☇ Infos complémentaires ; vigoureux batteur dans l’équipe de Quidditch de Poufsouffle pendant quelques années, avant qu’on ne t’en vire car tu abusais trop du Tranchefoule. Et, avec le temps, tu as continué à manier la batte, mais sur autre chose que des cognards... • élève assidu quand il s’agissait de botanique, tout particulièrement quand vous faisiez des sorties au lac de Poudlard. Un peu trop curieux peut-être, genre, je mets tout ce que je trouve dans ma bouche et j’observe ce que ça fait. • frappé de quelques tatouages éparpillés sur les épaules et dans le dos, le genre qu’on gribouille entre deux rondes de nuit, au QG rafleur. Et des personnages, ancrés d’un trait enfantin, tout autour de tes cuisses, visiblement du fait-maison et qui ne date pas d’hier, contraste déconcertante avec les cicatrices qui te barbouillent la figure et le corps. • depuis peu, Rookwood t'a affublé d'un sceau maléfique à l'oreille à la forme d'un ouroboros. • typiquement homme de l’ombre, le mec qui se fait photobomber par un bras ou un chapeau quand les journalistes prennent une photo des arrestations. Mais de toute façon, t’es ni du genre à te plaindre, ni photogénique, donc. • ça se dirait pas, mais tu es maniaque. Tu as l’allure négligée, mais tu peux passer des heures dans l’eau du bain, et ne supportes pas avoir à faire aux autres, quand ils semblent ne pas avoir d’hygiène de vie. • d’ailleurs, tu te promènes toujours avec une brosse à dent dans tes poches, pour te laver les crocs dès que tu n’as rien à faire. Ça fait saigner tes gencives, souvent. • cheveux coupés courts parce qu’on en avait marre de ne plus voir tes yeux, allure de vagabond, barbe hirsute, des yeux grand ouverts derrière, anorak et sens du goût douteux. • tu fleures bon la vivacité d’esprit, mais ‘faut pas croire, ça tourne à toutes berzingues là-dedans. • boule de nerfs, sûrement une hyperactivité mal décelée. • besoin constant de bouger, de gesticuler, de bousculer, pas l’ordre, mais les gens, de te bagarrer. • mais tu restes docile, facile à vivre et courtois dans la mesure où on t'a collé dans le crâne la base des formules de politesse que tu récites avec une mécanique à faire grincer une porte de chagrin.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi Léopoldine. J'ai 22 ans, je viens de Normandie et j'ai connu le forum via Gérard, mon sugar daddy. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 6 jours sur 7. Un dernier mot ? me revoilà, toujours plus en muscles et en barbe.

❝ le spleen des petits ❞ 1977 - 1988 & salle de bain magique
« dans toute portée de louve, il y a un chien, lequel est tué par la mère, sans quoi en grandissant il dévorerait les autres petits. Donnez une face humaine à ce chien fils d'une louve, et ce sera »

Tu es issu d’une famille de sang-pur irlandaise qui se voudrait éminente, des nobliaux qui ont su avoir peur quand il faut. On aimerait à penser que t’es le fils bâtard mais non, loin de là, t’es bien le rejeton de ta mère et de ton père, aîné d’un frère qui s’est révélé très vite plus futé et plus brillant que toi, et tous deux fruits d’une union forcée et planifiée sur des décennies, ou les joies de l’inceste savamment calculé.
Tu as jugé bon de ne garder en mémoire que peu de souvenirs de ton enfance encore proche et encore là, ‘faut croire, dans ton regard trop curieux et tes gestes trop irréfléchis. Et tous gravitent autour de la pièce la plus intéressante du manoir familial, paumé dans quelques marais irlandais, à savoir, la première salle de bain. Un caprice et quelques roulades avaient fini par avoir raison de tes parents qui y avaient aménagé une véritable jungle, piétinant sur une baignoire aux allures de bassin. Autant dire que de cet univers magique, tu n’en sortais plus, quitte à croire à quelques lointaines origines nixes.
Parce que t’étais un gamin turbulent, et qu’apparemment, nager et faire des ronds dans l’eau t’aidait à canaliser ce flux incessant d’énergie, cette tempête de chakra et ces montées de sang qui te faisaient littéralement péter des câbles.
C’est comme si t’avais une boule coincée quelque part entre le cœur et la cervelle. Boule dans la gorge que quand tu la vomis, tout explose.
La serre envahissant la salle d’eau a pris feu plusieurs fois, quand tu ne la noyais pas dans des marais improvisés. Parce que c’est bien beau d’apaiser le gamin, mais c’est pas ça qui allait le soigner.
Y’a des choses qu’on peut pas changer.

Comme le fait que tu baignes dans l’idéologie et la conviction de la supériorité de votre chair, si bien que tu en es venu, dès ton plus jeune âge, à abhorrer les moldus, rebuts et autres sang-mêlé comme on cracherait sur la souris qui se glisse dans ton garde-manger. C’est pas la crainte respectueuse que t’inspire le magister ou les éminents Mangemorts ; c’est cette peur mêlée de dégoût de savoir que ce qu’il y a à tes pieds, c’est sale, ça pue, ça devrait pas être là, parce que c’est trop faible, le déterminisme aurait dû faire en sorte que ça disparaisse, mais on sait pas pourquoi -et on veut pas savoir pourquoi- c’est encore là.
C’est cette peur intestine que développent les enfants pour les araignées, qui fait que tu réfléchis pas quand t’en vois une, tu dégaines ta pantoufle et tu lui fais bouffer le mur. Des années de bourrage de crâne, d’histoires avant d’aller au lit et de « si tu ne finis pas ta soupe, les sang-de-bourbe vont venir t’enlever ». Il fut un temps où tu en aurais mouillé tes draps de terreur, même si, dans la logique niquée des choses, tu n’éprouvais pas l’ombre d’une frayeur quand des Mangemorts passaient à la maison, surtout quand ces derniers se montraient particulièrement élégants~

❝ L'enfant fou ❞1988 - 2003 & Poudlard et les ennuis
A une époque, c’était pas très bien vu, d’être raciste des sangs différents. T’étais pas le gamin le plus populaire à Poudlard, si bien que t’es resté dans les robes des autres sang-purs, parce que c’était là qu’était ta place, cousue au fil plaqué or sur un coussin un peu trop rembourré.
T’avais beau être le plus robuste de la bande, avec tes mains trop grandes et ton regard trop lourd, t’étais pas le plus hardi, et c’était la baguette plantée entre les omoplates pour te faire avancer qu’on t’envoyait casser la figure aux sang-souillé.
Le blaireau t’allait bien au teint. C’est à croire qu’en t’envoyant à Poufsouffle, le Choixpeau avait fermé l’œil sur tes petites crises de violence, espérant que ta fidélité et ton sens du devoir prendraient le pas sur le reste. Alors oui, effectivement, t’as mis un point d’honneur à casser consciencieusement la figure et les pieds de tout ceux qu’on te désignait à l’intercours.
Toutefois, celle qui ne pouvait plus fermer l’œil et en aurait presque perdu le sommeil, c’était Chourave, qui ne considérait justement pas d’un bon œil que tu viennes foutre ton nez dans la serre de Poudlard, piqué par la curiosité et par les épines des plantes que tu étudiais avidement.

T’étais en quatrième année, lorsque Potter, Malfoy et compagnie ont débarqué. La quatrième année est bâtarde, parce que tu sais pas si tu dois te sentir encore concerné par les petits nouveaux, ou si t’es déjà too old for this shit.
De toute façon, comme d’habitude, on a décidé pour toi. Et y’avait plein d’autres pifs à casser pour que tu prennes la peine d’aller piétiner les lunettes de Potter.
C’est finalement au ras des pâquerettes que t’as fini ta scolarité à Poudlard, peu féru d’études, puisque tu savais que plus tard, il te suffirait de marcher dans les pas trop petits de papa pour ne pas finir à la dérive. Il te suffirait d’ « avoir peur quand il faut » comme il disait.
Alors c’est à la dérive qu’on t’a mis la main dessus, alors qu'avec des petits camarades, vous vous étiez plus ou moins organisés pour passer à tabac tous les gens dont la tronche vous revenait pas, pour que tu ailles prêter main forte aux Rafleurs qui retournaient l’Angleterre depuis 1997. Du haut de tes 22 ans et de ta trop grande énergie à canaliser, tu as fait une bleusaille exemplaire, exécuteur assidu de basses œuvres. On a pourtant mis du temps à coller un nom sur ta figure. Parce qu’à force de ne pas faire de vague, on finit par croire que t’as coulé au fond de l’océan. Mais gare à l’eau qui dort, parce que tu restes aux aguets, tapi dans les abysses.
Tu n’es pas du genre à te laisser ronger par l’ambition. Quand on avait ton sens de la subordination, plus besoin de chercher des bottes à lécher ou à cirer. Non, ta docilité était telle qu’on grimpait directement sur ton large dos, pour ne pas avoir à salir lesdites bottes.
Encore aujourd’hui, tu passes pour le benêt à la cervelle rongée par les vicissitudes de ses ancêtres. Alors certes, t’es assez instable dans ton genre, si bien qu’on a fini par plus trop te laisser assister aux interrogatoires, mais t’es pas non plus le dernier des abrutis. Parce qu’il n’y a que les abrutis justement qui pensent que derrière ce regard hagard et cette nonchalance, il n’y a rien de plus. Mais c’est pas tout de gratter la surface. Et ce serait du gâchis que de ne pas profiter de tes loyaux services. C’est que les remises en question et l’indépendance sont de mise ces derniers temps. Et il n’y a pas plus fidèle que celui qui a la pleine conscience dans sa servitude.