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sujet; Lyudmyla Gregorovitch ⌘ I am the mother fucking princess

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Lyudmyla Stanka Gregorovitch
feat Gillian Zinser • crédit swan
❝ We're running in circles again ❞Wizards ; Inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Lyudmyla, la douceur d'un prénom qui glisse sur la langue, consonnes chantantes coupées par une lettre rythmique, un prénom longuement débattu pour l'enfant tant attendu. Puis vient Stanka, consonnes dures, fortes, bruyantes, cassantes, tout comme sa signification. Enfin vient Gregorovitch. Un nom connu et reconnu dans toute l'Europe, associé au célèbre artisan baguettiste : Mykew Grogorovitch, introuvable ces dernières années. Un nom qui n'est jamais passé inaperçu et qui continuera à attirer l'attention. Ses proches ont tendance à l'appeler Lyu, c'est un diminutif qu'elle apprécie tout particulièrement et auquel elle est habituée. Ma princesse est le surnom que lui donne son père et que lui seul a le droit d'employer. Quant à Chaton... Il n'y a qu'une seule personne qui s'y risque. Seka ressort aussi, parfois. Seka, pour le Kransekage, un dessert typiquement danois et norvégien dont elle raffole. Mais rares sont ceux qui ont eu vent de ce petit surnom affectif.
☇ naissance ; une naissance attendue, des espoirs pourtant déçus avant même que l'enfance ne pousse son premier cri. Une fille. En ce 30 août 1977, deux vies importantes débutèrent. Elle fut la première, dans un hôpital d'Aalborg. Parfois, c'est à se demander si sa naissance n'a pas précipité celle qui a suivi quelques heures plus tard, dans un tout autre pays.
☇ ascendance; sang pur, bien évidemment. Par idéologie pour certains, par utilité pour d'autres. Sang bleu, celui qui ouvre toutes les portes, qui attire un peu plus l'attention, qui indique son appartenance à un certain rang social. Miss Gregorovitch ne s'en vante pas, mais elle en est fière.
☇ métier ; on pensait que, lorsque Mykew Gregorovitch viendrait à mourir, la renommée familiale retomberait avec lui. Cette pensée s'est surtout imposée lorsqu'il fut clair qu'aucun de ses enfants ne prendrait sa suite. On ne s'attendait donc pas à ce qu'un de ses petits-enfants s'engage sur cette voie peu après son départ à la retraite. Et pourtant, Lyudmyla l'a fait. Certes, officiellement, elle n'est encore qu'une apprentie baguettiste mais elle marche sur les traces de son grand-père.
☇ camp ; Lyudmyla n'est pas du genre à prendre parti pour un camp comme pour l'autre. Ce serait une trop grande source d'ennuis. Après tout, elle n'est là que pour apprendre, les histoires anglaises ne la concernent pas. Et puis, sa modeste participation ne changerait rien à cette guerre civile. Alors elle regarde, parfois en spectatrice, parfois forcée de se mêler aux événements. Mais elle compte bien rester neutre dans toute cette histoire. Surtout qu'elle ne cautionne les actions d'aucun des deux groupes.
☇ réputation ; fille de, petit-fille de, sœur de. Bien souvent, quand on parle de Miss Gregorovitch, c'est en citant un homme de sa famille. Princesse de l'Est, ennuyée par les réceptions pour les uns, héritière de l'empire Gregorovitch pour d'autres, les avis divergent et sa réputation se forge sur les ouï-dires et ce que ceux qui la connaissent en racontent. Mais reste qu'elle a la réputation d'être une jeune femme calme doublée d'un caractère assez prononcé, en digne héritière de Gregorovitch.
☇ état civil ; elle devrait avoir la bague au doigt, parler mariage et enfants avec son futur époux. C'est là ce qu'on attend d'elle depuis des années. Mais alors qu'on allait lui imposer un fiancé, elle a fui sa patrie. Les mariages arrangés la révoltent, et si jamais elle doit un jour se marier, ce sera avec l'homme qu'elle aura choisi seule. Mais elle n'est pas pressée, bien contente d'être encore célibataire.
☇ rang social ; son nom et son sang parlent pour elle. Pourquoi se fouler lorsque son rang social lui ouvre toutes les portes ? Oui, elle appartient à l'élite sorcière et sait profiter des avantages que ce rang lui offre. Par contre, se mêler à ceux du même rang n'est pas toujours chose aisée pour elle.
☇ baguette ; lorsque l'entêté frêne s'associe à la plume d'un phénix fier, cela donne une baguette fidèle et efficace, bien que difficile à apprivoiser. Longue de 22,7 cm, le manche a été personnalisé en y incrustant un L et un G stylisés. Œuvre de Mykew Gregorovitch lui-même.
☇ épouvantard ; silence pesant, obscurité totale, difficultés à respirer. La peur s'insinue dans l'esprit, perfide serpent empoisonnant les réflexions. Peu à peu, les muscles se paralysent, toute réflexion devient impossible. Ne reste alors plus qu'un être recroquevillé sur lui-même, sans défense. Il ne faut jamais l'enfermer quelque part, encore moins dans un espace confiné. Sa plus grande peur se présente comme une pièce sans issues, plongée dans le noir le plus total. Et elle est seule.
☇ risèd ; les désirs et objectifs sont relativement nombreux pour Miss Gregorovitch. Mais s'il fallait citer le plus cher à ses yeux... Ce serait elle-même, dans son atelier, devenue artisan baguettiste reconnue, ayant réussi là où son illustre grand-père a échoué, à savoir reproduire la Baguette de Sureau, ou au moins une baguette égalant sa puissance. Mais elle se garde bien de dévoiler cette information.
☇ patronus ; un numbat, un fourmilier marsupial rayé, petit animal rapide qui préfère fuir les ennuis. Elle a fait taire les moqueries, comme si ce patronus faisait ressortir un certain côté bisounours en elle. N'importe quoi.
☇ particularités ; aucune, elle a déjà suffisamment à faire.
☇ animaux ; Yarilo et Lada, deux fléreurs, le premier brun tigré, la seconde blanche ocellée. Le premier est toujours sur le comptoir de la boutique à observer les clients qui entrent, la seconde préfère jouer dans l'atelier avec les copeaux de bois. Perun est le dernier, un lapin noir qui chasse les fléreurs pour obliger sa maîtresse à lui faire des câlins. Et qui grignoterait volontiers toutes les plantes de la maison.
☇ miroir ; aucun.

☇ Avis sur la situation actuelle ; Simple spectatrice, chroniqueuse à ses heures, son avis n'est que désintéressé. Le scénario est sombre, complexe, la situation parfois effrayante, parfois révoltante. Les pièces de l'échiquier sont jouées les unes après les autres par chacun des deux camps. Parfois, l'un parvient à détruire une pièce importante du jeu de l'autre. Lequel domine l'autre, cela, elle ne saurait le dire. Mais il y a une chose dont elle est sûre : si la peur permet de faire filer droit les moutons, la colère finit toujours par s'emparer des cœurs apeurés. Quant à son avis propre, on ne le lui a jamais demandé. Personne ne s'intéresse aux réflexions d'une étrangère qui ne soutient aucun des deux camps. Personne n'a besoin de savoir que le fait qu'elle soit profondément convaincue qu'un sang pur regorge naturellement plus de magie que celui d'un né-moldu, et donc rend un sorcier plus puissant, ne lui permet pas de cautionner les meurtres perpétrés au nom de la politique du sang pur. Elle ne soutient pas non plus les actions violentes des insurgés, qui blessent des civils qui n'ont rien demandé. Mais personne ne lui demande son avis, en dehors de sa famille. Alors elle se contente de rester en dehors de ces histoires qui ne la concernent pas, à ses yeux. Pas encore.

☇ Infos complémentaires ; a toujours chaud. Même à Durmstrang, elle avait trop chaud dans l'uniforme traditionnel. Par conséquent, elle porte souvent des vêtements d'été. teint régulièrement ses cheveux blonds. Elle les aime bien en violet, mais n'est pas contre d'autre couleurs. Même si on lui répète souvent que son blond naturel lui convient mille fois mieux, elle a tendance à n'en faire qu'à sa tête. s'entend généralement bien avec les animaux. Généralement. aime chanter et danser, un peu. Mais cela, elle évite de le dévoiler. Après tout, elle se doit de toujours convenir à l'image qu'on a imposée à la demoiselle de son rang et de son sang. a transformé sa maison et son jardin en véritables serres. Elle cultive beaucoup de plantes, magiques ou non, et plus particulièrement un nombre assez important d'arbres à baguette, tous assez jeunes. Son frère lui demande régulièrement si elle compte créer une forêt dans le jardin. Elle étudie les propriétés de ces arbres, dans l'espoir d'améliorer ses connaissances et donc ses baguettes magiques. aime beaucoup réaliser des pâtisseries durant son temps libre. Elle est douée et cela lui permet d'orienter ses pensées sur un sujet différent du reste de d'habitude. a fait de l'escrime pendant sept ans, en cachette. En fait moins depuis son arrivée en Angleterre, mais reste une bonne bretteuse. Elle est d'ailleurs presque plus à l'aise avec un sabre – son arme de prédilection – entre les mains qu'avec une baguette magique, lorsqu'il s'agit de se défendre. s'intéresse beaucoup à l'ancienne magie, et fait régulièrement des recherches sur les sujets y étant liés. incapable d'utiliser la magie noire. Premièrement parce que c'est contraire à ses principes, deuxièmement parce que lorsqu'elle l'emploie, sa magie manque cruellement de puissance et troisièmement parce que, depuis sa quatrième année à Durmstrang, sa baguette magique refuse littéralement de réaliser ne serais-ce que le plus petit maléfice. tient à jour un journal dans lequel elle  note la date des événements importants dans sa vie ou celle du pays, y ajoutant une brève description et un commentaire. déteste le thé. Elle le laisse volontiers aux anglais, préférant un bon verre de vraie vodka russe. le bruit court que son demi-frère et elle se haïssent au plus haut point. C'est faux. Mais il y a une part de vérité là-dedans. une trace de morsure orne son bras gauche, souvenir d'une mauvaise rencontre avec un kelpy. le bulgare et le danois sont ses langues natales, celles qu'elle maîtrise le mieux. Se débrouille bien dans quelques autres langues des pays de l'Est, dont le russe. A tendance à un peu trop insister sur les r lorsqu'il faut parler anglais.

Calme têtue fidèle téméraire sur les bords passionnée jalouse, même si elle essaye de le cacher patiente caractérielle fêtarde romantique, à son plus grand désespoir aime les défis rancunière difficilement influençable
❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi Tatsuki. J'ai 23 piges, je viens du pays des vaches et de la pluie et j'ai connu le forum via quelqu'un qui n'a jamais vraiment rp ici. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Je veux bénéficier de l'aide d'un parrain ou d'une marraine : [] oui / [X] non. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? je vous aime.:russe: :jambon:



Dernière édition par Lyudmyla S. Gregorovitch le Mar 27 Oct 2015 - 18:01, édité 7 fois
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it was the beginning
she was only a child


❝ A little girl or an object ? ❞1981 & Manoir Gregorovitch, Bulgarie

Une moue boudeuse étire tes lèvres, déformant ton beau visage enfantin. Ton petit frère vient de passer en riant, coursant le fléreur de votre père. Pauvre bête. Agitant un peu les pieds, obligée de rester à table à côté de ta mère, la rancœur s'infiltre dans tes veines. Il disparaît, et ton regard se tourne vers ta mère. Elle le regardait, elle aussi. Elle n'aime pas ce qu'elle voit. Du haut de tes quatre ans, tu le sais. Tu l'as toujours su : elle ne l'aime pas. Et toi non plus, tu penses. Elle te regard, et son regard bleu te transperce de part en part. Un frisson de peur remonte le long de ton échine. Tu baisses les yeux, enfant soumise, vouée à s'effacer. Les mots restent au fond de ta gorge, tu n'as pas droit à la parole. Pas tant qu'elle ne te l'a pas autorité en tout cas.

-Vous devriez apprendre à votre fils à se tenir, Madame. fait ta mère, acide.
-Mon fils est un enfant plein de vie, je ne souhaite pas gâcher cela. Encore moins si cela doit le rendre aussi transparent que cette enfant.

L'autre parle de toi. L'autre est la mère de Dragomir, ton cadet. Tu ne peux rien dire. Ton regard se pose sur la table et, du bout du doigt, tu suis les rares défauts du bois. Sois une bonne fille, Lyudmyla : encaisse et tais-toi. C'est ce que tu as appris dès le début. Tu dois laisser les adultes parler entre eux et ne jamais interférer. Alors, petit fantôme aux cheveux blonds, tu te fais oublier. Mais quelque chose te fait mal, au niveau du cœur. Ton père est rentré, il vous rejoint dans le salon, ton frère dans les bras. Ils rient. Cela n'arrive pas avec toi. Et tu as mal. Cela brûle. Tu voudrais te lever, dire que toi aussi tu veux un câlin, que toi aussi tu veux courir dans la maison, que toi aussi tu veux rire avec ton père. Mais tu ne fais rien. Trop bien dressée, déjà. Ma princesse. Tels sont les deux mots qui lui échappent lorsqu'il vient te voir, glissant une main rassurante dans ta crinière claire. Ton sourire est la seule réponse qu'il obtient. De toute manière, il ne s'attend pas à ce que tu lui dises quoi que ce soit. Il parle déjà avec les deux adultes. Tu n'existes déjà plus. Déception. Tu ne vaux guère plus qu'un objet de décoration.

❝ Here she felt alive1983 & Atelier de M. Gregorovitch, Bulgarie

-Dragomir, tiens-toi un peu tranquille.

L'ordre fuse, clair, direct. Le reproche l'est tout autant. Pour une fois, on ose le lui dire. Pour une fois, ce n'est pas à toi de t'asseoir et de te taire, mais à lui. Tu es ravie. Il proteste mais votre grand-père est intraitable : il veut du calme dans son atelier. Alors l'enfant capitule, boudeur, et va s'installer en dehors de l'atelier. Quant à toi, debout sur ta chaise, tu regardes le vieil homme travailler. Tu es curieuse, captivée. Tu veux qu'il t'apprenne, tu le lui demandes depuis la première fois que tu as mis les pieds dans son atelier, depuis que tu l'as vu travailler le bois et les éléments destinés à devenir le cœur des baguettes magiques. Mais tu es trop jeune, dit-il. Ta magie est trop instable pour canaliser celle des baguettes magiques qu'il fabrique. Une question fuse d'entre tes lèvres d'enfant.

-Quand est-ce que je vais avoir ma baguette magique, grand-père ?

Aussitôt, tu te mords la lèvre. Malpolie, tu n'as pas attendue d'avoir l'autorisation de parler. C'est sorti seul, sans que tu y réfléchisses. Tu baisses les yeux, te rasseyant sur ta chaise. Il va te détester. Tu dois te taire. Tu as trop bien appris la leçon, petite fille. Ta mère n'est pas là pour te surveiller, te disputer. Mais tu ne veux pas la décevoir, pas encore. Ni lui, surtout pas lui. Il ne va plus vouloir que tu viennes dans son atelier. Pourtant, lorsque ton prénom est prononcé, tu relèves les yeux, surprise. Il n'a pas l'air fâché par ta question. Il n'a pas l'air de t'en vouloir.

-Tu l'auras à ton onzième anniversaire. Jusque-là, il faudra que tu t'armes de patience. Et, Lyudmyla.
-Oui, grand-père ?
-Ta mère a tord, en disant que tu dois te taire tant qu'on ne t'a pas invité à parler. Tu as une jolie voix, j'aimerais l'entendre plus souvent.


Tu ne comprends pas. Ta mère ne cesse de répéter qu'elle veut que tu te taises, et lui te dit le contraire. Enfant perdue, incapable de comprendre la logique des adultes. Tu voudrais parler mais on ne t'en donne pas le droit. Mais avec ton grand-père, c'est différent. Il n'est pas comme Elle. Sans doute est-ce parce que, contrairement à la plupart des membres de ta famille, tu t'intéresses à son activité. Il veut que tu parles, que tu poses des questions. Tu apprends en regardant, mais... S'il te l'autorise.

-Grand-père, tu me racontes l'histoire de la Baguette de Sureau ?

Il te sourit. Tu te sens rassurée. Ce n'est plus l'heure de te taire parce qu'on ne veut pas t'entendre. C'est l'heure d'écouter ce qu'on a à te raconter. Et après, ce sera l'heure de ta leçon sur les différentes variétés de bois et leurs propriétés. Tu es heureuse.

❝ I'm here for you1985 & manoir familial côté maternel, Danemark

L'orage tonne, les éclairs fendent le ciel. Les flashs éclairent régulièrement ta chambre. Pourtant, ce n'est pas le temps extérieur qui te maintient éveillée, petite fille. Non, c'est la manière dont ta mère t'a envoyé te coucher, ainsi que Dragomir. Sa mère à lui ne vit plus avec vous, mais il est resté. Tu pensais que la situation serait plus tranquille, au départ de l'intruse. Quelle naïve étais-tu. Si les disputes entre les deux femmes ont cessées, tu n'en es que plus poussée à faire mieux que ton demi-frère. Il ne doit pas prendre ta place d'enfant légitime. Tu dois faire mieux que lui, toujours. Dès qu'il fait une erreur, tu dois la signaler. C'est ce que tu as fait ce matin. Il avait volé des bonbons. Il t'a renvoyé la pareille, lorsque tu as fait tomber une assiette sur la tête d'un de tes cousins, qui t'énervait profondément. Du coup, tu es montée au lit sans dîner. Les enfants sont cruels entre eux, bien plus que les adultes ne peuvent l'imaginer. Bien plus qu'ils ne veulent y croire. Tu as dû présenter tes excuses à ton cousin. Obligée. Poupée docile, tu t'es soumise mais tu n'en pensais pas moins. Tu ne supportes pas qu'on dise que tu es une poupée.

Un coup de tonnerre plus fort qu'un autre te fait sursauter. Le temps a encore empiré, la pluie frappe les carreaux, vacarme assourdissant. Une fois de plus, la foudre fend le ciel, déchire les ténèbres de la nuit et tombe non loin de la maison. Un cri de frayeur t'échappe, et tu te caches sous ta couette. Pauvre enfant, seule dans la nuit, seule pour affronter les éléments qui se déchaînent. Pourtant tu sais que tu ne devrais pas avoir peur, tu es en sécurité ici. Mais c'est plus fort que toi. La foudre tombe à nouveau, un frisson de peu parcourt ton échine et tu quittes ton lit en quatrième vitesse. Le couloir t'accueille à bras ouverts, malgré ses ténèbres. En bas, il y a de la lumière, les adultes parlent entre eux. Tu ne veux pas y aller. Alors tu continues ton chemin. Tes pieds nus glissent sur les dalles glacées. Tu vas prendre froid. Tu continues pourtant ta marche, loin de la douce chaleur de ton lit. Tes pas ne s'arrêtent que devant la porte d'une autre chambre dans laquelle tu t'engouffres sans la moindre hésitation. Tout est noir. Tout est calme. Un silence pesant règne en maître. Et pourtant tu sais que tu n'es pas seule. Alors tu fais entendre ta douce voix d'enfant.

-Mimi ?
-Va-t-en Lyu.


L'ordre fuse, et pourtant la voix est tremblante. La foudre tombe une fois de plus, et tu vois une boule sous les couvertures, toute tremblante. Un petit sourire étire tes lèvres et tu t'avances jusqu'au lit, tirant les draps sans la moindre hésitation. Ton petit frère est là, tout aussi effrayé que tu ne l'es. Il te regarde. Il est en colère, il est terrorisé. Il est trop de choses pour un enfant de huit ans. Trop de pression sont déjà sur ses épaules, trop de règles à apprendre, trop d'ordres et de règles à respecter. Tout comme toi. Une légère moue déforme ton visage lorsqu'il tire à nouveau le tissu sur lui.

-Hé, moi non plus j'ai pas mangé à cause de toi !
-Bien fait !
-Espèce de.


Tu n'as pas le temps de finir ta phrase que le tonnerre gronde, bien trop proche pour être rassurant. L'instinct prend alors le dessus et toi, enfant apeurée, tu te glisses dans les draps de ton frère. Pas une seule seconde il n'hésite à se blottir contre toi et, de longues minutes durant, vous ne bouges plus, un peu plus rassurés. Tu sens son cœur battre dans son torse, ses mains chaudes s'agrippant à ton pyjama. Tu es rassurée, aussi étrange que cela puisse paraître. Tu es rassurée lorsque tu es seule avec lui. Un peu comme si, ensemble, rien ne pourrait vraiment vous arriver. Étrange sensation, émotions en vrac. Vos souffles se mêlent, tant vous êtes proches. Et lorsque l'orage s'éloigne enfin, vous restez blotti l'un contre l'autre.

-Dis, Lyu... Pourquoi est-ce qu'on doit se détester ?
-Je ne sais pas... Parce que nos mamans se détestent peut-être... Et qu'elles nous détestent aussi.
-Et toi, tu me détestes ?


Surprise. La question reste un temps sans réponse. C'est tellement évident à tes yeux. Bien sûr que tu ne le détestes pas, c'est ton petit frère, le seul et unique !

-Bien sûr que non.
-Tant mieux... Parce que moi je t'aime... Et si je peux pas te protéger de nos mamans... Je vais te protéger de tous les autres. Même des cousins. Promis !
-Moi aussi je vais te protéger de tout le monde. Je serai toujours là pour toi.
-Tu restes avec moi cette nuit alors ?


Un léger rire se fait entendre. Doux, cristallin. Ce ne sont que des promesses d'enfant, elles n'engagent à rien. Mais tu n'en as jamais faite d'aussi sérieuse. Tu vas le protéger, ton petit frère. Alors au lieu de répondre, tu remets les draps sur vos petits corps et t'installes tranquillement avec lui. À deux, vous ne craignez plus l'orage. Vous ne craignez plus rien même. Sauf peut-être vos mères...

Sharp as a blade ❞1989 & Durmstrang

-Touché ! Lyu marque le point !

Les rires fusent, tandis que tu regardes le vaincu. La tête haute, fière, tu as tout de l'attitude de la petite princesse des Gregorovitch. Et pourtant tu n'en portes pas la tenue. En short et t-shirt dans une salle d'entraînement à peine chauffée, sans protection aucune contre les coups, tes cheveux arrachés à l'aide d'un ruban de satin, tu es bien loin de la fillette à laquelle tu ressembles lorsque tu es avec ta mère. Un sabre dans une main, tu tends l'autre à ton frère. Mais il la refuse et se relève seul.

-Mauvais perdant. te moques-tu.

Vos cousins rient de plus belle. Vous êtes presque les plus jeunes chez les Gregorovitch, du coup vos aînés vous aident beaucoup à Durmstrang depuis votre arrivée. Ils veillent sur vous, tant qu'ils sont encore entre ces murs. Et vous avez pris l'habitude d'emprunter une salle pour vous exercer à l'escrime. C'est le sport familial par excellent, même s'il n'a absolument rien de magique. Manier un fleuret aide à assouplir le poignet, à rendre les mouvements plus rapides, plus précis, plus instinctifs aussi. Vous apprenez à réagir au quart de seconde, à anticiper les coups, à imaginer des feintes et des parades au moindre mouvement. Ce n'est pas étonnant que plusieurs hommes de la famille soient des duellistes reconnus dans le pays. Des hommes oui, toujours. L'escrime est interdite aux femmes, en principe. Le jour où ta mère apprendra que tu pratiques ce sport dans son dos, tu sais que tu le sentiras passer. Mais en attendant tu en profites. Tu ne t'es presque jamais sentie aussi vivante que le jour où tu as empoigné un sabre et que tu as commencé à le manier. La seule fois où tu as été encore plus heureuse, c'est le jour où ton grand-père t'a laissé l'assister dans la création d'une baguette magique. Certes, tu n'as pas fait grand chose, mais ton bonheur était déjà total.

-Alors, on continue le match ou je déclare Lyu gagnante ?
-J'en ai marre, je me casse.


C'est sous les rires qu'il disparaît. Il reviendra, tu le sais. Il n'est pas du genre à abandonner facilement. Toi aussi, tu ne vas pas devoir tarder : tu as des devoirs à faire, et si tu ne les rends pas à temps, les représailles ne seront pas belles à voir. C'est que le directeur ne lésine pas sur les punitions. D'ailleurs, tu te souviens que votre père a hésité à vous envoyer en ces lieux. Il aurait préféré vous envoyer en Russie, à Koldovstoretz, loin de l'influence et de la mauvaise réputation de Durmstrang. Mais ta mère a eu gain de cause face à lui. Alors, comme tous enfants portant le nom de Gregorovitch, vous passerez vos sept années scolaires entre ces murs. Jeune adolescente, il va falloir redoubler d'effort pour venir à bout de cette nouvelle épreuve. Heureusement, tu grandis. La petite poupée est loin, laissant maintenant place à l'adolescente. Et elle va faire des ravages.



Dernière édition par Lyudmyla S. Gregorovitch le Dim 18 Oct 2015 - 0:46, édité 6 fois
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and now
then she grew up


❝ I'll become a wandmaker1994 & Atelier de M. Gregorovitch, Bulgarie

Tu sculptes le bois. Tes gestes sont lents mais on sent une certaine précision qui commence à s'installer. Tu as encore beaucoup à apprendre. Tu ne fais que débuter. Et pourtant, tes gestes sont moins précis que lors des vacances d'été. Tu es adulte à ce jour. Dix-sept ans révolus, déjà. L'enfant n'est plus là. Pas quand ta mère n'est pas dans les parages en tout cas. Tu continues à t'effacer en sa présence, à taire tes pensées et à jouer les jeunes femmes parfaites. Mensonge. À Durmstrang, tu es quelqu'un d'autre. Calme, oui. Tu n'aimes pas les éclats de colère, tu leur préfères un regard glacial et un ton polaire. Cela ne veut pas dire que tu es une enfant sage. Tes cheveux blonds ont viré au violet. Qu'importe les remarques de la famille, la rebelle est dans la place.

-Lyudmyla ?

On t'arrache à tes pensées. Le sursaut manque de faire tomber la baguette sur laquelle tu travaillais. Ton regard se tourne vers l'homme aux cheveux blancs. Son regard sombre, toujours aussi pétillant malgré les années, est posé sur toi. Sévère et encourageant à la fois. Mais surtout inquiet, actuellement.

-Oui grand-père ?
-Cesse donc de te faire du soucis pour Dragomir. Il ne fait qu'assister au tournoi, il n'y a donc aucune raison pour qu'il lui arrive quelque chose de fâcheux.


Un sourire étire tes lèvres, amusé, légèrement rassuré. Il a compris. Cette année, ton demi-frère assiste au Tournoi des Trois Sorciers. Il est donc à Poudlard depuis quelques mois et tu n'as guère de nouvelles, ce qui t'inquiète un peu. Vous n'avez jamais été séparés très longtemps, et cette attente te déchire le cœur. Il te manque, plus que tu ne peux l'avouer. Mais lui te comprend. Mykew Gregorovitch te connaît si bien. Peut-être est-ce parce que vous vous ressemblez beaucoup. Même calme, même passion. Mais vos goûts sont différents, il a été effrayé par la nouvelle couleur de tes cheveux. Qu'importe.

-Excuse-moi, c'est juste qu'on n'a jamais été séparé plus de quelques semaines, et ne pas avoir de nouvelles ne m'aide pas à me rassurer.
-Envoie-lui une beuglante.


Il est sérieux, tu le lis dans son regard. Et pourtant, vous éclatez aussitôt de rire. Tu imagines déjà la honte qu'il aurait devant tout le monde, s'il devait recevoir une beuglante de ta part à Poudlard. Dès ton retour à Durmstrang, tu rédigeras la lettre. Ce sera une bonne vengeance de ta part, vis-à-vis de cet idiot qui est très certainement en train de se faire de jolies anglaises. Et tu ne penses pas aux cheveux, non. Essuyant les larmes de rires qui ont perlé au coin de tes yeux, tu lui souris.

-Excellente idée. Je la retiens.
-Retiens-la, oui, et mets-la en application et laisse-moi m'occuper de ton avenir.
-Mon avenir ? De quoi tu parles ?
-Je t'avais expliqué qu'un de mes plus vieux élèves avait ouvert une boutique à Londres il y a quelques années, n'est-ce pas ?


Tu ne vois pas où il veut en venir, mais ta curiosité est piquée à vif. Qu'a-t-il planifié ? Qu'a-t-il encore inventé ? Ce sont les questions que tu te poses et tu n'oses pas répondre. Un simple hochement de tête lui suffit.

-Nous avons pris cette décision à deux. Il a de quoi faire tourner sa boutique encore quelques années. Jusqu'à ce que tu le rejoignes dans cette affaire. Jusqu'à ce que tu sois apte à gérer l'atelier et la boutique. Je ne peux plus vraiment te former maintenant que je suis à la retraite, mais lui le fera aussi bien que moi. Et tu auras l'occasion de rencontrer une toute nouvelle clientèle.

Tu n'en crois pas tes oreilles. Il a déjà prévu ta formation d'artisan baguettiste, il sait qui te formera, où, il a même prévu que tu récupères la boutique plus tard. Une telle confiance te va droit au cœur, te fait vaciller de bonheur. Il ne confierait pas son affaire à n'importe qui, tu le sais bien, et cela te touche d'autant plus. Les mots ne viennent pas. Alors tant pis pour les convenances, tant pis pour ton image, tu laisses de côté ton œuvre pour aller te blottir dans ses bras. Il croit en toi, il veille sur toi. C'est tout ce que tu as jamais demandé : exister en tant que personne à part, et non comme un objet conçu uniquement pour flatter l’ego de ses parents.

Hunting time ❞1996 & Irelande

Tu retiens un soupir. Tes collègues parlent trop. Il est vrai qu'il y a plusieurs kelpys un peu plus loin, ce n'est pas ce qu'il y a de plus rassurant. Mais tu aimerais passer à l'action plutôt qu'attendre encore et encore. Impatiente. Mais quelle idée aussi, que de demander du crin de kelpy pour servir de cœur pour quelques futures baguettes. Tu sais que les crins ne se laisseront pas facilement manipuler, que la baguette se tournera plus facilement vers la magie noire. Mais il faut respecter la politique familiale et proposer un large choix de cœurs de baguettes. C'est pour cela que tu as décidé de passer un an à parcourir le monde : pour découvrir comment on récoltait les matières premières pour ton métier et mettre un peu la main à la pâte. Ils perdent trop de temps. Une bride bien en main, tu te décides à agir. Seule.

Pas rapides, gestes discrets. Tu sais te faire oublier, c'est ce que tu as fait durant toute ton enfance. Mais tu fais tout de même attention à chacun de tes gestes. Ils sentent ton odeur. Ils te dévoreront s'ils parviennent à t'attraper. Alors tu fais bien attention au sens du vent et à tout ce qui pourrait trahir ta présence. Discrétion. Précision. Il s'agit juste de passer la bride à un animal et de l'y maintenir. Beaucoup le font à l'aide d'un sortilège de Mise en Place. Pas toi. Tu préfères le faire à la main. Inconsciente. Voilà comment ils te qualifient. Téméraire. Tel est le mot que tu préfères employer. Courageuse au-delà de toute prudence, mais pas au point de mettre ta vie en danger. Un kelpy tourne la tête vers toi. Ton regard brun détaille l'équidé entièrement noir. Magnifique. Mystique. Dangereux. Ténébreux. Ton bras s'allonge, ta main se tend vers ses nasaux. Ils ont l'air doux et chauds. Une seconde, le temps semble s'arrêter. La jeune femme et l'animal. La sorcière et le kelpy. Deux mondes qui se rencontrent, s'affrontent. Et une connexion qui semble se créer.

-LYUDMYLA !

Le contact se rompt, les mondes se séparent. Et la tempête se déchaîne. Surpris par le cri, l'animal s'énerve, attaque. Tu as le réflexe de te protéger le visage lorsqu'il s'avance vers toi. Ses crocs se referment sur ton bras. Hurlement. De douleur, de colère. Les sortilèges fusent, les animaux s'enfuient pour ceux qui ne sont pas maîtrisés par une bride installée à l'aide de sortilèges. Le tien finit par se sauver, emportant avec lui un morceau de ton bras. Tu tombes à terre, le sang coule à flots. Mais si tu serres les dents, c'est autant de colère que de douleur. Tu aurais réussi, s'ils n'étaient pas intervenus. Quand tu auras ta boutique, tu iras faire la récolte seule.

❝ She is free1998 & Maison Gregorovitch, Herpo Creek, UK

La lettre brûle dans l'âtre. Les cendres se mêlent à celles de bûches. Ta baguette est encore dans ta main tandis que les flammes détruisent ce qu'il reste de l'objet de ton agacement. Et pourtant, la faire disparaître à jamais n'efface pas les mots de ton esprit. Une beuglante. Ce n'est pas la première que ta mère t'envoie, depuis quelques mois. Elle veut que tu rentres en Bulgarie. Mais pour une fois, tu n'obéis pas. Pour une fois, tu as pris une décision opposée à la sienne. Sitôt ton année autour du monde terminée, tu t'es rendue en Angleterre, comme ton grand-père et toi l'aviez prévu. Nikola Hristov, ton actuel maître et patron, t'a hébergé quelques temps, jusqu'à ce que tu puises dans les réserves familiales pour acheter cette maison. Elle n'est pas très grande comparé aux manoirs de la famille, mais c'est ton chez-toi.

Un soupir t'échappe, lassé. Tu n'as pas envie que ta mère te prenne la tête avec ces histoires de fiançailles. Tu sais que c'est la tradition, que tu as quelques années pour décider si ton fiancé est vraiment le meilleur parti pour toi, mais tu ne veux pas. À nouveau, tu ne redeviendrais qu'une marionnette, une femme tout juste bonne à donner des héritiers. Ce n'est pas ce que tu veux être. Ce n'est pas ce que tu es. Et il est hors de question qu'on décide à ta place. Et étant donné que, tant que tu ne remettras pas les pieds en Bulgarie, tu échapperas à ces fiançailles, ton retour n'est pas prévu pour tout de suite. Par contre, tu ne peux pas échapper à toute ta famille en te tenant ainsi à distance. Dragomir t'a rejointe il y a quelques mois. Les demi-jumeaux, à nouveau réunis pour le meilleur et le pire. À cette pensée, un petit rire t'échappe. Amusée. Désespérée. Il faut donc toujours qu'il joue les gardiens, peu importe combien de fois tu lui as ordonné de te laisser seule. C'est plutôt pour lui que tu t'inquiètes, lui et son tempérament de flamme. Le contexte politique de l'Angleterre est chaotique depuis juin 97. Des sorciers sont traqués, tués. Et toi tu fais profil bas, discrète petite souris au milieu de la foule anglaise. Il n'y a aucune raison pour que vous soyez mêlés à ce pétrin, mais mieux vaut rester sur tes gardes. Il faut que tu sois prudente pour deux. Décidément, il te faut constamment jouer le rôle de l'aînée.

❝ Daily routine2002 & Wands by Gregorovitch, Londres

Derrière le comptoir, tu observes les passants dans la rue. Yarilo est roulé en boule à côté de ton bras, sa queue battant l'air à un rythme régulier. Nikola est absent aujourd'hui, il t'a laissé la boutique. Tu préférerais être dans l'atelier, à travailler les futures baguettes magiques, mais tu fais des efforts. Après tout, d'ici quelques années, cette boutique sera tienne. Tu es pressée. Tu voudrais changer les règles imposées par le nom de ton grand-père. Certains cœurs te posent problème et tu voudrais les bannir de la liste. Ton grand-père. Penser à lui te fait baisser les yeux. Tu n'as plus de nouvelles depuis des années. Il est introuvable. Disparu. Que fuit-il ? Tu n'en as aucune idée. Il ne t'a donné aucune information et cela t'inquiète franchement. Impuissante, tu ne peux qu'attendre le jour où il refera surface. Tu ne peux qu'attendre. Attendre et trembler pour lui, à l'idée qu'il lui arrive malheur.

Quelque chose de poilu se frotte contre ta main, et tu retiens un sursaut. Le fléreur tigré se frotte contre toi. Il sent que tu es inquiète. Il essaye de te rassurer. Ta main vient se glisser dans son doux pelage, avant de venir lui gratter le menton. Il ferme alors les yeux et se laisse faire. Un doux sourire étire tes lèvres. Heureuse. Autant que tu peux te le permettre. Tu ne dors pas sur tes deux oreilles, même en te tenant à l'écart des conflits internes à l'Angleterre. Qui sait quelle folie ils commettront la prochaine fois. Mais tu ne t'en mêleras pas. Dragomir a déjà pris parti, ils n'ont pas besoin de toi en plus. Il faut que tu gardes la tête froide et que tu restes loin de tout cela. Tu n'es pas concernée, vous ne l'êtes aucunement. Un bruit de boîtes dégringolant au sol t'arrache brusquement à tes pensées. Un éclair blanc et noir te passe entre les jambes, allant se réfugier dans un coin reculé de la boutique. C'est Lada, ton autre fléreur. Sa fourrure est hérissée, sa queue gonflée. Tu éclates de rire. Elle a encore joué avec les boîtes, et elle en a encore fait tomber quelques unes. Elle a eu peur. Elle est infernale. Heureusement qu'ils sont là, ces deux-là. Quand tu ne peux focaliser ton esprit sur la création de baguettes, ils arrivent à te faire rire. Tu jettes un coup d’œil à la rue. Personne ne semble avoir l'intention de troubler le calme de la boutique. Alors tu disparais dans l'atelier. Il est grand temps de faire du rangement, ainsi qu'une liste des bois et cœurs dont tu auras bientôt besoin. Tu es prête à prendre le rôle de gérante, tu es prête à prendre ta vie en mains. Mais es-tu prête à affronter ce que l'avenir te réserve ? Cela, tu l'ignores encore.



Dernière édition par Lyudmyla S. Gregorovitch le Dim 18 Oct 2015 - 0:45, édité 6 fois
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Oh le début envoie déjà du lourd ! trognon

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche miss kr
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Woop woop ! Bienvenue potte

Mes persos ont par le passé eu des liens avec des Gregorovitch et j'ai toujours adoré cette famille bave Un peu trop même Bellatrix pourra confirmer

Bon courage pour ta fiche iiih
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Clochette : Tu me mets la pression là. Je ne dois pas te décevoir ! gaah Merciii !!! kr

Theo : Ne garde pas trop longtemps la bouche ouverte, tu vas finir par gober des mouches sinon. mg Je serais ravie de te réserver un lien si ça t'intéresse ! kr
Merciii ! kr
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OWO, ce pseudo de malade gaah *ne va jamais le retenir* :russe:
Oh oh, apprentie baguettiste, une mini-Ollivander, quelle originalité ♥️  trognon Je ne connaissais pas cet avatar mais elle dégage beaucoup de fraicheur chou
Bienvenue parmi nous miss hu
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je ne connaissais pas l'avatar non plus (#inculte) mais elle est trop sexy, surtout sur le gif, oh mon dieu iiih bienvenue parmi nous kr
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Simon Rosier
Simon Rosier
‹ disponibilité : dispo (1/6)
‹ inscription : 07/09/2014
‹ messages : 1145
‹ crédits : tplrs (avatar), tumblr (gifs).
‹ dialogues : #669999.
Lyudmyla Gregorovitch ⌘ I am the mother fucking princess Tumblr_o4bilvKd3z1tg7oa1o1_400

‹ liens utiles :
‹ âge : trente-huit ans (24/05/66).
‹ occupation : criminel, propriétaire déchu du Centuries.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : brisée.
‹ gallions (ʛ) : 5330
‹ réputation : il n'est plus rien, l'héritier réprouvé d'une famille presque extincte, indigne de toute confiance et bon à moisir dans les geôles d'Azkaban.
‹ faits : toujours considéré comme une ordure remplaçable, dans le clan désuni de Voldemort, Rosier est désormais perçu comme un lâche ayant déserté avant la bataille finale. Un monstre qui a abusé de la confiance d'une sorcière honnête (Anna), et un père indigne par-dessus le marché. Nombreux sont ceux qui auraient aimé maintenir la peine de mort jusqu'à ce qu'il y passe.
‹ résidence : Azkaban.
‹ patronus : un vague filet argenté, sans forme ni consistance.
‹ épouvantard : un précipice.
‹ risèd : une plage, avec Anna et Charlotte.
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la demoiselle de l'avatar est tellement jolie et le choix de famille est fire iiih
(re)bienvenue ! (:
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Minerve Bulstrode a écrit:
Oh oh, apprentie baguettiste, une mini-Ollivander, quelle originalité ♥️  trognon

mdr Mais JAMAIS une Gregorovitch ne sera une Ollivander, même de nom. JAMAIS. mdr On ne mélange pas les pouilleux de l'Est avec la classe anglaise gangnam  #rivalties #Eithneledragon #DaddyAscleus #LadyEsther #OllivanderTeam

(Sinon, bon courage pour ta fiche, tu connais la maison)
(ah, d'ailleurs, je ne sais pas si tu as vu le message de Draco mais Gregorovitch n'est pas mort dans la chrono du forum donc il faudrait changer ce point là dans ta fiche kr )
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