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sujet; JFF (+) and like a lot of dreams there's a monster at the end of it.

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Justin Léandre Finch-Fletchley
feat RJ King • crédit TUMBLR
❝ We're running in circles again ❞Hunted ; Inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ; FINCH-FLETCHLEY (+) Le monde sorcier est parsemé de patronymes prestigieux, enviés, convoités. D’illustres fratries sorcières ont traversé les âges, amassant dans le sillage des années gloire et fortune. Il en va de même dans le monde des moldus et le patronyme Finch-Fletchley en est l’exemple parfait. Un nom de famille composé, signe notable d’ascendance aristocratique. S’étant vus propulsés aux côtés de la haute sphère élitiste britannique moldue au lendemain de la Première guerre mondiale, Les Finch-Fletchley se composent d’une lignée impressionnante de ducs, barons et de vicomtes en tout genre, leur assurant ainsi une réputation et une position des plus enviables. Du moins, dans le monde moldu, car les ancêtres du damoiseau, qui avaient toujours été admirés par ses pairs, sont méconnus et méprisés par le monde sorcier actuel sous prétexte qu'il ne coule pas une goutte de sang magique dans leurs veines. JUSTIN (+) Un prénom passe-partout, doux et mélodieux à la fois, dont la racine latine, justice, porte à controverse. Six modestes lettres éloignées de toute forme de convenance, ce qui n’est pas pour déplaire à notre damoiseau. Justin, prénom d’un martyr auquel le jeune homme n’avait sans doute jamais imaginé se rapprocher de sa condition.
☇ naissance ; 15 MAI 1980 (+) Tandis que le printemps atteignait l’apogée de son règne et que les bourgeons naissants se transformaient en de magnifiques fleurs entrouvrant timidement leurs corolles, Justin vit le jour au Northampton General Hospital.  Neuf mois intenses et terrifiants, comme l’on peut se l’imaginer lors d’une grossesse à risques qui fut le cas de Mrs. Finch-Fletchley. Le couple fut ravi de la naissance de leur fils, après des années de tentatives infructueuses pour concevoir un enfant, soldées par deux fausses-couches, ils eurent enfin leur revanche inespérée sur la vie et tout le monde se réjouit de la nouvelle.
☇ ascendance; NE-MOLDU (+) La magie est capricieuse., c’est un fait. Jamais Sir & Lady Finch-Fletchley n’auraient imaginé que ce bébé qu’ils avaient eu tant de mal à mettre au monde était loin d’être comme les autres poupons. Louvoyant à travers leur arbre généalogique, une aura mystérieuse s’empara de leur fils. La même qui s’était immiscée en l’un de leur lointain ancêtre. Une découverte prestigieuse qui les rendit encore plus fier de lui. Ils ne se doutaient pas que cette ascendance moldue allait s’avérer nocive pour le petit Justin, qui avait jusque-là été privilégié. Comme une rançon de la vie envers un être trop chanceux, un poids à porter lourd de conséquences, le sang coulant dans ses veines est considéré comme souillé par les puristes. Le jeune homme porte les stigmates d’une communauté injustement traitée et en souffre plus que de raison.
☇ métier ; RENTIER (+) Issu de l’aristocratie britannique, Justin était destiné à un brillant avenir mais le destin en décida autrement. Eton, le meilleur collège d’Angleterre, lui ouvrait les bras, mais Poudlard l’emporta lorsque ses facultés magiques se manifestèrent, à la déception de sa mère. Son adhésion à l’école des sorciers sonna le glas de son existence privilégiée. Justin savait qu'il mettait les pieds dans un monde dans lequel ses relations aristocratiques n'avaient aucune valeur, mais ça lui était égal. Il avait d’autres projets que ceux qu’on lui avait déjà écrit, comme celui d’intégrer le département de la coopération magique internationale, au ministère de la magie. Des projets de vie calcinés dont il ne reste plus rien, faute à cette guerre sanglante. Pour le moment, le damoiseau se contente de profiter de la fortune moldue de ses parents, qui ne lui est pas d’un grand secours dans le monde magique étant donné que la conversion d’argent moldu en Gallion est désormais interdite.
☇ camp ; HUNTED (+) Renié par la résistance, ennemi du gouvernement, le blondinet est actuellement en cavale, même si la débauche dans laquelle il s’enfonce de jour en jour ne lui a pas encore fait prendre totalement conscience de ce statut défavorable. Désespéré, il attend patiemment qu’on vienne l’arrêter, ce n’est qu’une question de temps.
☇ réputation ; On l’a d’abord cru disparu. Les gens qui disparaissaient étaient devenus monnaie courante, tels des bêtes traquées, ils fuyaient, cherchant désespérément l’endroit où ils seraient le plus en sécurité. Mais il n’y avait nulle part où l’on pouvait se prétendre en sécurité. Ensuite, comme bien d’autres, son nom s’est rajouté à ceux des innombrables victimes. Officiellement, Justin Finch-Fletchley était mort, son corps mutilé – ou ce qu’il en restait – découvert encore fumant sur un champ de bataille entre les insurgés et les Mangemorts. Identifié grâce à une chevalière portée au majeur de la main droite. Un terrible malentendu. Echanger de la monnaie moldue contre des gallions étant devenu impossible, Justin avait dû se séparer de sa chevalière pour financer les actes de résistance, qu’il tentait d’aider comme il le pouvait en compagnie de Susan Bones. Officieusement, Justin avait trouvé l’asile politique de l’autre côté de la Manche, en France. A cette époque, les récents évènements l’avaient gangrené d’un mal connu sous le nom de peur. Terrifié par la montée en puissance du Magister, le damoiseau choisit de s’exiler avec sa famille dans le plus grand secret. Il avait fui comme un lâche. Les années s’écoulèrent durant lesquelles Justin devint méconnaissable, rongé par le remord d’avoir abandonné ses camarades. Il prit la lourde décision de revenir au pays, qu’il découvrit dévasté par la guerre. Les rares camarades ayant survécu à la barbarie pro sang-pur qu’il retrouva lui tournèrent le dos, interprétant sa fuite comme une trahison. Au jour d’aujourd’hui, Justin, considéré comme un paria par la résistance d’une part et ennemi du gouvernement d’autre part, est plus seul que jamais. Noyant son chagrin dans l’alcool, il déambule dans les rues sales et malfamées de l’Allée des Embrumes, mais son retour n’est pas passé inaperçu aux yeux de tous et il se murmure que Justin Finch-Fletchley n’est pas aussi mort qu’on le croit...
☇ état civil ; CŒUR-BRISE (+) Il peut encore sentir son parfum fruité inonder la pièce. Entendre son rire haut-perché dans son dos. Sentir contre lui le poids de son corps minuscule. Ses doigts se souviennent de la finesse de sa longue chevelure qu’elle aimait particulièrement coiffer en une longue natte. En plus de la guerre, la cause du désespoir du jeune aristocrate est née de la mort de sa bien-aimée. A son retour à Londres, Justin fut dévasté d’apprendre la mort de Susan Bones, envers qui il nourrissait des sentiments allant au-delà de la simple amitié qu’ils entretenaient. La douleur est encore trop présente, une blessure à vif qui mettra du temps à se refermer. Il ne sait pas s’il pourra aimer à nouveau un jour.
☇ rang social ; A la descente aux enfers de Justin s’est ajoutée la dégradation de son statut social. N’ayant jamais jouit d’une quelconque influence dans le monde sorcier contrairement au monde moldu, ajoutons à cela son statut de né-moldu, on peut considérer que le jeune homme fait partie des pommes pourries traînant au fin fond du panier. Ennemi du gouvernement, il a tout intérêt à se reprendre en main avant que l’on découvre qu’il est en vie et que sa traque débute.
☇ baguette ; Atteignant une longueur étonnamment longue, trente-sept centimètres, la baguette du damoiseau est finement taillée dans du bois de troène et contient un crin de licorne mâle. Elle est plantée au bout d’un manche en ébène laqué qui permet une meilleure tenue. Relativement flexible, il se trouve qu’elle est naturellement douée pour la métamorphose, mais se révèle en revanche être peu efficace lorsqu’il s’agit de réaliser des potions. A l’image de son propriétaire, elle est extrêmement fidèle, de ce fait, elle demeure pratiquement inutilisable et n’en fait qu’à sa tête lorsqu’elle se retrouve entre les mains d’un autre sorcier.
☇ épouvantard ; Elle chantonne, danse, faisant virevolter sa longue natte dans son dos au gré de ses mouvements gracieux. La berceuse qu’elle fredonne s’intensifie, jusqu’à se transformer en un hurlement déchirant. Soudainement, couverte d’un liquide rouge rubis semblable à du sang, Susan Bones plonge ses yeux larmoyants dans ceux de Justin, lui demandant d’une voix étouffée pourquoi il l’a laissée tombée. Pourquoi il l’a laissée mourir. Telle est la forme que prend l’épouvantard du jeune sorcier sans qu’il ne puise la force de le repousser.
☇ risèd ; Il est dangereux de se perdre dans la contemplation du miroir du Risèd. Tous les sorciers le savent. Néanmoins, si Justin ose une œillade en sa direction, il s’y verrait entouré des membres de l’ancienne Armée de Dumbledore, rieurs. La tendresse de cette époque insouciante marquée par leur union lui manque terriblement. Il donnerait tout pour pouvoir revivre une de ces réunions secrètes où tout semblait plus facile. C’est si loin à présent.
☇ patronus ; Le sortilège du patronus est devenu compliqué à réaliser en ces temps où le chagrin obscurcit le cœur des sorciers. La forme corporelle de celui de Justin épouse l’apparence d’un BLAIREAU (+). On peut se moquer de son symbolisme argotique peu flatteur, mais le blaireau est un animal doté d’une force insoupçonnée. Considéré comme de bonne augure par les Amérindiens, le mammifère renvoie le message que tout est réalisable malgré les embûches. Il est une créature unique et déterminée, bien équipée pour répondre aux défis auxquels il est confronté. Totem de la terre, il aide à trouver un point d’ancrage avec sagesse, mais le blaireau est également un être protecteur qui peut témoigner de sa férocité lorsqu’il se sent menacé.
☇ particularités ; Le jeune homme n’est doté d’aucune particularité.
☇ animaux ; Aucun animal à déclarer, hormis les cafards et les rats avec lesquels il partage la chambre qu'il loue au Chaudon Baveur.
☇ miroir ; //

☇ Avis sur la situation actuelle ;La réalité frappe où ça fait mal. Davantage lorsqu’on la découvre bien après tout le monde. En temps de guerre se distinguent deux catégories de personnes: les fervents défenseurs de la liberté, ceux qui parviennent à puiser dans la noirceur la force de se relever, de prendre les armes et de combattre farouchement l’opposition. Et puis, il y a les autres, à l’instar du jeune aristocrate, dévoré par la peur, qui ne trouvent plus leur juste place dans ce monde en perdition. Face à la situation actuelle, Justin est désabusé. Il n’est qu’un dommage collatéral d’un conflit qu’il ne comprend pas vraiment. Trop fragile, trop naïf, il est devenu  - bien malgré lui – spectateur des atrocités. Il souffre, s’interroge, cette guerre le partage, le déchire même. Il se perd en chemin, revient sur ses pas: rejoindre la résistance, oui on non? Non. Il ne s’en sent pas la force. Pas encore. La peur laisse peu à peu place à un état de béatitude: a-t-il bien fait de revenir? Les pertes sont lourdes et douloureuses, nombre de ses camarades sont tombés. Des profondes blessures psychologiques se sont ouvertes, qui ne se refermeront peut-être jamais. Il cherche toujours le rôle qu’il a joué au sein de cette pièce de théâtre macabre et surréaliste. Alors, Justin attend. Il attend un signe, une révélation qui le poussera vers son devenir, mais ce signe tarde à faire son apparition. L’alcool est un ami réconfortant qui l’aide à se déconnecter de cette existence en lambeaux, chaque jour menacée par ce sang souillé qui coule dans ses veines.

☇ Infos complémentaires ; GENTLEMAN (+) Elevé au sein de la haute aristocratie, les bonnes manières sont aussi naturelles que de respirer pour le jeune Finch-Fletchley. Les codes du savoir-vivre n’ont pas de secret pour lui, ses bonnes manières et sa courtoisie s’étendent envers tous ceux qu’il côtoie. On le dit parfaitement élevé, ce qui implique prestance et réserve. De ce fait, Justin ne reconnaîtra jamais son statut de gentleman, ayant comme devise de ne jamais se mettre en avant. Il ne parle que de lui lorsqu’il y est contraint, ne se mêle jamais aux conversations avec trop de verve, et ne prête que rarement attention aux commérages. Un vrai lord anglais ne fait jamais de tort à autrui, il évite soigneusement de choquer ou de perturber ses interlocuteurs et convient de se comporter envers son ennemi comme s’il devait un jour devenir un ami. Il a l’âme trop noble pour se voir piquer par des insultes et ne cherche pas à obtenir profit d’une situation de manière déloyale. Tels sont les principes dans lesquels Justin a grandi et qu’il s’est mis à appliquer dès qu’il fut capable de tenir une fourchette.  MODESTE (+) Grandir dans le luxe n’a pas rendu le damoiseau orgueilleux et vaniteux. Alors que certaines fratries vantent constamment leurs relations riches et importantes, le jeune homme ne parle jamais d’argent. Non seulement parce que c’est vulgaire, mais en plus, il est fondamentalement convaincu qu’une fortune ancienne ne le rend pas plus important que quelqu’un d’autre. Pour le reste, loin d’être pédant, Justin demeure taciturne sur ses réussites personnelles et son autosatisfaction qu’il ne trouve pas utile d’étaler. NORTHAMPTONSHIRE (+) C’est dans ce coin de l’Angleterre que s’érigeait le domaine des Finch-Fletchely, entre les châteaux et les clochers, avant qu’il ne soit saccagé par les hommes de main du Magister. Les collines verdoyantes et les cours d’eau rapide ont marqué l’enfance de Justin, ainsi que les ballades en Rolls-Royce en compagnie de son paternel. Être en pension à Poudlard lui a fait rater la plupart des évènements de la communauté locale tels que le Rothwell Fair ou le Crick Boat Show, qui tombaient au moment de ses examens de fin d’année, ou encore le Grand-Prix de Grande-Bretagne à la fin de l’automne. Néanmoins, en lot de consolation, le Festival de Ballons de Northampton demeurait un moment très attendu de ses vacances d’été. ALCOOL (+) Grâce aux spiritueux, Justin s’évade de cette réalité morose. Il s’est mis à boire à son retour de France, lui qui n’avait jamais dépassé la limite imposée par le digestif en fin de repas.  Quelques cendres dans sa bière, quelques larmes dans son verre, c’est dans les vapeurs d’alcool qu’il puise soutien et réconfort. Une sorte de thérapie malsaine qui rythme le quotidien du jeune homme qui n’a même plus la notion du temps tant le désespoir qui le ronge le pousse à la déchéance. ATTACHANT (+) Sourire ravageur, ouvert, confiant, sociable, volontaire sont autant de qualificatifs que l’on peut accorder au jeune aristocrate. Ces nombreuses qualités font de lui un être attendrissant. Epicurien convaincu, il est d’un naturel chaleureux et non dépourvu d’un certain charisme. Mais tout cela, c’était avant que la guerre ne vienne le déchirer. Justin n’est plus que l’ombre de lui-même, le garçon jovial débordant d’espérance a laissé place à un être angoissé, perdu dans les méandres d’un conflit qu’il ne comprend pas, comme bien d’autres sorciers. ETON (+) Le pensionnat de la jeunesse britannique dorée était censé accueillir Justin avant qu’il ne reçoive sa lettre pour Poudlard. Il y aurait été admis deux ans avant le prince William, ce qui réjouissait sa génitrice. Elle eut du mal à cacher sa déception lorsque le destin de son fils se vit chamboulé par l’apparition de ses facultés magiques, mais elle changea rapidement son fusil d’épaule après avoir lu les livres de Lockhart, décrétant qu’avoir un sorcier dans la famille n’était pas si mal que cela, en fin de compte. Bien qu’il avait été content d’avoir été accepté au sein de la prestigieuse école, Justin s’est préféré à intégrer Poudlard et au monde magique, lequel il comparait aux mondes fantastiques de ses livres d’enfants. NAÏF (+) Influençable et très impressionnable, la confiance de Justin a été abusée à plusieurs reprises. Que ce soit par Lockhart, pour qui il nourrissait une admiration débordante ou par les rumeurs qui se propageaient au sein de l’école à propos de la Chambre des Secrets, l’esprit candide du damoiseau a manifestement du mal à discerner les mensonges autant que les mauvaises intentions. Cette naïveté le mène naturellement à l’incompréhension, ce qui le froisse et a le don de le mettre en colère. DISTRAIT (+) Justin souffre d’un manque de concentration notable. Quand il ne s’interrompt pas au milieu d’une phrase, soudainement happé par un souvenir ou par un détail insignifiant, il lui arrive fréquemment d’entreprendre quelque chose tout en oubliant le but de sa manœuvre. Se disperser en n’allant pas toujours au fond des choses est sans doute son principal défaut. Souvent dans les nuages, il est plutôt désordonné, voire désorganisé, volontiers habité par la fantaisie et la rêverie. INDOLENT (+) Le damoiseau a tendance à se reposer sur ses acquis. Se fiant à ses facilités, il est l’ennemi de l’effort prolongé, ce qu’on lui pardonne aisément étant donné son tempérament sympathique et rayonnant. Deux atouts dont il est doté et dont il orchestre une utilisation judicieuse et positive, le revers de la médaille étant que ces deux qualités multiplient les risques d’erreurs et de dispersions. Cette disposition à tout miser sur sa bonhommie lui a causé quelques soucis durant sa scolarité, où il reléguait l’étude au second plan, préférant davantage le jeu et le rire.  CÔTE D’AZUR (+) Sir & Lady Finch-Fletchley possédaient une résidence de vacances là-bas, où ils ont décidé de se réfugier lorsque les choses ont commencé à devenir trop dangereuses. A chaque fois que Justin y songe, les mauvais souvenirs lui sautent à la gorge. Il s’y revoit solitaire, arpentant la jetée, regrettant amèrement d’avoir abandonné ses camarades à leur triste sort. SUSAN (+) Son seul et unique amour. Ce n’est qu’une fois que l’objet de notre désir disparait que l’on réalise qu’il nous manque. Susan n’est plus de ce monde et jamais Justin ne sera amené à contempler ses traits angéliques où l’on devinait davantage l’enfant derrière la merveilleuse jeune femme qu’elle était devenue. Il aurait aimé avoir plus de temps pour lui déclarer sa flamme, qui continue de le brûler douloureusement à chacune de ses douces pensées envers elle. FRAGILE (+) Malgré le fait qu’il soit un homme, il ne s’est jamais senti la force de ses confrères masculins. Justin est vif, perspicace, observateur, mais ce qui lui manque le plus est cette puissance qui fera enfin de lui un homme accomplit une fois qu’il l’aura trouvée. PROTECTEUR (+) Aux yeux du riche héritier, la violence est dévastatrice et n’apporte rien d’autre que la désolation. C’est une des raisons principales pour laquelle il s’évertue à demeurer pantois face à ce monde où la brutalité atteint son apogée. Ce pacifisme se voit pourtant balayé d’un trait lorsque l’on se risque à s’attaquer aux êtres chers du damoiseau pour qui regagner l’amour de ses camarades est vital.  

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi Blainswort/Ben. J'ai 19 ans, je viens de Belgique et j'ai connu le forum via Bazzart / Whorecrux. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 4 jours sur 7. Pour les membres désirant être parrainés uniquement : rendez-vous dans cette catégorie et postez dans le sujet "être parrainé". Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? Je sens que c'est ultra badass ici, adoptez-moi, je vends des scoubidous. potte





And I needed a way to climb and grab a hold of the edge
Everything we've ever done or will do, we're gonna do over and over and over again


❝ A choice2002 & côte d'azur, france

Les volutes de fumée d’une cigarette à semi consumée s’évaporèrent dans un ciel d’un gris acier presque tranchant. Lentement, du bout des lèvres, il tira une nouvelle bouffée du cylindre blanc. La substance inhalée lui provoqua une quinte toux. Fumer ne faisait pas partie de ses habitudes. Pire, il détestait ça. Tout comme il détestait ce qu’il était devenu. Las, Justin ferma les yeux, se laissant bercer par le bruit des vagues venant s’écraser avec violence contre les rochers en contre-bas, auquel se mêlaient les cris étouffés des albatros survolant la Méditerranée. Il avait besoin de se retrouver seul. De réfléchir. De subir la somme de ses choix. Dans les méandres de ses réminiscences confuses se dessinaient les visages d’Hannah, Susan et Ernie. Ses anciens camarades. Il ne lui était jamais venu à l’esprit que leurs vies, qui avaient été si intimement liées, auraient pu se désunir à une telle vitesse. S’il l’avait su, il se serait probablement accroché à eux avec plus de force, sans laisser des évènements imprévus les séparer. Il découvrait non sans peine que la culpabilité était un sentiment hautement cruel et douloureux. Coupable. L’insulte résonnait de manière laconique, un peu plus violemment chaque jour, tandis qu’il en comprenait davantage le sens. Il les avait abandonnés. Le remord était né du creux de son estomac et lui sautait à la gorge, l’étouffait. Il avait eu beau se chercher des excuses, il n’en avait pas trouvé une seule qui justifiait son acte. Il méprisait sa lâcheté, maudissait sa faiblesse. Sa fuite avait été égoïste mais pas pour le moins inutile. Il le devinait lorsque les yeux débordants de reconnaissance de ses parents se posaient sur lui. Ils étaient tous les trois en vie et en bonne santé, un luxe que peu de sorciers bénéficiaient. Il inspira une bouffée d’air salée qui lui piqua les poumons. Les deux sphères noisettes ternes cerclées de cernes violacées dues à de fréquentes insomnies qui lui servaient d’yeux se perdirent dans l’horizon. D’un geste résigné, il écrasa le mégot dans le sable. Sa décision était prise. Tout était peut-être perdu d’avance, mais il avait découvert une vérité, sachant ce qu’il devait devenir. C’était clair désormais. Il regagnerait Londres cette nuit.

❝  Childhood1991 & NORTHAMPTONSHIRE

« Plus rien ne sera comment avant, n’est-ce-pas ? » La Rolls Royce amortissait un virage en tête d’épingle que Sir Finch-Fletchley connaissait par cœur. Lorsqu’il l’aurait dépassé, le véhicule s’engouffrerait dans un chemin bordé de bouleaux ancestraux que son père et son grand-père avaient vu s’épanouir avant lui et que Justin, son unique fils, aurait la chance d’admirer à son tour, bien après son déclin. L’allée d’honneur parsemée de ces bétulacées menait à un vaste domaine où se dessinaient les contours du manoir dont la famille Finch-Fletchley avait fait l’acquisition au lendemain de la Première guerre mondiale. Là était l’une des plus grandes fiertés du patriarche. La demeure était certes un peu trop spacieuse pour une famille qui ne comptait que trois personnes, mais elle n’avait rien de l’austérité qu’on reconnaissait volontiers aux anciennes bâtisses du même style. Lady Finch-Fletchley s’était évertuée à la rendre aussi coquette qu’accueillante, à grand renfort d’hortensias, de troènes, de rosiers grimpants et de fontaines gracieuses inspirée de la Grèce antique. D’ailleurs, en cette chaude après-midi du mois d’août qui tirait sur sa fin, en tant que bonne mère et épouse, elle devait sans doute guetter le retour des deux hommes du foyer pour le goûter, tandis qu’elle bouquinait sagement dans le patio, une tasse de thé encore fumante à la main. Ainsi toucherait à sa fin l’habituelle balade dominicale du père et du fils à bord du bolide. Enfoncé dans le siège passager, Justin, qui s’était octroyé le rituel d’accompagner son père à chacune de ses sorties, semblait pensif. L’enfant ne remarqua même pas que le ronronnement du moteur s’était tu, une fois qu’ils eurent atteint le portail en fer forgé qui délimitait leur propriété. L’air grave, Sir Finch-Fletchley contemplait les traits tendus de sa progéniture.« C’est exact. » S’entendit-il répondre. Justin leva les yeux vers lui. « Mère est très déçue, n’est-ce pas? » Les doigts du paternel pianotèrent nerveusement contre le volant. « Pourquoi penses-tu cela? » « Elle semblait enthousiaste à la pensée que j’intègre Eton, je le sais. Je vous ai entendu en discuter hier soir. » Sir Finch-Fletchley soupira. Il était vrai que son épouse s’était fait une joie de lui annoncer que la missive certifiant l’acceptation de la candidature de leur fils au sein du plus prestigieux collège britannique était arrivée. A présent, la lettre reposait au fond d’un tiroir, duquel elle ne ressortirait que de manière anecdotique, vivant dans l’ombre d’un courrier hautement plus important marqué d’un sceau de cire frappé de l’écusson d’une mystérieuse école de sorcellerie. « Tu as toujours été particulier à nos yeux Justin. Parfois, le changement a du bon. Ta mère a juste besoin d’un peu de temps pour l’accepter. Tout rentrera dans l’ordre, je te le promets. L’important, c’est de savoir ce que toi tu veux. »  Un fin sourire traça les lèvres du jeune garçon quelque peu apaisé par les sages paroles de son paternel. « Ce serait mentir que de vous dire que je n’ai aucune envie d’intégrer Poudlard. La magie existe, n’est-ce pas merveilleux?  Vous-mêmes dites souvent que toutes les opportunités sont bonnes à saisir et justement, je crois que… » Il hésita un instant, se perdit à nouveau dans ses réflexions avant de reprendre lentement. « Je crois que c’en est une à ne pas négliger. J’espère que vous ne me trouvez pas égoïste de songer de la sorte. » « Dans ce cas, c’est entendu fils. Quels que soient tes choix, ta mère et moi serons toujours là pour t’épauler. N’oublie jamais une chose pareille. » Les deux descendants Finch-Fletchley échangèrent un regard complice. « Merci, père. » « Et maintenant, il serait inconvenant de faire patienter ta mère plus longtemps. La patience est peut-être une vertu, mais la ponctualité est une qualité à ne jamais négliger. »   Justin sauta hors du véhicule, modèle parfait d’obéissance aux conseils avisés de son père. La portière claqua. Sir Finch-Fletchley cala une Philip Morris entre ses lèvres, y bouta le feu, tout en observant la chair de sa chair remonter l’allée fleurie du manoir d’un pas léger. Il avait beau s’évertuer à se montrer réconfortant, il n’en restait pas moins tout aussi inquiet que son épouse. La perspective d’envoyer Justin durant dix mois en Ecosse au sein d’un monde dont il ne connaissait que le préambule n’était que folie, mais il était prêt à faire ce qu’il y avait de meilleur pour son fils, comme il l’avait pour ainsi dire toujours fait.




Dernière édition par Justin Finch-Fletchley le Dim 24 Jan 2016 - 20:02, édité 11 fois
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2nd year: Basilic 1992 & Poudlard

Il était comme pétrifié. Incapable de mouvoir le moindre membre, hypnotisé par le reptile qui se tortillait en sa direction. Les deux yeux globuleux du prédateur, fendus d’un simple trait couleur ébène, refusaient d’arrêter de le fixer. Il peinait à déglutir, sa chemise lui plaquait le dos dues aux sueurs froides que lui provoquaient le serpent. Il allait l’attaquer. Cette pensée lui traversa l’esprit tandis que l’animal continuait de progresser lentement en sa direction, gueule ouverte, dévoilant deux crochets acérés prêts à planter sa chair. Un sifflement aigu le ramena à la réalité. Un sifflement rauque, peu naturel, qu’il n’avait jamais entendu. Son sang se glaça. Il planait dans la salle de duel un silence de mort, qui contrastait nettement avec la bonne humeur ambiante qui y régnait une poignée de minutes plus tôt. Justin leva les yeux. Un garçon aux cheveux de jais, lunettes rondes à bout de nez lui souriait. « A quoi tu joues, Potter? » lança-t-il, à la fois furieux et effrayé. Avant que le garçon qui avait survécu ne puisse articuler quoi que ce soit, Justin quitta la salle à toutes jambes, sentant encore son cœur marteler sa poitrine. Il ne retrouva son calme qu’une fois la lourde porte de chêne refermée derrière lui. C’était un signe. D’abord cet étrange message, « Ennemi de l’héritier, prenez garde », ensuite l’agression à l’encontre de Colin Crivey… Il en était certain, à présent, il était la prochaine victime de l’héritier de Serpentard. Et cet héritier n’était autre que Potter.

(+)

La nuit avait été courte et rythmée par des réveils en sursaut. A chaque fois que le damoiseau fermait les yeux, il revoyait le serpent louvoyer vers lui, sauf que cette fois-ci, personne ne l’arrêtait et il s’enroulait vicieusement autour de sa jambe sans qu’il ne puisse faire quoi que ce soit. Au petit matin et devant sa mine pâle, Ernie lui avait conseillé de rester caché dans le dortoir. Le jeune garçon ne s’était pas fait prier. Cet enfermement, bien que nécessaire, associé aux évènements de la veille, l’avait rendu quelque peu paranoïaque. Il tressaillait au moindre bruit, avant de se raisonner: tapis au fond de son lit, il ne craignait rien. Dès le début, l’existence de l’école de sorcellerie avait été une révélation extraordinaire. Au bout d’un an de scolarité, il en découvrait les mauvais côtés, et son Northamptonshire natal commençait à lui manquer. Fort heureusement, la trêve de Noël approchait à grands pas et il aurait vite fait de retrouver ses parents pour les fêtes. D’autre part, Justin avait découvert le fardeau à porter lorsque, comme lui, ses origines se situaient du côté moldu. D’une nature docile et peu réactif aux insultes, il n’avait cependant jamais prêté attention aux brimades de l’élite  sorcière dont il avait été la cible, trouvant ce manque de considération basé sur un critère aussi futile que son sang relativement étrange. Mais les choses avaient pris une tournure différente lorsque, pour la première fois, il s’était réellement senti menacé. Et si, après tout, il n’était pas fait pour ce monde? Avait-il fait une erreur en acceptant de rejoindre Poudlard? Ces pensées maussades lui taraudèrent l’esprit jusqu’à l’heure du souper où il décida qu’il était temps de rejoindre ses camarades. Eux, sauraient trouver les mots justes pour le consoler. Une tape amicale d’Ernie contre son épaule et les sourires réconfortants d’Hannah et Susan, c’était tout ce dont il avait besoin. Il arpenta les couloirs le cœur allégé par la sensation d’être soutenu par ses acolytes de toujours, jusqu’à ce qu’une sensation étrange lui parvienne. Justin se sentait observé. Se stoppant net, il osa un regard par-dessus son épaule. « Il y a quelqu’un? » « Ce n’est que moi, mon ami! Vous feriez mieux de vous dépêchez, le banquet vient tout juste de débuter et je vous assure que…» Sir Nicholas de Mimsy-Porpington, communément surnommé Nick Quasi-Sans-Tête surgit de nulle part. Il était d’humeur joviale et enclin à entamer la conversation, mais le descendant Finch-Fletchley l’interrompit. « Chut! Vous avez entendu? » « Entendu quoi? » Les membres du damoiseau se raidirent. Une ombre gigantesque se découpait sur le mur du fond, au carrefour du couloir. La masse sombre pivota lentement, son corps fut animé par de virulentes secousses. C’est alors qu’il le vit. A travers le corps diaphane de l’ectoplasme des rouges et or, son regard croisa deux gros yeux jaunes appartenant à ce qui semblait être un serpent de taille gargantuesque.

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Ses paupières remuèrent un instant avant de daigner s’ouvrir. La noirceur dans laquelle il était plongé depuis qu’il avait croisé le regard du Basilic laissa place à une rangée de lits soigneux aux draps immaculés. Son odorat percevait les parfums subtils de potions médicinales. Sa bouche pâteuse était quant à elle inondée d’un liquide à l’arôme infecte – du jus de Mandragore – qu’il peina à avaler, manquant de s’étouffer. Enfin, un sentiment de lourdeur et de paresse l’assaillait, comme s’il venait tout juste de quitter les bras de Morphée après un long, très long sommeil. Il ne fallut pas longtemps à Justin pour reconnaître la clarté pure et presque angélique de l’infirmerie. Un halo lumineux enlaçait l’ensemble de la pièce aux interminables plafonds hauts. « Bienvenue parmi les vivants, Finch-Fletchley ! », lui lança Mrs. Pomfresh, qui déjà le quittait pour s’activer autour d'un Colin Crivey aussi perdu que lui. Un milliard de questions lui brûlaient les lèvres, si bien qu’il ne savait pas par quoi commencer. Que faisait-il  à l’infirmerie? Quel jour était-il? Pourquoi n’avait-il aucun souvenir, hormis celui de la lueur ambrée qu’il avait eu le malheur de fixer des mois auparavant et qui le faisait toujours frissonner. Le jeune garçon massait ses doigts crispés tout en tentant de remettre de l’ordre dans ses souvenirs confus. Il ne remarqua pas la silhouette qui s’était élancée vers lui. « Moi aussi mes articulations me lancent. » Une jeune fille d’à peu près son âge à la crinière brune désordonnée prit place au bord du lit de Justin, le gratifiant d’un sourire compatissant. « Granger? Tu es là toi aussi? Tu pourras donc peut-être m’éclairer sur la nature de notre présence à l’infirmerie? » Hermione Granger se lança dans des explications plus ou moins détaillées que son camarade ne saisit qu’à moitié. « […] Tu sais ce que cela signifie, Justin? Harry a réussi! Il a vaincu le Basilic! » Mrs. Pomfresh les autorisèrent à quitter l’infirmerie un peu plus tard dans la soirée. Hermione, Colin & Justin, bien que de nouveau sur pieds, furent tout de même étonnés d’apprendre qu’ils s’étaient réveillés de leur léthargie le soir du banquet de fin d’année. Pressés de retrouver leurs camarades, ils traversèrent le château presque en courant afin de regagner la Grande Salle où tout le monde se réjouit de leur retour. Susan, Hannah et Ernie l’étreignirent jusqu’à ce qu’il en ait mal aux côtes. Quand enfin l’euphorie ambiante se dissipa quelque peu, Justin tourna la tête en direction de la table des rouges et or. Il devait des excuses à un certain garçon à la balafre en forme d’éclair.

❝  Yule Ball1994 & Poudlard

Tiré à quatre épingles, verre de ponche à la main, il se sentait dans son élément. Il louvoyait entre les étudiants de la délégation étrangère: Beauxbâtons et Durmstrang, un sourire figé laissant apparaître une rangée de dents laiteuses. Il avait l’habitude des réceptions pharaoniques, appréciant le divertissement qu’elles occasionnaient. « Tu es très élégant! », s’enthousiasma Hannah, pendue au bras d’Ernie. Il lui retourna le compliment entre deux gorgées de son breuvage. « Susan n’est pas avec vous? » Ernie hocha la tête. « Derrière toi. » Le jeune homme jeta un regard par-dessus son épaule. Ainsi parée, Susan était ravissante, sa cascade de cheveux flamboyants était relevée en un chignon sophistiqué et sa robe à volants pailletée enserrait sa taille, épousant sa silhouette menue avec élégance. Même si elle ne pouvait pas rivaliser avec certaines étudiantes de Beauxbâtons, elle n’était pas en reste, retenant l’œil avide et curieux de certains de ses condisciples dans le sillage de ses escarpins carmin. Seule ombre au tableau: son bras enlaçait celui d’un étudiant slave, qui, manifestement, devait lui susurrer des choses ô combien amusantes puisqu’elle ne s’arrêtait pas de glousser. La poigne de Justin serra le pied de son verre en cristal. « Eh bien, qu’est-ce que tu attends? Va l’inviter à danser! », s’exclama Hannah, que la sensibilité féminine avait amenée à deviner les sentiments naissants de Justin à l’encontre de sa meilleure amie. « Il serait inconvenant de ma part de ne pas la laisser profiter de son cavalier. », répliqua le jeune homme, masquant la pointe de déception dans sa voix au même titre que la gêne qu’avait occasionné la proposition d’Hannah. « Ma cavalière ne doit pas être bien loin. », conclu-t-il, cherchant des yeux la jeune Française qu’il avait convié au Bal de Noël et dont il ignorait jusqu’à son nom. « Regardez, Diggory arrive! », coupa Ernie, pointant du doigt un jeune galant s’élançant sur la piste de danse en compagnie d’une élève occupant le poste de batteuse dans l’équipe de Quidditch des bleus et argent. « Harry est là aussi! », renchérit Hannah, hissée sur la pointe des pieds afin de mieux voir les champions ouvrant le bal. « Potter…Si vous voulez mon avis, il n’a aucune chance face à notre champion! » « Voyons Ernie, c’est un champion de Poudlard. » « Par Merlin, dans quel camp es-tu? Il est évident que l’idée que Poufsouffle puisse couper l’herbe sous le pied à Gryffondor a rendu Potter malade de jalousie. », avança Ernie, couvrant le binoclard d’un regard lourd de suspicions. « C’est à se demander de quelle manière il s’y est pris pour contourner la limite d’âge. », renchérit Justin d’un air pensif. « Oh, s’il vous plaît, laissez vos considérations pour Potter à plus tard! Profitons de cette soirée, la Grande Salle est tellement jolie en plus, vous avez remarqué les angelots? Oh, et il paraît que le professeur Flitwick a malmené la chorale tant il était nerveux que leur performance soit irréprochable. » La conversation prit un ton plus léger. Le soir de Noël s’annonçait bien. Justin observa Susan du coin de l’œil. Il se demanda si son refus de l’inviter à danser ne résultait pas davantage d’un manque de courage notable.



❝  5th year: Dumbledore's Army1995 & Pré-au-lard

« Tu es sûr qu’on est au bon endroit? » « Puisque je te le dis! » Ce jour-là, le vent soufflait mais le ciel était clair. Les quatre amis s’étaient tout de même parés à toute éventualité en s’emmitouflant dans des écharpes aux couleurs de leur maison. « Ça n’a pas l’air d’être un pub fort fréquentable, si tu vois ce que je veux dire…» « Tu ne va pas te débiner, quand même? » En guise de réponse, Justin roula des yeux et indiqua d’un mouvement de la main la tête de sanglier empaillée suspendue à une vieille potence en bois qui s’agitait légèrement au gré du vent tout juste au-dessus de leurs têtes. « Hermione nous a précisé qu’il fallait nous réunir discrètement. J’imagine que personne n’aurait l’idée d’entrer là-dedans. », intervint Hannah. « Je ne te le fais pas dire. », ironisa le blond. Lorsqu’Hermione Granger était venue faire part d’une réunion à la Tête de Sanglier concernant des cours de Défense contre les forces du Mal de renforcement à Ernie et Hannah, ces-derniers s’étaient empressés de mettre Justin et Susan au parfum. « Vous êtes certains de vouloir y aller? »   « Il ne faut pas oublier pourquoi nous sommes là…»  La voix douce de Susan mit un terme aux hésitations de Justin. Les visages des quatre amis s’assombrirent. Ils n’avaient pas besoin de se concerter pour savoir ce à quoi Susan faisait allusion. La mort de Cédric Diggory survenue l’année précédente les avait secoués, au-delà du fait qu’il était un élève de leur maison. « Il est de retour. Vous-Savez-Qui est de retour. », poursuivit-elle. « Harry Potter l’a déjà combattu par le passé. Il sait de quoi il parle. Il sait ce que cela fait de se retrouver face au danger qui nous guette. Ma tante qui travaille au ministère a eu l’occasion de le rencontrer et d’après ce que j’ai entendu de lui, c’est un sorcier talentueux. Nous devons être prêts, vous comprenez? » « Susan a raison. Alors, Justin? » Le jeune homme enfonça son menton dans son écharpe. « Je suppose que nous n’avons plus le choix. » Il cala la parole au geste et poussa la porte du pub, inaugurant la première réunion de ce qui allait être l’Armée de Dumbledore.

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Bibliothèque Poudlarienne: endroit poussiéreux où intellectuels férus de lecture et de sortilèges complexes se rejoignent au lever du soleil à des fins égoïstes visant à s’assurer un avenir florissant au sein de la communauté sorcière au dédain de toute interaction sociale. La pression des B.U.S.E hantait les cinquième années, ce n’était pas le moment de succomber à la paresse. A la frénésie des études s’était ajoutée la nomination de Dolores Ombrage au poste de ‘‘Grande Inquisitrice’’, ce qui avait eu le don de rendre tout le monde à fleur de peau. Hannah avait été la première à craquer lorsqu’elle avait éclaté en sanglots au beau milieu du cours de botanique en affirmant qu’elle était trop stupide pour passer ses examens. Suite à quoi elle avait été conduite à l’infirmerie - incapable de s’arrêter de pleurer – et fut invitée à inaugurer le philtre calmant concocté par Madame Pomfresh sous les regards inquiets et consternés de ses condisciples. Installés dans un coin reculé de la bibliothèque, la tête reposée contre une pile de grimoires, Justin somnolait au son des plumes d’Ernie et Susan qui grattaient des centimètres de parchemin depuis des heures.  « Depuis quand est-ce que nous n’avons pas mis un pied hors du château? » questionna le jeune blaireau entre deux bâillements, sans pour autant s’attendre à une quelconque réponse au vu des mines concentrées de ses deux amis. Susan poussa un petit cri qui le fit crouler de sa montagne de bouquins. Mrs. Pince qui passait par là lui octroya un regard noir. Ernie posa sa plume et l’interrogea du regard, tandis qu’elle observait d’un œil la silhouette de l’austère bibliothécaire qui s’éloignait. Une fois qu’elle eut jugé cette dernière assez recluse, elle reposa son attention sur les deux garçons avec un air étrange qui ne lui ressemblait pas. « Avez-vous regardé vos Gallions ? » Une lueur complice brillait au fond des prunelles de la rouquine. Constatant que malgré ses efforts, ses compères ne saisissaient pas ce qu’elle tentait vainement de leur faire comprendre, elle enfouit sa main dans sa poche et fouilla un moment. Une fraction de seconde plus tard, elle en ressorti un Gallion doré qui brillait visiblement davantage qu’une simple pièce de monnaie. Elle fit glisser ce-dernier entre les doigts de Justin.  « Oh ! » s’exclama la Poufsouffle.  Il s’était attendu à ressentir sur sa paume cette sensation de froid qui accompagnait habituellement la pièce sorcière. « Il est brûlant ! » « Oui ! Tout à fait ! » chuchota l’adolescente d’un air surexcité. « Vous savez ce que cela signifie ? C’est le Gallion qu’Hermione nous a donné ! » Justin retourna la pièce et indiqua la série de nombre qui désignait le gobelin créateur de la pièce en temps normal.  « C’est la date de la prochaine séance ! » Un sourire illumina leurs visages. Le système élaboré par Hermione Granger pour communiquer l'heure et la date de la prochaine réunion de l'A.D portait ses fruits depuis quelques mois, maintenant. L’association clandestine était devenue semblable à une fourmilière toujours en action. « Je pense que c’est très important, peut-être même plus important que tout ce que nous aurons à faire d’autre cette année, même avec les B.U.S.E qui nous attendent » Les paroles qu’Ernie avait prononcées à la première réunion de l’A.D résonnèrent dans la tête du jeune aristocrate comme si ses oreilles venaient à peine de les entendre. « Harry va nous apprendre à créer un patronus, c’est fantastique non ? Je me demande quelle forme corporelle à le mien… », leur chuchota une Susan rêveuse.  Le reste de l’après-midi s’écoula lentement.  Ils abandonnèrent plumes et encriers, préférant fantasmer sur les sortilèges extraordinaires qu’ils pourraient bientôt maîtriser grâce à l’AD. Ils ne se doutaient pas qu’il s’agissait de leur dernière réunion, car dans l’ombre, Ombrage rôdait, prête à bondir, victorieuse d’avoir posé le doigt sur une bande de délinquants opposés aux intérêts du Ministère.


❝  Isolation1997 & NORTHAMPTONSHIRE

Pas de Poudlard cette année. Pas de Poudlard cette année. L’écho de sa propre voix résonnait en boucle dans sa tête. Allongé de tout son long par-dessus les couettes aux motifs enfantins de sa garçonnière, Justin soupira longuement. Ses yeux rivés sur le plafond fixaient une fissure qu’il n’avait jamais remarquée après dix-sept ans. Il se dit avec amertume qu’il aurait toute l’année pour la contempler. Une fissure semblable à celle venue craqueler la communauté sorcière. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne grandisse, qu’elle ne vienne morceler le monde sorcier avant de le briser complètement. En ce premier septembre, les valises du damoiseau ne rouleraient pas contre le tarmac de l’allée 9 3/4. La raison de ce non-départ tenait en un titre aux caractères gras imprimés à la une de l’exemplaire de la Gazette du Sorcier reposant sur son guéridon: « Severus Rogue remplace Dumbledore à la tête de Poudlard ». Le Ministère de la Magie était tombé.  Rufus Scrimgeour avait été sommairement exécuté par les sbires du Dark Lord. Dumbledore était tombé lui aussi. On ne comptait plus le nombre de disparitions aussi étranges qu’inquiétantes survenues au cours de l’été. Les agressions contre les nés-moldus étaient de plus en plus fréquentes. La famille de son amie Hannah en avait payé les frais lorsque Mrs. Abbott avait trouvé la mort dans de troubles circonstances. Le monde magique était à l’aube d’une nouvelle ère qui allait le plonger dans l’obscurité. La machine était en marche, instaurant peu à peu un climat d’insécurité touchant chaque foyer. Les politiques n’avaient rien voulus savoir, ils avaient fermés les yeux. Lâchement. Là avait sans doute été leur plus grossière erreur. Justin roula sur le flanc gauche, une boule au creux de son estomac. Qu’adviendrait-il de lui? Pouvait-il se prétendre en sécurité si l’endroit le plus sûr du monde, Poudlard, était devenu le sanctuaire sanguinaire d’un monde en perdition?

❝  Last met Janvier 1999 & chaudron baveur

Perdus étaient les jours prospères que le Chemin de Traverse avait jadis connu, envolée était la foule bariolée qui s’y précipitait entre les éclats de rire et le vacarme des vendeurs ambulants. A présent, tout était silencieux. Il régnait une ambiance moribonde. Justin avait le cœur gros lorsqu’il déambulait dans les ruelles désertes ou qu’il passait devant une échoppe condamnée par deux grosses planches de bois, signalant qu’une nouvelle boutique venait de mettre la clef sous la porte. Il sentait ses entrailles se contracter à chaque fois qu’il croisait les regards vides de la poignée de sorciers qui osaient encore s’aventurer en ces lieux. Le quartier était devenu sensible du jour au lendemain, des rafles y étaient organisées, on y traquait les traîtres à leur sang, les ennemis du gouvernement, ceux qui un jour avaient été assez fous pour clamer leur allégeance au Survivant. Au milieu de cette folie grandissante, le jeune homme avait rejoint le Chaudron Baveur où, à l’écart des autres clients, il s’entretenait avec une sorcière aux cheveux couleur flamme, dissimulé derrière une poutre. « Comment est-ce que tu te sens?  », s’enquit Justin. Elle ne répondit pas. Il scruta son visage par-delà la visière de son béret couleur chocolat solidement fixé sur son crâne. Une précaution qui n’en était pas vraiment une destinée à garder son identité secrète.  « Susan… » Ce ne fut que lorsque le frôlement indécent de la main du jeune homme contre la sienne que Susan Bones réagit. Il devinait derrière les traits tirés et le teint livide de la jeune femme la stupidité de sa question. Il était évident qu’elle ne tenait pas le coup. Quelque chose en elle était mort, ses iris n’étaient plus illuminées du même éclat malicieux qu’on leur prêtait jadis. Elle avait perdu du poids, cela se remarquait à ses joues plus creuses que d’habitude. Tout en elle paraissait plus chêtif, prêt à se briser à la moindre collision. Elle était éteinte, perdue dans les recoins obscurcis de sa mémoire dû à la torture et aux privations. « Je…je ne sais pas…Je revois leurs visages la nuit… ils n’ont épargné personne Justin. Même les premières années. Devant nos yeux, sans que l’on ne puisse rien faire…je me sens si impuissante. » Le blond la saisit par le poignet, presque sauvagement. « Ce n’est pas ta faute. » Elle leva vers lui deux yeux larmoyants et un triste sourire illumina son faciès, l’espace d’une seconde. « Je me demande pourquoi je suis ici. Pourquoi j’ai réussi à m’en sortir et pas eux. » Il se retint de serrer ce corps minuscule entre ses bras de géant. Depuis qu’elle avait été libérée par la résistance, Justin posait un autre regard sur Susan. Il désirait lui apporter de la chaleur, une épaule sur laquelle elle puisse se reposer. La protéger, tout simplement. Les Carrow l’avait assez fait souffrir, abîmée, au point où elle en était réduite à une poupée de porcelaine brisée. Son rayon de soleil n'était plus aussi lumineux qu'auparavant, mais il était prêt à tout mettre en oeuvre pour lui rendre son éclat. « Ne dis pas ça, je t’en prie. Tu as fait tout ce que tu as pu. » « Ce n’était pas suffisant. J’ai entendu des choses…des rumeurs qui nous sont parvenues de quelques sorciers qui connaissaient ma tante au Ministère avant qu’elle ne soit… » Elle s’interrompit furtivement à l’évocation de l’assassinat d’Amelia Bones. « Soit. On raconte qu’ils comptent transférer les rebelles à Azkaban… Hannah et Ernie font partie du convoi. » La fin de sa phrase se perdit dans un murmure désespéré. Ses membres se mirent à trembler. Justin porta deux mains à son visage, la forçant à le regarder. « On ne les laissera pas faire. La résistance va les libérer, ils ne peuvent tout bonnement pas laisser nos amis se faire expédier à l’abattoir. » Tout en disant cela, le jeune aristocrate cherchait à se convaincre lui-même du bien fondé de ses paroles. Il ne voulait pas témoigner une once de faiblesse face à Susan, bien que la nouvelle lui faisait l’effet d’un coup de massue. « Justement, il y autre chose que je voulais te dire. » Elle s’assura que les clients les plus proches ne prêtaient pas attention à eux avant de poursuivre d’une voix plus basse, de sorte à ce que Justin dû presque lire sur les lèvres pour comprendre. « J’ai rejoins les insurgés. » Ses mains lâchèrent le minois de la demoiselle et retombèrent le long de son corps. « Qu..Quoi? Tu n’es pas sérieuse? Je refuse, c’est beaucoup trop risqué. Ta famille est déjà étroitement surveillée par le gouvernement depuis qu’ils ont appris que tu t’étais échappée. Tu as réfléchis aux conséquences? » Tout s’enchaînait rapidement, trop rapidement pour lui. « Je suis parfaitement consciente de mes actes. », répliqua-t-elle avec  une fermeté qui sonnait faux. « Je ne peux pas rester inactive, tu comprends? Je ne veux pas de ce monde. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que les choses redeviennent comme avant, même si je dois le payer de ma vie. » Il abattit ses mains sur ses épaules. Pour si peu qu’ils étaient entourés, il l’aurait volontiers secouée dans l'espoir de lui faire entendre raison. « Te rends-tu compte de ce que tu dis? S’il t’arrivait quelque chose, je ne m’en remettrai pas. » Le damoiseau se pinca les lèvres, les joues de Susan adoptèrent  une délicate teinte rosée « C’est gentil de ta part, Justin. Je dois y aller maintenant, je me suis absentée trop longtemps. Donnons-nous rendez-vous ici, même endroit, même heure. » Elle tourna les talons, prête à quitter les lieux. Justin la rattrapa au dernier moment, sans trop savoir pourquoi. « Oui ? » Sa lippe le brûlait, soudainement animée par l’idée de lui révéler l’inavouable. Ce qu'elle prenait pour des marques d'amitié n'en étaient pas. Depuis combien de temps le jeune Finch-Fletchley taisait ses sentiments à son égard? Depuis quand avait-il accepté qu'il était tombé sous le charme de la jeune fille à la natte? Malgré tout ce temps, le soupçonnait-elle de nourrir envers elle un désir ardent? Si tel était le cas, elle n'en montrait rien. « Je…J’aimerai te donner ceci. » Il  força un instant sur son annulaire. Quand enfin le bijou céda, il le fit coulisser le long de son doigt. La demoiselle écarquilla les yeux lorsqu’il déposa la bague au creux de sa paume. « Justin! Je ne peux pas accepter! Ta chevalière appartient à ta famille depuis des générations. », s’indigna-t-elle. « Elle ne doit pas valoir grand-chose ici, un ou deux Gallion tout au plus, mais je t’en fais don. Utilise-la au marché noir si les choses se compliquent, d’accord? » « Mais enfin… », tenta-t-elle de protester mais l’aristocrate lui jeta un regard qui lui fit comprendre que sa condition n’était pas négociable. « Je ne te retiens pas plus longtemps. » Elle serra le bijou contre sa poitrine avant de déposer un léger baiser sur la joue de Justin, qui sentit celle-ci s’enflammer. « Merci pour tout. Sincèrement. », Appuyé contre la poutre, il couvrit d’une œillade bienveillante la silhouette gracile de la douce Susan Bones s’éloigner, loin d’imaginer qu’ils venaient de vivre leur dernière rencontre

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Les vêtements virevoltaient au gré de sa baguette magique. Pas assez vite à son goût. Les rideaux entrebâillés de sa chambre filtraient un halo lunaire où l’on discernait des particules de poussière en lévitation suite à l’activité nocturne du jeune homme. Dans la pièce adjacente, on pouvait entendre le même vacarme: des valises qui se bouclaient, des pas qui se pressaient. Dans la pénombre, les mains du damoiseau s’agrippaient à tout ce qu’elles étaient en mesure d’atteindre, sans se demander s’il s’agissait d’objets utiles ou non. A tâtons, il devina sous ses doigts la forme rectangulaire de ce qu’il jugea être un cadre. Intrigué, Justin le déplaça à la lumière du clair de lune. Son regard s’attarda un instant sur une photo de groupe prise lors d’une réunion de l’A.D. Les visages souriants de ses acolytes se reflétèrent dans ses prunelles mais une petite voix lui souffla que ce n’était pas le moment de se laisser distraire: le temps était compté, chaque seconde était précieuse. La dernière relique trouva place au-dessus d’une pile de bouquins. D'un coup de baguette, il verrouilla son bagage, plus léger que ce qu'il ne l'avait imaginé. Toute sa vie tenait à présent dans un espace pas plus grand que quatre-vingt centimètres. Il enfila sa gabardine, essuya d’un geste de la main les perles de sueur sur son front: tout était prêt. Avant de quitter la pièce, il s’assit au bord du lit recouvert d’un drap blanc censé le protéger de la poussière pendant son absence. Ne sachant prédire avec exactitude la durée de son exil, il s’imprégna une dernière fois des lieux tout en se convaincant une énième fois qu’il prenait la bonne décision. Son existence n’avait tenu qu’à un fil ces derniers-mois. Il avait été extrêmement prudent à chacune de ses sorties, n’avait parlé à personne hormis Susan. A présent, le danger avait sensiblement augmenté et même ces précautions ne pourraient plus être d'un grand secours à l'avenir. Les droits fondamentaux des nés-moldus étaient abolis. Le message véhiculé était assez clair. Le jeune aristocrate en avait immédiatement saisi le sens: il n’était plus le bienvenu en Grande-Bretagne. Fuir était la seule alternative possible. La nuit, avait-il annoncé à ses parents, de cette façon ils découvriront notre départ lorsque nous serons déjà loin. Ils n’utiliseraient que des moyens de transport moldus, moins surveillés par les Mangemorts. Avec un peu de chance, ils poseraient leurs valises en France dès le lendemain où ils pourraient jouir de l'asile politique. Il inspira longuement, cherchant à mettre de l’ordre dans ses idées qui se bousculaient. Instinctivement, il porta sa main à sa baguette reposant au fond de la poche intérieure de son trench coat. Si jamais ils étaient découverts maintenant, il se devait de garder la tête froide pour protéger ses parents. Il se demanda si le tremblement incontrôlable de ses mains l'en empêcherait. Des bruits de pas dans les escaliers lui signalèrent que Sir & Lady Finch-Fletchley n’attendaient plus que lui. Il se leva, traîna sa valise dans le couloir et jeta un dernier regard derrière lui avant de fermer la porte sans savoir exactement s’il s’agissait d’un adieu ou d’un au revoir.


Return 2002 & chaudron baveur

« Un autre, s’il vous plaît. » Le barman donna satisfaction à sa requête en remplissant son verre d’un breuvage fumant d’un geste si brusque qu’il en renversa une bonne partie sur le bar. « Vous avez de quoi payer au moins? », lança-t-il d’un ton bourru. « Si c’était pas le cas, vous pensez que je serai là? » répliqua sèchement le jeune blond dont la rougeur de ses joues et l’éclat de ses yeux trahissaient son état d’ébriété avancé. Il vida son verre d’un trait. La première et unique gorgée de sa boisson lui brûla l’œsophage, son corps fut parcouru d’un frisson qui le réchauffa instantanément. Le Chaudron Baveur avait bien changé depuis la dernière fois qu’il y avait mis les pieds. Il y régnait une telle saleté qu’il avait même longuement hésité avant de s’installer au bar, effrayé à l’idée d’être contaminé par une quelconque maladie. A l’image du pub, les sorciers présents ce soir-là contrastaient en tout point avec le jeune aristocrate. Bien qu’un peu pâlot, il était presque trop propre sur lui avec ses cheveux blonds aux boucles soignées et sa cape bordeaux de qualité. Il avait pu sentir dans son dos les regards intrigués et les chuchotements. Les nouvelles filtrants de Londres étant assez rare en France, il avait été frappé de retrouver son pays natal dans un état aussi lamentable. Les restrictions budgétaires avaient entraîné Gringotts dans un crash boursier sans-pareil, plongeant la population dans la pauvreté et la misère. « J’aimerai louer une chambre. », déclara finalement Justin une fois la brûlure du Whisky Purfeu dissipée. Sa demande, aussi simple fut-elle, arracha un rire tonitruant au barman antipathique. « Monsieur veut une chambre? Et on peut savoir pourquoi? » Le jeune homme fronça les sourcils. « J’ai fait un long voyage et je suis fatigué. » « Tiens donc…et d’où il vient, le blondinet? » Le sang de Justin ne fit qu’un tour. L’alcool lui brouillait les sens et il en avait trop dit. Il ouvrit la bouche pour répliquer,  mais une voix vola à son secours. « On ne t’a jamais dit que la curiosité est un vilain défaut, Barry? » Tous deux tournèrent la tête vers une sorcière en train de caresser un matou tigré, jambes croisées, installée tout juste à côté de Justin, qui se demanda depuis combien de temps elle était là. « Je ne fais que m’informer sur ma clientèle. Tu sais, avec les temps qui courent…» « Eh bien justement, à ta place, j’éviterai de fourrer mon vilain nez dans les affaires des autres si je ne veux pas m’attirer des ennuis. Il se trouve que c’est une connaissance à moi. Laisse-nous, tu veux? » Ils échangèrent un regard noir puis, sous la pression de la sorcière, le barman marmonna un « Comme tu voudras, mais je vous ai à l’œil. » tout en s’écartant, happé par un client désireux d’abuser de la permission des Hommes de s’enivrer. « Il n’est pas prudent de dévoiler des informations sur soi, Justin Finch-Fletchley, surtout lorsqu’on est censé reposer six pieds sous terre. Tu n’es pas d’accord? », susurra la demoiselle. Un sourire carnassier fendait son visage. Justin sentit un frisson lui parcourir l’échine. « Nous nous connaissons? » « Oh, toi, tu ne me connais pas. En revanche, moi, je sais tout de toi. La France est un pays charmant. Très charmant, vraiment. Je m’y suis rendue une fois. » Sa couverture était grillée. Il avait chaud, tout à coup. Son sang battait ses tempes. Dans un geste lent, il glissa une main en direction de sa baguette. Geste qui n’échappa pas à son interlocutrice. « Franchement, Justin, penses-tu que cela soit une bonne idée? Réfléchis deux minutes. Regarde autour de toi. Tous ces sorciers s’empresseront de courir prévenir les toutous du Magister si tu me jettes un sort et je t’assure que ça serait de mauvaise augure pour toi, comme pour moi. » C’est à contre-cœur qu’il admit que cette mystérieuse inconnue avait raison. Il écarta sa main de sa baguette, préférant la reposer le long de sa cuisse. « C’est bien beau blond. Alors maintenant, tu vas m’écouter attentivement. Je ne suis pas ton ennemie. Je t’apporte des nouvelles qui devraient te réjouir. » Le félin reposant sur ses genoux émit un miaulement, comme s’il cherchait à approuver sa maîtresse. « Par Merlin mais qui êtes-vous? » La jouvencelle esquiva la question tout en soupirant nonchalamment. A en croire la manière dont elle se comportait, Justin avait la désagréable sensation qu’elle s’amusait de la situation. « C’est une question que nous règlerons plus tard. Pour le moment, il y a des choses hautement plus importantes que tu dois savoir. Elles concernent ton amie Hannah. » En entendant le nom d’Hannah, le damoiseau bondit quasiment de son tabouret. C’était un signe. Depuis qu’il était arrivé à Londres, sa quête pour retrouver la trace de ses compagnons s’était soldée par un échec cuisant. Personne ne savait ce qu’ils étaient advenus et à vrai dire, la population sorcière avait d’autres problèmes préoccupants, chacun demeurait reclus, s’enfermant chaque jour un peu plus dans la paranoïa et un mutisme certain.  «  Hannah! Vous savez où elle se trouve? » Son enthousiasme retomba tel un soufflé lorsque l’idée que l’inconnue lui tendait un piège grossier lui traversa l’esprit. « Oh ça oui, je le sais. Je suis chargée de la libérer. » « La libérer? Est-elle toujours faite prisonnière à Poudlard? » Tant pis s’il était sur le point de tomber dans une embuscade, cette femme incarnait la seule piste fiable qu’il avait rencontré jusqu’à maintenant. Il était prêt à prendre le risque. L’inconnue eut un sourire navré. « Mon pauvre, ton amie aurait bien de la veine si elle était toujours enfermée aux cachots de Poudlard…Non, c’est bien pire que cela. Elle est en Ecosse. » « Dans ce cas, qu’attendons-nous? Mettons nous en route sur-le-champ, vous me donnerez les détails en chemin. » « Bien. Mes informateurs ne s’étaient pas trompés sur ton compte, Finch-Fletchley. Tu es loyal, et c’est justement d’hommes comme toi dont j’ai besoin. Nous utiliserons un portoloin demain soir. Sois prêt. » Le chat bondit au sol. « Mais… » « La patience est une vertu. Ne nous précipitons pas dans la gueule du loup, tu veux? Bonne nuit. » Elle imita le félin en sautant du tabouret et disparu dans l’obscurité du pub, laissant Justin perplexe. La patience est une vertu. Il avait déjà entendu cela quelque part…

Finding I 2002 & Stromness

Une dernière hésitation l’avait traversé avant qu’il ne se décide à poser sa main contre la cannette usagée couleur rouille qui faisait office de portoloin. La mystérieuse sorcière lui avait brièvement présenté une troisième personne, un homme, qui allait les accompagner au cours de leur mission sauvetage. Des insurgés. Ils ne s’étaient pas présentés comme tel, mais Justin l’avait deviné lorsqu’il leur avait demandé s’ils connaissaient une certaine Susan Bones. Les deux sorciers avaient échangé un bref regard, comme pour se concerter, avant de répondre qu’ils n’avaient jamais entendu parler d’elle. Il n’était pas de bon ton de divulguer des informations sur sa personne, comme l’avait si bien précisé l’inconnue, pas étonnant qu’elle cache le lien – quel qu’il soit – la liant à la demoiselle Bones. En moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, ils furent propulsés dans les airs, secoués comme des feuilles mortes par un blizzard hivernal, une pluie dense martelant leurs visages au gré du tourbillon dans lequel ils étaient embarqués. Justin ne retrouva son souffle que lorsque le tourniquet infernal le cracha au sol. Face contre terre, il avait l’impression que la chute venait de lui broyer le thorax. Les herbes folles s’étaient couchées sous son poids. Il sentait une odeur de terre mouillée, lui signalant qu’ils devaient se trouver en pleine nature. Son instinct ne se trompa pas. Lorsqu’il se releva, les membres endoloris par l’impact, il constata qu’ils avaient atterris à la lisière d’une forêt de pins. « Et maintenant? » « On attend. » Intimidé par le ton ferme du résistant, le blond obéit. Ils attendirent donc, accroupis derrière un amas de fougères sauvages. Justin n’osait pas rompre le silence qui s’était installé. L’attente fut si longue qu’ils eurent tout le loisir d’admirer le crépuscule naissant. Perdu dans la contemplation du soleil disparaissant peu à peu derrière les landes écossaises, le jeune homme pouvait sentir l’impatience fourmiller jusqu’aux bout de ses doigts. Hannah était quelque part, non loin. Il l’avait retrouvée. Sept ans. Sept longues années sans aucune nouvelle. Sa poitrine se serra, appréhendant la réaction de la jeune femme lorsqu’elle reconnaîtrait ses traits. Ce n’était plus qu’une question de temps. Derrière lui, les deux insurgés se chuchotaient des choses qu’il ne percevait qu’à moitié. Il n’avait pas la sensation d’être là. Son esprit était loin de l’archipel des Orcades. « Ça ne devrait plus être très long maintenant. », déclara la sorcière du Chaudron Baveur, des heures plus tard, les yeux rivés sur le cadran d’une montre cabossée attachée à son poignet. « Pile à l’heure. Regardez, il y a du mouvement! » Les deux autres rampèrent une dizaine de mètres au-delà de l’orée de la forêt. Une silhouette claudiquait follement, longeant le vallon qui leur faisait face. « C’est elle? » Justin plissa les yeux. Malgré quelques transformations physiques, il était formel: Hannah, sa plus fidèle amie, en chair et en os, venait de stopper sa course. L’aristocrate se leva précipitamment. Il lui fit signe de la main, souriant. « Par Merlin, elle…elle fait demi-tour! Elle doit nous prendre pour des Mangemorts! » Ni une, ni deux, Finch-Fletchley tira sa baguette de la poche intérieure de sa cape. « Spero patronum! » Les volutes de fumées blanchâtres s’entrelacèrent jusqu’à former un majestueux blaireau argenté qui se mit à galoper en direction de la rebue fraîchement délivrée. Elle reconnut immédiatement le patronus de Justin. « JUSTIN ! » Les derniers mètres qui les séparaient parurent une éternité. Quand enfin ils s’étreignirent, agenouillés au pied du vallon, Justin sentit les larmes ruisselantes d’Hannah mouiller sa chemise. « C’est fini Hannah. Pour de bon, cette fois. Je t’ai retrouvée. » En la serrant davantage contre lui, le jeune homme effleura de son torse le membre manquant, symbole marquant des stigmates venus meurtrir ses compagnons plus que ce qu’il ne l’aurait imaginé. « Par Merlin Hannah, qu’est-ce qu’ils t’on fait… », murmura-t-il d’une voix trahissant son émotion, le menton calé sur le crâne de la demoiselle dont les sanglots ne trouvaient de repos. Un peu à l’écart, les deux mystérieux sorciers assistaient à la scène. « Le vœu de Susan a enfin été exaucé. Ils sont enfin réunis. Notre mission est accomplie. » « Ils sont certes réunis, mais elle n’est pas là pour se joindre à eux… » La sorcière baissa la tête. Son camarade avait raison. La joie de leur retrouvaille n’était qu’une mince consolation face à la hantise de la perte de leur amie.

Finding II 2002 & allée des embrumes

Dans l'obscurité la plus totale qu'offrait une ruelle de l'Allée des Embrumes, les trois sorciers se faisaient face. Eloignés l'un de l'autre d'une dizaine de mètres tout au plus, deux d'entre eux se toisaient d'un air mauvais. Pas un bruit ne venait les perturber, hormis le tumulte étouffé d'un bar avoisinant, fruit d'une nouvelle nuit de débauche où le prolétariat se mêlait à la racaille dans le but de noyer sa condition éprouvante dans l'alcool. Aujourd'hui, ils fêtaient un de leur rare jour de repos. Fêter étant un terme à prendre avec des pincettes. On ne fêtait plus, par les temps qui couraient. Les marchands de rêves l'avaient compris depuis longtemps et s'en frottaient les mains, ravis de voir leur commerce fleurir et s'étendre aux âmes égarées, de plus en plus nombreuses, d'une société qui allait de mal en pis. « Alors ce que l'on m'a raconté était donc vrai. Tu es en vie. » asséna le premier sorcier d'une voix tranchante qui trahissait toute la haine et le dégoût qu'il éprouvait pour son interlocuteur. « Je suis heureux de savoir que tu te portes bien. » répondit le second, qu'on sentait intimidé par le ton du premier. « Pourquoi es-tu revenu, Justin? » enchaîna le sorcier, balayant d'un trait les considérations dudit Justin à son égard. Oui, il se portait bien. Malgré les batailles, malgré la famine, malgré la destruction et la perdition qui orchestraient sa vie depuis ces quatre dernières années. A vrai dire, il trouvait que l’ironie de la situation avait atteint son apogée. La dernière fois qu’ils s’étaient réunis sur le Chemin de Traverse, il y a cinq ans, ce n’était pas pour demander des règlements de compte. Ils préparaient leur rentrée à Poudlard, la sixième, loin de se douter que c’était la dernière fois qu’ils foulaient de leurs pieds les pavés ancestraux de la rue commerçante. L’insouciance de leur adolescence était morte, à présent. Justin ouvrit la bouche, mais un bruit de pas surgissant des ténèbres l'interrompit. « Taisez-vous! » intervint précipitamment la troisième voix, féminine. Les deux sorciers obtempérèrent et demeurèrent silencieux malgré leurs ressentis, conscients que la découverte de leur présence dans cette ruelle déserte les mettrait tous les trois dans une position inconfortable. La condition de résistant de l'un, de fugitif de l'autre et d'ancienne rebue qui complétait le trio augmentait sensiblement le danger qu'ils avaient à se retrouver là. Les espions grouillaient, ils le savaient. Ils avaient pris des risques en organisant cette réunion de fortune, qui plus est en pleine rue, à la portée d'une escouade de laquais du Magister. Tous les trois eurent le réflexe de se tapirent un peu plus dans l'ombre, interdits, retenant leur respiration, la main portée à la baguette dans l'attente non désirée d'une confrontation. Leurs cœurs qui martelaient leurs poitrines ne retrouvèrent un rythme régulier que lorsque les bruits de pas se furent éloignés. S'en fut trop pour Justin, imbibé par les spiritueux. Un hoquet suivi d'un horrible son guttural qui n'avait rien à envier à la pire épave du Chemin de Traverse lui traversa la gorge. Il perdit l'équilibre et se rattrapa tant bien que mal d'une main contre le mur poisseux avant de vomir tripes et boyaux. « Non mais regarde-toi, mon pauvre... » railla le premier tandis qu'il contemplait le triste spectacle de l'hériter Finch-Fletchley scié en deux. Ils attendirent en silence que les giclures des restes de leur ancien camarade contre les venelles cessent. Une odeur âcre et nauséabonde leur parvint mais le premier n'en avait que faire. « Qu'est-ce que tu attends pour répondre? » reprit-il avec impatience. On devinait derrière l'empressement de chacun de ses mots hachés qu'il tentait en vain de maîtriser sa colère. Justin se redressa, renifla, essuya de sa manche les larmes perlant aux coins de ses yeux et le filet de salive ornant avec peu de grâce les commissures de ses lèvres joliment ourlées. « Je...je suis...revenu...pour vous. » articula-t-il tout en continuant d'hoqueter. Contre toute attente, un rire dément et surjoué résonna dans la ruelle. « Revenu pour nous, tu dis? » L'auteur du rire en question continua de mimer l'hilarité, battant des mains avec un enthousiasme qui n'avait pas l'air de réjouir les deux autres. « Oui. J'ai beaucoup réfléchi à mon acte lors de mon exil en France.» « Ton acte? Ton a-c-t-e? Comme c'est amusant. Tu veux savoir comment je le nomme cet acte? Fuite. Lâcheté. ABANDON. TRAÎTRISE, ...» Et alors que sa comédie soudainement disparue fut remplacée par une rage folle qui s'emparait de lui au fur et à mesure qu'il pesait ses mots, une main se posa contre l'épaule du sorcier. « Ernie, s'il te plaît...» Ernie Macmillan osa un regard vers la sorcière blonde. « Non Hannah, c'est trop facile. Regarde-le. Il n'a pas connu nos privations. Alors que nous souffrions le martyr, que la faim nous tiraillait l'estomac, que la guerre nous arrachait des êtres chers, que tout ce qu'on avait construit de nos mains s'effondrait jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien, où était-il? Je vais te le dire. Il se prélassait dans une station balnéaire, jouant aux grands aristocrates, jouissant des plaisirs de la vie. Et toi, Hannah? N'as-tu pas oublié le calvaire que tu as enduré? Tes cicatrices ne te rappellent donc pas? Je me souviens quand j'ai appris sa mort dans les journaux. J'ai été dévasté. Susan, et puis lui... j'ai même cru que je ne te reverrai jamais... » « Il a eu peur, Ernie. On ne peut pas l'en blâmer. » « Peur? Nous avions tous peur. Toi, moi, Harry, Hermione, Ron, Neville, Luna, Cho, Dean, Seamus, et les autres! Et pourtant, aucun de nous n'a préféré prendre la fuite. » « Susan? Il est arrivé quelque chose à Susan? » Hannah et Ernie s'interrompirent de concert, tournèrent la tête vers Justin dont ils avaient momentanément oublié la présence, trop absorbés par leur dispute. Le nom de Susan était tombé, comme une pierre dans un lac et l'évocation de sa disparition avec. Un malaise s'installa. Hannah  et Ernie, têtes prostrées, restèrent silencieux. Leur mutisme soudain en disait long. « Qu...quoi? Ce n'est pas réel. Dites-moi que ce n'est pas...» Sa voix étranglée se perdit dans un murmure inaudible. La noirceur empêchait ses deux amis de percevoir son visage se décomposer. « Susan… » Il se mordit les lèvres, comme si un mot interdit venait de franchir sa lippe. Malgré l'air glacial s’engouffrant entre les échoppes, il lui sembla tout à coup qu'il manquait d'air.  « Comment...» Ernie laissa transparaître son étonnement, lui-même troublé à la pensée de sa camarade disparue. Quant à Hannah, elle demeura tacite, la perte douloureuse de sa meilleure amie était une raison suffisante pour ne pas l'évoquer. « Comment oses-tu encore prononcer son nom alors que tu l’as laissée mourir? » Les nuages se dégagèrent à l’instant où les derniers mots d’Ernie frappèrent Justin de plein fouet, telle une lame acérée. Un rayon lunaire éclaira l'Allée des Embrumes. Les trois disciples d'Helga Poufsouffle se jaugèrent dans le blanc des yeux. Ceux d'Ernie sautaient littéralement de leurs orbites, animés par une haine démesurée. Justin se sentit transpercé de part en part. Jamais on ne lui avait jeté un tel regard, et encore moins Ernie, qui avait été son meilleur ami. « Ernie, qu'est-ce que tu...que? ERNIE, NON! » Dans un geste lent mais résigné, Ernie avait pointé l'extrémité de sa baguette vers Justin. Ce dernier, pantois, assistait à la scène comme s'il n'en était qu'un vulgaire spectateur, assommé par la nouvelle dévastatrice de la mort de Susan. Hannah se jeta de tout son poids contre l'Ecossais, mais il était déjà trop tard. Le sort fendit l'air dans un sifflement strident. Bien que dévié par l'intervention de la jeune fille, il ricocha contre le mur, laissant un trou béant dans son sillage, avant d'atteindre  Justin qui, parfaitement immobile, vit la catastrophe bondir sur lui sans qu’il n’esquisse un geste de défense. Il virevolta dans les airs. Son corps inanimé vint s'écraser contre des tonneaux entreposés plus loin. Le reste ne lui parvint que par bribes, il percevait des sons inaudibles qui ressemblaient à des cris, puis, plus rien. Il tomba inconscient.

(+)


Il avait la sensation de flotter et l'impression que son corps et que son esprit venaient tout juste de se dissocier. Sa tête était aussi lourde que ses paupières, affreusement lourde. Tout était flou, il ne reconnaissait plus l'endroit où il se trouvait, ce qu’il y faisait, ni même qui il était. Face à lui dansaient des lumières multicolores. Une silhouette noire se joignait à ce festival de couleur. Il était confus, et le sol n'en finissait plus de l'attirer. « Reviens, Justin! ». Une claque. Une douche froide qui s’abattait sur lui alors qu’il voyageait entre les limbes. Une deuxième claque. Tout commençait à s’ébranler lentement, il sentit le froid s’immiscer en lui, claqua des dents, prêt à plonger en pleine réalité. Une troisième claque. Son corps lui obéit enfin, ses paupières s’écartèrent doucement.  Le croissant de lune lui sourit, trônant au milieu d’un ciel voilé d'un drap couleur encre et constellé d'un milliard d'étoiles lumineuses. Un merveilleux spectacle. Comme la brume accrochée aux collines peu à peu s’évapore et disparaît, laissant surgir les formes solides des rochers et des forêts, la silhouette trouble se stabilisa enfin et le visage inquiet d’Hannah penché sur le sien lui apparu. « Tu vas bien? » Quelques gouttes d’une fine bruine vinrent piétiner son air ébahi sans qu’il ne puise la force de les éradiquer d’un mouvement de la main, les laissant mourir là où elles étaient, unique et triste pouvoir dont elles disposaient. « O-Oui…» Le contact froid lui fit du bien alors que sa tête s’enflammait. Son crâne le lança à nouveau lorsqu’il tenta vainement de se relever. Il renonça, secoué de violentes nausées pour la deuxième fois. Il tanguait tel un passager pris au piège à bord d’une péniche en plein naufrage. L’éclat contre le mur provoqué par le sortilège lancé par Ernie fumait encore. « Ernie? » Ses yeux balayèrent la zone mais il n’y avait plus aucune trace de l’Ecossais. « Il a transplané. » Les muscles de Justin se détendirent. Tout danger était désormais écarté. Le soulagement qu’il ressenti se mua en malaise la seconde qui suivit, lorsqu’il réalisa que ce danger qu’il craignait s’était incarné en la personne d’Ernie. Il frissonna en repensant au visage de son meilleur ami déformé par la haine, se recroquevilla sur lui-même lorsque l’image de Susan lui revint en mémoire. « Justin? » Il leva les yeux vers Hannah. Elle était encore là. Elle ne lui avait pas tourné le dos. Elle avait même cherché à le protéger. « Je…je suis désolé. Si tu savais comme je m’en veux. » Il se prit le visage entre les mains,  dans l’espoir que la jeune fille ne remarque pas les traces que des larmes salées laissaient le long de ses joues. Ces retrouvailles étaient un véritable fiasco. Il avait beau être devenu un homme, il n’était resté qu’un petit garçon pleurnichard. Pourquoi était-il si faible? Si impuissant? Il ne put s’empêcher de songer que Susan aurait su quoi faire en pareille situation. Elle trouvait toujours des solutions aux problèmes, même les plus épineux. « Ce n’est pas ta faute. Se dresser les uns contre les autres n’est pas la solution. C’est cette guerre qui nous fait perdre pied. Je m’occuperai d’Ernie. » Elle posa la même main réconfortante qui avait tenté de retenir Ernie contre son épaule. C’est là que Justin remarqua ce que la noirceur de la nuit lui avait camouflé: le bras manquant de sa camarade, l'ultime reflet de son échec à les protéger, tous. A sa vue, un frisson lui parcouru l'échine. Cette dernière dû le remarquer, car elle eu le réflexe d’enfouir son moignon derrière un pan de sa cape. « Ne t’en fais pas pour cela, je vais mieux. A présent je dois y aller. Le vacarme provoqué par le sort d’Ernie ne va pas tarder à rameuter des curieux. Il vaudrait mieux pour toi que tu trouves un endroit sûr… » « Je n’ai nulle part où aller…» La jeune femme plongea ses yeux dans ceux de Justin, l’air grave. « Rejoins-nous. Si le gouvernement découvre que tu es en vie, et crois-moi, il l’apprendra d’une manière ou d’une autre, tu cours un grave danger. Nous avons déjà perdu trop de monde pour que je prenne le risque de te perdre toi aussi. » Comme la jeune femme l’avait prédit, des éclats de voix se firent entendre. « Promets-moi d’y réfléchir. » Dans un crac sonore, elle transplana à son tour. Rejoindre la résistance. L’idée lui avait vaguement traversé l’esprit, mais il avait fait trop de mal autour de lui. Il ne se sentait pas la force de sentir les regards réprobateurs dans son dos ou de lire la déception dans les yeux des survivants lorsqu’ils le verraient débarquer.  Tout ce qu’il approchait semblait se désintégrer avec une précipitation proche de l’indécence: Susan, d’abord, son amitié avec Ernie ensuite. Était-il prêt à prendre des risques à nouveau? Justin n’eut pas le loisir d’approfondir cette éventualité, il ramassa prestement sa baguette tombée au sol suite à l’impact avant de s’enfuir.




Dernière édition par Justin Finch-Fletchley le Lun 25 Jan 2016 - 5:43, édité 79 fois
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oh le choiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiix de fouuuu fire
j'approuve totalement le personnage et j'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas en faire

inlove

bienvenue sur Exci et bon courage pour ta fiche ! si jamais tu as des questions, n'hésite pas ! même si je suis certaine que Super Mary ( kr ) saura parfaitement t'aider à poser tes valises chez nous kr
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HUNTED • running man
Adele Bones
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OMG tbe
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MON INNER LUNA CRIES FOR YOU OK ? yeux (va lire ma fiche, the more Susan, the more drama - comment ça je sais pas causer anglais gaah )

HELL WHEN JE REVIENS, je veux un lien avec toi yeux (mes deux innersPoupettes want you yeux )

BIENVENUUUUUUE CHEZ NOUS kr Bon courage pour la suite de la fiche ** (je suis cette fiche avec avidité :russe: ).
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Pansy Parkinson
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‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
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‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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OMG j'arrive trop en retard gaah je voulais poster immédiatement mais je me suis ratée, j'espère que tu m'en veux pas, mon petit Benoit-goût-chocolat yeux
bienvenue sur exci en tout cas, j'ai hâte de voir ton petit Justin, de ce que je vois t'es déjà bien lancé anyway jule n'hésite pas si tu as besoin de quelque chose, surtout kr Il nous faudra des liens. Des, oui, avec tous mes comptes (a)
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HUNTED • running man
Owen Avery
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‹ occupation : dans l'ombre du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1971 et 1978
‹ baguette : est en bois d'acacia rigide, possède un cœur en ventricule de dragon et mesure vingt-neuf centimètres.
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‹ réputation : la magie noire a rongé mon âme, dilué toute conscience, accru ma folie.
‹ particularité : fou.
‹ faits : ma soeur jumelle vit dans mon esprit dérangé, secret dont seuls quelques chanceux ont connaissance, que je suis aussi dérangé que peut l'être un sbire de Voldemort, que je n'hésite jamais à user de violences quand bien même elles ne seraient pas nécessaires, car la souffrance et les hurlements me font vibrer comme aucune autre drogue au monde. Mais qu'elles me sont infligées souvent par la main du Magister elle-même, car dieu sait combien de fois je l'ai déçu au cours de mes années de bons et loyaux (haha) services.
‹ résidence : Herpo Creek, dans la maison de mes parents, vide et délabrée; ruines.
‹ patronus : irréalisable, autrefois une hyène bien qu'elle ne soit apparue qu'une seule et unique fois sous forme reconnaissable.
‹ épouvantard : le baiser du détraqueur.
‹ risèd : la fin de cette insurrection qui amène autant de satisfaction que de souffrance.
http://www.smoking-ruins.com/t2376-it-s-just-the-night-in-my-vei
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JE. JE. EST CE QUE JE PEUX MOURIR ICI SVP ? gaah gaah
CEST QUOI CE PERSO DE FOU gaah Je me roule par terre avec des jambons collés au joues tellement je trouve ça merveilleux de prendre Justin. (c'est une image ofc fck )
Azy je stalke dès aujourd'hui. Puis l'avatar, puis tout ce que tu as déjà écrit. Eurf. tbe

BIENVIENDUE. yeah yeah
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NYSSANDRA (+) my gad, Alicia est parfaite yeux ! J'espère que la vision que je me fais de Justin te plaira trognon ! Merci tout plein et voui, promis, je n'hésite  pas. iiih

ADELE (+)  MAIS NON, COMMENT AS-TU OSE? snif :waterfall: Ma Susan, mon tout, mon toit, ma chapelure sur mon poulet! brille Je passerai lire ta fiche dans ce cas, assassin (because drama is life capiche? style ). Ca va nous faire un lien de fifou je le sens au plus profond de mes entrailles. hinhin (à moins que ça soit la bûche de neuwel pas digérée mais rien n'est sûr, je répète: rien n'est sûr!  yeah ) + Luna, une poto de l'A.D, trop bien. potte Bweeef, merciii, et on se capte alors hein! iiih

PANSY (+) Tu es pardonnée mon petit sucre d'orge. hug Owiiii, des liens, plein de liens ça va être trop kuwl, je m'en lèche les babines. hehe Ca m'avait manqué tout ça, ça fait zizir.  palpite  

OWEN (+) NON NE MEURS PAS MAINTENANT! Tu es bien trop jeune ettropcanon brille Et moi je te relève et je croque ces jambons, et en prime je lèche tes joues pour ne pas en perdre une miette leche awiwiwiwiwiwi jule ! Merci tout plein! graouh
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WIZARD • always the first casuality
Anna Grimaldi
Anna Grimaldi
‹ inscription : 07/06/2015
‹ messages : 1824
‹ crédits : mathy.
‹ dialogues : #e95353.
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‹ âge : trente-quatre
‹ occupation : guérisseuse au service d'infection par virus et microbe magique et co-présidente de l'association "Rosier's Disease Research Trust".
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1980 et 1987.
‹ baguette : est en bois de charme, contient une plume de phénix et mesure 26,4 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5366
‹ réputation : je suis fragile et que j'ai été manipulée par mon compagnon.
‹ particularité : occlumens.
‹ faits : je suis de sang pur, que je fais partie de la famille Grimaldi, que je suis d'origine italienne, que j'adhère aux idées insurgées mais que je me suis résolue à ne jamais les rejoindre pour le bien être de ma fille, que je suis une ancienne guérisseuse et que je sais donc comment soigner les gens de diverses pathologies, que je me défends en duel, que j'adore lire, que j'apprécie les jolies choses.
‹ résidence : dans un petit studio sur le chemin de traverse que le gouvernement a bien voulu me donner pour mon implication de guérisseuse durant la guerre. La demeure des Grimaldi à Herpo Creek ainsi que mon appartement à la Bran Tower avaient été saisis. Je dispose toujours d'une résidence secondaire et tertiaire à Brighton (maison d'été) et à Florence (terres italiennes).
‹ patronus : un lapin, patronus de Thomas
‹ épouvantard : un entassement de corps, celui de mes enfants et des êtres qui me sont chers.
‹ risèd : ma famille heureuse et recomposée.
http://www.smoking-ruins.com/t1958-anna-loooove-me
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iiih fire LE CHOIX DE FOU ! Et ta plume est juste divine ! kr
MOI JE T'ADOPTE QUAND TU VEUX ! hug
J'suis tellement nulle en lien, mais j'essaierai de voir si je peux trouver un truc entre ma petite Emily et Justin parce qu'il est juste bave En attendant, je pense qu'il faudrait que je te souhaite la bienvenue parmi nous !
Love et paillettes sur le bout de ton nez ! minikr
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JUSTIN azoesghdfqmosegurhsfqmosghqzmesoh
(RJ aussi ozmfshdwmsofshgxdfomsdhf)
Je ne fais que passer, je viendrais t'inonder de smileys de jambon dans une autre vie mais trop de zemogdhs en toi :jambon:
Bon courage (tuébô)
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C'est pas humain d'être aussi...aussi...aussi...CHOUPI ET COOL potte

Bienvenue potte

J'exige un lien on trouvera un truc palpite
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