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sujet; (ag) a miracle of moving parts, a study in survival.

WIZARD • always the first casuality
Astoria Greengrass
Astoria Greengrass
‹ inscription : 29/10/2015
‹ messages : 966
‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
‹ dialogues : indianred.
schizo - (ag) a miracle of moving parts, a study in survival. Tumblr_o52i0hs2SM1ur3cdqo7_r1_250

‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3747
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
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Astoria Morgana Greengrass
Being Astoria Greengrass was a complicated thing, a wonder of muscles and organs, synapses and nerves. She was a miracle of moving parts, a study in survival. The most important thing to Astoria Greengrass, though, had always been free will, the ability to be her own master.
This was the important thing.
It had always been the important thing.
This was what it was to be Astoria.
❝ We're running in circles again ❞WIZARDS ; SC (DRACO)

☇ pseudo complet & surnom(s) ; C'est un nom lourd de sens et d'histoire; Greengrass. Quand on lui demandait, lorsqu'elle était plus jeune, de se présenter, elle commençait toujours par son nom de famille, pour mettre sa pureté en évidence, sa fierté en étendard. Greengrass, là où est l'herbe est plus verte. Greengrass, l'araignée sur son trône de cristal et d'argile, qui lie entre les membres de l'élite des liens et des alliances et des trahisons et des fourberies plus que de raison. Greengrass, sourit-elle encore aujourd'hui, avec l'arrogance de celle qui sait qu'elle n'a plus besoin de se présenter.
Son nom a fait les gros titres. Astoria Greengrass, sauvée après tout ce temps! Elle en a découpé chaque entête, chaque photo, et garde toutes ces marques de prestige dans un classeur sur son bureau. Astoria est un joli nom, se rappelle-t-elle avoir décrété lorsqu'elle avait sept ans, à le répéter et le répéter et le répéter devant son miroir jusqu'à ce qu'il perde son sens. Née Asteria à l'origine, c'est peut-être par clémence que ses parents l'ont baptisée avec un o plutôt qu'un e.
Morgana est un nom puissant, issu des légendes arthuriennes et de l'histoire sorcière connue de tous. Fée, sorcière, méchant démon: Morgana n'a jamais laissé personne indifférent. Tori aime plutôt son second prénom, qu'elle n'hésite pas à déballer avec le premier et le nom de famille quand elle doit se présenter; mémoire musculaire.
Le premier surnom qu'on lui a donné, à Poudlard, était Asstoria, mais elle a toujours choisi de l'ignorer. Autrement, ses proches l'appellent Tori et ses amis Astra.

☇ naissance ; C'est à Sainte-Mangouste que mademoiselle a vu le jour, après quelques longues heures d'agonie pour sa mère; Tori vous dirait qu'elle attendait le bon moment. Née au coeur de la nuit du trois juillet 1981, elle a poussé son premier cri à l'aube et laissé derrière elle une Hortense Greengrass traumatisée et à bout de forces.
☇ ascendance; Elle rit. Greengrass, ça ne parle pas de lui-même? Greengrass, ce n'est pas assez prestigieux à vos yeux? Elle prendrait bien offense, si le doute n'était pas justifié — on dit que sa famille flirte de trop près avec les impurs (le pouvoir est le pouvoir, lui répétait sa mère, le pouvoir est le pouvoir et parfois même la pureté le perd). Mais son sang reste pur, comme son coeur ajouterait-elle avec un clin d'oeil.
☇ métier ; Quand elle était jeune, Tori ne savait pas trop à quoi se destiner; tant de possibilités! tant d'opportunités! À l'écouter, elle aurait été auror, chasseuse de mage noire, dragonologue, aventurière, chasseuse de reliques; autant de métiers qui n'ont jamais plus à Wyatt son père, autant de métiers indignes d'une fille de haute naissance telle qu'elle. La patriarchie a gagné; elle s'est repliée sur des choses plus accessibles; entretenant le rêve d'être la secrétaire d'un homme important, d'être la femme-trophée d'un autre, d'être infirmière, de faire un métier, finalement, de femme. C'est peut-être pour ça qu'elle s'est tournée vers la mode et peut-être pour ça qu'elle a trouvé dans le dessin de tenues extravagantes et de robes de réception une sorte de point d'ancrage, une passion inattendue. Ainsi, une fois sortie de son cauchemar et grâce à l'influence de sa famille et de son nom, Tori a commencé son apprentissage chez Madam Malkin's Robes for All Occasions, entretenant dans son coeur une amertume enfantine et un désir ambitieux d'être LA mode en Angleterre.

Au bout de quelques mois, toutefois, Astoria a compris que Malkin trempait dans des affaires plutôt louches et que, surtout, jamais elle ne serait à la hauteur des rêves de sa nouvelle apprentie. Astoria s'est donc fait recruter par Twillfitt and Tattings, une marque plus luxueuse quoique moins fréquentée du Chemin de Traverse. Elle a fini en août 2003 le stage d'Adhérente à la Brigade Magique qu'elle avait commencé sous l'égide de Bellatrix Lestrange en janvier de la même année. Collaboratrice de Twilfitt, elle cherche désormais à prendre sa place et à être la première couturière mangemort.

☇ camp ; Rire nerveux. Sa tête qui s'agite. Son sourire qui tressaille: serait-ce le visage d'une menteuse? Non; on peut en convenir rapidement; le mot est que quand elle ment, miss Greengrass se mordille la lèvre; or celle-ci s'allonge d'un sourire maladroit; et s'entr'ouvre pour répondre. Le gouvernement, bien évidemment, dit-elle mais à la vérité, c'est plus la neutralité qui a son coeur. Trop jeune pour en avoir autant vu, Tori ne veut que se distancer de tout ce conflit qu'elle trouve seulement sanglant, seulement terrible, surtout après tout ce qu'elle a vécu. La neutralité à jamais; même si elle collabore par la force des choses.
L'attaque de Sainte-Mangouste et la fuite de Draco ont tout changé. Désormais, Astoria veut rejoindre les rangs du Lord.

☇ réputation ; Oh, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Astoria est connue. Jeune femme aimée de la société, riche héritière d'un nom de l'élite sorcière; avant même la tragédie de sa vie, son nom était connu des personnes importantes. Mais depuis avril, depuis sa libération, la fin du cauchemar, son nom est sur toutes les bouches quand on lui demande de parler des insurgés: survivante, Tori garde aussi derrière elle une réputation de fille sage et modèle, un exemple de bravoure et de détermination à s'en sortir. (On ne parle pas du bref moment où les journaux se sont déchaînés sur elle, lors de l'année précédente, quand sa parenté avec Scorpius Malfoy, le fils naturel de son ancien fiancé, a été révélée; insulte, haine, mépris de la fille trop crédule tombée enceinte avant l'heure.)
☇ état civil ; Célibataire. Elle ne commentera pas plus que ne se faut sur cela. On lui prête quelques amants, quelques cibles; jamais rien de plus.
☇ rang social ; Membre de l'élite sorcière depuis sa naissance, Astoria représente tout ce qu'on attend d'elle: petite femme modèle, jeune fille charmante souriante fausse écervelée superficielle, elle est le véritable cliché de ce qu'on espère que tous les chouchous de la société soient.
☇ baguette ; La baguette qu'elle aimait tant, sa baguette de petite fille, a été brisée sous ses yeux au début de son enlèvement. Elle l'a boudée pendant quatre ans, survivant sans magie contrôlée, survivant sans manière de s'entraîner; aujourd'hui, quand elle tient sa nouvelle baguette, Tori a l'impression de mentir à quelqu'un, de mentir à qui elle n'est plus. Longue de vingt-sept centimètres virgule quatre, cette nouvelle baguette est composée de chêne blanc, un bois peut-être trop... juste pour elle. En son sein, et à sa grande honte, il y a une moustache de Fléreur, un artefact manquant de puissance et plus utilisé pour les petits maléfices d'enfants que les grands sortilèges d'adultes... Tori, à vrai dire, ne s'entend pas bien avec sa baguette; trop capricieuse et joueuse, celle-ci répugne parfois à lancer des sortilèges et n'hésite jamais à mortifier sa sorcière en faisant telle ou telle bêtise.
☇ épouvantard ; Sa pire peur est Franck Hudson et tout ce qu'il représente: la douleur, la torture, l'horreur, l'impression de ne jamais pouvoir s'en sortir. La dernière fois qu T ori a été en contact avec l'Épouvantard, que ses parents n'avaient pas remarqué, qui avait pris place dans sa chambre, elle n'a pas pu bouger: s'y trouvait Franck et Daphne, sa soeur, main dans la main, souillés de sang, la regardant sans mot dire... avant de s'élancer vers elle pour que le cauchemar recommence encore et encore. Avec la phobie de se faire kidnapper et manipuler à nouveau, Astoria ne fait jamais des nuits entières, se réveillant parfois en nage dans son lit avec un cri au bord des lèvres; et puis elle se rendort, avec la même sensation illusoire de bonheur et de sécurité.
☇ risèd ; Elle prétend voir son nom écrit en gros dans les journaux; prétend avoir un homme magnifique à son bras, des gamins braillards autour d'elle, une maison parfaite, un sourire sur le visage; c'est faux. Devant elle, le Risèd montrerait... Astoria Greengrass. Celle d'avance. Celle qui n'a pas les cicatrices, les maux, les cauchemars, les angoisses. Celle qui n'a pas besoin de compter sur ses doigts pour ne pas paniquer; celle qui ne prétend pas que tout va bien quand tout va mal. Astoria Greengrass, portant Scorpius son fils dans ses bras, souriant discrètement, très simplement. Astoria Greengrass, telle qu'elle aurait toujours dû l'être.
☇ patronus ; Astoria n'a jamais su en produire. Après tout, elle n'en aurait pas besoin, n'est-ce pas?
☇ particularités ; C'est un secret farouchement gardé; un secret qu'elle ne réserve qu'à ses pensées et aux moments où elle est sûre d'être seule; Tori est une soigneuse, ses doigts de fées absorbant les maux et les douleurs. Les effets indésirables sont multiples; sa tête qui tourne et son coeur qui ralentit; mais doit-elle réellement se plaindre de refermer les plaies, soulager les corps? Elle n'en a jamais parlé à personne, et pourtant les Insurgés ont été prompts à le découvrir, avant de la forcer à l'utiliser sur leurs congénères jusqu'à l'épuiser jusqu'au bout de son corps, de ses limites. Et depuis qu'elle a quasiment ramené à la vie une jeune homme, Astoria n'utilise plus son don, n'ose plus, l'associe à trop de longues après-midis pleines de souffrances et de matins languides dictés par l'espoir de ne pas à avoir à le faire aujourd'hui.
☇ animaux ;  Tori a appris, avec horreur, que son chat intelligemment nommé Moustache était mort pendant son enlèvement; une histoire de sort perdu? ou bien de chute trop longue? La jeune femme n'a pas vraiment envie de savoir. Toujours est-il qu'en rentrant de son long enlèvement, ses parents ont consenti à lui offrir deux chats, Salem et Elphaba et un hibou, Bumper. (Elle rit à chaque fois qu'elle dit ce nom; écarte la question d'un mouvement de la main en s'étouffant entre deux rires: une private joke avec Susanna et pendant un instant, l'illusion est presque parfaite.)
☇ Avis sur la situation actuelle :
Les Insurgés sont des fous dangereux. Ils doivent arrêter avant qu'il y ait d'autres victimes. Je les ai côtoyés: ils prétendent vouloir sauver la société, vouloir sauver des... vraies valeurs, mais il n'en est rien. Je viens presque à croire que tout ça, ils le font pour l'intérêt personnel de leurs leaders... Ils ont fait tellement de victimes, je ne supporte pas d'y penser. J'espère qu'un jour, tout rentrera dans l'ordre et que les plus virulents d'entre eux se calmeront et comprendront que leur cause est perdue. Mais... il y a quelque chose d'étrange. Lors des évènements de début septembre, les attentats... j'y ai assisté, voyez-vous, mais quelque chose me semblait off. Je ne sais pas comment l'expliquer mais ils n'agissaient pas comme j'ai appris à les connaître. Je ne sais pas trop quoi en penser. Peut-être les ai-je côtoyé trop longtemps et ai été amenée à les prendre pour des humains réfléchis...

☇ Infos complémentaires ; Malgré ses nombreux défauts, Astoria est quelqu'un de charmant à qui il est compliqué de rester indifférent. En quittant précipitamment Poudlard, Astoria a fait croire à une longue maladie bien contagieuse et dangereuse pour autrui. À la vérité, elle était enceinte de Draco Malfoy, et a donné naissance au petit Scorpius l'avril suivant. L'affaire est demeurée secrète  pendant trois ans, jusqu'en octobre 2001. Elle a été, officiellement, kidnappée par les Insurgés quelques semaines après la naissance de son fils. Elle a été libérée en juillet 2002 lors d'un raid de Mangemort et, d'après la presse, grâce à un certain Boris Bagshot. Toujours à la pointe de la mode et de la technologie, Astoria est quelqu'un de plutôt superficiel et matérialiste. Elle aime posséder, entièrement, que ce soit des beaux objets ou des beaux amis.  Elle aime être entourée. Elle a beaucoup de daddy issues et des problèmes avec les hommes en général. Son père l'a beaucoup abusée psychologiquement et physiquement (l'empoisonnant, notamment, lorsqu'elle était enceinte pour se débarrasser de l'enfant, au mépris de sa vie) mais elle cherche toujours son amour et son respect. Elle est plutôt prompte à donner sa confiance — mais une fois seulement. Elle peut paraître un peu tête-en-l'air et frivole mais en réalité, Astoria est quelqu'un de méticuleux et d'incroyablement bien organisé. Rien n'est jamais laissé au hasard à son propos. De plus, elle a développé, comme coping mechanism, l'habitude de tout, tout, tout compter quand elle se sent nerveuse ou mal à l'aise.  Elle rechigne à consulter à psychomage mais en aurait grandement besoin. Quatre ans plus tard, elle a finalement eu l'occasion de rencontrer son fils et autant dire que leurs relations ne sont pas au beau fixe. Elle culpabilise beaucoup de son absence — même si elle ne pouvait rien faire, concrètement — et essaie, vainement, de recoller les morceaux. Elle se sent beaucoup mal à l'aise avec le cercle social de Draco, se sentant constamment jugée et méprisée. Son histoire a fait la première page à de nombreuses reprises et encore aujourd'hui, elle ne sait pas quoi faire de cette célébrité... indésirable, vraiment. Elle en profite mais d'un autre côté, la déteste. Elle préférerait être connue autrement. Elle s'est découvert une passion pour la couture et, maintenant apprentie dans un magasin de vêtements, commence vraiment à adorer ça. C'est une manière comme une autre de s'occuper les mains et ça demande une telle rigueur du détail que ça lui occupe aussi l'esprit. Elle est soigneuse: elle ne reste jamais longtemps blessée et peut aussi guérir autrui. C'est une capacité dont les Insurgés, lorsqu'elle était leur prisonnière, ont usé et abusé jusqu'à la traumatiser, vraiment. Elle se considère un peu comme une freak. Astoria souffre beaucoup, intérieurement, même si elle ne montre pas. Son rêve est de vivre seule, dans un grand appartement aux grandes fenêtres, avec plein d'animaux et plein de plantes partout. Un endroit à elle, avec des trucs à elle. Mais ça n'arrivera sans doute pas de sitôt. etc.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi lola. J'ai 18 ans, je viens de glasgow / écosse maggle et j'ai connu le forum via ptn, pansy je crois? Arrow Si tout va bien vous me verrez connectée 4 jours sur 7 au minimum. J'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [OUI ET LE CRÉATEUR #REGRETTE TOUT SA VIE  gaah ] oui / [] non. Un dernier mot ? I'M BACK SNITCHES  gaah

Approuvé par le Ministère de la Magie


Dernière édition par Astoria Greengrass le Mer 24 Aoû 2016 - 18:47, édité 13 fois
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WIZARD • always the first casuality
Astoria Greengrass
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‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
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an army of one
You sabotage yourself constantly, as if the reality of happiness terrifies you. Hiding from contentment behind constructed ideas of yourself, who you must be, who you should be… the person you strive to become has no room for your gentle nature, for the joy I have known. Yet, you are so full of love, so full of hope. You are loved, you are important. You have far more freedom than you could imagine. But you must change your path, alter the figure you long to be, soften those edges, allow them to live a cherished existence. Allow yourself to love without fear.
A GAPING HOLE IN HER HEARTMAI 2002

Elle entend son coeur dans sa poitrine, qui bat trop fort, trop lentement; dans de tels moments, n'est-il pas sensé s'exciter comme un oiseau sauvage dans une cage? dans de tels moments, le ciel doit-il être si clair, l'atmosphère si lourde, le soleil si brillant? Astoria a toujours imaginé les moments de sa vie comme étant... impersonnels. Dans ses rêves, elle voit toujours des ciels gris sans histoire ni futur, des atmosphères à faire frissonner et des coeurs battants; c'était ainsi que l'on reconnait les moments importants, pense-t-elle.

Mais cette fois-là, elle est calme et composée, ses traits tirés dans une expression de concentration à demi-parfaite; on sent, dans le petit tic de sa bouche, que quelque chose ne lui plait pas. Sa chambre n'a pas changé, aime-t-elle penser. Sa chambre est telle qu'elle a toujours été: le plafond trop haut, le lit trop grand, la bibliothèque trop vide; le bureau en désordre, les images épinglées au mur, les étoiles sur le plafond qui forment des constellations connues d'elle seule; les sous-vêtements traînant parterre, le livre ouvert sur la table de nuit, le balai de Quidditch rangé à la va-vite sous le lit. Il y a une plante sur le rebord de la forêt, et la tasse de thé de la journée précédente qu'elle n'a pas eu le coeur d'envoyer à la cuisine; le tableau est presque parfait et pendant un instant, Astoria peut presque faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Elle compte ses pas jusqu'au lit. Un, deux, trois, quatre, cinq, six. Elle s'y asseoit, rebondit mollement sur le matelas. Elle s'y allonge. Ferme les yeux. Pendant une minute et seize secondes précisément, puis se redresse en grognant. Comme toutes les nuits avant celle-là, et toutes les nuits à venir, elle n'a qu'une envie: glisser sur le sol, se rouler en boule et prétendre que le néant est repos, que la douleur est expiation.

Elle se relève et sort. Astoria se déplace comme un fantôme dans sa demeure, le calme silencieux inhabituel de l'endroit renforçant l'impression qu'il y a quelque chose de... différent, vraiment, à l'atmosphère de Greengrass Manor. Elle entend vaguement, dans ce qui lui semble être le lointain, des elfes s'affairer en cuisine; elle entend le plancher craquer, le vent souffler, la maison respirer. Autant de sons supposés être rassurants, supposés la calmer, supposer lui rappeler des bons souvenirs, it's supposed to feel like home.

Mais la tapisserie du couloir a été changée, sa mère a parlé d'un sortilège perdu. La tasse d'Astoria, qu'elle a ramené de vacances en Chine, a été brisée, ses morceaux dotés de propriétés magiques irrécupérables. L'arbre que sa mère a planté le jour de sa naissance dans le jardin est si grand, aujourd'hui... Et puis les décorations ne sont plus les mêmes; les livres de table basse non plus; l'odeur est différente, plus renfermée, plus moisie; il y a quelque chose de pourri dans le royaume des Greengrass.

Plop!

Astoria sursaute, et fait volte-face et l'expression sur son visage est pure terreur; maintenant son coeur hurle dans sa poitrine: undeuxtroisquatrecinqsixsepthuitneufdix; elle tremble; elle serre les poings; prête à se battre.

Dummy penche la tête sur le côté.

“ Tout va bien, maîtresse Astoria? ” demande l'elfe de maison, sa langue pâteuse sifflant dans sa bouche, produisant ce son terrible que Astoria n'a jamais supporté. Tout va bien? Tout va bien? Tout le monde semble n'avoir que ces mots à la bouche, comme une litanie funèbre, un requiem obligatoire. Tout va bien, Astoria? Vous avez même perdu vos petites rondeurs d'enfance! Tout va bien, Tori? Tu as l'air ravissante aujourd'hui! Tout va bien, miss Greengrass? Vous êtes en excellente forme! Astoria repousse les voix, les rémiscences de cauchemars et des souvenirs, puis compte jusqu'à sept — sept est un bon nombre, fort, rassurant — avant de rouvrir les yeux sur son elfe de maison qui se tient, mal à l'aise, devant elle. “ Qu'y a-t-il, moron? ” persifle-t-elle, la petite peste de son enfance, l'acidité en moins sur sa langue. “ Maîtresse a du courier. Et maîtresse Hortense a dit- - — Tais-toi. Donne-moi ma lettre. ” Dummy semble hésiter, puis produit l'enveloppe de sa pauvre excuse de vêtements. Astoria s'en empare brusquement et en déchire l'ouverture.

Madam Malkin's Robes for All Occasions has to pleasure to offer you...

Dégage, ” grince-t-elle à l'elfe, qui s'évanouit dans un autre plop! terrifiant. Elle remonte dans sa chambre. Elle ne sait pas où aller d'autre. Elle se laisse tomber sur le lit trop moelleux, puis glisse parterre dans un soupir et s'y adosse. Elle lit la lettre jusqu'à ne plus en discerner les mots, puis la laisse tomber sur le côté.

C'est une bonne nouvelle. Une nouvelle vie. C'est... bien. Une renaissance. Une occasion de faire en sorte que tout se passe... bien. Faire en sorte que tout soit... bien. Enfin accomplir son rêve; enfin faire quelque chose de ses mains; arrêter d'hanter le manoir comme un fantôme en peine, recherchant mystérieusement la paix. “ Tu n'es pas seule dans cette épreuve, ” lui dit Daphne quand elle voit le regard de sa cadette s'assombrir. “ Tu n'es pas seule, Astoria. Nous sommes tous prêts à t'aider — je suis prête à tout pour t'aider.

C'est une nouvelle vie, se répète-t-elle inlassablement, une fois, sept fois, trois mille fois par nuit. Une nouvelle vie, une nouvelle vie, une nouvelle vie. Une occasion de réparer les torts; une occasion de faire tout correctement; de rendre son père fier et sa mère souriante; de renouer avec les gens qu'elle aime, essayer de pardonner ceux qui lui ont fait du tort; une occasion de... de faire le bien.

Alors pourquoi a-t-elle envie de pleurer jusqu'à ce que ses yeux tombent?

TORI, WHAT'S GOOD?SEPTEMBRE 2002

Elle est plutôt jolie, décide Bephelda. Elle porte peut-être un peu trop de maquillage — personne n'a une peau aussi parfaite, et ce n'est pas comme si Beph n'avait jamais essayé — et ses cheveux sont coupés un peu trop courts... mais elle est plutôt jolie, avec des yeux doux et un sourire avenant; pour un peu plus, on ne pourrait presque pas deviner sa nervosité. Mais ses doigts jouent des morceaux de piano agaçants sur la table; son regard se glisse par intermittence vers la porte; il y a une crispation sur son front. Et Bephelda est la meilleure pour remarquer les petits détails comme ça.

Le serveur leur apporte deux tasses de thé fumantes, un scone beurré — son petit plaisir coupable — pour Beph et un cupcake aux couleurs criardes pour la Greengrass. Aussitôt, celle-ci ajuste l'angle de sa cuillère sur l'assiette sur lequel la part de gâteau est posée d'un air absent; les yeux de Bephelda se plissent. “ Shall we? ” demande-t-elle doucement, finalement et, enfin, les yeux de la jeune femme se vrille dans les siens. Oui, ils sont très beaux, très doux, très calmes; il y a quelque chose de dérangeant dans ce calme; comme la surface d'un océan trop paisible alors que le ciel se recouvre de nuages. “ Shoot, ” finit par lui dire Astoria Greengrass et ses yeux pétillent alors qu'elle sourit, amenant la tasse de thé à ses lèvres pour en voler deux gorgées.

Bephelda plonge sur ses notes. “ Astoria Greengrass, avant votre triste enlèvement par la menace rebelle, vous représentiez tout ce que notre pays mérite et désire: jeune femme de bonne famille charmante et studieuse, vous alliez terminer votre sixième année à Poudlard avec des résultats sans doute excellents et vous étiez d'ores et déjà promise à un avenir brillant. Mais lors des tristes évènements d'Halloween, l'année dernière, il a été révélé que vous étiez la mère de Scorpius Malfoy... ” Elle relève les yeux. Greengrass sourit légèrement, et il y a comme un vide dans son regard. “ Ce n'est pas une question. Vous étiez plutôt jeune quand vous l'avez eu, non? ” Greengrass soupire. “ Tout le monde fait des erreurs, mademoiselle Bagshot. Donc votre fils est une erreur?Mon... fils est la meilleure chose qui me soit jamais arrivée. Je ne regrette pas de l'avoir eu, je regrette d'avoir été trop jeune. Et je regrette de ne pas avoir été là pour le voir grandir. ” Bephelda sourit. “ Et vous regrettez son père? La rumeur est que monsieur Malfoy et vous-mêmes soient en... froid. Le temps fait ça aux gens, mademoiselle Bagshot. Cela fait quatre ans que je ne l'ai pas vu et Draco a beaucoup changé. Moi aussi. ” Elle sourit toujours. Elle se penche un peu avant, l'air de la confidence. “ Nous sommes des personnes différentes des gamins que nous étions à l'époque. Mais nous partageons tous les deux la plus belle chose sur Terre.

Lentement, Beph sourit. “ Votre relation s'est finie en déconfiture,  indique-t-elle. — Merci de me le rappeler, mademoiselle Bagshot. — Non, je veux dire... Greengrass et Malfoy s'entendaient si bien, avant. Vous étiez fiancés, heureux, et puis... Les querelles entre nos pères respectifs ne nous concernent pas. J'ai beaucoup de respect pour Draco et beaucoup d'amour pour Scorpius, ils sont le père de mon enfant et mon fils. Je n'ai pas de honte à le dire. Qu'impliez-vous? ” Ses yeux se sont rétrécis. Sa bouche s'est tordue. Elle s'occupe les mains en défaisant chirurgicalement le cupcake et, vu son regard, elle ne semble même pas s'en rendre compte; elle dépouille le glaçage des copeaux de chocolat, les prenant un à un entre ses longs doigts fins; elle enlève méticuleusement le petit opercule de papier le long du gâteau; réduit le cupcake en quatre morceaux égaux à l'aide de sa fourchette. Bephelda l'observe faire avec une fascination curieuse; tant de méthode, des gestes chirurgicaux, quelque chose comme une... obsession du chiffre et de l'ordre. “ Rien du tout, miss Greengrass. Bien. ” Elle ressemble incroyablement à sa mère, pense Bephelda en tournant une page de son carnet.

J'aurais quelques questions quant à ces quatre dernières années... ” Elle voit dans le regard que la réponse est non avant même qu'elle ait fini sa phrase. “ Je n'ai pas envie de discuter de cela avec vous. Ce sont des affaires privées que je ne partagerai qu'avec le Gouvernement pour les aider à arrêter ces... fous.Pourriez-vous au moins me dire comment vous avez fait? Pour survivre? On sait tous que les rebelles sont des terroristes qui ne rechignent pas à blesser ou à tuer. Dites-vous que j'ai collaboré avec eux? Je dis que vous avez survécu, que vous êtes restée en très bonne forme et que vous voilà aujourd'hui. ” Greengrass éclate de rire. C'est un rire charmant et si Bephelda n'avait pas elle aussi fait partie de l'Élite sorcière depuis si longtemps, elle n'aurait pas entendu les accents discordants dans ce rire. “ J'ai survécu pour mon fils, lâche finalement la jeune femme. Et ça m'a donné toute la force dont j'avais besoin. ” Sujet clos.

Nouvelle page tournée. La plume à papotte continue d'écrire d'écrire et d'écrire; Greengrass tourne sept fois sa cuillère dans le sens des aiguilles d'une montre dans sa tasse. Elle découpe ses morceaux de gâteaux dans des morceaux encore plus petits. “ Vous avez retrouvé vos repères, en revenant parmi nous? Comment se passe cette... transition d'une vie à l'autre? ” Le visage de la jeune femme s'éclaire. “ Parfaitement bien, tout le monde a été très généreux et attentif avec moi. Vous avez passé près de deux mois au manoir familial. De quoi reprendre mes esprits et retrouver ma famille... elle m'avait affreusement manquée. C'est la solitude et la distance, plus que tout qui m'ont retournée, quand j'étais là-bas. Il y avait votre soeur. ” Silence circonspect. “ Ma soeur n'était pas la maîtresse de ses faits et gestes. Les Insurgés lui ont fait subir des épreuves absolument terribles, la dépouillant de son humanité et ses propres convictions... ça a été très dur pour elle, vous savez. Et pour vous? Je recommence une nouvelle vie. C'est dernière moi, maintenant. Si je revois jamais un Insurgé, j'aurais ma baguette au poing!Donc vous désirez reprendre du service? Votre ancien mentor, madame Bellatrix Lestrange, a-t-elle exprimé son envie de vous reprendre sous son aile?Je me réserve un moment d'adaptation à mon nouveau travail et ma nouvelle vie. Et puis après... nous verrons bien. Vous travaillez chez Madam Malkin's, n'est-ce pas? Vous vous y plaisez?Ab-so-lu-ment! C'est un endroit fantastique. Je renoue enfin avec toute cette société que j'avais laissé derrière moi par la force des choses, je fais ce qui me plait, je rencontre tellement de nouvelles personnes... c'est le métier idéal.

C'est ce que vous vouliez faire quand vous étiez petite? Avez-vous, enfin, après toutes ces années, tout ce dont vous rêviez?

Oui, vraiment. Je vis un rêve éveillé depuis mon retour.
EXIT WOUNDSAOÛT 2002

J'ai apporté des pâtisseries. Tu es obligée de me laisser entrer. ” Astoria fait mine de réfléchir. “ Il y a une religieuse au chocolat.D'accord, tu as le droit alors, ” consent-elle aussitôt et Boris a un sourire distrait sur les lèvres en se glissant à l'intérieur de Greengrass Manor, la boîte dégoulinante de sucre et de gras entre les mains. Elle le conduit au petit salon de l'étage, celui où elle et Daphne avaient l'habitude de se retrouver pour lire chacune de leurs côtés, ou pour échanger à demi-mots des petits potins, ou pour montrer à leurs amies, lors des soirées de l'élite d'Herpo Creek, la grandeur de la maison Greengrass. Boris la suit obligeamment, sans mot dire, tordant le cou pour observer les tableaux aux murs; les chandeliers trop onéreux au plafond; la beauté criarde de l'endroit.

Elle prend place sur un canapé et il s'assied à côté d'elle, posant la boîte sur la table devant eux qu'elle s'empresse d'ouvrir. Ses yeux sont grands, brillants; elle se lèche les lèvres d'un air gourmand; il ne peut pas s'empêcher de remarquer comment leurs genoux se frôlent; comment elle dépose sa jambe sur ses genoux quand après avoir sélectionné une friandise, lorsqu'elle s'allonge de tout son long sur le canapé, l'air impatiente de se régaler. Elle ne dit plus rien et Boris lève les yeux vers elle. “ Ça m'avait manqué, dit-elle en montrant l'éclair au café dont elle vient de grignoter un morceau. Je ne savais pas combien ça m'avait manqué, mais ça m'avait manqué.Je comprends ce que tu veux dire. Moi aussi. ” Il prend lui-même une pâtisserie au hasard — il n'a jamais eu une dent sucrée — qu'il goûte du bout des dents. “ La Bièreaubeurre aussi m'a manqué. Oui. Et le whisky pur feu. Oui! Le jus de citrouille aussi. La tarte aux pommes.Les oeufs brouillés.La musique. Les bains. Merlin, les bains. Je me disais bien que t'avais changé d'odeur... ” Astoria lui donne un petit coup de pied dans la cuisse et il sourit en reprenant une bouchée de sa pâtisserie.

Ils tombent dans un silence confortable. Il y a une légère grimace, une légère hésitation, sur le visage d'Astoria quand elle grignote — plaisir oublié — la fin de son éclair; et quant à lui, il est indifférent et rigide comme d'habitude. “ J'ai lu l'article dans la Gazette du Sorcier, dit-il au bout d'un moment. — Ta cousine est une salope.Astoria... Ta cousine est... méprisable?Mieux. ” Elle sourit. Puis fronce les sourcils alors qu'elle se redresse et retire doucement sa jambe du giron de Boris; il ne sait pas trop quoi penser de la déception qu'il ressent, ni quoi penser de l'air boudeur et embêté de son amie. “ Elle furète et plisse des yeux et semble mal à l'aise; aurait-elle quelque chose à cacher? un secret inavouable à garder? En tout cas, Astoria Greengrass porte tous les atours de la menteuse — ou, au moins, de la survivante à l'expérience trouble et suspecte — et même si mon cher cousin Boris, son fameux héros, a continué de m'assurer qu'il n'en était rien et que mademoiselle Greengrass n'était que traumatisée, le doute persiste. Sérieusement? Tu l'as appris par coeur?T'es pas mieux qu'elle, Bagshot. ” Il sourit. Il sourit. Alors elle sourit aussi.

Leur proximité est étrange. C'est chaleureux mais il y a une distance, toujours, quelque chose comme du doute qui plane dans l'air. Une gêne dont il ne parle pas; beaucoup de choses dont il ne parle pas; les secrets sont lourds sur leurs épaules. “ Au moins, t'étais mignonne sur les photos. Je suis toujours mignonne. Il était temps que tu t'en rendes compte. ” Boris repose lentement sa pâtisserie à peine entamée dans la boîte, en roulant les yeux. “ Whatever. ” Ils retombent dans le silence. Du bout du doigt, avec un peu de glaçage, Astoria dessine des formes sur la table; il produit de sa poche le livre qu'il est actuellement en train de lire. Leur rendez-vous hebdomadaires se déroulent toujours ainsi: des petits sourires, des discussions à demi-mot, des silences réconfortants. Wyatt voit Boris comme un jeune homme parfait: distant, courtois, attentionné, il a toujours un bon mot pour faire se gonfler d'orgueil la poitrine du père et rougir les joues de la mère. Daphne le considère avec quelque chose comme du mépris silencieux. Mais il s'en fiche. Après tout; il n'est là que pour Astoria.

Celle-ci finit par soupirer et par poser sa joue sur son épaule, d'un geste familier et tellement... fraternel que ça fait un peu mal au coeur de savoir que son coeur bat à cent à l'heure dans sa poitrine. Boris n'en pipe mot, même s'il sent bien l'excitation du myocarde de son amie, et le soudain tremblement de son épaule; il est trop poli pour ça. A la place, il repose doucement son livre, passe un bras autour de ses épaules. “ Pourquoi c'est si compliqué? ” Il ne répond pas. Il la laisse finir. (Et il n'a pas la réponse.) “ Tout est si compliqué.Tu ne regrettes pas, quand même? Sois sérieuse, Astoria. Là-bas, c'était l'enfer.Pour moi, oui. Mais toi... tu avais des amis. Des alliés. Un but.Une mission. (silence) Astoria... ” Elle ferme les yeux et sans les voir, Boris peut deviner les larmes.

“ We saved each other, ” cite le Witch Weekly de cette semaine. The unexpected success story of disinherited Bagshot boy turned hero and the society darling Astoria Greengrass. Boris n'a rien d'un héros et Astoria rien d'un chouchou de la société; ils ont juste l'air fatigués, et trop grands pour leurs corps. Ils ressemblent à ces vieux tableaux mélancoliques romantiques qui peuplent les musées; Lovers on a sofa, 1998-2002, oil on paper, charcoal and tears. “ Je suis contente que tu ne sois pas mort, ” dit-elle finalement en enfonçant son nez contre son épaule et il accroche ses bras autour d'elle. “ Oui. Moi aussi.

COMING HOMEAVRIL 2002

Les mots s'étouffent quelque part entre sa poitrine et sa gorge. L'air aspire ses émotions, ses phrases, ses impressions; rien rien rien ne l'autorise à parler. Elle ne peut que regarder son cher père de ses grands yeux ambre, sa bouche entr'ouverte, l'air d'avoir été tirée d'un cauchemar particulièrement sombre.

Wyatt, pour une fois, semble... nerveux. Il a des yeux d'un bleu très noir et sombre, des traits taillés à la serpe et sait, mieux que quiconque, vous faire sentir absolument horrible sous son regard. Astoria connait par coeur cette impression de ne pas être suffisante au yeux de son père — elle l'a supportée toute sa vie. Mais pour une fois il y a une douceur inavouée dans son regard, une tendresse alien, une inquiétude qui danse sur son front. Est-ce à cela que ressemble l'amour paternel? À côté de lui, Hortense la considère avec quelque chose comme de l'horreur et du soulagement. Et enfin, la prise de Draco sur son bras lui fait si mal mais c'est une douleur qui lui permet rester éveillée, de rester consciente. Elle n'a pas envie de fermer les yeux. Elle n'a pas envie de fermer les yeux et les rouvrir et comprendre que tout ceci n'est qu'un rêve.

Alors elle compte.

Un deux trois quatre cinq- -

Les mots volent au-dessus de sa tête. La poigne de Draco sur son bras lui fait mal puis s'envole elle aussi; la laisse-t-il? La laisse-t-il? Elle tourne vers lui un regard affolé mais toujours les mots ne veulent pas sortir, ne veulent pas se former. Ne m'abandonne pas, a-t-elle envie de lui hurler. Ne m'abandonne pas après m'avoir sauvée. Mais la sentence de Wyatt est irrévocable, et la poigne de fer du Malfoy est remplacée par les griffes pernicieuses du Greengrass quand il attire contre elle. Les mots volent toujours, comme des couteaux; l'un buté et l'autre en son bon droit, disent-ils. Et quand Wyatt fait un pas en avant vers Draco pour lui dire que même si elle était en danger de mort je ne veux vous voir si près de ma fille que vous avez par ailleurs déjà assez - - et qu'il lâche Astoria, celle-ci retourne dans les bras de sa mère, qui la serre contre elle avec quelque chose comme du désespoir. Lui a-t-elle manqué à ce point? Après tant d'années à l'ignorer, la repousser dans un coin, la regarder avec un regard vide, ignorer les traces que les claques de Wyatt laissaient sur sa peau, ignorer le mal-être l'incompréhension le désir frénétique d'attention l'envie d'amour l'envie de bouffer le monde cru, après tout ça, lui a-t-elle vraiment manqué?

Et puis il y a Daphne qui coure, et ses bras qui se serrent autour de la mère et de la soeur; quel tableau elles doivent donner, en cet instant précis, les trois femmes Greengrass unies dans l'adversité. Quel tableau, quel amour, quelle mise en scène, quelle mascarade. “ Astoria, ” répète sa mère doucement. “ Astoria, Astoria, Astoria.

Elle ne s'est même pas aperçue qu'elle a cessé de trembler. Elle ne s'est même pas aperçue qu'elle a recommencé à respirer normalement, dans le giron de sa mère, ses bras autour d'elle comme une cage, comme des pansements aspirant la douleur le sang les plaies l'horreur, les émotions et les souvenirs, la mémoire, la douleur la douleur la douleur. Elle garde les yeux ouverts, le nez dans son cou, le souffle effréné de sa soeur contre l'épaule, son prénom répété mille fois comme une prière de sa mère dans ses cheveux.

Et puis plus tard, bien plus tard, au coeur de la nuit, quand elle se glisse sous sa couverture et ferme les yeux même si elle sait qu'elle ne fera que chasser le sommeil sans jamais l'attraper, on toque à sa porte. Daphne. “ Comment c'était? ” demande-t-elle alors qu'elles vont dans le petit salon et s'assoient sur leur canapé. Oh, mais tu sais n'est-ce pas? “ Non. Je- - je ne me souviens de rien. ” Je n'ai pas envie d'en parler. “ Je crois que tu as besoin d'en parler. Tori... ” Le surnom est comme une décharge. Astoria a envie de compter dans sa tête jusqu'au sommeil. “ C'était horrible, dit-elle, mais je m'en suis sortie parce que je suis plus forte que ça.

Et puis elle sourit, un vrai sourire à la Astoria: celui qui fait ressortir une imperceptible fossette sur sa joue, celui qui découvre légèrement ses dents, qui fait danser ses yeux. C'est un sourire de survivante. C'est un sourire rassurant et pendant un instant, même Daphne peut prétendre que tout va bien.

Elles retournent dans leurs chambres après quelques mots partagés à demi-mot.

Astoria se glisse dans son lit. Puis parterre, sa couverture enveloppée autour de ses jambes, son oreiller serré entre ses doigts.

Elle compte.

Un mensonge, deux mensonges, trois mensonges, quatre mensonges, cinq mensonges, six mensonges, sept mensonges, huit mensonges, neuf mensonges, dix mensonges.




Dernière édition par Astoria Greengrass le Mer 24 Aoû 2016 - 18:52, édité 17 fois
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WIZARD • always the first casuality
Astoria Greengrass
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‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3747
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
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i'm alive because i bleed
I will not let her speak because I love her, and when you love someone, you do not make them tell war stories. A war story is a black space. On the one side is before and on the other side is after, and what is inside belongs only to the dead.
BUT I CRIED FOR YOUAVRIL 1998

Hyacinthe, dis moi, rappelle moi, quelles sont les propriétés de la pierre philosophale? ” Sa voix chantonne presque; on pourrait presque ignorer ses traits tirés et sa bouche tordue et ses cernes violets. Sa plume danse sur le parchemin, l'encre coule, les lettres se succèdent; Astoria semble juste heureuse, heureuse heureuse heureuse, de sa manière innocente d'adolescente. Elle n'a que seize ans, vous voyez: et lorsque l'on a seize ans, que l'on fait ses devoirs sur son bureau par une journée ensoleillée, et qu'il fait assez chaud pour être à l'aise et assez froid pour ne pas être mal à l'aise, quand le soleil d'avril dessine des ombres jolies sur vos bras nus, quand vous souriez à vous-mêmes en chantant sous votre respiration une chanson que vous adorez, quand tout est parfait, parfait, et que oh- -

Tori ne peut pas s'empêcher de glousser en passant son doigt à la surface de son ventre tendu; le petit coup de pied lui a fait mal; c'est une sensation... étrange. Pas inhabituelle — ça fait quelques fois qu'Hyacinthe s'agite — mais très étrange. Là... là! sous ses doigts. Elle sourit encore plus. “ Encore quelques mois, mon petit, encore quelques mois. ” Et que se passera-t-il dans quelques mois? Que se passera-t-il vraiment? Elle n'a pas envie d'y penser; elle n'a pas besoin d'y penser; alors elle se contente de caresser son ventre et de parler à son enfant à naître en souriant à elle-même. “ Hyacinthe, Rose, j'ai hâte de te voir... j'ai hâte que tu me rencontres et j'ai hâte de croiser ton regard et puis- -

Tock tock tock.

Elle remet correctement les pans de sa robe, l'attachant d'un coup de baguette hâtif — faisant ses cours par Vitmagic, sa Trace a été levée pour les sorts simples — avant de se redresser sur sa chaise. “ Entrez, ” dit-elle une seconde plus tard, prenant un air vaguement embêté et sérieux. C'est son père. Il porte la même expression sévère que d'habitude. “ Tout va bien, Tori? ” crache-t-il et il pourrait tout aussi bien la gifler que ça ferait moins mal. “ Oui. ” Le rituel est parfait: il s'avance, pose le plateau avec la théière, le lait, le sucre, la cuillère et la tasse sur le lit (il ne s'approche jamais trop d'elle, pestiférée, honte, horreur) et puis il se retire après un dernier regard incendiaire. Mais quand elle regarde du coin de l'oeil, Astoria peut voir qu'il y a deux tasses, deux cuillères, plus de sucre que d'habitude. Et il pose le plateau sur le bureau, à côté de là où elle travaille.

Tu te tues à la tâche, dit-il. Viens. Elle se lève. Assieds toi sur le lit. Je sais que j'ai... mal réagi et mal agi envers toi, Astoria. ” Celle-ci ne parle pas, s'exécute. Elle regarde le bout de ses pieds, une de ses mains venant distraitement dessiner des formes abstraites sur son ventre. Mais elle arrête quand le regard de Wyatt la brûle. “ C'est la défection de ta soeur... elle nous a brisé le coeur à nous tous. ” Oui. Astoria ne dit rien. Elle le connait trop pour se permettre de parler quand elle n'y est pas invitée. “ Nous faisons tous des erreurs, Tori. Nous faisons tous des erreurs... Il y a des démons dans ses yeux. Du lait? ” Il sait qu'elle prend toujours du lait, contrairement à lui qui préfère son thé sans rien d'autre qu'une cuillère de sucre. Il sait. Évidemment qu'il sait. Pourtant, Tori ne semble pas relever la question; hoche la tête; regarde ses pieds. Il ui apporte sa tasse, la lui met dans les mains. “ Mais tout ça sera fini bientôt.Quelques mois... ” Il la foudroie du regard. Elle ne doit pas parler. Wyatt s'installe délicatement à côté d'elle, prenant garde à ne pas la faire rebondir avec sa tasse dans les mains. “ Bientôt, nous serons capables d'avancer. ” Elle sirote une gorgée de thé. Trop amer. Elle ne reconnait pas le goût; ce n'est pas le Earl Grey qu'il a l'habitude de boire. Elle n'en dit rien, boit un peu plus. “ Bientôt, tout ceci sera fini.

Et puis, la première douleur dans le ventre.

__

Elle ne peut pas s'arrêter de pleurer. “ Arrête! Arrête! ” Mais rien n'y fait; ni la claque sur sa joue, ni la grosse voix, ni le regard noir. “ Arrête! Arrête! ” Mais elle ne peut pas: elle voit l'amour de sa vie, son fiancé, le père de son enfant disparaître, avalé par les ténèbres; qu'est-elle sensée faire? “ Arrête! Arrête! ” Elle ne sait même plus si c'est son père qui parle ou sa conscience. Tout ce qu'elle sait, c'est que Draco s'en va avec son fils, son Hyacinthe, son amour. “ Arrête! Arrête! ” Mais elle ne peut pas s'empêcher de tendre les doigts vers eux, ne peut pas empêcher sa poitrine de se soulever de pleurs silencieux. Et puis, la porte se ferme et ils disparaissent et il n'y a que la main compatissante d'Hortense dans la sienne et le regard noir de Wyatt et elle, seule seule seule. “ On a fait de notre mieux, souffle son père, qui vient d'essayer de tuer le gamin d'un sortilège après avoir empoisonné sa fille. C'est pour notre bien, Astoria. ” Elle ferme les yeux.

__

Son nom est Scorpius Hyperion Malfoy, dit la lettre.
L'encre s'efface avec les larmes.

__

Pourquoi tu pleures, Astoria? Je t'ai sauvée! Je t'ai sauvée!
Elle n'a pas l'impression qu'il reste quoique ce soit à sauver chez elle. Elle est juste vide. Et, pense-t-elle, elle va le demeurer.


DEATH SHALL HATH NO DOMINIONMAI 1998 / JUIN 2000 / JANVIER 2002

Oh, inutile de chercher, ta soeur n'est nulle part pour te ‘sauver’, Greengarce. Laissez-moi tranquille! Je le dirai à Hudson! How cute. ” Il a un sale sourire. Il a un sale sourire tordu et Astoria a envie de le lui arracher. De lui griffer la peau, arracher les yeux, coudre la bouche, marbrer le corps de bleus et de plaies et de cicatrices et tout faire, tout faire pour qu'il ne s'approche pas, par Merlin, ne t'approche pas. Mais le Belliqueux n'y entend rien, il s'approche toujours, l'air de vouloir en démordre. Sa voix est presque douce quand il parle, néanmoins: “ tout ça, c'est à cause des gens comme toi. À cause des gens comme toi, on a tout perdu, j'ai tout perdu. Daphne et Hudson vont te- - Tais-toi! ” Et puis son poing s'arme; et Astoria sait comment réagir dans ces cas-là, quand les hommes trop forts lèvent les poings et leurs yeux s'enflamment: il faut se taire et fermer les yeux et espérer que ça va bientôt s'arrêter et se promettre de mieux faire la prochaine fois. Le poing ouvre sa peau douce et délicate; sa pommette s'égratigne; sa tête part en arrière et elle entend un cri au loin, c'est Daphne qui revient en courrant, sortant baguette et colère et Astoria a la tête qui tourne. Mais les yeux du Belliqueux ne lâche pas son visage et quand Daphne est toute proche, elle s'arrête elle aussi. La plaie se résorbe.

__

Lendemain de pleine lune. Elle a envie de tuer tout le monde mais à la place, on la force à les soigner. “ Continue, siffle Hudson quand elle s'arrête pour s'éponger le front. — Je vais me crever à la tâche, Frankie. Je te serai plus d'aucune utilité, crevée, si? ” Elle ne se souvient pas quand elle est devenue si agressive. Si amère. Quand elle a pris l'habitude de cracher plutôt que de parler. Hudson l'attrape par le col de la vieille chemise qu'on lui a donné à se mettre, et elle plante son regard dans le sien. Elle est forte. Elle est plus forte que ça, elle est plus forte qu'eux. Elle est plus forte que lui. “ M'appelle pas Frankie. Laisse-moi me reposer. Ne me donne pas d'ordre. Arrête de me donner des ordres de merde alors. Je ne suis pas un de tes putains de louveteaux. ” Il grince des dents. Il arme le poing; elle ferme les yeux, gémit légèrement, rentre la tête et il ricane en la relâchant. “ C'est bien ce que je pensais. ” Et puis, quand un autre loup-garou se présente avec des éraflures partout qu'il faudrait juste arroser de désinfectant et laisser reposer (mais qui veut quand même se faire soigner dans l'instant; les travers de la magie leur ont fait oublié qu'on peut se débrouiller sans), Hudson lui donne comme un petit coup de pied dans les jambes pour la faire s'avancer. “ Continue, ” et elle s'exécute.

__

L'attaque est arrivée trop vite. Un moment ils étaient tranquillement en train de marcher pour rejoindre elle ne savait quel portoloin ou n'importe quel moyen de locomotion que ces traîtres utilisent; et puis l'instant suivant les sortilèges pleuvent; des gens hurlent; des cris de rage résonnent et tout n'est que confusion, éclats magiques et forêt incendiée. Le mec sensé la surveiller — il se fait surnommer Casper même si elle ne comprend pas trop pourquoi — est tombé quelque part; elle ne voit ni Potter ni Granger ni Lovegood ni quiconque qu'elle connait et sur qui elle peut compter; le monde est douleur douleur douleur; elle est seule.

Elle est seule et elle va mourir, elle en est convaincue.

Et c'est là que Franck Hudson jaillit des ténèbres, sa baguette au poing.

Et il hurle quelque chose qu'elle ne comprend pas avant quelques secondes de réflexion, quelque chose à mi-chemin entre “ j'aurais dû te tuer quand j'en avais l'occasion! ” et “ reviens ici, salope! ” et l'instant suivant, il est sur elle et ils roulent dans la terre la boue et les feuilles. Astoria hurle. Elle hurle à en pleurer, ses poings et ses jambes volant, ses ongles s'enfonçant dans la peau de sa joue, de son cou, de son crâne, ses dents se refermant sur son épaule; tout est bon pour survivre, je leur survivrai tous je leur survivrai tous je leur survivrai tous. Mais Hudson a pour lui une bonne tête et peut-être vingt kilos de muscles en plus alors il n'a pas de mal à grogner et à frapper en retour et à s'asseoir sur elle une fois le contrôle repris. Il a sa baguette sur sa gorge. Il redessine lentement sa carotide.

Alors, Greengarce, on fait moins la fière sans ta soeur ou tes petits amis pour te préserver, hm? ” siffle-t-il, dans un murmure destiné à eux seuls. Il est si proche. Il a des yeux si bleus: on dirait un requin qui se régale déjà de sa peur, de son dégoût, de sa retenue. “ Hein, Greengarce? Bah alors, t'as perdu ta langue? ” Elle lui crache au visage. “ Fais-le vite, Frankie.Oh non. Tu vas payer pour tout ce que tu as fait. J'ai fait? Vous m'avez arraché à ma vie, à mon fils, à ma famille, vous avez fait de ma vie un enfer, vous m'avez battue jusqu'aux hurlements et jusqu'au silence, vous m'avez empêchée de dormir, forcée à marcher, vous m'avez forcée à collaborer avec vous, j'ai manqué de mourir mille fois et j'ai fait quelque chose de mal? Tu n'as eu ce que tu méritais, Greengarce, ” murmure-t-il doucement, peu touché par tout ce qu'elle lui balance d'un ton prenant de l'ampleur, de l'ampleur. “ Tu as vécu. Voilà ce que tu as fait de mal.

Évidemment qu'elle le sait.

Son père le lui a toujours bien fait comprendre.

Tout ce que tu représentes- - Tais-toi, Hudson. Ferme ta putain de gueule et fais ce que tu as à faire. Enfin. ” À quoi bon se battre? Daphne est partie, l'a laissée seule ici sans même l'attendre sans même la prévenir sans même la sauver; les amis alliés qu'elle s'est fait parmi les Insurgés ne sont pas là et elle en a marre. Elle est lasse. Elle est lasse. Elle veut seulement fermer les yeux et s'abandonner aux affres du sommeil. Hudson ouvre la bouche pour dire quelque chose; mais un sortilège l'envoie valser sur le côté.

Astoria tourne la tête vers la provenance du sort mais il n'y a que les ténèbres. Immobilisé, Hudson la darde de ses grands yeux bleus quand elle s'approche de lui pour s'emparer de sa baguette; mais une main sur son épaule l'en empêche. “ Pas maintenant. Cours. Casper. Il la pousse en avant; ils courent côte à côte et il attrape sa main pour la tirer dès qu'elle faiblit. Ils sautent par-dessus la souche d'un arbre fauché trop tôt quand Casper se fait toucher en plein vol par un sortilège; et roule parterre; et sa main lâche la sienne et Astoria est de nouveau seule et perdue. “ Casper! Casper! ” hurle-t-elle en le cherchant frénétiquement, se détestant, se détestant de ne pas avoir de baguette pas de force pas de puissance pas de caractère pour s'enfuir seule et tous les laisser crever. “ Casper! .

Il est immobile. Rigide. Sa poitrine se soulève difficilement. Du sang coule de sa bouche; quand quand quand est-ce que ses mains sont devenues si rouges? Pourquoi est-elle soudainement à côté de lui, les mains ensanglantées, les larmes coulant incontrôlablement de ses yeux? Trop trop trop trop trop trop c'est trop faites que ça s'arrête. Casper s'étouffe sur son propre sang. Casper va mourir. Casper va mourir. Elle va le laisser mourir; ce n'est qu'un Insurgé; qu'un rien du tout; un traître à l'Élite sorcière qui l'a vu naître — elle connait les rumeurs; un traître à tout ce qu'ils représentent.

Et pourtant, elle pose ses doigts sur sa joue, sur son torse, sur ses plaies, et sa magie de soigneuse fait son oeuvre.

WHEN YOU GAZE TOO LONG IN THE ABYSS...AVRIL 2002

Ce n'est pas parce que je t'ai sauvé la vie que tu dois- - Tais-toi. ” Casper s'appelle Boris et il a des yeux clairs et le sourire rare et une distance empruntée en toutes occasions. Casper a le regard trouble depuis qu'elle l'a presque arraché des bras de la mort; Casper la regarde avec une nouvelle curiosité depuis qu'elle a passé une semaine dans l'inconscience après l'avoir sauvé; Casper la regarde et son regard est brûlant.

Et Astoria n'aime pas quand on la regarde comme ça.

Quit staring. Je ne te fixe pas. Arrête. ” Il baisse les yeux avec un grognement. “ Pourquoi tu m'as sauvé? T'allais mourir. Je n'ai rien fait pour que tu puisses avoir envie de me sauver. T'as raison. J'aurais dû te laisser crever, tu m'énerves.” Casper soupire, jouant pensivement avec sa baguette, faisant s'envoler les cheveux d'Astoria qui grogne en essayant de le repousser tout en continuant de s'occuper du bras de l'Insurgé qui saigne abondamment. “ Dégage, Bagshot, souffle-t-elle. Toi, redresse-toi. ” Elle continue de le bander. “ Pourquoi tu fais ça? J'ai pas le choix, si? Hudson n'est pas là. Et alors? Que ce soit Po- -  Specs ou Hudson, si j'arrête de vous aider, vous allez me tuer. Ou que sais-je encore. ” C'est toujours pareil, elle ronchonne et ronchonne et se plaint mais elle s'exécute toujours, même si c'est de mauvaise grâce. Casper l'a vue sourire à des Insurgés et discuter avec d'autres lors des dîners. Il l'a vue rire à des blagues vaseuses et en marmonner à son tour. Il l'a vue paniquer quand des Insurgés blessés revenaient à l'Impasse du Tisseur et il l'a vue veiller des convalescents dans l'inconscience. Il ne sait pas quoi en penser.

C'est bon. Fais gaffe en lançant des sortilèges, la prochaine fois, ” marmonne-t-elle au blessé qui se lève. “ Merci, Tori. ” Et Casper remarque comment elle se mord la lèvre presqu'au sang (mais, comme toutes les plaies, celle-ci se résorbe) (presque comme toutes les plaies). “ Bon, si t'as fini de m'embêter, j'aimerais bien aller dîner. Il est presque- - ” La soudaine obscurité la fait s'interrompre. “ Qu'est-ce- - ” commence une voix à leur gauche, et puis le monde explose.

Boris ne réfléchit même pas. Il prend sa main, la serre dans la sienne, lui écrase les doigts; son coeur bat à cent à l'heure, le monde se trouble un instant avant que les sortilèges commencent à pourfendre l'obscurité. Trop d'entre eux sont vert. Vert mortel. Vert Mangemort. “ Les Mangemorts! ” hurle quelqu'un. Un cri résonne. Des sortilèges sont criés le plus fort possible. Une explosion de lumière. Ils sont trop. On va tous mourir. Pourquoi. Pas maintenant. Pas ici. Les pensées s'entrechoquent. Boris ne sait pas quoi faire. “ On doit fuir, dit-il au même moment qu'Astoria dit: — On doit les aider. ” Ils se regardent. “ Casper! Ici! ” hurle un Insurgé en s'approchant d'eux, baguette au poing, pour lui indiquer les Mangemorts sur ses talons.

Il est temps.

Boris lève sa baguette et l'Insurgé trébuche sur ses propres pieds et s'étale de tout son long parterre. Astoria, à côté de lui, retient sa respiration. Bagshot ne dit rien en la poussant dans les bras des Mangemorts qui les dardent sans mot dire, les sourcils froncés. “ Mettez la en lieu sûr, ” est tout ce qu'il dit avant de s'échapper et Astoria, même si elle est heureuse de retrouver quelqu'un qu'elle connait, quelque chose qu'elle connait en la personne de collaborateurs du Gouvernement, même si elle sait que tout ira mieux maintenant tu vas rerouver les tiens, père, mère, Daphne, Susanna Draco, Scorpius, la jeune femme ne peut pas s'empêcher de goûter la trahison sur le bout de sa langue et au fond de sa gorge.

... THE ABYSS ALSO GAZES INTO YOU.SEPTEMBRE 2002

Un peu, juste un peu, juste un tout petit peu. Juste de quoi faire taire les nombres, juste de quoi faire taire les souvenirs, juste de quoi effacer les tremblements; l'Orviétan n'a jamais fait de mal à personne. “ Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Tu crois que rien n'est une bonne idée. Tiens, regarde, regarde. ” Juchée sur ses genoux, une main sur son épaule et l'autre sur sa mâchoire, elle lui fait ouvrir la bouche sans douceur et, au compte-gouttes, fait tomber trois petites gouttelletes dorées sur la langue de Boris. Après une hésitation, celui-ci ferme la bouche et fait danser sa langue contre son palais jusqu'à ce que le liquide disparaisse de sa langue. Astoria, quant à elle, renverse la tête en arrière et s'octroie trois gouttes elle aussi. Ils sont raisonnables. Ils sont raisonnables, se répètent-ils quand la drogue commence à faire effet. Ils sont raisonnables, se rassurent-ils alors qu'Astoria pose la fiole sur la table basse et enfonce ses doigts dans les épaules de Boris. Non, ils ne sont pas raisonnables: ils ont le droit. Après tout ce qu'ils ont vécu, ils ont le droit de se perdre de se réduire à rien de s'oublier; ils le doivent. Alors leurs lèvres s'écrasent sans passion; alors leurs yeux se ferment sans désir; alors ils s'endorment et oublient leurs rêves.

__

Je dois aller voir Scorpius, aujourd'hui. ” Comme toute réponse, Boris soupire, grogne, la serre un peu plus contre lui. “ Et je dois passer par chez moi avant pour dire à mon père que j'ai passé une fantastique soirée chez Aimée. C'était une fantastique soirée. Je ne l'ai pas passée chez Aimée. ” Il grogne. “ Argument irréfutable. Je trouve ça stupide de pointer chez ton père tous les jours. Tu devrais vivre seule, vivre de ta fortune, profiter de la vie. Tu ne comprends pas. Il... tient à moi. Mon père m'aime, il fait ce qu'il pense être le mieux pour moi. Pour nous tous. ” Boris ne veut pas se battre à propos de ça avec elle. À la place, il dépose un baiser sur sa joue en défaisant son étreinte, son bras retombant mollement sur son lit. Il déteste le père d'Astoria plus qu'il déteste quiconque d'autre; il l'a blessée plus sûrement que n'importe quel Malfoy, que n'importe quel Hudson. Elle est blessée à l'intérieur. “ Te verrai-je ce soir? ” lui demande-t-il en la regardant récupérer ses affaires. “ Je dois encore en parler à- - Ton père, finit-il pour elle. Astoria... Don't Astoria... me! ” souffle-t-elle en achevant de rassembler ses affaires. Puis elle disparaît dans la salle de bains.

__

Tu es en retard, Tori. Pardon, père, ” marmonne-t-elle en baissant les yeux, embarassée. Elle est magnifique: boucles brunes tirant sur le auburn — elle a perdu l'habitude de les teinter, maintenant —, sa robe savamment taillée tombant jusqu'en dessous de ses genoux, son visage pâle vide de cernes et de bleus. Elle se ressemble presque. Wyatt soupire vaguement en remettant derrière son oreille une mèche de cheveux rebelle, dans un geste qui aurait presque pu être tendre s'il ne l'avait pas forcée à relever le visage pour le regarder, brusquement, une seconde plus tard. “ Sois plus soigneuse. N'as-tu pas rendez-vous avec ton... fils, aujourd'hui? Si fait. Eh bien, je te verrai ce soir, jeune fille. Oui. ” Son pouce caresse sa pommette, sa joue, comme si en tirant la peau il allait révéler l'oeil trop exorbité, la pupille dillatée — comment pourrait-il savoir? Le doute se distille dans le coeur d'Astoria jusqu'à ce que son père la lâche brusquement. “ Allez.

__

Bonjour, Asstoria. ” Il a de la retenue dans sa voix. Et le quolibet dont on l'a affublé pendant des années à Poudlard dans son dos quand tout le monde pensait qu'elle ne les entendait pas, fait se plisser les yeux de la jeune femme qui, pourtant, se penche en avant avec un grand sourire (non sans un coup d'oeil suspicieux à l'adresse de Draco même s'il sait qu'il serait trop... lui pour oser apprendre à son fils comment se moquer de sa mère). “ Bonjour, Scorpius! Comment ça va, aujourd'hui? ” Son sourire est presque sincère. Celui sur le visage de Scorpius ne l'est pas, d'une manière évidente qui brise le coeur de sa mère. “ Ça va, ” consent-il à dire, et puis rien de plus. Nouveau coup d'oeil à Draco, dans un coin de la pièce, qui les observe d'un oeil attentif et faussement désintéressé. Astoria se redresse, mal à l'aise. “ J'ai... hm, je t'ai ramené un cadeau, tu veux voir? ” Les gamins sont pas sensés être heureux quand on leur offre des trucs? “ Ton père m'a dit que tu aimais bien les dragons... regarde. ” Elle sort de son sac le petit modèle réduit d'un dragon. Un dragon. En voyant Scorpius s'approcher curieusement, être à deux doigts des pics — même si réduits et limés, vraiment piquants — du petit animal, elle ne peut pas s'empêcher de penser qu'offrir un dragon miniature à un gamin est une idée horrible. Mais trop tard. “ C'est un... hm... un opaloeil! un opaloeil des antipodes. Il ne peut pas te blesser avec du feu et c'est considéré comme le plus beau des dragons. Un peu comme toi. Je suis pas un dragon. Ça se discute. ” Draco lui adresse un regard polaire et son fils la darde de ses grands yeux bruns, l'air de dire elle est complètement folle. Astoria se recule en laissant le dragon — inoffensif, vraiment, le vendeur lui a dit qu'il était inoffensif mais quelle idée néanmoins — s'accrocher avec délicatesse aux doigts du jeune garçon. “ Well, well, well, marmonne-t-elle en évitant maladroitement le regard de Draco. Je crois que ton père et moi avons des choses à se dire. ” Des milliers. Des millions. Autant de choses qu'elle emprisonne précieusement dans son coeur; ils ne peuvent pas savoir.



Dernière édition par Astoria Greengrass le Mer 24 Aoû 2016 - 18:53, édité 16 fois
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HERO • we saved the world
Emily Callaghan
Emily Callaghan
‹ inscription : 10/08/2015
‹ messages : 907
‹ crédits : mathy, et tumblr pour les gifs
‹ dialogues : #ff9966.
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‹ âge : vingt-trois ans
‹ occupation : perdue sans but dans la vie.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : septembre 1992 et mai 1998.
‹ baguette : est celle de ma mère. Elle est en bois de bouleau, contient un crin de licorne et mesure 26,5 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 4106
‹ réputation : je suis une petite poupée abîmée, malmenée et détruite.
‹ faits : je suis d'origine irlandaise et de sang-mêlé. J'ai un tempérament de feu, suis énergique, loyale et parfois possessive.
J'ai fait partie de l'AD, ai combattu pendant la bataille de Poudlard, ai été rebut, ai participé à la reprise de Poudlard et à la bataille finale et suis maintenant un héros de guerre.
Je manie également parfaitement une dizaine d'armes blanches et maîtrise le combat rapproché.
‹ résidence : dans ma maison d'enfance mais y passe très peu de temps. Le plus souvent vous me trouverez dans des bars ou des boîtes de nuit à tenter d'oublier ce qu'est ma vie.
‹ patronus : un panda mais il m'est encore très difficile d'en produire un
‹ épouvantard : l'oubli. Visuellement cela se traduit par un voile noir qui l'enveloppe.
‹ risèd : ma famille réunie autour de moi pour fêter mon diplôme d'auror.
http://www.smoking-ruins.com/t2937-emily-chaos-and-the-calm
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TORIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! LILY COLLINS ! kr kr
#veuxêtrelapremièreàposter
(re)bienvenue Rolfichouuuu ! Comment t'es trop belle, comment t'es trop bien, tu seras copiiiine avec Anna et Emily hein ? rougit
TROP PLEIN DE LOOOOVE SUR TOI ! ET PAILLETTES SUR TON NEZ ! chou chou
Plein de courage pour terminer ta présentation ! J'ai tellement hâte de la lire ! calin calin
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HUNTED • running man
Owen Avery
Owen Avery
‹ inscription : 21/07/2015
‹ messages : 1765
‹ crédits : whorecrux <3.
‹ dialogues : #006666 (owen) #A0A0A0 (selma)
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‹ âge : 43
‹ occupation : dans l'ombre du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1971 et 1978
‹ baguette : est en bois d'acacia rigide, possède un cœur en ventricule de dragon et mesure vingt-neuf centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5488
‹ réputation : la magie noire a rongé mon âme, dilué toute conscience, accru ma folie.
‹ particularité : fou.
‹ faits : ma soeur jumelle vit dans mon esprit dérangé, secret dont seuls quelques chanceux ont connaissance, que je suis aussi dérangé que peut l'être un sbire de Voldemort, que je n'hésite jamais à user de violences quand bien même elles ne seraient pas nécessaires, car la souffrance et les hurlements me font vibrer comme aucune autre drogue au monde. Mais qu'elles me sont infligées souvent par la main du Magister elle-même, car dieu sait combien de fois je l'ai déçu au cours de mes années de bons et loyaux (haha) services.
‹ résidence : Herpo Creek, dans la maison de mes parents, vide et délabrée; ruines.
‹ patronus : irréalisable, autrefois une hyène bien qu'elle ne soit apparue qu'une seule et unique fois sous forme reconnaissable.
‹ épouvantard : le baiser du détraqueur.
‹ risèd : la fin de cette insurrection qui amène autant de satisfaction que de souffrance.
http://www.smoking-ruins.com/t2376-it-s-just-the-night-in-my-vei
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J'ai un peu hurlé intérieurement en voyant ta demande de DC. TOI EN TORI, AAAAGAAAAAAH gaah gaah gaah Le scénario mérite bien une gueuse comme toi pour l'interpréter, foi de moi et de ma jambontittude, tu vas gérer et tu vas nous vendre du rêve, DEUX FOIS PLUS, aucune pitié pour nos feels uesh. fck
En dehors de ça j'espère que tu m'en veux pas de t'avoir pendue par les pieds pendant l'event. #pastaper. yeah
PLEIN D'AMOUR POUR TOI DES PAILLETTES SUR TES JOUES ET DU JAMBON SUR TON NEEEEZ yeah yeah yeah kr kr
Draco est gâté ma parole ! :russe: :russe:

edit: ta signa ptn mdr
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Invité
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J'plussoie Owen pour la signature mdr epicness quoi jule

Sinon rebienvenue gaah Draco ne pouvait rêver une meilleure Astoria quoi hinhin on ne te dit pas bonne chance, ça ne sert à rien hein What a Face
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-ajoute tranquillement Astoria à la liste des gens à buter-
yeah

Re bienvenuuuuuue Lolaaaaa d'amour kr Je sais qu'avec toi, Tori est entre de bonnes mains & en plus, ça va bitcher méchant entre toi & moi (et tu vaaaaaas adorer la nouvelle rédactrice en chef de la section mode de Weekly Witch ow Nyssandra wth )

Bon couraaaaage kr
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Draco Malfoy
Draco Malfoy
‹ inscription : 13/09/2013
‹ messages : 8775
‹ crédits : faust.
‹ dialogues : seagreen.
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‹ liens utiles : draco malfoy w/ lucky blue smith ; ginevra weasley w/ holland roden ; calixe davis w/ audreyana michelle ; uc w/ uc ; indiana alderton w/ nicola peltz ; heath ravka w/ im jaebum ; even li w/ jeon jungkook ; jelena kuodzevikiute w/ ariana grande.

‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14057
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
schizo - (ag) a miracle of moving parts, a study in survival. 489546spea
Spoiler:

‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
http://www.smoking-ruins.com/t4710-draco-there-s-a-hole-in-my-so
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REBIENVENUE yeah tu connais la maison donc je t'épargne le blabla habituel, bon courage pour ta fiche yeah yeah yeah





























lol














tu m'as même pas prévenue que tu postais ta fiche gueuse shame on your ass #fml #RIPmapremièreplace


















bon oui ok elle commence à se faire vieille et répétitive c'te blague donc bon, cette fois j'ajoute rien, c'est la fin kr















#KIDDING. je prenais juste mon souffle, lis la suite d'une traite sans inspiration GO. comment dire ? JE MEURS tbe toi en Tori, j'aurais ni envisagé ni imaginé ni espéré mais depuis que je sais que tu caches des photos d'elle dans tes poches je tiens plus en place, je trépigne, JE MEURS TE DIS-JE (mais que de bonheur) gaah iiih love t'es trop cool ok j'ai pas de mot pour décrire ta perfection et toi et moi on va faire de grandes choses à commencer par s'engueuler à propos de la coupe de cheveux du gamin :russe: #DRASTORPIUSISREAL et me construire un temple parce que je suis trop beau (wait, attends, mauvais script again) JE VOULAIS DIRE TE CONSTRUIRE UN TEMPLE PARCE QUE T'ES TROP BONNE (sorry hein je suis éblouie, j'ai des paillettes plein les yeux) (pourquoi je passe du féminin au masculin en parlant de moi-même je ne sais pas, c'est sans doute que j'arrive pas à déterminer qui de Lydie ou Draco est plus heureux en ce moment-même #schizo et d'ailleurs pourquoi je me tape un égo trip en parlant de moi alors que je suis là pour faire ton éloge ? duh) mais enfin bon te stresse pas hein comme promis je pars avec peu d'espoir et je me convaincs que tu feras de la daube, toussa, comme ça pas de déception ( -tousse- -comment ça je suis pas convaincante ? facepalm ) hahaha bref je suis pas du tout en train de danser la hula en jouant du ukulélé à peine vêtue d'un leis, d'un pau, parée de bracelets d'os de baleines aux chevilles #glam et c'est vraiment mais alors vraiment pas la fiesta dans ma tête je t'assure que je suis en deuil omg faut que je mette un point j'ai plus de souffle en réserve. dead BREF tout ça pour dire que je suis à ton entière disposition en cas de question mais c'est pas comme si tu ne le savais pas déjà cela dit faut bien que j'officialise l'offre avant de venir te couvrir d'amour et de patacitrouilles à moins que tu préfères les chocogrenouilles ma foi on peut s'arranger un coup de baguette et tu as ton temple au chocolat m'enfin VOILA j'ai fini de raconter n'importe quoi, je retourne sur word taper tusaisquoi pour tusaisqui #mystèreàdeuxballes kiss kr bye yeah yeah
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Reaghan Phillips
Reaghan Phillips
‹ inscription : 26/08/2015
‹ messages : 743
‹ crédits : inspiration et la signature est à crackle bones.
‹ dialogues : #533d6a
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‹ liens utiles :
présentationjuneronalddaphnemoodlyannalorcànremus

‹ âge : trente ans.
‹ occupation : ancien prisonnier à Azkaban, devenu un fugitif à plein temps.
‹ maison : serdaigle.
‹ scolarité : 1983 et 1990.
‹ baguette : anciennemet, elle faisait trente centimètres, elle était en bois de saule et un cœur avec un cheveu de banshee. maintenant, c'est le ministère qui l'a, elle ne lui est pas utile en prison.
‹ gallions (ʛ) : 4035
‹ réputation : Il dégoûte. Il répugne. Il effraie. Il fascine. La malédiction des Phillips existe réellement et c'est presque devenu un jeu d'essayer de croiser Reaghan à la tombée de la nuit lorsque sa tête mal peignée laisse place à un cadavre déambulant dans les rues. Personne ne souhaite le côtoyer à la nuit tombée sauf les curieux et son ancienne équipe. Il est considéré comme un assassin par les médias et les sorciers. C'est vrai qu'il a rétamé la gueule de plusieurs insurgés, mais c'était pas contre eux, il a aussi tabassé des mangemorts parce qu'on l'avait grassement payé.
‹ particularité : Il est maudit. Une malédiction qu'il compte bien enlever une fois sorti d'Azkaban.
‹ résidence : il squatte chez ariane moriarty en évitant de sortir parce qu'il est toujours un peu recherché par le gouvernement.
‹ patronus : inconnu.
‹ épouvantard : On ne dirait pas quand on le voit plaisanter sur ça, mais son apparence nocturne lui fait peur. Il se voit sans cesse rejeté par sa mère, par les autres et il finit par se voir lui dans ce corps décharné et ça lui fait peur. Il n'aime pas cette autre partie de lui.
‹ risèd : Une vie normale. Une famille.
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Je suis toujours choquée quand j'te vois jouer une meuf, j'ai trop l'habitude de te voir avec des balls sur les forums (jprécise hein yeah) :russe: mais punaise, toi en Tori, c'est que du bonheur, t'es beaucoup trop perf meuf. jtm de toute la vie et j'vais bien mourir en lisant tes rps avec Lydiechoupette. ALORS TU TE BOUGES DE FINIR TA FICHE POUR RP AVEC ELLE. Et rebienvenue wesh. minikr
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Bon courage (again)!

Les images que tu as choisi pour ta fiche me font déjà rêver; surtout la première, j'ai fais un stop dessus une bonne minute et demi (ce qui est ÉNORME quand on a la capacité d'attention d'un poisson rouge en fin de journée)

Je t'envoie plein de bonnes ondes et j'ai hâte de découvrir ce qui va sortir de ton esprit pour nous régaler! **
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