☇ Avis sur la situation actuelle ; Les problèmes des Anglais sont les problèmes des Anglais. Tu a entendu cette phrase depuis toute petite, elle est bien encrée dans ton esprit. Toi, l’Irlandaise, tu te moques des histoires des Anglais. Tu vis dans leur pays mais cela ne t’oblige pas de te préoccuper de leur politique et de tout ce qui va avec. Oui, tu penses, ou plutôt tu pensais comme ça jusqu’à ce que Kid saute à pieds joints dans leurs problèmes. Sans parler de la barbarie bien connue des Anglais. Preuve en est – s’il en faut une – l’exécution des rebuts sur la place publique. Et que dire de toutes ces personnes prônant les idéaux du Magister alors que quelques semaines plus tôt, ils se plaignaient de lui au comptoir du Centuries. Tu ne sais plus à qui faire confiance, quand bien même tu ne l’accordes pas facilement.

☇ Infos complémentaires ; Tu sais te battre à mains nues et mieux que certains hommes. C’est même toi qui as appris à Kid à cogner et tu n’en es pas peu fière • Tu fais souvent craquer tes doigts. Ce n’est pas très élégant et c’est mauvais pour tes articulations, mais c’est un tic • Tu es d’une grande loyauté • Colérique, impatiente, bourrue, sans-gêne, moqueuse et parfois cruelle. Tu collectionnes les défauts mais se sont eux qui font de toi ce que tu es. Tu le sais et c’est probablement pour cette raison que tu ne cherches pas à les corriger • Ton accent Irlandais refait surface et tu jure en Gaëlique lorsque tu es vraiment en colère • Tu possèdes bien des cicatrises sur ta peau. Tu as toujours été casse-cou et tellement têtue qu’il était impossible de t’arrêter. • Excellente menteuse, on ne sait jamais ce que tu penses réellement et cela t’es bien utile par les temps qui courent. • Ta curiosité t’as souvent attiré des problèmes • Mais tu es aussi perspicace et imaginative.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi Mimi. J'ai 30 ans, je viens de la Manche et j'ai connu le forum via Mes autres comptes (a). Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? Plein d’amour sur vous <3

❝ without you ❞Été 1989 & Killarney
    « Putain ! Mais t’es complètement tarée ! » Kid te hurle dessus et il a probablement raison : tu viens d’écraser avec toute la force dont tu disposes ton poing sur son nez. Tu as senti mais aussi entendu le craquement de l’os. Tu lui as sûrement cassé mais il le mérite. Ton nez est froncé et ton front plissé sous la colère qui t’irradie. C’est de sa faute. Tu es furieuse et tu es partie afin de te calmer mais Kid a décidé de te suivre pour savoir ce qu’il se passait. Tu ne lui as rien demandé. Il aurai mieux fait de te laisser bouder comme toujours, mais peut-être a-t-il décelé la différence avec les autres fois : Tu es susceptible depuis des jours, on ne peut rien te dire. Tu gardes un silence inhabituel et tu lances des regards haineux à ton frère à chaque fois qu’il ose t’adresser la parole. Sauf que Kid n’a rien fait. Du moins, c’est ce qu’il croit.  

« Arrêtes de te marrer Mal ! Ca fait un mal de chien ! » Il l’avoue à contre cœur, mais toi, ça te fait plaisir. Si il peut ressentir ta douleur grâce à ce coup alors tu es un peu satisfaite. « Désolé mais c'qu’elle vient de te foutre dans la gueule ! C'est juste énorme ! » Votre cousin ne peut s’empêcher de rire. Il s’en tord même, à croire qu’il va finir par s’en rouler par terre. Quel imbécile ! Il ne comprend pas. Personne ne comprend… Kid s’en va. Il part pour Poudlard à la rentrée. Il t’abandonne. Vous avez grandis tous les deux. Vous n’avez connu que le domaine familial, il devrait être un peu peiné de s’en aller et de ne plus te voir tous les jours, mais non. Il ne cesse de parler de cette école avec Mal. Il ne sera plus là durant des mois. Votre mère dit qu’il rentrera pour les vacances de Noël, mais peux-tu seulement y croire ? Il va peut-être se sentir tellement bien là bas qu’il ne voudra pas revenir même pour deux semaines. C’est comme si tu n’existais plus et du haut de tes dix ans, c’est douloureux. Tu n’as jamais été une suiveuse. Tu n’as pas besoin de lui pour vivre, mais c’est ton frère et même si vous vous chamaillez souvent, tu l’aimes. Et lui ? Il se moque de toi ! Il ne comprend même pas pourquoi tu es contrariée ! « Qu’est-ce que t’as dans la crâne Darcy ?! » Il continu de crier alors que le sang coule de son nez – il faut reconnaître qu’il a une certaine tolérance à la douleur – et toi, tu es encore plus en colère. Tu serres les dents et comme il a l’audace de s’approcher de toi, tu lui attrapes le bras et tu tapes dans sa cheville avec ton pied, le faisant tomber brutalement au sol. Tu te penches vers lui et c’est avec hargne que tu lui balances un « Asshole ! » Tu tournes les talons, les poings serrés, tant que tes ongles meurtrissent la paume de tes mains. Ton frère est un sale con insensible et tu ne pensais pas que de ton côté, cela te toucherait… pas à ce point.

❝ Tendres années d'insouciance ❞Septembre 1989 - Juin 1997 & Poudlard
    Tu marches dans les couloirs de Poudlard, droite, la tête haute, fière et conquérante. C’est un peu comme si le monde t’appartenait. Depuis le premier jour, tu n’as jamais joué les timides ni courbé l’échine. Tu es ce que tu es n’en déplaise aux autres. Ton côté inaccessible, mystérieux et ton comportement un peu bourru fascinent, dérangent. Il y a ceux qui te voient comme une forte tête et ceux qui pensent que tu n’es qu’une grande gueule. Qu’importe ce qu’ils croient. Tu te fiches de leur avis mais il ne faut pas pousser. Tu en as cogné plus d’un pour avoir eu des propos déplacés à ton égard, d’autres à cause de leurs gestes. Des garçons pour la plupart. Tu ne ressembles pas à un garçon manqué pour autant, tu gardes une part de féminité et c’est peut-être ça qui attire les gens autour de toi. Tu n’as rien demandé à personne. Tu ne voulais pas vraiment te mélanger aux Anglais, même si tu y étais un peu obligée. On est venu vers toi. Intelligent(e), imbécile. Séduisant(e), moins gâté(e) par la nature. Pauvre, riche. Tes critères ? Tu n’en as pas vraiment. C’est la personne au fond qui t’intéresse. Ce n’est pas parce que tu ne vas pas vers les autres que tu es asociale. Cependant il y a des gens qui te rebutent : comme ce Malfoy… Sérieusement, il a un prénom à coucher dehors et malgré sa décoloration ratée – il parait que c’est naturel, tu as du mal à y croire – il se prend pour le roi de cette école. Non pas que tu désapprouves totalement ce comportement, mais les idées qu’il prône – mises dans sa bouche par son papa chéri – te donnent envie de lui gerber dessus.  

« Hey Darcy ! Ça te dit qu’on se retrouve dans un placard plus tard ? » Te lance un gars d’une année au dessus de toi, accompagnant ses paroles par des gestes sans équivoques. Tu lèves un doigt dans sa direction. Pas n’importe lequel : le majeur, tout en souriant. Ses copains éclatent de rire et lui, il devient rouge – de honte ou de colère. Tu as une réputation, peu flatteuse, avec les garçons. Tu n’es pas une sainte ni-touche. Tu as déjà eu des petits amis et tu ne t’es pas montrée froide avec eux, c’est tout le contraire – même s’ils n’ont pas tous eu le droit à ton grand numéro et qu’il n’y en a pas eu tant que ça. Bref, tu es ouverte, si on peut dire. Tu en as fait des conneries mais tu ne les regrettes pas. Se sont elles qui font de toi ce que tu es.

Tes années à Poudlard furent plutôt agréables. Des années d’insouciances, ponctuées par des événements dont tu finissais par être au courant qu’à la fin : la pierre philosophale, le basilic, le retour – reconnu – de Voldemort (avouons-le tu ne croyais pas spécialement Potter, peut-être parce que tu préférais rester aveugle sur ce point.) Ombrage fut une plaie mais elle t’importa peu au final.

Tu as quitté Poudard juste avant que les Mangemorts n’y prennent place. Tu as échappé au pire et tu le sais. Car avec ton comportement, tu aurais passé ton année dans les cachots à te faire torturer. Tu as eu de la chance et tu as plutôt de bon souvenir de cette époque. C’est après tes études que les choses se gâtent.

❝ L'ombre sur le Monde ❞2002 & Centuries
  Le bruit des verres qui s’entrechoquent. Les bavardages et les rires à gorges déployées ne sont que des bourdonnements à tes oreilles. Derrière le bar du Centuries, tu essuies quelques verres tandis que ton esprit est complètement ailleurs, loin de cet endroit. Comment es-tu arrivée ici ? Après tes études, tu n’es pas rentrée sur la terre qui t’a vu naître, tu as préféré t’installer avec ton frère. Tu rêvais de travailler chez Borgin & Burkes, c’est ce qui t’a motivé en premier lieu, mais tu t’es faite jetée. Comme tu t’es retrouvée mise à la porte de chez Flourish & Blotts. Tu n’étais pas assez aimable avec les clients parait-il. On t’a reproché ton sale caractère un peu partout où tu as trouvé du travail et finalement, tu es arrivée ici, au Centuries en tant que serveuse. Tu aurais pu accepter cette situation, même si tu te plaignais à chaque fois que tu t’y rendais. Au moins là bas ton tempérament est apprécié du patron : tu ne te laisses pas faire et tu es capable de mettre à la porte les troubles fêtes par toi-même. Une fille mignonne qui sait se défendre. Le combo idéal pour le boss. C’était loin de ce que tu avais imaginé, mais avec le temps, tu t’y serais faite… si seulement Kid n’avait pas disparu.

Au début, tu n’as pas trouvé cela anormal. Vu son travail, il arrivait à Kid de partir durant plusieurs jours. Mais alors que les semaines s’écoulaient, tu commençais à te questionner. Quelque chose clochait. On pensa d’abord qu’il avait été fait prisonnier par les insurgés. Bien entendu, l’idée te déplaisait. Il n’y avait que toi qui pouvais mettre une bonne raclée à ton frère. C’était ainsi que tu le voyais, peut-être pour ne pas sombrer dans l’inquiétude. Puis il fut aperçu auprès de ceux qui auraient dû être ses ravisseurs, se battant à leurs côtés et contre ses anciens alliés, puis plus rien. Une année entière que cela dur et l’attente à des tendances à te rendre folle. Qu’il soit mort ou vivant, tu veux juste savoir ce qu’il en est. Tu ne supportes pas de rester dans l’ignorance. Mal n’est d’aucune aide. Ce cousin avec qui tu as grandit, avec qui tu t’es chamaillée, amusée… aujourd’hui tu te méfis de lui et de ses tendances manipulatrices. Vous vivez ensemble et c’est probablement grâce à cela que tu as finalement déceler cette part chez lui.

« La même chose ma mignonne. » Réclame un client en posant son verre vide avec brutalité sur le comptoir. Tu le regardes à peine. Tu sais qu’il a eu sa dose pour la soirée. Tu sais reconnaître un sorcier bien éméché. « Ca suffit pour la soirée. Vas cuvez et reviens demain. » Cette réponse ne le satisfait pas du tout. Forcément. Ils sont peu à obéir gentiment à tes ordres. « Tu sais qui je suis ? » « Un gars du Ministère ? » Tu tentes en haussant les épaules comme si cela t’étais égale. Tu dois avoir raison, il n’y a qu’eux pour se comporter de la sorte et penser que tout le monde sait qui ils sont. « Tu te fous de moi ?! Je suis l’un des meilleurs joueurs des Falcons ! » « Ca alors, quelle chance… » Tu lances avec un sarcasme non dissimulé avant de lui tourner le dos, bien décidé à l’ignorer. Foutus joueurs de Quidditch ! Ils se penses supérieurs simplement parce qu’ils cognes dans un ballon avec une batte, ou attrape une petit baballe doré depuis un balais et le pire, c’est qu’ils gagent une vraie fortune pour ça ! Toi, tu n’as besoin que de tes poings pour cogner et tu ne portes aucune protection lorsque tu le fais. Les joueurs de Quidditch ne sont que de fausses brutes qui pleureraient leur mère s’ils se faisaient ne serait-ce que le quart de blessure que tu as gagné durant tes années de casse-cou.

« Hey ! Ne m’ignore pas ! Je sais qui tu es, toi ! » Tu te tournes vers lui en arquant un sourcil. « La serveuse du centuries ? J’ai un génie en face de moi ! Merlin comme je suis impressionnée ! » Un sourire narquois étire tes lèvres. Tu te moques de lui. Pourquoi ne le ferais-tu pas ? « Non, t’es la sœur du traître là, le rafleur qui s’est mis du côté des insurgés. Je connais du monde au Ministère, je sais pleins de choses. » Il se vante comme si l’information était secrète : sauf que beaucoup sont au courant. « Et alors ? » Tu croises les bras, attendant de comprendre où il veut en venir. C’est bien joli de faire son malin, encore faut-il savoir comment placer ses attaques. Il n’a rien dans le crâne, comme ses coéquipiers. « alors je me demande si t’es pas une traître toi aussi… » Tout ça parce que tu refuses de lui servir un autre verre ? Quelle logique ! « Je ne suis pas comme mon frère. J’approuve et je soutiens le gouvernement. Tout le monde le sait, sinon le patron m’aurait viré depuis un moment déjà. Et si ce n’était pas le cas, je ne serais pas assez folle pour travailler dans un endroit fréquenté par des Mangemorts. Maintenant soit tu dégages par toi-même, soit je te mets dehors par la peau du cul et on verra comment ta réputation de super joueur de Quidditch en ressortira. » Tu es agressive, tu montres les dents. Tu sais qu’on vous écoute, il y a toujours des oreilles qui traînent, alors tu te dis du côté du Magister même si en réalité, tu ne veux pas être mêlée aux histoires des anglais. Sauf qu’avec la prétendue trahison de Kid, tu es obligée de te positionnée, au moins pour qu’on te laisse tranquille. Pourtant à chaque fois que tu te prononces, ta langue te brûle un peu plus et une voix te hurle de les envoyer bouler. Qu’on te laisse faire ta vie ! Mais aussi tu dois l’admettre, même si tu penses qu’ils n’ont qu’à se débrouiller entre eux, tu désapprouves le gouvernement surtout depuis l’exécution des rebuts qui n’était que barbarie – so British ! – et ses gens, qui critiquaient le gouvernement quelques semaines plus tôt et qui sont devenus des extrémistes du jour au lendemain ? Vraiment, tu ne sais plus à qui te fier. Même en toi-même tu as peur, car tu ne sais combien de temps encore tu vas réussir à mentir sur ta prise de position. Si seulement Kid était là… tu pourrais lui mettre la raclée du siècle pour t’avoir mise dans cette situation.