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sujet; LUCREZIA ⟣ « Every great story seems to begin with a snake. »

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Lucrezia Rowle
feat amanda seyfried • crédits

• nom complet ; Lucrezia Eden Rowle ; les traces douloureuses du péché dans une identité longtemps mal assumée. Lucrezia, sainte ou martyr, incestueuse et pure, synonyme de cette ambivalence qui fait les vôtres. Eden, jardin d'idéal perdu pour une simple pomme, un fruit défendu. & Rowle, comme une cicatrice sur ton coeur, une saveur douce-amère sur ta langue, qui roule, qui glisse et meurt dans un murmure presque désapprobateur. Presque. 

• surnom(s) ; Luce / Reine des neiges / Rowle ; Luce comme la lumière, ce surnom que seuls ceux qui t'apprécient utilisent, et Merlin sait qu'ils sont rares à t'accorder un tant soit peu de luminosité. Tu dois reine des neiges à tes années d'études où l'on ne pouvait guère te prêter une émotion vivace exprimée ou quoi que ce soit qui ne soit indifférence, feinte ou réelle. & Rowle, ça n'est que la généralité. C'est ce que tu es, c'est ainsi que bien des sorciers t'interpellent. Tellement plus simple qu'un prénom, si féminin soit-il.

• naissance ; 31/12/1976 à Londres ; après tant d'années à désirer un fils, voilà qu'une fille voit le jour, dans l'extrême douleur et l'abandon frôlé de cette mère à bout de forces. Elle a manqué la tuer, a simplement déclaré ton père au médicomage. Il faisait froid, et tu étais comme le sang sur la neige d'un décor rêvé, au sein du petit manoir que la branche tertiaire avait fait construire.

• ascendance ; Pure ; qui oserait le nier ? Si vous êtes cette sorte de définition de la traitrise, vous demeurez ancrés dans cette tradition de consanguinité qui cause sans nul doute une part de ta folie. Ta faiblesse, tu la dois à tes ancêtres. Et ton visage pousse les gens à ne pas croire que tu as déjà 25 ans.

• camp ; Death Eater ; pourquoi tant de haine, tant d'horreur ? Tu as fais ton choix pour ta survie, pour les tiens, pour un espoir d'avenir. A quel prix ? Cette douleur lancinante qui taraude ton esprit.

• métier ; Département des Mystères ; la recherche. Tu n'es pas langue-de-plomb par choix, malgré ce qu'aurait désiré ton père. Tu as suivi le chemin du savoir, de la découverte, de l'accumulation de connaissances, parce que tu vis au travers de ce que tu trouves, parce que tu estimes que savoir, c'est pouvoir.

• réputation ; Ambivalente ; douée pour les uns, dangereuse pour les autres. Ca n'est pas de ta baguette que l'on se méfie le plus mais bien de ce don que tu as révélé, à l'âge de dix-huit ans ; on ne voit pas toujours le serpent noir qui rampe, on ne sait pas toujours ce qui se trame derrière tes grands yeux bicolores. Tu es intelligente, trop pour que l'on tolère que tu sois du côté des Mangemorts sans avoir à ton égard une profonde méfiance. C'est ton étrangeté qui dérange.

• état civil ; Célibataire ; sans doute parce que tu n'es pas assez normale pour que quiconque puisse tomber sincèrement sous ton charme. Ton seul espoir de rompre la solitude ? Un mariage de raison, un contrat.

• rang social ; Mangemort ; le temps de la chute n'est pas encore venu, tu parais fidèle à des idéaux tranchés et ton acerbe franchise, si elle ne fait pas de toi l'être le plus aimé en société, t'offre les bonnes grâces des tiens.

• particularité(s) ; Fourchelangue ; un héritage noir, lointain. On raconte bien des choses sur eux, et selon toute vraisemblance, tu ne déroges pas à la règle. Tu te sers de ce talent pour obtenir les informations qu'il te faut, celles qu'on te réclame, et tu tangues entre tes propres excès.

• patronus ; Naja égyptien ; serpent fourbe, de cette espèce qui aurait donné la mort à la très célèbre Cléopâtre, il est aussi divinisé dans certaines civilisations. Pour toi, il est surtout le symbole de tes origines, pour d'autres, il est la preuve que tu peux être aussi fourbe que protectrice, car c'est là toute la signification de cet animal. Ton aptitude à le produire faiblit, cependant.

• épouvantard ; Un Miroir ; qui reflète ton corps couvert de morsures de serpents, le regard vitreux, les cheveux ternes et la Marque des Ténèbres comme dernière trace de ton chemin de vie. C'est la perte de contrôle qui te terrifie, et derrière toi le regard luisant d'un Runespoor contrarié..

• risèd ; Une famille ; quelqu'un qui te regarderait avec fierté, deux enfants près de vous, ce garçon, cette fille, cette vie parfaite que tu n'auras jamais.

• animaux ; Daeva ; un cobra royal noir de 4,6 mètres dont tu ne te sépares que rarement. Il est tantôt écharpe, tantôt espion puis garde du corps. Venimeux, agressif quand on le cherche, ça n'est pas une créature facile et entrer dans ses bonnes grâces s'avère être un défis.

• baguette ; Bois de prunellier, crin de sombral ; elle mesure 27,7 centimètres, sa surface sombre et lustrée reflétant à merveille la lumière. Droite, elle est plus ou moins claires par endroits et son caractère vif en fait ta compagne idéale. Elle est sans doute aussi mordante que toi.


• DEARTH EATER •
Perso Inventé

The stars have faded away

► Avis sur la situation actuelle : Un rire. « C’est à moi que vous demandez cela ? La Marque sur mon bras ne répond-elle pas d’elle-même à votre question ? Je ne suis pas contre la politique du gouvernement. Il faut agir comme on peut pour le soutenir, chacun à son niveau. Peut-être que c’est le sort juste des rebelles. Tout dépend du proprio. C’est un peu comme hériter d’une maison : quitte ou double. Soit on répare calmement les défaillances, soit on redresse avec rigidité ce qui fait défaut. La guerre s’éternise cependant trop pour le bien de la génération future. Il serait temps que les insurgés se résignent. Mieux vaut peut-être la paix aux droits limités que la mort de milliers d’êtres. Je ne sais pas si les nés-moldus peuvent être décemment qualifiés de sorciers. Pas plus que ceux qui refusent l’évidence, préfèrent sacrifier des vies. » Mensonges. Tu n’approuves pas tout, tu mens juste pour sauver ta peau. L’esclavage, c’est digne des moldus. Une demie-vie, ça ne vaut rien. « J’aimerais que tout retrouve une place logique, décente. Que la société se relève et soit digne du monde magique. Refuser la suprématie du sang, c’est nous condamner tous à périr sans léguer à nos enfants un avenir. »

► Infos en vrac : D'une logique presque trop crue Parle souvent à ses serpents Observatrice Manque souvent d'empathie A une cicatrice sous l'omoplate gauche, résultat d'une tentative de son père de la maîtriser On dit qu'elle n'a pas de coeur Serait végétarienne Son humour noir et son sarcasme sont une marque de fabrique A les yeux vairons : un bleu, un vert Daeva est son confident A longtemps été complexée par sa capacité à communiquer en fourchelangue Assume désormais bien plus ce fait que son physique Déteste attiser le désir des hommes Considère le sexe comme un bonus, pas une priorité Ne croit pas qu'un mâle lui soit supérieur par la seule valeur de ce qu'il a entre les jambes Son impassibilité habituelle rompt régulièrement Tangue de la glace à l'angoisse brutale, étouffante Le cache, bien que certaines personnes aient assisté à ses pétages de plombs Ne maîtrise plus rien, dans ce laps de temps Est médiocre en divination Excelle dans les domaines exigeant discipline, rigueur, réflexion Demeure bonne duelliste bien qu'elle n'aime guère se battre Si elle doit torturer, c'est avec quelques jouets ensorcelés Est plus utile dans la recherche de traces et l'espionnage, cependant Le reste, c'est pour remplacer les absents, surtout On raconte que sa fidélité ne peut être mise en doute Epargne pourtant les jeunes âmes Prétexterait que c'est pour mieux frapper, si on la soupçonnait Porte une bague d'argent en forme de serpent, des éclats d'émeraudes en guise de crochets A perdu un enfant N'a jamais voulu dire qui était le père Est une confidente fiable qui ne révèle jamais ce qui lui est délivré s'il s'agit d'un proche A du mal à comprendre certaines émotions Fonctionne par le déni : entièrement détachée ou complètement impliquée, elle ne semble jamais vraiment se souvenir d'avoir déjà ressenti quelque chose d'intense, et pourtant elle ne paraît pas non plus en oublier la douleur qui en découle Ses paradoxes sont infinis


Nothing compares to you

• pseudo & âge ; Wicked Witch ; 21 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Par Bazzart, ce vile tentateur. • ton avis, tes suggestions ; Pour le moment, véritable coup de coeur. Moi qui ne devait céder à aucun forum pour la rentrée  haha . • connexion ; Généralement tous les jours de l'année, je vais tellement coller que j'ferai partie du décor =>. • quelque chose à ajouter ?  iiih

• coup de main pour le bottin ;
1. Si ton personnage est un prédéfini ;
CÉLÉBRITÉ (en majuscules) ; prénom nom (en minuscules)
Code:
<a href="http://fichepersonnagerecherche" class="vacant">▋</a> ▋ <reserve> CÉLÉBRITÉ ;</reserve> prénom nom prédéfini

2. Si ton personnage est un inventé ;
AMANDA SEYFRIED ; lucrezia rowle
Code:
▋ <a href="http://excidium.bbactif.com/u63">▋</a> <pris>AMANDA SEYFRIED ;</pris> lucrezia rowle


Dernière édition par Lucrezia Rowle le Dim 7 Sep 2014 - 15:32, édité 9 fois
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Here comes the hurricane


――――――-―• « I learned failure early and mastered it. » •――――-―――
« Lucrezia ! Eloigne-toi ! » La porcelaine a touché terre dans un bruit clair tandis que ton nez était collé contre la vitre. Derrière, le serpent aux écailles de jais te fixait avec une attention toute nouvelle. Le sifflement qu’il émet est interprété par ta mère comme une menace, mais toi, tout ce que tu entends, c’est cette salutation étrange. Tu dois avoir à peu près six ans et on ne peut pas vraiment dire que tu te sois montrée très bavarde jusque là. Bien des médicomages seraient venus te voir pour diagnostiquer ce qui clochait chez toi si seulement tes sang-pur de parents n’avaient pas craint la terrible menace d’une cracmole sur leur lignage parfait ; un seul avait donc été réclamé, ami de confiance, ayant déclaré que tu ne trouvais simplement pas d’intérêt aux bavardages. « T’es beau, toi. » la langue que tu emplois t’es toute naturelle. Ton père, entré dans la pièce en entendant le fracas, voit bien tes lèvres bouger mais constate vite que, contrairement à bien des petites sorcières, tu as choisis de manifester ton affection envers une créature baignée depuis des siècles dans les rumeurs et les péchés. « Par Merlin, Lucrezia. Viens ici. » Son ton est calme, ça n’est pas un homme de panique ou de fureur. Tu tournes vers lui ta tête de poupée et te diriges à regrets vers ses bras. « C’est nouveau, ça ? » Tu ne répondras que par un hochement de tête, sans vraiment comprendre ce que faire un compliment à un reptile avait de si innovent. A dire vrai, ça allait changer ta vie.

∾✧∾

« Tu ne dois pas la laisser faire. » « Et pourquoi pas ? Elle en a hérité. » Tu voyais les disputes de tes parents, les querelles de tes oncles, tantes et tous ces gens un peu cinglés qu’on appelait famille. Tu ne trouvais toujours pas grand intérêt à leur parler. Tu avais découvert les livres magiques, ta mère cherchant à t’attirer vers des domaines plus normaux que la moindre vipère trainant dans le coin. Elle n’appréciait gère ce don qui, pourtant, manifestait de cette pureté coulant dans tes veines. Elle ne supportait pas ce sifflement sortant d’entre tes lèvres comme celui d’un vulgaire animal. C’était pourtant d’elle que te venait cette faculté, bien qu’elle n’en eut pas hérité, sa propre mère, elle, en avait usé sans honte. De là peut-être un certain traumatisme. « Je peux avoir celui-là.. ? » demandes-tu, comme pour détourner leur attention, en pointant un petit bouquin blanc visiblement ancien. Elle ne peut s’empêcher de te sourire, de céder à cette demande qu’elle comprend enfin, puisque tu fais l’effort de communiquer avec son monde. C’était peut-être ta première fêlure, la peur viscérale de ta génitrice quand elle plongeait ses billes grises dans tes yeux clairs. En rencontrant tes cousins, tu t’étais aussi rendue compte de ta différence de caractère notable.


――――――-―• « How deeply bound by cords of family anger we all are. » •――――-―――
Serpentard. La répartition. Cette sorte de colère jaillissante lorsque tu entendais les murmures. Déjà, on soufflait que tu pouvais être fourchelangue, et c’était la première fois que tu éprouvais une quelconque honte à communiquer avec les serpents. Tu avais vite appris que ton don était mal vu et qu’il te fallait le cacher, alors tu t’étais terrée derrière la négation ; certains avaient osé te demander si la rumeur était vraie. Non, tu répétais. Non. Et pourtant, quand le château dormait, quand les yeux se détournaient de ta frêle silhouette, tu rejoignais le premier serpent que l’on t’avait offert, un cobra strié de rouge. Tu ne pouvais faire autrement, ça faisait partie de toi, de cet héritage qui t’avait malgré toi jeté chez les verts et argent. Que pouvait-on reprocher à une élève sérieuse comme toi, si ce n’était un manque d’empathie volontaire, affligeant ? Tes professeurs exprimaient volontiers que tu avais un grand potentiel, même si certains te poussaient à sortir de ta solitude, affirmant que si tu étais enfin toi-même, tu pourrais espérer bien mieux. Mais tu n’espérais pas. Tu n’avais pas ce genre de sensations, cette sorte de pulsion menant vers un but. Tu voulais graver ton nom dans l’histoire pour faire taire les mots, les critiques, pour que ta mère cesse d’avoir peur de toi. Tu faisais peur parce que tu ne semblais ni aimer ni haïr, ni sourire ni pleurer. Pourtant, ça t’arrivait ; trop vite, trop fort. La première fois, tu sortais du cours de potions. Les tremblements, le souffle court, cette terreur subite, suprême. Tu n’avais jamais connu ça et, enfermée dans les toilettes désaffectées, tu as pleuré toutes les larmes de ton corps de préadolescente. Tous les sorciers qui parlent fourchelangue tournent mal, avais-tu entendu quelque part. Et si tu étais destinée à mal tourner, comme ils disent ?

∾✧∾

« Ca t’arrive d’être normale, Rowle ? » La question si légitime ne t’arrache que l’indifférence d’un regard de glace. Tu n’as pas la moindre envie d’être plus normale que ça, te fondre dans la masse ne t’intéresse qu’à moitié. Est-ce que les choses changeraient si tu acceptais de feindre une euphorie au match de Quidditch, un amour de passade ou une passion pour les vêtements ? Non. Tu resterais une sang-pur dont on attend finalement un certain mépris. Et ton pragmatisme cruel est tout ce que tu as à offrir. Tu ne sais pas faire autrement, enfant si cérébrale. Tu n’as pas dis maman, tu as dis livre la première fois, le premier mot. « C’est ce que tu veux ? Que je sois normale ? » Tu esquisses un sourire en coin. Cela t’amuserait presque, que l’on cherche à ce point à te changer. Tu n’es pas inhumaine, tu n’es pas dépourvue d’âme ; tu ne comprends juste pas, tu fonctionnes sur le mode du sarcasme, de l’humour noir. Tu dois ça à cette famille qui se déchire, à ces liens décousus qui vont et viennent, ces idéaux non-fixés qui font de toi tantôt une future épouse, tantôt une potentielle héritière. Ton père n’est pas le plus conservateur des Rowle, il n’a, après tout, que toi. Il fonde cependant de tels espoirs sur ta tête blonde qu’au cours de ta scolarité, il t’écrasera sous sa volonté de contrôle : il te veut à son image, il te veut imperturbable, inébranlable, digne et forte. La faiblesse ne sera pas tolérée.


――――――-―• « The eye is always caught by light, but shadows
have more to say. » •
――――-―――
« Félicitations.. Lucrezia. » Ta mère est froide, droite devant toi. Tu as obtenu tes ASPICs avec d’excellent résultats. Ton père t’a offert un présent qui la fait trembler : le cobra tout de noir paré fixe son regard sur elle avec attention, logé là, en écharpe sur tes épaules. Mr Rowle est fier, certes, mais il espère déjà t’entendre exprimer une ambition plus grande : tu étais Serpentard, n’est-ce pas ? Alors quoi, ça s’arrêtait là ? Il te faudra des semaines avant de parler à nouveau, de t’exprimer sur l’avenir. Et parce que tu as, sans doute, le même sens de l’ironie que ton géniteur, ce n’est qu’au cours de ton dix-huitième anniversaire que tu y consentiras. « Je vais suivre une formation au ministère. » Il sourit. Elle en tremble déjà. « Au ministère ? Comment vas-tu cacher… » « Je ne le cacherai plus, mère. » Tu n’étais pas adepte de la dispute, mais elle t’a poussé à bout, à un tel point que la créature rampante a pris le dessus, que les tiens ont été forcé de te coller au mur, de maîtriser cette rage nouvelle,cette crise qu’ils ne connaissaient pas. Comment la gosse insensible, imperméable à toute remarque, pouvait atteindre un tel niveau de violence ? Aucun d’eux ne comprenait le fourchelangue. Aucun ne te comprenait. Et tu ne supportais plus d’être à leurs yeux une sorte d’incontrôlable monstre. « Lucrezia ! Il suffit ! Tu ne peux pas lui céder, tu ne peux pas laisser le serpent contrôler ! » Tu ne peux pas être faible. La critique acerbe augmentant cette colère renfermée depuis trop longtemps provoqua le sortilège, la douleur fulgurante te faisant toucher terre. Daeva et ses crochets t’auront bien vengé. Tu n’étais pas insensible, tu étais instable, de la glace au volcan.

∾✧∾

Voldemort a gagné. Il a pris le pouvoir. Ca déchire un peu plus ta lignée. Toi, tu as fais tes premiers pas au ministère, tu sais ce qu’il t’attend. Tu ne résistes d’ailleurs pas. Pourquoi ? La raison est on ne peut plus stupide : ce mage noir possède un don, ce don maîtrisé qui t’échappe encore. « Tu y aspires, Lucrezia ? » A porter cette Marque dont certains de tes parents sont si fiers. Tu fixes le jeune homme. « Et toi ? » Il n’aura aucune réponse concrète. Tu ne veux pas, comme tant d’autres, te battre pour un idéal. Pas à ce moment là. Tu en étais encore à observer le monde sans y glisser ta patte, telle un chat sauvage fixant une potentielle future proie, jaugeant, prenant la température. Peut-être n’es-tu pas si intolérante. En vérité, tu étais logique, trop même : sans l’impureté du sang, la société sorcière sombrerait. Il ne fallait pas éradiquer, comme le préconisait les plus extrêmes. Tes doutes, tu les gardes encore aujourd’hui, creusés par ce coeur lentement ouvert sur le monde. Les Mangemorts t’ont voulu parce que rien ne paraissait pouvoir t’émouvoir, image d’une froide fidélité qui ne craquait pas. Ton père n’a jamais évoqué les crises, les pensant envolées depuis tes vingt-deux ans. Tu cachais juste, encore, toujours ; pas le don, juste les failles.


――――――-―• « Evil is always possible. And goodness is eternally difficult. » •――――-―――
Tu joues avec ton apparence. Tu as changé. Tête haute. Tu commences à t’exprimer, à mordre verbalement quiconque débiterait trop de stupidités à la seconde. Tu as du culot, comme certains disent, mais on tolère. Pourquoi ? Parce que tu ne l’ouvres pas pour ne rien dire. La recherche te passionne, elle est le fil de ton ambition. Tes premières expériences ont été sur les bijoux. Parallèlement à ton job au ministère, tu multiplies les activités, peut-être pour oublier. Peut-être pour cesser de penser. Tu aimes jouer de sortilèges oubliés, tester ces magies anciennes, au risque de te brûler les doigts. Tu sais insuffler à une bague la faculté de faire souffrir. Tu as beau vouloir nier les rumeurs d’antan, le fait est que l’obscurité t’attire, quand bien même ton regard clair se tourne parfois vers la lumière. « Quelqu’un approche.. » souffle l’animal qui revient discrètement vers toi. « Dois-je me méfier ? » « De la colère. » Il est là, dans l’encadrement de la porte. Il te fixe avec une attention déplaisante, mais tu ne dis rien, tu attends. Le dernier étage du manoir est tiens, il sert à tes petites expériences, à tes reptiles rôdant par-ci, par-là. Aucun n’a la place de Daeva dans ton coeur ; le cobra est simplement trop grand pour certaines missions délicates. « C’est un honneur, Lucrezia. Songes-y. » « A quoi ? Porter la Marque ? Et si j’estimais ma peau trop délicate, mh ? » Tu as toujours un humour un peu trop tranchant à son goût. Tu estimes que la faute leur revient, à tes géniteurs, si tu n’es pas classique, si tu n’es pas comme le tout-un-chacun. Ils t’ont dressée comme on dresse un animal, dans la haine d’autrui, dans les querelles, dans le manque d’amour. Tu as été bien traitée, tu n’as juste pas reçu de quoi forger la sacro-sainte notion d’empathie. « Chérie.. » « Ne m’appelle pas chérie ! » Tu te lèves, récupères ta baguette dans un bruissement de velours, celui de ta robe noire et pourpre. « Tu sais qu’Il décide. Tu sais aussi que j’ai fait ce qu’il fallait pour ne pas porter préjudice à notre nom. Aucun mentor n’a à se plaindre d’une quelconque défaillance de ma part. Je suis étrange, pas stupide, père. » La porte claque, tu es partie.

∾✧∾

Insoutenable douleur qui déchire le peu d’innocence qu’il te reste. Sifflement douloureux d’entre tes lèvres que tu tentes de garder closes, sans trop de succès. Tu as passé les épreuves, la méfiance. Ton père est fier comme un paon. Toi, tu ne t’en remettras pas. La Marque sur ta peau, le roux de tes cheveux. La lumière de tes yeux dessine un océan de souffrance, une mer de noirceur qui te gagne quand tu ne veux plus lutter contre toi-même. Tu as essayé d’être quelqu’un de bien, pendant longtemps, mais c’est la guerre. Et la guerre, ça ne pardonne pas. Tu as vingt-quatre ans. Tes serpents sont définitivement mis au service de ce que le gouvernement exige. Tu es une oreille discrète et une impardonnable traqueuse lorsque l’ennui te plonge dans un besoin d’agir. Les crises se sont multipliées. Tu disparais parfois, sans donner d’explications, décharger ces sentiments qui te rongent. Tes mains sur ton visage, tes ongles sur ta peau de porcelaine. Ca fait mal à l’intérieur. Es-tu si cruelle pour prendre parfois plaisir à les voir souffrir ? Suffocation d’une âme en peine qui compense cette nausée émotionnelle par un travail presque compulsif. Et cet enfant que tu portes en secret, te survivra-t-il ?


――――――-―• « If I am an angel, paint me with black wings. » •――――-―――
« File. » Le ton est froid. Ta tenue toujours si sombre, ta cape pourpre, ton serpent noir. C’est ton identité. Tu es redevenue blonde et ton coeur s’est fendillé. La fille Rowle fait bien son travail, qu’ils disent. Mais devant la jeunesse de cet insurgé, tu te fais d’une dangereuse tolérance. « Tu as trois minutes pour fuir, après, ce sera trop tard. Le serpent sera assez sympathique pour ralentir. En revanche, je ne promets rien pour mes camarades. » Si les pistes que tu suis sont souvent justes, il arrive que les plus jeunes parviennent à t’échapper, mystérieusement. Cette fois-ci, ta propre santé mentale te fera défaut. Le né-moldu aura eu plus de trois minutes. Et eux.. t’ont retrouvée sur le sol, la jupe ensanglantée, inconsciente. Tu n’as pas perçu la pernicieuse douleur. Tu n’as pas pu prévoir cette perte. Le foetus ne t’a pas survécu. Les femmes se remettent rarement d’une telle épreuve, dit-on. Pourquoi n’as-tu rien dis, a-t-on demandé. Etait-il vraiment pur, a-t-on interrogé. Tu n’as jamais répondu. Tu as repris ton rôle après deux semaines, une fois le médicomage certain que tu ne risquais pas la mort. Encore une fois, agir pour oublier. Et plus les épreuves passent, plus ton ambivalence croît. Tu n’es plus si infaillible, ça se lit dans tes grands yeux hétérochromes. Ta froideur se pare désormais d’une aura plus sombre. Tu commences à leur ressembler, malgré toi. Et le patronus ne veut plus s’extirper de ta baguette. A quel souvenir heureux se raccrocher ? Tu t’enfermes un peu plus dans tes recherches, tu t’isoles de ce monde cruel. Et quand l’un obtient ta clémence, un autre souffre pour deux. Ca n’est pas ta faute, tu as été élevée ainsi. Ton sang est pur, ton âme est souillée du mal de la société. Age noir d'une génération brisée.


Dernière édition par Lucrezia Rowle le Dim 7 Sep 2014 - 14:51, édité 16 fois
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LUCREZIA ⟣ « Every great story seems to begin with a snake. » Empty
BIENVENUUUUE yeux gaah I love you rougit hehe graouh alors, déjà, le prénom + la famille choisie + l'avatar ! full combo de bon goût et de sexy, je ne vois que ça. jule bon courage pour ta fiche, n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu as une question ou tu veux faire quelques brasses dans la piscine d'Excidium graouh
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LUCREZIA ⟣ « Every great story seems to begin with a snake. » Empty
je crois que je n'aurais pas dit mieux que mvdd jule t'es parfaite tbe
bienvenue I love you
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ow Tant de compliments, attention, je vais prendre la grosse tête itout itout gangnam - j'aime tellement les smileys ici. J'vais faire une smileyte aiguë panic
Merci pour l'accueil ! & hésitez pas à violer ma boîte MP, elle aimera ça potte
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Bienvenue parmi nous!
Et Amanda! Très bon choix d'avatar!
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LUCREZIA ⟣ « Every great story seems to begin with a snake. » Empty
    Oh un petit air des Borgia dans le coin, c'est un super choix de prénom et surtout d'avatar. Amanda est tout simplement sublime.

    Bienvenue et bonne chance pour ta fiche.
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Bienvenue sur le forum !!

Je plussoie Daphné sur le choix de l'avatar et de la famille choisie ♥
Bon courage pour ta fiche !
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bienvenue et bonne chance pour ta fiche I love you
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Amanda est tout simplement magnifique potte tbe tbe
Bienvenue ici ma jolie ♥️
Bon courage pour ta fiche :)
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