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sujet; « I don't do drugs. I am drugs. » (loki) |
| Anastasiya Kovaliova feat amber heard • crédit Twisted Lips | ❝ We're running in circles again ❞Hunted; scénario☇ pseudo complet & surnom(s) ; anastasiya kovaliova ; identité confirmant bien ses origines étrangères. Bien avant son époque de prospérité, elle portait un autre nom, pseudonyme qu'elle utilisait pour éviter de souiller d'avantage son image et préservé sainement le peu qui lui restait de son identité : Nastya. C'est sous cette appellation qu'elle connu l'enfer, la folie de l'être humain, la soumission, la décadence. C'est son ce nom sali par tant de clients désireux d'avaler leurs rêves, réclamant leurs récompenses, qu'elle connu une époque où elle n'était plus que chose, être immonde, hybride crasseux, mais utile pour le bien des affaires. Créature frêle, en apparence sans défense, Anastasiya n'a jamais cessé de croire en sa liberté, en son pouvoir, en sa force, en son avenir. C'est cette confiance presque inhumaine qui l'aida à se hisser là où elle en est aujourd'hui. Après s'être libérée des griffes du démon pour lequel elle « travaillait », elle entreprit de bâtir son empire, assoiffée de vengeance, d'écrasement, de meurtre. Autrefois esclave injustement déchirée à sa terre natale, cette époque était révolue. C'était sous un autre nom que se cachait cette mystérieuse femme, docile, forte, anonyme et puissante ; Loki, connu comme génie du mal chez les Vélanes. Loki sème la terreur, l'envie, le chaos, la panique, la destruction. Loki tue. Loki engloutira celui qui, un jour, a osé baisser la garde et croire ne serait-ce qu'un instant que ce petit bout de femme pouvait être inoffensive. ☇ naissance ; 1975 en Russie ; en plein cœur de son village natal dans lequel elle serait restée s'il n'avait pas été détruit par les démons qui l'ont embarquée pour s'en servir comme simple mule. Époque salie par la folie des sorciers qu'elle préfère oublier.☇ ascendance; sang mêlée ; fille d'un sorcier inconnu qu'elle n'a d'ailleurs jamais cherché à identifié, et d'une mère Vélane, merveilleuse créature en qui elle gardera à jamais un respect infini, malgré tout ce qui a pu lui arriver à causes de ses origines.☇ métier ; officiellement entrepreneuse ; officieusement, à la tête d'un réseau de trafic d'Orviétan florissant qui ne cesse de s'accroître, en concurrence directe avec son ancien.. « patron », être immonde qu'elle préfère abandonner dans les tréfonds de sa mémoire : Maksim Dolohov. Pour étendre ses horizons et augmenter le nombres de ses clients pour la plupart volés, elle s'entoure de femmes qui prétendent vendre leur corps aux hommes désirant atteindre le plaisir à son paroxysme. Stratagème habilement pensé, de sorte qu'aucunes des prétendues prostituées n'offre réellement leur nuit ; à l'aide d'un peu de Fabuleo et de manipulation de pensées, les hommes trompés sont convaincus que leurs souvenirs sont bien réels. Stupidité masculine. Loki, bien qu'elle ne se présente pas comme tel devant ses employées féminines, se sens proche du sort des jeunes femmes et refuse de tomber dans un trafic abusif de prostitution. C'est pour cela qu'elle les soutient et leurs offre régulièrement des augmentations financières.☇ camp ; neutre ; elle se fiche bien de ce qui peut se passer à l'extérieur. Elle possède ses propres problèmes ; peut-être a-t-on raison de la traiter d'inhumaine, ce n'est pas l'avis des autres qui la fera changer d'avis. Toute sa vie, personne ne s'est souciée de ce qu'elle pouvait ressentir, personne n'était au courant de sa détresse, et même si de nombreux la connaissait en tant que négociatrice fortement douée, jamais le moindre sorcier n'a voulu bouger son petit cul bien propre pour lui porter secours. Autant vous dire qu'elle se fiche pas mal des problèmes politiques du pays. Loki est forte. Loki sait s'adapter, elle sait faire en sorte que cette guerre – aussi malheureuse soit-elle – puisse être bénéfique pour ses affaires. Réussissant à tirer de ce conflit des bénéfices, elle profite de la confusion générale pour semer le trouble au sein des esprits, manipulant corps et âmes malveillantes afin de ramener un maximum de sorciers en manque de rêverie au sein de son propre parti. Le parti de ceux qui se droguent, oui.☇ réputation ; pseudonyme populaire ; La femme frêle, l'esclave d'un démon sans cœur ni visage, Nastya appartient au passé. Désormais, c'est Loki qui est sur toutes les lèvres de ceux qui ont envie d'avaler du rêve. Loki est à la tête d'un trafic immense. Plus important que celui de Maks ? Il se pourrait bien. Loki nous offre des femmes, des corps, des choses. Loki nous offre du rêve, du plaisir, de la joie, de l’exubérance. Loki nous aide à oublier cette guerre infâme, ce gouvernement complètement ridicule et cette politique injuste. Personne ne sait qui peut se cacher derrière Loki, bien qu'il existe quelques soupçons. Pour beaucoup, Loki est un homme d'affaires, puissant, masculin, important. Seules certaines personnes connaissent réellement l'identité du directeur de ce trafic, et ils peuvent se compter sur les doigts d'une main. Beaucoup croient connaître ce mâle aux apparences mystérieuses, faisant vibrer les esprits et rêver les dreamers. La véritable Loki utilise ses différents bras droits qui se font passer pour elle lors d’entretiens importants dans lesquels elle doit être vue. Afin d'éviter toute fuite, les seuls qui ont le privilège de savoir son surveillés, malgré que Loki leur accorde une immense confiance, presque aveugle. Presque, car une personnalité aussi importante que Loki ne peut se permettre de baisser sa garde, ne serait-ce qu'un instant, sous peine de perdre à jamais son anonyma.☇ état civil ; célibataire ; Lorsqu'elle était l'esclave, l'hybride quasi inutile de Maksim, ce dernier lui apprit que, dans ce monde et dans ce milieu, il ne fallait pas s'attacher. A quiconque, et pour rien au monde. A présent, Loki possède ses propres positions sur le sujet : elle se ferme, ne se cache pas. Elle ne se préoccupe pas de ce que les hommes peuvent ressentir à son égard. C'est une demie-vélane, d'un naturel plaisante à regarder, elle à donc l'habitude des remarques vulgaires et déplacées de la gente masculine. Ni intéressée, ni opposée au principe d'aimer un être, quel qu'il soit, elle n'a jamais connue de relation sociale stable. Qui plus est, malgré sa nature, c'est une femme bien difficile à cerner et à apprécier. Encouragements à celui désirant se lancer.☇ rang social ; hunted ; Loki est une hors-la-loi. Pas vraiment recherchée aux yeux de la justice, mais disons que si par maheur on découvrait son identité, ses pratiques illégales et peu orthodoxes lui voudraient un allé simple vers le monde effroyable des prisonniers, si son ancien « protecteur » ne la trouve pas avant. Alors Loki se cache, sans pour autant disparaître : elle est là, sans que personne ne sache qu'elle le soit.☇ baguette ; Bois de vigne avec un cheveux de Vélane pour cœur, 27 centimètres, relativement souple et flexible, bien que peu utilisée. ☇ épouvantard ; le passé ; Alors oui, déballé ainsi, cela pourrait sembler vaste, cependant rien ne pourrait être plus précis. Sa pire peur serait de redevenir ce qu'elle était avant, esclave piétinée par son ancien « mentor », n'ayant plus accès à la liberté, que son empire s'écroule. L'épouventard prend sa propre forme physique, dénudée, couverte d’écorchures et de blessures, presque morte.☇ risèd ; la mort de Maks ; Il se peut que ce désir soit amené à changer, mais en attendant, ce qu'elle verrait devant le miroir du risèd serait le reflet du corps inerte de Maksim, agonisant dans son propre sang. Son envie de meurtre presque perverse n'a jamais été plus prononcé qu'en le voyant. Elle désire au plus profond d'elle prendre sa revanche sur la vie.☇ patronus ; aucun ; pourquoi ne peut-elle pas en produire, elle l'ignore et honnêtement, ne pose pas plus la question que ça. A sa décharge, elle ne possède quasiment aucun souvenir bienfaisant ou heureux qui pourrait l'aider à en produire un.☇ particularités ; hybride ; Loki est une demie-vélane, chose qu'elle essaye de cacher encore aujourd'hui, même si la tâche s'avère compliquée. Elle a hérité de ce don - ou de cette malédiction – grâce – ou à cause – de sa mère, une Vélane à part entière. La jeune femme possède donc cette aura aussi merveilleuse qu'étrange, ayant pour symptôme cette attirance anodine et aveugle envers elle, attirance qui lui a valu son « poste privilégié » au sein de l'empire de Maksim. Elle bénéficie aussi, et tout naturellement, d'une beauté physique presque inhumaine, un mélange de perfection formant un tout qui pourrait être angélique si son caractère n'était pas si contradictoire ; des traits doux, un visage fin, des courbes féminines bien marquées. Si elle s'était entraînée avec acharnement, elle aurait pu obtenir le privilège de posséder l'un des trois dons qu'ont les Vélanes entières : la maîtrise de l'eau, le soin ou bien les visions. Cependant, Anastasiya en avait déjà assez bavé, et ses origines n'ont pas toujours – voir jamais – été quelques chose de bénéfique dans sa vie. Disons qu'elle est une trois quart de demi vélane, pour le bien des plus pointilleux.☇ animaux ; un chat ; Assez commun, me direz-vous. Jamais elle ne pensait un jour se soucier de la vie du moindre animal sur cette planète. Mais il est venu, un jour, tout petit, tout brun et tout frêle. C'est ainsi qu'il y a peu, elle adopta ce petit chat en le nourrissant. D'abord jeune chaton, il finit par grossir et grandir. Ses poils s'allongèrent, sa taille ne cessait de s'accroître. Il ressemblait beaucoup aux chats maine coon qui gambadaient joyeusement sur les toits, avant que la guerre de viennent détruire même le monde animalier.☇ miroir ; voir l'onglet "miroirs". |
☇ Avis sur la situation actuelle ; Égoïste est la première chose que l'on pourrait penser d'elle. Alors oui, égoïste, elle l'est peut-être, mais elle possède ses limites. Loki sait ce qu'elle veut, sait ce qu'elle fait. Elle n'est cependant pas insensible à tout ce qu'il se passe dans ce pays ; elle est courant de beaucoup de choses, grâce à ses diverses relations. Elle possède ses propres opinions sur la situation actuelle, qu'elle se garde bien de divulguer. Disons qu'elle n'ira pas défendre ceux qui tue pour tuer. Dans ce bas monde, aujourd'hui, il est nécessaire de survivre. Et pour survivre, il faut employer assez de moyens nécessaires, faire des sacrifices. Elle est plutôt bien placée pour le savoir, donc qu'aucun sorcier ne vienne lui faire la morale à ce sujet. Pour le moment, Loki possède ses propres problèmes. Elle à un empire à construire et à faire tourner, lui en demander trop serait risqué. Elle s'adapte, sans aucun doute l'une de ses qualités les plus utiles au sein de son métier ; elle sait comment faire profit de cette guerre, elle sait se servir du conflit constant comme un avantage – non, comme son avantage. Certains iront jusqu'à dire qu'elle s'en fou, et c'est peut-être vrai ; du moins, c'est ce qu'elle fait croire. Il n'est cependant pas impossible que, dans un élan de bonté, elle offre certains de ses moyens pour ce qu'elle pense être « la bonne cause ». ☇ Infos complémentaires ;Demie-Vélane avant tout, elle est incapable de renier ses origines. En effet, son charme est bien présent malgré elle, il est donc difficile de camoufler cette particularité, bien qu'elle essaie malgré tout de le faire encore aujourd'hui. (si acceptée) • L'indocilité est un de ses traits de caractères qui ressort le plus. Loki est tout simplement indomptable, que voulez vous. • Son arrogance est légendaire, précédée de peu par son humour noir et sarcastique. • Malgré ses affaires quelques peu illégales, elle est passionnée parce que qu'elle fait et donne du cœur dans tout ce qu'elle entreprend. • Elle est sensible et proche des gens, de ceux qu'elle apprécient ou qui en valent la peine • Autrefois frêle et quelque peu timide, elle est devenue plus forte, endurcie par la guerre et des horreurs qu'elle a vécu. Elle n'en reste pas moins blessée malgré tout. • La ruse – et un peu de son don, il faut l'avouer – l'a aidée à se hisser où elle en est aujourd'hui. Loki calcule, Loki surveille, et même si vous ne la voyez pas, elle sait. • Fougueuse et revancharde, sachez qu'il vaut mieux pour vous qu'Anastasiya ne vous ait pas dans sa ligne de mire. Elle n'hésitera pas à employer tout les moyens possibles et imaginables pour éliminer ses obstacles se dressant devant son chemin, le meurtre y compris. • Pour autant, Nastya ne tue pas pour tuer ; elle tue pour une raison précise, pour une faute qu'elle ne peut pardonner, sinon par le crime. • Un peu grâce à Maksim, elle doit l'avouer, elle est douée en affaires et en négociation. Elle sait gérer ses affaires et est assez minutieuse dans son travail pour tout gérer en même temps. • Pour amadouer et réussir son chantage, elle a compris la ruse ; elle use de sa voix suave et de son jeux de jambes particulièrement aguicheur, bien qu'elle déteste le faire. • Elle camoufle ses traits de caractère un peu trop doux ; elle ne veut que personne ne la prenne pour une femme fragile. • Elle consomme peu de drogues, elle a apprit au fil du temps qu'il ne fallait pas s''attacher à cette substance qu'elle ne connaît que trop bien. • Loki sait s'adapter. Elle sait se montrer généreuse et maternelle quand il le faut ; elle peut tout aussi bien être cruelle et froide avec quelqu'un d'autre. • Elle entretient une haine sans précédent envers son ancien « protecteur » ; quand elle parle de lui, elle crache presque que son nom, à la fois dégoûtée et humiliée par ce qu'il lui a fait. • A décidé de se mettre sérieusement à l'apprentissage de la magie, il y a peu. • des points pourront être rajoutés au fur et à mesure, si je suis inspirée~ ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi personne . J'ai 15 ans, je viens du nord de la France, pain au chocolat rpz. et j'ai connu le forum via le partenariat, merveilleuse invention. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 8 jours sur 7. Un dernier mot ? JE. HEU. Merde c'était qu'un mot. Tant pis, je vous aime, j'aime harrypotté, voilà. et. je. UN KDO. clique, à tes risques et périls.
Dernière édition par Anastasiya Kovaliova le Mer 17 Fév 2016 - 17:47, édité 6 fois |
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| mon histoire « Reality is just a crutch for people who can't handle drugs. » ❝ chapitre premier ❞huit ans & russie « Te souviens-tu de ça ? Anastasiya, regarde-moi. Te souviens-tu de ce que tu étais, de ce que tu serais devenue si rien de tout cela ne s'était produit ? En as-tu honte ? .. Ne renie pas tes origines, ma chérie. Sois forte. N'est-ce pas ce que tu es, aujourd'hui ? Aie confiance en toi. Tu es la seule personne sur qui tu peux compter. Toi-même. Songe à cela, ma fille. Apprends de tes erreurs, n'aie pas honte de ce que tu n'as pas fait. Regarde toi. Tu es encore mieux que tout. Repense-y, Anastasiya. Ne te hais pas. Ne hais pas ta famille. Promets-moi d'y réfléchir. Promets-le moi. »
« Tamara ! » Une petite fille sortit d'une maisonnette fort coquette, rose et bleue, décorée de fleurs et de plantes de toutes parts. La fillette, haute comme trois pommes, était certainement la créature la plus merveilleuse et magnifique qu'on n'eut jamais vu. Tout semblait irréel, chez elle ; ses longs cheveux blonds soyeux descendaient en cascade sur ses épaules ; ses grands yeux verts illuminaient son visage fin, doux, parfait. Elle semblait jeune, et pourtant son corps était déjà celui d'une femme miniature. La jeune blonde semblait dégager une sorte d'aura enchanteresse : on avait envie de la prendre dans nos bras, de la regarder, de la complimenter à n'en plus finir. A l'intérieur du logis, on entendit une voix à la fois forte et mélodieuse s'élever dans l'air du matin. « Ana, revient ici ! » Une femme, ressemblant en tout point à Ana, passa l'embrasure de la porte. Elle aussi était blonde, mais beaucoup plus âgée que la petite, bien qu'aucun traits de son visage ne laissait croire qu'elle était vieille, ou même maman. Elle semblait encore plus belle que sa fille. « Ana, roucoula-t-elle, rentre, s'il te plaît. » La fillette ne semblait pas de cet avis. Elle croisa ses petits bras, une expression de défi incrusté sur le visage. « Je veux voir Tamara. » La mère sourit, empoignant le bras de sa petite fille avec douceur. « Ma chérie, Tamara se prépare, tu le sais bien. Rentre. » Ana soupira avec force, mais s’exécuta. Elle savait qu'avec sa mère, il était inutile de discuter, et ses tentatives de charme pour qu'elle lui obéisse fonctionnaient malgré tout. Elle afficha une petite moue triste, irrésistible. « Pourquoi je peux pas voir Tamara ? » s'enquit-elle. Sa mère referma la porte bleue et s'assit dans un fauteuil coloré, invitant sa fille à se joindre à elle. Ce que cette dernière fit, s'installant confortablement sur les genoux de sa mère. « Tu sais bien, répondit-elle avec douceur, que la grande sœur de Tamara doit devenir une Vélane aujourd'hui. Le rituel se déroule cet après-midi, il faut donc qu'elle soit fin prête. » Anastasiya ne semblait pas comprendre. Et elle le fit savoir. « Oui, mais pourquoi Tamara se prépare, hein ? Elle a huit ans aussi, elle ne devient pas Vélane aujourd'hui ! » La fillette faisait de grands gestes pour montrer son mécontentement, ce qui faisait d'ailleurs rire sa mère. « Mais Tamara fait partie de la famille de Raya, et le rituel exige que les membres de la famille soient présents. » Ana n'aimait pas beaucoup Raya. Elle l'avait entrevue quelques fois, lorsqu'elle était chez son amie Tamara. C'était une grande fille orgueilleuse, méchante, qui n'arrêtait pas de crier sur sa sœur. Raya fut d'ailleurs l'objet de plusieurs cessions d'espionnage, mais qui s'arrêtèrent plus vite que prévus : les deux petites n'étaient pas très discrètes, il fallait le dire. Alors Ana trouvait ça injuste qu'elle ne puisse pas jouer avec son amie à cause de sa stupide sœur, mais elle n'en dit rien. Un silence apaisant – car chez les Kovaliova, chaque silence était précieux et apaisant – s'installa, pendant que Mme Kovaliova chantonnait une mélodie douce et harmonieuse. Ana frissonna soudain. « Maman ? .. Euh.. Est-ce que Raya se transformera quand elle sera en colère ? » demanda-t-elle à sa mère, ce qui la fit rire. « Fort probable, répondit-elle, pourquoi ? » Ana déglutit, songeant à toutes les bêtises qu'elle et Tamara avaient faite dans le dos de sa sœur. « Pour rien. » s'empressa-t-elle de dire. Peut-être était-il plus sage de ne plus franchir la porte de sa maison, et de se retrouver dehors, à présent. Ana se perdit dans ses pensées, l'espace d'un instant. Sa mère lui avait déjà raconté maintes fois la procédure du rituel afin de devenir une Vélane. Elle n'avait cependant pas toujours tout compris, comme par exemple le fait qu'il y ait quatre cercles de pouvoirs à franchir et non pas cinq, ou dix. Sa mère lui avait toujours dit que c'était ainsi, mais Ana ne comprenait pas et, entêtée comme elle est, cherchait toujours à connaître la réponse. Songeant à son futur et à son propre rituel, Ana n'avait pas vu que sa mère venait de tresser ses jolis cheveux blonds. La petite fille se leva en poussant un petit gémissement et alla s'admirer dans un des nombreux miroirs dans la pièce : elle était encore plus jolie ainsi. Sa mère avait fait en sorte que ses cheveux paraissent décoiffés sans en faire trop. Ana adorait sa maman. « Je la garderais pendant toute une semaine ! » s'exclama-t-elle en levant les bras. Sa mère gloussa, un gloussement adorable, et s'attacha aux diverses tâches ménagères non effectuées aujourd'hui, tandis que sa fille grimpait l'escalier quatre à quatre, inconsciente du drame qui se tramait. « Une explosion. Des flammes. L'enfer, assurant sa descendance sur la terre bénite, village de vélane. Des faisceaux de lumières aveuglantes. La mort. Les cris. Des éclairs de lumières vertes, partout, des rouges, des vertes.. Son corps est flasque, inerte. La beauté détruite par les ravages de l'être humain. Des voix. Fortes, assurées, des ricanements malsains, cruels. Le village se meurt. Les vélanes se meurent. Je me meurs.. » « Maman ? » Ana descendit précautionneusement les marches de l'escalier. Sa mère l'attendait devant la porte, tout sourire. Ana était si impatiente qu'elle piétinait le sol avec une force incroyable, mais d'une allégresse sans égale. Elle avait revêtu sa robe qu'elle ne sortait que pour les grandes occasions ou les visites de personnes hautement placées. C'était une robe blanche, tout simple, qui tournait quand bougeait ses hanches. Ana l'adorait, mais n'avait pas l'occasion de la porter souvent ; alors elle comptait bien en profiter. « Tu es merveilleuse. N'oublie jamais ça. », lui dit sa mère avec toute la douceur du monde. Elle passa sa main dans les cheveux de sa fille, toujours coiffés depuis ce matin. Elle enlaça sa main dans la sienne. Ana n'avait pas peur, non, elle avait juste beaucoup d’appréhension. Il fallait dire que c'était la première fois qu'elle assistait à un rituel de passage, alors elle en attendait beaucoup. Une fois dehors, elle aperçut Tamara, au coin d'une rue. Elle lui fit un signe de main et demanda l'autorisation à sa mère du regard d'aller la rejoindre, sa mère opina. Les deux jeunes filles, l'une blonde, l'autre brune, virent se serrer dans leurs petits bras. Tamara parlait à une vitesse folle : comment elle s'était levée très tôt ce matin, comme Raya était encore plus désagréable et irritable que d'habitude -ce qu'Ana avait du mal à imaginer -, comment elle s'était préparée pendant des heures entières.. Et comment elle était, incontestablement, fière de sa grande sœur. Ana buvait ses paroles avec beaucoup de rêves dans les yeux. Elle n'avait jamais eu de grandes sœurs ou de figures d'exemples, mis à part sa mère. Elle ne pouvait donc pas comprendre le bonheur que Tamara ressentait, mais elle essayait de l’imaginer malgré tout. Cette journée s'annonçait merveilleuse. Dehors, des dizaines de Vélanes et de demie-vélanes accourraient : Raya n'est visiblement pas la seule à accomplir son rituel aujourd'hui. Il y avait très peu d'enfants, mis à part Ana et Tamara : la majorité d'entre elles avait entre douze et dix-sept ans, ce qui faisait des deux petites filles de huit ans les plus jeunes du village. Une chance qu'Ana ait pu trouver une amie de sa génération ! Pendant un moment, elle perdit de vue sa mère, se raccrochant avec force au bras de son amie qui murmura un petit gémissement quand Ana serrait trop fort. Elles s’avancèrent dans une vaste clairière parsemée de verdure de toute part. Mais l'endroit n’impressionnait plus Ana, elle l'avait vu tellement de fois. Tamara s'arrêta soudain. « Je ne vois plus ma mère.. » murmura-t-elle. Anna se retourna. Elle n'avait pas prêté la moindre attention à la mère de son amie. « Elle avait peut-être oublié quelque chose.. ? » suggéra la blonde. Tamara haussa un sourcil, visiblement inquiète. Un cri monstrueux, à glacer le sang, un hurlement de détresse résonna dans la clairière. Toutes les vélanes se turent. On vit alors Raya transpercer la foule, apeurée. « Tamara, c'est maman ! » hurla-t-elle, « Elle a des visions, ça la rend malade, elle.. » Malheureusement, Raya ne put terminer sa phrase. Un éclair verdâtre fila dans les airs et atteignit la sœur de Tamara en plein cœur. Celle-ci resta immobile un instant avant de tomber raide morte sur le sol. Ce fut certainement la goutte de trop, Tamara hurla, imitée par les villageoises apeurées. Ana ne comprenait plus rien, elle n'arrivait plus à bouger. Où était donc sa mère ? Elle essaya de l'appeler, de dire quelque chose, mais aucun son ne s'échappa de ses lèvres. Alors elle restait là, au milieu de la cohue générale, observant avidement Tamara pleurer devant le corps inanimé de sa grande sœur. Partout, des flammes lancées par des vélanes enragées, des sortilèges verts et rouges filant entre les corps en mouvement, certains atteignant une cible qui s'effondrait systématiquement. Ana ressentit soudainement un choc dans le creux de son dos, et s'effondra, comme toutes les autres ; sa dernière image fut celle de Tamara, les yeux vides, la tête posée sur la poitrine de Raya. La mort. La mort. La mort la mort la mort la mort. Et puis le noir. « Les corps s'effondrent de toute part. Certains sont morts. D'autres simplement inconscients. Je le sens car je sens la mort. L'odeur est subtile, mais bien présente. Qu'ont-ils fait à mon village ? A notre village ? Où sont mes enfants ? MES ENFANTS ?! Pitié non, laissez-moi.. je.. Je n'ai rien fait ! Non ! NON .. ! » ❝ Chapitre second ❞quatorze ans & endroit inconnu « Te souviens-tu de ce qu'ils t'ont fait, après ça ? Te souviens-tu de ton état ? Tu t'étais réveillé dans un fourgon sombre, le visage pâle, les cheveux toujours tressés.. Tu ne comprenais pas. Tu avais huit ans.. huit ans ! Alors, des hommes sont venus. Enfin, un homme et un garçon plus jeune, qui se ressemblaient comme s'ils étaient frères, ou parents. Ils t'ont dit des choses, des choses horribles, sur toi, sur ton village.. tu pleurais ta mère. Tu hurlais son nom, tu ne voulais rien entendre de plus. Ils t'ont frappé. Plusieurs fois. Et depuis ce jour, ils te traitent comme ils te qualifient : une vulgaire hybride sans histoire. »Il faisait noir, horriblement noir. Ana n'avait jamais aimé être dans le noir. Elle n'en avait pas peur, cependant. Elle n'avait peur de rien. Elle ne voulait pas être faible. Elle n'était pas faible, d'ailleurs. Allongée sur une planche de bois, elle repensait au moment où ils l'avaient embarquée. Où elle s'était retrouvée enchaînée à leur joug, et ce à cause d'eux. Cela faisait six ans, déjà, qu'elle avait été arrachée à sa terre natale, à sa famille. Elle ne les pleurait pas, mais au fond d'elle même, elle s'en voulait. Elle s'en voulait, elle en voulait à la Ana d'avant. Elle s'en voulait d'avoir été si stupide, de ne pas se rendre compte de ce qu'il se passait. Chaque fois qu'elle y repensait, elle voulait se frapper. Se frapper jusqu'à ce que mort s’ensuive, si c'était nécessaire. Cet endroit l'avait rendue folle. Elle n'avait que quatorze ans.. quatorze ans.. Elle aurait dû être à l'école, avoir des amies, mais.. mais elle n'a jamais connu tout ça. Un quotidien « normal ». Elle ne le connaîtrait jamais. Jamais. En y pensant, elle se recroquevilla sur ce qui lui servait de lit, les pensées brumeuses, le ventre tendu par la faim. Depuis combien de temps n'avait-elle pas mangé ? Deux jours, lui semblait-il. Peu importe, elle n'avait pas faim. Rien que d'être dans cette « chambre » lui suffisait à avoir envie de vomir. Elle entendit des pas dont l’écho se répercutait sur les parois silencieuses. Elle ferma les yeux. Ces pas se dirigeaient-ils vers elle ? Qu'allaient-ils encore lui faire ? Était-ce encore une fois une mission de passage d'orviétan à travers la frontière ? L’appréhension commençait à monter lorsqu'elle entendit les pas s'arrêter devant sa porte. Mais elle n'avait pas peur. Elle n'avait jamais peur. Sa faiblesse la détruirait. Soudain, la lumière s'alluma dans la petite pièce exiguë. Il fallut quelque temps à Ana pour s’habituer à cette clarté soudaine. Elle se redressa sur son morceau de bois, se frottant les yeux, dégageant le tissu qui lui servait de couverture, les soirs d'hivers. Quand son elle rouvrit les yeux, elle faillit s'étrangler. Un homme se tenait devant la porte fermée. Il était grand, très grand ; ses bras musclés étaient serrés contre sa poitrine, et il abordait un rictus mauvais, ce genre de sourire malsain que vous avez envie de le faire avaler à son propriétaire. Aussitôt, Ana prit une position de défense, le regard noir, aussi mauvais que le sourire de l'homme en face d'elle. « Fredd », articula-t-elle. L'intéressé ricana, s'approchant dangereusement de la jeune fille. Ana savait qu'il était inutile, du moins pour le moment, d'essayer de lui échapper : la pièce ne faisait même pas dix mètres carrés, et son ennemi avait quelque chose qu'Ana n'avait pas : une baguette. Elle perdrait son temps et son énergie à chercher à s'enfuir. Et même si, par un miracle, elle arrivait à sortir de la pièce, elle n'aurait pas le temps de dire « ouf » que des gardes la prendraient par la taille et la ramènerait dans sa chambre, obligée à combattre un Fred particulièrement irrité. Quand l'homme s'approcha d'elle et posa ses mains sales sur ses cuisses, Ana ne dit rien, se contentant d'un regard mauvais et d'une expression qui aurait fait fuir quiconque de sain d'esprit. Mais là était le problème : Fred était loin d'être sain, dans tous les sens du terme. Il entrouvrit ses lèvres, et parla de sa voix horrible et rocailleuse. « J'ai une mission pour toi, Nastya. » Ce fut le mot de trop. La main d'Ana gifla la joue de Fred. Elle retira les deux pattes de l'homme et vint écraser son pied sur la merveilleuse petite bouille de cet enfoiré. Celui-ci recula, le nez en sang, toujours avec un sourire méprisant collé sur le visage. « Va te faire foutre, Freddy. » cracha Ana. S'il y a bien une chose qu'elle pouvait faire, c'était de se battre, jusqu'au bout. Et elle n'en était pas à son coup d’essai. Fred était son punching-ball (et c'était d'ailleurs réciproque), le grand gaillard qu'elle s'amusait à cogner, pour le simple plaisir d'avoir l'impression qu'elle pouvait y faire quelque chose. Malgré tout, le garçon avait six ans de plus qu'elle, et elle n'y pouvait rien. Il s'approcha d'elle, posa sa main sur sa gorge. Ana ressentit la pression, mais ne flancha pas. Il ne pouvait pas la tuer, parce qu'Ana avait du caractère, parce qu'Ana était belle, parce qu'Ana était utile. « Comme je le disais, princesse, j'ai une mission toi. Alors tu vas l'exécuter sans rien dire, parce que tu es une moins que rien, pas vrai ? » Ana le regarda d'un air mauvais, toujours avec cette pression qui lui serrait la gorge. Malgré tout, elle réussit à trouver la force de lui cracher au visage. « Dans tes rêves, enfoiré. » assura-t-elle d'une voix rauque. Fred s'essuya rapidement le visage, resserrant sa main autour de la gorge de sa sou-fifre. La jeune fille suffoqua.Fred était impitoyable, il n'avait aucune limite. Il approcha ses lèvres répugnantes des oreilles d'Ana, afin qu'elle puisse entendre correctement malgré le manque d'air. « Tu vas faire passer une quinzaine de dose à la frontière Russe. Tu les distribueras et ensuite, tu iras habiter chez le Faucheur pendant plusieurs mois, il te réclame. J'étais venu te dire au revoir, saleté. » A son tour, Fred cracha sur le visage clair d'Ana, s'éloignant de la jeune femme, patientant dans un coin de la pièce. La demie-vélane suffoqua, il lui fallut plusieurs minutes pour reprendre son souffle et nettoyer son visage sali par ce démon vivant. Quand elle releva la tête, on pouvait voir une expression d'effroi qui fit sourire Fred. Encore. « Non, pas lui.. » Un poids vint se placer dans la poitrine d'Ana. Parfois, lors de livraisons, les mules pouvaient avoir la chance de séjourner chez des clients réguliers du trafic, parfois même chez des dirigeants ou des personnes hauts placées. L'année dernière, Ana avait été chez le Faucheur, c'était ainsi qu'il se faisait appeler, et elle s'en souvenait parfaitement. Et il était horrible, effroyable. Il ne la laissait pas sortir. Elle n'était quasiment pas nourrie. Et, pire que tout, il.. la touchait. Elle en faisait des cauchemars, se réveillant la nuit avec cette vision honteuse de ses mains sur son corps, son joli corps d’adolescente.. Pour la première fois depuis plusieurs mois, elle sentit des larmes venir, qu'elle s'empressa de ravaler. « Bien sûr que si, tu iras, saloperie. » Ricana Fred. « Visiblement, tu as été très douée, la dernière fois, tu as fait tes preuves, il exige plus. Bien jouée, princesse. » Ana regarda Fred comme elle ne l'avait jamais regardé : un mélange de haine et de peur, de supplice et de force. Son regard surprit d'ailleurs le jeune homme, qui pendant un instant, n'avait plus son sourire affreux, horrible, scotché sur son visage. Mais il se reprit bien vite et ricana, encore, certainement en pensant aux malheurs qu'Ana endureraient bientôt. Il sortit de la chambre, jetant au passage un morceau de pain rassit au sol. Et leur conversation s'arrêta là. Ana s'allongea sur son lit. Elle ne pouvait rien y faire. Elle pourrait frapper la porte avec ses petits poings, elle pourrait s'éclater la tête contre les murs, ne pas manger sa maigre ration de nourriture.. Mais elle ne le fera pas. Parce qu'Ana a la foi. Elle a le courage. Elle persiste et croit toujours, depuis qu'ils l'ont enfermée ici, en sa liberté. Certainement sa faiblesse, mais également sa force. Ana, connue à présent sous le pseudonyme de Nastya, continua ses livraisons, encore et toujours. Des fois, Fred venait dans sa chambre, et n'en ressortait que quelques plus tard, après quelques cessions du sortilège Doloris. Ana n'a jamais autant souffert que dans ses moments là, mais continue d'être insolente et de cracher au visage de tous ceux ayant le malheur de ne pas assez bien la connaître.. imprévisible, peut-être inconsciente, elle continue de croire, d'espérer. A ses dix-huit ans, elle commença à livrer de l'orviétan en Angleterre, au vu de la création d'un récent trafic, par un certain Maksim Dolohov. Homme qu'elle ne pensait pas côtoyer quotidiennement un jour.. La chambre d'Ana avait bien changé, depuis toutes ces années. Enfaite, ce n'était plus la même depuis ses quatorze ans : le trafic d'hybrides et de créatures magiques avait dû se déplacer plusieurs fois afin de ne pas être repéré, cinq ou six fois au total. Toujours dans des endroits plus abandonnés, plus cachés, plus grand, plus sombre, plus monstrueux. Ana n'avait jamais aimé se déplacer, car elle se retrouvait dans un fourgon remplie de créatures diverses et variées, elle le savait. Mais, à ce qu'elle avait cru comprendre, ils avaient tous, comme elle, les yeux bandés. Un voyage remplit de supplice et d’appréhension, où les vivres manquaient, comme d'habitude. Cependant, le trafic n'avait pas bougé depuis deux ans, presque un record. Pendant un moment, Ana avait cru comprendre qu'ils étaient surveillés. Elle avait un petit, un très faible espoir, que le trafic soit démantelé, mais ce fut en vain. Elle ne supportait pas de ne pouvoir rien faire, même si elle se rebellait, encore et toujours. Fred avait prit le contrôle du trafic, à présent. Il était encore plus horrible et mauvais, désormais. Il pouvait faire d'Ana ce qu'il désirait. Elle était d'ailleurs étonnée d'être toujours vivante, mais peut importe : elle l'était, et c'est ce qu'il comptait. Comme dit ci-dessus, la chambre d'Ana avait bien changé. Elle lui semblait plus petite que les anciennes, mais c'était peut-être parce qu'elle avait presque dix-neuf ans, et qu'elle était plus grande et plus belle que jamais. Son aura était plus puissante, aussi, ses visites se faisaient de plus en plus rares : en effet, le moindre homme qui franchissait sa porte se sentait attiré, irréfutablement, par la demie-vélane. Mais certains sorciers, malgré tout, étaient intelligents : ils usaient abusivement des sortilèges de protection, qui fonctionnaient plus ou moins. Ana réussit plusieurs fois à en soumettre certains à ses désirs, elle avait même réussi à casser le bras d'un homme, un jour, en essayant de s'échapper. Son espoir n'avait pas fléchi et, à mesure qu'elle grandissait, élaborait des stratégies plus claires, plus logiques, mieux. Lors de ses très rares moments passés à l'extérieur, pendant des livraisons, elle avait essayé plusieurs fois de s'enfuir, mais ils l'avaient toujours retrouvé, à son grand désespoir. Une fois, elle avait même réussi à libérer une jeune demie-vélane d'une dizaine d'années : elle ne regrettera jamais ça, même si elle a dû en payer le prix. Des fois, elle se tenait tranquille, et lors de ses rares moments de prospérités pour les partisans du trafic, elle avait le droit à de la nourriture en plus et, avec un peu de dextérité, une douche par semaine. Ana essayait tant bien que mal à apprécier sa vie, dans un hangar froid, à l'intérieur d'une pièce de six mètres carrés. Pour certains, cela peut sembler dérisoire, mais c'est ce qu'il fallait faire, si on ne voulait pas tomber dans la folie et mourir, ou pire.. Et dieu sait qu'il existe bien pire que la mort. Pour s'occuper, Ana avait trouvé plusieurs passe-temps : dessiner étant son préféré. Elle s'équipait de tout ce qu'elle pouvait utiliser pour pouvoir dessiner dans sa chambre, qui ressemblait plus à une cellule – mais pour la première fois, elle avait le droit à un vrai lit ! - tout pouvait être utile : cendre, boue laissée par ceux qui lui rendait visite.. Sa chambre ressemblait à un vrai musée, car elle se débrouillait plutôt bien en la matière. Plus elle grandissait, plus elle avait le droit à quelques bénéfices, pour son plus grand plaisir. Elle profitait des moments où elle était logée chez des clients, et même si presque tous posaient leurs mains sales sur elle, la plupart lui offraient une vie quotidienne plus joyeuse et plus confortable que ce dont à quoi elle avait le droit au sein de QG du trafic. Et puis un jour, sa vie bascula, et pas forcément dans le bon sens tu terme. Elle était en Angleterre, pour une énième livraison d'Orviétan. Elle avait eu le droit à une douche la veille. Elle était propre, et magnifique. Son corps était parfait, ses courbes merveilleuses, ses cheveux blonds légèrement décoiffés, cet air sauvagement irrésistible sur le visage. Alors qu'elle avait dû s'arrêter dans une dizaine de maisons de clients dans la journée, elle se permit de faire en pause dans un café moldu non loin de sa zone. Elle ne commanda rien, faute d'avoir de l'argent moldu, et se contenta de s’asseoir dans un fauteuil velours pourpre. Elle aimait ces moments où elle se sentait libre. Elle songeait déjà à un plan d'évasion d'une certaine complexité, quand Fred entra dans le café. Ana faillit s'étouffer. Fred ne sortait jamais de son petit QG chéri, où il possédait certainement tout le confort nécessaire. Il ne se déplaçait jamais, envoyait toujours des hommes faire le sale boulot à sa place. Nastya devint blanche comme neige. Il s'approcha d'elle, les mains dans les poches, le visage figé mais avec une étrange lueur folle dans son regard. « Assure-toi de faire bonne impression », lui murmura-t-il avant de s'écarter brusquement d'elle, certainement de peur que son aura maléfique ne lui joue des tours. Ana ne comprenait pas. Elle voulait lui demander ce qui se passait, pourquoi était-il venu en personne voir sa petite personne, mais elle n'eut pas le temps. Peu après Fred, un homme en costume bleu entra dans le café, cherchant du regard quelqu'un. Et avec lui.. un autre homme qu'Ana semblait avoir déjà vu. Et, sans comprendre pourquoi, un flot de haine l'envahit quand elle le vit. Quand l'homme au costume bleu apperçu Nastya, il sourit, s'approchant avec vigueur du fauteuil où la jeune demie-vélane demeurait assise, clouée à ce siège. L'inconnu jeta un regard vers Fred, qui fit un signe de tête d’approbation. Ana ne comprenait toujours pas. Elle leva les yeux vers l'homme qui lui tendit la main, chuchotant ces paroles : « Enchantée, Nastya. Je m'appelle Maksim Dlohov. » ❝ Titre de partie au choix ❞Année & Lieu Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.
Dernière édition par Anastasiya Kovaliova le Ven 19 Fév 2016 - 13:28, édité 10 fois |
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| Bienvenue parmi nous demoiselle |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | | | | |
| Rolala, quel accueil Merci vous deux, vous déchireeez JE. HO. Merci de tout mon petit coeur Draco, j'espère être à la hauteur de tes espérances. boudiou, trop de pression sur ce forum. oh damn. tom felton est trop canon. |
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HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10433
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| Nastya, Nastya, NASTYA Omg, je suis jouasse et félicité dans mon inside Ouai nan, dans l'inside de mon innerAdele plutôt Et Luna te tresse une couronne de fleurs pour te souhaiter la bienvenue OUI (je viendrais t'embêter pour un lien... Ou deux, soyons fous Adele n'est pas très heureuse là, no, not at all ) WELCOMEEEEE CHEZ NOUS No pression love, le début est déjà trop fab Bon courage pour la suite |
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HERO • we saved the world 'Kid' T. O'Faoláin ‹ disponibilité : dispo as fuck
‹ inscription : 04/09/2015
‹ messages : 2131
‹ crédits : shiranui
‹ dialogues : 'firebrick' / #B22222
‹ âge : 25
‹ occupation : chasseur de prime, ancien rafleur du gouvernement devenu insurgé contre son gré et aujourd'hui occupé à traquer des criminels de guerre.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1989 et 1996.
‹ baguette : est en aubépine et contient un cheveu de vélane.
‹ gallions (ʛ) : 5966
‹ réputation : j'étais un chien fou dont il fallait se méfier mais que j'ai trouvé ma place, trouvé des gens avec qui travailler, avec qui être utile.
‹ particularité : particulièrement doué pour m'attirer des ennuis.
‹ faits : je suis sarcastique et insolent, que je démarre au quart de tour, que j'ai tendance à utiliser mes poings plutôt que ma baguette... mais il faut aussi savoir que je suis extrêmement loyal et qu'en dépit de ma tête brûlée, je ne laisse personne derrière.
‹ résidence : Après l'asile des aliénés, la planque des terroristes belliqueux et Poudlard, je suis de retour dans un appartement pas très reluisant du chemin de Traverse que j'occupe avec ma petit soeur Darcy, Blaise & Wendy.
‹ patronus : un rottweiler
‹ épouvantard : un fantôme.
‹ risèd : quelqu'un qui râle d'avoir été réveillée, perdue dans les draps défaits d'un lit baigné de soleil, un dimanche matin. Quelqu'un qui râle parce que "merde, pourquoi tu dois bosser le dimanche ? Putain ils se pensent tout permis ces aurors".
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| NASTYYYYAAAAA j'ai déjà balancé une partie de mon amour par mp, mais je continue ici bienvenue sur exci, bon courage pour ta fiche, et compte sur moi pour un lien |
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| VOUS ETES DES AMOURS, JE VAIS PLEURER. Il est trop bien c't'endroit Luna ; THX TROP D'AMOUR et beaucoup de trop de majuscules à mon goût cent fois oui pour un, deux, trois cents liens Toi aussi t'es trop fab, bisous sur tes fesses Kid ; OHMYGAD RICHARD HARMON mercii petit coeur, t'es adoraaable J'attend toujours mes paillettes :siffle: Sansa ; Toi je t'aime déjà, vient on va faire des enfants. |
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