|
sujet; TRACEY DAVIS ► I was sand, I was snow – written on, rewritten, smoothed over |
| Therasia « Tracey » Davisfeat Astrid Bergès-Frisbey • crédit swan❝ We're running in circles again ❞Death Eater ; PV livre☇ pseudo complet & surnom(s) ; Therasia. Un vieux prénom de fille de bonne famille. Latin, comme il se doit. Poussiéreux, bien évidemment. Et imprononçable pour une enfant. La gamine déteste Therasia. Il est trop vieillot, trop traditionnel ; ce prénom déterré de la Rome antique par une voyant charlatan. La brune préfère de loin qu'on l'appelle « Tracey ». Plus simple, moins pompeux - moins on essaie de faire comme les sangs purs. Davis. Et pas Davies, merci bien. C'est une vieille rivalité qui traîne entre les Davis, famille traditionaliste de bonne société ; et ces crétins de Davies, bons à rien notoires, lignée éduquée à la moderne (à la rien du tout). Nightingale, signait-elle ses toiles en lettres rondes et délicates. Il y avait quelque chose d'aérien et délicat dans les lettres, loin de la violence froide avec laquelle elle chasse les dissidents. ☇ naissance ; 25 décembre 1979. Enfant pas vraiment prévue mais bien reçue, Tracey est de ces accidents qui n'en sont pas tellement. Pourquoi pas ? Un enfant est toujours un cadeau après tout. Londres, Royaume-Uni. Enfant de la capitale, elle est née dans les draps de Sainte-Mangouste. Rien de bien particulier. ☇ ascendance; Sang mêlée purifiée, impure. Un statut qui ne voulait rien dire à une époque, n'était rien d'autre qu'une pacotille stupide, et qui, maintenant, sonne comme une injure, une tare dont elle ne saurait se défaire. Impure parce que, quelque part sur un arbre plein de cadavres et de vieux noms, un ancêtre a fauté et s'est accoquiné avec la bourbe. ☇ métier ; Autrefois peintre et muse de quelques créateurs, Tracey s'inscrit dans la caste des célébrités à la popularité foudroyante et de défilés en expositions, elle s'est évité quelque années l'obligation de servir les Mangemorts et le Magister jusqu'à ce que même l'influence de son manager ne la dispense plus de son devoir. A son départ, on promet à ses admirateurs qu'elle reviendra pour une nouvelle exposition au concept révolutionnaire. Et, scandale, vers la fin de ses six mois de service au sein de la Brigade de Police Magique, l'annonce est faite, choquant une partie de la communauté tandis que les autres se réjouissent : Tracey Davis ne reviendra pas sur la scène artistique, elle continuera de servir son gouvernement en continuant une carrière au sein de la BPM - un bel exemple de patriotisme, mh ? ☇ camp ; Les airs qui lui trottent dans la tête, désormais, sont ceux du gouvernement. Elle ne sifflote plus que l'air du Magister, et rien d'autre, depuis qu'ils l'ont réformée et reformée pour la ramener dans le rang des bien-pensants. ☇ réputation ; L'artiste. Malgré la Marque et le sang versé, il y a toujours cette réputation de femme rêveuse, de poupée frêle qui lui court après. Les merveilles qu'elle a peintes ou qu'elle peint laissent croire qu'elle n'a pas le poignet agile pour les sorts et le duel. Et, bien souvent, les Mangemorts et tous les autres qui la voient suivre dans le sillage de son mentor la trouvent inutile, se disent qu'elle est probablement fragile. Trop souvent, on sous-estime sa force de caractère et les montagnes que sa volonté lui fait déplacer. ☇ état civil ; Le célibat lui va bien à la peau à Tracey. Et on raconte qu'en attendant le mariage favorable avec un bon parti, elle ne s'embarrasse ni d'exclusivité, ni de fidélité ; qu'aux soirées et aux danses, elle sait se pendre au bras de ses caprices d'un moment sans trop de remords pour celui d'avant. Ses draps, pourtant, n'ont pas connu d'autre homme depuis lui et, à sa grande honte, ses soupirs ne sont que pour lui. ☇ rang social ; Rachetée fraîchement marquée, Tracey vient de gagner sa place parmi les Mangemorts. Une place qu'elle a toujours voulue, du moins le croit-elle. ☇ baguette ; En bois de cerisier, c'est une baguette de princesse, délicate et élégante. Comme Tracey, elle semble trop fragile dans sa finesse - et on se ne doute pas de sa rigidité naturelle, de la force de caractère sous la superficialité. Le ventricule de dragon en son sein la rend pourtant redoutablement puissante. Longue de 30,8 centimètres, c'est une baguette rigide, nerveuse. ☇ épouvantard ; Devenir muette est sa plus grande peur. D'un naturel expressif et expansif, Tracey aime parler, aime rire, crier et chanter (même si c'est faux) ; l'idée de ne plus pouvoir communiquer, de ne plus pouvoir dire les choses la terrorise. ☇ risèd ; Le Risèd est flou, brumeux. Depuis l'endoctrinement, les désirs vacillent, oscillent entre le triomphe total du Maître et le rire aux éclats qu'il lui offrait. ☇ patronus ; Aucun. Le sien n'était déjà que fumée, il n'est plus que néant depuis que la Marque des Ténèbres crache sa magie sur son bras. ☇ particularités ; Traceuse. Elle les traçait les magies des autres, sur ses toiles et ses croquis, du pinceau au fusain. Et aujourd'hui, elle les traque, elle tire sur les fils pour tenter de les capturer dans ses filets. ☇ animaux ; Queenie. Pour moitié Kneazle, la bestiole revêche a été recueillie durant sa dernière année à Poudlard et hante son appartement depuis la fin de ses études. Déjà revêche de nature, elle crache, mord et griffe dès que Tracey l'approche désormais. La maîtresse ne comprend pas vraiment cette attitude, et finalement, s'y est habituée sans se poser plus de questions. Peu importe, elle a d'autres chats à fouetter. | ☇ Avis sur la situation actuelle : La Magie est la même pour tous. C'était l'ancienne vérité, la vieille tolérance. Tracey se moquait un peu du sort des moldus, elle ne s'y intéressait pas. Mais un sorcier était un sorcier et si la Magie ne faisait pas de distinction en gratifiant l'un ou l'autre de pouvoirs, alors Tracey n'en faisait pas non plus. Contrairement aux idées égalitaires des insurgés, les sorciers n'étaient pas égaux, mais ce n'était pas le Sang qui devait régir la pyramide sociale. C'était la Magie, sa puissance et sa beauté. Ils étaient tous sorciers après tout.
Le Lord a raison. Telle est la nouvelle vérité où Voldemort et ses idées se dressent en messies, en sauveurs. Les rebuts ? Ils étaient une purge nécessaire - ils n'auraient jamais dû exister, le Magister leur a offert une rédemption et ils ont gâché leur chance. Les insurgés ? Pire encore. Qu'ils crèvent tous, que les désastres qu'ils provoquent les dévorent ou qu'ils tombent sous ses sorts. Radicalisée et embrigadée, Tracey ne voit plus que les dégâts causés, les déchirures et les blessures qu'ils ont engendrées. La tolérance d'antan, la vieille compréhension des actions insurgées ont été effacées ; elle a promis sur sa Marque. Elle les tuera tous. Les insurgés, les révoltés contre le Nouvel Ordre. Exaltée fanatique, elle tuera des plus jeunes aux plus anciens s'ils sont une menace pour le Lord et ses plans. S'ils ne se convertissent pas aux Nouvelles Idées. |
☇ Infos complémentaires ; Dancer. Elle est un peu ballerine, Tracey. Quand elle marche, c'est toujours un peu aérien et léger ; son frère la moquait en disant qu'elle avançait toujours sur la pointe des pieds comme si elle avait peur de salir ses souliers. Il y avait un peu de ça, et beaucoup des leçons de maintien et de danse qui faisaient saigner les pieds. Tracey ne sait marcher que comme ça, comme si elle dansait. • Vocalize. Riche et profonde, la voix craque, croque. Dans la douceur, il y a ces vibrations rugueuses qui la rendent si particulière, tellement unique. Et il y a sa fin annoncée, cachée : un jour, Tracey a pris un sort à la gorge durant un échange au club de duel ; un médicomage a diagnostiqué que les cordes trop fragiles finiraient par casser, que la voix finirait par se briser. Tracey s'est immédiatement mise aux Informulés, depuis, et n'utilise pratiquement que ça. L'idée de devenir muette la terrorise, la pensée de devenir handicapée est pire encore. Ironie du sort, elle ne réalise pas que sa voix est déjà étouffée par l'endoctrinement du gouvernement. • Left-handed. De temps en temps, elle gribouille de la main droite et entre ses doigts, la plume tremble, elle la décrit pas vraiment ambidextre, mais plutôt gauchère. • Sweet tooth. Tracey ne boit ni thé, ni café, non merci. Et ça lui donne des airs de petite fille quand elle commande un chocolat chaud avec beaucoup de crème dessus pour accompagner ses macarons et autres mignardises qu'elle affectionne tellement, mais elle s'en fout, Tracey. Le chocolat, c'est réconfortant. • Athletics. Tracey s'inscrit dans la modernité, elle est de ces femmes toujours actives, très sportives. Même avant sa reconversion professionnelle, il n'était pas rare de la voir se lever aux aurores et profiter des rues désertes du Londres sorcier pour un footing matinal ; et deux soirs par semaine, c'est sur la piste de duel qu'on la trouvait pour finir de se débarrasser du stress quotidien et de ses tracas. Aujourd'hui, c'est tous les jours qu'elle court au petit matin, et tous les jours qu'elle se rend au club de duel, en fin d'après-midi, dès que son travail et ses devoirs citoyens ne l'accaparent pas assez. Trop plein d'énergie, trop plein de choses à évacuer - Tracey a littéralement besoin de s'épuiser pour ne pas tourner en rond comme une lionne en cage. • Lover. Il y a les sourires en coin, les regards qui brillent. Adolescente déjà, elle cherchait son regard, demandait son attention quand elle prétendait attendre son père, assise sur un muret en face de la sortie des employés du Ministère. Elle l'aime l'a aimé depuis si longtemps. C'est peut-être pour ça que ça lui fait tellement mal, que ça la rend tellement honteuse. Elle ne devrait pas l'aimer, ils disent tous qu'il a joué avec elle. • Polyglot. Il y a quelques vieux dialectes qui traînent sur sa langue : un peu de latin, un peu de grec ancien parce que Tracey a une passion cachée pour les mots magiques et leurs significations. Et quelque part, bien malgré elle, il reste les mots de gaélique irlandais qu'il lui avait appris, qu'il lui susurrait pendant l'amour. • Witch cigarettes. Etait une époque, de ses quatorze ans jusqu'à pas si longtemps, Tracey fumait, la clope au bec comme une gavroche parisienne. Elle se fournissait en cigarettes sorcières, parfumées à la cerise uniquement. Depuis quelques mois, elle a cessé de cloper, comme ça, brusquement et sans raison apparente. J'en avais marre est son explication - et les bonbons au café sont le substitut qu'elle s'est trouvé. • Excess. Animal mondain, Tracey n'est jamais la dernière lever le verre. Son amour pour les choses sucrées la pousse plus volontiers vers les cocktails qu'elle a la fâcheuse tendance à consommer comme des jus de fruits, et à la paille s'il vous plaît, comme une habitude de petite fille. Alors, bien qu'elle tienne raisonnablement l'alcool, les excès durant les soirées ne sont pas rares, surtout quand les frustrations s'accumulent comme dernièrement. • Wounds. Si elle ne se blesse pas volontairement, il y a quelque chose de malsain dans la fascination qu'elle a pour les entailles et les blessures qu'elle récolte dans son nouveau travail. A tirer sur les fils magiques qui referment à la plaie, à gratter la croûte pour regarder encore et encore le sang qui coule. Qui parait si propre, tellement pur. Mais elle, elle ne sait que trop qu'il est sale ; et dans sa tête, il y a cette drôle de ritournelle qui n'était pas là avant et demande, interroge de plus en plus fort : et si tu laissais tout couler, est-ce que tu serais purifiée de toute cette saleté ? • Pretty things. Elle est matérialiste, Tracey, et elle ne s'en cache même pas. Elle aime acheter mille petites choses, souvent sur des coups de coeur, sans forcément leur trouver d'autre utilité que leur beauté. • Brainwashed. Elle fait partie des premiers, Tracey. Des premiers cobayes qui n'en sont pas devenus fous. Son père coordonnait l'envoi de captifs à l'équipe qui a inventé le procédé de lavage de cerveau, il a demandé à l'expérimage en chef de lui rendre sa fille - la fille qu'il voulait avoir. Et, contrairement aux autres, ceux qui ont suivi, ils ont pris leur temps - ils ont modifié les souvenirs, changé les pensées pour replacer correctement les rouages de sa cervelle. • Duellist. Poupée à l'aspect fragile, Tracey a pourtant toujours été bonne pour les affrontements magie contre magie. Quand certains bougent à l'instinct, la sorcière lit les agitements de la magie, les traces qui ne trompent pas - et la mécanique s'enclenche après les calculs. Mais on lui reprocherait facilement de ne jamais tenter le tout pour le tout, de ne jamais jouer sur un coup de dés. • Sore loser. Slytherin jusqu'au bout des ongles, Tracey n'aime pas perdre. Elle ne conçoit pas qu'on puisse aimer ça ou l'accepter. • Frail. On la sous-estime souvent, Tracey, avec ses airs de poupée trop choyée. On s'en mord les doigts, parfois, quand on réalise l'erreur trop tard. Mais si l'esprit est fort et la volonté, difficile à briser ; le corps trahit souvent le premier et Tracey se brise sous la douleur avant d'être abattue par la peur ou le désespoir. • Artist. Elle peint merveilleusement bien, Tracey. Elles étaient jolies ses toiles pleines de la magie et des couleurs du monde. Ca a fait son succès. Aujourd'hui, tout est plus sombre - elle a tellement de colère en elle, ses coups de peinture sont comme des déchirures brutales. • Veggie. Tracey ne mange plus de viande ou de poisson depuis ses cinq ans, depuis qu'ils sont allés dans ce restaurant où elle a littéralement retrouvé son poisson préféré de l'aquarium dans son assiette. Tracey en a haï le serveur qui lui avait demandé lequel elle préférait pendant qu'elle jouait, le nez collé à l'aquarium. Puis elle en a pleuré pendant une journée entière d'avoir tué son ami à branchies. • Cooking and baking. Depuis son installation dans son appartement, la brune cuisine énormément. Bien évidemment, ses plats ressemblent bien plus à de bons petits plats qu'à de la cuisine haut de gamme, mais en général, ça plaît à ses invités. • In. Tracey n'est pas une it-girl, mais il ne fait aucun doute que, shoppeuse et blogueuse, elle est une de ces personnes in. • Astronomy. Certains s'y sont essayés, beaucoup s'y sont arrachés les cheveux : Tracey n'est définitivement pas faite pour admirer les étoiles. Les constellations sont sans cesse confondues, les astres mélangés. Pour elle, tout se ressemble toujours dans la grande toile céleste. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi sovereign (Elodie). J'ai 27 ans, je viens de France (Paris) et j'ai connu le forum via mes multiples comptes. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Un dernier mot ? Je vais pas bien dans ma tête #tellementfaible Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Tracey Davis le Dim 5 Juin 2016 - 18:35, édité 16 fois |
| | | |
| big girls cry Tough girl whose soul aches❝ Where it all ends & where it all begins ❞ (One week before H-hour) « Come with me. » Presse-t-il, le nez dans ses cheveux, les mains autour de ses hanches. « Tonight. » Exige-t-il en baisant son front. Il y a comme une urgence dans les notes graves de sa voix, il y a toute son inquiétude pour elle. Et pourtant, Tracey s'écarte, ses mains prennent en coupe le visage bien aimé, les pouces traçant des cercles tendres sur les joues un peu trop maigres. Elle sait bien qu'elle a promis mais « not tonight. » Elle ne peut pas ce soir. Elle ne peut pas partir comme ça, pas sans essayer de convaincre Astoria de venir avec elle - pas sans au moins lire écrire une lettre, et lui expliquer. Elle ne peut pas laisser son amie aux mains de son connard de père ; elle ne peut pas la laisser redevenir Adhérente et prendre une Marque qui salira toute sa si douce magie. Mais pour ça, il lui faut un peu de temps, il faut qu'elle prépare leurs affaires, qu'elle parle à Astoria. « Next week - as we planned. » « Is that a promise? » Le baiser qu'elle écrase sur ses lèvres décrit tout l'amour, toute l'affection et la tendresse. « On my life and my magic. » Il n'y a pas de promesse plus forte que celle-ci. « I would never lie to you. You know that. » (One week after H-hour) « Tracey, et Astoria se précipite sur elle, la capture dans ses bras : I was so worried when you didn't show up. » Oh, c'est vrai. Elle devait se rendre chez Astoria ... parce qu'Astoria n'allait pas bien. Brusquement, elle est désolée d'avoir inquiété son amie, ses mains viennent tendrement caresser les cheveux. « S-sorry for that. » « Don't be silly. You're not the one at fault. Your father told me everything. » Le regard s'explose sur le parquet du manoir Davis où elle est revenue dormir quelques temps - ça rassure ses parents de la savoir ici. Ca la rassure un peu aussi. Ici, elle peut se remettre de l'amer sentiment de trahison, du brûlant sentiment de haine qu'elle a pour lui. « He told you ... ? » Elle rougit, la honte lui noue la gorge. Merlin, elle a été tellement tellement conne. Elle n'arrive pas à y croire. Elle s'était juré pourtant de ne jamais, jamais se vautrer dans des pièges aussi grossiers. « Tracey ? » L'aînée détourne le regard et Astoria fronce les sourcils, elle a toujours su lire en elle trop facilement. « Don't be ashamed! They are wicked. » « It makes me sick to think that - » he doesn't love me and everything is fake « - I was that weak. » Merlin sait pourtant que les Carrow ont toujours eu plus de mal à mater son esprit que celui des autres élèves de son année pendant les classes de Magie noire. Elle s'en vantait à une époque, se croyait invincible. « They say it was against my father - to desorganize the Snatchers. » Et c'est ça, peut-être, qui la tue le plus. D'avoir été un foutu outil contre le gouvernement. « I hate them. » ❝ What is family? They were the people who claimed you. ❞ (Early August 1996) C'est la première fois que Tracey entend sa mère lever le ton contre son père. C'est ... bizarre. Pour ne pas dire totalement surréaliste en fait. Elle a l'impression de rêver, littéralement. « Let her paint if that's what she wants » insiste-t-elle pendant que son père tempête que la peinture, ce n'est pas un vrai métier parce que ça ne rapporte ni argent, ni influence d'aucune sorte. Tracey, elle, se tait. Elle a déjà eu cette conversation des dizaines de fois - toutes ces fois où, terminant une toile, elle l'a montrée à son père. It's good, isn't it, Dad? Maintenant, elle ne lui montre plus. Ce n'est pas un vrai métier, c'est bon, elle a compris - elle ne le fait plus que pour le loisir, pour s'amuser. Tracey ne manque jamais de modèles, tout le monde aime faire la star pour elle. Astoria aime lui servir de modèle, elle aime peindre la magie d'Astoria - c'est joli, un peu comme ce que les moldus appellent la féérie. De temps en temps, elle croque Quinn à son insu pendant qu'ils sont dans un café et discutent - elle prétend toujours qu'elle dessine les gens autour d'eux pour s'entraîner. « They say she is gifted » « You know it's not enough. And she can feel people's magic - she'd be more useful working for the ministry. » « Camille is already working for the ministry. You should at least listen what this manager has to say. He says she can be popular. » Assise contre le fauteuil, les jambes remontées contre sa poitrine, elle presse le diplôme qui la nomme gagnante du concours où elle s'est inscrite pour rire (mais pas vraiment). Elle aimerait vraiment devenir artiste peintre, au fond. « I want to be a painter, dit-elle soudain et ses parents se tournent vers elle : And I am already popular. They want to buy my work. » L'homme a dit qu'il avait déjà des gens prêts à acheter ses toiles. Elle sait que c'est ce qu'il faut pour son père accepte de la laisser faire : la réussite prouvée et assurée. « So it is OK for you, Dad, if I keep being popular and selling? I can be an painter, right? » (Late June 2002) « Hi darling », et de son bureau, elle le voit pencher la tête vers elle, lui sourire - et elle lui sourit en retour, abandonnant ses chaussures avant de venir planter un baiser sur son front : « Hi Dad. » Tracey est contente de le voir, ses bras se glissent autour des épaules usées par les années et elle vient coller sa joue contre la sienne, parfaitement rasée. « How are you? Your Mom is a bit worried since you decided to get back at your apartment. » La brune s'en doute bien. Malgré leur rigueur, ses parents se sont toujours inquiétés pour son frère et elle. « I can't stay here forever. » Elle aimerait bien, pourtant. Après quelques jours au domicile familial, elle s'est rendu compte que ses parents lui manquaient. « Your room is still yours. Or, at least, consider living somewhere safer- » Tracey rit, connaissant déjà ce qu'il va dire. « - like Knockturn Alley, right? But I like » this place made only for Quinn and I « - my apartment. It's calm, and cosy. And please don't worry. I've engaged some of the bests enchanters to secure the place. » Et il reviendra. Il revient toujours avec ses airs sereins et moqueurs, sa trop belle gueule et son air irlandais qui la fait frissonner ; il reviendra encore pour se moquer d'elle, certain de sa force, et elle le tuera - ce jour-là, elle effacera sa dernière faiblesse. « Mm. Whatever, we need to talk, darling. » Lentement, il referme le dossier sur lequel il travaille - elle se demande s'il a des informations sur lui. Mais elle n'a pas le temps de demander, déjà il lui fait signe de se placer face à lui et elle s'installe sur le bord du bureau comme lorsqu'elle était petite. « I've heard they were very satisfied with your work at the Magical Law Enforcement Squad. I am very proud of you. » Et ça lui gonfle le coeur d'une joie irréelle. « They also want to propose you a place. » La tête se penche sur le côté, les cheveux bruns cascadent le long de son bras. Et Tracey se demande si le Magister est content, également ? Il ne la connait pas, elle en est bien consciente - mais Merlin, elle voudrait tellement l'aider dans sa grande oeuvre. « Among us. » Parmi les Mangemorts. La brune sourit, elle se voit déjà servir son pays, aider le gouvernement à maintenir un ordre menacé par des terroristes qui sévissent depuis bien trop longtemps. A trouver un sens à sa vie. « They're searching a pupil for Aramis Lestrange and you would be able to pursue a career in the Squad. What do you think about it ? You would like to Join? » Bien sûr. La question ne se pose même pas en vérité. ❝ Have you ever been in love? Horrible isn't it? It makes you so vulnerable. ❞ (April 1998) Contre sa hanche ronde, la caresse est légère et tendre. Doucement, elle s'agite dans son sommeil, gémit un peu des rêves dérangés en venant chercher le corps chaud dans les draps. « Wake up, mo cuishle. » Ses cheveux bruns sont dérangés, emmélés quand elle secoue la tête et vient se cacher dans le creux de ses bras. « We have to, you know? » Un marmonnement inarticulé qui s'écrase contre le torse. « Huh? » « Don't want to. » Tracey est sur le point de se rendormir, confortablement installée contre lui, quand il s'écarte. Et elle se rapproche encore, décidée à ne rien laisser s'imiscer entre eux. Il en rit de ce rire qui l'a séduite il y a si longtemps en la voyant ramper dans le lit à l'aveugle et toujours le retrouver sous les draps. « You need to graduate, Tracey. And for that, you need to take the Hogwarts Express today. » Tracey grogne, mécontente. Ce n'est pas la première fois qu'ils ont cette discussion. Ce n'est pas la première fois qu'elle montre de la mauvaise volonté à passer ses ASPIC - à quoi bon, mh? Elle va peindre. « Don't want to. » C'est la première fois qu'elle passe autant de temps avec Quinn. La première fois qu'elle vit, même pour quelques jours et quelques nuits, dans l'univers de Quinn. Et ça lui plaît. Merlin, ça lui plaît tellement plus qu'elle n'aurait cru. Dans cet appartement, il y a toujours sa magie qui s'attarde, l'émerveille - son agent dit que la toile qu'elle a peint est une des plus réussies, elle n'a pas dit que c'était la magie de Quinn qui la rendait si belle. Partout, elle trouve son odeur, sa personnalité, l'homme qu'elle aime. « I want to stay with you. » « After graduation. » Tracey ouvre les yeux, il y a comme un espoir fou, un peu stupide, au fond des yeux clairs. « After graduation? » « Yes. After you graduate, you can move here. » Il confirme, et elle veut le croire. Elle le croit tellement fort - que les bouleversements de leur époque ne viendront pas percer leur bulle de bonheur, qu'ils pourront s'aimer encore et toujours, vivre ensemble, doucement, paisiblement comme cette idyllique semaine. Tracey n'a pas besoin de l'exaltation des romans qu'elle dévore avec Astoria, elle n'a besoin que de ce petit appartement plein d'objets qui le décrivent, lui ressemblent. De lui, de ses sourires, de matins dans ses bras, de nuits contre lui. Elle veut juste pouvoir l'aimer encore et encore, en paix. « I love you. » D'un baiser, elle scelle le deal. Elle veut tellement y croire qu'eux, c'est éternel, c'est indestructible. Qu'ensemble, ils sont invincibles. (Avril 2003) La musique est forte, ça résonne jusque dans ses os, ça s'imprime dans ses nerfs. Tracey a trop bu, elle a la tête trop légère, le corps trop chaud. Et deux larges mains viennent l'attraper par la taille, la rapprocher contre un autre corps, trop chaud lui aussi. Quand il vient coller le nez dans son cou, elle frissonne, puis le nez se fronce, frappé par l'odeur trop musquée du parfum masculin. « You're beautiful, souffle-t-il dans son oreille et la foule sur la piste de danse les envoie l'un contre l'autre : so fuckin' enticing ... » Une mesure, et elle tourne sur ses talons, lui fait face, flashant un de ses sourires paresseux. Et ses dents viennent mordiller le lobe exposé alors que son corps fin se presse lentement contre l'homme. « You're not that bad. » Souffle-t-elle, enjôleuse, à l'oreille de ce roux qu'elle a déjà croisé dans les couloirs du Niveau Deux. Evan ? Dylan ? Dan ? Dan, disons. « Want a drink? » Son rire se perd dans le bruit, la musique, les rires. Mais elle fait non de la tête parce que « my friends said I drank too much already. » Et elle est certaine d'avoir les joues rouges, les yeux trop brillants qui promettent les gueules de bois pour le prochain lever de soleil. Dan hoche la tête, fait signe qu'il comprend et son pouce vient retracer la pommette délicate, ses doigts s'enroulent autour de la nuque gracile avant de l'attirer dans un baiser avide. Quinn embrassait différemment. Et, soudainement, Tracey mord la lèvre, réclame plus, veut plus. Elle presse sa langue contre la sienne avec ardeur. « Want to go back home? » Cette fois, elle acquiesce et c'est appuyée contre lui, un peu fragile sur ses talons vertigineux, qu'elle sort du Centuries, rejoint l'Allée des Embrumes. Derrière eux, ils laissent la foule, ils sèment des éclats de rire enivrés ; Tracey ne sait que rire aux blagues qu'il fait et qu'elle ne comprend pas vraiment. Dehors, l'air frais, trop froid, mord ses joues, ses jambes exposées, son décolleté trop profond ; et Tracey frissonne, la peau brûlante pour son un contact. « So beautiful. » Répète-t-il quand ils s'embrassent dans l'entrée de l'immeuble. Puis dans la cage d'escalier, puis contre la porte d'un appartement où il la plaque, l'enferme dans une étreinte. Il se perd dans la courbe de son cou, et Tracey perd ses repères, ferme les yeux et gémit derrière sa main. Elle a tellement envie de lui ça. Dan dérape, ses mains courent contre le ventre, s'égare au creux de ses seins. « So fuckin' beautiful. » Les yeux papillonnent et elle croit voir un éclat doré quand il cherche à l'approcher, les doigts enroulés autour de la chaîne qui ne la quitte plus. La chevalière de Quinn. Un frisson coule dans son dos nu, et elle a brusquement trop froid. Elle déteste brusquement la proximité de leurs corps. « Drop it. » Ordonne-t-elle, glaciale, en s'écartant. « Let me go. » Dan ne comprend pas, il croit que c'est une blague, un jeu. Elle ne sait pas vraiment ce qu'il croit - pas son revirement en tous cas. Au fond, elle s'en fout, elle sait juste qu'elle ne veut pas ça (elle ne veut que lui). « Are you kidding me? » « No, d'un geste sec sur la chaîne, elle récupère la chevalière qui retombe dans son décolleté et le contact du métal la rassure brusquement, la magie encore accrochée la réchauffe un peu : Let me go. » Il y a comme un début de nausée qui s'agite dans sa gorge, et elle ne sait pas si c'est Dan ou si c'est l'alcool. Et c'est peut-être les deux à la fois. « You seduce me and then- » « Let me go ! » Son cri fauche le début de protestation et Dan s'écarte dans un sursaut, la laisse s'enfuir dans les escaliers sans comprendre, sans la voir pleurer. Putain, elle l'aime le déteste tellement. ❝ Stay is a charming word in a friend's vocabulary. ❞ (December 1994) Ca danse et ça valse. Tracey n'est pas la plus mauvaise, la danse elle connait. Elle marche en dansant, dit son frère (et sa mère est toujours un peu fière d'avoir une fille gracieuse comme elle l'est). « You have fun? », demande son cavalier, un gentil garçon de Durmstrang, plutôt beau garçon, et avec un sourire, il lui tend la bierraubeurre qu'elle a réclamée : « Yes ! » Elle rougit. Et il la croit embarrassée par un enthousiasme qu'il ne sait pas feint. Bien sûr, elle s'amuse - et le repas de Noël était délicieux ; elle a adoré se moquer et commenter les tenues d'autres filles avec Astoria pendant le repas. Et la musique n'est pas mauvaise, et elle aime bien les Bizarr' Sisters. « I am happy, and you are very beautiful. » Et Ivan est de bonne compagnie. Voilà ce qu'elle dit à Astoria quand celle-ci la rejoint, un rire qui pétille jusqu'aux yeux, avide de savoir comment est son cavalier. Sang pur russe, ça sonne exotique, n'est-ce pas ? Dire que c'est Tracey Davis la mêlée qui a attiré son attention. « I'd like to smoke. Want to come with me? » Bras dessus, bras dessous, les deux filles s'échappent vers le parc, se postant pas trop loin des grandes portes du château, mais pas en vue d'un professeur qui passerait par là. « Was he boring? demande alors Astoria : He looked polite and charming. His clothes were nice too - not like the ones his friend is wearing. » Le petit nez froncé de son amie la fait rire. C'est vrai que ce garçon a des goûts immondes. « And I think Weasley is the worst. Merlin, it is almost offensive for the Sacred. » Acquiescement amusé alors qu'elle sort une cigarette au parfum de cerise, utilise un vieux briquet sorcier pour l'allumer. « A Weasley remains a Weasley - pure or not, they're not known for their good taste, Astra. » « We should kick them out of the List for that and get the Davis in. » « Dad would like that. » Rires amusés des deux filles qui savent à quel point le père de Tracey voudrait rejoindre la caste ultra select' des Sangs Purs. « Was he that boring? » Un instant, elle fixe Astoria de ses grands yeux clairs, se demande de quoi parle sa cadette. Oh, le cavalier. Ivan. Elle l'a presque oublié déjà. « I'd rather go to the Auror bal. It's funnier. » Doucement, elle tire une taffe sur sa cigarette en se disant que cette année, elle ne pourra pas danser avec Quinn. (May 2003) Merlin, elle y croit à peine. Astoria va bien. Ses mains ont tremblé tellement fort quand on lui a dit que ses doigts abîmés ont fait tomber le verre, déversant l'eau froide sur les draps blancs. Mais Tracey s'en moque, et elle cherche déjà à s'échapper du lit, peu soucieuse de ses propres blessures. Le médicomage l'engueule, et se précipite pour l'empêcher de poser le pied à terre. Au lit pour deux jours, sans bouger, sans poser le pied par terre - sinon les os vont repousser de travers - c'est ce qu'il y a écrit sur son dossier. Tracey a été bonne patiente jusque là. Elle a sagement patienté, attendant les nouvelles. Elle sait qu'elle ne peut plus rien faire pour aider les gens ensevelis sous l'enfer de gravas qu'elle voit par la fenêtre. Tracey n'y était pas quand le monde s'est effondré. Mais, en service dans la cour de Sainte Mangouste, elle était parmi les mangemorts qui ont poursuivi les insurgés survivants, les ont combattu. Maintenant, les nerfs endommagés de sa main gauche l'empêchent de tenir correctement sa baguette, les os de son pied se sont fait pulvériser sous un sort explosif et contrairement à d'autres, ce n'est pas à elle qu'on offrira les soins d'une vélane pour accélérer la guérison. Et elle enrage d'avoir été abattue. ( Et elle jure qu'elle leur fera tout payer au centuple) « Are you okay, Tori? ; demande-t-elle quand elle croise enfin son amie dans les couloirs qu'elle écume sur une chaise roulante poussée par un infirmier - derrière elle, elle entend l'infirmier partir, laissant dans son sillage une bordée de jurons et exprimant ouvertement son mécontentement. Sans doute n'a-t-il pas aimé d'avoir été menacé de mort par la mangemorte s'il ne l'aidait pas à parcourir tout l'hôpital à la recherche de Tori : I am so so so sorry, Tori. » Sur la main de sa cadette, elle perd un baiser tendre sur les doigts pour demander pardon de ne pas avoir su bien la protéger et d'avoir laissé les coupables filer. Puis elle lève les yeux, elle inspire. « Who did that to you? » Les sourcils se froncent au-dessus de son regard bleu avant qu'elle ne se ravise. Elle connait la réponse au fond, elle sait à quel point cet homme est pourri. « Don't tell me. » Tracey n'a pas besoin de mots - elle peut le voir, le sentir, le goûter. Elle n'a pas besoin qu'Astoria mette des verbes et des noms sur l'horreur, ravive les traumatismes avec les détails morbides. Elle la connait par cœur à force de la sentir, cette magie si sucrée qui tourne aigre de nouveau, qui ne circule pas comme elle devrait. Astoria et elle ont travaillé tellement dur pour essayer de soigner la magie de Tori, et tout est foutu à nouveau. Et, par Morgane et Salazar, ça ne fait qu'alimenter un peu plus la haine qu'elle a pour Wyatt Greengrass et ces connards d'insurgés qui saccagent tout et n'ont de respect pour rien. « I will protect you, okay ? Everything is going to be okay. » ❝ When you're in front of the enemy, even if your hands are trembling - fight. ❞ (Juin 2002) La première fois que Tracey tue ... elle s'en rappellera toujours parce que c'est le premier jour de l'été, et il a fait étrangement beau toute la journée malgré les nuages qui paressent à l'horizon. Ce jour-là, après le raid sur une planque de dissidents près de la Tamise, elle a attendu de s'éloigner des autres Mangemorts pour vomir tout ce qu'elle avait dans l'estomac et plus encore. La bouche pleine de bile, elle a revu les yeux grands ouverts de cet insurgé à la cage thoracique explosée d'un sort. Ce n'est pas tant d'avoir tué qui la rend malade. Au contraire, elle s'est sentie bien, jubilante et triomphante, en achevant un de ceux qui s'opposent à Sa volonté. Elle l'aurait tué, encore et encore, lui et tous ses camarades, à un à un. Dans sa poitrine, le cœur ne bat aucune pitié, aucune peine pour ces crétins, ces ennemis du Grand Dessein. Il ne bat que de dévotion pour Lui alors que l'estomac se contracte, se retourne et se vide ; que les jambes tremblent, l'envoient, genou sur le pavé sale. Son malaise, c'est à cause de ce goût poisseux qu'a l'air chaud autour d'eux, maintenant qu'ils ont mis le feu à l'immeuble. Tracey sait que c'est de la graisse. Et elle aussi d'où ça vient. Ce goût de mort sur la langue, c'est qui la rend malade. Lorsque Aramis Lestrange s'approche d'elle, elle se redresse et essuie ses paumes sur le revers de sa cape, refuse d'afficher cette faiblesse indigne du Lord. Sur ses jambes fines, elle se tient bien droite et le fixe avec, au fond des yeux clairs, cet air revêche de ceux qui ont quelque chose à prouver. Alors il s'éloigne en lui confiant qu'elle finira par s'habituer à ce goût détestable qui flotte dans l'air. (January 2003) « Come here. » Dans sa poitrine, le coeur bat si fort ; Tracey a l'impression qu'il va simplement jaillir hors de sa poitrine pour s'exploser au sol. Un instant, son regard s'égare vers l'avant-bras, encore vierge pour quelques instants, et l'organe s'emballe en imaginant la magie noire ressortir sur la peau blanche, Sa magie se lier à la sienne. Cette Marque, c'est le Lord qui la reconnait comme une extension de son bras, de sa volonté. Cette Marque, c'est tout ce qu'elle veut. « What is your name ? » « Therasia Davis. » Elle a la gorge sèche d'impatience, le souffle coupé par l'excitation et les mains tremblantes de joie. « They say you kill dozens in my name at Godric's Hollow. » Et elle acquiesce avec révérence. « Will you kill again? » « I'll kill them all. » Même lui. Surtout lui - et alors, elle sera débarrassée pour de bon de ses faiblesses, elle pourra Le servir avec toute la dévotion qu'Il mérite et exige. « Good girl. » Et le Magister explose brusquement de rire, suivi à contretemps par le ricanement grinçant de Bellatrix Lestrange. « Look into my eyes. » Tracey n'hésite pas une seule seconde - elle s'est déjà livrée si souvent à l'exercice avec son père, pour vérifier qu' il ne l'influence plus, qu' il ne la manipule plus. Tracey ouvre grand son esprit et toutes ses pensées, elle livre tout sans protester, sans même couiner ou pleurer quand il déchire un à un les pans de son esprit pour fouiller. La mâchoire se crispe, les articulations des mains blanchissent et elle flanche un instant sous la douleur, puis se reprend immédiatement malgré la tête qui tourne, les yeux qui brûlent, le coeur qui décroche, la respiration qui détale. « Good girl. » Répète-t-il, satisfait, et elle se dit que s'il est content, alors c'est tout ce qu'elle veut. « Your arm. » Elle croit bien qu'elle hurle quand Sa magie vient s'enlacer à la sienne et que le noir cascade sur son bras jusqu'à devenir Son symbole. Elle croit bien que c'est sa langue qu'elle mord quand la douleur explose dans ses os et incendie ses nerfs. Elle croit bien qu'elle s'évanouit sur le sol glacé de la salle de cérémonie - et qu'elle l'entend rire. Mais, s'il est content, alors c'est tout ce qu'elle veut. ❝ The horror hour ❞ (LATE MAY 2002 ; H-hour) « Hi darling. » Dans l'air frisonnant de la nuit londonienne, la voix de son père la fait sursauter quand la lourde porte de son immeuble se referme derrière elle ; et quand elle se retourne, c'est un sourire tremblant qu'elle lui offre, le cœur encore un peu affolé. Elle ne s'attendait pas à le voir là. « H-hi Dad. Merlin, you scared me. » Avoue-t-elle, la main contre son coeur. Puis la tête se penche sur le côté, comme ces chatons curieux dont elle a toujours un peu eu les manières. « You wanted to see me? Did something happened? » Pour son père, venir la voir ici est rare. Il n'a jamais aimé le quartier, il a toujours désapprouvé que sa fille s'installe à l'écart des sorciers, dans le Londres moldu où elle peut peindre en paix. Un de mes amis peut t'avoir un appartement sur l'Allée des Embrumes, c'est ce qu'il lui dit toujours. « Are you going somewhere, darling? » Le regard clair désigne le sac qui pend au bout de son bras, et aussitôt les yeux de Tracey les suivent avant de remonter vers le visage de son père. « Why are you asking? I'm not a child anymore ... » Il y a comme un rire incrédule, et les sourcils bruns se froncent en un pli contrarié. Kind of ... weird from him. Mais il ouvre en grand les bras, présente les paumes de ses mains comme pour la rassurer. « Are you going somewhere? » Demande-t-il encore, la voix douce. And something seems so fuckin' off. Instinctivement, ses doigts se resserrent sur la poignée du sac et le regard s'égare sur les alentours. Vides. « Not really? Just going at Astoria's house for the night. She is a bit depressed and I wanted to be there for her. » Ce n'est pas totalement vrai, pas complètement faux. Astoria l'attend bien, mais pour la soirée. Et si Astoria ne veut pas fuir ce monde de tarés avec elle (et si Tracey n'arrive pas à la convaincre), alors elles ne passeront pas la nuit ensemble. No stress, just breathe - you've already done that. Prétendre dormir chez Astoria, c'était si courant autrefois, quand elle voulait passer la nuit chez Quinn. Et il sourit, et elle sourit, persuadée qu'elle a gagné cette fois encore. « Just let me walk with you a bit. I'd like to have a little chat with you. Dad to daughter, you know. » « Mh, 'kay. » Tracey hausse les épaules, s'avance jusqu'à lui, se plaçant à sa droite alors qu'ils avancent dans la rue. Le silence s'installe alors qu'ils croisent un couple de moldus qui promènent leur chien et leur accordent à peine un peu d'attention en leur passant à côté. « You, children, always think we, parents, fall for your lies. » Dans sa poitrine, son coeur trébuche, rate un battement. Brusquement, elle veut s'éloigner, mais il passe son bras autour de sa taille et la maintient contre lui, tendrement. « It's kind of cute. At the time, you thought that I didn't know for you and Quinn, didn't you ? » Elle déglutit, difficilement, et les lèvres forcent un sourire amusé quand le regard de son paternel se tourne vers elle. « True. But it's over since he ran and choose those anarchists over me. And you don't have to worry about me, I'm fine now - Quinn is just a criminal and I don't do criminals. » Tracey se souvient avoir pleuré, hurlé et cassé quand il est parti brusquement, croyant qu'il l'abandonnait. Jusqu'à ce qu'il revienne, qu'il dise qu'il l'aimait. « But I'm worrying about you - it's my dad's job, you know. » « Dad, elle a la lassitude sur les lèvres quand elle croit enfin comprendre pourquoi il aborde le sujet après tant de temps ; et cette fois, quand elle s'arrache à l'étreinte avec un geste exaspéré, il la laisse faire, elle a l'impression de mieux respirer : It is still about finding a fiancé? I told you a dozen times that I will get married when it feels right. Why are you insisting that much ? This is so fuckin' annoying. » Tracey s'attend à ce qu'il la reprenne sur son langage d'un claquement de langues. « What is really annoying, darling, is that you're still stuck with him. » « I told you it was over. I'm so done with him I wouldn't even care if he'd cross my path. » « What is really annoying, darling, is that you're lying to your father straight in the eyes. » Pas besoin d'un miroir, dans l'obscurité de la rue, la vitrine du marchand de jouets suffit à voir qu'elle pâlit brusquement en réalisant l'erreur monumentale qu'elle vient de commettre. Regarder son père les yeux dans les yeux. Regarder un Legilimens les yeux dans les yeux. Le regard clair vacille, cherche autour d'elle, ne comprend pas jusqu'à voir la baguette à peine sortie de la manche. Et quand elle réalise qu'il l'a ensorcelée, la respiration s'emballe, lui envoyer son lourd sac au visage et amorcer une fuite dans une rue annexe est presque spontané. Elle n'a besoin que d'un peu de temps pour sortir sa baguette et transplaner. N'importe où fera l'affaire, peu importe - elle pourra toujours rejoindre Quinn un peu plus tard. Elle a confiance : il l'attendra, même si elle est un peu en retard. Mais en face d'elle, elle voit un rafleur lui bloquer le passage ; et sur le sol humide, elle manque de tomber quand elle bifurque brusquement dans la ruelle à sa gauche. Derrière elle, son père et le rafleur l'ont déjà rejointe, coupant sa seule retraite possible ; et le cerisier se tend, il tremble à peine quand il crache un Incendio vers l'homme en face d'elle. Mais le sorcier ignore l'attaque d'un geste du poignet, puis d'un autre, et c'est la jambe de Tracey qui cède dans un craquement à la faire hurler de douleur. Derrière elle, la voix de son père claque l'Expelliarmus qui la prive de sa baguette et l'envoie visage contre le pavé. « Wh-what are you doing ... Dad ? » Couine-t-elle, lorsqu'il la redresse d'une main glissée dans ses cheveux. La respiration est laborieuse, la douleur qui irradie dans sa jambe est insupportable et lui amène les larmes aux yeux. « Please, no. Dad. » Un instant, quand il pointe la baguette sur elle, Tracey croit qu'il va la tuer. « It's time to go back home, honey. » Elle n'a pas idée à quel point il va tuer. « It's not your fault if he bewitched you, my poor little girl. » (memory) « I love you, mo cuishle. » Et il l'embrasse. Tracey croit crever tellement c'est irréel qu'il l'aime, lui aussi. « Do you love me ? » Elle acquiesce, dit tout dans un second baiser. « More than your family? Would you choose me over your father? »
« Stop it, this is not true. He would never ask that ! » Crache-t-elle encore, refusant d'y croire, même après des heures de souvenirs à faire défiler. Et elle éclate en sanglots, forme recroquevillée de douleur dans un coin de la salle souillée uniquement par son sang versé : « Please, Dad. » Ses yeux du bleu des larmes et des hématomes se lèvent jusqu'à la silhouette de son père qui, placé en retrait, ne bouge pas, ne cille pas. A travers l'oeil tuméfié, elle voit à peine sa poitrine se soulever quand il demande : « What about him? » « Dad, please. I love him - please let me love him. » Les bras se décroisent, le corps de son père s'écarte du bureau où il s'appuyait et il la rejoint, il la toise, sourcils froncés et sa contrariété est écrite partout sur son visage : « No. He made you believe you do. » Il veut attraper son bras, mais elle s'écarte brutalement, ignore sa tête qui cogne violemment contre le mur pour couiner comme un petit animal acculé : « This is not true ! Please, Dad - I'll ... I'll stay. I promise you, I'll stay, I'll never see him again and I'll do whatever you want. Please stop that. Let me love him. » Et son père secoue la tête d'un air désolé. « This is not acceptable, darling. Who knows what nonsense he put in your head. » (memory) « Come with me, Tracey. » Les doigts s'enlacent aux siens, tirent et l'attirent dans une étreinte. Il y a tant d'inquiétude et d'amour dans le creux de ses bras qu'un moment, elle a envie de lui dire que oui, elle viendra et qu'elle lui rapportera les dossiers dont il a besoin, qu'il ne cesse d'évoquer. « I can't. You know that. » Il y a Tori qui est revenue, elle doit s'occuper de Tori. Mais il grogne, contrarié, la serrant plus fort contre lui. « One day, I'm just going to save kidnap you from this fucked up world whatever you say. »
« See, darling? » Il y a toute la compassion du monde dans le regard de son père, dans les mains qui attrapent son visage en coupe pour le relever. Tendrement, un pouce vient effacer les larmes et elle trésaille quand il frôle la pommette fracturée sous un coup. « Sorry, Tracey. » Et elle ne sait pas s'il s'excuse pour la douleur physique ou pour son coeur qui se brise avec les souvenirs qui défilent et se révèlent à elle. Elle veut lui demander mais à la place, elle tousse d'avoir la gorge trop sèche après avoir crié, pleuré et supplié pendant des heures et des heures. « He fooled me as much as he tricked you. » La tête est secouée, plus lentement, avec moins de conviction que quelques heures plus tôt (car Quinn n'aurait... pas fait ça ... pas vrai ?) ; et Tracey a l'impression que ce simple mouvement réveille toutes les douleurs qui lui mordent les chairs et les nerfs. « Please, make it stop, Dad. » La demande est un râle si bas qu'il doit approcher l'oreille pour l'entendre quand elle répète sa demande. « It hurts... » Ajoute-t-elle, et son regard rappelle ces nuits de cauchemar où elle venait chercher le réconfort de ses parents. « Sorry, darling. But we have to make sure you have the right memories. You understand? » « I don't want to ... it hurts. » « I am doing this for you, darling. Trust me. » Il utilise les mêmes mots que le jour où, tombée dans un jeu un peu turbulent, elle avait ces deux dents de devant qui tremblaient et faisaient mal. Elle l'avait laissé faire, et ils avaient utilisé de la ficelle accrochée sur une porte brusquement claquée pour les arracher. « Crucio. » Et ça avait fait un mal de chien. (memory) « Meet me at our bar. » Elle acquiesce, et déjà elle s'imagine l'attendre sur la banquette du fond, sa préférée, où ils se sont si souvent retrouvés, amants cachés aux yeux du monde par un paravent. Il y aura des odeurs de tabac et de chocolat chaud. Elle aura son sac pressé contre sa poitrine, le coeur battant de l'attendre. Peut-être qu'Astoria sera avec elle ? Elles ne rejoindront pas les insurgés, et elles iront se cacher dans une maison perdue en Irlande - Tracey sait que ce ne sera pas facile, mais elles pourront être heureuses loin de toute cette folie, de ce grand n'importe quoi que sont leurs vies. Elle pourra aimer Quinn sans se cacher. Elle a juste peur qu'il arrête de l'aimer, elle le sent distant depuis qu'elle a promis de le suivre et de l'aider. « I love you. » Son visage enfantin s'avance vers lui pour voler un baiser. Et Tracey ne s'attendait pas à ce qu'il l'attrape brutalement pour s'écraser sur ses lèvres, la renverser sur le lit dans une étreinte ce qu'il la laisse dans un lit froid au matin.
« Shhht, darling. » Perdue dans ses bras, elle pleure. Elle pleure tellement fort que ça fait mal, qu'elle étouffe ; le corps tremblant, épuisé par les traitements des derniers jours. « I'll protect you. » Ses doigts abîmés s'accrochent à la robe de sorcier. « I am so sorry, Dad. » Elle hoquète. « I promise, I didn't know, I didn't realize.. I was such a fool. » Il passe une main tendre dans ses cheveux, cherche à la réconforter - elle n'ose pas dire qu'il lui fait mal, qu'elle a mal partout, partout du corps au coeur jusqu'à la tête, qu'elle pense qu'une fois qu'il la lâchera, elle se brisera en centaines de morceaux sanglants. « It's okay, darling. I forgive you. » « Please, Dad, help me redeem myself. I didn't want to go against the Lord, I promise. » Jamais elle ne voudrait ça, jamais elle ne voudrait trahir le Magister, ou l'entraver. « Yes, darling. But Quinn escaped our trap. » Elle est étrangement soulagée de le savoir en vie. Et elle sait que c'est mal et qu'elle ne devrait pas. Quinn est un de Ses ennemis. « Then you have to promise me that you'll kill him if he tries to approach you again. » C'est ça, c'est pour ça qu'elle est soulagée : elle veut le tuer. Dans sa poitrine, son coeur a comme une emnardée ; il cogne plus fort, plus douloureusement. Dans sa tête, pourtant, tout est étonnament clair et limpide. « I know it is not easy to forget him. So get rid of this weakness, darling. It is the best way. » Tout est clair dans sa tête. Et pourtant, elle n'arrive pas à former les mots, à vocaliser la promesse - elle ne sait qu'acquiescer et au fond des yeux, il y a des milliers de certitudes. Et au fond de sa gorge, il y a comme une envie de vomir.
Dernière édition par Tracey Davis le Dim 10 Juil 2016 - 15:17, édité 73 fois |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
‹ messages : 966
‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
‹ dialogues : indianred.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3987
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
|
Dernière édition par Astoria Greengrass le Jeu 26 Mai 2016 - 20:10, édité 1 fois |
| | | |
PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | MAIS COUCOU TOI j'en reviens pas, tu t'arrêteras jamais en vrai, ne nie pas 'fin je m'en plains pas hein, nous on est gâtés, on abuse volontiers de ta plume REBIENVENUUUUE et bon courage pour ta fiche ! j'ai super hâte de lire ce que ça donnera, y'a tellement de potentiel pour ce perso |
| | | |
| Gniiiiii ! Folle furieuse du DC va !!!!! Mais je viendrais aussi te demander un lien, tu n'y couperas pas !! |
| | | |
| COUCOU TOI BIEN OU BIEN j'édite |
| | | |
| | | | |
HERO • we saved the world June Winchester | - Astoria Greengrass a écrit:
- omg t'as tellement de comptes, je sais pas comment tu fais, tu m'impressionnes, je t'admire et te respecte et t'aime.
dixit toi quoi, non mais l'hôpital, la charité toussa toussa (oui je t'affiche, oui j'm'en bahlek, yakoi ? ) T'ES CANON EN TRACEY JE SUIS CONTENTE QU'ON AIT UNE TRACEY T'ES CHOUQUI TOUT PLEIN JE T'AIME VOILÀ Rebienvenue aussi, déchire encore tout avec cette fiche et fais-nous avoir des feels (encore) |
| | | |
| | | | |
HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10435
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| quand est-ce que tu t'arrêteras de faire des personnages si parfaits ???? jpp de mourir à chaque fois que tu sors une nouvelle carte de ton jeu, Elove JE NE SUIS QUE JOIE ET FELICITE j'ai tellement hâte de découvrir ta dernière bibou en date, omg #uneamiepourastolingrate#traceyftw #davislanouvellecoupedessorciers (comment ça, ça fait mauvais genre ). JE. BREEEEEF RE-RE-RE-RE-RE (??????)(jsp compter, je te le rappelle ) BIENVENUUUUUUE CHEZ NOUS j'ai vraiment vraiment hâte des poutoux par milliers |
| | | |
| | | | | TRACEY DAVIS ► I was sand, I was snow – written on, rewritten, smoothed over | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|