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sujet; [OS] prove your worth
MessageSujet: [OS] prove your worth   [OS] prove your worth EmptyMar 22 Déc 2015 - 15:38

WIZARD • always the first casuality
Anna Grimaldi
Anna Grimaldi
‹ inscription : 07/06/2015
‹ messages : 1824
‹ crédits : mathy.
‹ dialogues : #e95353.
[OS] prove your worth Tumblr_odns43L5A91vc5ojjo3_r1_400

‹ âge : trente-quatre
‹ occupation : guérisseuse au service d'infection par virus et microbe magique et co-présidente de l'association "Rosier's Disease Research Trust".
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1980 et 1987.
‹ baguette : est en bois de charme, contient une plume de phénix et mesure 26,4 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5557
‹ réputation : je suis fragile et que j'ai été manipulée par mon compagnon.
‹ particularité : occlumens.
‹ faits : je suis de sang pur, que je fais partie de la famille Grimaldi, que je suis d'origine italienne, que j'adhère aux idées insurgées mais que je me suis résolue à ne jamais les rejoindre pour le bien être de ma fille, que je suis une ancienne guérisseuse et que je sais donc comment soigner les gens de diverses pathologies, que je me défends en duel, que j'adore lire, que j'apprécie les jolies choses.
‹ résidence : dans un petit studio sur le chemin de traverse que le gouvernement a bien voulu me donner pour mon implication de guérisseuse durant la guerre. La demeure des Grimaldi à Herpo Creek ainsi que mon appartement à la Bran Tower avaient été saisis. Je dispose toujours d'une résidence secondaire et tertiaire à Brighton (maison d'été) et à Florence (terres italiennes).
‹ patronus : un lapin, patronus de Thomas
‹ épouvantard : un entassement de corps, celui de mes enfants et des êtres qui me sont chers.
‹ risèd : ma famille heureuse et recomposée.
http://www.smoking-ruins.com/t1958-anna-loooove-me
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Garde toujours tes amis près de toi et tes ennemis, encore plus près.
Epoussetant sa robe de ses deux mains tremblantes, Anna patientait dans son bureau de secrétaire qui ne serait bientôt plus le sien ; tout du moins, elle l’espérait … Après quatre ans de bons et loyaux services, elle espérait à l’issue de cet entretien, obtenir une promotion au sein du ministère, pour asseoir sa position et confirmer à tous ceux qui mettraient en doute son adhésion aux idées du gouvernement, qu’elle n’était pas un traître …
Elle visait ce poste depuis le début, mais sa formation de guérisseuse ne suffisait pas à l’élever à la place de leader d’un département ministériel. Elle devait prouver qu’elle était capable d’acquérir les connaissances relatives à l’obtention d’un tel poste. Elle devait montrer à ses supérieurs qu’elle avait quelque chose à donner à ce département. Les relations qu’elle entretenait encore avec ses origines l’avaient beaucoup aidée. Son père avait su lui faire comprendre l’importance de son héritage et il lui avait montré comment l’utiliser pour redonner fierté et vigueur à leur famille. Bien qu’elle ait toujours renié les idées nobles associées à son patronyme, elle n’aurait jamais déçu son père. Voilà pourquoi elle avait accepté cette fatalité, voilà pourquoi elle avait accepté cette mission : redorer l’image de sa famille, offrir à son père ce qu’il désirait tant, donner à sa mère une raison de l’aimer … Simplement essayer de les rendre fière …

« Mademoiselle Grimaldi ? » Elle leva les yeux vers son supérieur – qui au passage, ne l’appréciait pas plus que ça – et replaça une mèche invisible de sa crinière de feu dans son chignon. Etait-elle nerveuse ? Sans aucun doute. Avait-elle des raisons de l’être ? Elle ne saurait le dire. Se redressant, elle replaça la chaise sous son bureau, aligna un tas de dossier et d’un air grave, elle se dirigea vers le bureau de celui qui mènerait son entretien pendant les prochaines minutes. En entrant dans la pièce, elle referma la porte et patienta debout à côté. « Qu’attendez-vous !? Asseyez-vous ! » Ce regard sévère, cette impassibilité, elle le fixa en intériorisant sa colère et s’assit. « Bon, dites-moi donc ce qui vous mène ici … » Il le savait très bien, il jouait simplement avec ses nerfs. Elle allait craquer, elle savait qu’elle pouvait craquer, mais elle ne devait pas. Elle concentra son attention sur le front de son patron – une façon subtile de donner l’illusion de le fixer alors qu’elle fuyait son regard – et répondit. « Comme vous le savez, je souhaite obtenir le poste aujourd’hui vacant de directrice adjointe du départ… » Il leva la main et elle s’interrompit. « Entendez-vous par là que vous voulez ma place depuis le début ? » Cherchait-il à l’embrouiller ? Elle baissa les paupières une fraction de secondes et elle répondit avec une assurance toute relative. « Je ne vous mentirai pas, j’ai en effet toujours voulu gravir les échelons pour arriver à votre poste, mais je ne suis pas arriviste au point de vous écraser pour y parvenir. Je sais être patiente et laisser le temps au temps. Mais le poste étant à pourvoir et mon travail se résumant ces derniers mois à occuper à la fois le poste d’adjointe et de secrétaire, je pense mériter cette place plus que personne. » Elle cligna des yeux une fois avant de bloquer ses pupilles sur le regard sombre de son supérieur. « Beau culot, beaucoup de cran … » Un compliment ou parlait-il ironiquement ? Elle pinça les lèvres et attendit qu’il poursuive. « Quelles sont vos qualifications ? » Elle savait qu’il se moquait d’elle et qu’il voulait la provoquer pour qu’elle baisse les bras, mais elle ne lui donnerait pas cette satisfaction. « Comme vous le savez, je travaille en tant que secrétaire et responsable des relations internationales avec l’Italie depuis près de quatre ans à présent. Je suis depuis deux ans une formation qui m’a permis d’acquérir des connaissances en économie et en politique notamment. En parallèle, je pense … Non, je suis convaincue d’avoir donné au département suffisamment de mon temps et de mes acquis, ces dernières années, pour vous prouver que je suis capable d’être la directrice adjointe que vous cherchez ! » Il eut un rire moqueur, mais elle ne flancha pas. « Deux traitres dans votre famille, pourquoi pensez-vous que nous devrions vous faire confiance ? Surtout qu’il semblerait que vous ne soyez pas toujours au bon endroit, au bon moment … » Elle resserra le poing sous le bureau et retint sa respiration pour ne pas perdre ses moyens. « Si vous parlez de ce qu’il s’est passé au musée, je n’ai absolument rien à me reprocher. Ces insurgés m’ont mutilée autant que les autres. Dois-je vous donner des preuves physiques de ce qu’ils m’ont fait ? J’ai été interrogée, j’ai témoigné … Autant pour l’affaire du musée que pour ce qu’ont fait mes traitres de mari et de sœur … Que vous faut-il de plus ? » Il baissa les yeux vers ses dossiers et elle en profita pour le fusiller du regard. « Vous ne soutenez donc pas les idéaux que défendaient monsieur Prescott et mademoiselle Grimaldi ? » Elle sentit nauséeuse. « Non. Absolument pas. » Elle dit tout cela avec fermeté. « Vous m’en voyez ravi ! Je pense en avoir terminé. Vous recevrez une note de service à la fin de la journée pour connaître ma décision. Vous pouvez disposer … » Elle se leva, quitta la pièce, marcha jusqu’à son bureau et referma à clé derrière elle. Se laissant glisser au sol, elle fixa le mur avec une obstination déconcertante. Avait-elle bien fait ?



« Donnez-lui ce qu’elle veut. Il sera plus simple pour nous de la surveiller … Et puis comme vous le savez, le pouvoir rend aveugle, si elle n’est pas ce qu’elle prétend être, elle fera des erreurs, et nous la cueillerons au moment opportun. » Il n’ajouta rien, quitta la pièce et referma la porte d’un coup sec. Le directeur du département resta assis à son bureau, perplexe, tapotant sur sa plume ensorcelée pour la solliciter. « Mademoiselle Grimaldi … », commença-t-il à réciter. « … C’est avec un très grand plaisir que nous vous accordons votre promotion au poste de directrice adjointe du département de coopération magique internationale. Cette promotion prendra effet à la date du 15 octobre. Avec nos plus sincères félicitations … » Il attrapa la plume, signa le morceau de parchemin d’un gribouillis difforme et d’un coup de baguette, il envoya la note à sa destinataire. Surveiller de potentiels traitres, ce n’était pas son boulot, il n’avait pas envie de le faire … Mais si ce Lestrange donnait des ordres, il fallait obéir … Il aurait trop à perdre en s’opposant à lui. Anna Grimaldi serait la future directrice adjointe du département … Qu’il en soit ainsi !
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