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sujet; « les châteaux de sable. » —— NARCISSA&LUCIUS

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les châteaux de sable

quand tes lèvres frémissantes se tendent et se promènent amères, je deviens ton roi, ton légion qui t'apprend à aimer




Douce torpeur apathique le plongeant dans un univers idyllique parsemé d'effluves incongrus aux milles senteurs envoûtantes. Égaré dans les méandres de son esprit indécis, il s’engouffrait dans un état de léthargie profonde tandis que ses songes se mêlaient à l'irascible réalité de son tourment ; une plaie béante creusée méthodiquement sur sa poitrine blafarde, dans sa chair blessée déchirée en lambeaux contre le tissu loqueteux revêtant sa maigre silhouette. Sa peau, plus blême encore que d'ordinaire, laissait entrevoir l'étendue de l'émaciation forcée dont il avait été victime, pris dans un cercle infernal le brisant de toute part, pour abaisser ses barrières mentales afin de laisser libre cours aux supplices inéluctables qui devaient, à terme, le mener vers sa rédemption. Depuis son retour d’Azkaban, Lucius enchaînait sans le vouloir les missions, toutes plus pittoresques les unes que les autres, toutes plus risquées. Sa balafre représentait cette déchéance, à couteau tranchant ; ce sacrifice de sa propre personne pour le bien de celle des autres. La fatigue désarticulait son être amaigri, l’obligeant à s’affaisser comme un château de cartes ne supportant plus le poids des années. Il devait pourtant encore supporter les obligations que lui incombaient son rôle de patriarche, de protéger les siens quoi qu’il lui en coûte. Inconscient, inévitablement de ce qu’il encourrait, se moquant éperdument des répercutions sur lui-même, il avançait dans ces ténèbres les yeux fermés. Mais il avait suffi d’une phrase, d’une allusion si subtile, que même son esprit n’avait pu l’ignorer. « Elle tombera, dans son oisiveté, et tu la sacrifieras, que tu le veuilles ou non. Elle s’étouffera, jusqu’à se faner comme une vulgaire rose abimée. » La menace ne pouvait être voilée et bien plus qu’évidente. Il tentait de retourner les mots dans son crâne, en se convaincant que, peut-être, sa paranoïa n’avait rien de réel. Que ça n’était qu’une mise en garde. Mais le Maître jouait-il réellement à ne faire que des menaces dans le vent ? La dernière était pourtant pour Draco, la marque, le meurtre de Dumbledore, en contrepartie. Même les échecs avec autant de bonne volonté possédaient une saveur amère au fond de la gorge.

Assis dans le grand salon, près de la cheminée, regardant les flammes valsées et s’enlacées, Lucius songeait à comment le lui annoncer. Comment le lui dire sans qu’elle ne s’affole ou s’inquiète de sa propre condition. Il s’en voulait terriblement, tout était de sa faute, son incompétence, sa maladresse, sa stupidité. Son ambition. Mais la perdre… la perdre elle, serait beaucoup trop inconcevable, même pour lui, d’ordinaire si froid, si impassible, taisant cet amour pudique et tacite. C’était l’horreur de l’instant, parfois, d’essayer de l’imaginer dans une telle situation. Son échine était parcourue d’un frisson d’effroi, rien qu’à l’idée que c’était envisageable et de se demander quelles tortures le Maître pouvait le lui infliger. Sa si jolie poupée, sa si jolie femme, sa si jolie amante… Non, l’idée ne devait pas germer dans son esprit, même si cela le torturait bien plus encore que le reste. « Tu ne m’as pas dit que tu étais rentré. » La voix mielleuse et quelque peu enrouée par l’inquiétude de Narcissa brisa son accalmie passagère. Il ferma les yeux pour en savourer toutes les sonorités, toute la douceur dont elle faisait preuve chaque fois qu’elle se tenait digne de porter ce nom de famille, alors qu’autour d’eux, il n’y avait que des champs de ruines à perte de vue. Il se détestait d’avoir détruit un tel confort alors qu’il avait lutté durant des années pour le garder, pour qu’elle puisse manquer de rien – quitte à étouffer ses besoins, même les plus affectifs. Draco n’était que la cerise sur le gâteau. Cet enfant tellement désiré qu’il avait – au début – rejeté parce que ça n’était pas dans sa nature d’admettre une telle victoire aussi ouvertement. Narcissa demeurait le ciment de cette famille à la dérive et supposer son absence ne pouvait être tolérée. Draco ne le lui pardonnerait pas. Pas cette fois. « Je… Je suis rentré il y a peu. J’avais besoin de rester un peu seul. Je comptais te rejoindre en haut. Mais je vois que tu es toujours aussi attentive à mes moindres faits et gestes. » Depuis son séjour bref d’Azkaban, Lucius n’était plus vraiment le même et Narcissa surveillait ses possibles rechutes. Les nuits étaient courtes, mais pernicieuses. Le sommeil agité, mais terriblement fatigant. Et il admirait sa force de caractère, son regard si rassurant, même quand tout se dérobait sous leurs pieds. Comme des châteaux de sable balayer par le vent.
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les châteaux de sable

quand tes lèvres frémissantes se tendent et se promènent amères, je deviens ton roi, ton légion qui t'apprend à aimer




Ses yeux glissaient sur les mots sans plus les lires, sans détacher le moindre sens des phrases qui s’étalaient sur le papier, son esprit était bien loin de l’intrigue du roman qu’elle tenait entre ses mains pâles. Adossée confortablement contre les coussins, elle n’était que trop consciente de ses draps froids, il y avait trop longtemps que son lit avec perdu la chaleur d’un mari absent et rongé par la peur. Narcissa tourna la page. Le bruit lointain d’une porte la fit se redresser, puis immobile, elle guetta l’approche de bruit de pas qui ne venaient pas.
Elle vivait dans l’inquiétude constante qu’il ne revienne pas, dans la peur terrible qu’on lui annonce la mort de son mari ou de son fils. Elle tremblait pour leur vie quand ils n’étaient pas là pour la voir, mais c’est droite et fière qu’elle se présentait à eux, inébranlable dans sa foi, constante dans son amour pour sa famille, femme attentive et mère aimante.
Ses doigts se refermèrent sur le tissu délicat de sa robe de chambre, qu’elle noua avant d’extirper du tissu sa lourde tignasse blonde lâchée pour la nuit. Ses pas sur les tapis ne faisaient pas plus de bruit que n’en auraient fait ceux d’une souris. Le manoir qui lui avait autrefois parut chaleureux, recelait aujourd’hui dans ses ombres toutes les dangers promis par leur fortune et leur statut. Les portraits des ancêtres Malfoy dardaient sur elle de menaçants regards. Ne vacille pas, ne flanche pas, soutiens ton mari et ton fils.

De la porte entrouverte du salon provenait la lumière chaleureuse d’un feu de cheminé. Doucement elle poussa le lourd battant sculpté puis désireuse de briser l’étouffant silence de la pièce, parla de sa voix douce et inquiète. De son mari, elle ne voyait que le bras qui reposait sur l’accoudoir. Elle rejoignit d’abord la commode sur laquelle trônait une bouteille ouvragée de whisky pur feu et ce n’est qu’une fois le verre en main qu’elle s’autorisa à voir son mari, dont le ton hésitant et le besoin de solitude avait noué ses entrailles du plus insidieux tourment.

Ses vêtements n’étaient plus que haillons et à travers eux s’étalait une balafre haïssable. Cette découverte manqua de lui faire lâcher le cristal qu’elle tenait. Elle se reprit à temps, chassant de son propre regard l’horreur que lui inspirait la perspective de cette blessure. « C’est mon devoir et ma volonté d’être attentive à mon époux. » Elle lui tendit le verre, frôlant ses doigts, il était si pâle, il semblait revenu d’entre les morts, dans son regard dansait de nouveaux démons attrapé sur les champs de batailles. A quelles horreurs avait-il survécut et quelles seront celles de demain ?
Des plis de son vêtement de nuit elle récupéra sa baguette et d’un sort murmuré fit apparaître dans le creux de sa main un pot d’onguent.
Ce Lucius était l’ombre blanche de l’homme qu’elle avait épousé. Et Narcissa tremblait un peu, de peur et de colère contre cette guerre. Elle s’installa sur l’accoudoir, un pied frôlant le sol, son autre jambe repliée, l’onguent posé dans son giron. De sa main délicate elle frôla les haillons ce qui fut un précieux tissus, puis posa sa paume contre sa joue, l’incitant sans brusquerie à lever le regard vers elle. « Regarde-moi mon amour. » Naricssa sonda le regard de son mari avant de reprendre la parole. « Je serai pour toujours ton infirmière si ces batailles n’en finissent pas où s’il plait au Lord de continuer à t’exploiter, mais je t’interdis de mourir, je t’interdis de m’abandonner dans ce manoir trop grand et trop vide quand tu n’y es pas. » Il y avait dans sa voix toute la détresse que lui inspirait cette perspective et toute la fermeté d’un général en guerre. Sa main glissa alors contre son torse mutilé, d’un geste sec et précis, elle déchira ce qui restait du tissu, dévoilant l’intégralité de la blessure, des morceaux de haillons qu’elle humidifia magiquement elle nettoya le sang avec toute la douceur dont elle était capable, puis abandonna au sol le tissus poisseux, tachant de rouge son vêtement blanc dans l’indifférence la plus totale.
L’onguent d’un gris orageux sentait l’herbe fraichement coupée, il conserverait de toute évidence la cicatrice, mais elle pouvait en atténuer les dégâts, par moment elle relevait le regard, croisant celui de Lucius, masquant son trouble par l’attention qu’elle portait à sa tâche. Recouvrir l'immonde blessure, la trace de son tourment, la preuve de l'ombre qui planait sur leur foyer.
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quand tes lèvres frémissantes se tendent et se promènent amères, je deviens ton roi, ton légion qui t'apprend à aimer




Narcissa avait le don de savoir lui parler. Celui de le rassurer quand tout n’allait pas, quand tout était contre eux. Sa patience, longtemps mise à rude épreuve, durant toutes ces années, Lucius ne pouvait qu’admirer l’épouser magnifique qu’il avait à ses côtés. C’était une reine, dans un monde rempli de vautours, une reine sur un trône de fer et glacé comme l’acier. Il était devenu un roi de pacotille, le bouffon de sa majesté, abusé et désabusé par des échecs tous plus cuisants les uns que les autres. La douleur infâme de la traitrise envers les siens courrait dans ses veines, brûlant sa peau, avec ardeur. « C’est mon devoir et ma volonté d’être attentive à mon époux. » Dans sa voix, il pouvait deviner le malaise pourtant de leur condition actuelle, ce changement si soudain qu’elle avait su gérer d’une main de maître. Et lui, où était-il ? Que faisait-il pendant qu’elle luttait contre ses propres démons ? Où étaient ses bras pour la réconforter lorsque cela devenait beaucoup trop dur de devoir être la mère et l’épouse battante ? Dans une cage, enfermé, à Azkaban, loin de tout. Son sors n’était pas le plus à plaindre de toute évidence, mais il payait pour avoir tenté de protéger les siens, au prix fort. « Regarde-moi mon amour. » La présence de Cissy, si chaleureuse, si douce, ne pouvait que le tétaniser comme un enfant. Dans ses bras, il redevenait l’homme serein et apaisé, celui qui reprenait des forces auprès de sa tendre moitié. Elle méritait plus, tellement plus. Il pensait mettre le monde à ses pieds et au final, il ne lui avait donné que des cendres ; crasseuses et étouffantes. Il la sentit proche, quasi fusionnée avec lui. Elle était si belle, si magnifique, comme dans ses souvenirs. Lui n’était que l’ombre de l’homme qu’elle avait dû aimer il y a quelques années. Leur alliance s’effilochait, à mesure que le temps passait et devenait un fin fil d’argent facilement cassable. Mais ils subsistaient, là, tous les deux, pendant que les ténèbres les recouvrait peu à peu dans une bulle écrasante où aucune vie ne pouvait perdurer. C’était un silence pesant, parfois, que de devoir affronter le regard de l’autre, de laisser transparaître dans les yeux tout ce qui nous traversait.

Et il la regardait, penaud, atterré.
Il la voulait, plus que tout au monde. Comme jamais auparavant.
Sa chair et sa peau l’appelaient, à la débauche des sens.
Mais il n’y avait plus droit, plus maintenant.

« Je serai pour toujours ton infirmière si ces batailles n’en finissent pas où s’il plait au Lord de continuer à t’exploiter, mais je t’interdis de mourir, je t’interdis de m’abandonner dans ce manoir trop grand et trop vide quand tu n’y es pas. » Il baissa la tête pour observer qu’elle lui prodiguait des soins dont elle seule possédait la délicatesse. D’un geste lent et pour ne pas être brusque, il la fit s’éloigner. Ce fardeau ne devait pas être le sien, encore moins quand il rentrait dans cet état pittoresque. Que cela soit pour le Maître ou quelqu’un d’autre. Lucius se rapprocha de la cheminée, posant sur le rebord le verre qu’elle lui avait tendu précédemment sans le finir. Il aurait voulu briser le cristal dans sa main, pour ressentir quelque chose qui le rendrait vivant, là, tout de suite. Mais sa lâcheté l’en empêchait. Il avait peur de se savoir humain, lui qui fut toujours si sûr de lui en toutes circonstances. « Tu ne devrais pas t’inquiéter pour moi Cissy. Draco a toujours su compter beaucoup plus sur toi. Après tout, tu es sa mère, tu sais comment le choyer. » Ses myosotis se perdaient dans les flammes, dont le bruit de craquement semblait être le seul son qui résonnait dans la pièce. Même leurs battements cœur – d’habitude à l’unisson – ne battaient pas à cet instant. La pudeur les obligeait à se taire, eux qui savaient pourtant se parler même dans le mutisme que leur infligeait leur rang. « Il n’a besoin que de toi. Je suis un lâche… et un si mauvais exemple. Il n’aurait jamais dû avoir la marque. JAMAIS ! J’ai tout fait pour que ça n’arrive pas. Et ce serment inviolable que tu as fait dans mon dos avec Rogue… Une mère est capable de tout pour son enfant après tout. » Il serra son poing droit, révélant ses phalanges blanchâtres dans un craquellement sourd et désagréable. Il ne supportait plus ce regard que son propre fils posait sur lui, cette déception. Et il refusait que Cissy le lui lance également. Cela serait un poignard, un poignard en plein cœur, là où seul un semblant de vie battait encore dans son corps amorphe et endolori.
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quand tes lèvres frémissantes se tendent et se promènent amères, je deviens ton roi, ton légion qui t'apprend à aimer




Droite et fière depuis qu’il l’avait repoussé, Narcissa observait son mari qui lui tournait le dos. Noir silhouette couronnée d’un halo de lumière blonde, inconscient que les mots qu’il prononçait blessaient sa femme, déjà courroucée de sa fuite. Il avait fuis ses soins comme s’il ne les méritait pas. Sa rage palpable lui était insupportable, parce que tournée vers la mauvaise personne et pour les mauvaises raisons. « J’ai fait ce serment pour protéger Draco, je l’ai fait derrière ton dos pour te protéger toi. » Sa voix était calme, elle craignait de le faire fuir une fois encore. Lucius était un animal blessé, Naricssa était patiente et elle ne craignait pas ses grognements, elle l’avait apprivoisé une fois déjà.
Elle ne fit qu’un seul pas vers lui, restant à bonne distance. «  Je ne t’ai rien dit, pour ne pas qu’il te blesse ou pire…  j’étais prête à assumer les conséquences de mes actes face à sa colère, seule. Sans tu ne doives en subir les retombées. Une femme est prête à tout pour défendre sa famille. » Ce fut une décision difficile qu’elle prit en son âme et conscience, en mettant Bellatrix dans la confidence elle s’assurait que Lucius serait écarté de sa décision. Draco avait besoin d’un parent, elle n’était pas utile au Lord, sa mort n’était rien, celle de Lucius c’était ôté le dernier rempart entre le Lord et Draco. «  Tu as raison, Draco n’aurait jamais dû recevoir la marque, dans un monde où le Lord ne serait pas revenu, dans un monde où il n’aurait pas été notre fils, cela aurait été possible. Dans ce monde, lui apposer cette marque était la seule chose à faire pour qu’il reste en vie. Un jour il comprendra Lucius, soit patient. »

Draco en voulait terriblement à son père, parce qu’il l’avait toujours idolâtré. Les adultes sont faillibles, c’est toujours douloureux pour un enfant de le réaliser. Peut-être un jour lui pardonnera-t-il. L’abattement s’abattit soudain sur ses épaules, Narcissa aussi forte soit-elle  ne pouvait canaliser les deux, soutenir le fils et rassurer le père ou l’inverse. Comment ne pouvait-il pas comprendre qu’il n’était pas lâche ? Qu’il puisse le penser la mettait en colère.
Il n’éprouvait que la plus rationnelle des peurs, celle de mourir, celle de voir ses proches mourir, il n’y avait aucune honte à cela. C’est sa honte qui le gangrénait. Elle serra les poings, elle ne pouvait lui dire sans briser la retenue qui leur était cher. Cependant, son silence, devenait insupportable à sa femme, son abattement faisait insulte aux efforts qu’elle fournissait. En vérité, Narcissa était épuisée à force de lutter contre le courant, d’essayer de maintenir en place leur famille qui semblait s’effriter sous ses doigts.
Alors elle craqua et son calme se fissura. «  Tu n’es pas un lâche Lucius, du moins tu n’en étais pas un, jusqu’à ce que tu décides, ce soir, de me tourner le dos !  » Elle fit les quelques pas qui la séparait de lui. Tant pis pour la retenu, tant pis pour la réserve polie.  Jamais elle n’avait élevé la voix contre son mari, jamais elle ne se le serait permis. Sa main, telle une serre s’abattit sur son épaule pour l’obligé à se retourner. Son regard était brûlant. «  Cesse de te morfondre et de te complaire dans un passé que tu ne peux changer. Tu es ici, tu es en vie, Draco aussi, qu’importe qu’il te haïsse, il ne réalise pas encore ce qu’il te doit. » La colère rougissait ses joues et animait le visage souvent trop figé de Narcissa Malfoy, faisait fondre la glace de ses yeux. « Ne me met pas de côté en pensant me protéger Lucius, n’ose pas me dire ça ! » Elle voyait qu’il portait un fardeau trop lourd pour lui, il ployait sous son poids.
Son souffle un peu court d’avoir céder à si indigne pulsion qu’est la colère, elle réalisa qu’elle avait outrepassé sa place. Elle entendait presque la voix de sa mère, lui rappeler séchement qu’une femme ne devait jamais s’adresser ainsi à un homme, mais ne se montrer que douce et calme et faire preuve d’abnégation. Pourtant elle ne baissa pas les yeux ; il y’avait  certes longtemps qu’elle avait relégué les préceptes moyen ageux de sa mère ; elle attendait une lueur incertaine au fond du regard la réaction de son mari. Qu’il s’énerve, qu’il crie ou qu’il craque pourvu qu’il réagisse et sorte de sa culpabilité étouffante et de son mutisme assourdissant.

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