sujet; Un chien Gal(eux)lois et un Renard Lou(che)p.

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Après-demain soir, dans deux petits jours nous allions quitter notre campement pour une mission que certains auraient qualifié, sans ciller, de « mission suicide ». Alors pour vaincre la peur, contrer les angoisses, adoucir les esprits j’avais conseillé à notre chef, Davius, dit Rook dit le féroce gallois (ou pas), de ramener quelque chose qui sorte de l’ordinaire lors de notre mission ravitaillement prévu ce soir. La bouffe était le nerf de la guerre selon moi. Bref je n’avais pas mis bien longtemps à le convaincre du bienfondé de ma requête, qui refuserait du chocolat ? Quoi qu’il en soit nous avions quitté le camp pour transplané dans un quartier moldu que je connaissais comme ma poche près d’Oxford. Je servais de guide à Davius tout en m’assurant que nous ne risquions rien, le village était paisible. Rien n’avait changé, le petit parc avec cette unique balançoire, le pub ouvert tard dans la nuit et ce qui nous intéressait aujourd’hui ce magasin tout en longueur qui vendait de tout, de l’alimentation, des boissons à la mercerie en passant par le nourriture pour poisson rouge ou aux gadgets. Il avait également un rayon très important de sucreries et de gâteaux en tout genre puisque situé juste à côté d’une école primaire. Je n’étais pas revenue ici depuis mes 11 ans (avant d’entrer à Poudlard)  et pourtant, je pouvais parfaitement flâner dans toutes les rues les yeux fermés. J’ouvrais la porte à Davius arborant un large sourire. Si môssieur veut bien se donner la peine. J’attrapais un panier que je calais dans les mains de mon gallois préféré et saluais le caissier, qui lui par contre avait bien changé. Un gamin d’une vingtaine d’années à moitié endormi. Je vérifie les caméras de sécurité et je te rejoins. Annonçais-je à Davius en me dirigeant vers le jeune homme qui avait près de lui le retour des caméras. Salut toi. Comment tu t’appelles ? – a quoi tu joues ?- La louve s’agace alors que je minaude devant le jeune garçon dont le regard semble bien bas. Il bredouille un « Scott » alors que je croise les bras sur le comptoir, lui offrant un point de vue magnifique. J’imagine Davius, dans une allée en train de soupirer lourdement ou de se taper la tête contre un mur. Je refuse qu’un homme m’attrape le bras mais j’offre mon décolleté à un gamin inconnu. J’aurai pu user de la magie c’est vrai mais à quoi bon, au moins il aura un bon souvenir de moi ! C’est mignon Scott. Moi c’est Rox et mon copain c’est Rouky, on s’est bien trouvé hein !   Il rigole, un peu bêtement alors que mon regard se pose sur les moniteurs, vérifiant le nombre de personnes présentent. J’attrape un bâton de réglisse que je porte à ma bouche. De la réglisse, j’adore ça ! Y’a pas grand monde ce soir…   Il fait non de la tête mais ne réagit absolument pas au fait que je vienne de voler sous ses yeux une sucrerie, un peu comme si c’était le prix à payer pour pouvoir loucher sur mon décolleté. – il sent fort – Elle avait raison, il transpirait les hormones et mon petit jeu n’avait pas arrangé les choses. Erf j’vais te laisser sinon Rouky va mordre et on va repartir qu’avec des chips et de la bière ! Je lui fais un clin d’œil. Je reviens vite Scott ! Je prends un panier et  retrouve Davius dans une des allées tout en continuant de mâchouiller la réglisse.  Nous ne sommes que quatre, Scott y compris et je crois que la mémé au rayon surgelé tente vainement de retrouver son visage d’il y a 20 ans, en tout cas c’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler une ennemie mortelle. Sur les caméras la mamie en question était dangereusement penchée dans un congélateur sans doute à la recherche de son petit plat préféré. Alors t’as pris quoi… chéri ? J’hausse les sourcils amusée, juste pour l’ennuyer. Je suis à une distance respectable de Davius mais cela ne m’empêche pas de me pencher vers son panier histoire de vérifier qu’il n’allait pas nous gaver de cet espèce de cake aux raisins de Corinthe ou de boulette de viande douteuses comme tout bon gallois qui se respecte !
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Le cœur tendre de Davius est sans aucun doute ce qui le perdra – ça et son estomac toujours trop vide. Comment résister, en ces circonstances, à la suggestion de Brice d’aller trouver quelque chose de festif dans un supermarché moldu, histoire de souligner leur déménagement prochain ? Quelque chose pour marquer le coup ? Évidemment, il avait dit oui. Puis, la louve proposait d’aller assez loin de leur campement, dans un terrain bien connu d’elle-même, et de lui servir de guide pour cette expédition aucunement risquée, mais bien agréable. Après tout, il ne peut nier que lui aussi a bien envie de fêter et que son insomnie des derniers jours n’est pas due, pas celle-ci, à l’angoisse – elle est due à la hâte.

Cela dit, maintenant qu’il voit son guide exhiber outrageusement son décolleté aux yeux précédemment endormis et désormais exorbités d’un gamin qui doit bien avoir la moitié de son âge à lui, il se demande clairement s’il n’aurait pas mieux fait de restreindre les Loups à un régime de champignons détrempés pour les deux jours restants. Il n’a pas pu s’empêcher de souffler un Rox et Rouky de découragement, silencieux. Tout plutôt que de voir Brice effectuer cette mascarade ridicule, qui le fait longuement soupirer devant les boîtes de conserve et les ragoûts. Il a bien envie de juste prendre ça, tiens, pour l’emmerder, des conserves de ragoûts. Bien heureusement, il a bien trop envie de faire changement des plats moroses de l’hiver pour se plier à cette petite blague, qui n’aiderait en rien la réputation des Gallois en termes de cuisine.
(même si, il doit l’avouer, il a regardé le pain aux raisins en se demandant, pendant quelques secondes, s’il serait aussi bon que celui de sa grand-mère – en sachant probablement que non)(donc il l’a laissé là)
La voix de Brice résonne plus loin, sans qu’il puisse distinguer clairement ses paroles. Chaque produit moldu attire son attention, quand il est un peu inhabituel, et le rayon des surgelés est un véritable mystère pour lui et il préfère donc ne pas s’y attarder du tout. Il lit les ingrédients d’un sac de pain prétendument maison –foutaises– quand la louve revient, mâchonnant de la réglisse la bouche bien ouverte. Et elle ne lui en a même pas ramené. Tss.

Le pain est reposé sur sa tablette, tandis qu’il écoute le compte-rendu de Brice : « Nous ne sommes que quatre, Scott y compris et je crois que la mémé au rayon surgelé tente vainement de retrouver son visage d’il y a 20 ans, en tout cas c’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler une ennemie mortelle. Au moins son petit manège a servi à quelque chose. Alors t’as pris quoi… chéri ? Il a un petit reniflement. Chéri. Vachement crédible, un chéri qui ne peut approcher sa tendre et chère à moins de dix centimètres. J’ai pris de la bière, dit-il en pointant du menton les trois cruchons de verre d’une bière noire comme le péché. Je sais que vous supportez pas l’alcool, mais un petit verre, ce serait pas mal. Des poulets entiers, des pommes, pas de champignons et des petits gâteaux au chocolat. Si tu trouves des bougies et des chapeaux, on pourra fêter ça, Rox mon coeur. » Il blague. Il est bien trop sérieux pour que ce soit vrai. Vous les imaginez, dans Daeva, avec chapeaux de papier et bougies ?
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J’observe son panier tout en l’écoutant le décrire. Je suis surprise de ne pas y trouver plus de spécialité Galloise, mais ravie. Oui, un verre ça devrait passer mais on peut prendre du coca, des trucs pétillants c’est toujours plus festif ! Je me restreignais toujours à un verre d’alcool, j’avais déjà quelques soucis de contrôle avec Raksha autant ne pas en rajouter une couche de façon idiote. L’estomac gronde, tout comme la louve en découvrant les poulets entiers.  – Ils sont morts – Oui pas de chasse pour le dîner en revanche je précise rapidement. De la viande rouge serait bien aussi… obligatoire- Cette abondance de nourriture rend ma louve folle, mais je parviens à contrôler, je ne vais pas me jeter sur le rayon du bœuf et en déchiqueter sous les yeux de Davius, mais ça me coûte je dois bien l’avouer. Alors je prends rapidement des morceaux que je fou dans le panier du loup tout en tentant d’avancer loin de ce rayon, l’air de rien. –Pourquoi organiser cela alors que tu ne mangeras pas avec eux- Pour eux, justement. Je n’ai pas à partager mes problèmes, je mangerai comme toujours un peu à l’écart et tout se passera bien. Mon sourire s’élargit à ses paroles et je réponds sur le même ton de la plaisanterie. Ils vendent de tout ici, des cotillons même des langues de belle-mère si tu veux ! Je l’entraine donc dans le rayon des déguisements et des décorations de fêtes. Il blaguait peut-être mais nous étions là pour nous détendre, autant le faire jusqu’au bout. Nous passions par le rayon des bonbons qui venait vraisemblablement d’être réapprovisionné au vue des étagères bien remplies. On reviendra ici ! Ah d’ailleurs ! J’attrapais le bâton de réglisse et le coinçais entre l’index et l’annulaire. Je donnais un coup sec de mon autre main ce qui cassa en deux partie le bâton. Je remettais une moitié dans ma bouche et l’autre entre les lèvres de Davius visiblement surpris. C’est de la réglisse, c’est ce que je préfère !   Et j’avançais de nouveau dans les allées. Nous croisions la petite mamie au rayon bougies parfumées et autre bric à brac. Elle tendait le bras pour attraper quelque chose sur l’étagère du haut. Je m’avançais vers elle et attrapais la bougie ronde que je lui tendais avec un sourire. Après des remerciements d’usage elle prit le chemin de la caisse et nous celui des déguisements. J’attrapais le premier chapeau qui me passait sous la main (un chapeau pailleté rose fluo) et je le déposais sur la tête du chef des loups qui perdait tout d’un coup toute crédibilité. Il te faudrait des grosses lunettes bleues pour parfaire cette tenue de fête… Tu veux essayer une perruque ?   Demandais-je à moitié en riant en lui présentant une perruque bouclée rouge. J’essayais à mon tour des lunettes noires avec un gros nez et une moustache. Alors tu me trouves comment ? Ridicule- Son avis m’importait peu, c’était grincheux que j’avais décidé de faire sourire en tentant d’être celle que j’étais entre ces murs il y a des années de cela même si bien des choses avaient changés. On ferait fureur au camp comme ça… Par contre oublie tout de suite ton côté mâle dominant le rose pailleté plombe complétement. Je me moquais gentiment, comme j’aimais toujours le faire avec lui. Ça n’était jamais méchant, il le savait. J’avais des manières un peu douteuse, un vocabulaire fleuri et prenais mes aises mais je n’avais jamais eu le fond méchant. – Ce n’est pas un loup-garou- Non, c’est vrai, mais presque. Lui aussi camouffle des blessures et semble souvent se battre contre lui-même.
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