Party in the USAMission : Davius Llewellyn & Fred Weasley
» Sujet de missionLa situation ne peut plus durer en Angleterre. Il est temps pour les insurgés d'agir en frappant un grand coup. Ils savent qu'ils ne pourront pas vaincre la politique du Magister aussi facilement, ils en ont eu les preuves suffisantes. Il est plus que temps de changer de tactique. Les Insurgés ont décidé qu'il était temps d'aller demander de l'aide aux autres pays. Ils savent que l'aventure sera difficile et qu'elle prendra du temps, mais ils le doivent pour leur pays.
Connus pour avoir de sacrés caractères et étant les rivaux directs de l'Angleterre, ça risque d'être plus compliqué pour vous, Davius et Samwell. Diplomatie et discours convaincants sont de rigueur chez nos amis les Américains. Il vous faudra emprunter l'apparence d'autres personnes pour vous infiltrer et convaincre le plus de personnes de se rallier à votre cause : sauver l'Angleterre du Magister.
finalité : échec dans un premier temps. Rapport à faire par miroir pour lancer la prochaine mission. Changement de destination si vous le désirez. difficulté : traverser les frontières. Elles sont jalousement gardées par les mangemorts, mais il y a des alternatives : soit vous passez par Douvres (faille dans la barrière, très peu de chance de succès) soit vous vous adressez à votre contact de l'OPI qui vous aidera à sortir du pays sous une fausse identité. durée : entre 3 semaines et 2 mois IRL.
» Rappel des règlesPrivilégiez l'action avec des RP qui ne doivent pas dépasser les 300 mots. De plus, la mission, une fois terminée, doit être signalée ici.
Approuvé par le Ministère de la Magie
Le 27 juillet 2002
« Merde, Sam... magne-toi... »
Juste un murmure entre les dents du quarantenaire, qui attend depuis dix minutes dans le hangar où Sam et lui doivent se rejoindre pour commencer leur mission. Où ils devaient se rejoindre, en fait, il y a dix bonnes minutes (à 7 H 30, donc, et là il est 7 H 40, presque 41), et où il n'y a toujours pas la moindre trace du louveteau sous sa protection. Il n'a pas passé la dernière nuit à leur grotte, il aurait tourné en rond il le sait, et il a donc fait totalement confiance à Samwell pour le rejoindre au point de rendez-vous établi. Une confiance qu'il regrette, soudainement, et qui fait seulement monter affreusement son niveau de stress.
Après tout, ils ont seulement un départ à 10 heures, pour les États-Unis, qu'ils ne peuvent absolument pas rater. Ils ont seulement l'identité de deux personnes à prendre, deux personnes trouvées depuis longtemps et dont ils connaissent bien les habitudes et les faits et gestes, deux personnes qu'ils ne peuvent pas non plus remplacer comme ça, au pied levé, si celles-lui leur passent sous le nez. Ils doivent seulement rester près de l'OPI, donc près des brigadiers, des Mangemorts, des Rafleurs, des collabos et de toute la vermine sorcière actuelle, en attendant que ceux-ci passent, et donc le tout dans un risque incroyable.
Irrité (c'est peu dire), il sort son miroir de son sac de voyage et tente d'appeler le lycanthrope, sans qu'il y ait de réponse de l'autre côté de l'objet. Mais qu'est-ce qu'il fout ? Un regard à l’extérieur du hangar où il patiente. Beaucoup de sorciers passent. Lundi matin. Normal. Beaucoup de sorcier et pas celui qu'il attend impatiemment, ni, encore, les deux identités à prendre.
Le plan a été préparé avec soin, dès qu’ils ont su où partir. Leur contact à l’OPI (Sirius de son surnom d’insurgée évoluant au sein de la population, une Marocaine aux cheveux noirs et courts) leur a fourni les identités de ceux qu’ils vont remplacer, dans cette escapade, et Samwell autant que Davius a observé les allées et venues de Dan Washington et de son fils Colin, noté leurs habitudes et recueilli des informations sur eux. Histoire de bien endosser leur rôle pendant les deux heures approximatives à passer à l’intérieur d’un bâtiment ministériel, sous la surveillance de plusieurs officiers. De tout le plan, c’est ce qui angoisse le plus l’homme. Ils avaient d’abord pensé simplement faire une duplication du Portoloin des Washington et de falsifier les registres, mais l’exécution publique a ravivé la paranoïa du Lord et chaque fonctionnaire a été étroitement scruté. C’est donc bel et bien l’identité de ces deux pignoufs qu’ils doivent prendre. On leur a fourni du Polynectar à longue durée, testé évidemment, et ils sont prêts. Enfin. Davius est prêt. L’Auror tire sur son t-shirt, uni, dans un tissu propre et neuf, passé sur un jean passe-partout. Ses effets tiennent dans un petit sac sans fond, à fourrer dans les affaires de Dan Washington. Miroir à double sens, portefeuille, flasque de whisky, couteau, de quoi se vêtir sommairement. Il n’a pas son pardessus et il se sent nu, sans lui, sans le poids rassurant du tissu sur son corps. Il est nerveux. Il regarde par la fenêtre, régulièrement, jusqu'à ce que ses yeux se posent sur les very important wizards du jour. Bouse de dragon. Ils sont là. Et il est toujours seul. Tant pis. Il va devoir... faire ce qu'il peut. Il sort sa baguette et la pointe sur le garçon de onze ans, occupé à assommer son père d’un quelconque blabla d'enfant de onze ans, un « Impero » passant ses lèvres avec conviction et pourtant une note bien audible de dégoût. Il déteste ce sort. Tous les Impardonnables. Mais il n’a pas le choix (à armes égales, ils doivent jouer à armes égales). Aussitôt, le gamin détale des côtés de son père et se dirige vers le hangar en courant – sa voix d’automate criant : « ATTRAPE-MOI SI TU PEUX ! COLIN ! Ce n’est pas le t… par Morgane… » Voilà. Ils sont à lui. Presque. Le petit est à côté de la porte.
Colin Washington entre comme une fusée dans le hangar, suivi de son père – qui, le souffle court, n’a même pas le temps de lever sa baguette pour empêcher le sort qui vient le frapper et qui frappe ensuite son fils, dans un geste qui ne laisse pas le temps au plus jeune des deux de sortir de l'Imperium. En deux temps trois mouvements, les deux sont stupéfixiés. Et la porte bien refermée et collée.
Il prend la baguette de Washington, se foutant de le laisser ainsi désarmé. Il va en avoir besoin pour son identification auprès de l’OPI, donc tant pis pour le Yankee. Il ouvre la valise de l'homme (frappée aux couleurs de Salem) et y fourre le sien, assez profondément pour qu'il ne soit pas détectable. Dans la mallette qu'il tient à la main, des potions et des documents qu'il s'empresse de copier, assis à même le sol. Les documents copiés seront récupérés par un autre insurgé plus tard; il jettera les véritables aux ordures, une fois aux États-Unis. Il sursaute au moindre bruit – il attend celui du transplanage, celui lui indiquant clairement qu'il est rejoint par son camarade de mission. Sinon... merde, il ne sait pas ce qu'il va faire, sinon. Il va avoir l'air bien imbécile, ça, au moins, il le sait.
DAVIUS LLEWELLYN & FRED WEASLEY #1 JULY 27th, 2002 && LONDON
L
e craquement du transplanage s'accompagne de bruits de caisses brisées et de bois craqué, le tout saupoudré de jurons assez colorés pour indigner Molly Weasley pour les trois prochaines vies. « Putain de merde. » Le grognement ponctue enfin la bordée d'insultes et de mauvaise foi tandis qu'il rejoint Davius. Et confirme exactement ce dont le Gallois se doute sûrement. Ce n'est pas Samwell Patternoster qui vient de le rejoindre, mais Fred Weasley dont la tignasse rousse apparaît de derrière un empilement de marchandises quelconques. C'est lui, encore, dont la baguette répare les dégâts d'un geste négligent du poignet et d'un Reparo sèchement claqué. (Si seulement tout se réparait si facilement, son existence toute entière serait probablement mille fois plus simple) « Désolé pour le retard, Rook. »
Prudent, il ne lève pas la baguette face à Davius, ne montre aucune agressivité. Prudent, il ne la range pas non plus. (Vigilance constante, disait ce parano de Fol'Oeil)
« C'est toi qui m'as tiré hors de la tour de radio. » Le souvenir offert en preuve est amer sur sa langue, il évoque encore les cris de George qui hantent toujours un coin de sa cervelle. Mais il faut bien prouver qu'il est Fred Weasley, n'est-ce pas ? Il n'a pas envie que le Belliqueux cherche à l'attaquer, mesure de précaution (on sent la patte du vieux Maugrey chez le Llewellyn). Et il sait que face à Davius, il ne fait pas le poids, pas même avec ses sorts maison. « Qu'est-ce que je t'ai dit quand tu as voulu interroger Luce à son arrivée ? » Demande-t-il avec une note agacée. Pas par Davius. Leur dispute est de l'ordre du passé, le roux ne lui tient pas rigueur des cris échangés (il a fallu monter d'un ton quand Vincent a commencé à foutre la merde avec ses remarques qui n'arrangeaient rien). Non, Fred est vexé parce que l'ancien Auror a raison. Lucrezia n'aurait jamais dû les rejoindre. (tu l'as cassée, brisée, écrasée) Et lui avait tort. Putain. Fred Weasley n'aime pas se tromper, il s'est toujours cru bon juge des caractères.
« Changement de plan en dernière minute, je viens à la place de Sam. On pense que ce sera mieux si je viens négocier avec toi - les américains adorent les inventions, explique-t-il en s'approchant quand la confiance est restaurée et que les identités sont de nouveau certaines : Il est d'accord. » Les explications sont succinctes, pas complètes pour une Noise. Et loin de la réalité. Il a presque dû menacer le lycan d'aller buter la Parkinson pendant son absence s'il ne le laissait pas partir. (tu fuis fuis fuis) Oui. Il fuit - il n'a même pas honte de le dire. Il se casse. Parce que, putain, il en a marre de ces tragédiennes qui lui tranchent le cœur avec leurs égoïsmes. La veille, il a enfin trouvé la cachette de Lucrezia. Celle où elle se terre quand rien ne va avant de revenir comme si tout va bien. Comme s'il ne voit rien. Comme si sa putain de bague n'est pas là pour lui cramer la main et le cœur, lui rappeler qu'il ne fait pas ce qu'il faut. Il est incapable de la rendre heureuse, l'évidence est difficile à digérer, douloureuse à avaler. Et plus que ça, qu'elle s'obstine à dire qu'il est suffisant claque comme une insulte. C'est ça, fous-toi de ma gueule, a-t-il fini par céder entre la colère et la lassitude après ce qui doit être le centième tu me suffis. La preuve que non. Depuis qu'elle l'a rejoint, elle ne fait que sombrer - elle ne fait que se laisser crever et a le culot d'exiger qu'il vive sans George, putain !
Elle ou Ginevra, même combat. A enchaîner conneries sur conneries.
Il en a assez de les voir se démolir sous ses yeux. Il en a assez qu'elles refusent obstinément son aide tout en réclamant qu'il assiste au spectacle, serein. Qu'elles arrêtent de compter sur lui. Il démissionne.
Rien. A. Foutre.
« Je prends l'apparence du gosse, je suppose ? » La question n'attend aucune réponse - c'est plus logique que Davius prenne l'apparence de l'adulte, il est à la fois plus puissant et plus expérimenté que lui. Alors, sans trop de considération pour les deux sorciers stupéfixiés, Fred commence à récupérer les vêtements avant de déposer le contenu de ses propres poches à côté de la valise. Quelques inventions d'apparence inoffensive, son Miroir à Double-Sens (il a promis à Percy de donner des nouvelles). « Sam n'a pas pu m'expliquer le plan, ou plutôt il ne lui en a pas donné l'occasion, le convaincre ayant déjà pris assez de temps pour le mettre en retard : tu peux me faire un topo ? »
Dernière édition par Fred Weasley le Mar 12 Avr 2016 - 23:24, édité 1 fois
Il a bondi sur ses pieds en entendant le son du transplanage et n'a pas bougé sa baguette même lorsqu'il a reconnu la voix de Fred - « Putain de merde. » - et ensuite sa tignasse rousse. Ce pourrait bien ne pas être lui – ce n'est pas supposé être lui, ici. Il le vise toujours, statue prête à se mettre en mouvement au moindre signe d'agressivité, d'attaque. « Désolé pour le retard, Rook. »
Le retard.
Pas un geste, pas un cillement. « C'est toi qui m'as tiré hors de la tour de radio. » Un petit signe de tête. C'est bien Fred. Sa baguette reste toutefois levée, attendant la question en retour, celle qui permet de vérifier sa propre identité. Après tout, Davius Llewellyn n'est pas parfait. Il peut bien avoir laissé des cheveux traîner à quelque part. « Qu'est-ce que je t'ai dit quand tu as voulu interroger Luce à son arrivée ? » C'est presque trop facile. Quelques secondes de flottement, avant qu'il réponde : « Qu'il n'y avait aucun besoin de le faire parce qu'elle était une alliée et que tu avais confiance en elle. Un sourire malin vient brièvement décorer son visage. Ils ne s'en veulent plus. Ils sont réconciliés, depuis le temps. Il a brûlé un manoir et tué un Mangemort, depuis. Ça, ou que j'étais un vieux con réactionnaire incapable de croire en la rédemption, j'hésite. » Probablement un peu des deux en même temps. Il abaisse sa baguette et reprend place sur le plancher du hangar, écoutant d'une oreille les informations distillées par le Weasley – sans savoir si celles-ci lui plaisent ou non (tout ce temps passé à planifier avec Sam, parti en fumée) : « Changement de plan en dernière minute, je viens à la place de Sam. On pense que ce sera mieux si je viens négocier avec toi - les Américains adorent les inventions. Il est d'accord. Un petit soupir alors qu'il lit rapidement un dernier rouleau de parchemin, avant de le copier avec la même rapidité que les autres extraits de la mallette de Washington. ... je ne veux même pas savoir. » Quels arguments employés, quelles menaces chantées, quels coups portés. Il fera avec Fred, tout simplement, et il n'en est pas mécontent, à bien y réfléchir. C'est imprévu, mais en effet, les inventions feront bonne impression... et le Gryffondor risque d'être moins intenable que l'autre Gryffondor (au final, c'est toujours avec un lion qu'il part).
Les documents copiés sont rangés dans un petit sac, qu'il envoie ensuite d'un coup de baguette sec flotter au-dessus de la porte du hangar, un sortilège de Déillusion le confondant avec le mur. « Je prends l'apparence du gosse, je suppose ? Mm. Assentiment marmonné. Il rouvre la valise magiquement extensible et y planque les affaires du Weasley. Sam n'a pas pu m'expliquer le plan, tu peux me faire un topo ? » Par où commencer ? Il s'arrête quelques secondes, le miroir de Fred entre ses mains, avant de le fourrer entre deux paires de chaussettes roulées. Il peut en révéler plus à Fred qu'à Sam. Puis, Fred connaît Nyssandra. Le Poufsouffle enchaîne alors avec une rapide explication du plan de départ, qui est ce qui urge le plus – ils ne peuvent pas perdre plus de temps : « Départ à 10 heures pour Boston. Sirius va superviser notre départ, c'est elle qui nous a fourni les identités, mais on va devoir jeter quelques sorts de confusion si on veut éviter une fouille trop poussée de nos bagages, ou une corporelle. On part théoriquement pour un mois. Théoriquement. Il comprendra bien plus tard, quand ils auront le temps de bavarder réellement. Autour de... d'une bière, par exemple. Merlin, il ne doit pas penser à cela (prendre une bière, dans un bar, sans craindre d'être attrapé, dénoncé, tué, comme un homme normal, à l'existence normale). J'ai des contacts pour notre hébergement, je t'expliquerai qui quand on sera là-bas. » Fred connaît Nyssandra. Comme une pensée magique. Il comprendra, quand il rencontrera les Anderson. Il pourra lui expliquer et il comprendra. Il s'empare des vêtements de Dan Washington et les passe, enlevant les siens sans la moindre pudeur. Il doit passer le plus possible pour l'Américain. Jusqu'au moindre des détails. Des poches de son jean, il sort les deux fioles de Polynectar qui leur serviront pour leur départ de Londres. « Cache ta baguette, vu que le gamin n'en a pas encore. Il s'appelle Colin Washington, moi c'est Dan – ou Papa, comme tu vois. Il aime le Quidditch et commence Poudlard le 1er septembre, il aimerait être à Gryffondor. Dan et Piper, ta mère, sont séparés depuis cinq ans, elle est Rafleuse et elle était à Serdaigle. Moi je bosse à la Régulation des créatures magiques. On part en vacances chez mes parents, à Orlando, mais avant on passe chez ta tante Cate, à Boston, et je vais déposer des documents au gouvernement. Il boucle la ceinture maladroitement, arrache quelques cheveux au cinquantenaire toujours stupéfixié. Tes grands-parents s'appellent Richard et May. Tu es assez précoce, côté magie. Et t'aimes les Canons de Chudley. »
Davius ouvre une des fioles et y met les cheveux récoltés, le liquide devenant d'un bleu clair et dégageant désormais une odeur légèrement acide. Ça va. Il a bu bien pire, en termes de Polynectar. Il accorde un regard à Fred, finalement, et un autre sourire. Franc. « Franchement, tant que je fous le camp d'ici, je suis heureux, peu importe avec qui je pars. » Tant mieux si c'est avec lui.
DAVIUS LLEWELLYN & FRED WEASLEY #1 JULY 27th, 2002 && LONDON
L
e sourire de Davius est contagieux, Fred sent ses lèvres tressauter et l'envie de sourire en retour le taraude un peu. Ou peut-être que c'est juste l'idée de se casser loin du fiasco qu'est sa vie ? De prendre l'air, et pas un air vicié par les drames et pourri par la guerre ? « Ça, ou que j'étais un vieux con réactionnaire incapable de croire en la rédemption, j'hésite. » Cette fois, le coin de la bouche esquisse franchement le sourire, un peu ironique - mieux vaut rire de ce désastre plutôt qu'en chialer, pas vrai ? Et si Fred n'avait pas totalement, c'est Davius qui a raison au final : il aurait dû la laisser là où elle était. (là où elle n'était pas trop cassée) Même si, ça, le roux n'ira jamais l'avouer à l'Auror. « Alors tu as capté le sous-titrage l'air de rien. Elli exagère quand elle dit que t'as pris trop de coups sur la tête. » Commente-t-il d'un air dégagé en abaissant la baguette et en l'informant du changement de plan (qui n'est pas vraiment un changement de plan mais Davius n'a pas besoin de savoir qu'il a presque menacé le lycan) (Davius n'a certainement pas besoin de savoir que son protégé s'est stupidement entiché de Pansy Parkinson, archétype même de la sorcière de salon qui profite du système) (comme Blaise, putain). « ... je ne veux même pas savoir. » Et si, en plus, Davius dit lui-même qu'il n'a pas besoin de savoir, pourquoi s'emmerder, hein ?
Quand Davius lui confirme qu'il va prendre la place du gosse, son regard dévie vers le visage endormi et le détaille pensivement. Le garçon a un cicatrice sur la tempe. Un casse-cou, sûrement. Le genre de gosse agité comme lui l'était plus jeune (avec George). « Départ à 10 heures pour Boston. Sirius va superviser notre départ. » Un tic nerveux agite la paupière du roux au surnom. Bordel, il ne s'y fera jamais au surnom de Telma. Il a toujours l'impression qu'on parle de Sirius Black - celui qui est passé à travers le Voile, celui qui avait toujours une lueur maussade au fond des iris gris. Pas du tout comme Telma, ses joues rondes et son sourire. « c'est elle qui nous a fourni les identités, mais on va devoir jeter quelques sorts de confusion si on veut éviter une fouille trop poussée de nos bagages, ou une corporelle. On part théoriquement pour un mois. » Fred ne loupe pas le théorique alors qu'il termine de vider ses poches, déposant les choses qu'il veut garder en tas à côté de la valise pour Davius, le reste dans un second tas ... et un anneau, onyx et argent, au milieu - le jumeau de celui qu'il porte encore au doigt. « Cache ta baguette, vu que le gamin n'en a pas encore. » Hochement de tête. D'accord, mais pas tout de suite. Attentif, il écoute, enregistre les informations fournies par Davius, les commente à peine, sauf quand son mentor mentionne : « Et t'aimes les Canons de Chudley. » « J'ai vraiment aucun sens du Quidditch alors. » Fred a toujours préféré des Bats, réputés pour leur jeu d'équipes et leurs stratégies audacieuses, même s'ils n'ont pas les joueurs stars du moment dans leurs rangs. « Je n'aurais qu'à imiter Ron quand il en parle. » En arrière pensée, il ne peut pas s'empêcher de se demander s'ils auront l'occasion d'aller voir un match de Quidditch - même amateur, il n'est pas difficile. Ou de tâter un peu de la batte et du balai. Il a perdu le sien dans une mission, il y a bien deux ans, quand un Incendio a réduit en cendre la queue du balai. S'il y a été plutôt indifférent, trop occupé à sauver sa peau et à se venger, jusque là, la perspective de partir d'ici a ravivé des envies qu'il pensait disparues. « Franchement, tant que je fous le camp d'ici, je suis heureux, peu importe avec qui je pars. » Acquiescement content, soulagé même. Il ne sait pas quel plan Davius a fait avec Sam, et honnêtement, il avait un peu peur que l'Auror lui en veuille de voler la place de l'autre. « C'est pas moi qui vais dire le contraire. » Bien sûr que c'est comme fuir, ce qu'il est en train de faire. Fred en est bien conscient. Autrement, il ne serait pas tellement soulagé.
« Je dois juste régler un petit détail. Ca ne prendra qu'une minute. » Informe-t-il en récupérant la seconde fiole de Polynectar. Et au lieu de ranger la baguette qu'il est sensé cacher, il déplace finalement l'anneau dans le tas restant d'objets. Celui des trucs à jeter. Avant de s'enfoncer du tissu dans la bouche, de repiler les doigts, ne laissant que l'annulaire en évidence pour pointer sa propre baguette dessus. « Diffindo. » Si la formule est étouffée par le bâillon, l'effet ne l'est pas lui, et le doigt tombe, la main pisse le sang au dessus des affaires. Il en hurle, le roux, et ses yeux roulent dans leurs orbites alors que la sueur coule en grosses gouttes contre sa nuque. Putain, il n'avait pas pensé à la douleur du tout. A tel point qu'il doit s'y reprendre à trois fois avant de réussir à déboucher la fiole sortie de sa poche et avalée aussi sec qu'un shot de whisky pur feu. « L'anneau ne part pas autrement. » Explique-t-il, un peu tremblant, pâle comme un linge et la respiration rapide, tandis que la magie de la potion maison entre en oeuvre. Il ne précise pas que l'artefact magique vient de Lucrezia, ni qu'aujourd'hui encore, l'objet le brûle (et que c'est de sa faute parce qu'il lui a dit qu'il partait - omettant de dire où et pour quelle raison, dans un accès de cruauté et un besoin de revanche puériles). Davius sait probablement déjà qu'il avait raison depuis le début au sujet de l'ancienne Mangemorte. Quand il se redresse, après une minute ou peut-être deux, la potion a déjà reconstitué le doigt (bien que celui-ci reste engourdi mais tant pis, il n'en a pas besoin dans l'immédiat) et il ne jette même pas un regard à l'ancien et aux deux anneaux qui gisent à ses pieds, au milieu d'un tas d'ordures (un vieux morceau de parchemin, une carte de chocogrenouille déchirée et un paquet d'allumettes moldues). Il n'a pas besoin. Un « Evanesco » plus tard, et tout a disparu, tout a été avalé par le néant. Les bagues de Lucrezia avec le reste.
« A notre départ loin de ce bourbier, pas vrai ? » Plaisante-t-il en faisant mine de trinquer avec le Polynectar qu'il avale (presque) sans grimacer. On pourrait croire qu'à force d'en utiliser pour les missions, on s'y habitue mais cette potion est toujours aussi dégueulasse. « Je m'appelle Colin, Colin Washington. » Tout en s'extirpant de ses fringues trop grandes pour enfiler celles du gosse, Fred répète la phrase, plusieurs fois, pour prendre des intonations et une diction de gosse. Il répète jusqu'à obtenir l'assentiment de Davius sur ses performances de comédien (ou jusqu'à gaver l'Auror, possible aussi à bien y réfléchir). « On y va, Papa ? » Demande-t-il en fourrant sa baguette dans sa manche. Heureusement que le gamin est grand pour son âge, et que sa baguette magique n'est pas démesurée. C'est plus simple à cacher.
Dernière édition par Fred Weasley le Mar 12 Avr 2016 - 23:24, édité 1 fois
« C'est pas moi qui vais dire le contraire. » Ils fuient, tous les deux. Ils fuient et qu’est-ce qu’ils en sont heureux ! Il en aurait presque honte, si ce n’était pas une fuite utile, nécessaire pour les insurgés autant que pour sa santé mentale. « Je dois juste régler un petit détail. Ca ne prendra qu'une minute. » Un détail ? Davius regarde Fred avec curiosité – les anneaux lui font penser à sa propre alliance, qu’il n’a pas retiré, et qu’il enlève subrepticement, l’alliance lui brûlant doucement le bout des doigts, comme un reproche. Dan Washington est divorcé. La valise est rouverte, son sac de voyage trouvé, et pendant qu’il range soigneusement l’alliance entre deux morceaux de cuirs de son portefeuille, il observe les agissements du Weasley. Il ne tressaille pas, quand il se coupe le doigt sans plus de cérémonie – mais merde, qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Lui aussi a une bague ensorcelée, mais merde, au moins il peut l’enlever ! « L'anneau ne part pas autrement. » La belle affaire ! son regard est mauvais, sur l’objet ensorcelé, et il est bien heureux qu’il disparaisse. L’Auror se doute bien de la provenance d’un tel artefact. Tant mieux s’il ne les suit pas. Il n’a pas envie d’avoir ce… ce serpent avec eux.
« A notre départ loin de ce bourbier, pas vrai ? La fiole est également levée. Enfin. »
Cul-sec.
Le goût est acide, comme prévu, et la douleur atroce, mais bien heureusement, la carrure de l’homme n’est pas trop différente de la sienne. Ce n’est pas comme lorsqu’il avait pris l’apparence de Nyssandra (si petite, si menue, si facile à briser, dans la boutique Ollivander). Il écoute patiemment les essais de Fred, en terme de voix et de diction, jusqu’à lui donner son OK pour son interprétation. « On y va, Papa ? » C'est à lui de tiquer. Papa. Il ne sait pas s'il en sera capable. Ce n'est que pour quelques heures. Il sera capable. Il respire, se recoiffe, et d’un accent définitivement américain, forcé à travers celui gallois, il dit : « On y va. »
***
Ils arrivent à 4h01 aux États-Unis. Extrêmement tôt. Le passage à l’OPI a été comme sur des roulettes, ça en était presque louche. Sirius a coordonné leur départ, les prenant en charge sans trop d’insistance, et les sorts de confusion ont été suffisants pour que les fouilles supervisées soient convaincantes sans être invasives. Ils étaient les seuls à partir, ce matin, pour les États-Unis. Davius a pu expliquer les affaires à effectuer chez les Américains, sur ce ton un peu dégagé et détendu propre à Dan Washington, a été un père exemplaire, attachant, a même croisé un collègue voyageant en Roumanie, a réussi à échanger quelques phrases légères. Tout a été parfait. Leur préparation a été utile, même si ce n’était que pour deux heures – les deux heures les plus cruciales, néanmoins. Dès leur arrivée et la vérification faite de leurs identités, les deux sorciers s’empressent de sortir par une porte autre que celle principale, histoire de ne pas se frotter à la sœur de Dan Washington. Juste le temps de sortir et de partir se cacher, que le Polynectar cesse de faire effets et qu'ils remettent leurs vêtements habituels, sortant des costumes des Washington. C’est un Magicobus qui les mène jusqu’en banlieue de Boston, leur permettant de se reposer un peu – même si Davius est incapable de véritablement fermer l’œil, dans tout le transport brinquebalant, pris d’angoisse. Et si les Anderson ne les acceptent pas ? S’ils doivent se trouver un autre endroit où vivre ? Il a mis tous ses œufs dans ce panier, il espère que ça vaudra la peine. La maison devant laquelle le bus les dépose est de bonne taille, abritant sans doute une famille nombreuse. Une lumière est allumée, à la cuisine.
Il est 6h50 du matin, quand Davius Llewellyn et Fred Weasley sonnent à la porte des Anderson.
Porte qui s’ouvre sur un homme de haute taille, brun, un air chiffonné et fatigué au visage. Et, ce n’est pas difficile à dire, clairement méfiant. Ce n’est pas une heure pour réveiller les gens, même en Amérique. « Mr Anderson ? La voix raille un peu, mais est posée. Polie. Un signe de tête de l’homme; c’est bien lui. Je suis un ami de Nyssandra Ollivander, la fiancée de Ian. L'ami de Jeremiah. C'est elle qui m'a donné votre adresse. Le visage se fait légèrement moins méfiant, mais le ton reste pourtant prudent. Oui, je me souviens de Nyssandra. Comment va-t-elle ? ... elle a vu mieux. Il y a de la tristesse, cette fois, mais il ne doit pas s’y attarder. Parce que plus tard, il expliquera à Fred tout ce que Nyssandra fait dans ses mots. Est-ce qu'on peut entrer ? » Mr Anderson leur propose du café, qu’ils acceptent par principe (être insurgé et refuser de la nourriture, quelle idée), et ils s’installent tous les trois à la table de la cuisine. Mme Anderson vient les rejoindre, quelques minutes plus tard, curieuse de savoir qui sont les invités impromptus. C’est elle, qui est sorcière; lui est un moldu. Ils se présentent, poliment, se laissent inspecter par les regards curieux et inquisiteurs des Anderson. Leurs cernes, leur maigreur, les marques de la fatigue, du combat. Davius Llewellyn, Auror. Fred Weasley, inventeur. Quelques gorgées de café et les deux visiteurs enchaînent, à tour de rôle, avec calme. Ils n'ont pas de nouvelles de Jeremiah – Nyssandra ne lui a rien dit au sujet du journaliste, uniquement qu'il était un ami très proche de feu son fiancé, Ian, et que leur relation était pour le moins délicate, pas toujours au beau fixe, mais au final intéressante. Intéressante. Il ignore complètement qu’il a été son rebut et qu’il est mort. Ils ont seulement une demande de la part d'eux-mêmes, une demande d'asile pour la durée de leur séjour. Oui, c'est imprévu, mais leurs moyens sont limités. Ils peuvent toujours dormir dehors, ils ont l'habitude, c'est ce qu'ils font depuis des années. C’est très important pour eux et pour tous leurs camarades, ce qu’ils font. Au moins une nuit, ils pourront aviser ensuite, et s’ils acceptent, ils feront tout pour ne pas déranger. S’il vous plaît.
***
Le 30 juillet 2002
Il a l’impression d’avoir dormi pendant trois jours.
Déjà, il a dormi. Le décalage horaire et l’angoisse lui sont tombés dessus comme une masse et il a dormi comme il n’a pas dormi depuis longtemps. Les Anderson ont accepté de les héberger pendant leur mission, comprenant bien l’importance de celle-ci. Fred est dans la chambre de leur fille, Harper, et Davius a hérité de celle d’un de leurs fils. Il a dormi, il a mangé – bien mangé, par Merlin – il s’est lavé et ces trois premiers jours aux Etats-Unis sont donc merveilleux. Seulement, maintenant, c’est le temps de s’activer, comme le révèle son arrivée dans la chambre de Harper Anderson. Il a les cheveux mouillés de sa douche et dans les vêtements de Ian Ackermann, trop propres pour lui, trop neufs, il a l’air radicalement différent. « Mr Anderson nous a trouvé le numéro d’un collègue de Jeremiah, qui aurait lui-même des contacts avec le gouvernement, même s’il sait pas trop avec quelle partie du gouvernement. Ça pourrait être l’Agriculture. On l’appelle, on le rencontre et on voit ensuite ce qu’il peut nous organiser. » D’un contact à un autre, tout peut se faire – on est toujours à six degrés d’éloignement de quelqu’un, apparemment, alors autant miser là-dessus. Seul un petit malaise reste, un petit doute, alors qu’il tend le papier à Fred, où sont écrits le nom et le numéro du type. « Tu sais comment te servir d’un téléphone, toi ? »
Il n’a jamais appris, lui. Il sait qu’Arthur Weasley collectionnait les artefacts moldus, c’était un secret de polichinelle au Ministère, et que les aspirations d’inventeur de Fred ne viennent certainement pas des voisins. Donc, ce serait pas mal, vous voyez. Sinon, ils n’auront qu’à demander aux Anderson. Ils ne sont certainement pas les premiers sorciers à se poser la question !
DAVIUS LLEWELLYN & FRED WEASLEY #1 JULY 30th, 2002 && BOSTON (USA)
C
’est presque étrange de pouvoir dormir. Comme dans dormir sur ses deux oreilles. Dans un (vrai) lit avec un matelas, un coussin et de (vraies) couvertures. Sans avoir à se méfier que les pièges qui le protègent seront déjoués pendant qu’il se repose. Le premier soir, il n’a pas réussi. A s’endormir. Pas dans le lit en tous cas. Roulé dans les draps, sur le parquet, ça a été plus facile de grappiller des heures – c’était moins culpabilisant vis-à-vis des autres restés derrière. Il a suffi de tout remettre en place et de mentir à Mrs Anderson qui est beaucoup plus facile à duper que ne l’était Molly.
Deux nuits plus tard, il dort dans le lit, mange un peu plus normalement (les repas avec les Anderson, ça lui fait toujours bizarre, ça le rend toujours un peu malade malgré les talents de cuisinière de la matriarche – il se dit que c’est parce que ça lui rappelle trop les Weasley) (ceux qui sont morts) (ceux qui sont restés). Il porte des vêtements propres et pas usés, pas rapiécés à l’infini. Mais tout ce confort, c’est un peu, bizarre. Anormal. Avoir une vie normale, c’est étrange, il se demande s’il saurait avoir ça de nouveau. L’idée même est étrange parce qu’il ne se voit pas survivre à la guerre.
Quand Davius entre dans sa chambre, il a l’impression de voir un autre homme – comme il est surpris par l’étranger qui se reflète dans les regards des gens du coin quand il leur parle. « Mr Anderson nous a trouvé le numéro d’un collègue de Jeremiah » Encore ce Jeremiah. Le fils disparu des Anderson. L’ami surprise d’Ollivander – Fred ne peut pas s’empêcher de trouver cette amitié étrange ; il a connu Nyssandra (l’ancienne Nyssandra qui était l’amie de Bill, de George et de lui-même, cette fille un peu superficielle mais pas méchante, plutôt souriante, même si un peu triste et agréablement clairvoyante) mais, pour autant, ce qu’il a en tête depuis plusieurs mois, c’est ce qu’elle est devenue ou restée, peut-être, malgré les malheurs et tout le reste. « Qui aurait lui-même des contacts avec le gouvernement, même s’il sait pas trop avec quelle partie du gouvernement. Ça pourrait être l’Agriculture. On l’appelle, on le rencontre et on voit ensuite ce qu’il peut nous organiser. » Pensivement, Fred acquiesce, bien qu’occupé à rassembler la pile de romans qu’il a fait tomber pendant la nuit – le seul souci de dormir pour de vrai, c’est que ça laisse plus de temps aux cauchemars pour venir. (Peut-être que cette nuit, il essayera la tisane tranquillisante que lui a discrètement proposé Mrs Anderson hier soir) « Tu sais comment te servir d’un téléphone, toi ? » Le papier est attrapé, examiné. « Ouais, il hoche la tête en déposant le dernier livre (moldu) en haut d’une pile à l’équilibre précaire : Pa’, il hésite, se gratte la nuque et se reprend rapidement : On en avait un à la maison. Je l’ai déjà utilisé. » C’était avec George, ils voulaient faire des blagues aux moldus (et ça a fait hurler Molly quand elle les a découvert en train de bobarder un autre adolescent qu’ils avaient contacté en faisant des chiffres au hasard. « On peut utiliser le téléphone dans le salon ? » Demande-t-il en sortant de la chambre, glissant sa baguette et le papier dans sa poche. Il sait bien que les Anderson leur ont dit de faire comme chez eux, mais il préfère ne pas trop prendre ses aises. Au-delà du fait que la famille américaine en fait déjà plus pour eux que ce à quoi ils sont habitués dans leur propre pays, ici n’est pas chez eux et ça ne doit pas trop le devenir, au risque de perdre l’habitude (de ne pas dormir) (d’avoir faim) (d’avoir peur) (d’avoir des fantômes accrochés aux chevilles). « J’ai vu des téléphones dans des cabines plus bas dans la rue en face du bar d’hier, sinon. Les moldus ont l’air d’utiliser des pièces. » L’air de rien, il tait une toute autre motivation à sortir. Il voudrait bien une bière, rien qu’un peu d’alcool dans le sang pour se réchauffer complètement. Mais il est presque certain qu’à vivre ensemble depuis trois jours, Davius a compris, au moins en filigrane, ce travers pour l’alcool que Fred gomme ici, mais ne peut pas effacer totalement.
#EVENTS & #MISSIONS. NE MANQUEZ PAS LA WIZPRIDE (rp et hrp) !#SCRYNEWS. refonte du ministère (plus d'infos) & nouveaux procès de guerre (plus d'infos)#FORUMATHON.