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sujet; Absolem - I can't drown my demons they know how to swim |
| Prendahl « Absolem » Barbary feat Ash Stymest• crédit class whore | ❝ We're running in circles again ❞Wizard; PV☇ pseudo complet & surnom(s) ; Torture intenable. Larmes et sanglots indéfinissables. C'est dans la sueur et le sang, l'épouvante et le déchirement qu'elle t'a donné naissance. Un bâtard. Voilà tout ce que tu étais aux yeux du monde. Mais puisque le terme bâtard n'était pas suffisant pour te définir, il eut fallu qu'elle t'authentifie ... Prendahl Barbary. Deux syllabes, soufflées, comme chuchotées péniblement entre un raclement de gorges et un regard haineux. Sa passion l'avait conduite jusqu'ici. Sa naïveté l'avait accompagnée jusqu'au bout dans cet espoir vain d'attirer l'attention du populaire Magnus ... dont tu portais le nom et dont tu ignorais encore tout ... Ce ne fut que bien plus tard que tu héritas du nom d'"Absolem" crié par les fans, craché par Nepthys et caressé par Lilith et qui grava dans le marbre ton identité finale, celle sous laquelle tu te sentais enfin vivant. ☇ naissance ; C'est en Mars 1977, le 11, que tu as rugi à la vie pour la première fois. Certains tabloïds osent prétendre que ton premier geste était un doigt d'honneur adressé à ta génitrice, renforçant cette image de rebelle dont les groupies et la presse ne voulait plus se défaire. Dans cette petite chambre de la ville de Brighton où elle vivait, tu imaginais la scène se produire, osait même dessiner un brouillon des traits de ta mère que tu n'avais jamais connue mais qui t'avait tout de même donné la vie. Elles sont précieuses ces femmes maltraitées par le temps et l'espoir qui, souffrant le martyr pendant neuf longs mois, finissent par être délivrées du poids d'un fardeau tel que la grossesse. Et lorsque tu vois ce que tu es devenu aujourd'hui, que tu ressembles physiquement à ton père, tu es content qu'elle t'ait abandonné. Ainsi, elle ne souffre pas une seconde fois. Elle a assez souffert comme ça, n'est-ce pas ? ☇ ascendance; Sang-mêlé. Ton père est un sorcier mais ta mère une moldue. A tes yeux, le sang n'a aucune valeur. Rouge, une odeur de fer s'en émanant, une goutte timide suivie de flots incessants, tu en as vu du sang dans ta vie et qu'il s'agisse de moldus, de sang-mêlés ou de sang-pur, il a toujours eu la même apparence à tes yeux.. ☇ métier ; Guitariste des Rotten Apple, tu aurais pu vivre dans l'ombre de ton père ou même de ton frère mais le destin en a voulu autrement. Heathcote Barbary le bienveillant et à la popularité indéniable en tant que membre des Bizarr' Sisters a souhaité vous apporter un coup de pouce en apprenant ton existence et à te connaître. En deux temps trois mouvements, vous étiez projetés sur le devant de la scène et jouissiez d'une vie de rêve ... Pas mal pour un gosse maudit dans ton genre. . ☇ camp ; Il n' y a rien de plus chiant à tes yeux qu'être une marionnette au service du gouvernement pourri jusqu'à la moelle imposant sa dictature à travers le pays mais, malgré ta neutralité apparente, tu te soumets. Il n'y aurait eu que toi, tu aurais certainement levé les armes à un moment donné mais puisque Nepthys et Cersei sont elles aussi en danger et que Nepthys est même au centre de l'attention du magister, tu obéis et collabore. Où est-elle donc passée cette foutue liberté qui a longtemps guidé tes pas et tes actions ? Cette neutralité je m'enfoutiste qui te faisait lever les épaules à chaque évocation irritante des problèmes du moment et de ton manque d'implication ? Qu'est-ce que vous avez bien pu faire pour en arriver jusque là ? ☇ réputation ; Il suffit parfois d'un nom, d'un coup de pouce du destin et d'un trèfle à quatre feuilles pour parvenir à ses fins car même si tu n'avais jamais rien demandé, tu étais passé d'inconnu notoire accessoirement rebelle à star indéniable du monde sorcier. Poudlard, à côté de ce que tu es devenu, c'est de la nioniotte et cette popularité, tu la dois en partie à ce nom : Barbary qui sonne comme le glas d'une revanche planifiée et malsaine t'animant depuis que tu as découvert la vérité. La vérité sur Magnus, ce connard faisant le beau sous les feux des projecteurs, ce père détestable et ayant toujours refusé de te voir. Au moins, le bon côté des choses est que grâce à lui, tu as pu faire quelque chose de ta vie alors que tu avais si longtemps pataugé, t'étais perdu dans l'apprentissage de notions magiques qui t'intéressaient peu et ce jusqu'à ce que tu te découvres un talent et un amour certain pour la musique. Talentueux, autodidacte et agile de tes doigts, tu as su faire de l'or des sons émanant des cordes que tu grattais habilement. ☇ état civil ; Célibataire, tu n'en restes pas moins un profiteur sadique et même si cela te tue de l'avouer, tu profites de ta notoriété pour te faire une ou deux sorcières de type fanatiques à chaque prestation au risque de copier coller le comportement de ton père. Sauf que toi, tu prends tes précautions pour éviter qu'une autre femme donne un jour naissance à un bâtard indésiré et indésirable. Alors certes, tu brises des cœurs et refuses de tomber dans le romantisme mais il n'y a rien de tel que tirer son coup de temps en temps. Ca a beau être cru, c'est la dure vérité et cette sensation de lâcher-prise parviendrait presque au niveau de la consommation d'Orviétan. ☇ rang social ; Un racheté, tu l'es et tu le resteras toujours parce que tu es trop honnête pour trahir à jamais cette population angoissée et trop rebelle pour accepter le fait d'être manipulé. ☇ baguette ; Tu en as connu des baguettes dans ta vie, en particulier celles de Nephtys qui se plaisait à t'embêter en menaçant de t'embrocher avec, plongeant le bout de ces dernière dans tes côtes. Hormis cela, celle qui te sert à la magie est toute simple, presque banale même. Taillée dans un grand chêne aux feuilles rougeâtres, elle fut ensuite farcie d'un ventricule de coeur de dragon et achevée une fois ayant atteint la taille parfaite de vingt-trois centimètres. Lorsque tu la saisis et prépares à t'en servir comme moyen de défense, elle se révèle être légèrement sifflante et légèrement chaude en main. Idéale pour les sortilèges et la métamorphose, elle aurait pu plus d'une fois te sauver la mise mais depuis votre décollage en direction de la planète "Rotten Apple", tu t'en es guère servi.
☇ épouvantard ; Le reflet d'un passé que tu peines à oublier. Une torture certaines aux airs d'expérimentations recouvertes d'un baume de paroles rassurantes et de plaies ouvertes. Des blouses immaculées tout comme la pièce. La seule touche de couleur provient des blessures recouvrant ton corps maltraité. Cette table d'opération sur laquelle tu te trouves et tu t'éloignes pour finalement t'y retrouver de nouveau. Fantôme d'un passé lointain, ce souvenir fut assez choquant émotionnellement parlant pour te suivre jusqu'à tes vingt-cinq ans et tu es encore loin de réussir à le battre ... ☇ risèd ; Parce que l'un ne va pas sans l'autre, tu rêves de faire subir à ce fou furieux qui a osé t'adopter à des fins expérimentales la même souffrance et maltraitance qu'il t'a fait connaître, dérangeant un peu plus ton cerveau et ton comportement déjà limite. Secrètement, tu éprouves le besoin et l'envie de te venger de lui. ☇ patronus ; En produire un fut un miracle parce que tu n'as jamais réellement été heureux dans ta vie mais tu y es parvenu à l'heure des examens en te concentrant sur le bonheur que t'apportait ton nouveau groupe et la reconnaissance de ton demi-frère. En à peine quelques secondes tu as vu ces volutes de fumée blanches prendre la forme de ce que tu imagines être un panda roux. Depuis lors, tu n'as jamais eu l'occasion ni l'idée de réitérer l'expérience. ☇ particularités ; A part être un excellent musicien, il n'y a pas grand chose qui te fait sortir du lot. ☇ animaux ; Prendahl ne s'attache pas, encore moins à un animal.
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☇ Avis sur la situation actuelle ; Les affaires géopolitiques de ce monde ne t'ont jamais réellement intéressées. Toi, ton Orviétan -avant que tu en découvres l'existence- c'était la gratte. Des heures tu pouvais passer à trouver la prochaine mélodie endiablée que ce soit à la guitare électrique ou folk mais nul n'ignore que ta préférée reste la basse. A l'image des répercusions du gouvernement sur le monde magique, les vibrations de ce précieux instrument atteint directement sa cible en plein cœur. Les actions des Mangemorts et du Magister ont beau être irrattrapables et souvent impardonnables, tu espères tout de même que du bout de tes vibrations et malgré les sorts liés à vos musiques, qu'elles appaisent un peu la conscience et le malêtre d'une jeunesse soumise, pieds et poings liés envers et contre tout. De ces scènes que vous frôlez trop souvent vous voyez les dégâts produits par ce régime politique aux allures de tyrannie pure et folle lorsqu'une silhouette ensorcelée et révélée aux yeux de tous se fait happer par d'autres silhouetttes aux avant-bras tatoués d'une tête de mort et d'un serpent malicieux. Et à chaque fois, ça te fait frémir des pieds à la tête. Cependant, tu continues à jouer, toujours aussi fasciné par ce dévouement inlassable de vos fans qui se précipitent à chacune de vos prestations. C'est le cœur lourd que tu contemples d'un œil absent un présent sombre et injuste contre lequel tu ne peux rien faire au risque de mettre en danger les seules personnes à qui tu tiens encore. Tes oreilles trainent cependant et apprennent parfois qu'untel ou untel a été vendu aux enchères pour « purger » sa peine apparemment et à chaque fois, cela te fend le cœur. Tu t'es juré de ne jamais réellement t'attacher à qui que ce soit au vu des évènements et de ne jamais prendre part aux affrontements entre insurgés et mangemorts … et pourtant, tu t'en veux de ne rien faire. Combien de vases, de miroirs et d'assiettes as-tu pu briser dans un élan de rage ? Combien de fois as-tu manqué de te briser les deux poings en martelant des murs bien plus forts que toi ? Certains diront que si tu le voulais vraiment, tu pourrais faire quelque chose mais … loin d'être un lâche, tu préfères assurer les arrières de Nepthys et Cersei et plier le dos sous le poids d'un magister trop menaçant. Car elles sont les deux femmes de ta vie. Des mères et des sœurs, voilà comment tu les perçois et pour toi qui n'as jamais connu ta mère, elles sont un peu le seul soleil qui brille au dessus de ta tête alors, tu te dois de les protéger et ce même si ça te rend dingue. En attendant, les événements s'enchaînent et la population sorcière te donne l'impression de perdre la tête te la même façon brutale et sèche qu'une des cordes de ta guitare ne viendrait à se briser en deux en plein concert. Indignation, incompréhension, tu assistes, démuni aux exécutions arbitraires d'innocents sur la place publique et tu trouves ça ... dégoûtant. La bile remonte le long de ta langue et te donne envie de vomir en y repensant. Chaque jour, tu te flagelles de ne pouvoir rien faire, tu t'auto-détruits et te replonge dans une prise excessive d'Orviétan. Tu ne peux plus t'en passer, c'est ta seule issue ... Sinon, comment ferais-tu pour survivre ? Les gens autour de toi perdent la tête, les avis divergent et changent aussi rapidement qu'un métamorphomage ne changerait d'apparence et tu te demandes parfois si ce que tu vois n'est pas en réalité l'effet secondaire de la prise de cette drogue douce qui t'asservi ... Tu ne comprends plus rien ... De toute manière, cela fait longtemps que tu as baissé les bras ... Mais une alliance inespérée risque de te faire ouvrir les yeux et changer d'attitude au risque de, cette fois, prendre des risques.
☇ Infos complémentaires ; Contrairement à ce que les autres peuvent penser, tu n'aurais jamais fait un bon joueur de Quidditch car même si tu as la fougue de la jeunesse qui brûle en toi, tu n'as jamais eu l'esprit de compétition. Alors claquer quelques têtes à l'aide d'une batte, tu l'as laissé à Nepthys alors même que tu ne la connaissais pas encore. Tu te souviens cependant l'avoir vue se donner corps et âme au court de nombreux matches et ne manquait jamais ceux de sa maison pour quelques obscures raisons qui te deviendront évidentes par la suite. • Toi, ton truc, ça n'a jamais été un secret et ce depuis que l'on a découvert que tu étais finalement plutôt talentueux. Un comble pour un sorcier débutant qui n'arrive même pas à jeter un simple « wingardium leviosa ». Agile de tes mains, tu l'étais mais pas pour jeter des sorts. En découvrant la guitare sous toutes ses formes, tu as découvert que tu pouvais faire bien plus qu'ennuyer les autres avec ta nonchalance habituelle et ton indifférence légendaire. Tu pouvais apaiser des peines ou même les provoquer en une mélodie bien placée et savamment étudiée. Que l'on appelle ça de la chance ou non, ton enfance a été suffisamment dure pour faire de toi un martyr et t'offrir l'opportunité de voir le monde différemment, d'entendre les choses d'une façon inédite et de trouver les mots et les sons qui déclenchent une émotion, un souvenir ou même une rage incontrôlée. Du bout de tes doigts, tu as su t'imposer au sein du club de musique, pris sur le fait plus qu'autre chose et enrôlé de force alors que tu prétendais t'en, je cite « foutre de ces activités périscolaires à deux balles » point à la ligne. • Tu n'as jamais excellé en sorcellerie et te contentais souvent d'un « effort exceptionnel » mais par chance, tu as finalement réussi à obtenir un « optimal » en métamorphose et en défense contre les forces du mal lors de tes aspics. Quittant Poudlard la tête haute, tu te souviens à présent et avec une grande nostalgie de ce temps où tout semblait si calme et où tu n'étais pas encore harcelé de tous les côtés pour un autographe •Un jour, un magasin t'a interrogé sur tous ces tatouages recouvrant ton corps et tu t'es contenté de leur demander « d'aller se faire foutre », te levant précipitament, quittant la pièce où l'interview avait lieu. Et pour cause. Tu as beau les exhiber au quotidien, ça n'est pas pour autant que tu as envie d'en parler. Souvenirs d'un temps à présent révolu sur lequel tu aimerais revenir seulement pour assouvir ta vengeance, tu as fait de l'encre et de ces formes de magnifiques caches-misère pour masquer aux yeux de tous et éviter encore plus de questions sur la présence d'autant de cicatrice parsemant ton corps meurtri. Parler de ton histoire, de tes émotions, ça n'est pas possible et tu t'évertues de ne jamais te confier sur quoi que ce soit car, fier comme un hippogriffe, tu n'accepterais jamais que l'on prenne pitié pour toi. • S'il y a cependant bien une chose pour laquelle tu es connu, c'est ta fougue légendaire. Qu'il s'agisse de tes prétendues relations charnelles avec la batteuse de ton groupe ou encore vos roulages de pelle indécents sur scène avec Cersei, tu ne passes pas pour un petit innocent mais pour un jeune homme extravagant aux mœurs légères. Si cela peut dissuader quiconque de s'intéresser à ta vie réelle, cela te va et tu ne te gênes pas pour amplifier les rumeurs et les appuyer, semant parfois le trouble en révélant un mensonge que tout le monde gobe volontiers. Le déchaînement des foules, tu en es en partie responsable de par ton manque de retenu et ton euphorie légendaire lorsque, déchaîné sur scène, tu en viendrait presque à dénuder Cersei. Les tabloïds t'adorent et tu le leur rend bien. • Ta vie est cependant devenue insipide et malsaine alors, pour t'éloigner du quotidien comme le font vos fans mais d'une façon différente, tu consommes de l'orviétan sous toutes ses formes, ta préférée restant le "fictio" que tu as une fois partagé avec Nepthys le temps d'une rêverie, l'initiant par la même occasion aux plaisirs passagers de ce psychotrope redoutable. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi Cleiya Ze Ninja of the dead. J'ai 23 ans, je viens de Montpellier, Languedoc roussillon et j'ai connu le forum via mes souvenirs. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 4 jours sur 7. Je veux bénéficier de l'aide d'un parrain ou d'une marraine : [] oui / [x] non. Un dernier mot ? Merci de me donner cette seconde chance, je ne vous laisserai pas tomber .
Dernière édition par Prendahl Barbary le Dim 27 Sep 2015 - 15:55, édité 4 fois |
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| Here comes the hurricane CRASH CRASH BURN ❝HERE REMAINS MY FAMILY❞1996 & Bureau du directeur du Studio d'enregistrement « Pourquoi ça devrait être moi la chenille ? Elle craint ton idée Doherty. » Vindicatif, le jeune guitariste qui berçait doucement Cersei sur ses genoux tout en écoutant le blabla incessant d'Alastar n'en pouvait plus de l'entendre dire de telles conneries. Ce fut d'ailleurs sa réaction courroucée qui "réveilla" la jeune chanteuse de sa transe. En la regardant ouvrir grand les yeux comme si elle venait d'avoir une idée de génie pour un prochain titre, Prendahl ne put s'empêcher d'esquisser un sourire bien vite noyé par cette moue contradictoire. Agrippant de la paume le verre de whisky pur feu qui traînait sur la table basse proche de son fauteuil, situé dans un des coins du studio, ce fut d'un cul-sec habile qu'il vida le verre de son contenu. « C'est toi qui craint Barbary, ferme donc ta gueule et écoute, ce mec est un génie. » « Tu dis ça parce que toi tu écopes du meilleur … « la furie nocturne » … t'es qu'une sale égoïste Shafiq. » Alliant le geste à la parole, il leva finalement ses deux mains dans les airs, étirant une bannière invisible et aussi longue que ne l'était le pseudonyme de la sulfureuse batteuse. « Cette idée de pseudonymes est d'une connerie sans nom … » Ce fut le regard courroucé de Cersei qui le fit lever les mains au ciel, la bouche pleine, les joues gonflées après avoir englouti une gorgée de whisky à même la bouteille. « Au contraire, moi je pense que c'est … parfait. » Ses deux prunelles d'illuminée eurent le dernier mot alors qu'elle croisait le regard de son guitariste préféré et qu'elle glissait son index joueur sur ses lèvres encore humide avant de goûter au doux nectar bien trop puissant pour elle. En effet, elle ne put s'empêcher de tousser et râler en découvrant le goût jugé « dégueulasse » de ce qu'il avalait. « Bon quand vous aurez fini de jouer, vous me le direz, on a d'autres Abraxans à fouetter. » Nepthys était une grande sœur protectrice pour Cersei, je l'avais toujours vue ainsi mais elle savait aussi remettre l'idéaliste du groupe en place lorsque nécessaire. Terre-à-terre, l'ex Serpentard ne s'était pas posé deux fois la question en découvrant pour la première fois la bouille adorable de la jeune première année de deux ans sa cadette. « Et quand vous aurez fini de vous tripoter, vous me le direz. On n'est pas sur scène.» « Elle a un problème la furie de la nuit ? Elle veut que je la tripote aussi ? » Don ou pas et malgré leurs provocations constantes depuis leur première rencontre, Prendahl se méfiait mais respectait les capacités de voyante de Nepthys la jalouse dont il connaissait les limites. Ainsi, lorsqu'elle l'avait approché, lui, il s'était dans un premier temps senti raillé par l'ex joueuse de quidditch puis utilisé lorsqu'elle lui avait parlé de sa vision mais avait ensuite volontiers suivi ses deux âmes sœurs jusqu'au bout du monde en rencontrant Cersei et en apprenant à les connaître et les apprécier pour ce qu'elles étaient et ce même si Nepthys était une Serpentarde chiante au possible doublée d'une emmerdeuse nationale. Ou tout du moins jusqu'où ils en étaient à présent. Ce studio puait la clope et les relents d'alcool mais rien n'altérait ses capacités d'improvisation et d'inspiration tant que Cersei, sa muse ultime, était dans le coin. Il sentait déjà, alors qu'elle se redressait et n'allait pas tarder à l'encourager à faire de même et à se montrer un peu plus enthousiaste comme à son habitude, inspiré par la jolie chanteuse et bassiste à ses heures perdues. « Si la princesse approuve … tu as ton Absolem Alastar mais à un moment il va falloir arrêter avec les métaphores et comparaisons ridicules … les pipes c'est pas mon truc et les chenilles non plus. » Arquant un de ses sourcils merveilleusement tracés selon un sondage récent du Sorcière Hebdo dont il avait fait la couverture, il insista, de son expression courroucée, sur son total ennui quant aux fantaisies d'Alastar qui étaient loin de lui convenir à lui. Mais bon, si les fans avaient besoin de tels noms pour les identifier et les idolâtrer ne serait-ce qu'encore plus, il n'allait cependant pas cracher dessus mais était, dans tous les cas, trop fier pour l'avouer. Alastar avait beau leur assurer de belles prestations dans les endroits les plus huppés de la capitale, Prendahl se méfiait de lui et de ses idées farfelues. Qui ne connaissait pas Alice au pays des merveilles ? Après tout, Prendahl oubliait souvent qu'il vivait dans un monde purement sorcier et que la légitimité du sang et de la valeur du sorcier était en ce moment même primordiale. Alors les contes pour enfants moldus, ils avaient certainement été négligés par bon nombre de familles, préférant largement user des contes de Beedle le Barde pour effrayer, enchanter ou même endormir leurs enfants. Alors, peut-être que finalement, nul sorcier ne se moquerait de son pseudonyme et de l'animal associé fumeur de pipe toujours en plein délire qu'il finirait par adopter après de longues semaines. « Arrête de faire la tronche Prendahl, t'as une tête de mandragore quand tu fais ça. » En tirant sur les traits de son visage contrarié, Cersei obtint le résultat voulu mais se rendit bien vite compte que le monde tournait soudainement autour d'elle alors qu'il la saisissait par la taille et la balançait négligemment sur son épaule. « Qui a demandé une cuisse de Lilith ? » Criait-il à qui voulait l'entendre alors qu'ils précédaient Nepthys qui avançait de son pas nonchalant et leur adressait des regards agacés par dessus son épaule. Seulement, la mauvaise humeur de la batteuse constamment sur les nerfs n'allait pas faire taire la jeune vedette du groupe qui riait à gorge déployée. C'est ça la famille … n'est-ce pas ? ❝ Tell me when it kicks in❞1998 & Studio d'enregistrement, salle de repos« Il faut que je te parle. » L'air interdit, les yeux fixés dans le vide, ce fut avec un mélange d'indifférence et de sérieux inquiétant qu'elle vint à lui alors qu'il venait de finir de faire gémir sa guitare au son de la batterie et que Cersei rentrait à son tour en cabine pour poser sa voix sur le tout. Habituellement, elle se moquait de lui ou échangeait quelques balles assassines sur son style de vie de débauché auquel il se permettait de répondre avec rage qu'elle ne valait pas mieux que lui et ce même s'il n'avait aucune preuve pour appuyer ses dires. Mais là, elle venait de le coiffer au poteau et, stupéfait, il se contenta de hocher la tête après avoir haussé les épaules. Avec dédain, il la suivi, les yeux fixés sur sa nuque rarement découverte puisque ses cheveux avaient l'habitude de voler de leur propre chef dans son sillage. Il imagina les os de sa colonne vertébrale descendre du point de chute qu'il fixait et se fit surprendre à mater son cul qui était en fait son bassin mais il ne dit rien pour se justifier. De toute façon, elle avait un beau cul et ça, il le lui avait déjà dit. Elle l'invita à s'asseoir au sein de la salle de repos du studio dont elle venait de refermer la porte après qu'ils soient rentrés et, au lieu de s'exécuter, le sorcier aux doigts agile préféra ignorer son invitation et pianota sur les diverses bouteilles d'alcool présentes au cœur du bar, sanctuaire de libération après une bonne répète ou un enregistrement. Choisissant un verre en prenant tout son temps, il faisait durer le suspens et la provoquait afin qu'elle explose et ne lui révèle la raison pour laquelle elle l'avait convoqué aussi cérémonieusement. Alors qu'il versait le contenu d'un pichet rempli de vin français d'une qualité apparemment inégalable, il était encore loin de s'imaginer ce qui l'attendait. « Bon tu vas arrêter de bouger ? » Pressante, elle avait l'habitude de l'être et cela ne le surprenait plus. Ce qui le surpris, en revanche et alors qu'il allait lever son majeur préféré en sa direction, furent les tremblements qui agitaient ses bras et son regard embué. Que lui était-il donc arrivé ? Sa curiosité titillée, Prendahl finit de jouer au con mais garda tout de même contre lui le verre du précieux liquide auquel il allait goûter dans quelques instants. Ses prunelles cherchèrent celles de Nepthys qui semblait éviter de croiser son regard et qui se tenait là, immobile si ce n'étaient les tremblements seuls qui agitaient son être, et qui commençait sérieusement à le stresser. Face à cette situation, il rêvait de sortir de sa poche la fiole contenant le fictio auquel il était devenu accroc quelques semaines auparavant afin d'oublier qu'il était possible de se sentir piégé, mal à l'aise, angoissé par un événement qui s'est produit mais dont il ne savait encore rien. Seulement, il fallait qu'il y face face avec autant de dignité qu'il le pouvait alors, sous le joug de l'inquiétude, il finit par s'asseoir. « Je m’assois mais tu t’assois aussi, tu me stresses à trembler comme ça, j'ai l'impression que tu vas tomber dans les bézoars au moindre battement de cil et tu sais très bien que j'ai horreur d'être stressé ! » Je je je, moi moi moi, il ne parlait que de lui et n'osait pas s'attarder sur son problème car même s'il aurait pu être un merveilleux confident redoublant d'humour noir et de solutions drastiques mais radicales pour résoudre les problèmes les plus tenaces des uns et des autres, il ne s'était encore jamais essayé à cet exercice. Mal à l'aise, il l'était le bougre d'idiot qui avala sa première gorgée de vin à l'image de ces bobos anglais moldus qui, plus avides d'entrer en possession d'une merveilleuse bouteille à un prix exorbitant, la finissent en deux verres sans même profiter de sa saveur. Il faillit même allumer une clope tant elle était lente et encore sous le choc … mais sous le choc de quoi ? Tu levas ta main en sa direction et claqua ton index contre ton pouce à plusieurs reprises, tentant de la réveiller. « Hé, t'es sous hypnose ou quoi ? » Cela l'agaçait fortement mais, envers et contre tout, elle finit par s'animer et rejoindre un fauteuil à ses côtés. Lui qui avait l'habitude de la voir pimpante et prête à lui balancer une droite à chaque provocation, il se retrouvait avec l'ombre de la Nepthys qu'il avait toujours connu et savait que ce qui lui était arrivé devait certainement être terrible pour la plonger dans une telle souffrance apparente. « Dahl, il faut que tu me promettes de fermer ta gueule du début à la fin. Promis ? » pour qu'elle l'appelle par ce surnom qu'il détestait tant, c'est qu'il devait bien y avoir une bonne raison … il ne put s'empêcher de répliquer, « Je sais même pas de quoi tu vas me parler et tu me fais promettre de fermer ma gueule alors que ça se trouve tu vas me parler pendant trois heures de tes chagrins d'amour ? Non mais tu te prends pour qui ? » La gifle claquante qui eut l'effet escompté l'assomma presque. Abasourdi et surpris, il ne s'attendait pas à ce qu'elle soit autant sur les nerfs et, fier comme un paon, il lui balança d'un ton acéré « Il va vraiment falloir que tu te détendes Neph, je vais pas te supporter longtemps si tu commences à me maltraiter de la sorte. Si tu veux un conseil, tu ferais bien de tirer ton coup une bonne fois pour ... » Ce fut son regard assassin qui le cloua sur place. Il l'avait déjà vue changer du tout au tout à l'annonce d'une vision ou d'une prophétie, appelez ça comme vous voulez, et ça l'avait clairement fait flipper. Cependant, là, s'il s'agissait d'une vision, elle devait être sacrément forte et grave pour qu'elle agisse de la sorte. Quoiqu'il en soit, il n'était pas un punching-ball et rongeait son frein pour ne pas péter un câble. Levant les mains en l'air en signe de soumission, il fit rouler ses yeux dans ses orbites, dépassé et agacé, prêt à se taire s'il le fallait pour arriver à la fin de cet entretiens d'enfer. Et dire qu'ils se connaissaient maintenant depuis … quelques années déjà et cela ne lui semblait être qu'une semaine. Chaque jour, il la redécouvrait, en apprenait plus sur elle, sur sa façon d'être, d'agir et cela donnait naissance à de formidables explosions de cris et d'accusations balancées à tort parce que dans le fond, ils adoraient se détester pour finalement revenir à des bases saines après un bon coup de gueule non dissimulé qui permettait à l'honnêteté d'être le fer de lance de leur grande amitié. « … et c'est comme ça que … j'ai … » « Tais-toi ... » Il l'agrippa par la nuque alors qu'il avait déplacé son fauteuil en face du sien et l'attirait à lui pour calme les tremblements qui l'avaient ressaisi de plus belle alors qu'elle finissait son récit. Sur le cul, il l'était mais il ne savait comment réagir. Tiraillé entre la compréhension et l'indignation, Prendahl venait de se prendre en pleine face une vérité qu'il était finalement content de connaître. Après tout, que pouvait-elle faire d'autre ? « T'inquiète, ça va aller, on va la protéger tous les deux ... ».
Dernière édition par Prendahl Barbary le Dim 27 Sep 2015 - 17:43, édité 5 fois |
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| Here comes the hurricane let it all burn ❝ the beginning of the end ❞2000 & Allée des embrumes La gueule de bois accrochée au bord des lèvres, le fier guitariste se redressa finalement au creux de cette ruelle sombre de l'allée des embrumes où il venait de déverser à grands renforts de hoquets les flots ayant imbibé toute la soirée et la nuit les liqueurs et whisky ingurgités. Pourtant, il venait tout juste de sortir de l'appartement de Nepthtys … seulement, repeindre les toilettes ou la salle-de-bain de cette dernière était loin d'être une bonne idée connaissant les humeurs imprévisibles de cette dernière, surtout depuis sa crise de nerf à la suite de la révélation terrible qu'elle lui avait faite. En plus de cela, ils y avaient tous deux été fort sur l'Orviétan devenu la nouvelle cam de la batteuse qui n'avait encore jamais touché à ce pain là. Dans un sens, Prendahl avait été content de pouvoir partager cette expérience, ce rêve qu'ils avaient tous deux fait en échangeant une mèche de cheveux pour l'ajouter au mélange aussitôt bu, c'était du jamais vu et il aimerait partager à nouveau de telles émotions et vibrations positives avec elle. De l'autre côté, il s'en voulait énormément pour l'avoir faite à son tour tomber dans cette addiction malsaine et pourtant si libératrice qui avait paru l'aider à se détendre tout du moins jusqu'à ce qu'elle ne panique, n'angoisse et ne puisse s'endormir. Le guitariste était ainsi resté chez elle et avait dormi sur la même couche qu'elle, l'agrippant contre lui en les recouvrant d'une couverture épaisse alors qu'elle grelottait de froid. Il ne voulait jamais plus la voir souffrir et pourtant … « Absolem ? » Ce fut un cri strident qui le fit sortir de ses pensées alors qu'il refermait précipitamment sa braguette après avoir arrosé le mur qui n'avait rien demandé. Reniflant bruyamment pour mieux cracher, il arqua un sourcil et se retourna. Sa main s'éleva bien vite à hauteur de ses yeux alors qu'au moins trois flash retentirent en même temps. « Putain ... » Les groupies avaient du passer la nuit à le chercher. Il s'en rappelait parce qu'elles étaient là à tous leurs concerts et surtout parce qu'il avait couché avec l'une d'entre elle dont il ne pouvait plus se débarrasser. Ça lui apprendra à vouloir satisfaire cette soif insatiable, ce besoin incessant d'abuser de sa notoriété pour ne pas s'attacher et se soulager en même temps. Dit comme ça, ça paraît glauque mais Prendahl restait un homme et un homme qui ne souhaitait pas se lancer dans une romance à deux balles comme celle qu'avaient créé les médias pour lui. Au dernier concert, il les avait bien vus ces banderoles magiquement animées faisant passer divers messages au dessus des milliers de têtes toutes dirigées vers eux. Des « Nightsolem » n'avaient pas cessé de danser au son de la musique et il avait fallu qu'il se concentre pour ne pas perdre la boule alors que Nepthys, elle, s'en était amusée alors qu'il lui jetait un regard désespéré. Si ça la faisait bien marrer, lui n'y trouvait rien de drôle. Comme s'il aurait pu sortir avec elle et prendre le risque de la détruire, de l'empoisonner jusqu'aux veines avant de la délaisser une fois qu'il aurait eu ce qu'il voulait. Non, ça n'était tout bonnement pas possible et le simple fait qu'on les imagine ensemble le mettait hors de lui. Dans un geste de rage, il leva sa baguette et fit exploser les appareils photo magiques des trois filles qui risquaient de réveiller tout le voisinage. Ensuite, transplaner lui avait semblé la meilleure des solutions pour se tirer de ce traquenard. Il ne manquait plus que les filles l'aient vu sortir de l'appartement de Nepthys et là, il était fiché à vie … surtout avec la gueule de déterré qui n'a pas dormi depuis des nuits qu'il tirait. « Nom d'un cerbère, j'ai bien failli y passer ... » ❝ MAGICO, STUDIO, FICTIO ...❞2000 & studio d'enregistrement, Londres Le transplanage le fatiguait plus qu'avant et pourtant il n'était ni vieux ni incompétent, il était tout simplement peu exercé à cette pratique et manquait d'endurance. Heureusement que son appartement se trouvait à seulement quelques mètres de là et qu'il avait pu apparaître directement dans son salon dans un bien sale état au beau milieu d'un tas de lettres et de colis délivrés par hibou postal. Il y accorda à peine cinq secondes d'attention avant de se diriger vers la housse de son précieux instrument. Si Cersei était passée, elle l'aurait certainement menacé du bout de sa baguette avant d'agiter cette dernière et remettre de l'ordre dans cet appartement poussiéreux au sein duquel il ne passait que très peu de temps. D'ailleurs, il ne venait que pour prendre sa guitare fétiche et personnalisée par son frère, Heathcote plus communément connu comme le guitariste des Bizzar' Sisters et qui l'avait propulsé au sommet. Il ne s'attardait guère car comptait bien repartir au studio pour trouver l'inspiration en observant sa chanteuse le plus vite possible. Leur contrat stipulait qu'ils devaient être productifs et inventifs en se mettant au travail chaque jour que le Magister usaient d'eux comme un moyen détourné de contrôler la population … en un soupir, il se rendit une fois de plus compte qu'il n'était que le vassal d'une « noble » quête autre que la sienne et ça, ça le dégoûtait. Non pas seulement parce qu'ils agissaient sous la menace du plus pourri des gouvernement mais surtout parce que leur musique n'était finalement plus la leur et était retouchée à des fins peu louables. Son pied heurta une pile de lettres qui s'envolèrent sur son passage et eurent à peine le temps de toucher le sol avant de s'envoler à nouveau une fois la porte d'entrée flanquée. Ni une ni deux, il fit son moldu et descendit les escaliers pour se rendre dans la rue, quitter l'allée des embrumes, le chemin de traverse et finir par décider d'emprunter les transports en commun et plus précisément le magicobus pour arriver à destination en moins de temps qu'il n'en aurait cru et pour cause, l'heure des bouchons n'était pas arrivée, il était encore trop tôt. « Absolem ? C'est pas dans tes habitude d'arriver à une telle heure ! Tu es tombé de ton lit ? » Cersei, elle, rien ne l'arrêtait, pas même l'aube. Ébouriffant les cheveux de la chanteuse qui venait de franchir la porte d'entrée du studio devant lui, il se permis également de lui pincer les fesses et faire l'innocent lorsqu'elle se retourna pour le réprimander, manquant cruellement de sérieux avec ce sourire malicieux accroché aux lèvres. « Bien dormi princesse ? » il ignora volontairement son commentaire sur sa présence inespérée de beau matin, il savait qu'elle pincerait des lèvres et finirait par à son tour oublier sa provocation pour se concentrer sur le présent et ce qu'elle s'apprêtait à faire. « Surtout bien rêvé. Tu n'imagineras jamais ce qui m'est passé par la tête cette nuit alors que je naviguais sur une aurore boréale ... » Elle se trompait, il l'imaginait déjà délirer grave dans son rêve et mesurer la moindre onde, le moindre son s'échappant du moindre détail de cette création cérébrale créant une mélodie parfaite et le devançant une fois de plus. Il l'adorait … il adorait son innocence et sa naïveté et encore plus le fait qu'elle vive sa passion à fond, pensant qu'elle ignorait tout du stratagème qui les liait au Magister ... Prendahl aimait jouer de la guitare mais plus que tout proposer ses propres compositions. Cependant, avec les récents événements et la prise d'orviétan plus que nécessaire, il n'avait plus le temps de composer et avec Nepthys qui commençait clairement à montrer ses faiblesses, il avait d'autres cerbères à fouetter que ceux de la vie normale d'un musicien. Fort heureusement pour eux, Cersei était toujours au rendez-vous et ne manquait jamais d'inspiration. Il la guida alors vers le studio, saluant brièvement les employés de la boîte alors qu'ils passaient devant eux et que le petit rayon de soleil qui l'accompagnait insistait pour saluer chaque personne croisée et ce même si Prendahl insistait pour qu'elle continue sa marche en la poussant du bout de l'index droit en avant. Comme s'ils avaient du temps à perdre en politesses … D'ailleurs, lorsqu'ils pénétrèrent dans leur studio et qu'elle saisissait sa basse, il s'attarda pour saluer le moindre objet qui lui tombait sous la main croyant imiter à merveille la jeune fille qui perdait son temps en basse besogne. En réponse, il n'obtint qu'une baguette à batterie en pleine face et un regard meurtrier contrastant avec la bouille enjouée habituelle de la belle au bois dormant sous acide. « Allez accouche Miss, on va pas y passer un cycle lunaire ! Surtout qu'après il va falloir que je pose ma guitare sur tes vibrations ténébreuses ... » La basse se mit à gronder alors qu'elle l'accordait et l'ajustait en fonction de ce qu'elle avait à l'esprit. Adossé au mur, son aîné l'observait patiemment, tapotant cependant nerveusement du pied, commençant à sentir le manque du fictio. S'il l'avait pressée ça n'était pas seulement pour en savoir plus sur leur prochain son mais également pour s'occuper l'esprit car depuis déjà deux minutes, des souvenirs de la nuit dernière lui revenaient douloureusement à l'esprit. Nepthys recroquevillée sur elle-même après la bonne dose de rêve liquide qu'ils avaient pris, des larmes dévalant ses joues à une vitesse grand V, le suppliant pour qu'il lui en donne plus et qu'elle sorte de ce cauchemar … « J'avais pensé à un hymne à l'amour. » Sa voix rauque parvenant à ses oreilles alors qu'elle émergeait de ce rêve qu'ils avaient partagé et lui qui ne savait quoi faire alors qu'elle sanglotait. S'il y avait bien un domaine supplémentaire en lequel il n'excellait pas, c'était bien en paroles encourageantes et gestes rassurants. Cependant, il avait réussi à surpasser ce blocage et briser les barrières qui l'empêchaient autrefois de toucher sa furie nocturne. « Avec un bon coup de gratte comme tu sais les faire pour intensifier la douleur, la peine d'un amour perdu ... » Ses mains avaient tout d'abord dégagé les cheveux du visage de la belle brune qui semblait délirer pour ensuite la redresser lui-même puisqu'elle ne réagissait pas alors qu'il l'invitait à s'appuyer sur lui pour se redresser. Il avait ensuite saisi son visage entre ses mains et l'avait forcée à le regarder à grands coups de « Neph … NEPH, REGARDE MOI ! Putain mais qu'est-ce que tu fais ? », totalement perdu. « Je sais pas ce que t'en penses mais je pense qu'un riff comme celui-ci -elle appuya habilement les doigts sur la guitare de son musicien hébété qu'elle venait de sortir de sa pochette et enchaîna quelques accords avant de rejouer sa mélodie- pourrait faire l'affaire, t'en penses quoi ? » Elle était finalement revenue à elle et avait totalement craqué entre ses bras qu'il avait finalement resserrés autour de son corps frêle et tremblant, le projetant une fois de plus en arrière, au moment précis où elle lui avait révélé la vérité sur cet accord passé avec le destructeur de ce monde et qui l'avait laissé sans voix. « Oh Abso, t'es avec moi ? » il n'y avait qu'elle pour l'appeler Abso alors, au même moment où il se revoyait mettre Nepthys au lit et la rassurer à grands renforts de mots doux en ravalant la bile amère qui lui grattait le fond de la gorge, il émergea et cligna plusieurs fois des yeux constatant avec surprise qu'il avait contrarié l'ex Gryffondor. « Tu disais ? » Pour se venger, elle fit crisser la sono qui renvoyait le son de sa basse et s'en approcha trop près de sorte à violer les oreilles du jeune homme après avoir protégé les siennes d'un sortilège informulé. Ses caprices de star commençaient sérieusement à l'agacer, pourquoi les autres avaient-ils toujours le droit d'être contrariés et ne jamais se faire envoyer chier alors que lui n'était jamais épargné ? « Qu'est-ce que tu fous Lilith ? Laisse-moi émerger bouse de dragon ! T'as toi même dit que c'était pas normal que je sois là à cette heure-là alors donne-moi quelques minutes. » Étrangement, il avait gardé son calme face à tous ces événements imprévus et alors qu'il sentait une main invisible lui saisir la gorge au niveau de la glotte, oppressé malgré ses efforts pour ne pas péter un câble, il finit par frapper des poings contre le mur, créant la stupéfaction de Cersei. Ses phalanges se brisèrent contre le béton des murs, laissant quelques traces de sang à force d'envoyer quelques crochets du droit et du gauche bien placés pour tenter de repousser la menace fantôme … il n'y avait qu'une personne pour oser s'en prendre à lui aussi directement. « Arrête Abso, ARRÊTE ! » Elle l'agrippa de ses petites mains par les épaules et essaya de l'attirer en arrière alors qu'il continuait à se battre contre l'invisible vision du père adoptif qu'il pensait sauveur de sa vie alors qu'il quittait finalement l'orphelinat et croyait que le bonheur et la chance existaient. Maintenant qu'il voyait les choses de ses vingt-cinq ans, il se trouvait bien naïf de ne pas avoir essuyé un refus d'adoption après toutes les conneries qu'il avait faites et les rapports négatifs de ses précédents parents adoptifs archivés à l'orphelinat. Ce ne fut qu'après quelques profondes inspirations et expirations qu'il cédait et se laissait tirer en arrière en pensant « tu déconnes grave mec ... ». Peu de choses le mettaient dans de tels états mais le souvenir d'une violence inouie qu'il tentait de masquer était plus forte que tout. Ses tatouages qu'il observait d'un air renfrogné lui rappelaient à quel point il avait souffert. Malgré l'encre qui avait coulé et s'était infiltré dans son épiderme, il pouvait toujours les voir. Une à une, il les détailla et imagina celles qui se cachaient sous ses vêtements. Chacune des cicatrices brûlaient lorsqu'il y pensait et chaque souvenir y étant associé revenait encore plus violent qu'avant, lui coupant presque le souffle. Alors qu'il s'imaginait une fois de plus allongé sur cette table d'opération sous les yeux de savant fou de cet homme qui avait fait fit de toutes ses erreurs passées et qu'il avait un instant imaginé pouvoir être un père de substitution jusqu'à découvrir l'esprit timbré qui l'abritait, il chercha Cersei du regard et attira son attention alors qu'elle sortait de la salle pour aller chercher de l'aide en saisissant sa guitare et en jouant. Alertée par la douce mélodie qu'il jouait, elle fit demi-tour et, seule comme il l'avait espéré, elle lui jetait un regard inquiet. « T'en fais pas pour moi et joue … je t'en prie Cersei. » Sa muse ne posa pas de question inutile et s'exécuta. Leurs instruments entrèrent en harmonie parfaite alors qu'ils grattaient leurs cordes chacun dans son délire et, grâce à la musique, il parvint à chasser ces vilaines images de son esprit et se concentra entièrement sur leur nouveau morceau qui lui sembla être une évidence une fois les quatre minutes de mélodie et de solo terminées. Essoufflé, il venait d'enchaîner le tout assis sur le sol, toujours adossé au mur sur lequel il avait frappé, ignorant l'engourdissement de ses mains et de ses doigts, laissant son âme et son talent inné prendre le dessus et agir à sa place. La musique … c'était presque aussi jouissif qu'ingurgiter un stupéfiant aux effets apaisants. Et ces deux petites fesses qui vinrent se poser sur ses jambes aussi rassurantes qu'un bonheur quotidien. Il l'agrippa violemment et l'attira à lui. Ils restèrent prostrés de la sorte, sans parler, pendant de longues heures et ce jusqu'à ce que Nepthys, les yeux encore rougis, n'arrive au studio et ne se mette à jouer avec eux sans poser de questions. Poser des questions entraînait d'autres question alors, d'un accord tacite et muet, ils se contentèrent de la présence des autres pour se rassurer et reprendre leur activité normale. « J'ai pas eu le choix Prendahl et entre ça et Malfoy … tu peux pas savoir à quel point c'est dur ... » « Tais-toi et repose-toi, t'en fais trop Neph … T'as pas à porter ce fardeau seule. Tu peux compter sur moi. »
Dernière édition par Prendahl Barbary le Dim 27 Sep 2015 - 17:41, édité 3 fois |
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| Here comes the hurricane this hurricane is chasing us all underground ❝ the promises you made were not enough❞2002 & Londres La pluie tombait ce jour là. Ca n'était peut-être pas le cas mais c'est l'impression qu'il en avait eue. Morose, sombre pour toute une communauté, menaçante et tonitruante. Alors qu'il regardait une photo magique représentant le groupe au complet des Rotten Apple épinglé sur son plafond au dessus de son lit, le guitariste alors allongé soufflait une dernière traînée de fumée qui vint s'écraser sur son portrait craché le dévisageant avec désinvolture. Le souvenir d'un concert dément, des médiators balancés négligemment dans la foule qui s'était battue pour les obtenir à chaque fois tout comme lorsque Nepthys avait lancé ses baguettes ... Une bonne ambiance avait hypnotisé le musicien qui, de sa musique et à l'aide d'une magie bien plus sombre que celle à laquelle il avait touché jusqu'à présent, ils avaient trahi les leurs ... Il y avait bien des traîtres dans l'assemblée mais pouvait-on qualifier de traîtres des fans qui se déplaçaient à chacune de leurs prestations ? Parfois, Prendahl en avait franchement marre de devoir jouer pour une cause qui n'était même pas la sienne mais Nepthys n'avait pas eu d'autre choix ... Il y avait trop de risques à prendre, trop de vies à mettre en danger et il ne pouvait se permettre de perdre sa famille. Sa nouvelle famille ... Hé, Lancelot ? C'est ça ?Le jeune se retourna, le sourire aux lèvres alors qu'il discutait avec une bande de jeunes qui devaient être des amis à lui. D'après la description que Nepthys lui avait fait de la cible, il était à présent sûr de ne pas s'être trompé. Les épaules légèrement carrées, les cheveux bruns en bataille, l'oeil vif et perçant, Absolem tenait son homme. Ce dernier eut à peine le temps de répondre à l'interjection que le guitariste l'agrippa par le bras et le traîna avec lui dans les backstages sous le regard ahuri de ses amis qui le laissaient se faire kidnapper. Prendahl n'avait nulle envie d'avoir un troupeau présent au moment où il expliquerait à Lancelot son geste. Un peu de sérieux ne faisait pas de mal et, après tout, ça n'était pas la première fois qu'ils se voyaient n'est-ce pas ? La dernière fois qu'ils s'étaient retrouvés ensemble dans la même pièce, Lilith ronronnait sur ses genoux et Nepthys discutait vivement avec cinq de leurs fans qui avaient eu le privilège de les accompagner pour une virée nocturne. Lancelot était présent. Il était calme, attentif et plutôt poli pour un amateur du genre qu'ils proposaient sur scène. Aussitôt intrigué par le jeune homme, il eut à peine le temps d'en apprendre plus sur lui qu'une nouvelle dose d'Orviétan avait eu raison de sa conscience. Tout ce dont il se souvenait c'était de la sérénité du jeune homme. Il ne pouvait pas trahir Lancelot ... Même s'il ne le connaissait pas plus que ça ... Lancelot représentait tous les jeunes qui croyaient en eux et ça, Prendahl ne pouvait pas l'ignorer. Ce qu'il ignorait, c'est qu'il avait par la suite insisté pour rester auprès de Lancelot toute la soirée pour lui raconter des tas de bêtises improvisées sur le moment et quelques anecdotes foireuses de sa vie. Ils avaient beaucoup parlé mais, malheureusement, le guitariste n'en avait gardé aucune trace ... Le faisant s'asseoir dans le fauteuil du boss, le plus confortable de la salle mystérieuse qui avait perdu son utilité première à savoir "rangement de matériel" pour être malmenée au cours des pétages de câble des membres du groupe ou de leurs apéros improvisés qui finissaient souvent en bordel sans nom, on ne voyait presque plus les affiches qui recouvraient jadis les murs tant elles avaient été arrosées de Whisky Pur Feu et d'autres liquides douteux. Une odeur rance et désagréable montait instantannément au nez de quiconque y pénétrait et Lancelot fronça lui même le nez en y débarquant. Prendahl lui tendait déjà un verre d'alcool alors qu'il prenait place face à lui. Lui tendant la main, il tenait à officialiser leur rencontre et se présentait finalement. Le jeune savait sûrement déjà qui il était mais il tenait à faire les choses bien. Ce soir, il aurait peut-être l'opportunité de changer les choses, à commencer par son comportement. Je suis Prendahl Barbary, enchanté de faire ta connaissance Lancelot. Nepthys m'a beaucoup parlé de toi ... Son ton, loin d'être menaçant était des plus sérieux et son regard trahissait son impatience tout comme ses doigts qui tapotaient déjà sur ses cuisses à mesure qu'il observait Lancelot ne pas savoir quoi faire avec son verre. Si t'en veux pas, je peux le boire, ne te force pas ...Tendant une nouvelle fois la main, il saisit le verre et engloutit d'un trait d'un seul son contenu. Tu dois t'en douter, je suis venu parler affaire avec toi ... être passif, ça n'est pas pour moi ... Je ne peux pas laisser les sorciers subir ce triste sort, il est temps d'agir ... Je veux rencontrer Davius. Il avala une dernière et minime gorgée et reprit. Par contre, il ne faut pas que Neph soit au courant ... Je peux compter sur toi ? Les négociations étaient lancées et les exécutions allaient bientôt commencer ... Il fallait absolument trouver quelque chose, faire quelque chose ! L'idée même que des détraqueurs puissent baiser la face de jeunes et de petits vieux innocents lui donnaient la gerbe mais il se retint de dégobiller sur celui qu'il espérait devenir son plus proche allié. Le gouvernement, il en avait ras-le-cul et s'il ne pouvait pas lui-même protéger cette petite famille de musiciens qui était la sienne, il ne méritait alors pas son nom de scène. Neph ne serait pas contente en l'apprenant mais peu importe. Être une marionnette ne l'intéressait pas. |
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WIZARD • always the first casuality Nephtys Shafiq ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 01/02/2015
‹ messages : 2013
‹ crédits : avatar : freesia / signature : whorecrux
‹ dialogues : #8FBC8B
‹ âge : vingt-six
‹ occupation : musicienne, batteuse des Rotten Apple avant que le groupe ne se disloque. Autrefois elle était également une des boules de cristal ambulantes du gouvernement. Aujourd'hui, elle tente encore de créer mais passe surtout son temps à jouer pour les patients de Ste Mangouste.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : fait 21 cm, elle est en saule et contient de la poudre de griffe de sphinge.
‹ gallions (ʛ) : 5443
‹ réputation : Traîtresse, lâche, infâme catin du gouvernement de Voldemort. Parce qu'elle a aidé en toute connaissance de cause le Lord et ses sbires, par ses visions et par sa musique, et parce qu'elle est longtemps restée fiancée à un mangemort même lorsqu'elle était libre de se défaire de la promesse, Nephtys est regardée de travers la plupart du temps. Son sang pur n'aide en rien.
‹ particularité : voyante, affublée à sa naissance d'un don lui provoquant dans son sommeil des visions sporadiques et imprévisibles mais particulièrement violentes.
‹ faits : Orpheline de mère, il lui reste son père, Aswad Shafiq, devenu fou après l'attaque d'Herpo Creek.
‹ résidence : dans un appartement miteux sous les toits, quelque part dans un immeuble peu rutilant de l'allée des embrumes.
‹ patronus : un chacal, symbole de clairvoyance dans l’Égypte ancienne. Elle n'arrive que rarement à en conjurer une forme corporelle.
‹ épouvantard : Tantôt, elle craint que l'on abrège les souffrances d'Aswad et panique. Parfois, elle se dit que ça serait pour le mieux, moins égoïste. A ce moment là, sa véritable peur prend le dessus. Elle voit les gros titres, "Mangemort appréhendé et abattu" et l'avis de décès de Nott quelques lignes plus bas.
‹ risèd : Theodore en sécurité, avec ou sans elle. Des nuits calmes. Du silence. Ne plus rien sentir, à défaut de l'avoir lui.
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| AZY BMTH EN TITRE JE T'AIME D'AMOUR TOI rebienvenue sur exci (si j'ai tout suivi) et bon, pas besoin de te souhaiter du courage pour ta fiche vu qu'apparemment elle est déjà terminée |
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| Nephury - Préparez-vous tabloid et foules en délire, on va tout retourner ! Merci ma furie nocturne, réserve-moi mon premier RP, on a des choses à se dire Sansa - Can you feel my heart darling ? Si toi aussi tu aimes BMTH, jotem déjà aussi, viens on s'en va comploter dans mon deathbed/i]bed Pfiou en plus ton avatar envoie des paillettes ... Tou mé fais rêver ma chérie ! Merci à toi, et oui, c'est un retour en fanfare Monsieur Malefeuille - (RE) Merciiiiiiii je suis tellement émue de repasser par la case départ avec les messages de bienvenue et tout Cookies et chocogrenouilles sur vous Tu as entendu Nephtouille, tu as trop de la chance Mais au final c'est moi qui ai trop de la chance de déjà avoir ma muse |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10433
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| REBIENVENUE CHEZ NOUS (je peux plus dire bon courage, now ) LES ROTTEN ARE ZE BEST OF ZE WORLD |
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