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sujet; ARASIA (mission) — in for the kill. |
| (Edit Staff. Ne pas effacer.)In for the kill Mission : Aramis Lestrange & Tracey Davis» Sujet de mission Mission de routine, c'est ce qu'on dit toujours. Mais cette mission n'a rien de vraiment banal car vous avez fini tous les deux sous les décombres de Sainte Mangouste et le suspect à interroger est un jeune insurgé (à peine sorti de l'adolescence) qu'on soupçonne d'être un des coupables. Lui jure que non, mais les dossiers disent que les marques magiques laissées sur les lieux et analysées par les Traceurs correspondent de façon certaine. Ne pouvant pas aller sur le terrain, vous êtes donc ceux auxquels on a confié la tâche de l' interroger par tous les moyens. Mais aucun de vous n'est vraiment dupe. Ce qu'on cherche, ce n'est pas un coupable : c'est le témoignage d'un terroriste repentant. Il semble qu'on ait plus besoin de propagande anti-insurgé que de justice par les temps qui courent. » Rappel des règles
Privilégiez l'action avec des RP qui ne doivent pas dépasser les 300 mots. De plus, la mission, une fois terminée, doit être signalée ici. Approuvé par le Ministère de la Magie
(arasia) in for the kill❝ A battle does not end until you've killed your opponent. ❞ 13JUIN 2003. Le poignet se tord, et le sort s'élance dans un flash à l'argent tranchant. Pas un mot, pas un souffle ne s'échappe d'entre les lèvres pincées en ligne fine. Et, pourtant, personne n'a vraiment manqué que quelque chose cloche, qu'il y a comme des équilibres mentaux qui lui manquent. Derrière la retenue et le calcul, on sent toute la rage dans les gestes secs, toute cette putain de haine qui lui grignote le cœur et lui noircit les idées. Raide, trop crispée, Tracey salue l'adversaire suivant comme c'est la tradition avant de se mettre en position (les conventions le dictent, il faut saluer au début et à la fin). Quand l'arbitre annonce le début des hostilités, c'est pas de quartier pourtant (et maintenant, tout est permis). D'attaques en parades, de ripostes en esquives. La magie est crachée, plus sombre que claire, et Tracey sent l'air crépiter sous les éclats de sorcellerie. Sur sa peau, il y a le frisson des sorts qu'elle évite de justesse; contre sa magie, il y a le choc des attaques qui percutent ses boucliers. Dans sa poitrine, le souffle s'alourdit ; sous la sueur qui fait coller les mèches brunes, le regard se plisse pour mieux déceler la faille, là où planter le sort final (car, maintenant, tout est permis). Et, quand elle chute lourdement sur l'épaule qui geint la douleur sous les hématomes, c'est presque par hasard que Tracey la trouve. Elle la sent plus qu'elle ne la voit, cette entaille dans la carapace, cette faiblesse dans la forteresse où s'engouffrer. Et c'est comme si la mécanique s'enclenchait enfin : brûlante, elle s'y jette sans remord, sans état d'âme. Le rythme s'accélère, le souffle s'emballe au même temps que la machine. Et la pierre roule, roule, dégringole, toujours plus vite sur la pente. Face à elle, l'adversaire s'effondre mais elle continue, s'assure la victoire d'un sort, et d'un autre, et d'encore un (on n'est jamais trop certain). “ Ca suffit, Davis, l'ordre claque, un sort la renvoie en arrière sans patience, cognant l'épaule dans la chute : le duel est fini. ” Tracey le voit dans leurs regards, elle les voit se demander si elle va désobéir et se jeter sur l'autre pour le finir et l'anéantir en essayant de démolir ses idées noires et rouges. Et pourtant, elle se contente de hocher la tête en se relevant, en ravalant un gémissement douloureux. Un salut (c'est la règle, et tout le monde devrait respecter cette foutue règle), et elle tend même la main à l'autre pour l'aider à se relever.
Car Tracey est civilisée. Elle salue au début, à la fin. même si pendant le duel, tous les coups sont permis : elle n'attaque ni avant, ni après. Ca ne se fait tout simplement pas, n'est-ce pas ? Il n'y a que ces putains d'insurgés qui ne respectent aucune règle. Ils attaquent n'importe quand, n'importe où. (Meurtriers). Toujours dans le dos, toujours dans le noir. (Lâches). Ils ne tendent que des mains assassines et trompeuses. (Menteurs). Les insurgés ne sont pas civilisés. Ils n'ont pas salué sa mère. Ni avant de faire exploser Sainte Mangouste, ni après l'avoir ensevelie sous les décombres. Ils n'ont pas tendu la main pour l'aider à se relever, ils l'ont laissée crever par terre, brisée sous les roches effondrées, alors qu'elle n'était même pas leur adversaire. Bande de raclures.
Elle les tuera tous, un par un. Elle promet en relâchant la main, elle promet en allant s'installer sur le banc où ses affaires l'attendent. Tracey se le promet dans tous les gestes du réveil, chaque matin, au coucher, chaque nuit. C'est une pensée lancinante, un amour muté en rage qui a les crocs plantés dans son cœur et ça s'en fera un festin si elle ne lui donne pas de quoi satisfaire son appétit. Les duels, ce n'est jamais qu'une mise en bouche, de quoi faire patienter le monstre dans ses entrailles. “ Lestrange, le salue-t-elle avec un respect sobre, plus grave qu'à l'ordinaire, quand étirant l'épaule endolorie, elle remarque l'ombre de sa haute silhouette au-dessus d'elle : tu es venu pour un duel ? ” Les yeux clairs glissent contre la longue jambe de son mentor, abîmée dans l'attentat. Est-ce que ça va ?
Dernière édition par Tracey Davis le Dim 25 Sep 2016 - 1:29, édité 2 fois |
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easy to say, hard to do. La pensée fugitive te traverse durant une poignée de secondes ; Tu aurais dû rester à la maison. Tu aurais dû prolonger tes vacances. La langue glisse, pâteuse & douloureuse, dans ta bouche. « Pouvez-vous la bouger, Monsieur Lestrange ? », la jambe est encore un peu difficile & tu tends en douceur les muscles raides & abimés, égratignés. « Vous arrivez à marcher sans ? », questionne le médicomage et aussitôt, tu le vois avancer ses mains pour te toucher. La baguette se rive sur sa gorge offerte, le stoppant en pleine course ; « N'approchez pas vos sales mains de moi. » L'éclat de peur agresse ses yeux, le médicomage recule, réalisant à qui il fait face. « Je dois pouvoir vous soigner, Aramis. Le mépris explose dans tes yeux devant sa tentative pitoyable de familiarité imposée. Mademoiselle Carrow y arrive très bien sans me toucher. Si vous n'êtes pas capable de ça, appelez la. » L'homme bat en retraite & appelle sa collègue. « Hestia, un souffle, la brune a des airs d'enfant boudeuse, comme si ton passe-temps préféré n'était pas de l'embêter ou de la déranger. Un jour, Lestrange, je prendrai tes organes en compensation. ». Un sourire devant son air sérieux, douteux ; Tu ne la crois pas vraiment, pas tellement.
Tracey a toujours eu cette grâce mordante, cette élégance cinglante dans l'art du duel, dans cet art cruel. Tu l'as longtemps sous-estimé, tu voulais la condamner à des travaux de bureau en princesse trop fragile, trop futile, en amie de Greengarce. Maladroitement, entre tes dents, tu admets que tu t'es trompé. Meurtrière, Tracey a entre ses doigts vie & mort. Elle salue, civilisée, pas divisée pour une mornille. Et la magie fuse, mortelle & cruelle, clouant ses adversaires, tuant les doutes. Elle est faite pour ça, la princesse un peu trop belle. Elle a toujours été faite pour ça. Et elle attaque, elle se détraque. Puissance & violence se mêlent & s'entremêlent, explosant, fuyant, fusionnant. Coups après coups, elle rend tout. Coups après coups, comment ne pas tout rendre, comment ne pas se défendre ? Tu l'as entendu comme une rumeur, une tranquille clameur dans l'air ; Madame Davis est morte. Tracey n'a plus vraiment de Maman. Et la réalité te cloue au sol tout comme sa gravité. Tes vacances t'ont éloignées, écartées de ses drames. “ Ca suffit, Davis, et Tracey est rejeté en arrière d'un sort, gémissant, couinant. Tu te tends doucement & lentement prêt à te jeter sur l’entraîneur. Tu n'as jamais été de ceux à humilier, rabaisser tes subordonnées, tu sais, au contraire, qu'il en va de ton devoir de les protéger. le duel est fini. ” . Et les yeux courent, en question, en pulsions, les mains sur les baguettes pour savoir si elle va le tuer, le pulvériser. Elle se redresse sur ses petites jambes, saluant doucement, lentement. Elle aide l'autre à se relever et puis part de l'autre côté. Tu sais qu'elle ne va pas très bien. Personne ne va bien.Tu la suis doucement, lentement, la dominant de ta haute taille. “ Lestrange, elle étire son épaule, t'observant calmement. Davis, rétorques-tu, sobre et sombre. La canne n'est plus là, la jambe est un peu raide mais obéissante, pas tellement récalcitrante. tu es venu pour un duel ? ” Les yeux clignent & tu étires un sourire, un rire. « J'aimerai bien. », c'est toujours un plaisir de jouer de la baguette contre toi, Davis, sembles-tu glisser, énoncer dans le bleu abyssale de tes yeux. « Mais pas cette fois, je le crains. », tu hausses les épaules, observant la jeune femme. « Nous sommes chargés d'une mission. ». Voldemort l'exige. « Prenez vos affaires & venez. ». Il n'attend jamais comme les insurgés n'attendent jamais pour blesser, tuer. Comme Draco ne t'a pas attendu, ne t'a pas prévenu. Tu te détournes, et d'une démarche lente, traînante, tu la laisses te suivre. « Tu as fait un beau duel. », souffles-tu d'une voix plus basse, avec un peu plus de familiarité dans la voix, peut-être aussi un peu plus de timidité. Si tu avais tes gants, tu lui caresserai les cheveux. Tu lui apporterai le seul réconfort que tu peux offrir, quérir. Un souffle ; « Ils ont capturés un insurgé. Durant l'attaque. ». Selon le dossier, il est très jeune, trop jeune pour cette guerre, cet enfer. Trop jeune pour toutes ces conneries. « Il a déjà été interrogé », torturé, « Il prétend ne pas avoir été un collaborateur sur l'attentat, cependant, on doit être certain. Et les traceurs sont certains qu'il y a participé. Le Maitre veut ses aveux pour pardonner. ». Tu ouvres la porte devant elle, offrant une ouverture assez large pour lui permettre d'entrer dans une salle assez petite, sombre. Le jeune homme est recroquevillé dans un coin, il y a une odeur de sang & de saleté dans l'air. Il y a une odeur d'horreur, de rancoeur. D'un sort, les chaises se posent lourdement dans la pièce. Tu t'assois ; « Monsieur Perkins, nous sommes venus vous parler de vos actions. Et une petite voix fleurit de la masse informe. Je n'ai rien fait. ». Ils ont tout faits. Ils ont tout tués. Et tu n'es pas sûr de la réaction de Tracey. Tu n'es pas sûr de vouloir offrir un quelconque pardon. |
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| (arasia) in for the kill❝ A battle does not end until you've killed your opponent. ❞ QUAND IL PRONONCE LES MOTS, L'APPEL A SERVIR ; C'EST COMME SI LA FATIGUE, TOUT TOUT TOUT S'ENVOLAIT D'UN COUP. Et l'enfant, l'orpheline perdue sans la douceur de sa mère, sait soudainement ce qu'elle doit faire. Le but est simple, il est affreusement clair - elle peut en tracer les contours devant ses yeux. “ Tout de suite. ” Bien sûr parce que Tracey est toujours la première à vouloir servir, à vouloir se racheter pour ses fautes passées. Elle n'est jamais la dernière à être volontaire.
Mais peut-être qu'elle aurait dû.
Elle n'a pas le temps de le remercier pour les compliments qui viennent récompenser tous les efforts qu'elle fait pour être digne du Lord. Elle n'a pas le temps de souffler qu'il lui annonce qu'ils ont un coupable. Qu'elle va pouvoir venger sa mère. “ Il a déjà été interrogé ” Mauvaise, Tracey ne cille même pas, elle espère même qu'il a souffert - qu'il a souffert autant que les deuils additionnés de tous les Davis. Elle espère qu'il souffrira encore longtemps parce que sa mère, elle, ne peut plus respirer. “ Il prétend ne pas avoir été un collaborateur sur l'attentat, cependant, on doit être certain. Et les traceurs sont certains qu'il y a participé. ” Bien sûr qu'il est coupable . Les insurgés sont tous coupables de s'opposer au Magister. “ Le Maître veut ses aveux pour pardonner. ” Tracey ne sait pas bien pour quoi, mais un nœud se forme dans sa gorge, elle se fige brusquement, plusieurs pas derrière Aramis. (Le Maître ne peut pas leur pardonner) (Le Maître est bon, Il sait ce qu'Il fait) (ces connards ont tué sa mère - est-ce qu'Il est devenu fou ?) (N'ose pas un instant remettre en question Ses jugements ; tu veux le trahir encore ?) Aramis s'assied, et Tracey est toujours debout, hors de la salle d'interrogatoire. “ Monsieur Perkins, nous sommes venus vous parler de vos actions. ” Devant la porte, elle est tiraillée entre son deuil et sa loyauté, entre les racines d'un amour profond pour sa mère et le lierre étouffant de ses convictions. Dans sa tête, ses pensées s'emmêlent, les voix se mélangent et elle n'arrive pas à faire le tri. (Aide le Lord) (Venge ta mère) (Tu ne peux pas Le trahir) (C'est Lui qui aurait dû mourir à la place de Maman) (TU ES UNE IMMONDE TRAITRESSE) “ Je n'ai rien fait. ” Le Doloris résonne dans l'air avant de se faire exploser par les cris de douleur du prisonnier ; la rage tire Tracey en avant, enroule son poing dans le vêtement crasseux de sueur et de sang coagulé et elle le tire face à elle, les deux visages déformés de douleur s'affrontent : “ Sale traître, l'insulte siffle, la vipère veut cracher son venin : C'est de ta faute. ” C'est de leur faute à tous, et elle les écrasera tous. “ Tu as voulu Le tuer. ” Tu as tué ma mère. Son poing s'abat sur le nez déjà cassé, et le prisonnier gémit, essaie de se protéger le visage avec ses mains. “ Et Il est assez bon pour vouloir te sauver et accepter de te pardonner. Et toi, tu gâches tout. TU NE MERITES PAS- ” qu'on te pardonne, qu'on te laisse encore vivre. Pourquoi est-ce que lui pourrait vivre quand sa mère ne la prendra plus jamais dans ses bras ?
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easy to say, hard to do. “ Tout de suite. ” et la petite brune semble exalter d'une nouvelle vie, d'une nouvelle énergie en se calant sur tes grandes foulées, en t'écoutant déblatérer. Au son de tes pas, tu ne fais pas attention à ses réactions. Ça devrait pourtant s'éveiller au fond de ton ventre, ça devrait pourtant bruisser, s'enflammer. Tu ne fais même pas attention quand elle cesse de te suivre & que tu entres seul dans la pièce. « Monsieur Perkins, nous sommes venus vous parler de vos actions, souffles-tu simplement, évidemment. Tu n'es pas perturbé par ses vêtements crasseux, l'odeur de sang, la magie qui filtre & s'infiltre. Après tout, tu es plus fort que ça, n'est-ce pas ? Je n'ai rien fait. ». Le doloris fuse, faisant hurler l'adolescent. Il se courbe, se déforme, déchiré, brisé, les larmes explosant dans ses yeux. Et elle est là, furie déchainée lassée de ses chaines, crachant à l'enfant. “ Sale traître, mord-t-elle diluant son venin dans les yeux d'un gamin apeuré. C'est de ta faute. ” « Davis. », commences-tu, en te raclant la gorge. Mais elle n'écoute pas, toute dédiée à sa haine, toute enflammée de ses horreurs, de ses douleurs. Et tu la comprends, tu as presque perdu ta femme, ta femme enceinte. Tu as presque trop perdu. “ Tu as voulu Le tuer. ” Un craquement sonore & un gémissement se mêlent aux chagrins de l'adolescent. Et il pleure sa douleur, il pleure sa rancoeur. Il n'a jamais voulu ça, il n'a jamais désiré ça. « Davis . », grondes-tu, tu veux lui ordonner de le relâcher, tu veux lui ordonner de reculer. “ Et Il est assez bon pour vouloir te sauver et accepter de te pardonner. Et toi, tu gâches tout. TU NE MERITES PAS- ” « Tracey ! Ça suffit ! », hurles-tu en la tirant en arrière, d'un sort, en la forçant à relâcher cet enfant. Tu la pousses hors de la pièce, refermant la porte derrière vous. Le regard bleu la couvre, la recouvre. « Par Rowena, qu'est-ce qui t'a pris ? La langue claque. La main passe dans la tignasse ébène. Je sais que tu aimes le Lord, mais, on a une mission, Davis. Et ce n'est pas tabasser le prisonnier - même si j'en ai aussi envie que toi. » La haine sommeille, s'émerveille de ta patience à ne pas céder, de pas laisser libre court à ce que tu as perdu. Draco, Pansy, même ce petit débile de Scorpius. Tu as l'impression que tes amis, ta famille. Tout part en morceaux, en lambeaux. « On va y retourner & tu vas t'asseoir. Tu vas lui poser des questions avec moi & on oubliera cet incident. » Tu le tairas dans le rapport, refusant de la blâmer pour tout ça. Tu sais comme elle ne va pas bien, elle a perdu une mère, tout un univers. Et dans un mouvement, tu franchis la porte. « Excusez-nous, monsieur. Mais comme ma collègue vous l'a expliqué, le Lord est tout à fait disposé à vous pardonner en échange d'aveux. » Il observe Tracey, le regard apeuré. « Je n'ai rien fait. » |
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