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sujet; Jules ◊ now we're in the ring, and we're coming for blood. |
| Julian Eileen Ward feat Jessica Chastain • crédit Swan
| INSURGENTS • SCÉNARIO DE MURPHY DEANE
• nom complet ; Julian, un prénom aux sonorités masculines qui te colle à la peau et fait entendre ton caractère sanguin, implacable. Si les moldus brûlaient encore les sorcières, tu porterais une armure. Tu n'es pas de celles qui dansent en froufrous de soie jusqu'à ce que la nuit tombe : tu traînes dans la boue et le sang jusqu'à ce que le jour se lève. Tu es sur tous les fronts. Pourtant, Eileen, héritage plus doux d'une ancêtre écossaise, apporte un peu de douceur à ton patronyme. Mais quand on creuse les mémoires de ta famille, on apprend que sous son minois ridé, Mémé savait dompter les hommes et résister à dix bouteilles d'Ogden's Old Firewhisky. Quant à ton nom, Ward, il semblait te prédestiner aux néons crus et aux surfaces stérilisées. • surnom(s) ; Jules est celui que l'on t'attribue le plus souvent, une fois ton prénom cédé aux personnes dignes de confiance. On murmure sûrement derrière ton dos ; des sobriquets sur ta chevelure flamboyante, des craintes quant à tes expérimentations. Qu'est-ce que tu en sais ? En face, ils t'appellent Jules, et c'est tout ce qui compte. • naissance ; 5 février 1970. L'air était encore froid et sec à Kirkwall, dans les Orcades. La belle Écosse, ses terres capricieuses et hypnotiques... • ascendance ; Un sang plus pur que la bourbe mais aussi dilué que celui de Tom Jedusor. Un sang-mêlé dont tu te fous comme d'une guigne. • camp ; Un à un, ils sont tombés. Arrêtés et exécutés pour acte de sédition. Ta famille... Comment pourrais-tu regretter ta participation à la Bataille de Poudlard après pareil affront ? Alors, sans l'ombre d'un doute, tu as rejoins les Insurgés, et parce que tu avais décidé qu' ils devaient payer, les Belliqueux t'ont offert et leurs bras, et leurs bombes. • métier ; Jusqu'à ce que le Lord assombrisse ton avenir, tu te noyais dans la lumière blanche des laboratoires. Médicomage, confortablement installée au service des Maladies infectieuses et tropicales à vingt-neuf ans, diplômée avec un an d'avance, on te disait brillante, intelligente. Altruiste, après ton engagement dans Médicomages Sans Frontières. • réputation ; À Sainte Mangouste, on te jugeait trop extrême ; mais tu pensais seulement aux autres, à toute la population, pas seulement aux contaminés que tu mettais en quarantaine, ou aux familles qui voulaient récupérer les corps de leur proche, bouffés par un quelconque parasites mortels – tu les foutais au feu, car la sécurité prime avant tout. Tu dégageais les plus récalcitrants, les pseudos rebelles qui s'élevaient contre tes décisions. À coups de pieds au cul s'il le fallait. Tes maîtres mots : efficacité, débrouillardise et initiatives. Dans la Résistance, tu es devenue une figure emblématique. Tu es là depuis le début à soutenir les combats et les blessés grâce à tes compétences de médicomage, même si chaque défaite est une cruelle désillusion. • état civil ; In-dé-pen-dance. À quoi bon donner son cœur ou sa main dans ce contexte post-apocalyptique ? Fonder une famille n'est pas primordial en ces temps sombres mais l'arrivée de Murphy a fait comme un petit cocon dans l'Asile... • rang social ; Tu as combattu aux premières heures, tu fuis depuis le début de la guerre, tu rencontres ton visage sur les avis de recherche, mais depuis trois ans, ton nom a disparu... On s'est longtemps interrogé sur ton sort – surtout Murphy. • particularité(s) ; Quelques rumeurs courent sur la folie froide et mesurée qui t'anime depuis l'exécution de ta famille. On dit que tu es devenue incontrôlable, et certains se refusent même à imaginer ce que tu fiches dans ton laboratoire – expérimentations in vivo ? Nouvelles tortures ? Qui sait... • patronus ; Un monstrueux ours brun, aussi violent que protecteur. Ta nature un peu bourrue ne t'a jamais empêchée d'exprimer un peu de tendresse. Au contraire : tu aimes Murphy et tu es fière de constater ses progrès. Si on venait à lui faire du mal, son agresseur ne se retrouverait plus devant l'ours mais une véritable harpie. • épouvantard ; Une marée grondante de sorciers à venger, toujours plus croissante et désespérée, une Marque dans un ciel brumeux et entre tes doigts, des mèches rousses et visqueuses, bien trop rouges pour que la gamine à tes pieds ne fasse que dormir. • risèd ; Triompher du Mal, greffer un nez à Voldemort et dans tes bras, une enfant que tu enlaces avec un grand sourire, que tu chéris et que tu espères n'avoir plus jamais à protéger. Tout autour, ta famille t'observe et hoche la tête. Mémé engloutit encore et toujours ses bouteilles d'Ogden's Old Firewhisky. • baguette ; Une plume de phénix, ardente, qui ne demande qu'à se dévoiler sous l'éclat ivoire du tremble ; ta baguette est longue de vingt-neuf centimètres et ne t'a jamais quittée depuis qu'on te l'a remise en mains propres. C'est l'instrument de ta vengeance, celui qui a fait de toi une duelliste accomplie. « D’après mon expérience, les propriétaires de telles baguettes sont des esprits forts, déterminés, plus susceptibles que d’autres de se lancer dans des quêtes ou d’aspirer à un ordre nouveau. C'est une baguette de révolutionnaire. » - notes de Mr Ollivander. • miroir à double sens; Une étoile dont les branches usées sont parcourues d'un vif reflet orangé, symbolisant ta loyauté pour ton groupe et ton caractère imprévisible. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Le monde n'a jamais été qu'un putain de bordel, et on cherche tous à s'en sortir, quitte à piétiner les autres et à les enfoncer six pieds sous terre. Encore plus maintenant... Tu n'as foi en rien d'autre que toi-même ; tes idéaux, ton pragmatisme, ton esprit acéré, quelques traités de sciences magiques et quelques-uns de tes camarades Belliqueux. Même lorsque tu arpentais l'Afrique sorcière avec tes perfusions en vessie de chèvre, tu n'as pas connu de situations plus merdiques qu'en ce moment. Les Rafleurs chassent, attrapent, torturent, tuent et vous voilà éplorés, toujours plus violents dans l'espoir d'un meilleur résultat. Tu aimerais renverser le pouvoir. Quand tes paupières se closent, le bref instant d'une réflexion, tu vois Voldemort rire, inhaler les abominables virus que tu concoctes pour lui et sa clique de collabos, et tousser, tousser à s'en arracher la gorge et à en vomir des filets de sang. Un rictus se fiche alors au coin de tes lèvres. Tu ouvres de nouveau les yeux sur tes paillasses encombrées et tu te remets au travail. Plus déterminée que jamais. ► Infos en vrac : Sa famille a été une longue lignée de Gryffondors, jusqu'à ce que Julian casse cette tradition en rejoignant les Serpentards – simplement parce qu'elle aime enfreindre les règles qu'on lui impose s'ils aboutissent à des résultats. Ça ne l'empêche pas d'avoir le courage et la hardiesse des Lions. • Julian possède un don pour le vol. Son poste de batteur dans l'équipe de Quidditch de sa maison lui a assuré une scolarité tranquille, même si son fort caractère, franc et indépendant, ne lui a pas créé que des amitiés. Son amour pour le Quidditch est tel qu'elle a même appartenu à l'équipe de Sainte Mangouste au cours de son service. Elle s'entraîne toujours régulièrement avec son Éclair de Feu, puisque cette discipline la détend particulièrement et lui remet les idées en place. Elle a aussi une utilité certaine au cours des interrogatoires : quoi de plus jouissif que d'envoyer un cognard dans un Mangemort, voire même de lui exploser les dents directement à la batte ? • Elle ne quitte donc jamais son Éclair de Feu, sa batte, son jeu de Cognards, et un t-shirt à la gloire des Pies de Montrose roulé en boule au fond de son sac • Julian était très appréciée par ses professeurs grâce à son intellect. Celui-ci l'a destinée à de brillantes études, qu'elle réussit avec brio en sortant diplômée de l'école de Médicomagie un an en avance. • Rejoindre l'ONG Médicomages Sans Frontières a été une idée de génie au vu des récents événements ; la jeune femme est apte à transformer n'importe quel terrain en hôpital de fortune • Sa rancune n'a aucune limite. Après le massacre de sa famille, quelques rumeurs ont couru sur son implication dans l'inoculation de la variole du dragon à une brigade de la police magique • Nothing compares to you • pseudo & âge ; Toujours mariée au Père Noël, toujours 16 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? J'suis descendue de la robe de Voldy pour courir parmi vous toute vêtue de rouge • ton avis, tes suggestions ; Si j'étais les Mangemorts, j'abandonnerais direct. • connexion ; Un p'tit coucou tous les jours, comme d'habitude • quelque chose à ajouter ? Je vous aime – sauf les Mangemorts : Je suis en colère, votre affreuse couleur verte a fait ressortir toutes les plus mauvaises choses en moi. J'vais tous vous buter
Dernière édition par Julian Ward le Dim 1 Fév 2015 - 14:25, édité 5 fois |
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| The sun shines out of our behinds No, it's not like any other love. This one is different - because it's us
le 13 avril 1998, quelque part, en Afrique Papa, Maman,
Mon retour est proche. Sainte Mangouste m'a rappelée pour le poste de chef du service des Maladies Infectieuses et Tropicales en prétextant mon expérience en Afrique ; je rejoindrai donc le continent vers la fin du mois, après être venue à bout d'une nouvelle épidémie de scrofulite dans un village voisin. Cette nouvelle m'enchante bien que je pense être faite pour le terrain – après tout, dans la famille, ne parcourons nous pas le Commonwealth depuis notre toute petite enfance ? Le voyage est codé dans notre ADN, c'est certain... Quitter l'inconfort des lits de camp, c'est comme quitter ce pourquoi je suis née. Mais vous me manquez...
C'est le temps, insidieux, qui me donne l'impression qu'accepter cette offre est l'unique moyen de vous revoir – et qui s'écoule plus vite que mes stocks de perfusions... Je me rends compte qu'il est stupide de regarder en arrière, mais quelques fois, je me revois avec mon insigne de Serpentard cousu sur la poitrine. Je me revois traverser l'obscurité des vestiaires pour entrer sur le stade. Je revois la lumière du jour s'abattre sur moi comme mille projecteurs et ma maison scander d'une seule voix : JULES ! JULES ! JULES ! Et tout là haut, dans les gradins, la banderole de Morgana flotte, se découpe sur le ciel éclatant, et m'encourage. « Pète-leur les rotules, Jules. » Et ma batte se fracasse sur les cognards, et mon regard se porte sur cette inscription, chaque fois que je crains notre défaite... J'aimerais revenir à ces années d'insouciance. Pourquoi la forte et implacable Jules, partie sauver l'Afrique sorcière dans les plus abominables culs-de-basses fosses, oserait demander un délai pour profiter d'une jeunesse qui s'est déjà envolée ? Parce que je sais que les ténèbres recouvrent le Royaume-Uni et gagnent les cœurs les plus faibles. Je le sens, je vous le jure. Les temps à venir seront encore plus durs, plus sombres, et certainement mortels, mais je serai bientôt là pour défendre nos valeurs et les porter jusqu'à Londres. Je refuse de laisser une abomination sans tignasse et sans nez arriver au pouvoir et représenter une version « idéalisée » du sorcier. Continuez à vous battre...
Je vous aime,
Jules. NUIT D'AOÛT 1998 Le ciel était sombre, sublimé par les derniers éclats du jour à l'horizon, des lambeaux de nuage fardés d'or. Une nuit chaude d'été où les étoiles brillaient au firmament, bien loin de l'agitation qui règnait au sein d'une maison moldue. « Oubliettes » avait lancé la voix dure de Julian, un éclair opalin fendant l'obscurité du salon. Les yeux de la petite famille s'assombrirent, se firent plus lointains et rêveurs, baignés dans une incompréhension et une indifférence singulières. C'était effroyable qu'ils n'aient plus conscience de l'existence de leur propre fille, la jeune femme le savait. Mais y pouvait-elle quelque chose ? Quelques mois auparavant, elle avait tenté d'arrêter l'extension des ténèbres à Poudlard, en vain. Une défaite cruelle, amère, pour celle qui avait soutenu l'Ordre du Phénix jusqu'au bout. C'était tout ce qu'elle avait pu faire pour empêcher ce drame familial. Mais maintenant, même si elle préférerait leur laisser leur gamine – la famille était d'une importance capitale pour Jules –, leur avenir était fait ainsi. Il fallait avancer main dans la main et se protéger des obsessions du Magister. Murphy Deane, puisque c'était le nom de sa pupille, ne tomberait pas entre les mains de bourreaux ou de sorciers prêts à l'acquérir quelques milliers de gallions. Sa promesse était comme un Serment Inviolable fait avec elle-même. De sa main libre, Julian rangea sa baguette, tandis qu'elle resserrait la pression sur le poignet de Murphy pour ne pas qu'elle lui échappe. La gamine se débattait comme un diable en crachant, en arguant qu'elle ne la suivrait pas. La peur se disputait à la colère dans ses iris bruns. Julian ne répondit pas, l'entraînant au-dehors de son foyer. Que pouvait-elle lui dire ? Qu'elle comprenait ? Ah ! Quelle naïveté. La jeune femme avait baigné dans la magie pendant toute son enfance. Pour Murphy, c'était différent. Totalement différent. L'adolescente se voyait arrachée à une famille aimante, à un monde plus paisible pour être projetée dans les bras d'une illustre inconnue appartenant à un univers décrit par les fabulistes mais hostile à son existence... L'ironie arrivait à son paroxysme quand on songeait que là où Murphy appartenait vraiment, on ne voulait pas d'elle. Dur passage à l'âge adulte pour une adolescente au caractère de feu. Et tout cela, Julian ne pouvait pas le comprendre. « Tiens-toi tranquille, marmonna-t-elle avec un soupir. Tout se passe bien pour l'instant. C'est parfait. » Aucune silhouette sur un balai n'ombrageait les cieux et aucun éclair d'un vert vif ne perçait l'horizon... En fait, tout se passait pour le mieux, et Jules ignorait si l'appréhension qui lui serrait le cœur venait de la paranoïa ou d'une mauvaise augure. Les fourrés s'agitaient sur leur passage au gré du vent et de la bruine qui caressait leurs feuilles. Quelques fois, la pâle lueur du clair de lune filtrait des ombres mouvantes, comme des formes humanoïdes qui guettaient leur passage entre les branches, prêtes à bondir, baguettes dégainées et Marques des Ténèbres saillantes. Une boule se formait dans la gorge palpitante de Julian. « On va pas traîner. Dépêche-toi. » Alors, ses doigts raffermirent encore leur emprise sur le pauvre poignet meurtri de la gamine, allongeant le pas pour rejoindre leur abri au plus vite. QUELQUE PART AUX PRÉMICES DE L'AN 2000 Note n°236 sur l'évolution de VD-M08
Les modifications précédentes n'ont (encore) rien donné de concluant. C'est bien en-deçà de mes espérances. Des années que je travaille d'arrache-pied pour des résultats aussi médiocres... C'est indigne de ma personne. Indigne d'une Ward. Il faut que je vois plus grand – peut être pourrais-je me procurer quelques échantillons dangereux en m'introduisant dans les niveaux sécurisés de Sainte Mangouste ? Je verrais plus tard. Pour l'instant, je dois me concentrer sur mes recherches actuelles et peut être voir un échantillon plus large des maladies magiques. Travailler sur le caractère contagieux de la variole du dragon n'est pas suffisant. Il faut quelque chose de plus offensif. Plus de nécrose, plus de chair à vif. Mais pas trop de victimes innocentes. Il faut un vaccin, dont la composition ne serait connue et trouvée que par moi-même.* Observation sur Sujet Vivant – Projet Cerbère11/02/2000 Après inoculation, le sujet a vomi de longues heures durant puis, est tombé dans le coma. Débuts décevants.15/02/2000 Le sujet semble soumis à une sous-oxygénation importante. Les extrémités de ses doigts et de ses orteils sont devenus bleuâtres. Évolution intéressante, quoique très lente.30/03/2000 Le sujet s'est enfin réveillé. Il a perdu ses capacités motrices et n'est plus en mesure de parler. Il serait indispensable d'évaluer ses capacités mentales mais je n'ai pas le matériel adéquat. J'ai observé un ralentissement considérable du débit sanguin. À modifier pour une nouvelle version : rapidité de l'incubation et de la sous-oxygénation. 21/04/2000 Sujet décédé (cause indéterminée)22/04/2000 Après autopsie : poumons atrophiés, sous-oxygénation des membres. ABANDON DU PROJET. * « Projet avorté... » Sa voix résonna d'une étrange façon dans le laboratoire, se répercutant en échos assassins le long des murs et des installations, revenant douloureusement à ses oreilles peu habituées à l'échec. Ses mains tremblantes appuyaient un peu trop sur le papier, sur lequel de larges tâches d'encre s'étalaient par endroit. Quel monde pour Murphy si elle persistait à fuir la réussite...? Ses projets secrets la harassaient tant elle se complaisait dans une médiocrité affligeante. Ses expérimentations odieuses n'avaient alors plus lieu d'être. Ses modifications ? Inutiles. Changer la Nature était une tâche bien lourde, bien complexe. Ses doigts minces coururent sur sa nuque, s'enfoncèrent dans l'épaisseur satinée de ses boucles d'airain. Un soupir germa au creux de sa poitrine. Murph' l'attendait. Elle ne pouvait plus rester cloîtrée entre ces murs blancs et froids toute la nuit. « Il est temps d'ouvrir le projet Atlas, annonça Julian en se tournant vers l'homme ligoté dans son dos. Je place de hauts espoirs dans celui-ci. Ne me déçois pas. » Un rire bref s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle attrapait une petite bouteille de verre translucide, derrière lequel un liquide nacré tremblait sous les secousses. L'aiguille perfora le bouchon, s'abreuva de cette étrange liqueur et alla la recracher dans la veine palpitante de son otage. « Mon plus vieux projet... Un des plus aboutis, aussi. Je vous laisse faire connaissance, ajouta-t-elle en quittant la pièce. » Un nouveau rire secoua ses épaules, se mua en exclamations émerveillées. Julian se figea, stupéfaite. Enfin. Ses plus hauts espoirs se fortifiaient avec Atlas. Avec un grand sourire, elle se tourna vers la plume à papote. « Convulsions, dicta-t-elle en croisant les bras. Oh, sa Marque des Ténèbres a... 'explosé'... Intéressant. » RETOUR AU BERCAIL – FÉVRIER 2002 Papa, Maman,
C'est peut être stupide de vous écrire encore, alors que vous n'êtes plus là. Mais je ne sais plus à qui parler maintenant qu'elle ne peuple plus le silence du laboratoire par ses bouderies et ses colères muettes. Elle me manque. Six mois sans elle, c'est beaucoup trop long.
Cela fait maintenant trois ans. Trois ans à servir la Résistance dans l'ombre et à fuir lâchement en emmenant Murphy comme un vulgaire bagage, trimbalée d'abris en abris sans un regard vers son passé. J'ai disparu des écrans radar du Gouvernement toutes ces années, mais il était temps de revenir. Je l'ai quittée au mois de septembre pour rejoindre Londres – des affaires urgentes, bien trop importantes pour les écrire ici – et voilà que je m'inquiète, que je crève d'impatience à l'idée de la serrer dans mes bras. C'est plus fort que moi. Avant, je me disais que je n'aurais jamais dû m'attacher à cette gamine... Tant de mois ont passé depuis le jour où je l'ai arrachée à sa famille, où j'ai fait passer sa chevelure flamboyante pour un héritage de mon sang, où j'ai rayé Deane et apposé Ward derrière son nom. Et désormais, elle est comme ma fille, comme la chair de ma chair, et son existence me pousse à me battre avec toujours plus de rage. Car je veux qu'elle soit libre de ses actes, libre de ses pensées. J'aimerais qu'elle puisse vivre au-delà des limites de l'Asile et gambader dans les champs sans craindre qu'une foule de Rafleurs lui tombe dessus et l'astreigne à une abominable vie de servitude. Qu'ils crèvent tous. Rien ni personne ne m'arrachera Murphy.
Je me suis promis de ne plus refaire les erreurs passées. Oh, ça, non, je n'assisterai pas à son exécution. Jamais. Je ne veux plus voir tomber ceux que j'aime... J'en deviendrai dingue, complètement dingue, si ce n'est pas déjà le cas.
Dehors, la pluie inonde les rues et martèle les pavés dans un chant doux et saccadé. J'irai me perdre dans la tempête s'il le faut, mais je dois retrouver Murphy. Ma présence devient obsolète en ces lieux. J'ai pris ma décision : je quitte ma position demain pour la rejoindre. Elle a besoin de moi.
Je résisterai toujours pour vous et pour elle. Je continuerai à me battre même si vous avez abandonné le combat. Nous sortirons vainqueur de la lutte finale.
Je vous aime tellement,
Jules.
Dernière édition par Julian Ward le Mar 3 Fév 2015 - 23:14, édité 13 fois |
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| Toi toi toi ! Tu fais peur à Nyssandra |
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| On va bien s'entendre |
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| NYSSANDRA - Et pourquoi donc ? Je suis très gentille quand je suis de bonne humeur. DAVIUS - J'espère oui... De toute façon, t'as pas trop le choix. Tu devras me supporter quoiqu'il arrive |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9020
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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| rebienvenue et très bon choix |
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| TE REVOILA MA BEAUTE tu sait que je t'aime ? viens faire coucou à maman |
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| PANSY - Merci, seksi Parkinson (évidemment que je viendrais vous embêter si j'en ai besoin ou pas ) ABRAXAS - Merci, Piggywickle Mais fait gaffe à ton cul. Quand même... ABSYNTHE - MAMAN ? * serre très fort sa maman* Moi aussi je t'aime ! |
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