arme tout en m’avançant vers elle pour la prendre délicatement de mes bras, ne voulant pas la briser plus qu’elle ne l’était déjà. Des questions se bousculèrent. Pourquoi ses hommes cherchaient-ils à nous nuire, à nous pourchasser, à mettre fin à notre existence sans que l’on puisse se défendre par la magie ? « Parle-moi, s’il te plait… Où est papa ? Que se passe-t-il ? » Je ne comprenais pas et, à en croire le regard désolé de ma mère, elle n’en savait guère plus que moi. « Je pense que ton père n’a pas toujours été honnête avec certaines personnes plus puissantes qu’il ne l’aurait cru. Nous devons partir, il nous retrouvera quand il aura réussi à trouver un accord avec eux. Je te promets que tout se passera bien… » Un rire. Maléfique, presque irréel mais aussi terrifiant qu’un réel vilain dans les livres. « En êtes-vous sûre, madame ? » Ma mère fit demi-tour sur elle-même en me m’entourant de son bras valide. Cachée derrière elle, j’essayais de garder un calme relatif à la situation, les mains tremblantes et moites, le front humide et la gorge sèche, les cordes vocales emmêlée et mon inconscient qui me suppliait de ne pas intervenir. S’en suivi des altercations orales, ma mère défendant corps et âme notre patrimoine et notre nom de famille, insultant nos adversaires de crapules sans scrupules alors qu’autour de nous, les cordes se resserraient et que les liens qui ligotaient, je voyais peu à peu nos vies s’évaporer. « À quoi bon vous battre pour un homme avec si peu d’importance, vous pourriez avoir la Russie au lieu cette petite ville qui n’a aucune importance. Rejoigniez notre cause. Qu’a fait Vladimir pour vous ? Si ce n’est vous priver de votre fille, Pearl ? Et, toi, Anastasiya, je pense que peu de choses suffiront pour te convaincre ce qui est le mieux pour toi, après tout, cet homme… qu’a-t-il fait pour toi ? » Rien, je ne pouvais nier que tous ses arguments étaient convainquant et réalistes. Je me dégageais de l’emprise de ma mère pour me diriger vers le moldu. « Anastasiya… » J’entendais la détresse et le désespoir alors que l’homme me tendait la main. D’un geste fébrile, je la saisis avant d’être prise de cet élan de courage dont j’avais tant besoin, une force m’envahit et le moldu se retrouva à terre, je sortis mon arme pour la pointer vers lui. Je n’avais aucune envie de le tuer, je voulais simplement l’effrayer, qu’il laisse la seule famille que j’avais connu en paix. « Il ne m’a appris une tonne de choses, jamais il ne m’a accompagné pour une quelconque rentré ou ne m’a serré dans ses bras lorsque j’avais peur du noir et l’orage mais jamais, Ô grand jamais, vous ne pourriez prendre la place de cet homme dont vous ne connaissez que la face immergé. Maintenant, partez et laissez les honnêtes gens vivre en paix ! » Le ton de ma voix montait étrangement au faire et faire mesure que m phrase se terminait. L’écho raisonna sur la place Rouge. La balle part, le sang coule et l’arme tombe à terre dans un bruit qui semblait raisonner, encore et encore alors que je recule, percutant ma mère qui m’entoura d’un bras protecteur. Son visage est figé, blanc alors la peur me coupe la respiration, la relâche pour me reprendre avec une violence peu commune. Mon pouls s’accélère, mes cordes vocales s’emmêlent alors que je réalise qu’un simple geste, un mot, peuvent changer plusieurs vie en une fraction de seconde. La voix rassurante de ma mère n’est plus que quelques mots qui, assemblés, n’ont aucun sens. D’autres bras me couvent, m’entourent, me rassurent. Forte et puissante, ce fut au tour de la voix de mon père de raisonner sur la place alors que je réfugie mon nez dans la chevelure auburn de ma mère qui, tout comme moi, sanglotait, tremblait et priait tous les Dieux connus pour se réveiller de ce cauchemar. Nous sommes restés là durant quelques minutes qui paraissaient des heures à mes yeux. « Tu dois partir. » finit-il par dire. ❝ i am a lost boy from Neverland usually hanging out with Peter Pan❞2002 à Londres« Annie, je n’aime pas que tu sortes sans que tu mettes Liddle au courant… tu vas avoir de gros ennuis et moi aussi puisque je te couvre. » Je m’activai à enfiler mon jean déchiré sans la regarder. Elle avait raison mais rester enfermé dans cette cage dorée m’était devenu insupportable. Je levai la tête vers elle tout en ajustant un bonnet noir que j’avais trouvé après que l’un de mes clients ne l’ait oublié. Je lui adressai un sourire malicieux tout en lui disant d’une voix basse et mélodieuse : « Si tu ne me vends pas, il n’y a aucune raison qu’il s’aperçoive de mon absence. Et tu sais pertinemment ce qui t’arrivera si tu vends la mèche, je vais prendre quelques photos, je ne compte pas m’enfuir. » La vie dehors est bien trop dangereuse pour abandonner ta chambre crasseuse, ajouta ma conscience alors que j’ouvris la fenêtre sans lui jeter un regard. En presque un an, j’avais acquis quelques connaissances sur l’art de la fuite grâce à mes mois de cavales. Je glissai sur mes tuiles avant de m’accrocher à la gouttière qui se courbait dangereusement sous mon poids, je m’empressai de me laisser tomber pour me rattraper sur l’un des rebords de fenêtre puis un autre, jusqu’à tomber maladroitement au sol. Je pris la fuite, courant comme si ma vie en dépendait, avant d’atterrir sur Piccadilly Circus après quelques minutes de course, rempli de lumière, de passants calmes à la tombée de la nuit. Je dégainai mon vieil appareil photo pour capturer le moment présent, silencieuse. Je ne me souvenais plus de la dernière fois que je pus profiter d’une nuit comme celle-ci, enfermée jusqu’à ce que des rides apparaissent sur mon doux visage, j’étais condamnée à soulager quelques âmes en peines, leurs offrant de belles histoires lorsqu’ils me le désiraient sans pour autant livrer la mienne… les minutes défilèrent, minuit sonna lorsque je fourrai mon appareil photo dans mon sac pour m’assoir sur l’un des bancs libres de la place alors que cette dernière se vidait peu à peu. Comment pouvais-je en être arrivé à cet extrême ? Jamais je n’aurais pensé atterrir à Londres avec tout ce qui se fait entendre autour de moi depuis que le Ministère de la Magie était tombé entre les mains des Mangemorts. Je connaissais les secrets de tous, sans que je puisse m’en servir. J’étais partagée entre l’idée de rester caché ou aider mon prochain, comme ma mère l’aurait sans doute fait alors que mon père aurait surement livrer les insurgés, purement par vanité. Comment deux personnes comme mon père et ma mère pouvaient-elles s’aimer ? Et qui étais-je réellement : la fille de mon père ou celle de ma mère, que valais-je ? Les lumières de la place faiblirent. Je levai les yeux, en proie à la panique lorsque cette partie de Londres tomba dans l’obscurité. Résignée, je sortis ma baguette magique en murmurant un Lumos à peine audible afin d’illuminer l’extrémité de ma baguette. Plongée dans la pénombre, j’avançais d’un pas mal assuré sur la route déserte, sans vie. Tout était calme comme la Sibérie. Il était temps de faire demi-tour pour rejoindre la réalité. Je fis volte-face puis, sans un bruit, on me saisit à la gorge. Ses doigts se resserrèrent autour de mon cou alors que l’individu me plaqua contre le mur derrière moi. Ma tête heurta la brique froide, m’arrachant un gémissement de douleur alors je sentais ma respiration s’éteindre peu à peu. Ma baguette glissa de mes doigts alors que je posais mes mains sur celle de mon agresseur pour enfoncer mes ongles dans sa peau, sans qu’il défaille. « Pozhaluysta… » S’il vous plait, murmurai-je dans ma langue natale dans un dernier espoir et souffle. En une fraction de seconde, je me retrouvai à terre, le corps douloureux, la peau à vif et la respiration saccadée. Quelques secondes passèrent avant que les lumières ne reprennent vies. « Anastasiya ? » Cela faisait une éternité que l’on ne m’avait pas appelé par mon véritable prénom.
Dernière édition par Anastasiya Dolohova le Sam 7 Nov 2015 - 13:10, édité 20 fois |
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HERO • we saved the world 'Kid' T. O'Faoláin ‹ disponibilité : dispo as fuck
‹ inscription : 04/09/2015
‹ messages : 2131
‹ crédits : shiranui
‹ dialogues : 'firebrick' / #B22222
‹ âge : 25
‹ occupation : chasseur de prime, ancien rafleur du gouvernement devenu insurgé contre son gré et aujourd'hui occupé à traquer des criminels de guerre.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1989 et 1996.
‹ baguette : est en aubépine et contient un cheveu de vélane.
‹ gallions (ʛ) : 5949
‹ réputation : j'étais un chien fou dont il fallait se méfier mais que j'ai trouvé ma place, trouvé des gens avec qui travailler, avec qui être utile.
‹ particularité : particulièrement doué pour m'attirer des ennuis.
‹ faits : je suis sarcastique et insolent, que je démarre au quart de tour, que j'ai tendance à utiliser mes poings plutôt que ma baguette... mais il faut aussi savoir que je suis extrêmement loyal et qu'en dépit de ma tête brûlée, je ne laisse personne derrière.
‹ résidence : Après l'asile des aliénés, la planque des terroristes belliqueux et Poudlard, je suis de retour dans un appartement pas très reluisant du chemin de Traverse que j'occupe avec ma petit soeur Darcy, Blaise & Wendy.
‹ patronus : un rottweiler
‹ épouvantard : un fantôme.
‹ risèd : quelqu'un qui râle d'avoir été réveillée, perdue dans les draps défaits d'un lit baigné de soleil, un dimanche matin. Quelqu'un qui râle parce que "merde, pourquoi tu dois bosser le dimanche ? Putain ils se pensent tout permis ces aurors".
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| EMMA ROBERTS RUSKOV trop de feels Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche |
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| La belle Emma associé au nom Dolohov. C'est là une superbe combinaison ! (Même si je préférais Kaya. :siffle:) Bienvenue et bon courage pour ta fiche !
Dernière édition par Ilario E. Leonelli le Sam 17 Oct 2015 - 10:29, édité 1 fois |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Reaghan Phillips | BIENVENUUUUUUUUE j'aime bien le choix de la famille en tout cas si tu as des questions, n'hésite surtout pas à nous mp ! N'oublie pas d'aller réserver l'avatar et bon courage pour l'écriture de ta fiche j'espère que tu vas bien t'amuser parmi nous :3: |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | BIENVENUUUUUUE (bis ) comme dit on est à ta disposition, tu connais la chanson bon courage pour la fiche, amuse-toi bien avec ce nouveau personnage |
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| c'te famille olala je les adore, t'as fait un excellent choix bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10416
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| GEEZ ce nom, cet avatar, ce début d'histoire (vive les russes ) BIENVENUE CHEZ NOUUUUUUS J'ai hâte de lire la suite, bon courage à toi |
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