Loup de Lancastre " I am not a wolf in a sheep's clothing. I am a wolf in a wolf's clothing."

Loup Fenrir de Lancastre

feat Harry Treadaway • Poison Ivy

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• nom complet ; De Lancastre. Cette noble maison a été fondée au début du premier millénaire par l'aristocratie franco-anglaise. Ils sont fiers de leur nom, fiers de leur patrimoine et fiers de leur Sang-Mélés. Pourtant, la branche dont est issus Loup est connue pour sa politique de purification et ce depuis la Révolution Française qui rappelons destitua le roi sorcier d'une partie de ses pouvoirs pour les confier à deux chambres législatives. Pour le reste, c'est une maison estimée Outre-Manche.

• surnom(s) ; Loup est un prénom court, il n'a donc guère de surnom, d'autant que son père ne l'aurait pas admis. Vincianne l'appelait Louveteau lorsqu'ils étaient enfants. Pour son plus grand malheur et à presque trente ans, elle continue de le faire. Cela l'agace prodigieusement.

• naissance ; 15 janvier 1973 & Rennes dans l'hôtel particulier de la seconde branche de la famille. C'est un garçon de l'hiver, froid et rigoureux.

• ascendance ; Sang-Mélé. La maison de Lancastre a toujours privilégiée les mariages entre moldus et sorciers de l'aristrocratie afin d'apaiser les tensions inter-espèce. Toutefois la branche secondaire des De Lancastre est connue pour sa politique de purification du sang depuis le début du siècle dernier. Ce qui crée des tensions palpables à la Cour.

• camp ; Le sien. Si Loup s'est dirigé vers celui du Seigneur des Ténèbres, c'est que ce dernier lui offrait davantage de moyens que ce soit d'un point de vue du vivier ou des moyens mis à sa disposition. Il part du principe qu'une caste doit dominer la masse ignorante pour l'amener à son salut. La démocratie n'est pour lui qu'une vaste fumisterie et un jeu d'hypocrites. Ainsi seul le pouvoir prévaut.

• métier ; De formation, il est psychomage. Recruté très tôt par la couronne, il met ses talents aux services de bouches cousues avant de rejoindre le Lord Noir au moment de sa renaissance. Il est déclaré traître et est banni du pays. Depuis l'avènement de Voldemort, il est en charge du contre-espionnage et a mis en place le projet Gévaudan qui vise à retourner certains rebus contre leur camps.

• réputation ; Il a la réputation d'être un garçon affable bien qu'aux abords étranges. Peut-être un peu trop policé. Il n'est pas forcément bien considéré par les autres Mangemorts qui le jugent trop jeune et surtout trop français. Il est pourtant d'une redoutable efficacité lorsqu'il est question de comprendre l'esprit humain. On le sait grand connaisseur des psychotropes.

• état civil ; Il est marié à la connaissance et on ne lui a connu encore aucune autre compagne. Sa soeur cadette s'occupe très bien de perpétuer l'arbre généalogique. Ca n'a jamais été son problème.

• rang social ; Mangemort.

• particularité(s) ; Mis à part la marque des ténèbres qu'il exècre, rien ne le distingue d'un autre sorcier.

• patronus ; Il n'en possède pas.

• épouvantard ; Les flammes des torches de la Révolution. Il ne voit pas d'un très bon oeil que les Insurgés se mêlent des affaires politiques du pays et il est très conscient qu'en chaque être réside un incendie qui ne demande qu'à naître. Or, tout ce qui peut se mettre en travers de ses plans est un danger.

• risèd ; La connaissance absolue. Etre un dieu parmi les humains qui le vénéreraient pour sa puissance. Il rêverait de pouvoir créer la conscience chez des êtres qui en sont dénués afin d'en faire des serviteurs capables. Ce qu'il voit en plongeant son regard dans le miroir du Risèd, c'est en fait Gabriel. Sa création. Sa créature. Sa plus grande fierté.

• animaux ; Athéna, une chouette Harfang. Il lui voue d'ailleurs une affection sans borne. En deuxième position, vient sans doute Gabriel, qui est ce qui se rapproche le plus d'un chien fidèle.

• baguette ; 28 cm, bois de charme et ventricule de dragon. C'est une baguette de sorcier obstiné et dévoué à une seule et unique quête. Loup est obsédé par le fonctionnement de l'esprit humain et la façon dont il peut être contrôlé.

• GROUPE •
Perso Inventé

The stars have faded away

► Avis sur la situation actuelle :

La tyrannie. Voilà un système politique qui ne peut que plaire à Loup. C'est un homme qui ne souffre pas que la masse décide. Il en aura trop fait les frais en France. Le pouvoir prévaut, le reste est à jeter aux orties. Pour lui, il n'est pas question de Pureté du Sang, il est lui-même Sang-Mêlé et se juge au-dessus de nombre de ces consanguins virils qui jouent les fiers-à-bras dans les couloirs du Ministère. Pourtant, ce système de caste lui fournit un vivier quasiment inépuisable de sujet d'expérimentation. A ceux qui utilise l'Imperium pour contrôler un esprit, Loup leur rira au nez. Il y a bien plus efficace pour soumettre la volonté humaine. Des armes plus durables, plus cruelles. Si les rebuts ne sont pas capables de se révolter c'est que leur faiblesse est grande et qu'ils ne méritent aucune pitié. Ils doivent se rendre utiles à la société en servant leur maître et une cause plus grande qu'eux.

Loup n'est pas épris d'un idéal de Justice et s'associe davantage à Montesquieu et à Voltaire lorsqu'ils parlent d'un despotisme éclairé. La monarchie constitutionnelle française représente tout les échecs de ce système. Le jeune homme la pense démagogue et corrompue. Il est las du politiquement correct et de l'éthique qui ont contribués à l'échec de ses expérimentations. Protéger les plus faibles ? Les bêtes noires ? Les Omégas ? Pour quoi faire ? S'ils en sont là c'est que telle était leur place. A eux de changer leur destin s'il le souhaite.

► Infos en vrac : Rigide. Froid. Calme. Rigoureux. Non dépourvu d'une certaine douceur. Délicat. Patient. Indépendant. Insoumis. Indomptable. Charismatique. Gentleman. Poli. Rigide. Ambitieux. Sombre. Fin. Intelligent. Arrogant. • Loup se gratte régulièrement un sourcil lorsqu'il est gêné ou perdu. Ca l'aide à se recentrer et à réfléchir. •Intelligent et doté d'une grande finesse d'esprit, le jeune homme est remarqué dès sa sortie de cinquième année par la couronne française qui le recrutera deux ans après. • Son principal défaut : faiblesse physique. Du moins, c'est ce que son père lui reprochait souvent. Loup n'a rien d'un sportif, il est plutôt frêle et a souvent été malade lorsqu'il était enfant. Les brimades répétées ont crées chez lui un grand complexe d’infériorité qu'il compense par un intellect aiguisé. • Il a gardé de son enfance faussement protégée la pâleur maladive et une constitution relativement fragile. Ces yeux sont régulièrement ourlés de cernes violines et bordées de rouges. Il est un insomniaque.• Il consommerait les pastilles de fabuleo comme certains des bonbons à la menthe. Il en avale très, trop régulièrement. Ses supérieurs hiérarchiques maintiennent son approvisionnement à flot pour qu'il reste efficace. • Il nourrit des sentiments ambivalents envers sa cousine, Vincianne. En effet, cette dernière a toujours été vouée au feu et à la lumière tandis qu'il errait dans son ombre. Il aurait pu en être jaloux mais le petit garçon tendre qui se cache dans cette grande carcasse vide l'admire encore et lui voue une profonde révérence. Elle est le prototype de l'humain alpha et il ne peut que s'incliner devant un tel fait.• Les traumatismes de son enfance assorti à sa consommation abusive d’Orviétan le rend instable psychologiquement. Il peut se montrer d'une extrême violence, le poussant à s'abandonner à des instants de démence pure. Les crises se calment d'elles-mêmes. •Il est doué en potion et use de psychotrope et de poison lors de ses tests sur cobayes. Les hallucinations qui en découlent permettent un formatage plus efficace.• Régulièrement, il se présente à Askaban et vient faire ses "courses". Il rapporte dans les geôles de son laboratoire des sujets d'expérimentations. Mis à part Gabriel, aucun n'en ai sorti vivant.

Nothing compares to you

• Nom & âge ; Artemisia & 25 ans • comment as-tu trouvé le forum ? DC oui c'est le double maléfique de Morgana • ton avis, tes suggestions ; Top moumoute • connexion ; tous les jours. • quelque chose à ajouter ? Je vous aime !

• coup de main pour le bottin ;

2. Si ton personnage est un inventé ;
▋ ▋ HARRY TREADAWAY ; loup de lancastre

Code:: ▋ <a href="http://lienverstonprofil">▋</a> <pris>HARRY TREADAWAY;</pris> loup de lancastre

Il ne faudrait pas laisser entrer le loup dans la bergerie.

――――――-―• Louveteau •――――-――― « Recommence. » Le garçon est perché sur un haut tabouret. En dessous de ses fesses a été glissée, en un tas inconfortable, une pile de manuels. Son bras frêle a déjà perdu le potelé de l’enfance. Et dans les yeux glacés de son père, il comprend la déception. Il ne sera jamais comme Vincianne. Il ne serait jamais suffisamment bon, suffisamment parfait et les chaudrons qui s’alignent en témoignent avec assez de verdeur. Ne pas pleurer. Pas encore. Il ne le tolèrerait pas et il se ferait encore corriger par l’une des gouvernantes. Alors il s’applique. Consciencieusement, ses doigts écorchés découpent les ingrédients. L’infusion d’armoise tout d’abord. Ses mains tremblent un peu lorsqu’il lance l’incantation visant à remuer la potion. Bientôt on le marquerait mais pour le moment il pouvait apprendre. Ne pas faire honte à ses ancêtres lorsque le premier né de la nouvelle génération de Lancastre passerait les portes de Beaubâton. Vincianne bien entendu ne serait pas là. Elle partirait dans un an à Poudlard, ce château lointain perdu dans les brumes écossaises. Le liquide prend une jolie teinte d’un lilas satiné. Une ombre passe sur les traits de son géniteur. L’asphodèle maintenant. Loup retient sa respiration. Peut-être que cette fois-ci sera la bonne. Qu’il pourra enfin aller dormir. La décoction pâlit enfin et l’enfant soupire de soulagement. Pas trop fort. Il se force à se tenir droit, malgré la douleur qui ronge ses articulations et qui fait hurler son dos. Le Maître doit donner son accord avant qu’il puisse se retirer. « Sept chaudrons. Autant d’ingrédients gâchés. Tu iras aider les elfes de maison pendant sept jours, mon garçon. La prochaine fois, tu n’auras le droit qu’à une chance. » Loup baisse les yeux, les mains tordues par l’anxiété. Il sait que sous le ton calme de son père ne se cache que chagrin et amertume. Il aurait voulu un héritier parfait. Un homme fort. Il était à peine capable de suivre sa cousine dans les bois lorsqu’ils partaient ensemble. Maladroit. Incapable. Rêveur. Ce n’était pas un meneur. « Essuie cette larme immédiatement où je vais te donner des raisons de geindre, fils. Tu nettoieras tes erreurs et tu réciteras une prière à la gloire de notre roi avant de te coucher. Demain, je t’attends au lever du jour dans mon bureau. La rentrée est dans trois semaines et tu n’es pas prêt. Tu vas nous faire honte. Tu dois être un exemple pour tes futurs condisciples. Tu es de sang royal. Tu nous représentes tous. As-tu compris Loup Fenrir de Lancastre ? ». Loup lève ses yeux rougis pour fixer un point derrière l’épaule de son géniteur. Il prend une grande inspiration pour contrôler le sanglot qui le saisit et répond d’une voix étonnamment claire : « Oui, Père. »

――――――-―• Louvet •――――-――― Vincianne l’a entraîné dans la forêt de Brocéliande. « Allons chercher la tombe de Merlin ! ». Encore une fois, il accepte, placide et doux rêveur. Et encore une fois, elle l’abandonne au détour d’un sentier. Il connaît désormais le principe. Il ne cherche pas l'éclat de ses yeux d'un gris froid ni les boucles jais de sa chevelure. Passer une nuit de plus dans les bois à défier ses fantômes. Lorsqu’il rentrera le lendemain matin, épuisé, mort de froid et de fatigue, elle s’approchera de lui et elle lui soufflera avec sa mine soucieuse « Tu me pardonnes, dit Louveteau ? ». Et il lui pardonnera parce que Loup sait qu’au fond, elle fait cela pour son bien. Elle le fait pour qu’il soit fort, comme elle. Alors, il prend une grande inspiration et brandit sa baguette afin de lancer le sortilège de l’étoile du Nord. Et il commence sa longue marche à travers les sous-bois. Bien entendu, il essaie de ne pas sursauter. La peur est devenue sa compagne fidèle. Il a appris à ses côtés. Elle ne le rendrait pas plus faible. Au contraire, grâce à elle, Loup est plus fort, plus rapide, plus ingénieux. La peur fait de lui un être meilleur. Alors il s’expose à elle. A l’Académie de Beaubâton, les cinquièmes années ont un jeu stupide. A la tombée du jour, ils se réunissent à l’orée des bois interdits où vivent des créatures étranges et dangereuses. A la tombée de la nuit, il faut se tenir dos à la mer d’arbres et ne plus bouger pendant des heures. Ecouter les silences, les feulements et les craquements. Sentir les poils se hérisser sur sa peau, le souffle sur son cou. Et se demander « Qu’est-ce qui se tient dans l’obscurité ? Qui m’observe ? » Et de répondre à cela « C’est le sang et les morts qui nous regardent et sont sur nous ». Alors pour une fois, lorsque la lumière du jour décroît, il ne tremble pas. Il ne pleure pas dans le creux terreux de la souche d’arbre qui lui sert d’abri contre l’averse. Devant le feu qui l’éclaire cette nuit là, il fait un pacte avec sa vieille amie. Il ne serait plus la victime mais le bourreau. Son nom serait prononcé avec crainte et le respect dû à son rang. Car en ces lieux et en cette heure où les ténèbres sont profondes, il ne voit que lui et les abysses qui l'habitent.

――――――-―• Loup •――――-――― Loup passe une main délicate sur sa Marque. Il sent les contours de la souillure même dans l'obscurité. C’est une brûlure de tous les instants alors qu’il combat farouchement l’aliénation qu’elle représente. Il la hait comme le chien honnit son collier. C’est le sacrifice qu’il s’est autorisé à faire pour le bien de la science. Et il en souffrait terriblement. Même les yeux fermés, il peut sentir la présence du serpent sur lui, du venin dans ses veines. Alors pour contrer cela, il prend une pilule. La laisse fondre sous sa langue avec soulagement. Oui, éloigner l’incendie un court instant afin de se concentrer. Sept pièces devant lui. Des couleurs différentes pour chacune d’entre elles et au milieu du labyrinthe, son Chien qui attend patiemment que la pâtée vienne ou qu’on lui donne un ordre. Celui-ci est prometteur. Pourtant, il ne payait pas de mine quand il l’a tiré d’Askaban. Incapable d’un autre son que des gémissements et des pleurs, il lui a fait pitié. Or, ce n’était pas un sentiment qu’il aimait ressentir. Les spécimens qui lui inspirent une telle faiblesse finissaient la plupart du temps dans la Fosse. Pour leur bien. Loup se pense être un homme de bon sens et, il se permet parfois de pousser l’analyse jusque là, un homme de bien. La mort les délivre du mal. Le mal est nécessaire pour l’établissement d’un ordre nouveau. Les faibles doivent périr ou servir. C’est ce que disait son défunt père et Loup a bien appris sa leçon. Ainsi, alors que ses camarades succombaient aux douleurs du traitement initial de la reprogrammation, le Chien, lui, passait vaillamment tous les tests. Le jeune scientifique éprouve une joie profonde en le voyant si parfaitement calme sur son lit. Il est prêt. « Amenez-moi la fille. » Puis il se retourne vers la Cage et s’adresse à sa créature. « Chien. La porte sur ta droite va s’ouvrir. Prend le couteau qui est posé près de l’entrée et sort par la porte rouge. » Loup attend et ne tarde pas à voir entrer sa créature. La gamine, quant à elle se tortille dans les bras des gardes. C’est une scène embarrassante et Loup a envie que cela se termine vite. La violence gratuite ne lui a jamais porté satisfaction. « Voici Judith. Tue-la maintenant ». Bien qu’il n’apprécie pas les exécutions, l’homme doit savoir si son expérience a fonctionné, le Magister regarde métaphoriquement par-dessus son épaule et il ne souhaite pas le décevoir. Le couteau vient de se ficher proprement dans la carotide de l’enfant qui s’écroule à leurs pieds dans un gazouillis liquide et immonde. Ses cheveux châtains sont maculés d’écarlate et ses yeux vides semblables à deux lacs d’eaux mortes fixent le plafond. « Chien. Pose le couteau sur le sol. » D’un geste, Loup intime à ses subalternes de transporter le corps. Il a à faire. Poser le Serment de Silence tout d’abord en lui faisant répéter la formule consacrée. Trahir c’est mourir comme on le disait encore en France. Puis activer les mots qui le mèneraient à sa destruction s'il arrivait à briser les chaînes de sa servitude. « Chien, je te redonne aujourd’hui nom et baguette. Tu t’appelles Gabriel et voici l’outil de leur destruction. Répète. »