☇ Avis sur la situation actuelle ; C'est comme si ses pires cauchemars étaient devenus réalité ; Tommy n'a jamais autant tremblé depuis l'ascension au pouvoir du plus grand tyran de l'humanité. La mort d'Ines, puis de Nate, l'arrestation de Dwight, la disparition de Chérie et Toni, la réduction en esclavage de Mira ; tous ces événements auraient bien pu l'anéantir s'il ne s'était pas raccroché à sa rage, cramponné à sa douleur, révolté en coeur avec les Insurgés. Il en a assez des manipulations grossières du gouvernement de Terreur et s'il se terre encore chez les Moldus avec Mira suite à leur fuite de l'exécution publique et le froid jeté entre eux et une partie de la révolte, il est prêt à rendre la justice terrible que réclament leurs morts.

☇ Infos complémentaires ; THE FOOL'S SPEECH Complexé par un bégaiement traîné depuis la petite enfance, Tommy a longtemps appréhendé de s’exprimer en public, et laissait à Dwight le soin de briller par ses vannes vaseuses. Forcément, à l’école, on s’est fichu de lui. Mais au lieu de se renfermer sur lui-même et de se transformer en binoclard dégingandé, Boom a opté pour la méthode Brisbane : une mandale en pleine poire pour qui ose se moquer de ce tic coriace. Il a néanmoins rapidement rattrapé les crétineries de son aîné une fois que les séances avec l’orthophomage ont porté leurs fruits et, pourvu de cette nouvelle langue qui ne butait plus à la moindre syllabe, il a défié les lois des tongue twisters sans pour autant perdre ses mauvaises habitudes de bagarreur. C’est que si on a réparé sa diction, ses poings de sanguin, eux, n’ont rien perdu de leur promptitude à faire respecter leur loi. THE NAME IS BOND, THOMAS BOND Tommy ne s'est jamais imaginé acteur, et encore moins agent double. Mais quand il a dû fuir, il n'a eu d'autres choix que de recourir aux techniques de transformation les plus sommaires -et les plus efficaces dans un monde criblé de protections magiques. Les cheveux teints en brun par les soins de sa prétendue femme à la moldue –la salle de bain de leur chambre se rappelle encore de cette aventure haute en couleurs- et soigneusement gominés, rasé de près, occasionnellement paré de lunettes sans verres et surtout adepte du petit pull, il se transforme en Thomas l’Impeccable, moldu un poil coincé prêt à se plier en quatre pour son amour d'épouse. BRISBANE, MAIS PAS TROP Ce n’est un secret pour personne, les Brisbane sont des géants ; Tommy a beau être le troisième de la fratrie, il est le second en terme de taille en culminant à un mètre quatre-vingt-neuf. Seule l’aînée le devance d’un tout petit centimètre, et c’est là une véritable fierté –ils savent tous qu’elle a triché en raflant les gènes d’asperge au nez de ses cadets. D'ailleurs, il se languit de pouvoir un jour goûter à nouveau à son clafoutis à la cerise. TOUR DU MONDE EN MILLE HUIT CENT DEUX JOURS ; A seize ans, Boom rêve de faire péter ses chaudrons ailleurs qu’à Poudlard ; après des adieux dont ses deux joues se souviennent encore, il prend le premier portoloin direction le continent pour la plus grande aventure de sa vie, jonchée de Beuglantes et de petits boulots en territoires sorcier et moldu. DÉPART. France, Espagne, Portugal, Maroc, Algérie, Lybie, Egypte, Soudan, Ethiopie, Kenya, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe, Afrique du Sud, Chili, Argentine, Paraguay, Brésil, Bolivie, Pérou, Colombie, Venezuela, République Dominicaine, Cuba, Mexique, Etats-Unis, Canada, Hawaï, îles Samoa, îles Fidji, Nouvelle-Zélande, Australie, Papouasie Nouvelle-Guinée, Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Vietnam, Philippines, Japon, Corée du Sud, Russie, Mongolie, Chine, Népal, Inde, Pakistan, Iran, Turquie, Bulgarie, Roumanie, Hongrie, Ukraine, Pologne, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, retour. UN ET DEUX FONT DIX Tommy a, sur le papier, effectué une scolarité monstrueuse : il n’a jamais passé ses ASPIC, a obtenu des résultats déplorables à ses BUSE, cumulé les heures de colle et peine encore à épeler Wingardium Leviosa sans avoir recours à une aide extérieure. Pourtant, il n’a pas l’impression d’avoir été particulièrement médiocre –très certainement parce qu’après Dwight, tout cancre se sentirait l’âme d’un premier de la classe.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi Serge. J'ai 24 ans, je viens de les Alpes et j'ai connu le forum via bazzart, je crois. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Un dernier mot ? ne jamais dire jamais.

❝ YOUNG YEARS ❞1983 à 1989, Poudlard
« Encore un Brisbane ? Mais ils sont combien ? » « Heureusement pas assez nombreux pour concurrencer les Weasmoches. Par contre, c’est un peu la même logique niveau génétique : ils sont tous blonds, tous grands, et tous un peu cons. Y’a que la plus grande et le petit dernier qui s’en sortent pas trop mal, mais le milieu a sacrément ramassé… » (cérémonie de répartition, table des Gryffondor)

« T-t-t-t-t-t-t-t-t-t-t-t-… » « Tout va bien mon garçon ? » « T-t-t-t-t-t-t-t-t… » « Par Merlin, QUI s’est amusé à jeter un Impedimenta sur votre camarade ? Alors ? » « Euh, M’sieur, c’est qu’en fait… » « C’est moi ! C’est moi qui ai lancé le sort, je voulais m’entraîner sur une cible mouvante… » « Très bien, dix points en moins pour Gryffondor et un aller direct dans le bureau de Rusard après les cours, Mademoiselle Martillo. » ; « Qu’est-ce qu’il fiche à babiller devant son miroir ? » « J’sais pas, il a dit qu’il s’entraînait pour aller remercier quelqu’un… » « Il a dit tout ça ? » « Ouais, ça a pris une bonne demi-heure. » (Première année, début de l'amitié)

« Tu te souviens de l’époque où on n’accolait pas systématiquement Brisbane à Martillo sur les bulletins de colle ? » « Tu veux parler de l’époque où Brisbane ignorait encore qu’il parlait mieux avec ses poings qu’avec sa langue ? Pour être franche, j’ai bien peur que non. » « Je vais finir par croire que leur individualité, c’est un peu comme le sourire de Severus : ça n’a jamais existé. » (Quatrième Année, discussion à la table des professeurs)

« Euh, Tommy, j’ai un truc à te remettre… » « Hein ? Oh, je, euh, tu, Isis, moi aussi je voulais te dire que… » « Euh, c’est pour Dwight. » « Ah. Oh. » « Désolée. » « C’est pas grave Tommy, c’est juste la cinquième fois cette semaine qu’on se sert de toi pour aller compter fleurette à ton frère. Comment se porte ton complexe d’infériorité au fait ? » « Ferme ton claque-bouse, fils de strangulot ! » (peu avant le bal de Noël de Cinquième Année, énième râteau)

❝ THEY SAT FOR A WHILE LONGER, AND THEN PARTED ❞1989 à 1994, le monde
« Comment ça, tu pars ? » « Euh ben… » « Non, je reprends, de quel droit TU pars ? » « Ben euh, je t’aurais bien proposé de venir mais les cours… » « Attends que je résume : tu me laisses tomber en pleine année scolaire comme la plus crade des vieilles chaussettes de Rusard, tu décides de partir dans ton coin, sans m’en parler, sans même me DEMANDER si ça me plairait de venir, et EN PLUS, tu m’informes en DERNIER ? » « Je te jure que je voulais te le dire en prem… » « ALORS JE SUIS VRAIMENT LA DERNIÈRE AU COURANT ? J'Y CROIS PAS, ESPÈCE DE BOUSE DE TROLL ! » ; « Oh la tronche ! Tu t’es fait arracher combien de dents ? » « J'ai juste dit à Mira que j'allais faire le tour du monde. » « Si tu le fais exprès aussi. » (mai 1989, départ de Tommy pour le monde)

« Vivre à Mendoza, ça serait pas ce qu’il y aurait de pire. » « Les crottins d’alpagas te sont montés à la tête, on dirait. » « Quoi ? Je me plais ici. » « Oublions un instant le fait que tu te fasses exploiter par tout un hameau de moldus et que tu mettras probablement des années à aligner trois mots d’espagnol… Tu n’es pas fait pour Mendoza, gamin, Mendoza pas plus qu’ailleurs. Tu appartiens à tes îles, de l’autre côté de l’océan, c’est écrit dans ton regard et tes manières… Sans parler de ta collection de Beuglantes, c’est la première fois que je suis témoin d’autant d’application pour engueuler quelqu’un. » « Mira, c’est différent. Quand elle aura digéré le coup en traître, elle finira par voir que la vie continue sans moi. »  « Et le reste ? Y'a pas une nuit sans que tu rêves du clafoutis de ta soeur, tu me l'as dit toi-même. Alors ravale ta langue de troll dépressif et retourne chez toi avant qu’il soit trop tard. » (automne 1990, Argentine)

« Une mandale au départ, une mandale au retour… Je me demande ce qui t’attend quand tu reviendras pour de bon, petit frère. » « Un Norvégien à crête qu’on a pas nourri pendant trois semaines, sûrement. » « Y’a pas à dire, on sait recevoir chez Brisbane-Martillo. Allez, va enfiler ton costume, je me marie dans une heure. » ; « … Tu pleures ? » « J’ai une poussière dans l’œil, c’est rien. » « EH M'MAN, Y’A TOMMY QUI CHIALE PARCE QU’IL A VU CHÉRIE DANS SA ROBE ! » « JE C-C-CHIALE PAS J’TE DIS ! » ; « Tu repars ? » « Ben… J'ai pas fini mon tour du monde. » « Mais… T'es chiant, tu m'as même pas envoyé de cartes postales. » « Tu déconnes ?! J't'en ai envoyé chaque fois ! Tous les pays ! Et tu m'envoyais des beuglantes à chaque fois ! » « C'est pas pareil. Les beuglantes, c'était normal. » « Tu vas pas faire la gueule encore une fois, allez. » « J'fais pas la gueule, va te faire foutre. » « … Tu veux venir ? »(été 1991, mariage de Toni et Chérie)

« Tu sais ce que c'est, ce truc ? » « Nom d'un enchanteur, où est-ce que tu as trouvé ça ? » « En me promenant dans la forêt, cet après-midi. Y'avait des ruines, je suis allé voir à l'intérieur. » « Tu es au courant que personne n'est jamais ressorti vivant des anciennes catacombes que tu as visitées aujourd'hui ? » « J'me disais qu'y avait vachement de pièges pour trois bouts de cailloux perdus dans les bois ! » « Je sais pas si je dois me réjouir ou me morfondre que tu sois aussi con. »(1993, Europe de l'Est)

❝ THE SKY WENT DARK, BUT NO STARS SHONE THAT NIGHT ❞1995 à 1997, Royaume-Uni
« J’ai rencontré quelqu’un. » «  Quelqu’un ? » « Ouais. Enfin pas vraiment rencontré, on se connaît depuis longtemps techniquement, et euh… En fait, on va se marier. » « … Hein ? » « Ouais. Se marier. » « Mira est au courant ? » « Pas encore. » « Félicitations, frangin. Tâche de pas te faire étriper avant les noces, ça serait bête. » ; « Ah. Je… Je la connais ? » « Ben en fait… » « Et… laisse-moi deviner : je suis encore la dernière à le savoir ? » « Mira… » « T'es un homme mort, Brisbane. » « Mira ! » ;  « Tu te rends compte, notre Tommy va se marier… Entre ça et son vrai premier job chez Barjow & Burke, il va falloir qu’on se résigne : il est en train de grandir. » « C’est vrai… On a eu tort de se faire du souci pour lui, finalement. » « On ne pouvait pas faire autrement, c’était le moins aventurier des quatre. Il a quand même pleuré pendant une semaine quand il a fallu aller à Poudlard, alors le laisser partir seul à l’autre bout de la planète… » « Hmm. Heureusement qu’il n’a pas fini sa scolarité, finalement.» « C’est pour lui ou pour toi et tes nerfs que tu dis ça ? » « Je dois t'avouer que je tremble encore d'horreur rien qu'en m'imaginant recevoir les résultats de ses ASPICs. » « Bah, il n’a jamais été fait pour l’école, tu sais bien. » « Un vrai cancre. » « Un cancre sur le point de fonder sa propre famille, maintenant. » « Je viens de prendre vingt ans d’un coup. » (automne 1995, annonce des fiançailles)

« Tommy. » « Hmm ? » « Tu es sûr de ce que tu es en train de faire ? » « Quoi, t’aimes plus que je te touche l’arrière des… » « Je parle du mariage, imbécile. » « Ah, je me disais. Oui, certain. Tu doutes ? » « Pas plus que quelqu’un qui a abandonné sa vie pour faire la sienne avec un sorcier du bout du monde, disons. Mais des fois, je me demande simplement si les choses ne sont pas faites pour se passer autrement... » « Elles se passent comme elles le doivent, j’en suis persuadé depuis que je t’ai vue, la première fois. » « Ton romantisme te perdra. Et moi avec, très sûrement. » (printemps 1996, quelques mois avant que l'union ne soit officiellement annulée)

❝ AND THE DARKESS SWALLOWED THEM WHOLE ❞1997 à 2002, Royaume-Uni
« J’ai reçu une lettre du Ministère. » « Fais-moi voir. » « C’est en train d’arriver, Tommy. » « Ils sont sympa, ils te proposent cordialement de te gaver de tarte à la citrouille pendant qu’ils t’embarquent pour Azkaban. T’es sûre de pas vouloir y aller ? » « T’es pas drôle. » « Eh, tu souris. » « De dépit, rien d’autre. » « Peu importe, ça fait un bail, laisse-moi profiter. »  (septembre 1997, rassemblement des Nés-Moldus) ; « Qu’est-ce qu’il y a ? » « … » « Mira, qu’est-ce qu’il se passe ? » « C’est… Ils ont… » « Ils ont tué Ines. » « …Quoi ? » « … » « Non. Non, c’est pas possible. C’est pas possible. Qu’est-ce que... Qu'est-ce qu’elle leur a fait pour qu'ils... » « Rien. Rien du tout. » (octobre 1997, descente des Mangemorts chez Martillo)

« NATE ! NATE BRISBANE ! ON TE VENGERA ! » « C'est Dwight ! Putain, Tommy, reste ici ! » «  Lâchez-moi, bande de trolls des montagnes ! Crevures ! NATE ! » « Tommy, faut qu'on dégage. Ça va grouiller de Mangemorts dans deux minutes, faut qu'on se barre. » (fin juin 1998 - exécution sur le Chemin de Traverse d'opposants au nouveau régime, dont Nathan Brisbane)

« Ça y est Tommy, on y est pour de bon. » « ... J’ai peur, Mira. » « Moi aussi, j’ai peur. » « On se quitte plus, quoi qu’il arrive. » « On se quitte plus, quoi qu’il arrive. » (1999, ascension de Voldemort au pouvoir, entrée dans la Résistance quelques mois plus tard)

« Bordel, rien que de voir la tronche de Brisbane me fout le cafard. Qu’est-ce qui lui arrive ? » « T’as pas entendu la nouvelle ? Martillo s’est fait choper par les Mangemorts y’a deux jours. » « Elle est… ? » « Non, Azkaban. » « C’est pas elle qui avait une peur bleue des Détraqueurs ? » « Elle et lui, tous les deux. Un des leurs qui aurait reçu le baiser du Détraqueur, apparemment. » ; « Bordel de merlin, vous êtes là avec vos beaux discours et vos plans de vengeance qui pataugent depuis des plombes ! Pendant ce temps-là, y'en a d'autres qui crèvent juste parce qu'ils ont fait la connerie de respirer à la naissance ! On est chez les Belliqueux, oui ou merlin ? On est pas sensés faire péter des Mangemorts à la pelle, prendre d'assaut Azkaban ? » « Sans organisation on est foutus, alors boucle-la avant que je t'envoie Hudson à la... AÏE ! » « Ça fait combien de fois que Boom saute sur quelqu'un cette semaine ? » « J'sais pas. Onze, douze, quelque chose comme ça. » « Suffira de le lâcher sur la foule au premier attentat, il fera des ravages. » (été 2000, camp des Belliqueux)


« MIRA ! MIRA ! »
Lorsqu’ils se trouvent dans une sécurité relative, lorsque l’adrénaline qui les a maintenus en mouvement retombe avec lourdeur, alors Tommy se tourne vers elle, le souffle court. Une lueur d’infime souffrance se répand sur ses traits en contemplant le nouveau visage de Mira. Le chagrin lui enlève de la bouche insultes, excuses et mots de réconfort ; un sanglot à fendre l’âme est tout ce qui parvient à franchir ses lèvres alors qu’il l’attire à lui, la serrant contre son torse jusqu’à lui faire manquer d’air. Il refuse de la lâcher. Il refuse de la perdre une fois encore. « Je suis désolé », parvient-il finalement à lui dire après une longue minute, le nez fourré dans ses cheveux. C'est tout ce qu'il trouvera décent de formuler à voix haute, avant la tombée de la nuit. (5 juillet 2002, sauvetage de Mira lors de l'exécution des Rebuts) ; « Va falloir faire quelque chose pour tes cheveux. » « Tu me fais peur. » « Ils sont trop longs, trop... Blonds. » « C'est pas suffisant, les lunettes ? Et si je me rase ? » « Fais pas ta pouille mouillée et mets-toi au-dessus de la baignoire. » « Non. » « Tommy. » « NON. » (6 juillet 2002, fuite en territoire moldu - jour fatidique où Tommy devint brun)

« Eh, et si on allait voir chez Hudson ? Après tout, on est des anciens, et puis ils vont pas faire la tronche si on leur prend trois patates... » ; « COURS MIRA, COURS, C’EST D-D-DAVIUS LE CHEF MAINTENANT ! » (octobre 2002, rapide percée de Mira et Tommy au camp des Belliqueux)

« Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? » « Je sais pas. » « On va pas pouvoir rester cachés éternellement. Il faut qu'on bouge. Pour Ines. Pour Nate. » « Pour Dwight et Leonor. Pour Chérie, pour Toni. Pour tes parents et les miens, pour tous ceux tués ou en fuite... » « Et puis pour toi et moi, aussi. » « Oui. »