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sujet; QUINN ⊹ meet me on the battlefield

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QUINN ⊹ meet me on the battlefield Empty
Quinn Rowan O'Malley
feat nikolaj coster-waldau • crédit swan
❝ We're running in circles again ❞INSURGENT ; Inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ;  QUINN » Et pas Queen ou Queenie comme s'est amusé ta sœur à l'écrire dans ses nombreuses lettres à ton attention ou dans ses dessins d'enfant. Tu grognes légèrement, en pinçant les lèvres en une ligne dure & sévère lorsqu'on te souffle que ton prénom est bien féminin pour un homme  de  ta stature, de ta posture. Et tu craches à qui veut l'entendre que tu es le descendant de Conn, d'un chef par ce prénom. En consultant le voyant qui  a soufflé ton prénom, on t'a prédit un destin de leader, de roi né pour régner. On t'a fait prince bien avant ton arrivé. Tu n'as jamais connu les détails de ta prophétie mais toute ton éducation a reposé sur cette prédiction, sur cette bénédiction. Tu as toujours été destiné aux grandes choses, à renouveler la grandeur, la magie des tiens. Tu n'as jamais voulu de ce destin. ROWAN » Le second prénom est bien plus sobre, bien plus élégant mais aussi éloquent. Il a en réalité deux signification ; le descendant de RUADHÁN et L'arbre de Rowan. N'ayant pas les cheveux roux, tu considères d'avantage que tes parents ont été inspirés par l'arbre. La  tradition voudrait que l'arbre soit une protection contre les mauvais esprits. Ils t'ont pensés porte-bonheur comme cet arbre & apportant le malheur si on avait l'idée de te déraciner, de te couper. Et tu as grandi, tu as prouvé que tu n'étais ni meilleur, ni pire qu'un autre. Tu as prouvé que tu n'apportais pas forcément le bonheur. Et dans ta vie, tu comptes plus de malheurs, d'horreurs, de douleurs que de douceurs. O'MALLEY » L'Irlande glisse, s'immisce, dégringolant dans tes veines. Battue par les quatre vents, tu n'as jamais connu que la douceur & la tendresse de  ta mère patrie. La magie est la seule chose qui compte là-bas. La magie est tout, la magie est un tout. Et tu la sens plus vivante, pétillante à chaque pas. Tu la sens contre toi, vrombir comme une symphonie, une litanie. Et si les O'Malley sont purs, ce n'est que sur un malentendu, au fil des amoureux éperdus de magie qui ont purifiés, anoblis ton sang. Au fond, on en a pas grand-chose à foutre dans ta famille de ces histoires là. Au fond, on regarde plus la magie, on l'aime, on l'adule, on l'acidule. Pourtant, les tiens furent connus pour le don des sentiments, le goût qui explose sur la langue froid & métallique. Et sans s'en apercevoir, sans vraiment comprendre pourquoi, en silence, l'empathie a disparu avant de ressurgir, de rejaillir en toi. Et tu as été le plus aimé, le plus adoré, tu le sais. Et tu as subi le poids de ta destinée. Tu as tant perdu pour ce don ; un frère, un peu ta mère, tous tes repères. Tu sais, oh oui, tu sais si bien l'atout que tu représentes dans cette guerre d'usure & de blessures. Tu sais que ce ballet d'émotions, de pulsions restent cependant ton meilleur allié pour défendre ce qui s'accroche encore à tes vieux os. Il arrive aussi qu'on oublie de préciser que les O'Malley se sont mêlés à d'importantes familles britanniques tels que les Potter avant qu'ils deviennent impurs. Il arrive parfois qu'on oublie d'où tu viens & ce qui effleure tes veines. Est-ce que tu souhaiterais pour autant toi, l'oublier ? Non, tu restes fier de ce que tu es. CHARMING » Les airs de prince charmant s'enroulent à tes doigts. Un peu facilement, tranquillement, les insurgés ont murmurés, susurrés parmi la foule Charming d'un air mi-amusé, mi-soulagé avec une pointe de fierté. La langue s'arque & tu plais d'un rire, d'un sourire. Tu envoûtes de la malice de tes yeux clairs, de tout ton univers. Ils devraient pourtant savoir que derrière les plus belles dorures se cachent les plus terribles ordures.
☇ naissance ; PREMIER AOUT 1958 » Il paraît qu'un seul de vous deux aurait dû survivre si la grossesse avait été mené à terme. Tu étais en train de dévorer la magie de ta mère, de pomper la vie de ton frère. Ce jour là, chaud d'été, tu as été délivré deux mois à l'avance, hurlant, criant de la douleur des émotions, de ce monde. Ce jour-là, tu as fait des bonheurs & bien plus tard des malheurs.
☇ ascendance; SANG-PUR » Un peu par hasard, les O'Malley se firent purs. Au fil des amours, des coups de foudre & des magies, tout ce qui a toujours compté pourtant, c'est l'empathie pour vous. Tout ce qui a compté c'est sauvegarder puis faire renaitre le don. Ainsi, vous vous êtes retrouvés mêlés à des Potter ou à d'autres familles britanniques. Lorsqu'on te questionne sur ta pureté, tu hausses les épaules. Tu t'en tapes royalement, même.
☇ métier ; EX-AUROR » Tu es un de ceux à avoir refusé de trahir. Tu es un de ceux à abattre. D'une carrière de terrain, de traques funestes en succès sans saveur, tu es un sorcier dangereux. Bien connu, tu as gravé ton nom sur la capture de mages noirs, livrant ton propre frère au gouvernement. Tu n'as jamais reculé, tu n'as jamais rien lâché. Obstiné, dangereux, furieux, tu es fier de ton parcours, fier de leur ficher la frousse. LEADER INSURGE » Figure de proue de la résistance, il était naturel pour toi, en voyant l'Ordre s'effondrer, de t'ériger en leader, en soutien loyal de Potter. Pourtant ton règne fut secoué de doutes, de questions. On t'a dit trop con, trop âgé, prêt à tout lâcher pour une paire de jolies jambes. Et pourtant, tu as refusé de céder, refusé de laisser ta place. Personne ne te prendra ce qui est à toi, en aucun cas. C'est sans doute ce qui a fait de toi, une des têtes mises à prix. Pourtant, il oublie que leur méthode, tu en as usé. Il oublie que parfois le chassé peut devenir chasseur.
☇ camp ; RÉBELLION » C'est une évidence. Tu n'as jamais trahi & tu ne te trahiras jamais. Audacieux, silencieux, tu as toujours gardé un œil attentif sur les tiens. Et tu continues.
☇ réputation ; PRINCE CHARMANT SUR SON BALAIS BLANC » Les insurgés se sont méfiés & maintenant, ils te chérissent, te regardant d'un œil appréciateur. Chaleureux, tactile, amusant, tu es charmant, séduisant. Les sourires, tu les distribues comme une maladie d'amour sur un air de velours. Solaire, on t'observe évoluer, tenter de te suivre. Et certaines jeunes filles ont murmurées que tu ressemblais au prince de ces contes pour sorciers. Image idéalisé, jamais écorné, tu apparais droit, redoutable, prêt à tout pour eux. Tu apparais en leader né, respecté, si loin de la crise de légitimité qui t'a secoué.
☇ état civil ; ÉPRIS DE LA MAUVAISE PERSONNE » On t'a prêté bien des relations, des jeux de séductions. On t'a vu joueur, voleur de cœur dans tes yeux de mer. On t'a vu rarement amoureux. Il paraît que jamais personne n'est venu saisir ton cœur & on s'amuse de savoir qui te fera tourner la tête. Bien élevé, poli, exquis dans tes sourires, tu te laisses approcher, tu te fais désirer. Et tu comptes souvent tes aventures à celles qui veulent bien l'entendre, les comprendre. On te taille dans des fantasmes d'homme épris de sa carrière, mais jamais d'une femme. On te taille d'homme qui a soif de rêver, d'exister dans un souffle d'adrénaline. Et bien sûr que tu les fais valser, que tu baises leur main, que tu leur souris, que tu ris. Et bien sûr que tu aimes les femmes mais il n'y en a qu'une qui a su vraiment te saisir, te retenir ; Elle. Et c'est un poing dans ton ventre quand tu sens tout ton être dérapé, s'échappé. C'est l'horreur quand tu réalises que tu en crèves encore de douleur. Merlin, elle te manque tellement, elle te manque vraiment.
☇ rang social ; INSURGÉ » Le camp des traqués, des évadés, des tarés. Le camp que tu embrasseras encore & encore avec toute la force de ton coeur, de tes erreurs. Si c'était à refaire ? Sans hésiter, tu recommencerais.
☇ baguette ; BOIS DE PEUPLIER, CRIN DE LICORNE, 34,7 CM » Lorsque tu étais jeune, on se moquait souvent de la longueur démesurée de ta  baguette. On se moquait de son coeur si fragile, qui fut réduit à néant lorsque tu as tué ton frère. Et pourtant, aujourd'hui, on admire la droiture, la loyauté du peuplier. Tu as l'esprit clair, ta morale reste inébranlable, imparable. On a souvent plaisantés que tu ne pourrais jamais faire de politique avec une telle amie. Tu en souris encore.
☇ épouvantard ; TOUT PERDRE » On pourrait croire que tu as déjà tout perdu en choisissant cette voie. Ceux qui pensent ça ont tords. Tout perdre, c'est perdre la guerre, c'est Harry mort, c'est la fin de tous les espoirs. C'est perdre  Tracey aussi, mangemort confirmée, baguette dressée & plus d'amour. Plus aucun amour au fond de sa haine.
☇ risèd ; TRACEY COMME AVANT » Elle est là, à quelques centimètres de toi. Le rire au bout des lèvres, le coeur battant, fuyant dans sa poitrine. Elle est tellement belle, tellement elle. C'est la Tracey d'avant les mensonges, la  Tracey que tu aimes encore si furieusement, si désespérément.
☇ patronus ; GRIZZLI » Imposant & féroce, l'animal se  dresse sur ses deux pattes, prêt à tuer.
☇ particularités ; EMPATHE » Jamais affirmé, ni infirmé, le don a été sur toutes les lèvres, sur tous les rêves. On t'a dit tricheur, violeur de coeur. On s'est méfiés sans jamais pouvoir rien prouver. Et tu t'en amuses comme un gosse, ne prêtant pas d'importance à cette empathie tellement invasive, tellement décisive. Les barrières sont fragiles malgré ton âge. Tu l'as si longtemps rejeté, délaissé. Tu n'en as pas voulu pendant des années pour tenter de te faire aimer, accepter. Aujourd'hui, tout est un peu plus simple, tout est un peu plus serein.
☇ animaux ;  AUCUN » Tu te serais écouté, tu aurais récupéré tous les chats errants sur ton passage, mais ta vie te l'interdit dorénavant. Et c'est pas tellement sexy de passer sa vie à éternuer.
☇ miroir ;  EN FORME DE LOSANGE, DE COULEUR ROUGE » Dévotion, soucis, passion, voilà ce que révèle le morceau de miroir aux teintes rougeoyantes. Et tu n'es pas peu fier de l'objet, le chérissant autant qu'il t'est donné de le faire.

☇ Avis sur la situation actuelle ; Tu détestes la guerre. Elle t'a tant volé, elle t'a tellement volé.
C'est même un peu ironique que tu sois presque le seul à t'en être sorti. Tu as vu bien des amis crever ( Lily, Marlène, Riagal, Sirius ), ta famille se briser ( Brian, ta sœur & tes parents ), l'ordre s'effondrer. Tout est parti en morceaux, tout est vraiment pourri, tu le sais. Et ce monde continue à ne tourner plus rond. Ce monde continue à se moquer de toi. Tu as pourtant tellement lutté, tellement exigé de vivre, de survivre. La rage au tripe, tu sais ce que tu as perdu, tu sais ce que tu as vaincu. Toi-même, tu voudrais effacer ces tarés de Belliqueux de l'insurrection, les rejeter hors de votre nom d'insurgé. On ne gagne pas une guerre dans la colère. On ne gagne pas une guerre en faisant chuter des hôpitaux sur la gueule des civils. On ne gagne pas une guerre en se divisant. C'est sans doute pour ça que tu restes accroché à Potter Junior, que tu tentes de le conseiller, que tu es à ses côtés. Tu n'as que du mépris pour les Belliqueux, les mangemorts & leur nouveaux cleps. Tu ne comprends pas ce qu'elle leur trouve, ce qu'elle leur a sans doute toujours trouvé. Mais tu t'es fait une promesse, tu tiendras, tu survivras, tu les détruiras. Et ce même si tu dois crever pour ça. Même si tu dois braver la haine de tout un peuple envers toi. Tu feras ce qui est bon, ce qui est nécessaire pour mettre fin à cet enfer.

☇ Infos complémentaires ;STAY STRONG, STAY MORAL » Bien des tiens sont tombés dans l’extrémisme, mais pas toi. Jamais toi. Tu tiens droit, fier, fort. Tu ne flanches pas, tu ne te trahis pas. Ce n'est pourtant pas la colère ou la violence qui te l'interdit. Sombrer, tu affirmes que ce n'est que pour les lâches. D'impardonnables, plus jamais tu n'useras.  Et ta morale est simple, claire, stricte. Il n'y a pas à diverger, à discuter. Tu as décidé, c'est ainsi & c'est tout. La guerre n'autorise pas tous les coups, la guerre n'autorise pas les pertes civils. Que cela plaise ou non aux belliqueux, que cela plaise ou non aux tiens. A bien des tords qu'on te dessine, on avoue sans mal que tu restes fort, inébranlable. NO WAR, IN ANGER,  WAS EVER WON » Tu les détestes tellement, brutalement, violemment. Tu les détestes tous. Des têtes pensantes – et encore Llewellyn a-t-il vraiment de la matière grise dans ce qui lui sert de cervelle, aux soldats, tu n'épargnes aucun des leurs de tes reproches acides, des mots destructeurs, voleurs. Tu l'affirmes sans mal ; Ils ne gagneront rien si ce n'est la haine, si ce n'est plus de pertes humaines. Les Belliqueux, si bien des tiens suivaient ton avis, seraient déjà écartés de l'insurrection. Les cendres caressent ta gorge au souvenir de l'attentat de Saint-Mangouste, des centaines de corps entassés sous les débris. Tu n'as jamais eu autant raison, tu le sais, et pourtant la victoire n'a jamais été aussi détestable. LOVER » Les souvenirs s'égarent & repartent. Ils jonglent dans ta mémoire, ton histoire. La douleur te martèle la poitrine, te coupe le souffle. Merlin, tu l'aimes encore. Comme un détraqué, comme un taré, tu l'aimes, elle & ses doux sourires, ses rires. Tu l'as vu évoluer, tu l'as vu commencer à t'aimer. Tu t'es senti tomber, sombrer, en redemander. Tu as longtemps cru que ça lui passerait. Et ça n'est pas passé. Dans le secret de ses 17 ans, vous avez commencés à vous aimer, à vous désirer, à vous lier. Et puis la guerre a tout volé, tout fauché. ( Son amour a-t-il toujours eu ce goût là, cette odeur là ? Des émotions t'ont-elles déjà brûlés autant, si souvent ? ) Tu as fui, elle t'a trahi. Tu jures que tu t'en veux, tu culpabilises de l'aimer encore. Tu culpabilises de n'avoir rien vu, rien su. Tu as mis le monde à ses pieds & elle l'a piétiné, est-ce que ce n'est pas assez ? Ce n'est jamais assez. Tu te dis que c'est juste pour te venger, te libérer. Tu te dis que tu hallucines sûrement un peu encore. Et dans la torpeur, dans la chaleur de tes rêves, mo cuishle danse encore. FIGHTER » Les combats s’enchaînent, s'égrainent. Les années t'ont appris la beauté des duels & les victoires s'accumulent. Rapide, instinctif, impulsif, tu déstabilises par un jeu du chat & de la souris où tu es toujours le chat. Tu t'es fait duelliste de génie au style explosif & instinctif, rodé par les années. Tu t'es fait plus dangereux que certains l'imaginent, le devinent. Et bien sûr, tu triches sur le fil des émotions, bien sûr, tu es excellent stratège dans le jeu des coups. CIGARETTES AND CHOCOLATE » Il y a quelques années, il n'était pas rare de te trouver la clope au bec, le regard chaleureux & l'humour plus que douteux au coin des lèvres. L'odeur de cerise te manque encore & le sevrage est toujours un peu difficile. Au départ, c'était juste pour contrôler le stress & la pression quotidienne & puis c'est devenu une véritable addiction, une obsession. Les premiers effets du manque se font toujours sentir après avoir fumé comme un pompier le peu de cigarettes sorcières que tu trouves ; mains tremblantes, humeur maussade. Le chocolat, c'est elle qui t'en a donné le goût, cependant il a toujours meilleur goût entre ses lèvres. OLD BOY » Le corps est marqué par les stigmates du temps. Les rides creusent le visage en gouffre d'expériences, d'impertinences. Le temps n'est pas ton ami, tu le sais bien. Et tu as horreur qu'on te le rappelle. Tu en fais un complexe, une source d'agressivité illimité. Tu as compris que tu étais vieux, maintenant, ça suffit, merci. ATHLETIC » La vie de fuyard n'a fait que renforcer ta musculature, même si elle est plus sèche, plus raide sous ta peau. La faim ne t'a pas épargné & tu as perdu de manière drastique du poids. Tu le dis avec une pointe d'humour ; L'insurrection est le meilleur régime qui soit. Sous ton humour pourtant, le sport a toujours été un excellent moyen de te canaliser & d'évacuer ton énergie. Rien n'a changé sauf que cette fois tu risques ta peau. COLD HANDS » Les mains sont glacées jusqu'à l'ongle. Tu n'as jamais compris pourquoi elles le sont autant ; Combien de fois tes ex ont glapis, dérangées par la froideur de ta peau ? Et puis une s'est habituée, en a redemandée. Toi, tu te contentes de dire qu'on ne peut pas avoir le coeur chaud sans un petit tracas. LEADERSHIP » Tu as tout de ces êtres charismatiques & dynamiques. Le sourire jongle au bout des lèvres, l'humour est facile, un peu imbécile. Tu sais saisir les coeurs en plein vol, les ramenant au plus près de toi. Chef écouté, respecté, salué, tu sais bien que tu triches un peu. Tu les manipules, évidemment. Leur sentiments n'ont après tout aucuns secrets pour toi. Avec un peu plus de facilité, tu arrives à les appréhender, à les guider, à les emmener où tu veux. Pour eux, tu es accessible, invincible. Tu te soucis d'avantage d'eux que de toi. TRUTH » Tu as pour principe d'être toujours honnête, quitte à en devenir blessant. On trahit ça pour de l'humour un peu vaseux. On te pardonne avec un sourire alors que tu es si facilement détestable, que tu veux être détestable. Tu t'amuses à piquer au vif les sentiments, à piquer au coeur, les amours toujours avec une politesse feutrée, mesurée, toujours avec le sourire. IRISH BLOOD » On dit des irlandais qu'ils ne vénèrent que la magie, que les né-moldus sont pour eux de vrai miracle. Tu ne déroges pas à la règle. Tu trouves tous les sangs, toutes les magies, tous les hybrides beaux, t'exclamant en gaélique quand quelque chose te saisit. Beaux par magie. Tu as été élevé dans une sorte d'admiration envers cette puissance qui coule dans tes veines & tu n'as jamais vraiment compris le mépris des tiens pour ceux qui sont différents. Tu n'as jamais compris la fierté des purs. Toi, tu n'as soif que d'aventure, d'imprudence, de violence. Toi, tu files à travers la nuit à la recherche de plus. KNOWLEDGE » Tes connaissances sont souvent très précises, toujours incisives. Tu n'aimes pas avoir tord, tu n'aimes pas ne pas savoir. Et ton sens du détail n'en est que plus grand & intransigeant. Observateur &  calculateur, tu connais exactement les points faibles de tels sorts, de tels maléfices ou bien de tel personnage. Armé d'un esprit de déduction sans faille, tu es quelqu'un de redoutable & tu sais exactement & comment plaire sans le moindre faux pas. Pourtant tes connaissances s'étendent bien plus à l'histoire de la magie, aux vieilles légendes & aux sorts les plus redoutables, implacables qu'aux personnes. Souvent, tu parviens à détourner les autres par ton sens de la répartie, ta culture, tes   voyages. Ce n'est pas pour rien que tu as choisi un métier de terrain. Auréolé de sucés depuis la traques de différents mages noirs, tu t'es taillé une réputation d'auror de génie, de personnage à abattre.    VOLCANIC BOMB » On dit de toi que tu es impulsif, fier. On dit de  toi que tu as la chaleur au bout du coeur & des doigts. Célèbre pour ton tempérament accessible &  magnétique, tu es de  ceux qui se  font des amis dans quelques mots. Tu es de ceux tactile. Mais tu es aussi ceux qui ont le coeur bercé par des flammes éternelles &  vengeresses. Tout feu, tout flamme, tu frappes ceux qui te frappe, peinant à contenir une violence qui t'agrippe les  tripes. Tu ne réfléchis parfois pas assez. Tu ne réfléchis jamais assez, préférant ton cœur à ta tête.  EMPATHY » C'est un doute qui a toujours navigué, te concernant. Tu n'as jamais ni affirmé, ni infirmé. On s'est pourtant méfiés, on a laissés les rumeurs s'envoler, décoller. Ce don est un peu ton fléau, ta malédiction. Détester par ton frère, tu as tout fait pour le rejeter & donc te rejeter. Mais les années sont passées & tu as fini par épouser ton don. Tu as fini par réaliser que tu en avais besoin. Cependant l'apprentissage tardif rend tes barrières fragiles, futiles envers ceux qui sont capables d'atteindre ton coeur. Tout finit toujours par s'effondrer, vaciller & tu perds le contrôle, fatalement. Même si tu ne l'avoueras jamais vraiment, jamais totalement.   CAT »  L'amour des chats est tellement évident quand on te voit. Tu les adores ces petites bestioles à poil.  Dommage que tu sois allergique.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi lionheart ou lucie. J'ai 21 ans, je viens de france, lorraine & bientot ile-de-france et j'ai connu le forum via des membres qui ne sont plus là. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 8 style jours sur 7. Pour les membres désirant être parrainés uniquement : rendez-vous dans cette catégorie et postez dans le sujet "être parrainé". Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? je  suis  faiiiiiible mdr



Dernière édition par Quinn O'Malley le Ven 29 Juil 2016 - 0:12, édité 18 fois
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this is no mistake, no accident
don't be surprised, i will still rise


❝ i messed up tonight, i lost another fight. ❞i still mess up but i'll just start again.

DANS LA NUIT DU 25 AU 26 MARS 2003. TOIT DE MADAME GUIPURE, LONDRES, ANGLETERRE. Dans l'eau, le souffle est retenu, détenu. Et lentement, tu vides tes poumons, en laissant des bulles s'échapper. Il y a toujours le bourdonnement des émotions qui effleurent, pleuvent dans tes oreilles. Seuls échos dans le silence assourdissant de l'eau, tu savoures les préoccupations simplettes & fluettes. Une vieille pacifiste a des rhumatismes qui lui couturent les reins, une gamine s'ennuie dans le fil de ses émotions, de ses démons. Un sourire paresse, t'agresse. L'eau file, te purifie, noyant, nettoyant la crasse, les crasses qui redessinent ton corps. Et quelque chose comme un savon de fortune s'échappe en volutes chimiques dans la petite tente. Tu te souviens avoir lancer un clin d'oeil à Cameron & lui avoir demander, sans discrétion, ni vraiment de question de te rejoindre. Il y a eu des regards choqués, d'autres amusés & il ne reste maintenant qu'une douce quiétude. En reprenant ton souffle, veillant à mettre de l'eau partout, tu espères que la mission sera un succès. En frottant vigoureusement la peau abîmée, ébréchée, tu espères que tout ira mieux. Bientôt mieux.

Et c'est à peine une ride à la surface des émotions, à peine un sentiment d'excitation qui afflue & reflue. Le goût métallique plombe pourtant ta langue ; un goût de semi-victoire ensanglanté. Les premières douleurs explosent en fleurs de sel, dans la surprise étouffante, asphyxiante. Et il te semble sentir quelque chose de familier, d’entaché. Une toile d'émotions qui a tellement attirer ton œil, qui a attiré ton coeur. Ton ventre se contracte, tout ton être se détraque. Et il y a la réalisation ; Ils sont là.

Entre terreurs & horreurs, ils s'approchent, effilochent vos défenses avec complaisance. Rapidement, tu t'arraches à l'eau, l'urgence collée à la peau. Le jean est enfilé à même la peau. Et tu te précipites. « Cameron ! Et les premiers cris retentissent, les fumées sont lâchées, étouffantes, brûlantes. Par Merlin ! Têtenbulle ! » Ta tête est enveloppé d'une bulle d'air pure. Et tu te précipites vers le centre du campement. Merde, merde, merde. Ils ne devraient pas être ici. Ils n'auraient jamais dû être ici. Et une lueur verte te  rate de peu, tu serres les dents, jetant avec une efficacité redoutable un « petrificus totalus ». L'amas noir & métallique s'effondre dans un ballet ridicule. Comment ont-ils faits pour rentrer ici? La haine te dévore, te mord dans tes cheveux trempés. Et il y a des envies de brutalité, d'impétuosité dans tes entrailles. Tu entailles un autre enfoiré, le rejetant dans les escaliers dans un « expelliarmus » à peine soufflé. « Sorry not sorry, lâches-tu, un brin amusé, totalement angoissé à l'intérieur. Et tu braves le campement aux airs d'apocalypse, uniquement guidé par les sentiments de panique de la blonde. Cameron ? Dans ton torse est rentré une petite silhouette encapuchonnée & totalement désorientée. Navré, vous n'êtes pas aussi jolie. » D'un poing, tu assommes ce qui semble être un adolescent. Tu sembles prendre l'affaire avec légèreté comme si ce n'était qu'une banalité. Tu sembles t'en amuser. Et pourtant, les doigts se referment dans une crainte terrible sur le peuplier. Et pourtant, tu as l'impression terrible que tu vas échouer. Le sort fuse, cramant ton bras dans un hurlement, creusant tes doutes.

« Liathróidí Merlin, s'échappe l'expression injurieuse, traçant ta colère. Et la main fine et délicate rencontre bientôt la tienne. Quinn, et tu la rapproches dans une étreinte féroce, véloce. Un peu soulagé, tu observes le joli visage avant de percevoir les marmots qui l'accompagnent. Je ne savais pas que tu avais autant d'enfants à ton âge, elle fronce les sourcils et tu creuses un sourire de tes fossettes qui remontent. Son inquiétude ronge tes barrières, son angoisse & ses peurs suffisent à te contaminer, à te dévorer. Tu es douée, tu vas y arriver, Camy. Tu embrasses le front. Je les distrais & tu disparais. », dans tes yeux écarquillés, il y a pourtant toutes les peurs du monde de crever, toute les douleurs à venir. Et tu ne la laisses pas répliquer, rien souffler. Tu t'élances dans les volutes de fumée & tant pis si tu dois en crever. « Camy ! Occupe-toi bien de nos gosses ! ». Il y a comme un rire étouffé, comme une tension disparu. Et les sorts fusent, et tu te vois tomber, t'exploser, dans la douleur, dans tes erreurs commises et à venir.

Au moins, c'est pas elle qui t'aura tué.
Et tu auras même pu la mettre en colère.
Peut-être un peu jalouse, aussi?



JUILLET 2002, LONDRES, ANGLETERRE. Elle est là, à quelques mètres,  hors de porté. Tu peux le sentir, le ressentir. Les cheveux noirs dépassent légèrement de sa capuche, le masque infect reste rivé, accroché sur ses traits. Les émotions ne trompent pas, ne trompent jamais. Elles ont toujours eu une couleur, une odeur particulière, naviguant vers toi comme une hantise, comme toutes ses conneries. Et tu sais dans une haine crasse, vorace qu'elle a trahi.

Ce n'est plus juste un mensonge, ce n'est plus juste une vague idée noire que tu as si souvent nié, ignoré ; Tracey t'a trahi.

Le polynectar se dilue, tu le sens. La magie dégringole, faisant réapparaître tes cheveux blonds teintés de gris par ici & par là. Les yeux se teintent d'un bleu glacial, abyssal. Et tu ne la quittes pas des yeux, pas un seul instant, pas un seul moment. Combien de fois a-t-elle fait semblant en t'embrassant ? Les ongles s'enfoncent dans la longue baguette & le crin gémit sous tes envies de meurtres. Combien de fois a-t-elle menti en t'aimant ? Toute votre histoire, toute ta mémoire te semblent n'être qu'un tissu de bobards revanchards. Tous ces « je t'aime » s'égarent en poison dans tes veines. Et sa surprise te crispe le coeur, adoucit par un bref instant de peine mais déjà Tracey ne connaît que la colère fumeuse & voleuse. « Ne te fous pas de ma gueule », craches-tu entre tes dents serrés, bloqués, sa haine nourrit la tienne. Et tu veux juste faire mal. Tu veux juste lui faire mal pour tous ses mensonges, pour tous ses songes.

Tu te trouves tellement stupide, tellement insipide.
Elle est pourtant trop jeune pour toi, non ?

Du coin de l’œil, tu observes Le Limier dans ses sourires édentés se régaler de la chute prochaine des Mangemorts. Et la colère enfle, grossit, grandit, la magie crépite, s'agite. « Reste pas planter là, Charming, claque une voix d'un insurgé qui veut sa part de vengeance, de violence. Et tu ne bouges pas d'un millimètre, regardant, fixant. Recule. », et la voix gutturale, brutale reste sans appel. Elle se crispe un peu. Tu la dégoûtes aussi, c'est ça ? Un souffle & tu vacilles, t’incendie ; Tu es tellement con. Par Merlin, qu'est-ce que tu es con. Comment tout cela aurait pu être réel ? Comment quelqu'un comme elle aurait pu aimer quelqu'un comme toi ? Tu es trop vieux, trop imbécile. Elle a toujours pu avoir quelqu'un de mieux, quelqu'un de son âge. Tu te l'es pourtant répété dés que les premières bribes de sentiments sont apparus. Tu te l'es pourtant gravé  dans le coeur quand tu t'es senti dérailler, t'égarer. Un béguin d'ado, ça passe toujours. Un fantasme, une fois assouvi, ça s'effrite, ça s'oublie. Elle a juste mis un peu plus de temps.  Et maintenant, tu la détestes.

Menteur, tu veux la détester.
En Prince sans peur, tu lèves la baguette. La douleur s'incruste, tentaculaire, sommaire. Elle te déchire, elle te comprime. Tu as besoin de la haïr. Tu en as tellement besoin pour ne pas crever, pleurer. Le geste est précis, exquis et une boule rougeoyante se forme, déforme l'air. Sans un mot, elle file dans une vitesse hallucinante, dérangeante. Et la magie s'écrase contre la barrière à quelques centimètres d'elle dans des éclairs rougeoyants, promesse de douleurs & d'horreur. Elle vrombit, vomit le sortilège entrelacé d'une violence rare, porteuse de nouveaux serments. La prochaine fois, je te tue.

L'estrade s'effondre & bientôt un à un, vous, vous dispersez. Sur le toit, ils parlent tous. Et la rumeur enfle, mécanique & amnésique ;Il s'est fait avoir. Il aurait du le sentir, non ? Peut-être qu'il ne mérite pas de nous guider si il tombe dans tous les pièges. Peut-être qu'il ne mérite pas d'être notre chef.




AOUT 19XX. MAISON DES O'MALLEY, IRLANDE. Et dans le reflet de ses émotions, tu sens la colère en ébullition.

Les dents serrées, il t'observe tourner & retourner l'objet de toutes ses convoitises dans le creux de ta paume. Les yeux bleus sont rivés, fixés sur l'or délicat, pulsant d'une magie douce. Chaleureuse, elle s'enroule à ta peau, te reconnaissant comme sienne. Dans le bijou, il y a des siècles de O'Malley entrecroisés, désespérés, porteurs du pire comme du meilleur. Le vert de l'émeraude se reflète dans les flammes du petit salon. « Tu ne la mérites pas, la colère est relevé du sel du mépris, piquant & blessant. Tu ne la mérites vraiment pas. » Sur ta langue, il y a une certaine aigreur qui t'agresse le coeur.  Il y a des rancœurs tapageuses, ravageuses. « Ce n'est pas l'avis de père, Brian. », les yeux s'écrasent dans les siens, ton bleu se fait malicieux alors que le sien se drape dans les dangereux risques d'une envie de meurtre. « Papa est – Il se stoppe, comprenant que tu attends le prochain faux pas, comprenant que tu savoures la demi-victoire. Sa haine se déploie en mer de maladies culpabilisantes et éreintantes. Et tu n'en as appris qu'à le détester à ton tour. Je sais que tu veux le dire. Et il se mord les lèvres, son palpitant craquelant sous l'horreur & la douleur, révélant les nécroses de son mal-être, de son malaise. Tu n'as pourtant jamais voulu être le plus aimé.  Tu n'as pourtant jamais voulu sa souffrance silencieuse & pourtant, si voleuse de coeur. Je sais que tu le penses. Et les mots fusent, brisant l'air ; Papa n'est qu'un idiot. » Parce qu'il a été abandonné.

Non, tu connais, tu sais la vérité ; Il se pense abandonné, quart d'O'Malley raté, abîmé, ébréché.
Il se pense victime dans sa jalousie, dans ses envies de vengeance & d'insolence.

« Elle aurait dû être à moi. J'ai cent fois plus de mérite que toi. », j'aurai dû l'avoir, j'aurai dû tout avoir. La langue claque, d'énervement, d'agacement, de contentement aussi. Tu as depuis longtemps abandonné l'idée qu'il comprenne, qu'il apprenne. La haine s'enroule, poison dans ses veines. « Et qu'est-ce qui te fait dire ça ? », détaches-tu, pourtant, jouant encore avec l'objet. Il t'asphyxie, te bousille avec sa colère, te noyant dans son amertume. « Tout a toujours été facile pour toi. Si seulement. Tu n'as jamais eu besoin de te battre pour quoique ce soit. Il déglutit difficilement, si certain, si serein, si assassin dans ses demi-vérités. Ta magie est puissante. Papa t'adore & Maman n'a jamais vu que toi & ta magie si parfaite. Crétin, veux-tu lui cracher au visage. L'empathie n'a jamais été facile, le flot des émotions qui grignote le coeur n'a jamais été si risqué, si souvent nié sous le pli de la fierté. Moi, je me suis battu. Moi, j'ai plus de mérite que toi. », assène-t-il, martèle-t-il.

Par Merlin, tu aurais tellement, tellement, tellement aimé être lui.
Dans un geste souple, la chevalière échoue entre ses mains. Tu peux pas t'empêcher de penser que ça peut peut-être cette fois tout arranger, que cette fois, il cessera de te voir comme un ennemi. Toi qui n'a jamais rien voulu d'autre qu'un frère. « Prends la si tu t'en penses si digne. », les traits se déforment & tu comprends ; Il croit que tu as pitié, que tu veux juste la lui faire fermer. Et pourtant ses longs doigts se referment sur le métal. « Je ne me pense pas, Quinn. Je le suis. »

Un haussement d'épaule et tu ouvres un livre ; « Ouai, si tu veux. ». Alors que tu as juste envie  de l'envelopper dans tes bras & de lui souffler qu'il ne fait que se tromper, qu'il ne fait qu'échouer. Tu espères juste en tournant les pages qu'un jour, il te comprenne, qu'il t'aime. Tu espères que tu pourras le lui souffler, sans sentir cette boule dans ta gorge, cette brûlure sur tes cordes vocales. Il ne te reste plus que ça de toute façon ; Espérer.




JANVIER 1982.  ECOSSE. Les hautes herbes te fouettent les jambes, dégueulassant ton pantalon beige. Dans un souffle, tu ne bouges plus, la baguette est dressée en silence, dans l'indifférence. Tu as perdu tant d'amis dans cette guerre, dans cet enfer ; James, Lily, Marlene, sa toute petite fille Jeanne aussi, Sirius - ce débile -, et ta famille explosée, éclatée. Tu t'es fait de trop nombreux ennemis aussi dont ton propre frère. Et tu le sens, le sais qu'il est tout prés, trop prés. Ses émotions n'ont pas vraiment, pas tellement changés. Il y a juste encore d'avantage de haine, de colère. Il y a juste cette mer de souffrance qui menace de t'engloutir, de te vomir. Il y a juste lui. « Brian, souffles-tu, en sentant ton cœur louper un battement. Rends-toi, s'il te plaît. Aucun mal ne te sera fait si tu coopères. », déjà proposé, sans cesse refusé, tu as longtemps joué au frère pacifiste, à l'ami de toujours. Tu sais qu'il a toujours choisi la violence, la puissance, qu'il n'a jamais été raisonnable. Et l'éclair vert te loupe de peu. « Un Avada ? Putain, tu es toujours toi à ce que je vois. Au moins je t'aurai proposé une porte de sortie pour Maman. », mais il n'en a rien à faire, au contraire.

Sa colère se fait plus brûlante, te frappant de plein fouet, se glissant derrière tes barrières. Il est frustré de t'avoir loupé, dérangé de s'être fait repérer. Lentement, tu bouges, entrant dans la vieille bâtisse déglinguée. « Arrête tes conneries, Brian. Tu aggraves ton c- Ferme la ! Je suis sûr que t'attendais que ça. Tu es le fils prodige après tout. » Aveuglé par sa haine, il n'a jamais saisi, compris le poids de ta naissance. D'un souffle, tu lances le premier sort qu'il esquive dans un mouvement de hanches. Tu en profites pour te jeter sur lui, lui décochant un coup de poing dans la mâchoire. « Ta gueule, scroutt à pétard ! Tu comprends rien ! Tu as jamais rien compris ! », hurlant de rage, tu libères ta frustration, cognant encore & encore. Pourtant, il te cloue bien vite au sol pour lui aussi te rouer de coups. « Compris quoi ? Que tu es môsieur parfait !? », la mâchoire tremble sous les coups, malmené par la fureur, l'horreur. « Je te hais ! », claques-tu, lui craches-tu à la gueule. Et il a un moment, un instant d'arrêt, c'est la première fois que tu le dis. Il a comme le cœur fusillé, détraqué. Tu as toujours tout pardonné, tout effacé pour lui.

« Tu m'entends ? Je. Te. Hais. », écrasé en dessous de lui, tu jettes tes mots furibonds. Tes mains venant le cogner, le repousser. Et il se laisse faire, quelque chose se brisant, le paralysant. Tu n'as jamais été aussi sincère. Tu n'as jamais été aussi blessé, tué. D'un autre sort, tu le fais vaciller, sombrer. « Alors tue-moi. », souffle-t-il  comme si il n'y avait plus rien pour le rendre vivant, comme si toi aussi tu n'y avais pas pensé. Ce serait tellement plus simple de le libérer, de te libérer. Tu te redresses, dans un autre murmure, tu lies ses bras. « Brian Niall O'Malley, vous êtes en état d'arrestation. Vous aurez le droit à un procès. » et tu le pousses à l'extérieur de la maison en ruine. Isaiah se dresse au loin & il te semble qu'on te plante un pieu dans le coeur. Tu te fais tellement horreur.




MAI 1963.  MANOIR DES O'MALLEY, IRLANDE.  « Tu es précieux, fils. », la main paternelle passe dans tes cheveux, descend contre la nuque dans un sourire un peu gêné. Papa a toujours été un peu avare de mots, redessinant sous un peu d'indifférence tout le poids de ses maladresses à peine voilées, ses tendresses à demi maîtrisés. Ses émotions là sont pourtant les plus douces, les plus chaleureuses, les plus heureuses.  Tu sens son amour sans impatience, sans conséquence. « P'pa ? Le pouce est coincé dans ta bouche, sucé doucement, lentement. Maman n'arrête pas de dire que tu n'auras pas les dents droites plus tard. Il t'observe un peu curieux. Pourquoi j'suis préchieux ? » Il y a une réelle interrogation dans les sourcils froncés, froissés et l'interrogation sous-jacente ; Pourquoi Brian est tout le temps en colère contre moi ? « Tu aimes la magie ? Quel question, bien sûre que tu l'aimes. Elle navigue sans cesse dans l'air, dans tes poumons, dans ton coeur. Overdose, elle s'accroche, elle t'écorche dans un ballet d'émotions, de tensions, de prémonitions. Tu hoches vigoureusement la tête. Tu es magique. », un sourire paresse de ses lèvres à tes pupilles claires. «  Et tu es notre petit miracle. »

Si longtemps qu'ils t'attendent.
Si longtemps qu'ils te désirent.
Et le coeur explose d'amour.
Et le coeur implose de ses mots de toujours.

« Toi auchi, t'es mazique. ». C'est beau comme il ressent, c'est beau comme tu le ressens. Et il t'atteint jusqu'au creux de ton âme, il retrace tout ce qui te manque, tout ce qui est trop étouffant en Maman. «  C'est zolie là. », et sous tes doigts, il y a la pulsation du myocarde, les pulsions des émotions.




❝ i hate u, i love u ❞lie to me, lie with me, get your fucking fix

JUILLET 2001.  APPARTEMENT DE TRACEY, ANGLETERRE. Tes lèvres courent sur les siennes dans un baiser vorace, tenace. Les doigts se perdent sur sa nuque, en tremblant, en la griffant. « J'ai envie de toi. », un murmure qui s'explose dans sa bouche. Le manque est tellement douloureux, orageux au fond de ton ventre. Il s'enroule entre tes mains sales, les cotes  apparaissant de plus en plus à chaque visite. Tu ne sais jamais quand tu vas de nouveau franchir cette porte. Tu ne sais jamais quand ( ni comment ) lui revenir. Un peu à la dérive, tu fais glisser tes mains froides sous la robe légère, frôlant la lingerie délicate dans un grognement animal ;  « Je veux que tu viennes avec moi. J'ai besoin de toi. ». Tu as tellement besoin d'elle, d'être contre elle. Tu la veux maintenant & pour une éternité.

Et la fièvre s'égare contre tes lèvres, elle t'embrasse à en perdre haleine, à en perdre tout. Tu te colles un peu plus, toujours plus. Ses mains s'égarent sur tes vêtements trop grands, s'effondrant dans un pli soucieux, creusant ses traits d'inquiétude. « Tu dois d'abord manger. Un sourire volatile. Tu n'es pas au menu ? ». L'humour navigue, tentant de l'apaiser. Tant que tu es pas crevé, tout va bien. Tant que tu peux encore marcher, tu peux te battre, te débattre. Les mains glissent sur les tiennes ; Elle commence à bien te connaître. Elle sait que tu vas tricher & la faire rouler dans les draps. « C'est comme avec les enfants ; Un sourcil se hausse, tu dois d'abord finir tes légumes avant d'avoir droit au dessert. ». Tu te penches, attrapant son oreille entre tes dents. « Je croyais que tu étais l'entrée. », murmures-tu, foutrement amusé, pas du tout désespéré. Lentement, tu te mets à jouer de tes dents contre la peau sensible, laissant ta langue tracer son chemin dans son cou. « Je veux vraiment te kidnapper, tu sais. », tu n'es jamais sérieux quand tu laisses ces mots là s'échapper. Tous tes principes te l'interdisent, tu n'es pas un de ces chiens galeux de belliqueux. Tu n'es pas comme  cette folle dégénérée de Daphné Greengarce. « Tu resterais toute nue dans ma tente toute la journée », le visage s'éclaire d'un sourire de gamin à cette idée d'elle nue, perdue sur la vieille couverture rapiécée & ta langue jouant au creux d'elle, contre elle. Bercée par ses soupirs, tu as l'image d'elle gravée dans le plaisir, dans tes désirs. Un gémissement s'extirpe de sa gorge & une poussée d'envie t'entrave la trachée, toute asséchée. « Tu ne vas pas me kidnapper parce que plus personne ne te donnera de clopes & de chocolat. », un rire fleurit quand elle rentre le cou dans ses épaules. Une moue d'enfant boudeuse se marque sur ses traits et elle a besoin que tu manges. Elle a besoin que tu cesses de fondre comme glace au soleil. « Sinon tu ne tiendras pas la route dans les draps, tu balaies la provocation de ta proposition … On peut couper la poire en deux ? Manger du chocolat sur toi toute nue ? »




QUELQUES JOURS AVANT L'ANNIVERSARE DE JEANNE, JUILLET 1981.  MAISON DE MARLENE, SON MARI ET SA FILLE, ANGLETERRE.Les bras chargés d'un ours en peluche plus gros que toi, tu tentes de sonner à la porte verte. « Marleeeeeene, ouvre-moi, chouines-tu de l'autre côté de la porte. J'ai été sage, je promets, cette fois, j'apporte pas de jouets enchantés. », tu grattes doucement, tentant d'amadouer ta vieille amie. « Mot de passe ? Il y a comme un rire de l'autre côté de la porte, et tu devines que contre la hanche de la brune, Jeanne se loge contre sa mère. Tarte aux pommes & à la citrouille. La porte est déverrouillée et une petite forme se propulse vers toi, nichant son nez dans ton cou. Tonton ! Tonton ! », hurle la minipuce toute joyeuse, toute joueuse. « Minipuce ! C'est que tu n'es plus si mini que ça. Un rire. Maman te nourrit trop bien, fronces-tu les sourcils & tu te penches vers son oreille. Mais tu m'as quand même gardé du gateau au chocolat, si ? Et elle sourit largement, brutalement, la bouche bordée de traces de son méfait. Nan, z'ai tout manzé parce que tonton en retard. ». Tu fais la moue & fait semblant de commencer à  grignoter la petite ; « Alors je vais te manger, moi, parce que tu sens encore bon le gâteau. ». L'enfant rit, heureuse, loin des préoccupations d'adulte.

Dans l'entrée, les valises traînent à peine défaites & si vite refaites. Tu ne comprends pas l'intérêt d'une protection si légère, le mal court toujours un peu. « Il te plait ? Les 'Cornes, c'est mieux. Et pis ça cra'he des paillettes. Tu fixes le pauvre nounours qui fait aisément le triple de sa taille. Je t'apporterai une licorne qui crache des paillettes pour ton anniversaire. 'Man t'a dit ? On va faire une fête pour mon annizersaire. Un sourire s'éclaire & les yeux glissent jusqu'à Marlène, inquiets. Tu cheras là ? Je ne peux pas, minipuce. Je travaille. » Elle est un peu déçue en baissant les yeux, tu glisses ta main dans ses cheveux. « Ne sois pas triste, je t'offrirai le plus beau des cadeaux & tu voudras m'épouser au lieu de Papa. Ah cha non ! C'est 'Pa que z'épouse. » Un sourire est le reflet du sien. Marlène culpabilise déjà sous tes yeux.

FIN 1977. « Tu voulais me voir ? », un murmure dans le noir, tu es perché sur ton verre. Le bar moldu irlandais est un peu crade mais il ruisselle, sommeille de magie. « Je t'offre un verre ? », tu penches la tête, intrigué par son inquiétude, sa culpabilité, ses yeux un peu effrayé mais tellement indompté. « Je t'avais dit que tu aurais dû sortir avec moi, pas avec Sisi, l'impératrice des cons. », tu roules des yeux, tentant de l'amuser, de la faire se marrer. Ce n'est un secret pour personne qu'entre Sirius dit Sisi, l'impératrice des cons, et toi, c'est une guerre autant d'amitié que de ressemblances. Le même humour un peu crasse, terriblement tenace s'égare contre vos langues, font tanguer des univers. Elle a un coup au coeur, soudainement, & la moue s'extirpe, un peu boudeuse, tellement frondeuse. « Je suis enceinte, tête de con. Un silence. Et tu vas être le parrain. ». Touché, coulé.

« Elle dort. », cale doucement Riagal, l'homme qu'elle a épousé avant la naissance de Jeanne. Et tu jauges le couple des yeux. « Vous devriez partir. », un froncement de sourcil de la part de Marlène. « On a promis à Jeanne une fête. » Un agacement s'arrache à tes yeux, autant que le sien est visible. « C'est trop risqué, vous êtes traqués. On a repérés des – Ta gueule, Queenie. On lui a promis & je tiens mes promesses. » , souffle la mini-furie, et à ses côtés, l'homme a l'oeil amusé, trempé d'une émotion sensible, indestructible ; Il l'aime à en crever. Il l'aime depuis tellement longtemps & c'est horriblement évident. « Je ne te pardonnerai pas Marlène, si il arrive quelque chose à Minipuce. » Le sérieux étrangle ton corps. Tu n'as jamais autant aimé, adoré une enfant. Tu n'as jamais autant chéri quelque chose qui ne venait pas de toi. Un peu stupide, un peu imbécile, tu t'es toujours dressé dans ta tour d'ivoire, n'agissant que par intérêt. Les émotions sont un peu fades avec toi. Le jeu est toujours un peu truqué, désabusé. Le sort rouge part, te renverse en arrière. Un sourire explose sur ses lèvres, ainsi que sa fierté ; « T'inquiète pas, monsieur-beau-gosse, je ne me suis pas rouillée. » L'honneur un peu piqué au vif, la langue gorgée d'orages, tu craches ; « Tu m'as même pas fait mal. ».

JUILLET 1978. Elle est si petite, entortillée dans sa couverture verte. Endormie, tu l'as blotti un peu contre toi. De ses petits doigts, elle caresse ta chemise. Marlène dort dans le lit à côté & tu n'as pas vraiment pu t'empêcher de la garder contre toi. « Tu seras belle comme ta maman, toi. Tu vas en briser des coeurs. Je vais surtout arracher le coeur au premier qui s'approche d'elle. ». Un rire, et la joie s'étend dans la pièce. « Quinn, je te présente Jeanne. » , tu observes la petite fille, le sourire au bout du coeur ; Toi & moi, on va être de grands amis, Jeanne. Tu verras, je t'apprendrai des tas de choses, je t’emmènerai voir le monde. Et je te protégerai pour toujours.

JOUR DE L'ANNIVERSAIRE DE JEANNE, JUILLET 1981. La musique court encore. Et on pourrait presque croire qu'en poussant la porte, elle viendrait te sauter dans les bras, que son rire longe encore la tapisserie vieillie. On pourrait croire que tout va bien. On pourrait croire que rien n'est arrivé, que rien n'arrivera jamais. Et sans faire un bruit, tu attends que la ronde des heures te ramène à elle, à eux. Et sans faire un bruit, tu entres dans la maison dont s'échappe encore de la fumée. La licorne est abandonnée sur le parquet, elle laisse les paillettes s'échapper, laissant ton coeur s'effondrer. Dans la maison, il n'existe plus aucun sentiments, si ce n'est le vide. Il n'existe plus que ta solitude & les corps allongés, dépouillés de vie. « Pourquoi vous finissez tous par partir sans moi ? », un murmure & de ton trône, tu penses que c'est un peu mal d'aimer. Après tout, tu ne fais que casser.




1998.  POUDLARD, ECOSSE. Les lèvres s'accrochent encore un peu, derrière la statue. Dans la folie, dans le désordre, tu l'embrasses à en perdre haleine, à en perdre la tête. Tu as juste encore besoin d'une minute, une toute petite minute avant de manquer d'air, avant de manquer d'oxygène. La main s'emmêle aux cheveux d'ébène & contre elle, tu souffles ; «  Encore un peu. Les yeux s'ouvrent bleus contre bleus à l'âme. S'il te plait. ». Le visage est un peu pâle, tellement beau dans sa tristesse, dans sa tendresse. Elle a la bouche un peu gonflée, elle est un peu tremblante, un peu chancelante. Est-ce la fin ? Est-ce votre fin ?

QUELQUES HEURES AUPARAVANT. « Avada Kedavra ! », le sort s'extirpe de ta baguette. L'éclair vert part. Tu regrettes déjà. Tu regrettes tellement. Et le crin de licorne pousse son dernier soupir. Quelque chose se brise, s'épuise sous la violence du sort qui rencontre le corps. Les cheveux blonds sont repoussés en arrière, ter permettant de détailler le visage si semblable au tien. Il est l'écho de tant de maux. Il est l'écho des millions d'horreurs, de douleurs. Et il s'effondre à terre. Les yeux restent grands ouverts sur le ciel, il a un demi-sourire. Comme si enfin, il pouvait se reposer, s'apaiser. Mais pas toi. Les yeux débordent de larmes silencieuses, peureuses. Ce soir, tu as perdu ;  Tu t'es perdu.

Aime-moi, semble susurrer, murmurer le vide dans ton coeur, la douleur. Et les lèvres reviennent à la charge. Est-ce qu'elle aussi tu vas la perdre ? Est-ce que tu vas tout perdre ?

QUELQUES HEURES AUPARAVANT. « On ne peut pas rester là, Quinn. », l'air a un goût de cendres dans tes poumons. Isaiah referme sa main sur ton poignet, et tu perçois l'agacement, l'étonnement. « Laisse-moi. », ton laconique, dépourvu de vie, réglé sur un mode automatique. De tes doigts tu redessines le visage si semblable au tien. Tu esquisses tes peurs de gosse, ton besoin d'amour inconditionnel, irréel. Tu sais maintenant, hein ? Tu n'aimes que l'amour un peu toxique, un peu illogique. Tu l'as au bout des lèvres si imparfait, si épais. De mauvais goût, tu aimes mal, tu aimes à l'envers. « Tu panseras ton coeur plus tard, lèves-toi pour rester en vie. » « Pourquoi ? » Est-ce que tu mérites vraiment de rester en vie après ça ? Est-ce que tu dois pas juste te laisser crever ? Comme lui, la peau est froide contre tes doigts, le coeur a cessé de battre. L'acidité au fond de la gorge t'étrangle, t'épouvante. Tu as encore un peu envie de vomir, de t'enfuir. « Ma sœur avait tord. », murmures-tu avec une pointe d'amertume ; Tu es celui qui détruit. Et tu ne demandes pas vraiment de te comprendre, d'apprendre. Tu ne demandes pas à Isaïah & sa froide logique d'essayer, d'esquisser les rouages de tes émotions. Tu as juste mal à n'en plus rien ressentir, à n'en plus rien sentir. Un peu aveugle, tu ne vois que lui aux yeux ouverts. Tu ne vois que son putain de sourire comme une dernière insulte crachée à la gueule. Tu n’aperçois même pas ton mentor s'éloigner, l'oeil attiré par autre chose. Et tu souffles à ton frère ; « Tu es content ? Tu as enfin gagné. ». Funambule imbécile, tu braves le champs de bataille. Automate sans cervelle, tu avances un peu dans les couloirs. Tu as compris, tu sais que tu dois te repentir. Tu dois partir.

« Je dois partir. », à bout de souffle, tu caresses sa joue. Ses yeux sont tellement tristes. Tu la sens hésiter, douter. Ses envies s'emmêlent, te ficellent & tu souffles ; « N'y pense même pas. ». Tu ne la condamneras pas à cette vie là. « Et puis, je viendrai te kidnapper un de ces jours. », l'humour est un peu mélancolique entre tes longs cils blonds. Tu as juste besoin de son amour.




AVRIL 1982.  MANOIR DES O'MALLEY, IRLANDE.Tu presses le pas, t'extirpant des bras de la fille fade & sans caractère que tu as emmené pour la soirée. Pour les mensonges. « Quinn. », tu te raidis. « Mère. », cales-tu en te retournant. Elle a les même cheveux blonds, le même regard bleu abyssal, glacial. « Je suis navré, j'ai une mission qui m'at- J'ai vu ton frère aujourd'hui. Il y a comme un reproche dans sa voix, une silencieuse menace tenace. Il est triste, il a dit que tu le détestais. Glacé, ton coeur se grippe en même temps que tes doigts. Tu n'as qu'un frère, tu sais. », ajoute-t-elle, faussement douce, faussement mélancolique. Elle n'a jamais compris quand abandonner, quand renoncer. Elle a pourtant si souvent, tellement échoué. « Tu n'auras qu'une chance de le sauver. ». De nous sauver, t'esquinte, t’éreinte ses sentiments, ses mensonges. Tu t'en es tenu éloigné depuis que tu l'as enfermé. Tu ne veux plus voir, croire, goûter l'éclat de ses émotions, de ses mensonges. Tu sens l'outrage poindre, se confondre aux couleurs de ta rage. Dans la pièce, il y a comme une oppression, une obsession. Et de cet amour maternel, il n'existe plus que les ombres de regrets, d'instants volés. « Témoigne Quinn. Dis qu'il a été forcé. », et tu revois les doigts de ton frère s'agripper, s'étouffer autour du ventre rond de ta sœur, menaçant le bébé à naître. Un soupir ; « Cesse de faire l'enfant pour une fois, prends tes responsabilité. ». La fureur s'enroule à tes pieds, elle te déteste. Si père a choisi le silence & l'indifférence modérée sans savoir parler, s'exprimer, mère choisit la guerre. « Non. Je te demande pardon ? Non, mère, je ne le ferai pas. Je ne le ferai plus jamais. Brian a choisi, a compris & il va assumer. Alors non, je ne ferai rien de ce que vous désirez. Je ne le ferai plus jamais. ». Puisque tu n'auras plus jamais de frère.




JUILLET 2003.  RUE PAS LOIN DE L'APPARTEMENT DE TRACEY, ANGLETERRE.Les volutes de fumée s'élèvent, lentes & traînantes. Arabesques flous, elles dansent dans l'air humide et il flotte, il trotte dans la rue. Les fenêtres sont toujours teintés de ses même rideaux. Tu es sûr que son petit appartement respire encore le chocolat, les jus de fruit & la magie. Peut-être qu'elle peint une nouvelle toile ? Peut-être qu'elle a encore cette photo volée de tes fesses nues alors que tu cuisines ? Peut-être que ce n'est qu'un cauchemar. Un sourire se dérobe, un peu comme la béquille qui soutient ton cœur. La cerise t'enveloppe, t'étrangle. Mécanique un peu ébréchée, totalement dévastée, l'odeur t'intoxique, t'électrise, reflet sourd d'une autre époque. Elle n'est pas chez elle. Perchée à la manière de ces princesses mondaines sur des talons vertigineux, elle s'est pressée un peu, jetant un regard vers la ruelle où tu t'es caché. Elle a sans doute du se dire qu'elle avait rêvé. Tu ne prends plus tant de risques, si ? Si.

La cigarette se suicide sous la chaussure. Les mains tremblent & dans le long manteau noir, tu t'agrippes à ta baguette, tu l'étrangles. Tu pousses la porte en t'excusant, en bousculant le moldu en retard. Tu prétends que ta petite amie a oublié ses papiers pour travailler au concierge. Et tu gravis les escaliers si assuré, si rassuré. Ça aurait pu être ton quotidien. Le sort descelle la porte & tu te réfugies dans ce petite cocon qui vous t'a si souvent recueilli. Le chat ronronne contre tes jambes, miaulant doucement, lentement, te grondant d'être parti si longtemps. « Je t'ai manqué ? Miaulement aigue à la  manière de ces chatons cherchant leur mère. Tu la détestes toujours autant, hein ? Un ronronnement lorsque tu le grattes derrière les oreilles. Tu fais bien, elle est trèèès, très méchante. » Miaulement d'approbation, un sourire se colle à ta bouche, te tirant une expression de gamin. «  Tu es un bon chat, je t'achèterai un poisson rouge & je te le donnerai devant Tracey. », une expression se dessine entre taquinerie & ample satisfaction. Lentement, tu bouges dans la pièce, observant la toile commencée, la tasse vide de chocolat. Tu te sens un peu inconnu, un peu perdu. Tu n'es pas venu depuis un moment, depuis tellement longtemps. Un tiroir s'ouvre rempli de vêtements, débordant de son odeur, de sa chaleur. Tu fous le bordel, jetant les tissus au sol, et l'animal se frotte dessus, semant ses poils. Tu veux tout détruire, tout réduire d'elle à néant. Les livres se suicident au sol, la douche s'emplit de crasse, tu te brosses les dents avec sa brosse. Tu craches dans ses jus de fruit. Certain d'y voir là une revanche. Certain dans ton assurance.

En très peu de temps, le capharnaüm devient immense, te creuse d'une satisfaction brûlante. Si elle a mis le bordel dans ton coeur, tu mettras sans dessus dessous sa vie si parfaite, si défaite de toi, de tes bras. Et l'expression se tord dans une grimace, dans un débordement de rage. Tu l'aimes la détestes tellement, évidemment.  C'est pour ça que ça fait si mal.  C'est pour ça que ça te détruit, te bousille. Le coeur s'étrangle, s’éventre à chaque respiration. Et il te semble que tu vas t'effondrer, te tuer à chaque pas, à chaque main qui tourne & retourne les affaires à la recherche de ta chevalière. Et brises le tableau. «  … Mademoiselle Davis, navré de vous déranger mais votre « petit-ami » semble tout casser chez vous. Ah ? Vous arrivez ? », une expression se peint. Tu peux fuir, t'enfuir. Tu te défiler, filer. Pas cette fois. Pas encore une fois.

La clé tourne dans la porte, et tu lances à la jeune femme, nonchalamment ; « Salut chérie. ». Il y a l'irrésistibilité des princes blessés dans ton sourire, dans le vin qui tourne dans la coupe. Le chat s'est logé sur tes jambes. « J'ai jugé bon de redécorer. » après tout tu as des gouts tellement pourris sinon pourquoi tu m'aurais choisi ?





Dernière édition par Quinn O'Malley le Jeu 28 Juil 2016 - 2:20, édité 18 fois
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gaah PREMS gaah

(et tu sais que je l'aime déjà ton Queenie inlove )
(et tu sais que c'est déjà chez toi, Exci, alors je n'ai pas vraiment besoin de te souhaiter la bienvenue kr )
(et tu sais que tu vas nous faire rêver avec ta fiche, alors y a pas vraiment besoin que je te dise bon courage trognon )

petite avalanche de smileys pour la route parce que ça me rend toute contente de voir Quinn iiih fire pompom pompom gaah yeux potte potte potte (a) iiih iiih iiih palpite palpite palpite sex trognon hug hug wi :yiha: :yiha: :oué: :oué: kr kr inlove inlove calin calin trio trio chou chou han han heho heho huug huug placard placard placard placard placard miam miam :roule: :roule: yiih yiih yiih yiih yiih firework firework GOSH GOSH GOSH GOSH trio2 trio2 owi owi rainbow rainbow bbmouton bbmouton bbmouton bbmouton bbmouton
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Hannnnn un insurgé pas beaucoup plus jeune que moi ! palpite dévore hug
Je veux un lien !!!! Et bon courage pour ta fiche !
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HERO • we saved the world
Luna Lovegood
Luna Lovegood
‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
QUINN ⊹ meet me on the battlefield C9rrp50

‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10433
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
http://www.smoking-ruins.com/t4738-lovegood-a-circle-has-no-begi
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JE RESERVE JE REVIENS :russe:
/me doit vraiment trouver un ordi aujourd'hui c'est pas possible gaah

edit : je suis reviendue mon petit chat gaah kr potte

TOUCHE PAS A TRACEY :russe: j't'ai à l'oeil wesh :russe: 😡 (TRAHISON ET DISGRÂCE JE VAIS LE MARQUER SUR TA FACE gaah /me frappe Isa' gaah )

TOU ES MAGNIFAÏQUE MA CHÉRIE potte tbe kr (a) j'ai hâte de voir la suite, jotem, je te suis à la trace, et je te monte un nouveau temple tbe kr courage pour la suite ma poupette potte potte REREREREBIENVENUE ET BON COURAGE POUR LA SUITE #capslock #amour #passion #admiration


Dernière édition par Luna Lovegood le Jeu 7 Juil 2016 - 20:07, édité 1 fois
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rougit ow cute yeah graouh hinhin potte palpite aaw trognon hug RererereBienvenue toi :dance: minikr kr kiss calin chou huug miam

J'ai hâte de lire la suiteeeeeuuuhhhhh iiih calin
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WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9020
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
http://www.smoking-ruins.com/t3200-pansy-fleur-du-mal
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Je. :russe: Okay. OKAY J'AI OUBLIE DE RESPIRER. J'étais au courant pourtant hein mais bave tbe rip omg. rebienvenue love, tu vas encore tout déchirer et j'ai hâte de voir ça, hanlalala gaah bon courage pour la suite, les vacances te vont bien au teint jule kr
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HUNTED • running man
Owen Avery
Owen Avery
‹ inscription : 21/07/2015
‹ messages : 1765
‹ crédits : whorecrux <3.
‹ dialogues : #006666 (owen) #A0A0A0 (selma)
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‹ âge : 43
‹ occupation : dans l'ombre du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1971 et 1978
‹ baguette : est en bois d'acacia rigide, possède un cœur en ventricule de dragon et mesure vingt-neuf centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5726
‹ réputation : la magie noire a rongé mon âme, dilué toute conscience, accru ma folie.
‹ particularité : fou.
‹ faits : ma soeur jumelle vit dans mon esprit dérangé, secret dont seuls quelques chanceux ont connaissance, que je suis aussi dérangé que peut l'être un sbire de Voldemort, que je n'hésite jamais à user de violences quand bien même elles ne seraient pas nécessaires, car la souffrance et les hurlements me font vibrer comme aucune autre drogue au monde. Mais qu'elles me sont infligées souvent par la main du Magister elle-même, car dieu sait combien de fois je l'ai déçu au cours de mes années de bons et loyaux (haha) services.
‹ résidence : Herpo Creek, dans la maison de mes parents, vide et délabrée; ruines.
‹ patronus : irréalisable, autrefois une hyène bien qu'elle ne soit apparue qu'une seule et unique fois sous forme reconnaissable.
‹ épouvantard : le baiser du détraqueur.
‹ risèd : la fin de cette insurrection qui amène autant de satisfaction que de souffrance.
http://www.smoking-ruins.com/t2376-it-s-just-the-night-in-my-vei
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Tu nous prépares encore un perso du feu de Dieu ma parole fire t'en as pas marre de nous faire baver, sérieux ? yeux t'es parfaite sous tous tes persos et le Quiney va envoyer du lourd, je le sens bien. Et ce ship avec Tracey, dios mios yeah
Rebienvenue à la maison bae', t'es chez toi depuis longtemps kr
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HERO • we saved the world
Amelia Cartwright
Amelia Cartwright
‹ inscription : 31/05/2016
‹ messages : 723
‹ crédits : SHIYA. EXCEPTION POUR LA SIGNA.
‹ dialogues : #indianred.
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‹ âge : VINGT-HUIT ANS
‹ occupation : AUROR.
‹ maison : GRYFFONDOR
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : 30 centimètres, bois de noisetier, crin de sombral.
‹ gallions (ʛ) : 3887
‹ réputation : on dit d'elle qu'elle est loyale et intransigeante + on la trouve parfois désagréable, mais c'est juste parce qu'on la connaît mal et qu'elle n'est pas très avenante au premier abord + elle est une auror brillante et fonceuse + on la sait proche de la cause des loups-garous. on a du mal à comprendre pourquoi elle a fait le choix de se lier par triumvirat à un loup-garou.
‹ particularité : animagus en formation + son animal est un ours brun massif.
‹ faits : amelia a fait sa formation d'auror avec un an d'avance + quand le lord est arrivé au pouvoir, elle est restée, en pensant que ça n'allait pas durer + coincée et surveillée, elle prétendu être à ses côtés + c'est lors de la vente aux enchères des rebuts (2001) qu'elle arrive à fuir sans se faire remarquer et à échapper à la surveillance des mangemorts + elle passe deux ans à fuir, en solitaire, une situation qui l'a rendue plus sauvage et froide + elle a rejoint les insurgés en 2003 et a mené de nombreuses missions pour eux, forte de sa formation et de son expérience d'auror + elle a participé à la grande bataille de décembre 2003 + pendant les combats, elle a choisi d'être liée par triumvirat à édouard douglas afin de lui sauver la vie in extremis. ils ont failli ne pas s'en sortir + elle s'est battue contre le gouvernement intérimaire mis en place après la guerre, qui a injustement envoyé édouard en prison pour en faire un exemple, et a participé à faire échapper plusieurs criminels injustement jugés de la prison d'azkaban + elle a repris son poste d'auror après la guerre.
‹ résidence : entre son appartement du londres sorcier et storm's end.
‹ patronus : UN RENARD
‹ épouvantard : perdre les membres du pack. surtout perdre eddie.
‹ risèd : UNE SOIRÉE HEUREUSE ENTRE AMIS.
http://www.smoking-ruins.com/t4645-amelia-can-anybody-save-me-no
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HAN PUTAIN QU'IL EST BEAU JE MEURS tbe tbe tbe yeah
rebienvenuuuuuue wi il faudra absolument qu'on se trouve un lien ptitkr bon courage pour cette fiche et éclate toi avec ce perso qui promet grave trognon trognon
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NHFUZINOEZRNGOEJZR bave MAIS J'AVAIS OUBLIÉ DE PASSER MOI gaah
OMG iiih Quinn dead nan mais tu sais déjà tout owi owi potte
#YEAR1958MAGGLE boss Ancien Auror et tout, ça dépote trop iiih iiih ow (Et puis Jaime quoi yeah )

J'ai hâte de pouvoir en lire pluuuus geek style (J'ai oublié de te dire rererebienvenue mais azy tu sais que je le pense I love you )

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