You can't know now what the results will be in the future. So for now, don't even think about it. Think about what you want to do and what you can do. That's very different from 'running away'. What do you want to do?
(i kissed a girl) ●●● « MADAME ! Miss vous devez rester assise ! » Une main fripée se posa sur son épaule valide n'y resta pas longtemps, la sorcière se dégageant d'un geste du bras qui la fit grimacer largement. Pourtant, elle s'obstina à secouer la tête, rendant précaire l'équilibre de son chignon presque défait. « Je vous répète que je veux voir la guérisseuse Esterházy. » Etaient-ils tous devenus sourds depuis sa dernière visite, moins de deux semaines plus tôt ? « Miss Atkins, vous êtes aux urgences, il n'est pas en votre pouvoir de choisir qui v- » « C'est la guérisseuse Esterházy qui m'a soignée et m'a prescrit mon traitement. » Comme pour prouver ses dires, la jeune sorcière exhiba, de sa manche retroussée, un bandage maladroit enroulé au niveau de son coude. « Je ne veux personne d'autre qu'elle. » Et pour ponctuer sa détermination, un grognement roula contre sa gorge. L'indocile patiente qu'était Isa Atkins (24 ans et Magizoologiste de son état) était toute prête à déclencher un scandale aussi longtemps que nécessaire, pas vraiment préoccupée à l'idée de déranger tous les patients qui attendaient leur tour (plus silencieusement) en ce dernier jour de l'année.
« Vayk Esterházy n'est pas disponible, elle s'occupe d'un autre patient dans un box plus loin et je suis le guérisseur qui vous a été assigné. » Ramenant une longue boucle châtain derrière son oreille, elle leva les yeux au plafond. « Vous êtes en train de saigner et nous devons vérifier que la morsure de créature n'est pas infectée. Miss Atkins ! » Mais indifférente aux explications de son soignant attiré d'office, le corps aux fines attaches s'était levé et dégageant le rideau isolant du box dans un grognement de douleur, la blessée passa d'un box à l'autre, ouvrant les rideaux un à un et s'excusant d'un « oups, pardon pour le dérangement », pas réellement désolé par ailleurs, jusqu'à ce qu'elle tombe sur la sorcière brune qu'elle cherchait et qu'un large sourire illumine son visage suspicieusement pâle (le manque de sang dans son organisme, probablement ?). « Guérisseuse Esterházy ! » A l'entendre s'exclamer, ravie, on aurait dit que le nom de la sorcière était une sucrerie qu'elle avait hâte de déguster (et Isa Atkins n'avait pas vraiment caché le fait que Vayk était parfaitement à son goût lors de leur première rencontre, quelques jours plus tôt). « Enfin la personne qu'il ne faut - ouh, ça tangue un peu. » Sans l'autre guérisseur (Jones quelque chose) pour la rattraper, elle aurait probablement fini par terre, ses jambes flageolant un peu. « Guérisseuse Esterházy, la patiente - » « Oh, je suis encore consciente tout de même ! » « Miss Isa Atkins a été amenée aux urgences un peu plus tôt dans la soirée pour morsure de créature. Nous avons tenté de la soigner, mais elle vous réclame et elle refuse de nous donner les informations ou de nous laisser l'examiner. » « Pfff. Je ne me laisse pas tripoter par n'importe qui. » Et une moue adorablement capricieuse se peignit sur les lèvres roses de la fausse identité de Vincianne. « Du coup, on fait quoi ? Nul doute que son petit jeu de drague aurait été plus efficace si elle avait été en parfait état - anémiée, Isa Atkins affichait d'évidents signes de vulnérabilité : Je vous laisse me tripoter, Vayk, ou alors je me vide de mon sang à vos pieds ? »
Spoiler:
HRP. Vince est sous fausse apparence & identité (Isa Atkins, cf. son MSN) mais j'ai pas encore de face claim pour elle.
Dernière édition par Vincianne de Lancastre le Lun 16 Mai 2016 - 19:38, édité 1 fois
Le changement d’atmosphère est palpable. Evidemment, c’est elle que l’on prévient, séant, que la patiente la réclame, une Atkins quelque chose. Banal. Depuis son coin de la salle, Vayk capte l’agitation des internes, les tremblements désespérés des infirmiers tentant de juguler la vague de fureur qui s’empare du service. Toujours le même refrain, dès qu’un patient s’agite, qu’il étale au grand jour son impatience, tout un cortège de mamie ayant « un peu mal au dos » et de parents dont l’enfant est « un peu malade » s’empresse de lui emboiter le pas et de se jeter dans la cohue. Chacun veut être traité avec la déférence qu’il pense mériter et Vayk n’a assurément pas le temps pour ménager chaque individualité. Elle plaint intérieurement, quelques secondes seulement, les urgentistes, les réceptionnistes forcés d’affronter chaque jour les vagues furieuses de patients prétentieux. Une de ces nombreuses raisons pour lesquelles la Hongroise a délaissé la salle pour son chaudron et ses expériences. « Vous ne pourrez pas marcher pendant quelques jours mais les effets de la potion devraient s’estomper, le temps que votre colonne se rétablisse. » Déclare-t-elle platement à son patient du moment sans vraiment élever la voix pour masquer le bruit ambiant. L’expérimage fait volte-face et tombe nez à nez avec la furie responsable du chaos actuel. Ses sourcils se froncent, illustrant irritation et déplaisir à son paroxysme tandis que ses prunelles incendient le guérisseur chargé d’Atkins. Elle l’écoute d’une oreille attentive quoi que légèrement agacée, dardant ses iris ambrés sur la patiente réfractaire. « Je vous laisse me tripoter, Vayk, ou alors je me vide de mon sang à vos pieds ? » — « Vous pourriez, Monsieur Jones est votre guérisseur attitré, pas moi. » Elle détache chaque syllabe, fronce le nez au sang qui attaque déjà les sens de la Louve, retient les frissons au bout des phalanges. La profonde inspiration qu’elle prend chasse les démons, pour un temps seulement. Vayk dépose brutalement la pile de dossiers qu’elle tenait entre les bras du guérisseur et exhale un soupir résigné. Pour ce qu’elle en a vu, Isa Atkins ne baissera pas les armes avant d’obtenir ce qu’elle voulait et la Hongroise préfère largement se charger de son cas particulièrement plutôt que la voir mettre le service sens dessus-dessous. « Vous ferez les box douze à dix-sept, monsieur Jones, rien de bien compliqué, je vous assure. Veuillez ramener Miss Atkins dans son box avant qu’elle ne s’évanouisse, je vous suis. » Regard acéré qu’elle lance à l’intéressée pour la défier de prononcer la moindre boutade, de celles qu’elle a pu expérimenter quelques jours plus tôt. « Bien, il me faut l’historique de cette blessure je vous prie. » Demande enfin la Hongroise tout en tirant les rideaux, après que son collègue se fut éloigné. « Vous paraissez encore plus mal en point que la première fois que je vous ai vue. » Constant plus que diagnostic, peu difficile à établir. « Mettez-vous à l’aise. » Avec des gestes prudents, elle tend le bras, invitant la patiente à retirer toute couche empêchant l’examen.
You can't know now what the results will be in the future. So for now, don't even think about it. Think about what you want to do and what you can do. That's very different from 'running away'. What do you want to do?
(i kissed a girl) ●●● Aux sourcils froncés, elle opposa le plus innocent et le plus charmant des sourires, de ceux qu'avaient les enfants quand ils retrouvent leur doudou préféré, après avoir retourné et chamboulé toute leur chambre. Mais difficile de dire si Isa était assez culottée pour y être indifférente ou si, avec ses airs de chaton content, elle était tout bonnement aveugle à l'agacement peint sur les traits délicats de la guérisseuse. Un peu des deux, peut-être ? Quelque part, en arrière plan, Vincianne s'amusait de ses jeux stupides, pas vraiment innocents, et le regard trouble brillait des lueurs joueuses des funambules narguant le vide. « Je vous laisse me tripoter, Vayk, ou alors je me vide de mon sang à vos pieds ? » Proposa-t-elle. L'impertinence, pourtant, n'altérait pas la véracité de ses propos, le pull de laine claire s'imbibant déjà d'un rouge qui ne trompait pas, lui. « Vous pourriez, Monsieur Jones est votre guérisseur attitré, pas moi. » Le sourcil s'arqua. Si vous me voulez à vos pieds, il suffit de demander, riaient les deux yeux clairs, de concert avec les lèvres un peu trop pâles. « Monsieur Jones a les mains glacées, alors que les vôtres sont- » Commença-t-elle à marmotter tout bas avec une moue d'enfant boudeur quand Vayk la coupa d'un soupir. Vincianne, jamais prête à accepter une défaite ou une retraite, était prête à plaider sa cause à grands renforts d'audace et de vulnérabilité (c'était qu'elle continuait de saigner pendant ce temps et son corps commençait à s'en plaindre, sensiblement) quand la Hongroise se déchargea de ses dossiers sur l'autre guérisseur : « Vous ferez les box douze à dix-sept, monsieur Jones, rien de bien compliqué, je vous assure. Veuillez ramener Miss Atkins dans son box avant qu’elle ne s’évanouisse, je vous suis. » Le regard tranchant qu'elle darda ensuite sur elle ne fit même pas fléchir d'un millimètre le sourire, toutes dents dehors, que Vincianne arborait, victorieuse, et qu'Isa affichait, radieuse. Et qui, finalement, en disait bien plus que les mots.
J'ai gagné.
Docile maintenant que Vayk avait assuré s'occuper d'elle (et qu'elle se promettait de s'occuper de Vayk en remerciement), Vincianne accepta l'aide de Jones (et son bras) pour retourner à son box sur des jambes chancelantes. Le sourire de sympathique gratitude qu'elle décocha à l'homme sembla le désarçonner alors qu'il allait rejoindre ses autres patients, en se demandant si le remerciement silencieux n'était pas plutôt une moquerie. L'Ombre en lâcha un petit rire amusé, malicieux. « Bien, il me faut l’historique de cette blessure je vous prie. » Isa, sagement installée sur le lit d'examen, était déjà prête à débiter son mensonge. « Vous paraissez encore plus mal en point que la première fois que je vous ai vue. » Une grimace réarrangea les traits doux quand elle haussa une épaule par réflexe, un ça m'arrive au bord des yeux. « Mettez-vous à l’aise. » Et si le bras tendu et les mots de Vayk étonnèrent Isa un instant, il ne fallut tout de même pas compter dessus pour restreindre la Française qui se pencha un peu plus vers Vayk, les deux bras en l'air pour l'inviter à lui retirer elle-même le pull. « Et bien, je m'occupais de la patte blessée petit d'un Cocatrix. » Commença-t-elle avant de froncer les sourcils quand Vayk approcha une paire de ciseaux d'elle (et les muscles de l'Ombre se raidirent, déjà prêts à esquiver un coup). Mais finalement, ce n'était que pour attaquer le pull qu'elle découpa de part en part, dévoilant une absence complète de vêtements et de sous-vêtements. Vincianne, loin de s’embarrasser d'un excès de pudeur (ou de pudeur tout court en l’occurrence), continua le récit de son conte : « C'est assez méchant comme bestiole, une fois adulte. » Et elle le savait assez pour en avoir affronté un certain nombre. « Je n'avais pas remarqué que la potion somnifère n'agissait plus sur sa mère parce que j'étais occupée à penser à vous. » Elle n'en rougissait même pas. Pire, elle eut un petit rire, quoique faible à cause de l'anémie. « C'est ironique que ce soit vous qui me soigniez, maintenant. Mais rassurez-vous, il n'y a aucune mère pour vous agresser pendant vous vous occupez de moi. » Puisque vous voulez absolument me déshabiller sans possibilité de rhabillage, semblait dire son sourire, sa tête penchée sur le côté et son visage barré d'une frange un peu trop longue.
#EVENTS & #MISSIONS. NE MANQUEZ PAS LA WIZPRIDE (rp et hrp) !#SCRYNEWS. refonte du ministère (plus d'infos) & nouveaux procès de guerre (plus d'infos)#FORUMATHON.
Accueil 
