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sujet; you're dead to your own |
| Bastet Murava Travers feat emily browning • crédit swan | ❝ brûlante et suant les poisons ❞wizard ; Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; « Bastet » celle qui a la « tête basse », elle s’entretient avec ses propres suppliques de ses répliques inachevées. On voulait lui faire tutoyer les dieux dès sa naissance, la déesse égyptienne des chats comme sainte patronne. Entre ses cris vous verrez ses pupilles vertes se fendre, disparaître dans les écumes de sa colère, elle avale les soleils à contre jour. Enfant, elle était « Kiska » bercée par sa grand-mère, petit chaton en manque d’amour. Mais aujourd’hui différents noms courent sur les lèvres, la « Bête bleue », lorsqu’elle mange de ses doigts rapaces sa viande crue, bleue. Ensuite, Murava, déesse slave de la mort qui couronne de tristesse son visage osseux, perforé de haine, écrasé d’ecchymose. De trop grand nom pour un être si petit De trop grand nom pour un être si petit, si médiocre donc le patronyme ne fait que renforcer l’inconstance. Elle est de « Travers », et non à l’endroit, constamment tordue et perdue au-dessus des autres, son corps disloqué forme son propre cadenas ☇ naissance ; Est-elle vraiment née ? Bastet ne connait pas de naissance, elle est la définition de la dégénérescence. Elle fut portée neuf mois bien rond dans le ventre russe et baigné d'alcool de sa mère, expulsée à Saint Mangouste comme la coutume le souhaite. Née pâle un 2 septembre, chaque année, c'est sa rentrée. ☇ ascendance; Elle ricane souvent, ses yeux aux goûts d'aurores se plissent quand on lui demande la nature de son sang. L'hémoglobine est rouge, d'un rare rouge rutilant, aucune tache. Pure de son incarnat, ses mains viennent à caresser ses veines, le sang bleu des rois roule sous sa peau. ☇ métier ; Sa passion pour la dissection, pour les corps humains qui s'arquent l'ont menée à la médecine, Bastet est si sadomaso qu'elle soigne ses victimes, aux poisons qu'elle invente, elle trouve les antidotes, chacune de ses malédictions à un contre-sort. Bastet est ingénieuse avant d'être intelligente, elle est obsédée avant d'être saine. Médi-experimage, sous ses doigts enchantés renaissent les corps enflés. ☇ camp ; Elle s'est perdue sur les chemins les plus creux, elle a approché la perfection sans oser y toucher. Elle a volé la mort, mais reste à l'écart, à ronger ses ongles d'anxiété. Elle n'a fait aucun choix, la vie est venue imposée sur ses yeux une vision falsifiée. Le Lord avait plus d'or dans ses mains que tous ses pouilleux rassemblés. ☇ réputation ; Brute, insolente, roublarde, insaisissable, croque-mitaine décérébrée. Tant de noms qui ne saisissent qu'une portion maigre de sa personnalité, elle préfère être homme de main que réel cerveau, si l'on ouvrait le sien, on y aurait trouvé le grouillant putride de l'indifférence. ☇ état civil ; Elle n'est fiancée à personne pour l'instant, personne ne toque à la porte des Travers pour sa main gantée. Seule, même mariée, casée, Bastet n'a d'amour que pour ses membres et son sang, elle détruit ce qu’elle touche, n’aime que ce qu’elle casse. ☇ rang social ;C'est un déchet de l'Elite, ses manières infantiles et rugueuses font d'elle une piètre invitée. Bien entendu, elle se retrouve chaque soir dans de grandes maisons qui respirent l'ennui, son corps taillé dans une robe comprimée. Mais son esprit reste parmi les corps qu'elle inspecte dans la journée, mante religieuse aux pattes d'ours, ses mains parcourent l'assistance sans la toucher. ☇ baguette ; Un ébène noir qu'on la croirait calcinée, son manche en os brille, calvitie lumineuse sous la nuit. Elle est inutile, elle a appris à ses dépends qu'elle était mauvaise en magie, elle préfère les mains et le poison, elle a porté à son flanc l'arme moldue trop longtemps. Mais un nerf de dragon, qui palpite en son sein, il lui fallait la force féroce qu'elle avait oublié. ☇ épouvantard ; Perdre son frère, elle s’attache à lui, grand dieu de ses sombres nuits. Elle s’est construite autour de lui quand sa « Baba » est partie, son identité, elle la doit à lui. Elle ne désire pas le perdre car cela signerait la fin de ses jours à elle aussi, le simple fait de son existence la fait respirer. Néron a imprimé de ses doigts d’or un cercle parfait sur ses poignets, il est tyran sur son cerveau, son corps et ses dons lui sont dévoués.
☇ risèd ; Bien qu’elle repousse ses sentiments inlassablement, c’est la reconnaissance qui la travaille, même si elle n’en n’a pas consciente. Reconnue par son père pour ses forces, reconnue par sa mère derrière les volutes d’alcool, reconnue par son frère pour son travail. Elle aimerait que quelqu’un pose sur elle les prunelles engageantes de sa grand-mère, que ses yeux bleus renaissent un instant dans d’autres peut être plus vertes ou plus foncés et qui voit en elle la réussite la plus flamboyante.
☇ patronus ; Son patronus a depuis longtemps une forme indéfinie, et aujourd'hui encore, elle a du mal à en sortir un, sans doute car elle n'a jamais connu un pur moment de joie, il y avait toujours quelqu'un dans son entourage qui entachait le bonheur de sa tristesse. Elle se focalise seulement sur le plus trouble, et ses souvenirs forts ne sont que miséreux ☇ particularités ; Elle est dans cet entre-deux terrifiant, elle ne possède pas la verve des tyrans, ni la manipulation ingénieuse de certains, elle est fait de feu et de sang, elle est le chien qui s'occupe des bas travaux. Cette lycanthropie n'est qu'un rappelle de sa condition, la métaphore de sa malédiction : elle ne serait jamais géant de cette nation. Elle sait pertinemment qu'elle n’est pas faite pour soulever les foules, son éloquence de loup est trop abrasive pour le commun des mortels. La louve devient chienne, et elle suit les âmes plus étincelantes qui mèneront son combat : homme de main, bien que furieusement protectrice, elle est trop intelligente pour cette vocation. Son esprit la rend imprévisible, fait faute à sa fidélité, elle est dangereuse pour celui qui l’embauche. ☇ animaux ; Bastet a un rat, un gros rat noir qui suit ses pas, parfois elle le porte sur ses épaules, mais la plupart du temps, il reposa au fond de ses énormes manteaux noirs. Véritable rat de laboratoire, elle testait les poisons et les antidotes sur ses bestioles ingrates. Mais Boudha était plus robuste que les autres, et à force de vouloir le tuer, elle s’y est attaché.
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☇ Avis sur la situation actuelle ; Bastet n’a pas d’avis propres, quand vient l’heure des discussions politiques, elle part à côté pour vider une bouteille trop remplie. Elle est devenue une angoissée de la réflexion, depuis la mort de sa Baba, le monde entier a incliné sa tête suffisante quand elle parlait. Elle c’est mise à croire que ses idées étaient idiotes, et d’une certaine manière elles le sont : gorgée d’idéologies, d’une naïveté infantile. Mais sa famille supporte le Lord, et elle se place à leur côté, elle ne supporte par le rejet. Elle ne comprends pas la politique mais elle en est le produit le plus pur, elle ne parle qu’en slogans rabâchés à lui en casser la mâchoire. Cependant, son frère à des idéaux plus virulents qui font jaser le milieu, jugé trop tendre, sa relation amicale avec les anciens rebuts avaient poussé Bastet à soutenir qu’ils n’étaient pas si immondes. Même lui la regarda avec reproches, certaines choses étaient à faire et non à dire, et la souplesse des discussions n’étaient pas quelque chose en quoi elle excellait. Elle se persuada alors suite à de vives remontrances, de ne suivre que les idées communes de son entourage : en cela elle était la plus forte, analyser le comportement des autres pour le reproduire excellemment. C’est pour cela qu’aucune émotions ne surgirent de son visage face à l’exécution des rebuts, elle n’avait d’empathie pour eux que parce que son frère en avait, il lui avait à présent interdit. Quant à l’intervention des insurgés, ils ne sont rien à ses yeux si ce n’est des soldats idiots impliqués dans un combat vain dont ils ne comprenaient pas la grandeur. Le fanatisme, elle en fait parti, ainsi elle ne le décèle pas chez les autres, il a pris une place trop grande dans son esprit pour qu’elle puisse pouvoir redire quoique se soit aux autres. Les changements soudains sont liés également à sa psychologie, même si elle méprise les lâches et les faibles, les corrompus qui se tournent contre leur maître pour se sauver.
☇ Infos complémentaires ; Bastet a un talent pour l’alchimie et les potions, elle distille précieusement ses poisons, ce n’est seulement que lorsqu’elle rentre dans un laboratoire qu’elle devient civilisée • Bastet se mord les lèvres, qui sont toujours gercées, elle s'arrache la peau à en saigner • Elle peut faire preuve d’une grande réflexion, liée à une prudence animale suite à sa blessure de lycanthrope. Si elle était concentrée face à ses potions, elle fait aujourd’hui preuve d’une sévérité tyrannique. • Mais d’un autre côté, Bastet est un monstre de violence, agressive, perverse, elle peut faire preuve de sadisme et de cruauté, de manière inconsciente et complètement incontrôlée.• a été mordu au bras droit par un chien alors qu'elle était petite, elle a une longue cicatrice qu'elle a entretenu durant de nombreuses années, perçant la peau quand elle voulait entendre sa propre douleur • Les rues disent qu’elle a des envies cannibale, mais elle rétorque qu’elle préfère la viande d’hippogriffe faisandée, moins grasse et plus tendre. • Bastet a un talent d'alcoolique, elle a un penchant à distiller sa propre ambroisie qu'elle consomme tous les soirs pour s'endormir, en s’assommant avec la boisson, elle arrive à s’endormir •Elle fixe les gens de manière permanente, elle les dissèque de ses yeux troubles, vous transperce pour mieux vous appréhender. De sa manière animale, elle voit à travers vous. • Bastet a un tempérament d’exaltée,fondée sur sa grande intuition ce qui peut la conduire à l’irrationalité la plus totale et cache son naturel réaliste et lucide. • Bastet comme tous les êtres sauvages, se montrent très froide et désobligeante au premier abord, elle vous toise et vous découpe. Très critique, elle calcule vos atouts et dissimule ses faiblesses. Se considérant comme très vulnérable son introversion lui permet de cacher sa jalousie et son inconstance. • Sa silhouette menue cache une force destructrice incroyable, dure, critique, parfois cruelle, l'enfant à pris l'apparat de d'un chérubin pour mieux dissimuler les cornes de son front. • Elle a les cheveux constamment emmêlés, et colorés en vert et ce même durant de belles réceptions, elle ne supporte pas d'être coiffée et les tortille en permanence pour exhaler son anxiété. Elle n'est pas particulièrement soigneuse non plus, si bien que son apparence est celle que la plupart des femmes abhorrent quand elles sortent du lit. • On dit qu’elle ne trouvera jamais de la mari et qu’elle est la honte de sa famille. Certaines mauvaises langues disent que la mère est partie forniquer dans un bar du coin et qu’elle n’est pas la fille de son père. • Très émotive, c’est une angoissée perpétuelle, complètement dépendante de celui qu’elle adore, sa fidélité sans faille est cependant inconstante, car elle seule désire ce qui est bon pour son idole. Son amertume et sa jalousie ont conduit à quelques massacres pour le plus grand bien. • Force brutale, son hystérie a quelque beauté, malgré ses apparats de sauvageonne, Bastet a un charisme félin, et petite déjà ses grands yeux charmaient déjà l’assistance. • Bastet est une lycanthrope atrophiée (encours). ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi anaïs, mais mon blaze de la stratosphère c'est bezoar. J'ai 18 ans,é, je viens de Paris et j'ai connu le forum via bazzart, mais je m'étais déjà inscrite cet été, malheureusement, des problèmes rpgs (un stalker pour ainsi dire) m'a fait quitter le monde du rp illico presto. . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Pour les membres désirant être parrainés uniquement : rendez-vous dans cette catégorie et postez dans le sujet "être parrainé" . Un dernier mot ? toi qui parcourt de tes yeux chastes ma fiche, sache que je t'aime plus fort qu'un baba au rhum :3: :
Dernière édition par Bastet Travers le Ven 1 Jan 2016 - 16:51, édité 16 fois |
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| chaos family discord TO LOVE ANOTHER PERSON IS TO SEE THE FACE OF GOD With hungry joy, I'll be your toychapitre I : Baba« Il ne faut pas toucher aux idoles, la dorure en reste aux mains. » gustave flaubert + octobre 1978 Baba la prend sur les genoux, et la petite babille avec enchantement. Ses grandes prunelles grises se bousculent et elle rit de bonheur, ses bras potelés s’agitent dans l’air dans de petits mouvements vifs et saccadés. Elle l’adore, sa peau ridée qu’elle suit de ses doigts boudinés, elles jouent toutes deux aux mêmes enchantements. Baba est une vieille sorcière, mère de sa mère, descendante illustre de quelques sorciers russes. Cracmole et indésirable, et Bastet l’enfant chat suit la même destinée, son père n’ose pas tremper dans son regard dans celui de sa fille, il a peur de s’y brûler, de trouver dans la couleur grise acier le même argent coulant que dans les siens. Et d’admettre qu’il n’y a aucune erreur, qu’elle est bien chair de sa chair, sang de son sang. Elle porte son nom mais il laisse planer le doute de sa naissance, est-elle fille infâme offerte en offrande ? Non, elle déçoit car elle est avant née dans le ventre de sa mère, alors que celle si infusait dans les drogues les plus misérables. Baba ne se fait aucun soucis pour la petite, sa magie n’est pas aussi précoce que celle de Néron, elle arrivera bien vite pour éblouir ses parents. Et alors que le jeune tyran s’empresse de plaire à son père, poussant les limites magiques de son petit âge, sa Kiska affronte dans son esprit les plus grandes batailles, ces yeux changeants racontent les pires atrocités. Elle est persuadée que sa descendante se trouve dans ses bras et non pas dans ceux de son gendre, elle les préfère stigmatisés que encensés, cela forge l’humilité. « Un jour tu seras reine, et tous s’inclineront », elle ne comprend pas mais son corps chaud se rempli de ses paroles, la grandeur de son ton absorbe son intention. D’une certaine manière, elle aimerait que sa petite fille ne goûte pas à la magie, elle la façonnerait de poisons et des baumes ardents. Elle en ferait une guérisseuse, une envoûteuse de corps. Un cerveau contre des mains ne gagnaient qu’un instant selon elle. + Fevrier 1985 « Je mets deux gouttes seulement » « Mets en trois ». Bastet repose le livre d’un geste vif et repousse les parchemins. Baba, derrière ses lunettes rondes, sort délicatement les écailles de la chair d’un poisson-pierre. La chair dure et grossière du poisson contraste avec les doigts diaphanes de la vieille femme. « Ils ont dit deux dans le livre. » Baba grogne et elle découvre ses dents pointues, la petite fille regarde avec envie cette dentition animale que sa grand-mère avait forgé. Elle n’a que des quenottes arrondies, inoffensives et replètes. « Je crois pourtant t’avoir répété assez souvent que les livres mentent. Ils sont écrits par des ambitieux, des éduqués qui donnent au peuple ce qu’ils veulent. Ils nous laissent dans une ignorance crasse tout en nous faisant croire qu’ils sont ‘‘bons’’ de nous aider ainsi. Mais ils ne m’ont pas eu ! » Elle brandit sa pince avec un sourire victorieux, ses cheveux blancs glissèrent en arrière, comme un long manteau de soie claire. « Crois-moi mon enfant, Baba a roulé suffisamment sa bosse pour déceler les honnêtes et les charlatans. Ce Bodric Babille en est un. Aïe ! » Le scalpel dont elle s’était armée avait profondément entaillé ses mains que Bastet aimait tant. La petite s’approcha précipitamment de son aïeule et s’empara du doigt rouge, la magie opéra. Une douce chaleur violette s’éprit de l’enfant, et la blessure se referma lentement, aussi rapidement qu’elle était apparue. Un doux sourire s’étira sur les lèvres de Baba, aussi triste qu’il était heureux. « Ah ma belle enfant, moi qui croyait pouvoir te garder toujours. » Bastet se renfrogna, une moue attristée comme agrafée sur le visage. « Je peux toujours rester avec toi Baba » L’amour inconditionnel, la servitude dans le sang. Oui, Bastet était un animal d’amour et de fidélité, à neuf ans elle désirait rester à ces côtés. Poudlard, elle ne le désirait pas. Seule comptait Baba, mais cette dernière lui voulait un autre destin. Si bien que sa voix claqua plus durement qu’un fouet. « Non. » + septembre 1990 « Babaestmorte » Elle était rentrée à Poudlard, elle venait de la quitter. Doucement Bastet glissa de son banc, comme désarticulée. Elle était statue glacée à la peau marmoréenne, ses joues pâles avaient alors perdues toutes leurs couleurs. Son sang s’était figé à l’annonce du coeur arrêté de sa grand-mère. La Grand Salle explosait sous les bruits, mais tout son était sourd, elle n’entendait que le claquement précipité de ses pas sur la dalle. Elle frappait de plus en plus fort le pied sur sol, elle désirait percé dans la pierre son doux linceul. S’enfouir et se perdre dans un caveau si profond qu’elle en perdrait pied, emportant dans sa chute infinie les quelques brides de son amour. L’incarnat rempli son crâne, elle sent l’hémoglobine qui bat dans ses tempes, les vaisseaux contractent toutes ses pensées. Elle allait tomber. Tout ce qu’elle avait construit venait de s’écrouler, et ses mains crispées cherchaient un appui, une descente. Le temps s’allonge à chacun de ses regards, elle pleure comme un môme mais reste aussi forte que les hommes. « Néron », la lèvre tremblante, les yeux liquides. Elle presse son épaule alors qu’il se jette en arrière. « Tu veux quoi tête basse ? ». Elle était venue chercher ce qu’elle obtenait de sa Baba. Elle n’avait vécu que pour elle, et elle se rendait compte qu’elle n’était rien aux yeux de sa famille. Son père la haïssait, son frère s’en foutait, sa mère était absente. « Bastet, tu veux quoi ? » « Vire là la petite dégénérée ». Bastet releva la tête et découvrit ses dents, aussi taillées que celles de sa grand-mère. Néron mit sa main sur son épaule, retint sa main. Bastet se calma, et recula, elle la tristesse gisait dans ses entrailles défaites. « Retient ta langue Avery, elle ne sait pas parler, mais elle appris à mordre. » L’enfant se tourna vers son frère, elle sentait toujours sa main sur son bras, plus conciliant, moins haineux. Elle ne le perdrait pas lui aussi, elle fera tout pour gagner sa confiance. Le cerveau épineux de Bastet changeait d’allégeance, elle se trouvait un nouveau maître, une nouvelle destinée, un nouveau service. Sa vie elle la lègue à celle de son frère, Baba au ciel l’y avait poussée. This is my declaration of my needCHAPITRE II : NERON« Le vice a été pour moi un vêtement, maintenant il est collé à ma peau. » alfred de musset + Juillet 1991 Ils étaient nés dans un monde autre auquel ils avaient été formés. Né dans un tambour d’alcool aux effluves de drogués, leur mère avait brillé par son absence, son bref amour emmuré. Néron s’était détourné de sa mère quand sa soeur s’y était vaguement accrochée. Puis elle s’en était allée vers l’âgée, Néron vers le père. Ils ont tout deux évolué dans un monde aux limites différentes, aux visages gangrénés par les idéologies incarnées. Néron est un prince, son cerveau, sa posture, sa puissance étaient ciselée dans le marbre parfait de son visage. Il se faisait prince des petites gens, dieu affable des gisants. Lucifer tombé des cieux qui régnait sur terre, charismatique aux yeux durs qui ne tarissaient pas d’éloge. Froid, stalactite figé de ses sentiments creux. Et Bastet était son cerbère, gemme de loyauté, il l’avait d’abord méprisée pour ses élans si prompts, son caractère si trempé qu’il en devenait amer. Mais elle a su dompter le prince, elle glisse dans l’ombre pour le protéger. Les démons de Poudlard, deux êtres enclavés dont l’amour dépassait tous mots. + Septembre 1995 « Vlà les Travers » Ils sont beaux à s’en damner, elle plus sauvage, lui plus suave. Mais les mêmes têtes étranges, les mêmes regards estampillés. Les deux bruns paradent dans les couloirs, lui en avec avec son indifférence détachée, elle, enveloppée d’une aura détraquée, en retrait. « Tu promènes ta bête Travers ? ». Les deux corps s’arrêtent brutalement mais ne se retournent pas, la voix distinguée et rauque de Néron surgit au-dessus de leurs têtes. « Tu ne veux pas t’engager dans ce conflit Burke » Squale tyrannique de ses lourdes pensées, Bastet se retient de s’engager, ses muscles criards se bandent sous la colère gonflante. Elle n’est cependant pas assez bonne dueliste, et son corps maigre ne supporte pas les coups. Elle se contente de lever la tête et de fermer les yeux. Close et la bouche mi-ouverte, elle inspire un instant, le vent froid qui berce ses dangers. Le rire goguenard de l’autre indolent la perce, elle se mord les lèvres et arrachent la peau gercée, le goût métallique du sang gagne sa bouche. « C’est bon Travers. Elle te suit depuis qu’elle est née. J’arrive pas à comprendre comment tu fais pour la supporter. » La bête s’affole, elle ouvre ses yeux égarés, son frère est face à elle quand elle est encore dos aux idiots. Mais ce n’est pas elle qu’il tue du regard, elle voit dans ses prunelles la chair de ces crétins se consumer. Dans sa paume, sa baguette est calée aussi rapide que son esprit est vif. « Tu n’as donc aucune loyauté ? Si elle ne va pas vers celle de tes proches, quels êtres en font profit ? Dis moi Burke si ta lâcheté peut-être achetée. Ton honneur n’a aucun prix sinon celui de la bêtise, ton sang n’en n’est que plus souillé. Tu clames ta pureté, mais il est gangréné jusqu’à la moelle. Je la supporte car elle est de mon sang, la trahir serait par conséquent trahir mon statut que la naissance nous a accordé. Elle fait partie de moi comme je fais parti d’elle, nous séparer serait couper ta solitude en deux, douloureux et pénible. » Sa baguette coupa l’air et elle entendit un hurlement déchirant. Ses oreilles étaient sourdes alors, elle ne voyait que son frère, son indicible bienveillance à son égard, et finalement la seule chose qui l’a rattachait encore à l’espèce humaine. + Décembre 1998 Terribles ? Surement, mais à présent, toute querelle passée est oubliée, ils ne ressassent pas ces cauchemars, n’appartiennent-ils pas à un autre monde ? Ils n'ont jamais eu le luxe de se morfondre dans des rêves les plus roses, ils ne se perdront pas dans ces simulacres d'horreur. L’enfant révèle petit à petit son visage, Néron croit malheureusement qu'elle est des plus gâtées, plus pourries. Elle s'efforce à se noyer dans son propre malheur, parfois il aimerait appuyer un peu sur sa tête, l'aider dans son acte laid. Il ne peut se résoudre à la transformer, à la modeler à son visage. Il l’a connait si bien à présent. Petite Bastet échevelée, elle est un malheur à regarder. Petite soeur, elle était un monstre de domination, elle a manipulé sa vie de ses yeux grimaçants. Mais tous cela dois s'arrêter dès à présent, leurs jeux vicieux prennent fins dès maintenant. Il y met un terme, car Bastet est perdue et il ne fait que lui montrer la mauvaise voie. Dans ses chaussettes informes, elle erre sans âme, sans chagrin, elle n’a rien pour pleurer, pas même les vestiges d'une ancienne estime de soi. Il l’a détruite dès son plus jeune âge, elle lui a interdit d'aimer depuis toujours. But I can't compete with a she wolfAnnée & Lieu + Avril 1996« Et pourtant vous serez semblable à cette ordure, à cette horrible infection, » charles baudelaire Elle avait été retrouvée au petit matin larmoyant, quand la bise glaciale d’un été en hivers avait laissé son corps nu. La bête des Travers avait avait été laissée sur les marches de la maison, coquille brisée, comme désarticulée à l’état d’une momie en putréfaction. Il y avait d’abord eut les gémissements ocres et gargouillant qui alertèrent les domestiques : l’enfant se noyait dans son propre sang. On sonna trois fois, fit savoir que quelqu’un était arrivé. Et quelle personne, la fille crevée du maître Travers, agonisant sur le marbre gelé. Elle était presque faible, presque vaincue, gisante, dix-huit ans maintenant et abîmée par une cruauté, un acte laid. Déchirée aux ventres par un lycan, il semblait qu’elle laissait couler toute sa vie, ne tenant pas à la garder. Parce qu’elle savait qu’elle ne serait plus rien aux yeux de tous. « Stérile » on murmura. On porta son corps dans la chambre blanche tachée vermeille. Et sa mère avait accouru, elle avait vu son hoquet d’horreur face à ses entrailles exposées. « Bastet » Elle palpa son visage muet, tandis que les domestiques s’affairaient. Mais elle restait stoïque de honte, elle avait perdu tout honneur en son flanc transpercé par l’Angoisse, de sa lance décadente. « Que c’est-il passé ? » Et la froideur protectrice de sa mère l’enveloppa. Elle ressentit une certaine compassion pour elle, un rude moment. Parce qu’elle était là alors qu’elle cherchait son père du regard. Elle avait loué son indifférence, mais elle aurait souhaité que son père se démène pour le venger. Mais il ne se trouvait pas là. Alors qu’elle se trouvait attribué d’une malédiction. Elle flottait dans ce médium, cette moitié, elle était moyen, même dans son abomination. + Octobre 2001 Elle porte aujourd’hui encore, les stigmates de cette nuit douloureuse, son flanc est resté tailladé, même si le sang à cessé d’affluer, il lui est douloureux de tourner son tronc et parfois dans ses élans, les plais se rouvrent. Mais de cette faiblesse est sortie un géant. Et cette force phénoménale des plus grands la hissait au-dessus du monde. Ce loup était devenu son ombre, l’ardente cruauté qui dansait dans son corps, ce démon de fourrure qui empiètait ses instincts. Elle n’avait plus à prétendre l’amour, elle pouvait désirer salement, d’aucuns ne viendra la gêner aujourd’hui. Babeth l’entendait parfois, parcourir son cerveau, l’animal martèle dans sa tête des pensées insanes. Parfois, elle montrait les crocs, croyant être lui, sous cette pulsion crevante, dictatoriale. Cette pulsion qui naissant entre l’inconscient et le somatique, comme le représentant psychique des excitations issues de l’intérieure du corps. Et par ce travail, elle aurait pu, elle pourrait, ne plus trembler, car la psyché est liée au corps et qu’elle sombre dans la fourrure noire de ses pensées. L’animal aurait du se terrer à l’intérieur, mais il surgit dans ses gestes les plus légers, imperceptibles, ces tropismes qui caractérisent si bien l’homme. Le loup est trop grand pour rester à l’intérieur, c’était comme mettre l’air en cage, il expire entre chaque barreau. Esclave de la lune, elle enserre déjà ses douces lianes sur sa peau, imprime chaque pleine nuit, la marque de son imposition. Elle l’abhorre autant qu’elle l’adore, fruit de ses frustrations canines, animal de ses colères. La bête lui extorque les quelques larcins d’humanité qui lui reste, parfois Bastet se retire les épines monstrueuses du mal qu’elle tente d’immiscer. Elle dit « elle » parce qu’il est persuadé que le loup en lui est une louve, elle est plus féroce que les hommes, plus forte que son esprit. Déesse fantomatique, elle règne sur une âme usée, happée par la solitude désarmante d’un jeudi hivernal. Elle n’éprouve aucune colère contre ce bel hôte de ses forêt, l’abjecte objet de sa torture, elle était tueuse dissimulée sous un minois canin. Ainsi chaque mouvement lui semble un nouveau pardon, ses actes face aux Grands lui seront pardonnés, tous ses péchés, absouts. Parce que ce n’était pas elle, elle était animé d’une force grandiose qui a créée un cruel. Chacune de ses violences ont un avocat, qui épluche les douleurs et apaise sa conscience. L’horrible agreste n’est plus qu’une excuse à sa cruauté, sa différence. Elle était pareille auparavant, la louve ne permet seulement de prendre plaisir dans ses actes laids. Elle est excusée, plus rien ne peut le faire regretter sa turpide, son monstre sacré. Et quand elle explosait, c’était pour mieux détruire, elle est dirigée par son père aux mains froides, elle éclatait en mille supplices, c’était comme enlever la muselière d’un chien enragé. Fureur rouge de sang qui s’écrasait sur ses victimes, elle était devenu tueuse désirée et désirable, craint par ses pairs et ses ennemis. Le néant total, céleste, cosmique. Elle n’a plus aucune prise sur elle, elle souille son être par les éclaboussures d’enfants dévorés. On ne peut la rassasier, elle a toujours faim de corps et de sang, ce dernier pave sa vie d’un rouge gangréné. Elle a faim. Et elle la ressent cette faim, faim, fim, fin, fin.
Dernière édition par Bastet Travers le Ven 1 Jan 2016 - 17:26, édité 24 fois |
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| ma cousiiiine ( oui mamie lestrange était une travers, so ) bienvenue à toi avec la si jolie emily j'espère que tu te plairas parmi nous & pour revenir à tes demandes de liens, je veux bien te proposer Aramis ou mon tc, Dorian Selwyn, je n'ai pas de scénar en tête donc c'est comme tu veux, bébé Travers mais je serais ravie de t'aider dans tous les cas ps ; j'aime beaucoup le début avec la description du nom, prénom, surnom & j'ai souris au fait qu'elle soit de travers |
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| OH COUSIN LESTRANGE t'es tout beau comme ça , je m'en vais te mpotter dès que j'ai une idée (encore faudrait-il que Bastet soit fixée, elle est aussi mouvante qu'une changeforme la bougresse ), au pire, un petit brainstorming à l'ancienne tu vas me faire rougir, vil gredin , j'ai fait trop de calembours en une description, faut que je me censure |
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| bienvenuuuuuuue super choix de famille et d'avatar (emilyyyyyyyyyyy) si jamais tu as des questions, surtout, n'hésite pas ! on sera ravies de t'aider dans le staff et réserve-moi une petite place dans tes liens ( Nyssandra a été fiancée à l'oncle de Bastet, Roman Travers ). bon courage pour ta fiche |
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| oh merci, alicia est si jolie en plus, c'est une petite biche ancienne fiancée popopow, je te garde un petit lien au chaud, tout beau bien net, et pour les questions je n'hésiterai pas |
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WIZARD • always the first casuality Amara Bataglia | | | | |
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HERO • we saved the world June Winchester | Punaise de punaise, le prénom choisi + l'avatar + ce que je peux lire de ton personnage = bienvenuuuue sur exci (enfin re du coup) (j'espère que tes soucis sont arrangés depuis ) (et j'aime le baba au rhum ) (bref) si tu as des questions, n'hésite surtout pas à nous mpotter, j'ai hâte d'en lire toujours plus sur ton personnage parce que je pense que ça promet bon courage avec ta fiche et j'espère que tu vas bien t'amuser parmi nous |
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