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Aramis est plus un frère qu'un
cousin par alliance, de ces relations précieuses qui se consolident au fil des épreuves.
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Nyssandra,
marraine de Scorpius, et
cousine par alliance depuis qu'épouse Lestrange. Un moyen légal d'officialiser le fait que plus qu'une amie, elle a toujours été un membre de la famille, de cœur sinon de sang.
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Severus, en sa position d'ami de longue date de la famille, a joué auprès de moi le rôle de précepteur, puis d'enseignant, de protecteur. Je ne lui ai pas toujours fait confiance, à cet étrange personnage pétri de mystères, mais le Serment Inviolable qu'il a accepté de formuler à la demande de ma mère il y a quelques années m'a poussé à me tourner vers lui au moment de choisir un
parrain à Scorpius. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle quel est son réel
camp, mais il est assurément un allié redoutable.
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Gwen...
Gwen. Usurpatrice Lestrange, Black insoupçonnée. J'ai perdu une
cousine pour en gagner une autre, et si les faits prouvent à présent que le sang nous lie, je ne sais si je l'aime ou si je la hais pour ses mensonges. Son existence remet en doute de trop nombreux principes: pourquoi n'ai-je pas décelé qu'elle était
différente, sang-mêlée, si le sang est si crucial et le mélange inadmissible ? Je ne supporterais pas de la perdre, mais lui faire face est encore trop... déboussolant.
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Simon, canaille défraichie,
cousin décadent. Notre entente est vache est étrange, mais le sang l'emporte souvent - même sur les différences. Il a été, étonnamment, le plus apte à me fournir des échappatoires, qu'il s'agisse d'Orviétan, d'alcool de choix à consommer sans modération ou de planque relativement imprenable.
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Sansa, traitresse. La baguette qui s'érige, qui frémit, qui s'abaisse au creux de phalanges crispées, et la rancoeur qui salit des années de complicité.
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Hestia,
cousine & partenaire de crime. Elle est étrange,
creepy, et c'est sans doute ce qui fait son charme. Nous avons plus ou moins grandi ensemble, élevés pour tisser des ententes et projets dans l'ombre en quête de plus de
pouvoir. Mais à présent, il est surtout question de
survie.
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Flora,
cousine. Elle a changé, c'est un fait, victime du brainwashing imposé par le gouvernement aux dissidents. Et notre alliance d'origine lutte, mais ploie sous l'intensité de sa nouvelle allégeance au Magister.
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Nephtys,
cousine Shafiq, victime d'un don...
malédiction. Elle est l'une des raisons pour lesquelles soutenir de régime a été plus difficile d'escompté ces dernières années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est un Maître ingrat, et Cissy et Nephtys ont été des martyres, sacrifiées sur l'autel de ses ambitions cruelles.
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Andromeda,
tante. Reniée, (re)trouvée... je ne sais pas ce qu'elle m'inspire. De la consternation, peut-être; elle a toujours été une idée, un souvenir, l'ombre d'un passé révolu, et la voilà qui surgit à présent du néant, tangible. Traître à son sang. Mon statut d'extrémiste ne m'a toutefois guère porté plus de chance que le sien, et l'existence de son petit-fils... de mon
cousin, ne peut me laisser indifférent, en dépit de son ascendance peu flatteuse.
A protéger.
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Âme-sœur de toute une vie - ou de plusieurs. Rien n'a jamais été réellement
simple entre nous et pourtant elle a toujours été une évidence, un essentiel. Le sentiment s'étend à ses
filles, que j'en viens parfois, souvent, à considérer comme les miennes.
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Nott est un ami d'enfance. Malgré la distance imposée à l'adolescence par son refus de se trouver rabaissé au rang de sous-fifre, le lien a perduré, latent. Il est ce frère auquel il n'est pas toujours nécessaire de tout dire, dont je m'éloigne souvent, mais que je retrouve inexorablement - et vice versa.
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Loony persiste à nous prétendre
amis et peut-être ses délires ne sont-ils plus si faux à présent... elle est en tout cas une alliée précieuse et s'est révélée étonnamment loyale. Et tenace. Les réminiscences de vies antérieures me poussent d'ailleurs à croire qu'elle a été une présence récurrente au fil des siècles, et dans cette vie comme dans les autres, elle semble partager les instants les plus sombres de mon existence.. et inversement.
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Astoria m'a offert ce que j'ai de plus précieux: un
fils. C'était une erreur et Merlin sait qu'elle nous a coûté cher, mais il reste ce qui nous lie aujourd'hui, la principale raison pour laquelle je ne laisserais rien lui arriver.
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Greg a d'abord été un banal sous-fifre, avant que la soif d'émancipation puis la mort de Vince ne bouscule notre dynamique. C'est une...
amitié particulière, à tendance
haineuse sur les bords, car des années d'entente mêlée de mépris ne s'effacent pas aisément. Pas plus que la colère qu'il nourrit à mon encontre depuis la mort de son comparse -
mon ami d'enfance. Reste qu'il fait partie de cette poignée de sorciers dont la présence dans mon existence est
non négociable.
Frère d'arme.
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Chang,
partenaire sur le terrain, entente masquée en public sous des couches d'agacement mutuel, chaleur humaine et réconciliations fiévreuses en privé. On s'est plus d'une fois retenus de sombrer, sauvés, mais l'équilibre fragile est à présent vicié par le
brainwashing qu'elle a subi.
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Ardal est une
connaissance de longue date, mais aussi le cousin de Pansy - celui qui n'hésite pas à me faire part de sa façon de penser lorsqu'elle a des raisons de plainte à mon sujet. C'est assez agaçant, à vrai dire, que d'avoir laissé à quelqu'un suffisamment de marge pour écoper de remarques lorsque mon attitude lui déplait - mais il a eu la décence de ne jamais en abuser, plus
ami que moralisateur.
Compliqué.
Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
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Granger est infecte - mais la fréquenter est
utile. C'est ce qu'elle est: une
partenaire forcée, une alliée de poids, un point d'interrogation sur l'échiquier de mes vies antérieures et actuelle. Lui laisser percevoir mes failles est insupportable, mais je sais pourtant qu'elle restera une tombe et ne saurait me trahir: à défaut de confiance et d'entente, nous avons un
pacte.
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(Tracey, amie proche d'Astoria - et de Susanna, autrefois. Elle n'a pas cautionné notre rapprochement et notre entente, depuis, a été étrange, ambivalente. Mais cordiale. Avant, du moins, qu'elle ne devienne une mangemort fanatique.
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Blair. J'ai aidé cette gamine à échapper à la rage des Carrow, autrefois, et détourner leur attention m'a valu des maléfices mémorables. Ce qui m'y a poussé ? J'en doute encore aujourd'hui - la compassion n'a jamais compté au nombre de mes défauts. Mais les révélations de
Beltane me poussent à croire que nos âmes liées m'ont influencé: elle a été ma sœur, dans une autre de ces vies qui ne cessent de resurgir aux moments les plus inappropriés.
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Winchester est la marraine de Teddy, la responsable de la quête au bout de laquelle je les ai cherchés, sa grand-mère et lui.
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Darja et moi, on formait une paire efficace en laboratoire, seul cadre dans lequel elle s'illuminait par ailleurs. Et nous est arrivé de nous
inquiéter l'un pour l'autre sous nos masques de mangemorts; mais elle est insondable et je ne prendrais pas le risque de la sous-estimer si je la croisais baguette au point, fort de mon nouveau statut de prétendu
traître.
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Avery était un allié de père, subissant comme lui les griefs des mangemorts ayant été fanatiques au point de gâcher des années de vie derrière les barreaux. Il est sans doute un dangereux ennemi, à présent.
A enterrer.
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Potter, foutu
sauveur à deux noises. Il m'a imposé une dette de vie, le plus lourd fardeau qu'il m'ait jamais été donné de porter. Il est la cause de l'entente avec Granger, mais aussi un élément récurent de tous les évènements négatifs de ma vie. Plus récemment, il m'a dérobé un bien que je ne savais même pas en ma possession: la mythique
Baguette du Pouvoir. Je suis supposé le prévenir, mais la haine qui nous sépare a toujours été trop intense pour favoriser les compromis.
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Zabini, allégorie de la trahison, de la confiance brisée ; même le temps n'allège pas l'intensité de ma rancoeur, et pour cause: il était le dernier de la part de qui je me serais attendu à recevoir un sort dans le dos. Le rituel qui nous lie rend son absence pénible, physiquement douloureuse, mais si nous nous recroisions les différends se règleraient à la baguette et aux poings.
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Weasley - tant Fred que Ronald et le reste de leur smala dépeuplée, je ne lèverais pas le petit doigt s'ils brûlaient dans un Feudeymon. Bien au contraire, je me délecterais du spectacle.
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Matteo, bel emmerdeur, journaliste rapace - de cette engeance qui se nourrit des déboires d'autrui. Je préfère prétendre que cette St-Valentin 03 et l'intoxication à l'
Amortentia n'a pas eu lieu. Jamais.
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Rabastan. Les Malfoy et les Lestrange n'ont jamais été faits pour s'entendre - à vrai dire la jeune génération constitue l'exception. Mais si les tensions étaient jusqu'alors mesurées, masquées, elles ont atteint leur paroxysme lorsque Rabastan a contribué à l'enlèvement de ma mère.
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Wyatt, cette
ordure, ce
fumier. Il était l'image même du père et du futur beau-père idéal, avant que l'arrivée de Scorpius ne fasse surgir au grand jour sa véritable nature. Ses tentatives de
meurtre avortées n'ont fait qu'exacerber la haine mutuelle, et son rôle dans l'enlèvement de Mère a été la goutte de trop. Il est intouchable, en odeur de sainteté auprès du Lord. Et d'une
puissance non négligeable. Mais si je venais à le croiser sur un champ de bataille, je prendrais le risque d'extérioriser la soif de sang qu'il m'inspire, quitte à y périr.
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Rookwood. Ancien mentor imposé par le Maître. craint et respecté à la fois, pendant un temps. Je ne serai jamais à la hauteur de ses critères en terme de cruauté, mais ses prétentions me hérissent. Il n'est après tout qu'un sang-mêlé désireux d'exterminer sa propre engeance.
(
d-e,
wiz,
ins,
rdp,
hun)
Accueil 
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« Harry vient d’attraper le vif d’or ! Gryffondor l’emporte ! » Cette phrase est encore imprimé dans l’esprit de Katie tandis que l’équipe de Quidditch débarque en trombe dans la salle commune. Les élèves vous y attendent pour féliciter et célébrer la première victoire de la maison lors de cette saison. C’était le premier match de la jeune femme tout comme le jeune prodige à quelques centimètres d’elle. Les jumeaux sont déchainés, Olivier est extatique. Les joueurs se félicitent, exultent c’est selon la jeune fille d’à peine douze qu’était Katie à l’époque un moment de pur euphorie. Les deux autres poursuiveuses la félicite pour ses belles tentatives et les nombreux points qu’elle avait fait marquer à son équipe. Étrangement en voyant tout ces gens autour d’elle la jeune femme se sens comme entourée d’une famille soudée et bienveillante. Elle qui était plutôt solitaire et n’avait pas eu beaucoup d’amis lors de sa première année se sent bien avec toutes ces personnes. Katie, désormais danse avec les jumeaux, se chamaillent et ils rient tous de bon cœur de leurs idioties. La rouge et or est heureuse d’être au centre de l’attention des élèves de sa maison mais au-delà de cette reconnaissance elle se sent vivante. À ce moment précis, elle a l’impression que tout est possible, que rien n’est insurmontable et qu’ensemble on peut faire de grandes choses quand il y a une telle unité entre les êtres. Tout était si simple et si beau à cette époque où une simple victoire pouvait prendre l’allure d’espoir indicible. Katie rêverait de revivre un moment comme celui-ci et tous les hourras qu’elle peut entendre venant du stade ne lui arrachent aujourd’hui qu’un mince sourire. C’est une époque bien amère que nous vivons aujourd’hui.
Katie sortait de retenue avec les frères Weasley et Colin. Le pauvre garçon était inconsolable, il tenait sa main douloureusement et sanglotait. Les jumeaux essayaient de lui remonter le morale en blaguant. « Quelle horrible bonne femme ! Tu verras Colin, un jour on aura sa peau ! À mort Ombrage ! » La demoiselle leur jeta un regard sombre, les intiment de se taire. Ils venaient de sortir de retenu ce n’était pas la peine de s’en prendre une nouvelle pour de telles idioties. Fred et George répondirent par un regard désolé mais elle savait qu’ils n’en resteraient pas là. La jeune femme avait vu l’expression fermée sur leurs visages tandis qu’ils écrivaient, Katie savait qu’ils ne supportaient pas l’injustice et voir leurs amis souffrir ainsi. Doucement, elle qui n’était pas spécialement maternelle se plaça devant Colin et essuya ses larmes du revers de sa robe de sorcière. Elle lui fit un fin sourire sous le regard éberlué des jumeaux qui étaient plutôt habitué à une Katie Bell plus brute de décoffrage. « Tu sais Colin, je trouve que c’est très courageux d’avoir voulu nous rejoindre si jeune. C’est normal d’avoir mal et de pleurer. Tu t’es montré très brave ce soir. » Elle lui tapa amicalement l’épaule « T’es pas un gryffondor pour rien » dit-elle en lui tirant la langue. Les mots de la jeune femme remontèrent un peu le moral du garçon et tous ensembles ils se dirigèrent vers la grande salle où un bon repas les attendait. Étrangement ce soir Katie n'avala presque rien. Elle paraissait préoccupée. Avait-elle fait le bon choix en rejoignant l'AD ? La jeune femme avait la désagréable sensation que cet engagement aboutirait à de nombreux sacrifices. Katie déglutit lentement avant de se faire sortir de ses pensées par Alicia. 
Tout était si lumineux autour de Katie. Au début ses yeux avaient eu du mal à s’accommoder. Un instant elle supposa de sa propre mort, pensant avoir atteint le lieu du repos éternel. C’est la voix de Dumbledore en personne qui la ramena sur Terre. Tout semblait s’embrouiller dans sa tête, elle ne savait pas où elle était, ni bien qui elle était. Chaque matin depuis son réveil c’était ainsi. Revenir à elle-même, s’approprier ce corps qui était pourtant le sien était difficile très difficile. Les médicomages s’occupant d’elle avaient noté cette distance comme l’un des effets secondaires du sortilège impardonnable dont elle avait été victime additionné à la force du maléfice qui l’avait frappé après que sa paume ait effleuré le collier. « Mademoiselle Bell ? » apostropha-t-il la gryffondor une fois de plus. Katie posa son regard perplexe sur le directeur de Poudlard. « Que faites-vous là ? J’ai fais quelque chose de mal ? » Un sourire se dessina sur ses lèvres et au travers de ses lunettes en forme de demi-lunes se posait sur la jeune femme un regard rassurant. « Non absolument pas. Je venais simplement pour savoir si vous vous souveniez de quoique ce soit, à propos de votre présence à Sainte Mangouste. » Katie à sa question baisse les yeux, elle ne se souvient de presque rien. « Mes seuls souvenirs remontent à cette journée à Pré-Au-Lard…Je buvais une bieraubeurre avec Leanne…Je ne sais plus pourquoi mais Rosemerta m’a demandé de la suivre…puis…je ne sais plus, je suis désolée. » Pour la jeune femme, tout le reste était si flou, si étrange. « Ce n’est rien Katie, vous venez déjà de nous être d’une grande aide…Après, vous avez eu la sensation d’être en suspension comme vous n’étiez plus tout à fait maitre de vous même ? » La demoiselle ferma les yeux, ces souvenirs étaient douloureux, très douloureux. « Oui. Je n’étais plus moi-même mais je ne souffrais pas. Je n’avais aucune idée du temps qui pouvait s’écouler jusqu’à ce que je sente une comme une brulure au niveau de ma main. Ces flammes invisibles se propagèrent dans tout mon corps…et…j’avais l’impression de mourir encore et encore. » dit-elle sur un ton neutre tandis qu’inconsciemment des larmes coulaient le long de ses joues. Dumbledore resta un instant silencieux observant de son regard compatissant la jeune femme. Elle venait de survivre à un maléfice très puissant qui lui était destiné. Tandis que Katie était perdue dans ses pensées il jugea bon de partir. « Attendez Professeur. Avons-nous vraiment nos chances de le battre ? » Il se retourna sur la pas de la porte et son regard perçant se planta dans les orbes bleu-grises de Katie « Seul, c’est sans espoir. Ensemble, nous avons nos chances. » dit-il avant de quitter la chambre de Katie. Cet enseignement resta à jamais gravé dans la mémoire de Katie. 
Autour de la jeune femme le chaos régnait. Des sortilèges zébraient le ciel et les mages tombaient tous les uns après les autres. Katie au début du combat sur son balai était désormais à terre. Il avait été touché et elle avait manqué de s’empaler sur la pointe de l’horloge de la cour centrale du château. La demoiselle avait glissé contre différents coins et rebords avant de se retrouver au sol par miracle sans aucune blessure grave. Elle s’était interdit de regarder les corps au sol et s’était précipité pour venir en aide à Ginny jusqu’à l’arrivée d’Hermione et Luna.
Katie était installée sur le rebord de la fenêtre, ses yeux inquiets guettant l’extérieur. La jeune femme possédait un visage fin aux traits doux mais tirés par la fatigue qui la vieillissait d’un ou deux ans. Ces derniers temps, il est vrai elle ne dormait pas bien, mais c’était devenu une habitude pour elle de cauchemarder au début de l’été. Chaque année depuis le 2 mai 1999, elle rêvait à nouveau de la bataille de Poudlard, depuis tout c’était passé si vite, la mort de l’élu, la fermeture des frontières, la mise en place du nouveau gouvernement. Dire que quelques années auparavant Katie était à Poudlard et vivait une scolarité paisible, dans l’ombre bienveillante de Dumbledore, loin des problèmes et du retour de Voldemort. Merlin ! Qu’est-ce qu’elle était bien à cette époque, elle avait un toit sur la tête, une famille qui l’aimait, des amis et une école merveilleuse. En repensant au bon temps, la jeune femme esquissa un faible sourire et à la pensée de Dumbledore, un larme roula le long de sa joue, elle se souvenait encore du jour de son enterrement, lorsque le chant du phénix s’était élevé dans le ciel…Encore aujourd’hui il résonnait, même dans ce petit appartement de Londres il était présent car cette plainte intemporelle s’élèverai à jamais pour tout ceux qui l’avait entendu. 
excellent, ton choix de personnage ! j'ai hâte de voir ce que tu vas faire de la belle - mais déjà, le métier de son perso m'enchante beaucoup. 
bienvenue et bon courage pour ta fiche ! si tu as des questions ou si tu veux foutre le feu aux toilettes de Poudlard, n'hésite pas à contacter un membre du staff 
(j'ai hésité à prendre ce perso)
bon couraaage pour ta fiche 