• Naissance ; à Glasgow, sous la pluie, en même temps que sa soeur jumelle.
• Sang de la déchéance ; Sang-purs mais sans un sous, déchus depuis longtemps de leurs droits en Suède tel est le statut des Ehrensvärd.
• Enfance enjouée oubliée ; Cette soeur, il l'a oubliée. Ou ils l'ont fait oublié. Peu importe. Elle a disparu, avec elle tous les souvenirs joyeux de son enfance alors qu'ils jouaient ensemble.
• Don du ciel ; Métamorphomagie. Une aubaine pour des parents vivant du vol. Un gamin pouvait se confondre dans une foule, changer de visage pour échapper à ses poursuivants. Est-ce pour cela qu'ils l'ont gardé lui et pas sa soeur ? Il n'en saura jamais rien.
• Garçon unique martyr et bon à rien ; Enfant unique, bringuebalé de villages en villages pour faire le pitre, distraire la population, ou au contraire, être celui mêlé dans la foule, frêle et fragile, pour dérober quelque bijou ou quelque gallion. Obligé de voler pour pouvoir se nourrir et se vêtir, mais surtout payer la boisson du paternel.
• Souffrance et torture assourdissantes ; Des coups, toujours des coups. Pour un rien. Quelque chose. Rien du tout. Un coup d'oeil, une maigre ration récoltée. Les coups d'un père, le silence d'une mère, éternel quotidien de Dante.

• Libération ; un retour en Suède, suivi rapidement par la mort de ses parents. Libération tant chérie, indépendance forcée, Dante tente de survivre tant bien que mal, garçon seul dans les rues gelées.
• Bienfaitrice ; Elle l'avait repéré dans les rues, presque un an après la mort de ses parents. Ça en faisait deux qu'il était arrivé en Suède. Il baragouinait la langue, rien de plus. Mais elle a décidé de le prendre sous son aile et de s'occuper de lui. Lui offrir une baguette, lui enseigner l'art de la haute société afin qu'il puisse faire usage de son don à la perfection.
• Autodidacte ; Dante apprend la magie et a utilisé son don tout seul, bien qu'avec son aide parfois. Mais il aime la solitude de la rue, n'accourant que lorsqu'elle le fait quérir. La magie, la métamorphomagie, le combat à mains nues, la guitare, le chant, Dante est autodidacte.
• Arme de séduction / Gentleman cambrioleur ; Elle lui enseigna aussi l'art de l'érotisme, attendant patiemment qu'il ait atteint un âge plus avancé pour l'attirer sous ses draps, entre ses cuisses, le modelant à sa guise pour en faire ce qu'elle en voulait, ou presque. Il se perd dans la contemplation des bijoux, les collectionnant de plus en plus au lieu de les revendre à qui veut bien les acheter.
• Dérive psychologique ; L'usage trop répété de son don, le vol de tout ces visages, de toutes ces identités, Dante s'oublie peu à peu, oublie des morceaux de son passé, des morceaux de lui. Il n'est même plus sûr de pouvoir retrouver le visage qui est réellement le sien.
• ... et physique ; A cause des coups répétés de son père, de l'usage abusif de son don de métamorphomage, Dante s'est rendu compte qu'il ne ressentait plus la douleur au bout d'un moment. Il commença alors une quête vaine de retrouver la souffrance dans sa chair, tant en cherchant les bagarres qu'en essayant divers sorts et armes sur son corps... sans le moindre résultat... autre que les cicatrices.
• Souvenir ravivé ; Hanté par les derniers mots de sa mère, prêt à affronter le monde, Dante décide de quitter la Suède pour retrouver sa soeur. Celle dont il avait oublié l'existence. Par un sort ou par sa mémoire défaillante. Une mémoire jaillissant parfois quand il s'y attendait le moins, parfois aussitôt oubliée... Si bien qu'entre la mort de ses parents et son départ de Suède se passèrent plusieurs années.

• Retour drogué ; Retour marqué par la découverte fabuleo, auquel il s'adonne bien volontiers dans l'espoir de ressentir cette douleur qui lui est interdite. Ça marche... à peu près, sans grand résultat en vérité.
• Retrouvailles ; Il s'incruste dans une soirée mondaine, éternelle habitude qu'il a prise, sous les traits d'un autre. Sans savoir qu'en vérité, la célébration de ce soir-là était dédié au concerto d'Eshmé Sternberg. Sa soeur. Cette électricité entre eux dès le plus bref contact. Electrisé jusqu'au bout des ongles. Il sut.
• Douleur exquise ; Il découvrit aussi qu'il pouvait ressentir la douleur, à travers le corps de sa soeur. En lui infligeant cette souffrance qu'il voulait ressentir. Sensation étrange. Savoureuse. Maladive. Comme une nouvelle drogue à la mode.
• Raffleur ; Dante rejoint une équipe de raffleurs, après l'appel du gouvernement, de février à août 2000, espérant grapiller quelques gallions pour survivre dans la rue. Il est placé sous la tutelle du mangemort Mordrake pour lequel il torture et tue. Il accepte aussi quelques missions et services parallèles pour d'autres mangemorts, tant que ça peut lui rapporter un peu.
• Coeur battant ; Durant ces six mois, Dante s'amourache de la fille de son "patron", la sauvage et si douce Victoire. Elle le fait vibrer, ses griffes dans sa chair. La douleur, ou un simulacre dont il se souvient après l'altercation avec sa soeur. La seule à le faire ressentir quoi que ce soit depuis longtemps.
• Oubliettes ; Il part, sans un mot, sans une excuse, juste avant qu'on lui propose de rester au sein des raffleurs. Crise de conscience soudaine ? Peut-être. Mais Dante a tout oublié de cette période de sa vie, jusqu'à Victoire. Une protection inconsciente contre toutes les horreurs qu'il a commises en tant que raffleurs, toutes ces tortures, ces meurtres.
• Dures habitudes ; Il retourne à la rue, volant, s'incrustant dans des soirées mondaines, couchant avec des femmes. Sa vie, la seule qu'il connaisse vraiment. Son véritable chez-soi. Cette misère qui est son confort.

• Quête vaine ; Ses deux objectifs mêlés en un seul : retrouver sa soeur et acquérir la douleur. Une pierre deux coups, comme sa soeur est la seule à pouvoir lui offrir ce qu'il souhaite.
• Une inconnue oubliée ; Retrouvailles avec Victoire. Douloureuses. Si seulement il ressentait la douleur.
• Insurgé ; Recruté après avoir fait preuve de témérité pour réclamer la justice, Dante décide de rejoindre ces belliqueux, dans l'espoir de retrouver Eshmé par leur biais. Bonus : ils ont à manger et un toit à mettre au dessus de sa tête.
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