☇ Avis sur la situation actuelle ;On les qualifie de purifiés, et pourtant, les Hargreaves ont toujours eu le comportement plus pur que certaines familles Sacrées. L'idéologie du sang pur fait office d'éducation civique, d'alphabet social et qu'importe si un idiot juge les Yaxley ou les Weasley plus dignes des Sacrées, les Hargreaves prônent pureté et traditions. Les Hargreaves soutenaient le Magister bien avant qu'il ne soit Magister. Alors satisfaite ? Presque. L'acharnement futile des insurgés est agaçant, malvenu. S'il ne tenait qu'à elle, on leur écraserait la cervelle, y tuant toutes les pensées parasites, les idéologies dissonantes, les discours discordants. L'harmonie sociale doit être conservée, maintenue. Mais voilà ce qui se passe lorsque l'on souhaite mettre un peu d'ordre après avoir laissé le chaos régner trop longtemps. Et les comportements étranges au sein de la société ? Quels comportements étranges ? Rigel appelle cela de la rééducation. Ces gens ont le comportement qu'ils devraient avoir, brebis et moutons qu'ils sont. A quoi sert le libre arbitre s'il est mal utilisé, à quoi sert la pensée si elle s'oppose à leur intégration dans la société ? Autant anéantir ce qui est inutile. Ils devraient même la remercier de les délester si gratuitement du superflu.

☇ Infos complémentaires ; Azkaban n'a pas été sans conséquence sur son mental. Dégoûtée, répugnée par la saleté, Rigel en a développé des TOC, d'incontrôlables pulsions à se laver les mains, à éviter la contamination, quelle qu'elle soit. • Ayant déclaré sa magie de façon précoce, Rigel a rapidement confirmé en devenant une sorcière brillante, notamment en sortilèges. Ses sorts ont toujours été marqué d'une élégance certaine, sa magie souvent décrite comme une magie esthétiquement belle  aux entrelacs délicats et sophistiqués. Des sorts qu'elle a inventé, il est difficile pour un connaisseur de ne pas en reconnaître la marque tant sa signature magique est distinctive. • Rigel a fait ses années à Poudlard, au sein des Serpentards. Nulle tradition à y être, son père était par ailleurs un ancien Poufsouffle et sa mère, une Gryffondor. Le Choixpeau a simplement détecté chez la jeune Hargreaves une ambition certaine à faire partie des décideurs, loin de la discrétion coutumière de sa famille. Horace Slughorn qui l'a invitée au Club de Slug et ses activités de préfète, puis de préfète en chef n'ont fait que confirmer cette volonté de s'élever. • C'est enceinte que Rigel est arrêtée par les Aurors après la mort du Lord, c'est enceinte qu'elle est jugée et condamnée. Et c'est enceinte qu'elle est envoyée à Azkaban où elle perdra l'enfant sur le sol crasseux de sa cellule. C'est entre les barreaux de sa cellule, sous le souffle glacé des détraqueurs qu'elle a découvert qu'elle aurait bien aimé donner la vie, elle la nécromante. Ca a fait mal. • Magie blanche, magie noire ... peu importe au final, n'est-ce pas ? Seul le résultat compte. • Scientifique, Rigel aime les lois et les règles. Pourtant, ce sont les exceptions, les cas particuliers qui attirent le plus son attention et qui savent capter son intérêt. La sorcière aime l'imprévu, ce qui peut la sortir de l'ennui du quotidien. Pour cette raison, elle apprécie les soubresauts des âmes humaines, des esprits imprévisibles. Et elle aime encore plus les tordre et les briser pour les faire entrer dans le moule qu'elle aura choisi. • Contrairement à ce que son élégance laisse croire, Rigel déteste le shopping, considérant qu'il est inadmissible qu'elle aille se plonger dans une marée humaine bruyante pour le plaisir (contestable et très théorique) d'acheter des vêtements alors qu'elle peut très bien faire venir les meilleurs couturiers sorciers à elle. • Les lavages de cerveau pratiqués depuis le 5 juillet sont une de ses créations, à la demande expresse du Lord. Rigel a mis des mois à perfectionner une technique qui permette à un non-legilimens de tordre les esprits, et elle a passé plus de temps encore à enseigner le procédé à des Mangemorts sans aucune subtilité. Si elle a honte d'avoir piétiné la psyché des sorciers ? Non. Elle en est même plutôt fière. • Animal social ? Moins de son mari, Daniel, ou son beau-frère, Jérôme. Mais plus que sa belle-soeur, Lucinda, c'est certain. • Son mariage était un mariage d'amour, même si officiellement il s'agit d'un arrangement. Les époux représentaient l'idéal l'un de l'autre. Mais sous les apparences d'harmonie qu'ils se donnent, même dans le privé, force est de constater que la Rigel qui est sortie d'Azkaban n'est pas tout à fait celle qui y est entrée. Et que pendant ces années, Daniel également a changé. Les différences qui émaillent l'image qu'ils persistent à conserver l'un de l'autre sont difficiles à accepter. Mais ils se sont aimés. Peut-être qu'ils s'aiment encore. • Comme deux de ses trois frères, Rigel a pris la Marque très jeune alors qu'elle sortait fraîchement de Poudlard et entamait son apprentissage de guérisseuse. A l'époque, être Mangemort signifiait avoir été choisi par le Lord et elle a longtemps été un atout précieux, considérant le manque de soigneurs compétents parmi les Mangemorts. • Si elle ne l'affiche pas ouvertement, il ne fait aucun doute que tenace est la rancune qu'elle porte à ceux qui ont trahis l'idéologie pour sauver leur peau. La faiblesse de caractère est une chose qu'elle méprise autant que la bêtise. • Lorsque son neveu a émis l'envie de rejoindre l'ordre des Mangemorts en revenant au Royaume-Uni à cette seule fin, Rigel est devenue sa mentor, autant pour veiller sur lui que pour le former correctement (i.e. loin des brutes sans subtilité comme Avery ou les lâches tels que Malfoy). Merlin qu'elle a ri quand Louis a prétendu avoir visé Avery parce qu'il l'a confondu avec un Weasley. « Rien d'étonnant vu comme la bête s'est terrée » a-t-elle commenté en haussant une épaule. • De sa condamnation à Azkaban, elle ne tire que deux remords : la mort de l'enfant qu'elle portait et la détérioration de ses relations avec Daniel. Le reste ? Pourquoi regretter avoir raison ?

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi sovereign (ou Elodie). J'ai 26 ans, je viens de France et j'ai connu le forum via Nyssandra, Vincianne, Fred et Blair . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Je veux bénéficier de l'aide d'un parrain ou d'une marraine : [] oui / [x] non. Un dernier mot ? THIS IS ZE END (for real this time ) (sans rire, après j'arrête uu).

❝ Organic life is nothing but a genetic mutation, an accident. ❞Gold and blood
Dans la chambre principale, l'agitation se fait silencieuse. De ses pas, elle froisse à peine l'atmosphère lourde et solennelle qui règne derrière les épais rideaux de velours sombre. Sans un bruit, sans un mot, un elfe de maison tend les draps propres dont la blancheur parfaite finira souillée par le sang et la sueur de la patiente autour de laquelle on s'affaire et s'empresse. L'enfant se présentait mal. Et trop tôt, beaucoup trop tôt. La plus jeune des guérisseuses lance un regard angoissé à sa mentor qui lui fait signe de continuer la préparation des cataplasmes pour soigner la mère. Mais les gestes, la posture ne la trompent pas : son professeur aurait préféré être à Sainte Mangouste plutôt qu'ici. Elle aurait voulu convaincre sa patiente d'accoucher dans l'hôpital sorcier, au milieu d'armées de guérisseurs et de flots de potions. Seulement Orion Hargreaves a refusé comme il refuse toujours : ses enfants ne peuvent naître que chez eux, entre les murs alourdis des portraits de leurs ancêtres. Cet enfant-là ne dérogera pas à la règle : comme ses trois frères, la naissance aura lieu ici.

L'enfant se présentait mal.
Si Orion le regrette, en tous cas, il n'en montre rien, serrant tendrement contre lui la femme qui geint et souffle, indifférent aux draps pleins de sang et de sueur. D'une main tendre, il dégage le front blanc, et embrasse la peau trop tiède. « Pardon. » Souffle la mère à l'époux qui la réchauffe de ses bras alors qu'elle a tellement, tellement froid malgré l'été et la chaleur du feu qui étouffe tout le monde. L'enfant est venu trop tôt, trop soudainement (trop prématurément) ; et la douleur, impossible à atténuer avec les potions si tard durant le labeur, a fini de lui ôter toute raison. « Je suis désolée. » Alys a seulement voulu être délivrée - est-ce qu'elle a tué leur enfant ? Orion n'en montre rien, mais entre les brumes persistantes d'une douleur lancinante, elle réalise bien qu'il est inquiet, lui qui était si content d'avoir un enfant de plus. Elle se souvient encore qu'avant que l'enfer se déchaîne dans ses entrailles, ils se disputaient gentiment pour le prénom de l'enfant. Rigel avait dit la voyante et Orion voulait s'y tenir, attaché aux traditions des Sangs Sacrés. Elle trouvait ça laid, trop dur pour la fille prédite par la vieille femme, et une petite fille ne devrait jamais avoir que de jolies choses. « Ma fille ..., couine-t-elle, les larmes sur la langue : Est-ce que Rigel va bien ? » Mais il n'y a qu'un silence pour lui répondre.

L'enfant se présentait mal.
Et il ne crie toujours pas, malgré les sorts et les gestes. Le cordon l'a privé d'air, tandis que la panique d'Alys a fini de le pendre. « Est-ce que Rigel va bien ? » Elle est tellement désolée, plus brisée par l'idée d'avoir tué son enfant que par la douleur d'avoir donné la vie. « Rigel va bien ? » La question est répétée, l'angoisse court dans son souffle autant que dans son regard fiévreux. Est-ce qu'elle a déçu Orion ? Est-ce qu'il la déteste maintenant ? Alys veut s'assurer que ce n'est pas le cas, elle veut être certaine de ne pas avoir tué la petite fille de son mari.

Mais lorsque l'enfant inspire, enfin, dans un pleur bruyant, c'est la mère qui expire son dernier souffle. Et c'est en abandonnant le cadavre chaud de sa femme qu'Orion vient bercer sa fille dans ses bras.

Et Rigel récupère tout : la vie, l'amour, la place.
Elle, l'enfant surprise. L'accident de la conception à la naissance.

❝ There is a realm of existence so far beyond your own you cannot even imagine it. ❞Memoirs from beyond the grave
Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.

❝ Your words are as empty as your future. ❞Young years of a death eater
Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.

❝ You touch my mind, fumbling in ignorance, incapable of understanding. ❞Pride and prejudice
Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.

❝ We are legion. The time of our return is coming. ❞Return of the Dark Lord
Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.

❝ You exist because we allow it, and you will end because we demand it. ❞How to train your dissident
« Endoloris. » Le sort résonne, grave et sévère, dans l'espace trop étroit d'une cellule humide. Et le corps se tord, les muscles se crispent à s'en claquer les articulations, à s'en briser la mâchoire. Endoloris. Ca fait des échos partout dans le cachot, sur mélodie de hurlements disgracieux et Rigel fronce les sourcils. Que sont-ils en train de faire à son cobaye, ces idiots ?

C'est la question qu'elle pose quand elle passe devant la porte ouverte. Son nez se fronce, tout son être agressé par la saleté qui suinte des murs comme du prisonnier mais ne semble déranger aucun des Mangemorts déjà présents. « Il refuse de parler, même sous Imperium, claque Mulciber avec hargne d'un chien qui ne trouve aucun os à ronger : celui-ci est probablement occlumens. » Les yeux roulent, le regard trahit le mépris. Il ne parle pas donc le Mangemort a décidé de le faire hurler. Tellement classe, subtil et raffiné. Qu'importe. Sauf que « cet homme n'est pas ici pour parler, ni pour couiner. » Rire méprisant de l'homme qui se tourne vers elle, laissant la surveillance du captif à son apprenti. Merlin, toute cette saleté jusque dans la gueule de Mulciber. C'est insupportable. « Tu penses pouvoir faire mieux, Werner ? » L'épaule se hausse, le manteau trop élégant pour l'endroit glisse un peu contre la soie de la robe coûteuse. « Bien sûr que non, Mulciber. Mais là n'est pas la question. Cet homme est à moi et tu sais bien que je ne fais jamais de prisonnier. » Rien que des cobayes. Les prisonniers n'ont pas d'intérêt à ses yeux, c'est pour ça que ses rebuts meurent tous les uns après les autres. Ils ne sont pas achetés pour être torturés, ils le sont pour être utilisés. « Le Maître me l'a donné, ajoute-t-elle pour faire taire le scepticisme de son collègue : Ne t'en fais pas pour son occlumencie présumée. Ca ne changera rien. Tu peux partir avec ton élève qui sent encore le lait. »

Et la porte se referme sur elle et le prisonnier alors que le manteau est soigneusement suspendu dans les airs à l'aide d'un sort. « Veuillez pardonner à mes collègues. » Glisse-t-elle, accordant enfin son attention au captif. D'un geste élégant, à peine pensé, le Recurvite jaillit et chasse la saleté comme l'humidité. L'air se fait plus frais, presque parfumé de ces odeurs de désinfectants d'hôpital. « La guerre, vous savez ce que c'est. » Le sourire encourageant qu'elle lui offre est celui des madones italiennes, doux et chaud. Maternel. Et pour parfaire le tableau, un sort antalgique vient embrasser le corps endolori, meurtri par la torture. « Elle fait toujours ressortir le pire d'une personne, pas vrai ? » Les yeux clairs de Rigel le fixent, se plantent dans son regard comme à la recherche d'une réponse. « Je ne suis pas legilimens. » Avoue-t-elle, sa main s'agitant en l'air avec indifférence. Pourtant, face à elle, l'homme n'est pas plus rassuré. Il se crispe à nouveau, et ça n'a rien à voir avec la douleur. Oh, comme elle le connait le regard plein de méfiance qu'il lui jette. C'est l'instinct de survie reprend ses droits et c'est exactement ce dont elle a besoin. Le cœur de l'homme débarrassé du polissage de la société alors elle porte le dernier coup, la satisfaction au creux des iris trop bleus. « Chez vous aussi, la guerre a eu des effets néfastes. Mais ne vous en faites pas. Je suis là pour régler ça. » Et des gestes mesurés, presque tendres, retournent, remontent les manches de la robe pour afficher la Marque qui tranche la peau de porcelaine, noir sur blanc. « Bien, et si nous commencions maintenant ? Ca risque de piquer un peu, mais il faut bien corriger vos tendances à l'agitation sociale. Sinon votre cas pourrait bien s'aggraver et vous n'avez pas envie de devenir insurgé, n'est-ce pas ? »

❝ In the end, what they chose to call us is irrelevant. We simply... are. ❞The painted veil
Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.